Tag: présidence

  • 29.06.2020

    29.06.2020

    Météo – Il fait chaud en Roumanie et même très chaud dans le sud
    et le sud-ouest. Les températures vont de 28° à 35°, avec 34° à Bucarest, à
    midi. Des alertes jaune et orange à l’instabilité météo forte sont en vigueur
    sur une bonne partie du territoire. La couleur orange concerne l’est, le
    centre, et le sud-est. Des phénomènes orageux sont aussi attendus dans les
    régions de montagne de l’est, du centre, du sud et du sud-est. Une alerte
    orange aux pluies torrentielles et aux orages entrera en vigueur ce soir dans
    les régions de l’ouest, tandis qu’une alerte jaune reste en place dans les
    zones de collines et de montagne, dans l’ouest, le nord-ouest, le centre et l’est du territoire.


    Inondations -
    Une alerte orange aux inondations concerne des secteurs du lit de la rivière Prut,
    dans les départements de Botoşani, Vaslui et Iaşi, et une autre, jaune, est en
    vigueur sur des secteurs des départements de Vaslui et de Galaţi. Une alerte
    jaune aux inondations est mise en place sur la rivière Timişul, dans l’ouest de
    la Roumanie. L’Administration nationale des Eaux Roumaines surveille de près
    les rivières dont les niveaux se sont accrus ces derniers jours. Là où les eaux
    se sont retirées, des équipes d’intervention œuvrent pour nettoyer les terrains
    et les routes.

    Restrictions – Le ministre roumain de la
    santé, Nelu Tătaru, a déclaré, hier soir, sur une chaîne de télévision privée,
    que les autorités envisagent d’introduire des restrictions de circulation dans
    les localités où de nouveaux foyers de coronavirus seraient enregistrés. Il a
    annoncé une analyse en cours de la situation dans la Vallée de la Prahova (sud)
    et de la côte de la mer Noire (sud-est), les deux destinations de vacances
    où « les règles sont le moins respectées ». Le ministre a encore
    précisé qu’il n’était pas question de mettre en place la quarantaine dans les
    destinations de vacances.


    Covid-19 – En Roumanie, les dernières données
    officielles indiquent plus de 26.500
    malades de COVID 19. Jusqu’à présent, les cas d’infection les plus nombreux ont
    été enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale,
    Bucarest. Sur le total des personnes infectées, plus de 18.900 ont guéri et ont
    pu quitter l’hôpital. Le bilan tragique est de 1634 décès. Le premier ministre libéral Ludovic Orban a attiré
    l’attention sur le fait que la campagne d’information en déroulement avait pour
    but de convaincre la population de respecter les mesures barrières contre la
    pandémie. Il a aussi demandé aux institutions habilitées à vérifier sur le
    terrain la mise en œuvre de ces mesures. Les chercheurs roumains considèrent
    peu probable une réinfection des personnes guéries. Ils sont arrivés à cette
    conclusion après avoir étudié la souche du coronavirus SARS-CoV-2 active en
    Roumanie et qui serait, selon eux, originaire de la ville de Wuhan, en Chine. Sa
    propagation en Roumanie s’est faite, le plus probablement, par transmission
    intracommunautaire.
















    Parlement – Le Parlement bicaméral
    de Bucarest entame la dernière semaine de sa session ordinaire. Plusieurs
    projets de loi figurent à l’agenda des élus, ainsi que la désignation de
    plusieurs membres d’institutions publiques importantes. La direction de la
    Chambre des députés doit voter le projet de loi d’habilitation qui autorise le
    gouvernement à légiférer par ordonnance, pendant les vacances parlementaires. Le
    document a été rejeté au Sénat, où la majorité sociale-démocrate a expliqué que
    l’Exécutif ne pouvait être habilité ainsi, vu qu’il n’avait pris aucune mesure
    suite aux motions adoptées contre plusieurs de ses membres. Les élus devraient
    se pencher aussi sur le projet de loi relatif à l’organisation d’élections
    locales le 27 septembre prochain, texte déjà adopté par le gouvernement. Par
    ailleurs, le Parti social-démocrate (PSD, en opposition) souhaite que le
    gouvernement propose un projet de loi qui réglemente la mise en quarantaine et
    en confinement ainsi que l’hospitalisation d’une personne.


















