Tag: première ministre

  • 23.09.2019

    23.09.2019

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes centraux de cette 74e réunion internationale mentionnons le renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le président américain Dondald Trump.

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Conseil Agriculture et Pêche – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, participe ces jours-ci, à Helsinki, à la réunion informelle du Conseil de l’UE Agriculture et Pêche, tenu dans le cadre de la présidence finlandaise de l’UE. A l’agenda l’on retrouve des sujets tels que les manières à encourager les pratiques censées protégér les ressources du sol, la promotion d’une agriculture durable par le stockage du carbone dans le sol ou encore l’importance de stocker le carbone dans le sol dans la lutte contre les changements climatiques. La Roumanie a l’intention d’inclure cette mesure dans son plan stratégique national dans le contexte de la Politique Agricole Commune 2021-2027.

    Elections – Les inscriptions des candidats à l’élection présidentielle du 10 novembre prochain ont pris fin à minuit. La liste officielle des candidats en lice sera annoncée mardi. Les éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27 septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature figurent, le président en exercice, Klaus Iohannis, ou encore la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila.

    Eurostat – La Roumanie compte parmi les 4 derniers Etats membres de l’UE en matière d’allocations gouvernementales pour les loisirs et le sport, avec 25 euros par tête d’habitant, par rapport à une moyenne européenne de 100 euros. C’est ce que constate un rapport Eurostat pour l’année 2017, publié ce lundi. La Roumanie ne devance que la Slovaquie (23 euros), la Bulgarie (16 euros) et la Croatie (13 euros). A pôle opposé l’on retrouve le Luxembourg qui alloue la somme la plus importante pour les loisirs et le sport, à savoir près de 500 euros par tête d’habitant, suivi par la Suède et la Finlande. Au total, les Etats membres de l’UE ont alloué 51,3 milliards d’euros à la récréation et au sport en 2017, précise la même étude.

    Festival Enescu – Le festival international de musique George Enescu s’est achevé dimanche, après 3 semaines remplies de concerts et d’événements artistiques en tout genre qui ont fait venir en Roumanie des artistes prestigieux du monde entier, des musicologues et des orchestres de renommée mondiale. Dimanche donc, le violoniste roumain Alexandru Tomescu, a eu un récital à Toronto, l’Athénée Roumain de Bucarest a accueilli sur scène l’Orchestre de chambre de Bâle avec une nouvelle représentation de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Et c’est toujours Bucarest, la capitale roumaine, qui a accueilli dimanche un second concert de l’orchestre royal d’Amsterdam. Rappelons-le, Radio Roumanie a été coproducteur du festival « George Enescu » depuis ses débuts, en 1958. Cette 24e édition de la manifestation a été aussi la plus ample, car les concerts ont été organisés non seulement à Bucarest, mais aussi dans 10 autres villes roumaines et dans 5 autres pays.

    Météo – Les températures sont à la baisse en ce début de semaine en Roumanie et le ciel est plutôt couver sur le O, le N-O et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 14 à 27 degrés. 20 degrés à midi à Bucarest.

  • 17.09.2019 (mise à jour)

    17.09.2019 (mise à jour)

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, doit s’entretenir mercredi, à Bucarest, avec son homologue polonais Mateusz Morawiecki, pour un 2e round de consultations intergouvernementales entre la Roumanie et la Pologne. Plusieurs mémorandums seront signés à cette occasion, visant des domaines tels l’infrastructure routière, l’énergie, les transports, les communications, la numérisation, l’entrepreneuriat ou encore la gestion des fonds européens. Par ailleurs, la cheffe du gouvernement de Bucarest a fait savoir qu’elle effectuerait une visite aux Etats-Unis à compter de dimanche. Cette visite aura une « forte composante économique » et constituera en même temps « une bonne occasion de présenter aux investisseurs américains les opportunités de dérouler des affaires en Roumanie », a encore précisé Mme Dancila. « Nous sommes en train de renforcer les relations avec les Etats membres de l’UE et en même temps nous approfondissons le Partenariat stratégique conclu avec les Etats-Unis », a-t-elle encore déclaré.

    Commerce – 36 millions d’emplois ont été créés au niveau de l’UE grâce au commerce avec des pays non membres de l’espace communautaire. En Roumanie, 1,1 millions d’emplois ont vu le jour grace aux exportations vers ces pays, a déclaré mardi Mihai Daraban, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie. Présent, à Bucarest, à un forum sur le commerce de libre échange extra-communautaire, Mihai Daraban a souligné qu’à l’heure actuelle la Roumanie comptait en proportion de 75% sur le commerce intra-communautaire. Toutefois, dans les 10-15 années à venir, 90% de la croissance mondiale aura lieu en dehors de l’UE. C’est pourquoi il est nécessaire que les facteurs de décision et les entrepreneurs roumains mettent à profit la libéralisation du marché, a encore précisé le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie.

