Tag: premier ministre

  • Des préparatifs pour des changements gouvernementaux.

    Des préparatifs pour des changements gouvernementaux.


    Le premier ministre roumain, le libéral Nicolae Ciuca, a
    annoncé démissionner le 26 mai. Il sera remplacé à la tête du gouvernement
    par le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu qui, à son tour, renoncera à son
    mandat de chef de la Chambre des députés pour devenir premier ministre jusqu’aux
    élections de 2024. C’est bien aujourd’hui que le PNL et le PSD commencent leurs
    négociations pour la formation du nouveau gouvernement. Les libéraux
    souhaiteraient une réduction du nombre des secrétaires et sous-secrétaires d’Etat,
    tout en préservant le protocole sur lequel repose l’actuelle coalition au
    pouvoir. Si le protocole en question n’est pas préservé, alors le PNL réclame
    des renégociations et la redistribution des portefeuilles ministériels.

    Nicolae
    Ciuca :


    « Tout ce que le Parti national libéral a demandé c’est
    de respecter l’actuel protocole. Le Bureau politique national nous a autorisés
    de participer à des négociations. A cette occasion, on apprendra les sollicitations
    de nos partenaires et par la suite, on va prendre une décision. Si le protocole
    ne reste pas en place, une solution serait qu’on renégocie la distribution des
    responsabilités ministérielles, à condition, comme je l’ai déjà dit, de réduire
    le nombre de ministères et celui des postes au sein de l’appareil d’Etat. Je
    pense à ceux de secrétaire, sous-secrétaire et ainsi de suite.
    »


    Pour leur part, les socio-démocrates plaident également pour
    davantage de souplesse gouvernementale, pour un nombre réduit de ministères et
    de secrétaires d’Etat. Le leader du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé souhaiter
    que les institutions publiques soient dirigées par des professionnels.


    « Nos collègues nous a mandatés à pouvoir mener des
    discussions avec chaque ministre, une fois le nouveau gouvernement mis en place.
    De cette manière, on pourra examiner avec le chef de file libéral, M. Nicolae
    Ciuca, la composition gouvernementale et voir les moyens pour réduire le nombre
    de secrétaires d’Etat dans chaque ministère, en fonction de l’importance de l’institution
    et du rôle que ces personnes ont joué jusqu’à présent. Personnellement, je
    voudrais diriger un gouvernement où les ministères aient à leurs têtes les
    personnes les mieux placées pour être ministres. J’aimerais bien que nos
    meilleurs responsables politiques se retrouvent au sein de mon cabinet ».



    Nicolae Ciucă et Marcel Ciolacu souhaitent que l’UDMR
    continue à faire partie de la coalition gouvernementale. Antérieurement, les
    représentants des Magyars de Roumanie ont averti que si après le changement de
    premier ministre, leur parti se voit réduire le nombre de portefeuilles, l’UDMR
    quittera le gouvernement. Rappelons-le, le changement de premier ministre au
    sein de la coalition au pouvoir a été décidé en novembre 2021, au moment de la
    création de la Coalition nationale pour la Roumanie. Formée par le PSD, le PNL
    et l’UDMR, la coalition jouit du soutien du groupe parlementaire des minorités
    nationales. C’est pour la première fois depuis 1989 que le pays change de
    premier ministre au sein d’une coalition. (trad. Ioana Stancescu)





  • Nouvelle crise au Parti national libéral

    Nouvelle crise au Parti national libéral

    Le congrès extraordinaire du Parti national libéral (PNL), membre de la coalition au pouvoir en Roumanie, pour élire un nouveau président du parti, aura lieu le 10 avril, en présence de 1 300 délégués. C’est ce que le Conseil national des libéraux a décidé dimanche. Jusqu’au congrès, le PNL sera dirigé, par intérim, par le président du Conseil départemental de Suceava, Gheorghe Flutur. Samedi, le président du Sénat roumain, Florin Cîţu, a annoncé sa démission de la direction du PNL. De nombreux chefs libéraux avaient déjà réclamé son départ. Ils reprochent à M Cîțu de provoquer des tensions au sein de la coalition gouvernementale, dans les relations avec le PSD, partenaire au pouvoir, de ne pas communiquer avec les structures de base du parti et d’avoir une mauvaise image publique, ce qui affecte le score du PNL dans les sondages sur les intentions de vote. Les contestataires de M Cîţu aimeraient que le premier ministre Nicolae Ciucă prenne la direction du parti. Selon les médias, ce dernier a une bien meilleure image dans la société et un dialogue cohérent avec les partenaires de gouvernance. Respecté en tant que militaire de carrière, M Ciucă est cependant le protagoniste d’un scandale de plagiat, relatif à sa thèse de doctorat.



    L’ancien premier ministre Cîţu avait été élu à la tête du parti il y a seulement six mois, fin septembre 2021. Soutenu ouvertement, à ce moment-là, par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, il avait gagné les élections devant un autre ancien premier ministre, Ludovic Orban, qui dirigeait le PNL depuis 2017. Ce fut un congrès tendu. M Orban a déclaré que le congrès avait enregistré « les violations des normes démocratiques les plus graves qui aient jamais été commises dans un parti politique au cours des 31 dernières années ». Il a ensuite annoncé qu’il mettait fin à son partenariat avec M Iohannis, à qui il avait semblé très dévoué, et en décembre, aux côtés d’autres membres démissionnaires du PNL, il a fondé un nouveau parti appelé la Force de la droite.



    Parti historique, fondé en 1875, le PNL s’est toujours enorgueilli d’avoir été au pouvoir dans les moments les plus fastes pour la Roumanie : celui de l’indépendance d’État, proclamée en 1877, lorsque le pays a échappé à des siècles de domination ottomane, et celui de la Grande Union de 1918. A ce moment-là, à la fin de la Première Guerre mondiale, toutes les provinces à population roumaine majoritaire, qui avaient été jusque-là sous la domination des empires tsariste et austro-hongrois, sont entrées sous l’autorité de Bucarest.



    Interdit par la dictature communiste de l’après-guerre, installée par les troupes soviétiques d’occupation, le PNL est revenu sur la scène politique tout de suite après la révolution de 1989. Et il est fier, encore une fois, d’avoir été au pouvoir en 2007, lorsque la Roumanie a été admise dans l’Union européenne. En raison des scandales incessants de ces dernières années, le passé du PNL pèse désormais très peu dans la perception du public d’aujourd’hui. Dans le dernier sondage en date, les libéraux sont crédités de 16 % des intentions de vote, juste 1 % de plus que l’opposition nationaliste turbulente, l’Alliance pour l’Union des Roumains, et 20 % de moins que leurs partenaires de gouvernance actuels, les sociaux-démocrates.


    (Trad. : Ligia)


  • 22.11.2021

    22.11.2021

    Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a désigné l’ex général Nicolae Ciuca candidat aux fonctions de premier-ministre. Le chef de l’Etat a déclaré à l’issue des négociations avec les partis parlementaires qu’une majorité solide existait au Parlement, constituée par le PNL, le PSD et l’UDMR et le groupe des minorités nationales. C’est celle-ci qui a proposé l’ex-chef de l’Etat major aux fonctions de chef du cabinet roumain. Le premier ministre désigné à déclaré que les citoyens attendaient de la stabilité et des solutions du prochain Exécutif afin de résoudre les effets produits par la pandémie et la crise énergétique ainsi qu’un programme de gouvernance censé mettre en application le Plan national de relance et de résilience. C’est pour la première fois, à dit Nicolae Ciuca que le programme de gouvernance contenait un chapitre important consacré aux investissements solides en Roumanie, ansi qu’un programme de mesures sociales. Le président a rencontré lundi des représentants du PNL, le PSD, l’UDMR et des minorités nationales, qui se sont rendus ensemble aux négociations et ensuite les représentants de l’AUR. L’USR, ancien partenaire dans la coalition gouvernementale n’a pas participé aux consultations. Le président du PNL, Florin Cîtu a affirmé à l’issue des consultations que cette coalition était une solution de compromis et qu’il allait suivre de près la façon dont elle fonctionne. Pour sa part, le leader de l’UDMR, Kelemen Hunor espère que ce gouvernement serait stable. Avant les négociations avec le chef de l’Etat, le PNL et le PSD ont eu des réunions décisives. Les sociaux-démocrates ont affirmé que le PSD aurait 9 ministères dans le prochain cabinet dont les Finances, le Travail et les Transports, ainsi que le Secrétariat général. Le Parti national libéral aura huit ministères, parmi lesquels les Fonds européens, la Justice, l’Education, l’Energie, alors que l’UDMR aura trois portefeuilles – le Développement local, l’environnement et les sports. Rappelons-le, Nicolae Ciuca a été désigné par le président à constituer un gouvernement, mais il déposé son mandat. Avant lui, le leader de l’USR, Dacian Ciolos a également échoué dans sa tentative d’obtenir de l’appui parlementaire pour le cabinet qu’il avait proposé. L’exécutif minoritaire PNL – UDMR dirigé par le leader libéral Florin Cîtu a été destitué pat motion de censure après le départ de l’USR de la coalition constituée en décembre dernier, à l’issue des élections parlementaires.