    Union européenne – Le
    1-er juillet, l’Allemagne assumera la présidence tournante du Conseil de
    l’Union européenne, à un moment où l’objectif commun est de surmonter la crise
    provoquée par le nouveau coronavirus. L’agenda des priorités annoncées par
    Berlin inclut également la conclusion des négociations de sortie du Royaume Uni
    de l’UE, la protection du climat, la numérisation, ou encore le positionnement
    de l’Europe vis-à-vis des deux grandes puissances – la Chine et les Etats-Unis.
    Le chapitre le plus important est celui de la gestion de la crise du
    coronavirus, qui sera abordé dès le mois prochain, au sommet de la mi-juillet,
    où les dirigeants européens, présents physiquement à la réunion, débattront du
    programme de reconstruction économique post-pandémie de l’UE. Dans les semaines
    à venir, le Fonds de récupération fera l’objet de batailles politiques intenses
    dans les capitales européennes, sachant qu’il s’agit d’un programme économique
    et d’investissements de 750 milliards d’euros. Le Programme de reconstruction
    sera négocié et convenu simultanément avec le budget de plus de 1.000 milliards
    d’euros de l’UE pour 2021-2027. Les négociations avec Londres, qui a quitté l’UE
    en janvier dernier, doivent être bouclées à l’automne au plus tard, pour éviter
    une rupture économique difficile, avec des taxes de douane et d’autres
    barrières commerciales mises en place au début de l’année prochaine – avertissent
    les responsables allemands.



  • La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    Le semestre roumain à la tête de l’Union européenne

    Membre de l’Union européenne depuis 2007, la Roumanie a assuré pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE au cours des six premiers mois de l’année 2019. Bucarest a réussi à clore 90 dossiers législatifs et géré quelque 2500 événements. Considéré un succès indéniable, le Sommet européen de Sibiu, dans le centre du pays, visant l’avenir de l’Union, a esquissé l’Agenda stratégique pour la période 2019 – 2024. Selon la première ministre roumaine de l’époque, Viorica Dăncilă, le concept de cohésion entre citoyens, communautés, régions et Etats membres a dominé la présidence roumaine. Le mandat roumain a également visé selon elle à approfondir la dimension sociale, la promotion de l’égalité de genre et la lutte contre l’antisémitisme, la xénophobie et le discours haineux.

    La défaite de la gauche au scrutin pour le Parlement européen

    En vertu du vote du 26 mai des électeurs roumains, la Roumanie a envoyé au Parlement européen des députés issus de six partis politiques. Le Parti National Libéral (PNL), à l’époque la principale force de l’opposition de droite, a obtenu la majorité des voix, soit 27%. Il fut suivi avec un écart de quelques pourcentages seulement par le Parti Social-Démocrate (PSD), numéro 1 de la coalition gouvernementale, et par l’Alliance USR (Union Sauvez la Roumanie) – Plus. Pro România, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire, qui ont décroché entre 5 et 6% des voix, ont envoyé chacun deux de leurs membres au Parlement européen. Les sept autres partis ayant participé au scrutin ont réussi des scores électoraux inférieurs au seuil électoral de 5%. Parmi eux, l’Alliance des libéraux et des démocrates, qui était à l’époque partenaire du PSD au gouvernement. Dans la diaspora, les Roumains ont dû patienter de nombreuses heures dans d’immenses files d’attente afin de pouvoir voter. Ils ont accusé le Ministère des Affaires étrangères d’avoir mal géré le vote des Roumains hors frontières. En parallèle, les Roumains ont également été appelés aux urnes dans le cadre d’un référendum sur la Justice, convoqué par le président Klaus Iohannis. Plus de 80% de ceux ayant exprimé leur option dans le cadre de cette consultation populaire se sont déclarés favorables à la lutte contre la corruption.

    Fin d’une époque pour le PSD

    Le lendemain des élections pour le Parlement européen, soit le 27 mai, l’homme fort de la coalition alors au pouvoir et chef du PSD, Liviu Dragnea, a été emprisonné en vertu d’une sentence de 3 ans et six mois de prison ferme prononcée par la Haute Cour de Cassation et de Justice pour des faits de corruption. Lorsqu’il était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays, M. Dragnea avait décidé de maintenir à leurs fonctions deux salariées de la Direction d’assistance sociale, alors que les deux femmes travaillaient en fait exclusivement pour la filiale locale du PSD. Liviu Dragnea avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale au référendum de 2012 sur la destitution de l’ancien président Traian Băsescu. Une fois Liviu Dragnea emprisonné, les fonctions de président du PSD et chef de la Chambre des députés ont été assumées par la première ministre Viorica Dăncilă et, respectivement, par le social-démocrate Marcel Ciolacu.

