Tag: préfinancement

  • 12/01.2021 (mise à jour)

    12/01.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 8 600 nouveaux cas dinfection au coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mercredi en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 44 décès liés à cette maladie. Le taux dincidence des cas dinfection a augmenté dans plusieurs villes à travers le pays, y compris dans la capitale, pour se chiffrer à plus de 3 cas pour mille habitants. Dans ces villes, les restaurants, les salles de cinéma et les gyms doivent réduire leur capacité d’accueil à 30 % du total. De même, l’obligation d’avoir 60 % des personnels vaccinés dans les écoles entre en vigueur là où il y a plus de 3 cas pour mille habitants, dans le sens où les élèves suivront des cours en ligne si au moins 60 % des employés de leurs écoles ne sont pas immunisés. C’est valable aussi pour les maternelles. Mardi, la Roumanie la franchi le seuil de 8 millions de vaccinés avec la première dose du vaccin anti-Covid. Pour ce qui est du variant Omicron, il a une transmission communautaire en Roumanie, a fait savoir l’Institut de santé publique. Selon l’institution, dans la moitié des cas, les personnes contaminées n’ont eu aucun contact avec d’autres malades de Covid. Sur toile de fond de la hausse des nouvelles contaminations, les autorités roumaines sont en train d’identifier les endroits où il est possible d’ouvrir des centres d’évaluation en ambulatoire pour les malades de Covid.



    Politique étrangère — « La Roumanie continuera à se développer en tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN actif, digne de confiance, impliqué et respecté. Ainsi, l’approche de la Roumanie est centrée sur la continuité, d’après les trois piliers essentiels de sa politique étrangère : renforcement du rôle et de l’influence du pays au sein de l’UE et respectivement de l’OTAN, et développement et approfondissement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Cette déclaration a été faite mercredi, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie demeurait un objectif important. « Face aux récents défis sécuritaires, il est évident que nous avons besoin d’une action plus forte en matière de dissuasion et de défense, et cette action doit être articulée dans l’esprit de l’unité et de la coopération transatlantique et des engagements assumés dans le cadre de l’OTAN », a déclaré le chef de l’Etat. Klaus Iohannis a ajouté que la Roumanie est préoccupée par la situation de sécurité dans son voisinage, engendré par le déploiement « massif » de troupes à proximité de l’Ukraine et par les implications de ce fait pour la stabilité euro-atlantique. Par ailleurs, le président a mentionné que Bucarest continuerait de soutenir activement les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova et son programme de réformes démocratiques en vertu du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de ce pays et en vertu de la communauté de langue, d’histoire et de culture.



    Plan national de relance et de résilience — Plus de 1,9 milliards d’euros de fonds seront versés jeudi sur les comptes de l’Etat roumain, au titre de préfinancement du crédit accordé à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Cela fait suite au fait que la Roumanie a atteint les cibles et jalons du Ive trimestre de 2021, apprend-on par le ministère des Investissements et des projets européens de Bucarest. Selon la source citée, ce montant complète la première tranche du préfinancement, dans sa composante de subvention, de 1,85 milliards d’euros, payée par la Commission européenne le 2 décembre dernier. Ainsi, depuis le moment de l’approbation et de la mise en œuvre du Plan, le 3 novembre 2021, la Roumanie s’est vu accorder un montant total de 3,79 milliards d’euros. Bucarest devrait recevoir de Bruxelles une enveloppe totale de 29 milliards d’euros pour financer le PNRR. Les crédits de ce programme, accordés dans des conditions très avantageuses, seront utilisés pour financer des projets de grande envergure pour la Roumanie : plusieurs centaines de km d’autoroutes, des dizaines de milliers de logements branchés aux réseaux d’eau et d’assainissement, des facilités pour la numérisation de plusieurs milliers de PME ou encore des reboisements sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares.



