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  • France supports the bolstering of NATO’s eastern flank

    France supports the bolstering of NATO’s eastern flank

    In the coming weeks, France will deploy further troops and
    equipment to Romania to bolster NATO’s eastern flank, in the context of Russia’s
    massive strikes recently on Ukrainian cities and civilian infrastructure, the
    French defence minister, Sébastien Lecornu told a Senate panel.


    According to Radio Romania’s correspondent in Paris,
    he spoke about deploying a company, usually comprising 100 to 250 troops, to
    Romania. France leads the NATO battle group in Romania, which currently
    includes 350 French troops, in addition to Belgian and Dutch ones.


    The decision to increase these forces was made by the
    president of France, Emmanuel Macron, at the suggestion of the chief of staff
    of the French Army. In fact, Macron had emphasised his country’s support for
    strengthening NATO’s eastern flank as far back as in June, during an official
    visit to Bucharest, when he also pledged additional assistance to Romania. You
    have our support should your country come under threat, Emmanuel Macron said
    at the time.


    Sébastian Lecornu explained now what this support
    would actually consist of:


    Sébastian Lecornu: The president of the Republic
    decided to raise our defensive posture on the eastern flank of Europe, by
    deploying a reinforced company of armoured infantry fighting vehicles and a
    squadron of Leclerc tanks to Romania. So as part of our defence, deterrence and
    protection mission on the eastern flank, we continue to support those countries
    to which we owe solidarity, and particularly Romania, a friendly nation. We
    have also continued to boost our presence in Lithuania, where Rafale aircraft
    will be deployed, and a light infantry company will also be deployed to Estonia.


    The Romanian president Klaus Iohannis welcomed
    president Emmanuel Macron’s decision to strengthen the French military presence
    in Romania. As Iohannis posted on a social network, this is An important
    gesture for NATO’s Eastern Flank, a sign of Allied solidarity.


    In February, France and Belgium announced they would
    deploy military units to Romania to set up a tactical NATO group.The chief of staff of the French Armed Forces said at
    the time that as part of the rapid response force, France will send to Romania
    as many as 500 troops with armoured vehicles and combat equipment. And in March,
    president Klaus Iohannis said, NATO has approved the battle group to be
    stationed in Romania.


    Given Russia’s recent threats and attacks, the NATO secretary
    general Jens Stoltenberg announced that the Allies would enhance security
    around key institutions and would take additional measures to increase
    resilience and protect critical infrastructure. A deliberate attack against
    allies’ critical infrastructure will be met with a united and determined
    response, the NATO chief has warned. (A.M.P.)

  • Le nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN

    Le sommet de l’OTAN de Madrid est l’une des réunions alliées les plus importantes de ces dernières années en termes de résultats pour la Roumanie, a déclaré le président Klaus Iohannis après la première journée de débats dans la capitale espagnole. Il a noté que le thème central des discussions qui ont eu lieu et des décisions prises était l’invasion militaire de l’Ukraine, frontalière de la Roumanie, par l’armée russe. Quant au nouveau concept stratégique de l’OTAN, adopté lors du sommet, il reflète de manière appropriée la situation sécuritaire actuelle. Ainsi, la Russie nest plus considérée comme un partenaire, mais est qualifiée de menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité et la stabilité des alliés. Pour la première fois, la Chine communiste est accusée d’utiliser un large éventail d’activités politiques, économiques et militaires pour projeter sa puissance dans le monde entier. Les ambitions déclarées et les politiques coercitives de la Chine posent des défis à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs — constatent les États membres de l’OTAN. Ils accusent également le partenariat stratégique entre Pékin et Moscou, qui va à l’encontre de l’ordre international.



    L’Alliance a également confirmé un renforcement de sa présence militaire sur le flanc est, y compris en Roumanie. Sa force de réaction passe de 40 000 à plus de 300 000 militaires hautement entraînés. « C’est la réorganisation la plus importante de notre défense collective depuis la Guerre froide », a souligné le secrétaire général Jens Stoltenberg. À son tour, le président américain Joe Biden a déclaré que « nous y sommes » et « nous prouvons que l’OTAN est plus nécessaire que jamais ». Il a annoncé un renforcement de la présence militaire américaine dans toute lEurope. L’Alliance a également promis de soutenir l’Ukraine, aussi longtemps que cela s’avèrerait nécessaire, pour résister à l’armée russe d’invasion. Le secrétaire général Stoltenberg a affirmé que le soutien à Kiev était “une obligation morale et politique”.