    Changement de gouvernement

    C’est pour la première fois au cours des 30 ans de démocratie postcommuniste que la Roumanie est gouvernée par un cabinet libéral monocolore. Le 4 novembre, le Parlement a voté en faveur de l’investiture d’une équipe gouvernementale coordonnée par le président du PNL, Ludovic Orban. Ce ne fut pas une procédure sans suspense, puisque l’incertitude a plané sur la capacité de M. Orban de recueillir les 233 voix qui lui étaient nécessaires pour obtenir le vote d’investiture du Parlement. Cette majorité simple de la moitié plus un du nombre des élus nationaux a été dépassée de justesse avec 240 suffrages favorables, un véritable exploit vu que le PNL ne compte que pour 20% des membres de l’hémicycle de Bucarest. Le cabinet Orban remplace donc le gouvernement social-démocrate de la première ministre Viorica Dăncilă, renversé le 10 octobre dernier par motion de censure, initiée également par le PNL et signée par des élus nationaux de tous bords. Les auteurs de la motion ont accusé l’équipe Dăncilă d’être le gouvernement roumain le plus nocif des 30 dernières années. Les libéraux ont promis qu’après sa destitution, ils adopteraient un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et visant à créer une véritable prospérité pour chaque Roumain.

    Des Roumaines à la tête d’institutions européennes

    Le portefeuille des Transports dans la nouvelle Commission européenne qui a assumé ses prérogatives le 1er décembre est désormais occupé par l’eurodéputée roumaine Adina Vălean du groupe Parti national libéral – Parti populaire européen. Parmi les priorités qu’elle a assumées figurent un transport écologique et équitable. Cette ancienne prof de mathématiques, eurodéputée depuis 2007, a été vice-présidente du Législatif communautaire, a dirigé la Commission d’environnement et la Commission d’industrie de l’institution européenne. En avril, une étude réalisée par « VoteWatch Europe » a placé Adina Vălean en 4e position des eurodéputés les plus influents de l’ancienne législature. Elle est également le quatrième commissaire européen venu de Roumanie après Leonard Orban au Multilinguisme, Dacian Cioloş à l’Agriculture et Corina Cretu à la Politique régionale. Une autre Roumaine, Laura Codruța Kövesi, ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption, soit le Parquet roumain anticorruption, a été choisie pour diriger le futur Parquet européen, créé pour lutter surtout contre les fraudes aux fonds communautaires.

    Continuité à la présidence de la Roumanie

    Ce fut une victoire nette et sans équivoque au scrutin présidentiel pour le président sortant Klaus Iohannis, qui s’est adjugé son second mandat au 2e tour de la présidentielle du 24 novembre. Soutenu par le Parti national libéral, M. Iohannis a remporté au second tour plus de 66% des voix, le double par rapport à sa contre candidate, l’ex cheffe du cabinet roumain, Viorica Dăncilă. Deux jours après sa défaite, la plus sévère d’un candidat social-démocrate aux présidentielles, Mme. Dăncilă a démissionné de ses fonctions de présidente du PSD. Au cours de la cérémonie d’investiture pour le second mandat de cinq ans, le président Iohannis a promis de rester un défenseur ferme du respect des droits et libertés fondamentales des citoyens et des valeurs suprêmes consacrées par la Constitution, dans l’esprit des traditions démocratiques du peuple roumain et des idéaux de la révolution anticommuniste de décembre 1989, obtenus et défendus à prix de sang il y a trois décennies.

    Sport

    En juin, la Roumanie s’est qualifiée dans les demi-finales de l’Euro de foot des moins de 21 ans, organisé en Italie et au Saint Marin, décrochant aussi le billet d’accès aux JO de Tokyo. Les footballeurs roumains sont de retour aux Jeux Olympiques après une pause de pas moins de 56 ans. Dans les compétitions européennes, le club champion de Roumanie, le CFR Cluj, s’est qualifié aux seizièmes de finale de la Ligue Europa, pour affronter en février 2020 le FC Séville d’Espagne, quintuple gagnante de la compétition. En tennis, la Roumaine Simona Halep et la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu ont terminé l’année en 4e et, respectivement, 5e position du classement WTA. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le président retire les décorations des auteurs d’infractions pénales

    Le président retire les décorations des auteurs d’infractions pénales

    L’administration présidentielle de Bucarest a rendu
    publique la liste de personnes qui ont vu leurs décorations retirées pour avoir
    fait l’objet de sanctions pénales. Il s’agit du retrait des distinctions
    l’Ordre de l’Etoile de Roumanie aux grades chevalier et respectivement grand-croix
    et de l’Ordre du Service loyal au grade chevalier. Le président Klaus Iohannis
    avait déjà annoncé qu’il allait prendre cette mesure, considérée comme allant
    dans le sens d’un assainissement de la vie publique en Roumanie. Mais les fervents
    opposants du chef de l’Etat, des personnalités de gauche pour la plupart, n’ont
    pas manqué de le critiquer pour ce geste.