    Perquisitions — Des policiers de la Direction générale anticorruption du ministère de l’Intérieur ont procédé, mercredi, à 25 perquisitions aux domiciles de certaines personnes des départements de Neamţ et Iaşi (nord-est), soupçonnées d’avoir commis des infractions de faux et corruption au sujet de l’obtention illégale de certificats Covid numériques. L’instruction vise des aspects de nature délictuelle commis à compter de la seconde moitié de 2021, par des médecins et des infirmiers des deux départements. Pour de l’argent perçu au titre de pots-de-vin, ces derniers ont délivré des pass sanitaires à des personnes sans même que ces dernières aient franchi le seuil des cabinets médicaux ou des centres de vaccination. A la fin de l’année dernière, les procureurs du Parquet national anticorruption annonçaient que, depuis le début de la pandémie, voici deux ans, ils avaient enregistré 168 affaires pénales pour des infractions ayant trait à la situation sanitaire ou à la vaccination fictive. Selon la source citée, la Roumanie a mené l’enquête la plus ample de toute l’UE, avec plus de 3 000 faux certificats Covid numériques délivrés à la douane de Petea (nord-ouest) par des personnels sanitaires corrompus de différents hôpitaux. Actuellement, la moitié de ces affaires sont encore pendantes. Depuis le début de la pandémie, 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et environ 60 000 personnes atteintes par la maladie sont décédées. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et d’autres figures publiques, le pays enregistre le deuxième taux d’immunisation le plus faible de l’UE, après la Bulgarie.



    Economie — L’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 4,3 %, par rapport à une avancée de 4,5 % prévue en juin dernier, selon le rapport de la Banque Mondiale « Perspectives économiques globales », rendu public mercredi. Pour 2023, la Banque Mondiale prévoit une progression du PIB de la Roumanie de 3,8 %, par rapport à 3,9 % prévu en juin 2021. En 2021, l’institution estime que la croissance enregistrée a été de 6,3 %. Dans la région Europe et Asie Centrale, qui comprend la Roumanie, la Banque Mondiale prévoit une croissance économique de 3 % cette année, et de 2,9 % l’année prochaine. L’économie mondiale devrait connaître une avancée de 4,1 % en 2022, et de 3,2 % en 2023.



    PIB — L’Institut national de la statistique a maintenu à 0,4 % ses estimations sur la progression de l’économie roumaine durant le 3e trimestre de l’année dernière par rapport au trimestre précédent, mais des modifications importantes sont apparues visant la contribution des investissements et de la consommation à l’avancée du PIB. Par rapport au même trimestre de l’année 2020, cet indicateur a déjà connu une progression de 7,4 %. De janvier à septembre 2021, le Produit Intérieur Brut de la Roumanie s’est chiffré à 175 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute durant le troisième semestre de 2021 a progressé dans les secteurs des télécoms, du BTP, des services financiers, des assurances et dans l’immobilier.



    Schengen — Paris fera tous les efforts nécessaires pour contribuer à l’élargissement de l’espace Schengen, a déclaré l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer, lors de la cérémonie du lancement en Roumanie de la Présidence française du Conseil de l’UE. Dans une interview pour Radio Roumanie, l’ambassadrice a expliqué que, du point de vue de la Présidence française de l’UE, il fallait discuter simultanément de l’élargissement et du renforcement de l’espace de libre circulation Schengen. La Roumanie a passé toutes les épreuves techniques et elle est prête pour y accéder, a encore ajouté la diplomate. Présente à l’événement, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Ramona Chiriac, a déclaré à son tour que la Commission européenne était favorable à l’élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie, le pays ayant rempli toutes les conditions pour y être admis.



    Cinéma — « Man and Dog » (Homme et chien) le premier long métrage du roumain Ştefan Constantinescu, ayant deux protagonistes importants — Bogdan Dumitrache et Ofelia Popii — sera présenté en première mondiale durant la 45e édition du Festival du film de Göteborg, en Suède, qui aura lieu du 28 janvier au 6 février prochains. Cette coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie, la Suède et l’Allemagne, est une histoire sur l’amour et l’exil racontée sous la forme d’un film noir, qui est un mélange de sensations telles : paranoïa, aliénation, humour absurde ou encore le sentiment d’une catastrophe imminente. Somme toute, 400 productions du monde entier figurent à l’affiche du Festival de Göteborg. Près de 2 milliers de cinéastes, journalistes et membres de l’industrie cinématographique y sont attendus sur place, vu qu’à la différence de l’édition 2021, déroulée en ligne, cette année, le festival est organisé en présentiel.