    Coronavirus – En Roumanie le nombre des nouveaux cas d’infection au coronavirus est toujours à la baisse pour arriver à 1 550 cas dépistés en 24 heures pour la première fois en deux semaines. 11 000 malades sont hospitalisés dont 1 539 en réanimation. 10% des malades en réanimation ont été vaccinés. Le bilan des décès est de 154 en 24 heures, dont 29 antérieurs à cette période. Le taux moyen d’infection est désormais inférieur à 3,5 cas par mille habitants et plus de moyenne des départements sont sortis de la zone rouge. Le chef de la campagne de vaccination anti-covid, Valeriu Gheorghiţă, a averti qu’il existe le risque d’une répétition du scénario de l’Allemagne, qui est rapidement passée de la quatrième à la cinquième vague de la pandémie en Roumanie, où la couverture vaccinale est très réduite. Un danger même plus important est celui de l’apparition d’une mutation du coronavirus capable d’éviter la réponse immunitaire de l’organisme, a déclaré M Gheorghita. Le nombre des personnes vaccinées au schéma complet touche les 7,2 millions.

    Ecole – Quelque 2,6 millions d’élèves des maternelles, des écoles et lycées de Roumanie commencent aujourd’hui des cours en présentiel. Le Comité national des situations d’urgence a accepté la demande du ministère de l’Education de recommencer les cours en présentiel dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid est inférieur à trois cas par mille habitants, indépendamment du taux de vaccination du personnel enseignant. Si l’incidence est supérieure à trois, les cours se déroulent en présidentiel uniquement si la couverture vaccinale du personnel enseignant est supérieure à 60%. Sur le fond de la réticence des enseignants de s’impliquer dans l’activité de dépistage de l’infection parmi les élèves, le ministère de l’Education a décidé que chaque institution d’enseignement pouvait décider de l’endroit où des tests salivaires seraient prélevées aux écoliers : au domicile ou bien à l’école. Les kits de dépistage arriveront au cours de cette semaine dans les écoles.

    Protestations – Des protestations ont eu lieu dimanche à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre les mesures adoptées pour gérer la pandémie de Covid 19. A Craiova dans le sud, les protestataires ont lu publiquement des articles de la Constitution relatifs à la liberté individuelle ou d’expression, alors qu’à Constanta dans le sud-est, ils ont protesté contre le certificat vert. De plus en plus d’Etats d’Europe ont introduit des mesures sanitaires très strictes pour combattre la pandémie, alors qu’ils ont rapporté des records d’infection. Entre temps, les protestations contre ces restrictions et contre la vaccination obligatoire se multiplient

    Visite – La présidente de la République de Moldova, la pro-occidentale Maia Sandu entame mardi une visite officielle en Roumanie voisine à l’invitation de son homologue Klaus Iohannis. Cette première visite en Roumanie après les élections parlementaires anticipées du 11 juillet, remportées catégoriquement par le parti présidentiel Action et Solidarité PAS, se déroule dans le contexte des 30 années écoulées depuis le début des relations diplomatiques bilatérales et de l’indépendance du pays en 1991. Les deux leaders devraient signer une feuille de route sur les domaines prioritaires de la coopération entre la Roumanie et la République de Moldova et un Accord entre les gouvernements de Bucarest et de Chisinau sur la reconnaissance réciproque des diplômes, certifications et titres scientifiques.

  • La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    Négociations pour la nomination d’un nouveau premier ministre à Bucarest


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi qu’il ne convoquerait pas les partis à des consultations en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre tant qu’une majorité ne serait pas atteinte, à même de proposer un gouvernement. Il s’agit de la première intervention du chef de l’Etat depuis que le général à la retraite Nicolae Ciucă a déposé son mandat de Premier ministre désigné. Il n’a pas réussi à obtenir de soutien au Parlement pour un cabinet minoritaire PNL-UDMR qui aurait dû demander le vote d’investiture mercredi à l’Assemblée législative réunie en séance plénière. Jeudi également, des discussions ont eu lieu entre les équipes de négociation du PNL et du PSD pour former un gouvernement soutenu par une majorité solide au Parlement. Une première rencontre avec les sociaux-démocrates, qualifiée de bonne par le président du PNL, le premier ministre par intérim Florin Cîţu. Il a déclaré que les discussions avaient porté sur des projets et sur l’identification de solutions urgentes pour les crises actuelles, la crise politique comprise. Florin Cîţu a déclaré qu’aucun portefeuille n’avait été négocié, mais qu’une variante pour le poste de premier ministre avait été évoquée. Pour sa part, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que le PSD maintenait sa décision de présenter une proposition de Premier ministre aux consultations avec le président Klaus Iohannis. Il a également annoncé que les sociaux-démocrates travailleraient, avec les spécialistes du parti, sur leur propre programme de gouvernance qui serait mis en corrélation avec celui des libéraux. Mercredi, une réunion a eu lieu entre les dirigeants du PNL et de l’USR. Le chef de file des libéraux, Florin Cîţu, et le président de l’USR, Dacian Cioloş, ont déclaré qu’ils s’étaient mis d’accord sur des principes, dont de proposer un premier ministre libéral. Le leader des libéraux, Florin Cîţu, soutient qu’il y a de fortes chances de refaire la coalition de droite. Dacian Cioloş a souligné que l’USR attendait des libéraux qu’ils décident très clairement s’ils veulent négocier la reconstruction de la coalition ou un gouvernement avec le PSD. L’UDMR présentera aussi une proposition de premier ministre aux consultations avec le chef de l’Etat, a annoncé le leader de l’Union, Kelemen Hunor. À son avis, il n’est pas déplacé que la formation la plus petite, mais la plus stable, avance une proposition de premier ministre.



    COVID en Roumanie — état des lieux


    Bien que cette semaine les cas de COVID-19 aient diminué en Roumanie pour atteindre moins de 9 000 jeudi, il y a eu un nouveau record de patients en soins intensifs — plus de 1 900. Un autre bilan négatif, celui des décès associés au nouveau coronavirus, avait été annoncé mardi – près de 600, des personnes non vaccinées pour la plupart. Par ailleurs, le coordinateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiță, estime que le nombre de décès continuera d’être élevé au cours de la période à venir, car il existe un écart de deux semaines entre la diminution du nombre de personnes infectées par le COVID-19 et la baisse du nombre de personnes qui en meurent. Le médecin a précisé qu’en Roumanie, il meurt plus de personnes que dans d’autres pays européens, où le taux d’immunisation est élevé. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la dégradation de la situation sanitaire en Europe, où le nombre de nouvelles infections au Covid-19 signalées quotidiennement augmente plus que dans d’autres régions du monde. Selon les données officielles au niveau européen, la Roumanie est 3e dans un classement tragique des décès enregistrés la semaine dernière. L’aide sanitaire extérieure continue d’arriver en Roumanie. Mardi, dix concentrateurs d’oxygène ont été reçus de la part d’Israël, les premiers d’une série de 40. Par ailleurs, des patients infectés au SARS-CoV-2, dans un état critique, ont été transférés vers des établissements médicaux d’Allemagne pour y être soignés. Pendant ce temps, les données officielles indiquent qu’après une brève période de revirement, l’intérêt des Roumains pour la vaccination a de nouveau diminué. Actuellement, seulement 36,5 % de la population du pays est entièrement vaccinée.