    La liste comprend des noms sonores de la vie
    politique roumaine, dont les anciens ministres Miron Mitrea et Adrian Severin, ce
    dernier également ex-député européen, ou encore Dan Voiculescu, ancien
    parlementaire et magnat des médias en Roumanie. Un réputé chercheur est aussi
    répertorié, Gheorghe Mencinicopschi, condamné à une lourde peine de prison pour
    abus de fonction contre les intérêts publics et faux dans un écrit sous seing privé.
    A préciser que toutes les personnes listées ont écopé des peines de prison pour
    des faits de corruption. Même si, à présent, ils se sentent lésés par le
    retrait de ces distinctions, de l’avis de certains commentateurs, ils
    pourraient pour le moins essayer d’admettre que le prestige et l’honneur
    offerts par une décoration sont incompatibles avec le statut de condamné pénal.




    Néanmoins, la réaction du plus célèbre
    personnage visé par cette mesure, l’ancien premier ministre social-démocrate
    Adrian Năstase, a été des plus véhémentes. En 2012 et 2014, il avait été condamné
    à deux, respectivement quatre ans de prison ferme pour chantage et acceptation
    de pots-de-vin dans deux dossiers distincts. Une dizaine d’années auparavant, en
    2002, il avait reçu l’Ordre de l’Etoile de Roumanie au grade grand-croix.
    Năstase affirme que le président souhaite réécrire l’histoire sous le conseil
    « d’oiseaux migrateurs et de talibans idéologiques ». L’élimination des
    visas pour les Roumains, les efforts d’adhésion à l’OTAN et à l’UE, la
    modernisation et la croissance économique, ce sont toutes des réussites qu’il
    juge être celles de son gouvernement entre 2001 et 2004. L’ancien premier
    ministre est alors persuadé que tout cela ne pourra pas être effacé des livres
    d’histoire. Plus encore, ces réalisations pourront être comparées avec ce qu’il
    décrit comme « l’activité insignifiante de Iohannis durant son mandat de
    président ». Pour finir, l’ex-leader du Parti social-démocrate reprend le
    vieux refrain selon lequel ses condamnations ont été strictement de nature
    politique, sans pour autant apporter de preuves pour justifier ses
    déclarations.




    Par ailleurs, ce n’est pas pour la première
    fois que le président Iohannis retire une décoration. En 2016, il avait retiré
    l’Ordre de l’Etoile de Roumanie à Laszlo Tökes, l’ancien pasteur réformé qui
    avait joué un rôle important dans le déclenchement de la Révolution
    anticommuniste de décembre 1989. Mais par la suite, il avait lancé des
    accusations contre l’Etat roumain. Dans un de ses nombreux dérapages chauvins,
    Laszlo Tökes avait suggéré que la Hongrie aurait dû endosser le rôle de
    protectrice de la minorité hongroise de Transylvanie. La Haute Cour de
    Cassation et de Justice avait statué en faveur du président roumain dans ce
    cas, rejetant la contestation de Tökes quant au retrait de sa décoration.
    (Trad. Elena Diaconu)

  • La Roumanie en campagne électorale

    La Roumanie en campagne électorale

    Deux semaines nous séparent du premier tour du scrutin présidentiel, qui aura lieu le 10 novembre, et la campagne électorale qui doit s’arrêter le 9 novembre à 7 heures du matin s’avère calme et même ennuyeuse. 14 candidats soutenus par tous les partis politiques et quelques indépendants sont en lice pour les fonctions de chef de l’Etat. Mais qui sont donc les 14 qui souhaitent devenir président de la Roumanie pour les cinq années à venir ?

    Président depuis 2014, Klaus Iohannis brigue un second mandat, avec l’appui du Parti national libéral dont le leader, Ludovic Orban, a été désigné premier ministre et doit constituer un nouveau gouvernement. Le Parti national libéral, autour duquel se sont rassemblés les autres partis de l’opposition, est l’artisan du renversement par motion de censure le 10 octobre dernier du gouvernement de la sociale-démocrate Viorica Dancila. Elle figure également sur la liste des candidats à la présidence de la Roumanie, aux côtés du représentant de l’Alliance USR-Plus, Dan Barna, de l’ex eurodéputé Mircea Diaconu, soutenu par le parti ProRomania, de l’ancien premier ministre Victor Ponta et par l’Alliance des libéraux et des démocrates de Calin Popescu Tariceanu. La décision de ce dernier de quitter la coalition gouvernementale a ouvert la voie à la destitution de l’exécutif Dancila.