    Exercice – Environ 5400 militaires de 16 pays, dont la Roumanie, participent jusqu’au 30 septembre à l’exercice multinational « Saber Junction 19 » qui se déroule dans des centres d’instruction d’Allemagne, a-t-on appris auprès de l’Etat-major des Forces terrestres roumaines. L’exercice est censé renforcer la sécurité de l’Europe et promouvoir la sécurité et la stabilité de la région. 150 soldats de l’infanterie roumaine participent à ces exercices conjoints, avec 20 moyens techniques. 50 autres militaires roumains aux côtés de soldats moldaves seront instruits, d’ici le 20 septembre, dans le cadre de l’exercice « Le bouclier de feu 19.2» au Centre d’instruction au combat de l’Armée nationale de la République de Moldova voisine.

    Luttes – Aux Championnats du monde de luttes organisées au Kazakhstan, la Roumaine Alina Vuc s’est qualifiée dans la finale de la catégorie des 50 kg. Ce résultat lui assure la participation aux JO de Tokyo de 2020. La Roumaine, vice-championne du monde en 2017, a vaincu mardi en demi-finale Valentina Ivanovna Islamova Brik du Kazakhstan et affrontera mercredi en finale Maria Stadnik d’Azerbaïdjan, multiple championne européenne, ancienne championne du monde et double vice-championne olympique.

    Tennis – Au tournoi de tennis WTA de Séoul, en Corée du Sud, la Roumaine Ana Bogdan (26 ans, 143e WTA) s’est qualifiée mardi dans les 8e de finale, suite à une victoire inattendue contre la Slovène Polona Hercog (21 ans, 51e WTA), la 6e favorite de la compétition. A son tour, notre compatriote Patricia Tig s’est adjugé une place dans les 8e de finale, après avoir vaincu Danka Kovinic du Monténégro. Par contre, Mihaela Buzărnescu (31 ans, 101e WTA) a été devancée par l’Australienne Priscilla Hon (21ans, 119e WTA), venue des qualifications.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, les températures seront à la baisse, notamment dans l’ouest, le nord et le centre du pays. Le ciel sera temporairement couvert sur le sud, le centre et l’est, alors que le vent sera plus fort sur les sommets des montagnes, où les rafales pourraient atteindre les 90 km/h. Les températures minimales baisseront jusqu’à 10 degrés, alors que les maxima ne dépasseront pas les 27 degrés.

  • La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    Modification de la législation électorale


    A Bucarest, la Chambre des députés a voté mercredi un projet de loi censé
    améliorer l’organisation des élections à l’intention des Roumains de la
    diaspora. Le nouveau document leur permettra de voter soit par correspondance,
    soit de manière anticipée pendant 3 jours. Le vote anticipé se déroulera le
    vendredi entre midi et 21h et le samedi et dimanche de 7h à 21h, avec la
    possibilité de reporter l’heure de la fermeture des bureaux de vote le dimanche
    des élections jusqu’à minuit, si nécessaire. Cette prolongation sera valable en
    Roumanie aussi, si à l’intérieur d’un bureau de vote il y a encore des électeurs
    qui n’ont pas eu le temps de voter, a encore décidé la Commission juridique de
    la Chambre des députés. Les députés ont introduit encore un amendement proposé
    par l’Autorité électorale permanente, selon lequel les sondages sortie des
    urnes ne seront pas rendus publics avant minuit, à la fin du dernier
    jour de scrutin. Le projet de loi stipule également qu’il est nécessaire
    d’avoir le soutien de 200.000 électeurs pour déposer une candidature et qu’une
    personne peut soutenir plusieurs candidats. Une autre modification vise la
    politique de financement des campagnes électorales des partis. Par ailleurs,
    l’Autorité électorale permanente a présenté ses propositions pour la date de
    l’élection présidentielle de cette année : le 10 novembre pour le premier
    tour de scrutin et le 24 novembre pour le second tour.


    Bilan de la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE



    La cheffe du gouvernement de Bucarest, Viorica
    Dancila, a présenté cette semaine, le bilan de la présidence tournante du
    Conseil de l’UE, assurée par la Roumanie pour la première fois depuis son
    adhésion à l’Union en 2007. Selon elle, durant son mandat, qui a été une
    réussite, la Roumanie a prouvé son fort attachement aux valeurs européennes,
    ayant agi en faveur du renforcement du projet européen, de la cohésion des
    citoyens, des libertés et des capacités conjuguées. La présidence roumaine du
    Conseil de l’UE a eu lieu dans un contexte complexe et dynamique, marqué par
    les élections européennes et les évolutions liées au Brexit, par un
    environnement international en mouvement, a souligné la première ministre
    Viorica Dancila. Et elle d’ajouter que la Roumanie avait rempli sa tâche et
    fait preuve de responsabilité, qu’elle s’était efforcée de faire avancer les
    dossiers inscrits à l’agenda européen, au bénéfice des citoyens. Durant son
    mandat, la Roumanie a clôturé 90 dossiers, parmi lesquels ceux ayant trait à
    l’Union bancaire, à l’amélioration du régime du travail et des droits sociaux,
    à l’approfondissement du marché unique, à la décarbonation des transports, à la
    consolidation de l’Europe numérique ou encore à la directive sur le gaz
    naturel. Un autre repère important de la présidence roumaine du Conseil de l’UE
    a été le sommet européen organisé à Sibiu, le 9 mai dernier.