    Le président roumain, Klaus Iohannis, au sommet de Glasgow sur le climat


    La Roumanie sera le premier pays au monde où les États-Unis déploieront la technologie des petits réacteurs nucléaires modulaires. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, ont établi mardi, lors du sommet sur le climat qui s’est tenu à Glasgow, en Écosse, que d’ici 2028, la Roumanie inclurait ce type de réacteur dans le système national de production d’énergie. Un communiqué de la Maison Blanche fait état du fait que cette collaboration conduira à la création de jusqu’à 30 000 emplois dans les deux pays. Klaus Iohannis a expliqué que ce type de collaboration élargie avec les États-Unis, c’est-à-dire le développement de technologies, la production, les services de soutien à l’exploitation, devait être élargie à d’autres domaines, notamment les énergies renouvelables et la mobilité verte. À Glasgow, plus de 40 États ont convenu de réduire progressivement leur dépendance au charbon, l’un des plus grands polluants. Toutefois, pami eux, on ne compte pas d’économies fortes comme celles de la Chine, des États-Unis ou de l’Australie. Les pays signataires s’engagent à ne plus avoir de centrales au charbon en service d’ici la fin des années 2030. Les pays pauvres signataires doivent abandonner le charbon une décennie plus tard.



    La BERD a amélioré ses estimations concernant l’évolution économique de la Roumanie en 2021


    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a considérablement amélioré ses estimations relatives à l’évolution économique de la Roumanie en 2021. L’institution avertit toutefois, dans son rapport publié jeudi, que l’évolution de la pandémie et les prix élevés du gaz, du pétrole et d’autres produits de base pourraient affecter cette reprise. La croissance prévue de l’économie roumaine est maintenant supérieure à 7 %, contre une avancée de 6 % prévue en juin dernier. Pour 2022, les fonds européens alloués par le Programme national de relance et de résilience devraient engendrer une hausse des investissements et une amélioration des exportations. Avec la consolidation fiscale prévue et le ralentissement de la consommation privée, cela pourrait se traduire par une croissance du Produit intérieur brut supérieure à 4 %.


    (Trad. : Ligia)

  • 02/11/2021 (mise à jour)

    02/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus La Roumanie a enregistré ce mardi un nouveau record de décès liés à la Covid-19 — 586 patients en l’espace de 24 h, auxquels s’ajoutent cinq autres, décédés antérieurement. Au cours du même laps de temps, 11 073 nouveaux cas de COVID ont été dépistés. Selon le Groupe de communication stratégique, depuis le début de la pandémie, 1 666 097 cas de personnes infectées au nouveau coronavirus ont été confirmées en Roumanie. 1 429 157 patients ont guéri, et 48 664 Roumains sont morts des suites de la maladie. Un record noir a également été enregistré en Bulgarie voisine : 310 décès en 24 h, pour une population trois fois moindre qu’en Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Sofia, 94 % des personnes décédées n’étaient pas vaccinées contre le Covid-19. Depuis l’été dernier, la Bulgarie et la Roumanie ont les taux d’immunisation contre le coronavirus les plus faibles de tous les 27 Etats de l’Union.



    Gouvernement — Le premier ministre désigné, Nicolae Ciucă, membre du PNL, a déposé ce mardi son mandat, attribué par le président Klaus Iohannis pour former un nouveau gouvernement. La décision a été adoptée par la direction de son parti, suite à l’échec de sa tentative d’obtenir le soutien parlementaire pour un cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’UDMR. Il aurait dû demander le vote d’investiture du Législatif mercredi. La procédure fait que le chef de l’Etat doive déclencher une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires, afin de désigner un autre premier ministre potentiel. Le chef de file de libéraux, Florin Cîţu, a fait savoir que son parti allait négocier avec toutes les forces démocratiques du Parlement pour former une majorité censée soutenir un gouvernement doté des pleins pouvoirs. Par ailleurs, le coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains (l’opposition nationaliste), George Simion, a annoncé avoir lancé les procédures de suspension du président Iohannis. Il a précisé que l’AUR avait commencé à collecter des signatures des sénateurs et députés censés soutenir cette démarche et a affirmé que des parlementaires de plusieurs bords avaient promis de signer. Selon la Constitution, la procédure de suspension doit être signée par au moins un tiers de l’ensemble des sénateurs et députés, donc 156 signatures sont nécessaires. Accusé de ne pas exercer son rôle constitutionnel de médiateur et perçu, dernièrement, non pas comme une solution, mais comme une partie du problème, la cote de popularité de M Iohannis est arrivée à 14 %, selon un récent sondage commandé par l’opposition sociale-démocrate.



    COP26 — La Roumanie a un des taux d’émissions de gaz à effet de serre « les plus faibles » de l’UE par habitant, a déclaré mardi, à Glasgow, le président roumain Klaus Iohannis. Il a ajouté que notre pays s’engage à accroître, à l’avenir, le pourcentage d’électricité provenant de sources renouvelables. De 1989 à 2019, les d’émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 64 %. Et de souligner que la Roumanie soutient pleinement les efforts de l’UE dans le domaine des changements climatiques et s’engage à contribuer à la réduction des émissions de l’UE de 55 % jusqu’en 2030. Plus d’une centaine de leaders mondiaux, réunis à Glasgow au sommet COP26 sur le climat, se sont engagés à arrêter et à inverser le défrichement et la dégradation des terrains jusqu’à la fin de la décennie. Une promesse soutenue par 19 milliards de dollars de fonds publics et privés à investir dans la protection et la réfection des forêts.



    Exercice — Un millier militaires roumains et étrangers, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals participent jusqu’au 12 novembre à l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). L’exercice a démarré le weekend dernier par un entraînement à Mangalia (sud-est) des militaires roumains et portugais en suivant un scénario fictif associé à la guerre hybride. Y participent aussi des militaires des Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni République de Moldova et de Pologne. Lundi, la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu a accueilli un exercice démonstratif de la police du ciel renforcée effectué par des militaires roumains et canadiens.

  • 11/10/2021 (mise à jour)

    11/10/2021 (mise à jour)

    Consultations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé lundi avoir désigné le leader de l’USR, Dacian Cioloș, comme candidat aux fonctions de premier ministre. L’annonce a été faite à l’issue des consultations avec les représentants des partis parlementaires en vue de désigner le candidat au fauteuil de premier ministre. Le chef de l’Etat a relevé que les discussions avaient réitéré l’importance de certains aspects à résoudre quels que soient les partis au pouvoir : la situation de la pandémie et celle des tarifs de l’énergie. Après l’annonce faite par le président, le leader de l’USR, Dacian Cioloş, a souligné que le parti qu’il dirige est prêt à assumer la responsabilité de la gouvernance et à entamer les négociations afin de former une majorité parlementaire. L’objectif de l’USR, c’est de sortir la Roumanie de la crise, de gérer la pandémie et la hausse des prix de l’électricité ainsi que d’assurer la mise en œuvre des réformes du Plan national de relance et de résilience, a ajouté Dacian Cioloş. Le gouvernement du Parti national libéral et de l’Union démocrate magyare de Roumanie dirigé par le leader libéral Florin Cîţu a été destitué mardi dernier par motion de censure. Le cabinet était déjà minoritaire après le départ de la coalition gouvernementale de l’Union Sauvez la Roumanie. Après les consultations, les libéraux ont annoncé avoir participé à la rencontre sans aucune proposition de premier ministre parce qu’ils ne disposent pas actuellement d’une majorité parlementaire. Le leader du PNL, Florin Cîțu, a déclaré qu’il discuterait avec Dacian Cioloș après que ce dernier trouve une majorité avec « ses alliés » de la motion de censure, le PSD et l’AUR. Le porte-parole du PSD, le principal parti du législatif, Radu Oprea, a déclaré que le chef de l’Etat n’avait fait qu’« un changement dans l’alliance des perdants » par cette nomination. Il a ajouté que Dacian Cioloş « ne peut pas compter sur les voix du PSD » pour dégager une majorité au parlement, et que les sociaux-démocrates souhaitent des élections anticipées. Le député George Simion, coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains, ultranationaliste, considère que la nomination de Dacian Cioloş aux fonctions de premier ministre « ne semble qu’un jeu politique ». Il a précisé attendre le prochain mouvement du chef de l’Etat, car « il n’y a pas de majorité qui soutienne » le leader de l’USR. Le chef des députés de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Csoma Botond, a déclaré que pour le parti qu’il représente, il sera très difficile de soutenir un gouvernement dirigé par Dacian Cioloş, et que le président comptait peut-être sur la majorité de la motion de censure, formée avec le PSD et l’AUR.