    Dans une déclaration commune, les Etats membres de lOTAN, qui ont déjà fourni des milliards de dollars darmes à lUkraine, ont annoncé qu’ils s’étaient mis d’accord sur un nouveau plan d’aide, qui implique de « livrer du matériel militaire non létal » et de renforcer la défense ukrainienne contre les cyberattaques. « La cruauté épouvantable de la Russie cause d’immenses souffrances humaines et des déplacements massifs » de population, affirment les signataires, et Moscou porte « l’entière responsabilité pour cette catastrophe humanitaire ». Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a salué ce qu’il a qualifié de « position forte » et « lucide » des alliés vis-à-vis de la Russie.


    En revanche, le président russe Vladimir Poutine, qui se trouve en Asie centrale ex-soviétique, dans son premier voyage à létranger depuis linvasion de l’Ukraine, a dénoncé les soi-disant « ambitions impériales » de l’OTAN, qui chercherait à affirmer son « hégémonie » à travers le conflit ukrainien. Poutine prétend également que la Russie na pas de problème avec ladmission imminente à lAlliance de la Suède et de la Finlande, qui, après des décennies de neutralité, ont décidé d’intégrer l’organisation suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.


    (Trad. : Ligia)


  • 18/04/2022 (mise à jour)

    18/04/2022 (mise à jour)

    Gouvernement — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a réitéré ce lundi qu’en cas de crise, comme celle que traverse actuellement la Roumanie, l’unique solution, ce sont les investissements privés. Le rôle du gouvernement est de les appuyer par des politiques publiques visant à assurer la stabilité et le développement économique. Dans une interview à la Radio publique roumaine, il a souligné que pour assurer la stabilité, il faut que le milieu des affaires soit soutenu par des politiques gouvernementales. Le premier ministre a précisé que les institutions financières internationales confirmaient que les solutions de l’Exécutif de Bucarest ont été et seront les plus adaptées. M Ciucă a également déclaré qu’en 2022, la Roumanie avait le budget d’investissements le plus élevé des 30 dernières années — soit quelque 18 milliards d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, lundi, un entretien téléphonique avec le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, afin de discuter des conséquences de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et des efforts alliés de gérer la situation créée et d’y répondre de manière appropriée. Selon un communiqué du ministère, les deux responsables ont également parlé des modalités concrètes d’aider l’Ukraine et des aspects relevant de la coopération bilatérale dans le cadre du Partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis. Le secrétaire d’Etat américain a adressé à son homologue roumain les remerciements spéciaux de son pays pour le rôle régional assumé et pour toutes les mesures prises par la Roumanie afin de gérer la crise actuelle. Et aussi pour le soutien pluridimensionnel fourni à l’Ukraine et à d’autres partenaires vulnérables de la région, y compris à la République de Moldova. Le chef de la diplomatie de Bucarest a adressé des remerciements pour la décision des Etats-Unis d’accroître leur présence militaire en Roumanie. Il a mis en exergue la nécessité de consolider, à l’avenir aussi, une présence américaine et alliée aussi robuste que possible en Roumanie et sur l’ensemble du flanc est, notamment à la mer Noire.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a eu, lundi, une discussion téléphonique avec le secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Lloyd J. Austin III. Les deux responsables ont parlé des évolutions de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire dans le contexte de la guerre en Ukraine et des efforts de l’OTAN de renforcer la posture alliée sur son flanc oriental. Un autre sujet à l’agenda, selon un communiqué du ministère — le stade pour rendre opérationnel le groupe de combat allié de Roumanie. Les deux officiels ont exprimé leur préoccupation à l’égard de la situation actuelle d’Ukraine et ont réitéré la condamnation ferme du conflit, des crimes commis à Boutcha et dans d’autres localités, pour lesquels toute la responsabilité incombe à la Russie, selon la source citée.



    Hydrocarbures — Le Sénat de Bucarest débat en procédure d’urgence cette semaine la modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer, dite loi offshore. Le projet réglemente l’exploitation du gaz en mer Noire. Aux termes de l’actuelle forme de la loi, en cas de crise énergétique, la Roumanie doit assurer prioritairement son approvisionnement en gaz. Le document assumé par les leaders des partis au pouvoir (PNL, PSD et UDMR) prévoit que 60 % des revenus obtenus suite à l’exploitation du gaz dans le périmètre maritime roumain doivent revenir à l’Etat et le reste de 40 % aux investisseurs. En plus, la Roumanie bénéficiera d’un droit de préemption à l’achat du gaz extrait, et le surplus sera exporté. Le projet établit le même cadre fiscal pour les exploitations sur terre, soit pour les périmètres pétroliers terrestres de profondeur.