    Désignations des futurs chefs de l’UE


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé
    à Bruxelles au sommet des leaders de l’UE, réunis pour choisir les candidats
    aux 4 fonctions les plus importantes à la tête des institutions communautaires.
    Mercredi donc, le socialiste italien David Sassoli a été élu président du
    Parlement européen pour les deux années et demi à venir. Les leaders européens
    ont convenu que cette fonction soit assurée en partage par les socialistes et
    les populaires, accordant deux années et demi de mandat à chaque groupe. De
    même, il a été convenu que deux femmes et deux hommes occupent les postes de
    direction des institutions européennes. Par conséquent, l’actuelle ministre
    allemande de la défense, Ursula von der Leyen, deviendra la présidente de la
    Commission européenne. La direction de la Banque Centrale Européenne reviendra
    à l’actuelle cheffe du Fonds monétaire international, la Française Christine
    Lagarde. Le ministre socialiste espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, sera en charge
    de la diplomatie européenne, alors que le premier ministre libéral de la
    Belgique, Charles Michel, sera le nouveau président du Conseil Européen.


    Première visite
    officielle en Roumanie de la première ministre moldave



    La Roumanie a été et continuera d’être le
    partisan le plus constant et le plus fervent de la République de Moldova, a
    affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors des pourparlers, mardi,
    à Bucarest, avec la première ministre moldave, Maia Sandu. A cette occasion, M.
    Iohannis a affirmé que la Roumanie plaiderait à Bruxelles pour le déblocage de
    l’assistance financière à l’intention de Chisinau. Pour sa part, Mme Sandu a
    précisé que son pays voudrait développer des projets communs avec la Roumanie
    voisine. L’agenda européen est la ligne directrice des relations entre Chisinau
    et Bucarest, a ajouté la cheffe du cabinet moldave dont la première visite à
    l’étranger après son investiture a eu lieu en Roumanie et non pas à Bruxelles,
    comme elle l’avait annoncé dans un premier temps. Lors de cette visite, la
    responsable moldave s’est également entretenue avec son homologue de Bucarest,
    Viorica Dancila, et avec le président de la Chambre des députés de Bucarest,
    Marcel Ciolacu.

    Nouveau mandat à la tête de la Banque nationale pour Mugur Isărescu





    Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest
    ont validé mercredi le nouveau Conseil d’administration de la Banque centrale
    roumaine, ainsi que son gouverneur, Mugur Isărescu, à la tête de l’institution
    depuis 30 ans. La Banque centrale de Roumanie continuera à mener des politiques
    prudentes et responsables, avec pour objectif à long terme l’adhésion à la zone
    euro, c’était le message transmis par le gouverneur Mugur Isarescu lors des
    auditions. A son avis, la Roumanie doit être prête avant d’intégrer la zone
    euro, vu que les écarts de développement significatifs entre les différentes
    zones du pays. Notons que le Conseil d’administration de la Banque centrale est
    composé de neuf membres, désignés par le Parlement, sur proposition des
    commissions permanentes des deux chambres. Les mandats ont une durée de cinq
    ans et sont reconductibles. (Trad.: Valentina Beleavschi)

  • A la Une de la presse roumaine ce 16.05.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 16.05.2019

    Et du reste de léchiquier politique, quen est-il ? Qui a conçu les lois de la Justice, tant modifiées et tant décriées ? Autant de questions auxquelles la presse roumaine tente de répondre ce jeudi.

  • A la Une de la presse roumaine ce 27.03.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 27.03.2019

    En plus, un danger palpable semble menacer le pays.

  • Nouvelles réactions après les déclarations de la première ministre Dăncilă

    Nouvelles réactions après les déclarations de la première ministre Dăncilă

    Inhabilité politique, dilettantisme poussé à l’extrême dans un domaine aussi compliqué que la politique étrangère, mauvais calcul sur les avantages d’un tel geste, c’est ainsi qu’a été commentée en Roumanie l’annonce faite à Washington par la première ministre Viorica Dăncilă au sujet du transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Après avoir sanctionné ce qu’il a appelé la parfaite ignorance de la cheffe du cabinet en matière de politique étrangère et lui avoir rappelé que la décision finale lui appartiendrait, le président Klaus Iohannis a commencé à évaluer les dégâts engendrés par cette annonce. Il a affirmé que c’était ce qui avait déterminé le roi Abdallah de Jordanie à annuler la visite qu’il devait faire en ce début de semaine en Roumanie. Et le geste du souverain hachémite survient après les critiques véhémentes de l’OLP. Klaus Iohannis :



    « Le roi de Jordanie s’est senti personnellement offensé par l’approche de madame la première ministre à ce congrès en Amérique et a contremandé sa visite. C’est un problème réel pour la Roumanie. La Roumanie a construit des relations de confiance avec le monde arabe. C’est une des seules constantes, elle a été du moins une des seules constantes de la politique étrangère de la Roumanie. »



    Au contraire, le chef du parti de la première ministre, le leader du PSD, Liviu Dragnea, soutient que le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem n’apporterait que des bénéfices. Dragnea demande au président Iohannis de prendre une décision au plus vite au Conseil suprême de défense de la Roumanie et lui reproche le retard dans la nomination d’un ambassadeur en Israël. Liviu Dragnea :



    « C’est une discussion qui doit être entamée, qui doit avoir lieu et qui doit être finalisée au Conseil suprême ; seul un échange de répliques ne suffit pas. En même temps, un très grand problème que nous avons avec l’Etat hébreu, c’est le refus du président Iohannis de nommer un ambassadeur roumain depuis deux ans, malgré le fait qu’il a reçu plusieurs propositions de la part du gouvernement. »