    Covid en Roumanie — Afin de gérer la 4e vague d’infections au coronavirus, la Roumanie a demandé de nouveau de laide internationale. Cette fois-ci, par l’intermédiaire du Centre euro-atlantique de coordination de la réponse en cas de désastres. La Roumanie a besoin de l’immunomodulateur Tocilizumab et de concentrateurs d’oxygène de 10 litres, destinés à soigner les patients atteints de formes sévères et critiques de Covid-19. La semaine dernière, la Roumanie avait adressé une demande similaire par le Mécanisme européen de protection civile. 9 148 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en 24 heures ont été rapportés lundi en Roumanie, dont plus d’un quart à Bucarest. 209 décès ont également été enregistrés. Les hôpitaux soignent actuellement 17 000 malades de Covid, dont plus de 1 600 en réanimation. Les taux de contamination les plus forts par mille habitants sont à retrouver à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit plus de 14, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10. Les médecins estiment que le nombre des personnes qui ont besoin de soins intensifs est nettement plus élevé maintenant. Afin d’accroître le nombre de tels lits, deux hôpitaux modulaires ont été dressés, qui commenceront à recevoir des malades en état grave mardi. Sur la toile de fond d’un très grand nombre de malades, de plus en plus de Roumains se font vacciner. A présent, près de 5,8 millions d’entre eux ont reçu au moins une première dose.



    Vaccination — Le premier ministre par intérim, Florin Cîţu, a annoncé qu’il n’irait pas à la réunion de la Chambre des députés de Bucarest où il était invité ce lundi pour présenter un rapport sur la campagne de vaccination contre le Covid-19. Cette demande a été faite par l’Union Sauvez la Roumanie, qui a détenu le portefeuille de la Santé jusqu’à sa sortie de la coalition gouvernementale. De l’avis de l’USR, Florin Cîţu serait le principal responsable pour l’échec de la campagne de vaccination, qu’il avait souhaité coordonner personnellement. La Roumanie est avant-dernière dans l’Union européenne dans le classement de l’immunisation anti-Covid, avec un tiers seulement de la population éligible pleinement vaccinée.



    Commerce – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est élevé à 14,6 milliards d’euros durant les huit premiers mois de l’année, en hausse de 3,087 milliards d’euros par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendus publics ce lundi. Durant cette période, les exportations ont dépassé les 48 milliards d’euros, alors que les importations ont été de près de 63 milliards d’euros. Les exportations de la Roumanie ont progressé de 24 %, mais que les importations ont augmenté de 25 %.



    Chemin de fer — 60 000 jeunes Européens de 19 à 20 ans, des Roumains compris, peuvent s’inscrire, du 12 au 26 octobre, afin d’obtenir des permis gratuits pour le transport ferroviaire dans l’UE, valables l’année prochaine, par l’initiative DiscoverEU. Les jeunes sélectionnés peuvent voyager dans les Etats membres à partir de mars 2022 jusqu’en févier 2023 pendant 30 jours tout au plus. A cause de la pandémie imprédictible, tous les voyageurs recevront des réservations flexibles par l’intermédiaire d’un pass de voyage mobile, et la date du départ peut être modifiée jusqu’au moment du déplacement. Chaque Etat membre se voit allouer un nombre de pass de voyage, selon la population nationale rapportée à celle de l’Union. Les gagnants peuvent voyager seuls ou en groupe de cinq tout au plus, pour autant que chaque membre du groupe ait l’âge éligible.

  • Relâchement des restrictions le 1er juin ?

    Relâchement des restrictions le 1er juin ?

    Les Roumains attendaient depuis pas mal de temps la perspective d’un retour, même progressif, à une vie normale, sans la série de restrictions et interdictions imposée par la pandémie. Selon le premier ministre roumain Florin Cîtu, le mois de juin pourrait venir avec des mesures de relâchement censées permettre le retour à une vie normale, ou au moins presque normale. Le chef du gouvernement a précisé que pour ce faire, il avait constitué un comité interministériel incluant aussi les représentants des patronats et d’autres associations professionnelles.

    Celui-ci analysera dans la période suivante, les décisions à adopter, dont plusieurs mesures de relâchement de restrictions. Florin Cîtu a souligné que pour pouvoir atteindre un tel moment, la vaccination devrait continuer d’une manière soutenue. Florin Cîtu : « Ce sont deux mois très importants pour nous, les mois d’avril et de mai parce que durant ces deux mois, quelque 8,3 millions de doses de vaccin devraient entrer en Roumanie. Ce sont des mois très importants parce qu’à la fin mai, dans le scénario le plus pessimiste, nous aurons sans nul doute 5 millions de personnes vaccinées et dans le scénario optimiste, quelque 6,3 millions de personnes vaccinées. 5 millions de personnes vaccinées signifie près de 35% de la population adulte qui devrait être vaccinée et le moment est venu, je crois de prendre en compte la relance économique vers la fin mai. Et c’est pourquoi il est très important, et là j’appelle tous les responsables politiques, membres de la coalition gouvernementale, tous les maires élus, les conseillers locaux, les présidents de Conseil départementaux – toutes ces personnes de présenter la campagne de vaccination pour que tous les Roumains puissent disposer des informations les plus récentes pour ce qui est de la campagne de vaccination. » a déclaré le premier ministre roumain.

    Il a souligné que cette opération devrait bénéficier d’une implication de l’Eglise orthodoxe, surtout dans le milieu rural où le taux d’immunisation est assez réduit actuellement. Tous les Roumains qui habitent le milieu rural devraient bénéficier de telles informations, afin de se faire vacciner, a également dit M Cîtu, qui a précisé avoir évoqué ce sujet durant une réunion avec les représentants des cultes.

    L’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire parmi les confessions du pays, rappelle dans un communiqué le fait qu’elle s’était souvent exprimée favorablement au sujet de la vaccination. Vasile Banescu, porte-parole de l’Eglise a précisé que dans les lieux de culte les prêtres relayent les informations présentes dans les brochures publiées par les autorités. M Banescu souligne que lui-même il s’est fait vacciner et exhorte tous les Roumains à s’informer et à prendre la meilleure décision pour leur santé et pour la santé de ceux qu’ils aiment.

    Les autorités envisagent de démarrer de nouvelles campagnes d’information vu qu’il existe le risque de recevoir de millions de doses de vaccin et de ne pas avoir des personnes souhaitant se faire immuniser. Depuis le début de la campagne d’immunisation, à la fin décembre, quelque 2,1 millions de personnes se sont fait vacciner en Roumanie dont plus de 1 million 200 mille avec les deux doses.

  • Qui sera premier ministre en République de Moldova ?

    Qui sera premier ministre en République de Moldova ?

    La victoire de
    Maia Sandu au scrutin présidentiel de l’année dernière, a rouvert la voie européenne
    pour cette petite république ex-soviétique voisine de la Roumanie. Les premières
    actions du nouveau leader de Chisianu, comme par exemple le fait d’avoir été reçue
    par le président roumain Klaus Iohannis, confirment ses intentions de retisser les
    liens avec Bucarest et Bruxelles, des liens gelés durant la précédente administration
    socialiste pro-russe.






    Néanmoins, l’enthousiasme
    suscité par l’élection de Maia Sandu, a été tempéré par les analystes politiques,
    selon lesquels, dans le contexte d’un Législatif hostile et d’un pouvoir
    constitutionnel limité, il sera difficile, sinon impossible, pour la nouvelle
    présidente moldave de réussir son processus réformateur. Les élections
    législatives anticipées seraient une solution pour remédier à cette situation,
    suivies par l’installation d’un gouvernement qui soit son partenaire. Pour l’instant,
    ce scénario reste peu probable.