    Tennis — Au tournoi de Sydney, la joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian (n° 73 WTA) s’est inclinée ce mercredi devant la n° 4 mondiale et championne en titre de Roland Garros, la Tchèque Barbora Krejcikova. Ce mercredi encore, une autre Roumaine, Gabriela Ruse (n° 82 WTA) a été vaincue dans les 8e de finale de la compétition australienne par l’Estonienne Anett Kontaveit (n° 7 WTA). Le tournoi de Sydney fait partie de la catégorie WTA 500 et précède l’Open d’Australie, prévu du 17 au 30 janvier.


  • 03/12/2021

    03/12/2021

    Coronavirus en Roumanie — Près de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, et plus de 200 décès. A Bucarest, le taux d’incidence a baissé à 1,58 cas par mille habitants. Côté immunisation, plus de 7,4 millions de personnes ont été complètement vaccinées jusqu’ici. Par ailleurs, deux des trois Roumains rapatriés d’Afrique du Sud et dépistés positifs à l’infection au coronavirus pourraient avoir en fait le variant Omicron, selon les premiers tests effectués. Les trois sont vaccinés, asymptomatiques et à l’isolement. L’un des 122 Roumains rapatriés jeudi soir du Maroc après l’annulation des vols à cause du nouveau variant Omicron est atteint de Covid-19, informe le ministère de la Santé de Bucarest. Selon la source citée, la personne est à l’isolement à domicile et la Direction de santé publique procèdera à l’enquête épidémiologique. L’échantillon prélevé a été envoyé pour séquençage afin de déterminer la souche du virus. Les autres passagers ont été testés négatifs.



    Liste — A Bucarest, le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour vendredi la liste des pays et des territoires en fonction du taux d’incidence cumulé de Covid-19. Ainsi, la France, le Portugal, l’île Maurice sont entrés en zone rouge. Suite à la baisse du taux d’incidence, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, la République de Moldova et la Mongolie passent du rouge au jaune. Suite à la hausse du taux d’incidence, l’Espagne, la Suède et le Vietnam passent du vert au jaune. La Guyane, le Surinam, les Îles Vierges des Etats-Unis, entre autres, entrent en zone verte.



    Corruption — A Bucarest, l’ancien ministre social-démocrate de la Jeunesse et des Sports et de la Santé, Nicolae Bănicioiu, fait l’objet de poursuites pénales. Les procureurs du Parquet national anticorruption (la DNA) l’ont renvoyé devant la juridiction de jugement dans une affaire où il est accusé de corruption passive et de trafic d’influence. Selon la DNA, au cours de la période pendant laquelle il a détenu à tour de rôle les deux fonctions précitées, Bănicioiu aurait reçu l’équivalent de 260 000 euros, et respectivement 360 000 euros de dividendes afférents aux années 2013 et 2014, distribués par deux sociétés qui vendaient des biens à des hôpitaux publics et à des instituts. En échange de cela, il aurait fait du trafic d’influence au bénéfice de ces sociétés.



    Handicap — La Roumanie compte 861 000 personnes en situation de handicap, dont 98 % sont soignées par la famille ou mènent une vie indépendante et 2 % seulement sont institutionnalisées, selon les dernières statistiques fournies par les autorités. Bucarest compte le plus grand nombre de personnes en situation de handicap. Les femmes représentent plus de la moitié de l’ensemble de ces personnes. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré qu’un projet de loi relatif à des mesures de protection pour les personnes en situation de handicap intellectuel et psycho-social sera approuvé la semaine prochaine. L’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 3 décembre Journée internationale des personnes handicapées.



    PNRR — La Roumanie vient de recevoir une première tranche de 1,8 milliards d’euros de préfinancement dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, des montants qui seront utilisés pour démarrer les investissements et les réformes négociées avec l’UE. Au fur et à mesure que le plan est mis en application, la Roumanie devrait recevoir au total 29,2 milliards d’euros, dont 14,2 milliards d’euros de financements non remboursables. Le reste des 14,9 milliards d’euros provient de crédits contractés à des taux d’intérêt très bas, garantis par la Commission européenne. Ces fonds devront être effectivement investis avant 2026. Les montants seront versés uniquement si la Roumanie atteint les cibles assumées dans son plan.