    Les libéraux, d’opposition, exigent la démission du gouvernement, estimant qu’il a affecté l’image du pays. Le leader du PNL, Ludovic Orban :



    « Au niveau de l’Union européenne, à coup sûr, l’image de la Roumanie sera profondément affectée, parce que je rappelle à madame Dăncilă qu’elle ne s’exprime pas en tant que personne privée, mais en tant que premier ministre du pays qui exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne et que quelque déclaration qu’elle fasse, c’est à ce titre officiel qu’elle est faite. »



    Les commentaires de la presse à l’égard de la problématique de l’UE sont défavorables. « L’annonce de la première ministre roumaine a brisé la position commune de l’UE et de l’ONU, selon laquelle Jérusalem, sis maintenant sous l’occupation militaire d’Israël, doit revenir en même temps à l’Etat hébreu et à la Palestine dans le cadre d’une future solution des deux Etats », note EUObserver. La publication en ligne considère que l’annonce a porté une atteinte supplémentaire à la politique de l’UE, vu que la Roumanie détient à présent la présidence tournante du bloc communautaire. Cependant, toutes les réactions à l’annonce de madame Dăncilă faite à la conférence du Comité américano-israélien pour les politiques publiques de Washington ne sont pas négatives. Ses affirmations ont été saluées par le vice-président américain Mike Pence et par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.


    (Trad.: Ligia)

  • 18.10.2018

    18.10.2018

    Conseil Européen – La réunion du Conseil Européen se poursuit à Bruxelles. Les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres se penchent aujourd’hui sur la migration, la sécurité et l’avenir de la zone euro. Mercredi, les négociations pour le Brexit s’étaient achevées sans aboutir sur un résultat. Selon le correspondant de Radio Roumanie, les débats tourneront autour de la lutte contre la traite de personnes, des propositions de la Commission Européenne au sujet des retours des migrants, la coopération avec les pays d’origine de ceux-ci et de transit, sans oublier le renforcement de L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. En ce qui concerne la sécurité interne, les débats viseront la coopération judiciaire et la lutte contre le terrorisme, la sécurité des frontières ou encore la lutte contre les attaques cybernétiques. Présent à la réunion de Bruxelles, le président roumain Klaus Iohannis insistera dans son discours sur le fait que la prévention et la lutte contre la radicalisation et le terrorisme doivent rester parmi les préoccupations prioritaires des Etats membres. Cette réunion du Conseil Européen sera suivie par le Sommet Euro en forma élargi. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain plaidera pour le renforcement de l’union économique et monétaire, avec un accent mis sur l’impact de toutes les initiatives sur la zone, vu que Bucarest souhaite adopter la monnaie unique européenne dans les plus brefs délais.

    Tournée – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, poursuit sa visite aux Emirats Arabes Unis. Mercredi, les chefs des Exécutifs de Bucarest et d’Abu Dhabi ont adopté « La Déclaration commune visant l’établissement d’un partenariat économique stratégique entre le gouvernement de la Roumanie et le gouvernement des Emirats Arabes Unis ». Le document souligne l’importance du rôle régional des Emirats Arabes Unis, qui, aux côtés de l’appartenance de la Roumanie à l’UE, offre d’importantes opportunités de coopération bilatérale dans les domaines prioritaires pour Bucarest, dont le commerce, les investissements, l’industrie, l’agriculture, le secteur financier – bancaire, l’énergie, les transports, l’infrastructure routière, l’IT, l’éducation, la culture, la recherche et l’innovation ou encore le tourisme. Le texte parle aussi de l’importance des communautés roumaines vivant dans ce pays et de celle des ressortissants des Emirats Arabes Unis vivant en Roumanie pour le développement économique, social et culturel des deux Etats. Mercredi encore, la première ministre roumaine a visité la mosquée cheikh Zayed, le lieu de culte le plus grand des Emirats Arabes Unis. La dernière étape de la tournée de Mme Dancila dans les pays du Golfe sera le Koweit. L’objectif de ces visites officielles est de promouvoir les relations économiques bilatérales.

    Fonds – La Roumanie a réussi à récupérer 220 millions d’euros, à savoir environ un quart des fonds européens alloués à travers le Programme Opérationnel de développement Régional, a déclaré la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, dans une interview pour Radio Roumanie. Ainsi, sur les 800 millions d’euros que la Roumanie ne pourra pas dépenser d’ici la fin de l’année faute de projets, 220 seront transférés aux PME, à l’achat d’équipement médical et d’ambulances dans tous les départements du pays. L’officiel européen a aussi précisé que le Programme a été modifié sur demande du Gouvernement roumain.

