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  • Le second semestre démarre en présentiel

    Le second semestre démarre en présentiel

    Ce lundi, tous les élèves de Roumanie, dès la maternelle
    jusqu’au lycée, ont commencé en présentiel le second semestre de l’année scolaire
    2021-2022. Le contexte pandémique n’est pas des meilleurs, le taux des
    infections ne fait qu’augmenter, mais les autorités insistent sur les bénéfices
    de l’école en présentiel, surtout qu’au début de la pandémie les élèves
    roumains ont fait des cours en ligne pendant de longs mois. Pour ce semestre, de
    nouvelles normes ont été établies pour le fonctionnement des établissements scolaires.
    Le taux d’incidence des contaminations au niveau local n’est plus un critère,
    ni le taux de vaccination des personnels d’un établissements scolaire. Désormais,
    les cours seront dispensés en ligne dans les départements où le taux d’occupation
    des lits en soins intensifs dépasse les 75%.






    Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, explique :
    « Le jeudi de chaque semaine est le jour de référence pour la semaine à
    suivre. Il n’y aura pas de fragmentation de la semaine d’étude : si la
    semaine commence en présentiel, elle finit en présentiel et si elle commence en
    ligne, elle finira en ligne. Le second changement concerne l’activité de chaque
    classe : la classe entière passe en ligne si dans les rangs de ses élèves l’on
    recense 3 cas d’infection pendant 7 jours consécutifs. Enfin, on a gardé la
    règle qui dit qu’une école entière passe en ligne si au moins la moitié de ses
    classes ont suspendu l’activité en présentiel ».






    Le retour en présentiel se fera au moment où le taux d’occupation
    des lits destinés aux malades de Covid en soins intensifs est inférieur à 70% dans
    un département.






    Pour leur part, les représentants des élèves ne sont pas
    d’accord avec ce nouveau système. A leur avis, il est nécessaire d’avoir un algorithme
    complexe de calcul du risque épidémiologique dans une école, qui prenne en compte
    l’incidence locale des cas de coronavirus, le nombre des lits occupés en soins
    intensifs, le taux de vaccination des enseignants et des élèves, tout comme la
    capacité d’un établissement scolaire de garantir le respect de toutes les
    normes sanitaires et la capacité de faire des tests dépistage.






    Mais rien n’est facile à entreprendre dans l’éducation
    nationale. Et d’autant moins dans un contexte où les règles du jeu changent du
    jour au lendemain, bien que l’intention des autorités soit de garder les écoles
    ouvertes aussi longtemps que possible.






    Dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre Sorin
    Cîmpeanu explique encore : « On aimerait tous avoir de la prédictibilité,
    mais il est impossible de prévoir la spécificité d’un variant du virus Sars-Cov-2.
    On ne peut que constater la situation et prendre les meilleures mesures qui s’imposent.
    La prédictibilité est quelque chose que cette crise sanitaire ne peut pas offrir.
    C’est à nous, donc, de prendre les mesures les plus responsables et les plus
    stables. »






    Pour rappel, en novembre dernier, après deux semaines de
    vacances imposées à tous les élèves à cause de la situation épidémiologique
    trop dangereuse, le ministère de l’Education a opéré des changements dans la structure
    de l’année scolaire en cours. Les élèves ont maintenant devant eux plus de trois
    mois de cours ininterrompus avant les futures vacances scolaires. Prévues à la
    mi-avril, les vacances de printemps dureront 17 jours et comprendront aussi la
    Pâque orthodoxe. L’année scolaire finira le 10 juin prochain. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • 26/07/2021 (mise à jour)

    26/07/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Les autorités roumaines ont annoncé ce lundi 84 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 en 24 heures sur 11 300 tests effectués. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 2 décès des suites de la maladie et 38 personnes hospitalisées en réanimation-soins intensifs. Les spécialistes avertissent que la 4e vague de la pandémie est inévitable. LInstitut national de Santé publique a présenté la semaine dernière un rapport selon lequel dans le scénario le plus pessimiste, à la mi-septembre, le nombre des cas dinfection pourrait dépasser les 1 500 par jour. La ministre de la Santé, Ioana Mihaila, a averti que les personnes non vaccinées étaient les plus exposées à linfection au virus SARS-CoV-2. Les autorités annoncent que plus de 14 000 personnes se sont fait vacciner ces dernières 24 h. La Roumanie compte quelque 4,8 millions de personnes pleinement vaccinées, en dessous de la cible que s’étaient fixée les pouvoirs publics.