    Et pour cause. Mardi,
    la Cour Constitutionnelle de République de Moldova a déclaré non conforme à la
    loi fondamentale du pays le décret par lequel Maia Sandu nommait, à nouveau,
    Mme Natalia Gavriliţă au poste de premier ministre afin de former un nouveau
    cabinet. La Cour demande aussi aux formations politiques du Parlement et à l’institution
    présidentielle de démarrer de nouvelles consultations pour la désignation d’un premier
    ministre, vu notamment que la cheffe de l’Etat n’a pas nommé un candidat
    soutenu par une majorité parlementaire.






    Pour rappel, le
    11 février dernier, à l’issue des consultations avec les groupes parlementaires,
    Maia Sandu avait proposé une nouvelle fois Natalia Gavriliţă, un candidat déjà
    rejetée au poste de premier ministre. C’était une manière de forcer le déclenchement
    de la procédure des élections anticipées.






    Suite à cette
    décision de la Cour Constitutionnelle moldave, Maia Sandu a comparé la
    situation actuelle de son pays avec celle de la fin 2015. A ce moment-là, l’ancien
    leader démocrate Vlad Plahotniuc était soutenu par une majorité parlementaire proche,
    obligeant le président Nicolae Timofti de nommer un candidat provenant de cette
    majorité à la fonction de premier ministre.






    A l’heure où l’on
    parle, Maia Sandu plaide toujours pour l’organisation d’élections législatives
    anticipées. Pourtant, à son avis, au sein du Parlement de Chisinau il n’y a pas
    de majorité qui soutienne la lutte contre la corruption. Elle se déclare donc
    sceptique quant aux intentions des députés de sortir le pays de la crise. « Leur
    soi-disant majorité n’a rien à voir avec l’idée de sauver le pays. Il faut
    sauver le pays en proie aux voleurs », affirme la présidente moldave.






    Dans le camp
    adverse, le leader des socialistes et ancien président, Igor Dodon, accuse Mme
    Sandu d’avoir enfreint gravement la Constitution et lui demande impérativement
    d’émettre le décret d’investiture d’un candidat légal à la fonction de premier
    ministre. Il rappelle que la majorité formée autour des socialistes a elle
    aussi une proposition à ce poste. En cas contraire, les socialistes menacent
    par des protestations.






    Notons pour
    terminer que selon un récent sondage d’opinion, 42% des Moldaves questionnés
    estiment que, vu l’actuelle situation politique, la priorité c’est de former un
    nouveau gouvernement, alors que 39% sont favorables aux élections anticipées. (trad.
    Valentina Beleavski)

  • 11.02.2021 (mise à jour)

    11.02.2021 (mise à jour)

    Covid-19 – En Roumanie, le Comité national pour les situations d’urgence a proposé une nouvelle prolongation de 30 jours de l’état d’alerte sanitaire, à partir du 12 février, et le maintien des restrictions en vigueur, ainsi que la prise en compte des foyers de Covid-19 dans le calcul du taux d’incidence. Jeudi, 2.644 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été recensés à l’échelle nationale, ce qui fait monter le bilan général à plus de 755.000 cas positifs. Le nombre des décès est de 19.200, tandis que 958 malades graves sont hospitalisés en soins intensifs. Jeudi encore, la Roumanie a franchi le seuil d’un million de doses de vaccin anticovid administrées depuis de début de la campagne de vaccination, le 27 décembre dernier. Plus de 330.000 personnes ont déjà reçu leur seconde dose du sérum. La plupart des Roumains se sont fait immuniser jusqu’ici par le vaccin Pfizer/BioNTech, mais les vaccins Moderna et AstraZeneca sont également administrés.

    Visite – Le premier ministre roumain Florin Cîţu effectue une visite de deux jours à Bruxelles. Jeudi il a rencontré le président du PE, David Sassoli, et les leaders des groupes politiques du Législatif communautaire. L’occasion pour le premier ministre roumain de souligner l’importance d’une coopération étroite au niveau européen en vue de la gestion de la pandémie et de ses conséquences, lit-on dans un communiqué de l’Exécutif de Bucarest. Florin Cîţu a également mentionné l’importance des campagnes de vaccination dans le Etats membres et plaidé pour un Marché interne fonctionnel ainsi que pour le maintien de l’espace de libre circulation. Il a remercié le PE pour son soutien de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, un soutien reconfirmé à cette même occasion par David Sassoli. Sur le plan économique, le chef du gouvernement de Bucarest a mis en lumière l’importance de la mise en œuvre des nouveaux instruments financiers afin d’assurer une croissance économique robuste. Par ailleurs, il mentionné que la République de Moldova voisine comptait parmi les priorités de son cabinet, notamment pour ce qui est de la gestion de la pandémie, pour son processus de réforme démocratique et pro-européenne. A son tour, le président du PE a félicité Bucarest pour l’aide accordée à Chisinau, y compris en faisant don de quelque 200.000 doses de vaccin anticovid.

    Ecoles – La
    situation après la reprise des cours en présentiel a été analysée ce jeudi par
    le président Klaus Iohannis et le ministre de l’Education Sorin Cîmpeanu.
    « La situation est bonne », a déclaré le chef de l’Etat à l’issue des
    discussions. Il a toutefois averti que la pandémie n’était pas finie, bien que
    la Roumanie traverse en ce moment une période de plateau. Il faut continuer de
    respecter les restrictions, a-t-il ajouté, exhortant les Roumains à se faire
    vacciner. Le président et le ministre ont également parlé du financement de
    l’Education nationale par les fonds le Bucarest recevra grâce au Facilité pour la reprise et la résilience,
    estimant que cet argent pourrait aider à opérer un changement radical dans les
    écoles roumaines. Il permettra d’investir dans la numérisation, dans la
    modernisation des établissements scolaires et dans l’introduction du concept
    d’écoles « vertes ».


    Economie – La Commission européenne s’attend à ce
    que la Roumanie enregistre une croissance économique de 3,8% en 2021 et de 4%
    en 2022, selon ses prévisions économiques d’hiver rendues publiques ce jeudi.
    La consommation privée devrait revenir en force dans la seconde moitié de
    l’année, sur toile de fond de la vaccination anticovid, estime la Commission.
    Par ailleurs, à Bucarest, l’Institut national de la Statistique a fait savoir
    qu’en décembre dernier,
    le salaire moyen net a été de 3.620 de lei (environ 740 euros) en Roumanie,
    soit une hausse de plus de 200 lei (quelque 41 euros) par rapport au mois
    antérieur. Les majorations les plus importantes ont été enregistrées dans l’industrie
    pétrolière, tandis que le secteur de l’hôtellerie-restauration affiche les chiffres
    les plus faibles, constate l’Institut. Dans le secteur public, le salaire moyen
    net a augmenté dans la santé, l’assistance sociale et l’administration. L’évolution
    a été décroissante dans l’éducation nationale. Selon l’INS, la hausse générale
    s’explique par les primes et les bonus accordés à la fin de l’année dans la
    plupart des secteurs économiques.


    Incendie -
    Deux autres victimes de l’incendie déclarée le 29 janvier dernier à l’Institut
    national de maladies infectieuses Matei Bals de Bucarest, sont décédées, a fait
    savoir jeudi le ministère roumain de la Santé. Cela porte le bilan des 17 morts. Plusieurs salons ont entièrement
    brûlé dans cet incendie et l’ensemble du bâtiment a été affecté par la fumée.
    Le pavillon concerné accueillait une centaine de patients. Vendredi, le
    Parquet près du Tribunal de Bucarest a finalisé l’enquête sur place. La
    procédure visant à établir l’identité des victimes décédées a aussi été
    finalisée. Jusqu’ici 33 personnes ont été auditionnées – personnel médical,
    personnel administratif, agents de police ayant participé à l’intervention
    initiale, proches des victimes. Pour rappel, une tragédie similaire a eu lieu
    en novembre dernier à l’hôpital des urgences de Piatra Neamt (nord-est), un
    incendie dans lequel 10 personnes sont décédées sur place.






    Météo – Plusieurs alertes jaunes aux chutes des températures,
    vent fort, tempêtes de neige et verglas entrent en vigueur en Roumanie jusqu’à lundi matin. Le grand froid s’installe, dans la nuit de jeudi à vendredi, d’abord
    dans l’ouest, le nord, le nord-est et le centre du pays. Dans les 24
    prochaines heures les maxima ne dépasseront pas les 2 degrés.