    Erdogan – Le président turc Regep Tayyip Erdogan effectue une visite de deux jours en République de Moldova. Ses pourparlers avec le président moldave Igor Dodon ont porté notamment sur l’importance de la Déclaration de partenariat stratégique signée à Chisinau, qui, selon M Erdogan, changera les relations entre les deux pays. Selon les agences de presse, aucun des deux présidents n’a fait référence au récent scandale autour de l’expulsion de 7 ressortissants turcs employés du réseau de lycées moldaves « Orizont » (Horizon). Néanmoins, le leader d’Ankara a mentionné la supposée tentative de coup d’Etat d’il y a deux ans, précisant qu’elle avait été dirigée par une organisation terroriste qui aurait des membres aussi en République de Moldova. Par ailleurs, deux banques d’Etat turques ouvriront des filiales dans ce pays, a encore précisé le M Erdogan. Dans le cadre de sa visite à Chisinau, il a également eu des pourparlers avec le premier ministre moldave, Pavel Filip. Des documents de coopération dans plusieurs domaines, y compris celui militaire, ont été signés à la même occasion.

    JO – La délégation de la Roumanie occupe la 27ème position au classement général des Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires. L’équipe roumaine a remporté 8 médailles : deux d’or, trois d’argent et trois de bronze. Au total, 34 jeunes sportifs roumains se sont rendus à Buenos Aires, concourant pour 14 disciplines. 4.000 jeunes sportifs du monde entier, âgés de 15 à 18 ans, ont concouru en Argentine lors de cette troisième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été.

    Tennis – Simona Halep, la joueuse de tennis numéro 1 mondiale s’est retirée du Tournoi des Championnes qui réunira du 21 au 28 octobre, à Singapour, les 8 meilleures sportives du tennis professionnel mondial. Elle a pris cette décision en raison d’une hernie discale, qui l’a empêchée d’évoluer aussi au tournoi de Moscou et à Pékin. Championne du tournoi du Grand Chelem de Roland Garros, Simona Halep gardera sa position à la tête du classement mondial jusqu’à la fin de cette année, quel que soit le résultat du tournoi des Championnes de Singapour.

    Météo – Nous avons du beau temps ce jeudi en Roumanie, avec des températures trop élevées pour cette période de l’année. Le ciel est partiellement couvert sur le sud-est et sur l’ouest où des pluies sont signalées. Les températures maximales de la journée iront de 17 à 25 degrés. 17 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Après le débat sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie au Parlement européen

    Après le débat sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie au Parlement européen

    La première ministre sociale-démocrate de Bucarest, Viorica Dăncilă, a été présente à Strasbourg, alors que le gouvernement qu’elle dirige traverse une période de questions et de réponses dans ses rapports avec l’Union européenne, sur la toile de fond des mécontentements relatifs à la modification des lois de la justice. Ces mécontentements ont culminé par les heurts dans la capitale, au meeting du 10 août.

    Mardi, lors des débats à la Commission des Libertés civiles du Parlement européen, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, avait mis en garde que si la conclusion était que les règles communautaires sont violées, Bruxelles n’hésiterait pas à assigner le gouvernement roumain devant la Cour de justice de l’Union européenne. Un débat s’est ensuivi, mercredi, en session plénière du Parlement de Strasbourg, sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie.

    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a déclaré ne pas s’être présentée devant le Parlement européen pour rendre des comptes, mais par respect pour les institutions européennes et qu’elle s’attendait à ce que la Roumanie soit traitée comme les autres Etats membres. La cheffe du gouvernement a souligné qu’un système de justice viable doit être construit tout d’abord pour les citoyens, et non pas pour les magistrats, les politiciens et les institutions. Elle a également estimé que le Mécanisme de coopération et de vérification, censé initialement aider la Roumanie à remédier ses problèmes de corruption, avait ses limites, car les rapports du MCV ne mentionnent rien sur les protocoles secrets, récemment révélés, entre les services du renseignement de Roumanie et les Parquets.

    Viorica Dăncilă: « Ce Mécanisme a échoué dans la mission pour laquelle il a été créé et je demande officiellement à ce que l’on nous dise qui a rédigé les rapports du MCV, qui a fourni les données et a omis par négligence ou par mauvaise foi ces réalités inconcevables dans l’Union européenne. »

    Les déclarations de Viorica Dăncilă ont engendré des réactions différentes de la part des eurodéputés roumains ; certains ont critiqué la position exprimée par le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et d’autres se sont fait des reproches les uns aux autres ou ont fustigé le gouvernement roumain en place.

    En Roumanie, la justice doit être rendue uniquement dans les salles d’audience, et non pas en vertu de protocoles secrets et d’accords occultes – ont dit certains. La Roumanie n’est pas synonyme d’un groupe de politiciens corrompus, dont la justice est l’adversaire principal – ont déclaré certains autres. Dans ce pays, les positions des représentants des partis parlementaires ont été, là encore, totalement divergentes. Les leaders des partis au pouvoir, le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, ont loué la prestation de la première ministre, remarquant que la situation des protocoles n’avait figuré dans aucun des 11 rapports du MCV.

    En revanche, le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, ont été d’avis que Mme Dăncilă avait présenté une réalité parallèle. Le président de l’USR, Dan Barna : « Mme Dăncilă est allée là-bas pour essayer de convaincre toute l’Europe que le blanc est noir. Pratiquement, c’était un véritable spectacle de théâtre de l’absurde que de suivre la prestation de Mme Dăncilă ».