    Budget — L’exécution budgétaire sur les six premiers mois sera présentée publiquement mardi, a annoncé le premier ministre roumain Florin Cîţu, qui est également ministre des Finances par intérim. Il a précisé, lundi, avoir reçu les rapports des ministères, et c’est pour la première fois en beaucoup d’années que les taux de frais de personnel dans le PIB sont moindres. Le gouvernement de Bucarest est en train d’élaborer le décret d’urgence visant à rectifier le budget de l’Etat qui sera adopté à la mi-août. Plusieurs ministères, parmi lesquels ceux des Transports et de l’Agriculture, demandent des rallonges. Selon le vice-premier ministre Dan Barna, le collectif budgétaire privilégiera les investissements dans des secteurs tels l’infrastructure, la santé et le développement local. Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, a également demandé au ministère des Finances d’allouer des fonds supplémentaires au collectif budgétaire, afin de financer cette année 6 000 internes de plus dans l’enseignement supérieur médical.



    Solitude — Le phénomène de solitude a doublé dans l’ensemble de l’UE, dans toutes les tranches d’âge, durant les premiers mois de la pandémie de Covid-19, selon un rapport du Centre commun de recherche de la Commission européenne, présenté lundi. Le document contient les preuves scientifiques les plus récentes relatives à la solitude et à l’isolement social dans l’Union et analyse l’étude réalisée par la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Selon le rapport, une multiplication par quatre du sentiment de solitude a été constatée parmi les jeunes entre 18 et 35 ans, par rapport à 2016. Si en 2016, environ 12 % des citoyens de l’UE ont indiqué se sentir seuls plus de la moitié du temps, ce taux s’est accru à 25 % les premiers mois après l’émergence de la COVID-19. Le rapport indique qu’entre avril et juillet 2020, la solitude a connu une hausse supérieure à 15 points de pourcentage en Bulgarie, Estonie, France, Allemagne, Pologne, Portugal et en Suède. En revanche, la Belgique, la Croatie, la République tchèque, la Grèce, la Hongrie, la Roumanie et l’Espagne ont connu une hausse de la solitude inférieure à 10 %.



    Aide — La Roumanie a alloué 300 000 euros d’aide à la consolidation de la société civile et des médias indépendants en République de Moldova. C’est ce qu’a annoncé lundi le ministère roumain des Affaires étrangères, qui a précisé que cette démarche suivait une décision prise par le ministre Bogdan Aurescu durant sa visite officielle à Chişinău. Une contribution similaire avait été faite en novembre 2020. Le MAE souligne l’engagement déterminé de la Roumanie d’appuyer le parcours européen de la République de Moldova. Ce pays est le principal bénéficiaire de l’assistance officielle au développement et de l’aide humanitaire que la Roumanie accorde.



    Enseignement — La présence physique aux cours est nécessaire afin de mettre fin aux lacunes accumulées lorsque les cours se sont déroulés surtout en ligne, a déclaré le ministre roumain de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu. Dans le cadre d’une conférence de presse, le responsable roumain s’est déclaré optimiste au sujet d’une quatrième vague de la pandémie affirmant que celle-ci ne devrait pas être si grave pour empêcher le déroulement cet automne du processus d’enseignement en présentiel. Le ministre a ajouté que le personnel de l’éducation était vacciné à hauteur de 60 % et que ce taux était même plus élevé en milieu universitaire.



    Cinéma — Deux productions roumaines, le long-métrage Miracol, du réalisateur Bogdan George Apetri, et Plastic semiotic, de Radu Jude, ont été sélectionnées au programme de la 78e édition du Festival international de film de Venise, ont annoncé les organisateurs de l’événement ce lundi. Le festival aura lieu du 1er au 11 septembre. Miracol a été sélectionné dans la section Orizzonti, aux côtés de 18 autres longs-métrages. La projection de Plastic semiotic se fera hors concours. A cette édition, le jury de la compétition officielle sera présidé par le cinéaste sud-coréen Bong Joon Ho et il sera composé par la réalisatrice américaine d’origine chinoise Chloe Zhao, l’actrice française Virginie Efira, le réalisateur italien Saverio Costanzo, l’actrice et productrice canadienne Sarah Gadon, le réalisateur roumain de films documentaires Alexander Nanau et l’actrice et chanteuse britannique Cynthia Erivo.