  • 22.12.2020 (mise à jour)

    22.12.2020 (mise à jour)

    Premier ministre – Le président roumain Klaus Iohannis a désigné mardi le libéral
    Florin Cîtu, jusqu’ici ministre des Finances, au poste de premier ministre.
    Cette annonce a été faite à l’issue de nouvelles consultations avec les chefs des
    partis et des formations politiques représentées au nouveau Parlement. Florin
    Cîtu est la proposition des leaders du PNL, de l’alliance USR-Plus et de l’UDMR,
    qui ont signé lundi un accord de gouvernance pour les quatre prochaines années.
    A l’issue des consultations, les leaders de cette coalition de centre-droite
    ont déclaré qu’ils souhaitaient que le nouveau cabinet soit investi au plus
    vite, afin de pouvoir démarrer les réformes nécessaires pour le pays, en
    partenariat avec le chef de l’Etat. De son côté, le premier ministre désigné a
    promis de faire de son mieux pour avoir une gouvernance stable et durable. Il a
    souligné que le rôle de ce nouveau cabinet est d’aider la Roumanie à surmonter
    la crise sanitaire et de remettre l’économie sur des bases solides. Par
    ailleurs, bien qu’invités eux aussi aux pourparlers, les représentants du PSD,
    parti qui a remporté le scrutin législatif du 6e décembre dernier,
    ne s’y sont pas présentés. A leur avis, la solution correcte serait la création
    d’un gouvernement d’union nationale, ayant à sa tête le médecin Alexandru
    Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, actuellement
    parlementaire social-démocrate. Notons aussi que les leaders de l’Alliance pour
    l’Union des Roumains (AUR) étaient eux aussi présents aux consultations avec le
    chef de l’Etat, ainsi qu’une délégation des minorités nationales.

    Révolution -
    Les héros de la Révolution anticommuniste roumaine de Décembre 1989 ont été
    commémorés mardi, à Bucarest et dans les grandes villes roumaines, 31 ans après
    la chute du communisme. Un service religieux à la mémoire des martyrs a eu lieu
    à Bucarest, ainsi que des événements commémoratifs devant les sièges de la
    radio et de la télévision publiques et à d’autres endroits phare de la
    Révolution de 1989. « La Justice devrait faire son devoir dans le cas des
    personnes coupables de la répression sanglante des protestations anticommunistes
    en décembre 1989 », a déclaré le président
    Klaus Iohannis ce mardi à l’occasion de la Journée de la Victoire de la
    Révolution roumaine et de la liberté. Rappelons-le, la révolte anticommuniste roumaine
    a éclaté à Timisoara, dans l’ouest le 16 décembre 1989 pour se répandre ensuite,
    le 21 décembre, à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. La Roumanie est
    l’unique pays de l’Europe de l’est où le changement de régime s’est réalisé par
    la violence et qui a fait exécuter ses ex-dirigeants communistes. Un millier de
    personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées lors des combats de
    rue de décembre 1989.




    Coronavirus – 5009 nouveaux cas de Covid ont été rapportés mardi en
    Roumanie, a fait savoir le Groupe de Communication Stratégique. Le bilan total
    des cas enregistrés depuis la fin février et jusqu’ici, frôle les 600 mille.
    155 personnes infectées au nouveau coronavirus sont décédées durant les
    dernières 24 heures, portant le bilan mortel à 14.636 décédés. Le nombre de
    malades en soins intensifs est demeure assez élevé, soit 1.252. Plus de 84% des
    personnes dépistées positives au Covid 19 depuis le début de la pandémie ont
    guéri. A l’étranger, plus de 7 mille roumains ont été dépistés positifs au
    SARS-Cov 2, dont la plupart en Italie et en Espagne, alors que 128 sont
    décédés. Les autorités de Bucarest se disent prêtes pour démarrer la campagne
    de vacciation de la population. Un premier lot symbolique de 10 000 doses
    devrait arriver en Roumanie ce samedi. Ces premières doses vont servir à immuniser
    le personnel médical des hôpitaux des maladies infectieuses.




    Météo – Les températures sont à la hausse partout en
    Roumanie, mais surotut dans le sud-ouest. Dans les 24 prochaines heures, on
    attend de la pluie sur le nord et le centre, ainsi qu’à la montagne et de la
    neige en altitude. Les maxima iront jusqu’à 13 degrés.

  • 15.12.2020 (mise à jour)

    15.12.2020 (mise à jour)

    Coronavirus
    en Roumanie
    – 6.171 nouveaux cas de Covid 19 ont été rapportés les dernières 24
    heures en Roumanie, selon les chiffres transmis mardi par le Groupe de
    communication stratégique. Le bilan total de la pandémie a dépassé les 565
    mille personnes infectées. 204 décès ont été recensés en 24 heures. Jusqu’ici
    13.698 personnes dépistées positives à l’infection au SARS CoV-2 sont décédées.
    Le nombre des malades en soins intensifs demeure élevé, soit 1.255. Le
    président Klaus Iohannis a convoqué aujourd’hui une nouvelle réunion sur le
    thème de l’évolution de la pandémie de Covid 19. Y participaient le premier
    ministre par intérim Nicolae Ciuca, le ministre de la Santé, Nelu Tataru et le
    chef du Département des situations d’urgence Raed Arafat. Les autorités
    recommandent aux Roumains de réduire leurs déplacements durant la période des
    fêtes d’hiver afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus. Selon les
    autorités l’incidence des cas de Covid 19 a pourtant baissé suite à
    l’institution de la quarantaine locale.






    Négociations politiques -
    Le président roumain, Klaus Iohannis a décidé de convoquer le nouveau Parlement
    le 21 décembre et annoncé et de continuer les consultations avec les partis
    parlementaires pour désigner un nouveau premier ministre. Le premier round de
    négociations ce lundi a échoué. Le PNL, l’alliance USR-Plus et l’Union
    démocrate magyare de Roumanie affirment qu’ils négocient toujours pour la
    création d’une coalition de centre-droit alors que le PSD plaide pour la
    création d’un gouvernement d’union nationale.




    Décoration – Le premier ministre par intérim de Roumanie,
    Nicolae Ciuca a été décoré de la Légion du Mérite au rang d’officier dans le
    cadre d’une cérémonie à l’ambassade des Etats Unis en Roumanie. Cette médaille
    reconnait ses mérites durant le déroulement de son activité en tant que chef de
    l’Etat major de la défense entre janvier 2015 et décembre 2019. L’ambassadeur
    des Etats Unis a précisé que la Légion du Mérite est la plus haute décoration
    que les forces armées des Etats Unis peuvent accorder à une personne qui n’est
    pas citoyen américain. Pour sa part, Nicolae Ciuca a affirmé que le partenariat
    stratégique entre Bucarest et Washington est un des piliers sur lesquels repose
    la défense de la Roumanie et a considérablement contribué au développement des
    forces armées roumaines.


    Corruption -
    L’ex-président du Sénat de Bucarest, Calin Popescu-Tariceanu, ancien premier
    ministre roumain a été déféré à la Justice mardi par le Parquet général pour
    abus de fonction et complicité à l’usurpation de qualités officielles.
    Conformément aux procureurs, du 2 mars 2017 au 2 septembre 2019, lorsqu’il a
    rempli les fonctions de président du Sénat, Tariceanu n’a pas fait des
    démarches pour constater la fin du mandat de sénateur de Cristian Marciu, même
    si celui-ci avait été déclaré incompatible avec toute fonction publique.
    Cristian Marciu a été traduit en Justice dans le même dossier pour usurpation
    de qualités officielles. En mars, M Tariceanu a été auditionné par les
    procureurs dans ce dossier. A l’époque il a déclaré que l’enquête du Parquet
    était inconstitutionnelle et illégale, puisque les élus nationaux ne pouvaient
    pas être accusés d’abus de fonction puisqu’ils n’avaient aucune attribution de
    fonctionnaires.