    Le Parlement européen adoptera, le mois prochain, une résolution sur la situation de Roumanie. Et c’est toujours en novembre que la Commission européenne rendra public un nouveau rapport du MCV. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • La semaine du 24 au 29 septembre 2018

    La semaine du 24 au 29 septembre 2018

    Le président Klaus Iohannis à l’ONU

    Le président Klaus Iohannis a déclaré, du haut de la tribune de l’ONU, que la Roumanie était déterminée à consolider le partenariat entre l’UE et l’ONU pendant la présidence Du Conseil de l’Union européenne, dans la première moitié de 2019. « Lorsque je parle d’un engagement, je ne me réfère pas seulement aux politiciens et aux diplomates. Il faut impliquer aussi les jeunes générations, les représentants de la société civile, les journalistes, les hommes d’affaires. Nous avons besoin de tous pour promouvoir la cause du multilatéralisme et du leadership global », a déclaré le chef de l’Etat roumain. Klaus Iohannis a plaidé, du haut de la tribune de l’ONU, en faveur de l’élection de la Roumanie comme membre non permanent du Conseil de sécurité, pour la période 2020-2021. Dans le discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’Etat roumain a déclaré que la paix, le développement et la justice constituent le fondement multilatéral du pays. La Roumanie sera un partenaire responsable pour promouvoir l’agenda commun de l’ONU, a encore affirmé le président Klaus Iohannis. Il a ajouté dans son intervention que les Etats membres des NU ont le devoir de mieux expliquer à leurs citoyens quels sont les défis actuels à l’adresse de la paix, de l’équité et de la durabilité des sociétés et de parler davantage de leur rôle dans l’organisation pour les aborder.

    Visite de la première ministre roumaine à Bruxelles

    La première ministre roumaine, Viorica Dancila s’est déplacée cette semaine à Bruxelles, où elle a présenté aux leaders des principaux groupes du Parlement européen la situation politique de Roumanie. La visite de Mme Dancila à Bruxelles a eu lieu avant la session plénière du Parlement européen à Strasbourg, prévue la semaine prochaine. La première ministère roumaine y a été invitée pour une discussion sur les protestations antigouvernementales du 10 août dernier à Bucarest, marquées par l’intervention musclée des gendarmes. La première ministre a parlé des mesures prises au plan économique et social, visant à réaliser la justice sociale, à défendre les droits et libertés citoyennes et à équilibrer la balance des pouvoirs au sein de l’Etat, selon un communiqué de presse du gouvernement. Au sujet des réformes dans le domaine de la justice, la première ministre a indiqué qu’elles avaient visé à mieux harmoniser le système judiciaire roumain avec les pratiques européennes et les recommandations de la Commission de Venise. La modalité dont la première ministre a présenté la position du gouvernement a été éclaircissante pour nos partenaires européens que le cabinet du PSD prend des décisions justifiées, conformes à la législation interne et aux valeurs européennes, a déclaré la députée européenne Gabriela Zoană, à l’issue des débats au Parlement européen.

    Euractiv rappelle toutefois que les sociaux-démocrates européens avaient reproché à la première ministre Dăncilă que le PSD, au pouvoir en Roumanie, s’écartait de la ligne « progressiste » européenne. Selon la source citée, les eurodéputés socialistes ont demandé de la « clarté » dans une série d’aspects, allant des cas majeurs de corruption jusqu’au référendum des 6 et 7 octobre, qui appelle les Roumains à dire s’ils sont d’accord avec la redéfinition de la famille dans la Constitution comme étant fondée sur le mariage entre un homme et une femme. Euractiv cite un député européen socialiste, qui rappelle que la Charte des droits fondamentaux de l’UE indique explicitement que les gens ont le droit de se marier sans discrimination d’orientation sexuelle. Dans un post sur son compte Twitter après ses discussions avec la première ministre roumaine, le leader des Populaires européens, Manfred Weber, s’est déclaré préoccupé par la situation en Roumanie, et a estimé que l’indépendance du système judiciaire était sous pression.

    Décisions du gouvernement de Bucarest

    Le gouvernement a adopté, réuni jeudi, une ordonnance d’urgence censée modifier la législation en matière de procédure d’insolvabilité. Les nouvelles dispositions doivent stopper certaines pratiques abusives et assurer des chances égales au développement des affaires. A présent, plus de 6000 compagnies, avec près de 65.000 salariés, sont insolvables en Roumanie, ce qui imposait des mesures urgentes, a déclaré le ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Il a précisé que les modifications apportées avaient été déterminées par une série de dysfonctionnements qui se sont fait jour suite à l’application des formes antérieures de la loi de l’insolvabilité. L’ordonnance d’urgence prévoit la conversion de la dette des sociétés en actions. Ces dernières seront en possession de l’Etat, au compte des arriérés des compagnies respectives au budget de l’Etat, et le Fisc disposera d’une procédure claire en ce sens, a précisé le ministre.

    Le milieu des affaires critique ces modifications et parle d’une nationalisation masquée. Une autre décision prise à la réunion gouvernementale a été que l’enseignement de la langue roumaine au primaire, dans les classes où l’enseignement est dispensé dans les langues des minorités nationales, se fasse par les professeurs qui donnent cours aux classes en question. Avant la prise de cette décision, qu’il n’a pas agréée, le ministre de l’Education, Valentin Popa, a annoncé sa démission. La modification a été faite à la demande de l’UDMR, avec laquelle la coalition PSD-ALDE au pouvoir a un protocole de collaboration. Dans une déclaration, le ministre démissionnaire s’est expliqué. Valentin Popa a déclaré que la langue roumaine et la Roumanie « ne sont pas négociables » et que tous les enfants du pays doivent connaître la langue roumaine, pour avoir la chance de vivre et de travailler dans ce pays. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine ce 26.09.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 26.09.2018

    … mais aussi le référendum pour redéfinir la famille, qui sera prochainement organisé en Roumanie, sont les deux thèmes qui préoccupent au plus haut point et font les choux gras des journaux bucarestois.