    JO — La pugiliste Maria Claudia Nechita s’est qualifiée, lundi, dans les quarts de finale de la catégorie 54-57 kg, après avoir vaincu par points la Somalienne Ramla Saïd Ahmed Ali, une décision prise à l’unanimité (5-0). A l’occasion, Nechita a apporté sa première victoire à la boxe féminine roumaine aux jeux olympiques. Elle évoluera dans les quarts de finale le 28 juillet, contre la Japonaise Sena Irie, une victoire qui lui rapporterait une médaille. Les équipages de deux de couple dames et quatre sans barreur hommes de la Roumanie se sont qualifiés dans les finales A qui auront également lieu le 28 juillet. Jusqu’ici, la Roumanie a obtenu une médaille d’argent à cette édition des JO, conquise par Ana-Maria Popescu à l’épreuve individuelle d’épée.



    Météo — Les prévisionnistes roumains ont annoncé une nouvelle vague persistante de canicule qui concernera graduellement presque tout le pays, cette semaine. Les températures avoisineront les 40 °C, et l’inconfort thermique sera beaucoup plus marqué. Les maximales du jour iront généralement de 34 à 39°, alors que les minimales ne descendront pas en dessous de 20°.

  • Au moins trois scénarios pour la réouverture de écoles

    Au moins trois scénarios pour la réouverture de écoles

    C’est le président Klaus Iohannis, qui était auparavant enseignant, qui l’a annoncé : la majorité des écoles de Roumanie pourrait rouvrir le 8 février prochain, une date qui marque aussi le début du second semestre. Pourtant, cette hypothèse sera possible uniquement si la situation épidémiologique générée par le nouveau coronavirus n’empire pas. C’est pourquoi une décision finale à ce sujet sera adoptée le 2 février, au cours d’une nouvelle réunion d’évaluation similaire à celle que le chef de l’Etat a eue jeudi avec le premier ministre Florin Cîtu et les ministres de la Santé et de l’Education, Vlad Voiculescu et respectivement Sorin Cîmpeanu.

    Le président Iohannis a précisé que les élèves devraient revenir dans les salles de classe conformément à un modèle tricolore, similaire à celui déjà mis en œuvre l’automne dernier, au début de l’année scolaire, basé sur le taux d’infection enregistré dans chaque localité. Klaus Iohannis :« Dans le scénario vert, tout le monde se rend physiquement à l’école. Dans le scénario jaune, les maternelles, les élèves du primaire et ceux en dernière année de collège et de lycée vont en classe, alors que les autres élèves participent exclusivement à des cours en ligne. Dans le scénario rouge, appliqué s’il y a plus de 3 cas par mille habitants, les élèves et les lycéens passent à l’enseignement à distance, alors que les maternelles et les classes primaires continuent les cours en présentiel. Si le taux d’infection dépasse les 6 cas par mille habitants, la quarantaine est imposée dans toute la localité et les écoles ferment leurs portes », a expliqué Klaus Iohannis.

    Dans le cas de l’enseignement universitaire, qui bénéficie d’autonomie, la décision de reprise des cours dans les amphithéâtres sera adoptée par chaque institution à part, a affirmé Klaus Iohannis, qui a pourtant précisé que les universités pourraient utiliser le scénario du primaire et du secondaire. Le Conseil national des élèves ne peut qu’être très content d’avoir obtenu la décentralisation qu’il souhaitait pour ce qui est du fonctionnement des écoles après leur réouverture physique le 8 février. Cette organisation avait averti que l’école exclusivement en ligne était fatigante, inefficace et qu’elle ne pouvait pas durer à long terme, mais aussi que de nombreux élèves, surtout des plus démunis, n’avaient pas accès à l’éducation, puisqu’ils ne possédaient ni ordinateurs, ni connexion à Internet.