    Retraites -
    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que la Loi prévoyant un
    impôt de 85% sur les pensions de retraite dépassant les 7000 lei (environ 1440
    euros) était non-constitutionnelle. Cette décision a été prise à l’unanimité de
    voix, la loi étant déclarée non constitutionnelle dans son ensemble. L’acte
    normatif avait été adopté par le Parlement en juin dernier et contesté tout de
    suite par l’Instance suprême, selon laquelle il transgresse le principe de
    l’équité fiscale. La Cour Constitutionnelle, dont les membres comptent parmi
    les bénéficiaire des régimes spéciaux de retraites avait par 4 fois ajourné la
    décision en la matière. En début d’année, plus de 9000 Roumains touchaient des
    pensions de retraite dites spéciales, dont d’anciens magistrats, diplomates,
    parlementaires, aviateurs, militaires, policiers, gendarmes, pompiers et des
    employés des services de renseignement. Notons aussi que le Parlement de
    Bucarest a décidé cet été que les retraites allant jusqu’à 2000 lei (410 euros)
    soient exemptes d’impôt, et qu’un impôt de 10% soit imposé à celles allant de
    2000 à 7000 lei.




    Météo – Dans les 24
    prochaines heures il fera toujours assez chaud en Roumanie pour cette période
    de l’année. Le ciel sera couvert notamment sur l’est et le sud. Les maxima ne
    dépasseront pas les 9 degrés.

  • 14.12.2020

    14.12.2020

    Coronavirus -
    En Roumanie, l’état d’alerte institué dans le contexte de la pandémie et qui
    est en vigueur depuis la mi-mai, sera maintenu pendant au moins 30 jours, à
    compter de ce 14 décembre. Pendant cette période, les restrictions déjà mises
    en place restent en vigueur, y compris le couvre-feu nocturne. L’unique nouveauté
    concerne les opérateurs des remontées mécaniques qui desservent les pistes de
    ski de Roumanie. Les pistes de ski seront ouvertes, mais, pour éviter une trop
    grande affluence, les télécabines à 20 places ne pourront accueillir que 10
    personnes. Les
    autorités ont appelé les Roumains à limiter les visites et à éviter les fêtes
    du Nouvel An.


    Entre temps, la Roumanie a rapporté
    lundi 3252 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24h et 109 décès. Le total
    des infections approche désormais les 560.000 personnes depuis le début de la
    pandémie. La plupart des cas ont été enregistré à Bucarest, la capitale. 1289
    personnes sont actuellement admises en soins intensifs.

    Gouvernement – Le
    président roumain Klaus Iohannis a invité ce lundi les partis politiques aux
    consultations, afin de désigner le futur premier ministre de la Roumanie. En
    tant que gagnant de l’élection parlementaire du 6 décembre dernier, le Parti
    Social-Démocrate (PSD) a proposé au poste de premier ministre Alexandru Rafila,
    professeur des universités, médecin et représentant de la Roumanie à l’OMS. Celui-ci
    devrait diriger à leur avis soit un cabinet minoritaire, soit un gouvernement
    d’union nationale. De son côté, le 2e classé du scrutin, le PNL propose
    l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu au poste de premier ministre. A son
    tour, l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti PLUS
    avancera le nom de Dacian Ciolos, ancien commissaire européen à l’Agriculture
    et ancien premier ministre. Sont également invités aux consultations l’Union démocrate magyare de
    Roumanie (UDMR), l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), une formation
    radicale-nationaliste qui vient d’accéder au législatif en 4e
    position et les représentants des minorités nationales autres que celle
    magyare.






    Fonds européens – En Roumanie, l’Agence pour le financement des investissements ruraux
    a effectué jusqu’ici des paiements de 7 milliards d’euros via le Programme
    national de développement rural 2014-2020, dont le taux d’absorption dépasse
    les 70%, a fait savoir l’Agence. Les bénéficiaires en sont les fermiers, les
    transformateurs, les entrepreneurs et les autorités publiques locales. Ce
    programme alloue des fonds non remboursables provenant de l’UE et du
    gouvernement pour le développement économique et social du milieu rural.






    Education – En Roumanie, un sur 3 élèves n’a pas pu participer aux cours
    dispensés en ligne, suite à la fermeture des établissements scolaires à cause
    de la pandémie, lit-on dans un rapport du PE. Selon le document, environ un
    million d’élèves n’ont pas eu accès à l’éducation ces derniers mois, alors que
    dans les pays développés 90% des écoliers ont eu à leur disposition des
    instruments qui leur ont permis à faire des cours à distance. Par ailleurs, les
    spécialistes mettent en garde contre les effets négatifs de l’utilisation excessive
    de la technologie parmi les élèves en bas âge. D’ailleurs, la généralisation de
    l’enseignement en ligne peut compromettre l’ensemble du système éducationnel,
    tant par des conséquences directes sur la qualité de l’enseignement, que par la
    capacité d’assurer de manière équitable l’accès de tous les élèves et des
    enseignants à une infrastructure numérique performante, constate aussi le
    rapport du PE.


    ONU – La Roumanie a été et restera un membre actif impliqué dans le bon
    fonctionnement de l’ONU, a affirmé le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu,
    lors de la célébration des 75 années d’existence de l’organisation et des 65
    années d’appartenance de la Roumanie à l’ONU. Selon le chef de la diplomatie de
    Bucarest, la Roumanie a prouvé son engagement authentique et durable à tous les
    niveaux : maintien de la paix, sécurité internationale, développement
    durable, promotion des droits de l’homme, démocratie et Etat de droit. Par
    ailleurs, la pandémie de covid-19 a montré l’importance de la coopération
    multilatérale dans l’approche des défis globaux, a encore déclaré le ministre
    roumain. Dans ce contexte il a encore souligné qu’il était nécessaire d’avoir
    une « organisation efficace, capable de répondre de manière adéquate tant
    aux menaces pré-existantes à l’adresse de la paix, de la sécurité et des droits
    de l’homme, qu’aux défis émergents et aux tendances qui se font jour dans le
    contexte actuel de la pandémie ».


    Météo – Temps toujours morose en Roumanie en ce début de semaine, mais avec
    des températures plus élevés que la normale saisonnière, notamment dans le sud
    du territoire. Les maxima de la journée iront de 1 à 11 degrés. 7 degrés sous
    un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 01.11.2020 (mise à jour)

    01.11.2020 (mise à jour)

    COVID – 5324 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur 36.181
    tests effectués ont été rapportés dimanche en Roumanie, selon les données
    fournies par le Groupe de communication stratégique. Le bilan total des cas
    positifs depuis le début de la pandémie dépasse les 246.000. En même temps, 910 malades sont placés en soins intensifs,
    tandis que le nombre total de décès affiché par la Roumanie a dépassé les 7000.
    Dans ce contexte, les autorités roumaines cherchent des solutions pour diminuer
    le flux de malades dans les unités des urgences, où les médecins sont
    surchargés. A compter de la semaine prochaine, 43.000 tests rapides seront
    disponibles aux urgences pour avoir un diagnostic sur place des malades afin de
    les distribuer ensuite aux différentes sections a fait savoir le ministre de la
    Santé, Nelu Tataru. Le nombre des tests devrait bientôt se monter à un million,
    a encore ajouté le ministre.


    Visite – Le premier ministre roumain Ludovic Orban fera la semaine
    prochaine une visite officielle en Israël, lors de laquelle il doit rencontrer
    son homologue Benjamin Netanyahu, et le président israélien, Reuven Rivlin. Les
    discussions porteront notamment sur les manières à renforcer les relations
    bilatérales et les échanges commerciaux entre les deux pays. Rappelons-le, la
    semaine dernière le premier ministre roumain s’était rendu à Paris, où il a
    signé avec son homologue français, Jean Castex, une Feuille de Route mise à
    jour, du Partenariat stratégies entre la Roumanie et la France.


    Budget – Le gouvernement de Bucarest
    prépare un nouveau collectif budgétaire, vu que le premier a subi des
    modifications importantes au Parlement, les programmes portant sur la relance
    économique étant affectés. Pour ce qui est du budget pour l’année prochaine, le
    premier ministre Ludovic Orban affirme que celui-ci sera adopté avant le 31
    décembre et qu’il ne comporte pas de majorations de taxes ni d’impôts. Le futur
    budget prendra en compte la réalité économique de la Roumanie et aura pour
    mission d’assurer les ressources nécessaires aux investissements dans le
    développement de l’infrastructure routière et générale, celle de la santé
    publique, des communications et de l’infrastructure scolaire. Toutes les
    ressources nécessaires pour payer les pensions de retraite et les salaires
    seront prévues dans le budget de l’année prochaine, a encore assuré le premier
    ministre roumain.