  • A la Une de la presse roumaine 24.07.2018

    A la Une de la presse roumaine 24.07.2018

    Adevărul.ro rappelle que la première
    ministre avait affirmé qu’elle allait parler uniquement des
    réalisations les importantes et cite amplement la première ministre. Ziarul financiar.ro, lui, dresse une liste des objectifs ratés de l’Exécutif de Bucarest et absents de la présentation des six mois d’activité. Gândul.info se tourne vers
    la justice et constate que « c’est une semaine de feu pour l’élection du
    nouveau patron de la Direction nationale anti-corruption ». Evenimentul zilei.ro publie la réplique acide de la présidente
    de la Haute Cour de Cassation et de Justice pour le ministre de la justice, qui l’avait accusée de part-pris politique. Le journal Actual de Cluj retient une
    étude réalisée par un universitaire local qui a voulu savoir quel est le public des festivals de musique en plein air Untold et Electric
    Castle.


  • A la Une de la presse roumaine 18.07.2018

    A la Une de la presse roumaine 18.07.2018

    Le mental des Roumains néchappe pas non plus aux grands quotidiens bucarestois.

  • 06.06.2018

    06.06.2018

    Justice – La Cour constitutionnelle de la Roumanie a saisi le secrétaire général du Conseil de l’Europe, la Commission de Venise et le président de la Conférence des Cours constitutionnelles européennes dénonçant ce qu’elle appelle «des attaques virulentes contre la Cour, par lesquelles des représentants de différents pouvoirs locaux et de certains partis parlementaires ont discrédité et délégitimé l’autorité de l’institution». La Cour constitutionnelle de la Roumanie dénonce également le fait que le caractère obligatoire de ses décisions a été mis en question. De même, la population et le chef de l’Etat auraient été exhortés à ne pas respecter et à ne pas mettre en œuvre la récente décision par laquelle la Cour constatait l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le ministre de la Justice et le président de la Roumanie, accuse encore l’institution. Rappelons-le, suite à la saisine du ministre de la Justice, Tudorel Toader, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, devait révoquer de ses fonctions Mme Laura Codruta Kovesi, cheffe de la Direction nationale anticorruption. Antérieurement, le président Iohannis avait rejeté cette proposition du ministre de la Justice, la considérant non fondée. Mardi, il a déclaré qu’il allait se prononcer au sujet de la révocation de Mme Kovesi uniquement après avoir reçu la motivation de la Cour constitutionnelle, attendue jeudi. Le président a également précisé qu’il respecterait l’Etat de droit et s’assurerait que les procureurs restent indépendants, en respectant la Constitution. A noter aussi que la décision par laquelle la Cour constitutionnelle demande impérativement au chef de l’Etat de révoquer la cheffe du Parquet anticorruption a suscité de vives critiques et a alimenté les spéculations selon lesquelles les membres de l’actuelle Cour seraient sous influence politique.


    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, effectue ces mercredi et jeudi une visite au Portugal, pour rencontrer son homologue Antonio Costa, et le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Cette visite est censée renforcer la coopération bilatérale, notamment dans l’économie et la défense, sans oublier la recherche, l’innovation, la santé et la coopération académique. A l’agenda des pourparlers également : la coopération au niveau communautaire dans la perspective de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier trimestre de 2019.

    Exercice – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Nicoale Ciuca, se trouvent aujourd’hui en Grèce, pour assister à l’exercice multinational Salamis Strom 18. Il s’agit d’un exercice d’entraînement qui a lieu jusqu’à samedi avec la participation de militaires bulgares, grecs, roumains et serbes. Il vise à les préparer pour relever les défis spécifiques aux opérations de maintien de la paix et de gestion des crises sécuritaires. ONU – Le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a été élu au plénum de l’Assemblée Générale des Nations Unies, président de la Commission du désarmement et de la sécurité internationale, pour un mandat de septembre 2018 à septembre 2019. C’est pour la première fois qu’un diplomate roumain est élu président de cette commission, une des plus importantes de l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Commissaire – Le commissaire européen à l’Education, la Culture, la Jeunesse et au Sport, Tibor Navracsics, effectuera mercredi et jeudi une visite en Roumanie, où il doit s’entretenir avec le ministre de l’Education, Valentin Popa, et celui de la Culture, George Ivascu. Après un dialogue, mercredi, avec les Roumains au sujet de l’avenir de l’Europe, le commissaire se rendra, jeudi, à Târgu Mures, dans le centre de la Roumanie, pour participer à un forum sur l’éducation et à un débat consacré au patrimoine culturel. Il rencontrera également le chef de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, lit-on dans un communiqué de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie.