    Précisons seulement qu’en Roumanie, depuis mars dernier et à l’exception des mois de septembre et d’octobre, les élèves ne vont plus à l’école et que les cours se déroulent exclusivement en ligne.

    L’UNICEF a également plaidé pour le retour aux cours en présentiel partout dans le monde, sinon les conséquences sur les élèves pourraient être multiples et dévastatrices. L’ONG World Vision Roumanie a également précisé que les lacunes majeures et le décrochage scolaire pourraient toucher toute une génération. Un ancien ministre de l’Éducation nationale, actuellement président de l’École nationale d’études politiques et administratives, Remus Pricopie, a demandé que le sujet de la réouverture des écoles soit traité de manière correcte, réaliste et responsable, afin de ne pas créer des attentes impossibles à atteindre par les élèves, les enseignants et les parents.

  • Les écoles rouvriront leurs portes à partir du 8 février ?

    Les écoles rouvriront leurs portes à partir du 8 février ?

    Les élèves roumains continueront les cours en ligne pendant les trois semaines restantes de ce premier semestre, après quoi la situation pourrait changer. Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, s’est dit confiant quant à une possible réouverture des écoles et des maternelles à partir du 8 février, d’une manière ou d’une autre. Le sujet a dominé les discussions que le chef de l’Education nationale a eues jeudi avec les représentants des enseignants, des syndicats, des associations de parents d’élèves et d’élèves.

    A cette occasion, M Cîmpeanu a reconnu que tout dépendait de l’actuel contexte pandémique qui pourrait permettre soit la réouverture intégrale des établissements scolaires, soit une réouverture partielle, uniquement dans les régions où l’indice de contamination est faible. Sur l’ensemble des structures éducationnelles, la priorité est représentée par les écoles primaires et les maternelles où la formation à distance reste problématique. Une autre priorité, ce sont les examens nationaux – le Brevet et le Baccalauréat – que les élèves en troisième et en terminale sont censés passer.Le ministre de l’Education a précisé qu’il se ferait une priorité d’offrir à tous ces élèves la possibilité de soutenir en présentiel non seulement les examens réels, mais aussi ceux blancs pour savoir quel est le niveau réel d’informations acquises pendant tous ces mois d’école en ligne.

    Par la suite, le ministère pourrait modifier le programme scolaire, en fonction de la manière dont les élèves ont assimilé les informations que les professeurs ont transmises en ligne. Sorin Cîmpeanu s’est engagé à rendre publiques toutes ces informations d’ici le 15 février, date avant laquelle le ministère décidera aussi sous quelle forme les examens seront organisés cette année. Aux dires du ministre, les problèmes auxquels se confronte la formation à distance sont plutôt « structurels, pas circonstanciels » et tous les Etat s’y heurtent. La santé des élèves et des professeurs est très importante. Toutefois, il faut penser aussi à rattraper les retards que l’école en ligne a engendrés, surtout dans le cas des élèves censés passer des examens à la fin de cette année scolaire.

    A l’heure où l’on parle, on attend à ce que les Inspections scolaires annoncent les listes des enseignants qui souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19. Selon les sondages, moins de 50% d’entre eux sont prêts à le faire. Les représentants des syndicats de l’Education nationale souhaitent être tenus au courant de la campagne d’immunisation, sans que celle-ci soit obligatoire. Par ailleurs, les associations de parents d’élèves ont réclamé la majoration de l’enveloppe budgétaire allouée à l’Education. Le ministre de tutelle a pour sa part exprimé son souhait de répertorier dans un registre unique tous les diplômes obtenus au niveau national, soient-ils de Baccalauréat, de Maîtrise, Master ou Doctorat. Ce serait ainsi plus facile de vérifier la véridicité de ces documents et d’écarter le soupçon de plagiat qui plane souvent sur le système de l’Education nationale. Une idée soutenue aussi bien par les représentants des étudiants qui souhaiteraient également la mise en place d’une plate-forme unique pour la gestion au niveau national de toutes les demandes d’inscription et d’admission au système universitaire. « L’Education reste la priorité pour ce gouvernement », a conclu le ministre Sorin Cîmpeanu. (Ioana Stancescu)