    Fête de la Radio – La Fête de la Radio nationale est célébrée chaque année, le 1er novembre. C’est la date à laquelle, en 1928, était inaugurée la station nationale de radio, par l’appel : « Allô, allô, ici Radio Bucarest, Roumanie », prononcé par le Pr Dragomir Hurmuzescu, promoteur de la radiophonie roumaine. Dans ses 92 années d’existence, la radio publique a couvert tous les événements importants de l’histoire de la Roumanie. Pendant la Seconde guerre mondiale, c’est la radio publique qui a annoncé, le 23 août 1944 que Bucarest rejoignait les alliés. Plus tard, les voix de la révolution anticommuniste de décembre 1989 se sont fait entendre partout dans le pays grâce à la radio publique. De nos jours, les dirigeants, les politiciens et les représentants de la société civile – tous optent pour la radio publique pour faire passer leurs messages à la population. 92 ans durant, par temps de paix ou de guerre, de prospérité ou de crise, quel que fut le régime politique, la Radio publique roumaine est restée un repère crédible. En reconnaissance pour son rôle déterminant dans l’histoire de la Roumanie, le Parlement de Bucarest a décidé que le 1er Novembre soit la journée nationale de la Radio. Selon les plus récents sondages en matière d’audience, Radio Roumanie est leader du marché, avec un taux de 30% au niveau national et avec plus de 3,6 millions d’auditeurs quotidiens.


    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la
    baisse et approcheront la normale saisonnière. On attend de la pluie sur le
    nord, l’ouest et le centre. Les températures maximales iront de 8 à 17 degrés.

  • 05.10.2020

    05.10.2020

    Ludovic Orban – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a demandé d’être testé au coronavirus ce lundi vu qu’une personne aux côtés de laquelle il a participé à une émission télévisée a été dépistée positive au coronavirus, selon le gouvernement. Le premier ministre n’avait aucun symptôme de Covid 19 et pour l’instant il a suspendu toute rencontre physique avec d’autres personnes.

    Coronavirus en Roumanie – Depuis le début de la pandémie, le nombre total des personnes infectées au coronavirus touche les 136 mille alors que le bilan mortel a dépassé les 5 mille décès au niveau national. Les autorités ont annoncé ce lundi 1.591 nouveaux cas d’infection dépistés au cours des dernières 24 heures et 45 décès. Le nombre des tests effectués est également réduit, soit 6.537. Le nombre de malades en soins intensifs est pourtant à la hausse. Actuellement, 592 malades sont en soins intensifs, alors que les hôpitaux roumains disposent de quelque 2.600 places. L’évolution négative de l’épidémie de Covid 19 ces derniers temps n’impose pourtant pas le retour à l’état d’urgence, affirment les autorités qui soulignent l’importance de la prévention et des gestes barrière : le port du masque, la distance physique, la désinfection fréquente des mains et des surfaces. Le chef du département des situations d’urgence Raed Arafat a souligné que là où la situation l’impose, des restrictions peuvent entrer en vigueur ponctuellement parce que le taux d’infection a considérablement augmenté dans certaines régions.

    Fraude électorale – L’enquête des fraudes électorales présumées, réclamées durant les élections municipales et l’élimination des impôts pour trois ans dans l’hôtellerie et la restauration figurent à l’ordre du jour des élus nationaux cette semaine. Un autre sujet est la proposition législative d’ajourner les élections législatives jusqu’au 14 mars 2021. Les élections législatives sont prévues pour le 6 décembre. Le député indépendant Adrian Dohotaru, celui qui a déposé au Sénat ce projet de loi, affirme que le scrutin pour l’élection des deux chambres du Parlement devrait être ajourné à cause de la progression inquiétante du nombre de cas de SARS COV 2 et de la pression exercée sur le système sanitaire.

    Tennis – Aucun sportif roumain ne participe plus au tournoi de tennis de Roland Garros, après l’élimination de l’épreuve de double messieurs de Horia Tecau et de son partenaire néerlandais Jean Julien Rojer. Les deux se sont inclinés dimanche contre le double Mate Pavic (Croatia)/Bruno Soares (Brésil), dans les huitièmes de finale. Dimanche, également en huitièmes, Simona Halep, principale favorite du tableau principal de simple, a été éliminée suite à la défaite contre la jeune joueuse de tennis polonaise, Iga Swiatek.

    Météo – Il fait généralement beau en Roumanie où les températures sont très élevées pour cette période de l’année, mais l’instabilité devrait apparaître à commencer par cet après-midi. Les météorologues ont émis une alerte code jaune aux pluies abondantes et au vent fort, valable jusqu’à mardi dans la soirée sur l’ouest, le nord, le centre et sur certaines régions du sud. Des pluies à verse et des orages sont attendus. Les quantités d’eau dépasseront les 25 à 35 litres par mètre carré pour arriver même jusqu’à 50, voire 60 litres par mètre carré. La vitesse du vent sera plus élevée en montagne. Les maxima iront toujours de 21 à 33 degrés. 23 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest. La qualité de l’air est généralement bonne en Roumanie, à l’exception des villes de Calarasi, dans le sud-est et de Targu Jiu, dans le sud-ouest, selon le site calitateaer.ro.

  • C’est le parlement qui fixera la date des élections

    C’est le parlement qui fixera la date des élections

    En Roumanie, la série de différends opposant le gouvernement libéral et le chef de lEtat, dune part, et le parlement dominé par lopposition sociale-démocrate, de lautre, se poursuit, arbitré par la Cour constitutionnelle. Comme beaucoup dautres, la dernière décision en date de la Cour est favorable au Parlement et concerne la loi qui lui permet de fixer la date des élections législatives prévues cette année. La Cour a rejeté la saisine du président Klaus Iohannis et du gouvernement, et a statué que la loi était constitutionnelle. Le président et le gouvernement avaient saisi, entre autres, que la loi avait modifié la compétence de létablissement de la date du vote seulement quelques mois avant les élections, contrairement aux normes constitutionnelles, accordant une prérogative pour le Parlement de fixer cette date de manière discrétionnaire. Le projet adopté par lassemblée législative prévoit que les élections peuvent être organisées au plus tard le 15 mars prochain, mais pas avant le 6 décembre de cette année. Entre temps, lexécutif a déjà décidé que la date des élections législatives serait le 6 décembre et quelques étapes du calendrier électoral ont déjà été parcourues. Que va-t-il se passer ? Le chef de lEtat a maintenant deux options : renvoyer le document au parlement pour réexamen ou le promulguer. Connaissant sa position sur cette question, il est très probable quil choisisse la première possibilité. Compte tenu de ce scénario, lancien président de la Cour, Augustin Zegrean, a déclaré à la Radio publique que jusquà lentrée en vigueur de la loi, le Parlement ne peut pas fixer la date des élections :



    « Je ne crois pas que le parlement pourra modifier cette date, parce que la durée du mandat est fixée par la Constitution et le mandat ne peut être prolongé que dans des situations spéciales. Ainsi, même sil fixe les élections en janvier ou février, le mandat des parlementaires sachève quatre ans jour pour jour après leur prise du pouvoir. Après cela, même si des élections ne sont pas convoquées immédiatement, le parlement reste au pouvoir, mais il ne peut plus adopter de lois organiques, il ne peut plus modifier la Constitution, il ne peut presque plus rien faire. »



    Le premier ministre Ludovic Orban a qualifié la décision de la Cour constitutionnelle de « très étrange » et sest demandé ce qui se passerait dans la situation hypothétique où les parlementaires ne souhaitent pas fixer une date des élections. La loi qui prévoit que la date des élections législatives de cette année soit établie par le parlement, et pas par le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années, a été initiée par le PSD, lALDE et lUDMR et a été adoptée en juillet tant par le Sénat que par la Chambre des députés. Avant sa publication au Journal officiel, le processus électoral en vue des législatives a lieu conformément à la législation en vigueur, et la date reste celle qui a été fixée, soit le 6 décembre. Entre temps, les élections locales et la campagne électorale afférente viennent de se terminer en Roumanie ; les gens attendent de voir tant linstallation des nouveaux maires que les effets épidémiologiques du scrutin, dans le contexte de la multiplication des cas dinfection au coronavirus.


    (Trad. : Ligia)