    OSCE — Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a participé, jeudi et vendredi, à Stockholm, à la 28e session du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La réunion a eu lieu sur la toile de fond de tensions provoquées par la crise de l’instrumentalisation des migrants à la frontière entre le Belarus, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie et les conflits dans l’est de l’Ukraine et dans le Haut Karabach. Selon le ministère roumain des AE, le premier jour de la réunion, le ministre roumain a souligné l’accroissement de la capacité de l’OSCE de gérer la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire ainsi que la solution des conflits prolongés de la région. Dans son intervention, Bogdan Aurescu a souligné que la solution des conflits de la région de la mer Noire et du Voisinage est était une priorité stratégique pour la Roumanie et a précisé qu’il avait promu activement ce thème dans des formats multilatéraux, y compris au niveau de l’UE. Par ailleurs, dans son discours, le chef de la diplomatie roumaine a réagi aussi aux affirmations du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon lesquelles le bouclier antimissile de l’OTAN installé en Roumanie, à Deveselu (sud), peut être utilisé pour lancer des coups offensifs. Bogdan Aurescu a expliqué que le bouclier a un caractère purement défensif, il est utilisé uniquement pour la légitime défense et n’est pas dirigé contre la Fédération de Russie, il vise des objectifs extérieurs à l’espace euro-atlantique.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a déclaré recevable la demande de redémarrer les poursuites pénales à l’encontre de l’ex-président roumain de gauche, Ion Iliescu, au sujet de la mort de quatre personnes dans le cadre de la descente sur Bucarest des mineurs de la Vallée du Jiu du 13 au 15 juin 1990. Il s’agit d’une partie du dossier de la descente des mineurs où Ion Iliescu a été mis en accusation pour des faits de participation à homicide aux côtés du ministre de l’Intérieur de l’époque, Mihai Chiţac. En 1990, les gueules noires du bassin carbonifère de la Valée du Jiu ont été utilisés en tant que forces de répression contre les contestataires du régime instauré après la Révolution anticommuniste de décembre 1989.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a décidé ce vendredi d’accorder des aides d’urgence aux familles des personnes décédées suite à l’explosion produite à une usine du département de Vâlcea, dans le sud. Le 18 novembre, une explosion a ravagé l’Usine mécanique de Băbeni, et fait quatre morts et 3 blessés. Deux autres personnes ont subi des chocs traumatiques. L’exécutif de Bucarest a également évoqué le projet du budget pour l’année prochaine. Il devra être approuvé avant le 24 décembre.





  • La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience

    La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience


    La Roumanie bénéficiera d’un financement de 29,2
    milliards d’euros du Mécanisme de Relance et de Résilience pour financer les
    réformes et les investissements inclus dans le Plan National de Relance et de
    Résilience. Concrètement, le pays se verra octroyer une subvention de 14,24
    milliards d’euros et un financement de 14,942 milliards d’euros, sous la forme des emprunts proposant de
    faibles taux d’intérêts et garantis par la Commission européenne. Jeudi, Bruxelles
    a versé à la Roumanie 1,8 milliards d’euros de préfinancement, soit 13% de l’enveloppe
    totale destinée au pays. Le reste de presque 2 milliards d’euros du montant
    total de préfinancement prévu pour 2021 sera accordé d’ici la fin de l’année.