    Réfugiés — 87 531 personnes, dont 6 750 ressortissants ukrainiens, sont entrées dimanche en Roumanie via les postes-frontières du pays. Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine, plus de 737 000 Ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité notre pays. Par ailleurs, près de 40 % du total des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie travaillent dans l’industrie, selon le ministère du Travail et de la Protection sociale. En deuxième position se trouve le secteur du BTP, suivi par la restauration et l’hôtellerie. Par ailleurs, les réfugiés ukrainiens exercent en Roumanie des activités de commerce, de services administratifs et des activités de support. Un quart de la totalité des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie se sont fait embaucher à Bucarest. Près de 2 000 ressortissants ukrainiens ont trouvé un emploi en Roumanie après le 24 février.



    Don à l’Ukraine — La Roumanie a fait don à l’Ukraine de 11 ambulances fonctionnelles et complètement équipées, qui seront utilisées pour évacuer les blessés et accorder de l’assistance médicale d’urgence, a annoncé lundi l’Inspection pour les situations d’urgence de Suceava (nord-est). Le département de Suceava accueille le premier centre logistique européen pour la réception, le stockage, la manutention et le transfert de l’assistance humanitaire fournie à l’Ukraine par les Etats de l’UE. Le centre a été ouvert par le Département pour les situations d’urgence, sous l’égide du Mécanisme européen de protection civile.



    Banque centrale — Ces lundi et mardi, la Banque nationale roumaine organise une opération « portes ouvertes », lors du 142e anniversaire de sa création. Les visiteurs auront accès à l’Ancien Palais de la Banque à Bucarest, mais aussi aux succursales territoriales. Ils pourront admirer l’exposition permanente du Musée de la Banque centrale, y compris un lingot d’or de la réserve de l’institution ainsi que deux autres expositions temporaires. L’une est consacrée au centenaire de la naissance du roi Michel Ier, dernier monarque de Roumanie, et l’autre à Ecaterina Teodoroiu, héroïne roumaine de la Grande Guerre. Elle est la première femme à apparaitre sur un billet de banque de Roumanie, celui de 20 lei, sorti le 1er décembre dernier.



    Fêtes — Pour les chrétiens orthodoxes majoritaires en Roumanie et les catholiques de rite grec, c’est le premier jour de la Semaine sainte, celle qui précède Pâques. C’est une semaine de prières et de messes spéciales qui commémorent la Passion du Christ. C’est également la dernière ligne droite des préparatifs avant Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes, durant laquelle la plupart des Roumains nettoient leur maison, font des achats et préparent des plats spéciaux.



  • Visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Roumanie

    Visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Roumanie

    Visite — La Roumanie a été extraordinaire par la générosité et le courage dont elle a fait preuve dans le contexte du conflit Russie — Ukraine, a déclaré vendredi, à Bucarest, la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président roumain, Klaus Iohannis. Elle a ajouté que le monde entier avait vu le soutien offert par les Roumains aux réfugiés. A son tour, le le chef de l’Etat roumain a mis en exergue le fait que l’OTAN agira sans hésiter pour défendre chaque allié, la Roumanie comprise ; dans le dialogue avec Kamala Harris, il a été assuré de l’engagement des Etats-Unis à l’égard de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. La président Iohannis a affirmé aussi qu’il est nécessaire de continuer d’accroître la présence militaire américaine et alliée en Roumanie, sur le long terme, comme une mesure supplémentaire pour assurer la sécurité du pays et de l’ensemble de la région. Klaus Iohannis et Kamala Harris ont également parlé du besoin de renforcer les mesures de défense et de dissuasion dur le flanc est de l’Alliance, avec un accent sur sa partie sud, dans la région de la mer Noire. Par ailleurs, selon le président Iohannis, la crise énergétique peut constituer une opportunité historique de passer à une indépendance véritable énergétique européenne par rapport au gaz russe. Et ce par des investissements dans les sources renouvelables, dans le secteur nucléaire civil, par des importations de gaz liquéfié et par une interconnexion accrue. La vice-présidente des Etats-Unis s’est trouvée en première en Roumanie, deuxième étape, après la Pologne, d’une tournée diplomatique en Europe consacrée à la guerre d’Ukraine.