    RePatriot – Un programme censé aider les Roumains de la diaspora à rentrer au pays vient d’être lancé à Bucarest. Son objectif principal est d’aider les Roumains vivant à l’étranger de trouver des opportunités d’affaires dans leurs villes d’origine. Le projet s’intitule « RePatriot » et il porte sur le rapatriement par le biais de l’entrepreneuriat. Il est soutenu par la Fondation Romanian Business Leaders. Notons que, selon le plus récent sondage de l’ONU, 3,4 millions de Roumains ont quitté le pays entre 2007 et 2017, soit environ 17% de la population. Après la Syrie, la Roumanie devient ainsi le 2e pays le plus touché par la migration.

    Tennis – La numéro 1 mondiale et principale favorite du tournoi de Roland Garros, Simona Halep, affronte ce mercredi l’Allemande Angelique Kerber, 12e mondiale, dans les quarts de finale du 2e tournoi du Grand Chelem de l’année. Simona Halep compte à son palmarès 9 matchs contre l’Allemande, dont 5 victoires. Après deux finales perdues à Roland Garros, en 2014 et 2017, et une autre à Melbourne cette année, Simona Halep tente à nouveau de décrocher le trophée d’un tournoi du Grand Chelem.

    Football – La sélection nationale de football de Roumanie a vaincu mardi la Finlande, score 2-0, dans un match amical à Ploiesti (sud). Notons que la Roumanie a raté la qualification à la Coupe du Monde 2018.

    Météo – Il fait chaud en Roumanie aujourd’hui, mais le temps est plutôt instable. Il pleut à verse sur le relief, sur le nord et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 23 à 32 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La scène politique en ébullition

    La scène politique en ébullition

    Les sociaux-démocrates se proposent de se rassembler en grand nombre le 9 juin, à Bucarest, afin de faire preuve de cohésion et de manifester dans la rue leur appui à la première ministre Viorica Dăncilă et au programme de gouvernance de la coalition au pouvoir, PSD-ALDE. L’idée n’est pas nouvelle, mais le parti de gauche le plus fort sent qu’il doit la mettre en œuvre maintenant, lorsque la cheffe du cabinet de Bucarest est devenue la cible favorite des critiques malicieuses du président et de l’opposition. Klaus Iohannis a demandé la démission de Mme Dăncilă à plusieurs reprises, vu qu’il la considère incapable de diriger le gouvernement. Et de lui reprocher tout d’abord son indécision au sujet du sort du 2e pilier des retraites, qui risque d’affecter les investissements et la Bourse, et notamment son aval à un mémorandum gouvernemental au sujet d’un transfert possible de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem. Un transfert non inspiré — selon les analystes de politique étrangère — par lequel le gouvernement aurait fait un dérapage grave, car il est entré dans la zone de responsabilité du président et a périclité la position consacrée de Bucarest, une position équilibrée dans le conflit israélo-palestinien. D’ailleurs, le leader du PNL, d’opposition, Ludovic Orban, a introduit une plainte pénale contre la première ministre, l’accusant de haute trahison et d’usurper ses fonctions, parce qu’elle aurait donné son aval au mémorandum secret.



    En fait, le meeting du 9 juin vise à donner une réplique non seulement au président et à l’opposition de droite. Les parlementaires sociaux-démocrates qui ont quitté le parti, en faisant choix de la formation politique Pro România, sont eux aussi sur la liste noire du parti. C’est la nouvelle plate-forme politique créée par l’ancien leader du PSD et premier ministre Victor Ponta. Dans un post sur Facebook, l’Organisation Bucarest-Ilfov, la plus forte du pays, a estimé que les désertions ne pouvaient pas déstabiliser la coalition PSD — ALDE. Les tentatives de confisquer le gouvernement, les menaces du président Klaus Iohannis à l’adresse de la première ministre ainsi que les départs du PSD font partie du plan échoué de l’Etat parallèle (soit des forces présupposées occultes de politiciens, de procureurs, de services secrets) de bloquer les réformes en matière de justice et la réalisation du programme de gouvernance, est-il indiqué dans un message.



    Une dizaine de parlementaires ont rejoint le camp de Ponta, mécontents de ce qu’ils qualifient comme la manière autoritaire, presque discrétionnaire, dont Liviu Dragnea dirige cette formation. Pro România a lancé lundi son agenda, qui part de l’idée que les grands partis traditionnels avaient prouvé qu’ils étaient incapables de changer du point de vue structurel et de tenir le pas sur l’évolution de la société. Ponta reconnaît avoir essayé de changer lui-même un grand parti politique, mais qu’il avait abandonné cette idée, ce qui lui a valu la perte de la présidentielle en 2014. L’avenir, et même le proche avenir, nous dira si ce n’est qu’un démêlé avec l’ancien camarade Dragnea, comme le pensent les observateurs sceptiques de la scène politique ou si Pro România est un projet intéressant, à suivre, d’un politicien que l’échec a fait mûrir. (Trad.: Ligia)

  • A la une de la presse roumaine ce 16.05.2018

    A la une de la presse roumaine ce 16.05.2018

    Cristian Ţopescu, le commentateur sportif le plus célèbre de Roumanie, s’est éteint à 81 ans. Suite à sa convocation au palais présidentiel, la première ministre reconsidère ses déclarations de politique étrangère. Nouvelle divergence entre le parlement et le Conseil supérieur de la magistrature.