    Tout
    cet argent servira au démarrage des investissements et des réformes que la
    Roumanie s’est fixés dans le cadre du Plan national de relance et de
    résilience, un plan structuré sur les 6 piliers prévus par le Règlement du
    Mécanisme de Relance et de Résilience et divisé en 15 composantes, afin de
    couvrir les besoins de la Roumanie et de poursuivre simultanément les priorités
    de la Commission européenne. Au chapitre de « La transition verte »,
    le pays s’est proposé d’investir 3,9 milliards d’euros dans la modernisation des
    chemins de fer afin de diminuer les émissions de carbone. 2,7 milliards d’euros
    seront attribués à la rénovation et à l’enveloppement
    des immeubles et des sièges des institutions publiques afin d’accroître leur
    performance énergétique et leur résistance en cas de séisme. Le PNRR prévoit
    aussi 1, 5 milliards d’euros pour la numérisation des services publics dans des
    domaines divers tels la justice, l’occupation de la main d’œuvre, la sécurité
    sociale, l’environnement ou encore le passage à la carte d’identité
    électronique pour 8,5 milliards de Roumains. 881 millions d’euros seront
    utilisés pour numériser l’éducation nationale, améliorer les compétences du
    personnel enseignant, moderniser les manuels et doter les écoles d’équipements
    informatiques.

    Le financement européen sera également dirigé vers le
    renforcement économique et social du pays afin de lui permettre une meilleure
    prise de décisions et une fiscalité améliorée. Comment le faire ? Eh bien,
    à travers un cadre budgétaire consolidé par des réformes mises en place dans l’administration
    fiscale, à travers la réforme du système des pensions de retraite et un contrôle
    renforcé des dépenses publiques. Le Plan national de relance et de résilience prévoit
    aussi des mesures destinées à améliorer le milieu des affaires à travers le renforcement
    de l’indépendance du système juridique, de sa qualité et de son efficacité,
    tout comme à travers la lutte contre la corruption et la mise en place d’un
    système de prise de décisions prédictibles. La Santé, elle, se verra verser deux
    milliards d’euros pour moderniser l’infrastructure hospitalière et améliorer le système d’éducation en la
    matière. Enfin, dans le cadre du chapitre consacré à la résilienceéconomique, sociale et
    institutionnelle, la Roumanie prévoit la réforme du RMI afin de simplifier et d’améliorer
    le soutien réservé aux catégories vulnérables, parallèlement à la stimulation
    de l’occupation de la main d’œuvre et à l’encouragement de la formation
    professionnelle. Le financement sera accordé par tranches, au fur et à mesure
    que le pays arrive à accomplir les jalons et cibles à atteindre d’ici le 31
    août 2026.







  • 29/10/2021 (mise à jour)

    29/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — Près de 120 000 personnes se sont fait vacciner ces dernières 24 heures en Roumanie, dont plus de 82 000 avec la première dose. 6,2 millions de Roumains sont à présent entièrement vaccinés. Le rythme de la campagne d’immunisation s’est constamment accéléré dernièrement. Selon les estimations des autorités, le pays pourrait atteindre une couverture vaccinale de 70 % parmi les plus de 12 ans d’ici la fin de l’année. Vendredi, 12 474 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 481 décès des suites de l’infection ont été rapportés dans le pays. Plus de 20 000 malades sont hospitalisés actuellement, dont 1 875 dans les unités de soins intensifs, 37 enfants compris. Une équipe médicale allemande arrive ce vendredi en Roumanie pour évaluer les malades de Covid-19 qui pourraient être transférés par avion afin d’être soignés en Allemagne. Lundi prochain, un aéronef sera affrété par les forces aériennes allemandes pour transférer les patients roumains. Enfin, la liste des pays et territoires à haut risque épidémiologique a été mise à jour par le Comité national pour les situations d’urgence. Les Pays-Bas et la Russie rejoignent la liste rouge, alors que la Suisse, le Liechtenstein, l’Allemagne et le Danemark rejoignent la liste jaune.



    Politique — Le premier ministre roumain désigné, le général réserviste Nicolae Ciucă, a annoncé, vendredi, la liste de propositions de ministres pour les portefeuilles du PNL dans le nouveau cabinet, validée par la direction des libéraux. Parmi eux, Alina Gorghiu – Justice, Lucian Bode – Intérieur, Bogdan Aurescu au ministère des Affaires étrangères, Raluca Turcan — au Travail ou encore Cătălin Predoiu à la Défense. Les libéraux ont également approuvé le programme de gouvernance. Les libéraux n’ont pas renoncé au scénario d’un gouvernement minoritaire aux côtés de l’Union démocrate magyare de Roumanie. Cette dernière propose, entre autres, Cseke Attila au Développement régional ou Eduard Novak à la Jeunesse, alors que le leader Kelemen Hunor serait vice-premier ministre. La liste de ministres sera déposée samedi au parlement, et le vote d’investiture est prévu mercredi. « Mathématiquement parlant, le gouvernement n’a pas de chances de passer. Toutefois, il reste encore du temps pour réfléchir jusqu’à mercredi », a dit Nicolae Ciucă. Les libéraux se déclarent confiants, malgré le manque de soutien montré jusqu’à présent tant par le Parti social-démocrate (d’opposition) que par les anciens partenaires de l’Union Sauvez la Roumanie. Rappelons que la situation politique du pays s’est détériorée après que l’USR soit sortie du cabinet de coalition dirigé par Florin Cîţu et qu’elle ait voté pour une motion de censure lancée par le PSD à son encontre, aux côtés de l’Alliance pour l’unité des Roumains (opposition nationaliste). Le libéral Nicolae Ciucă, ancien ministre de la Défense, est le deuxième premier ministre désigné pour constituer un gouvernement, après la tentative échouée du leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dacian Cioloş, de former un cabinet minoritaire composé uniquement de représentants de l’USR.



    UE — La Roumanie peut réclamer l’octroi du préfinancement du Plan national de relance et de résilience auprès de la Commission européenne, après l’approbation jeudi par le Conseil des ministres européens des Finances du document proposé par Bucarest. L’avance maximale s’élève à 3,7 milliards d’euros, sur les 29,2 milliards auxquels aurait droit la Roumanie sous forme de prêts et de subventions. L’argent doit être utilisé avant 2026 pour stimuler la transition verte et numérique et construire une économie plus résiliente. Sur les 27 Plans nationaux de relance, 22 ont été approuvés et 17 Etats ont déjà reçu des préfinancements.



    Energie — Le président Klaus Iohannis a promulgué vendredi la loi relative aux mesures de compensation des factures d’électricité et de gaz. Le texte devrait permettre aux Roumains de bénéficier de tarifs similaires à ceux de décembre 2020, malgré la flambée des prix de l’énergie. L’acte législatif établit un schéma d’appui des clients privés, des hôpitaux, des écoles, des mairies et des ONGs. Les PMEs devraient également bénéficier d’une réduction et paieront uniquement le prix de l’énergie, sans les taxes de distribution et de transport. Les mesures devraient s’appliquer du 1er novembre au 31 mars l’année prochaine.



    Heure d’hiver — Dans la nuit de samedi à dimanche, la Roumanie passe à l’heure d’hiver. Les montres seront reculées d’une heure, 4 h 00 devenant 3 h 00. Ainsi, le 31 octobre sera le jour le plus long de l’année, avec 25 heures. Pendant l’heure d’hiver, la différence entre l’heure officielle de la Roumanie et le Temps Universel sera de 2 heures. L’heure d’hiver est considérée l’heure normale. L’introduction de l’heure d’été a été adoptée par les pays d’Europe au siècle dernier, pour économiser de l’énergie, surtout pendant la guerre ou des crises sur le marché du pétrole intervenues dans les années 1970. Les médecins sont d’avis que le changement de l’heure peut affecter l’organisme, surtout celui des personnes âgées et des enfants. Deux semaines seraient nécessaires à l’organisme pour qu’une personne s’adapte à la nouvelle heure.



    Tennis — Le tournoi Transylvania Open, qui a lieu à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, se poursuit. Le programme de la journée a débuté par un match de double dames exclusivement roumain dans les quarts de finale. Le duo Irina Begu/Andreea Mitu a vaincu la paire Monica Niculescu/Gabriela Ruse, score 7-5, 0-6, 10-8. Dans les demi-finales de la compétition, Begu et Mitu affronteront le couple roumano-géorgien Irina Bara/Ekaterina Gorgodze. La Roumaine Simona Halep, principale favorite du tournoi, a disposé de sa compatriote Jaqueline Cristian, 6-1, 6-1, et s’est qualifiée dans les demi-finales.