    Le professeur des universités, essayiste et diplomate Theodor Paleologu bénéficie de l’appui du Parti du mouvement populaire, tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie soutient son leader Kelemen Hunor. Les candidats Catalin Ivan, Ninel Peia, Sebastian Constantin Popescu, John Ion Banu, Ramona-Ioana Bruynseels et Viorel Catarama bénéficient de l’appui de partis qui ne sont pas membres du législatif. Enfin, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpanasu se sont inscrits dans la course pour les élections présidentielles en tant qu’indépendants. Au cas où aucun candidat n’obtient la majorité absolue lors du premier tour, la Cour constitutionnelle devrait annoncer avant le 15 novembre les noms des deux candidats au second tour du scrutin, prévu le 24 novembre.

    Les Roumains de la diaspora pourront voter lors du premier tour du scrutin du 8 au 10 novembre, et lors du deuxième du 22 au 24 novembre. Les bureaux de vote ferment officiellement à 21 heures, mais les électeurs roumains qui votent à l’étranger pourront exercer leur droit de vote jusqu’à minuit.

    Le ministère roumain des Affaires étrangères a publié la carte des 835 bureaux de vote mis en place hors les frontières nationales. Il s’agit d’un chiffre trois fois plus grand que celui d’il y a cinq ans. Selon la carte qui peut être consultée sur le site mae.ro, les bureaux les plus nombreux se trouvent en Espagne, Italie, Allemagne, Royaume Uni, France, Etats-Unis, République de Moldova, Pays-Bas, Belgique, Irlande, Danemark, Autriche, Grèce, Portugal et Suisse. (Leyla Cheamil)

  • La semaine du  15 au 19 juillet

    La semaine du 15 au 19 juillet


    Le bilan de la présidence roumaine du Conseil de lUE, présenté au Parlement européen


    Bucarest continuera de soutenir le projet européen et visera en même temps à finaliser son intégration. C’est ce qu’a déclaré mardi, devant le Parlement européen, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, qui a présenté le bilan du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE. Bucarest a réussi à démontrer que les institutions européennes travaillent pour les citoyens et à offrir des perspectives, a-t-elle souligné. Et elle d’ajouter que l’Europe ne doit pas avoir plusieurs vitesses, vu que les progrès ne seront solides et n’apporteront de bénéfices concrets aux citoyens que lorsqu’ils seront réalisés ensemble, la cohésion étant un des liants les plus puissants du projet européen. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a rappelé que malgré les défis ayant jalonné son mandat, tels le Brexit et le scrutin européen, la Roumanie a clôturé 90 dossiers législatifs dans des domaines très variés, allant des droits d’auteur sur le marché numérique ou des directives sur le gaz jusqu’aux réglementations concernant lAgence européenne de garde-frontières et de garde-côtes ou encore à l’amélioration de la réponse aux cyberattaques. Durant le mandat à la tête du Conseil de l’UE, les autorités de Bucarest ont prouvé la capacité de la Roumanie à contribuer à la valeur ajoutée de l’UE, a encore déclaré la première ministre Viorica Dăncilă.


    Un Roumain devient n°2 de lOTAN


    Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a décidé de nommer le Roumain Mircea Geoană sous-secrétaire général de l’Alliance. « Il est un avocat fervent de la relation transatlantique et il apportera sa longue expérience de diplomate à ce poste. Il sera le premier Roumain à accéder à cette position de haut rang », a déclaré Jens Stoltenberg. Jusqu’à présent, les plus hautes fonctions exercées par un Roumain à l’Alliance ont été celles d’assistant au secrétaire général de l’OTAN, occupées de 2013 à 2017 par Sorin Ducaru, chef de la Division pour les risques de sécurité émergents.


    Mircea Geoană a été président du Sénat de la Roumanie, mais aussi ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de Roumanie aux Etats Unis. Il est également fondateur et président de l’Institut Aspen de Roumanie. Après l’annonce officielle, Mircea Geoană a écrit sur les réseaux sociaux que sa nomination à ces fonctions constitue un défi, mais aussi une opportunité de représenter les intérêts de l’Alliance, qui assurent la sécurité de plus d’un milliard de citoyens.


    La diplomatie de Bucarest a salué cette nomination, précisant qu’elle représente un moment important pour l’appartenance du pays à l’OTAN et la reconnaisance, 15 ans après son adhésion, de sa contribution significative au sein de l’Alliance.



    La Cour constitutionnelle et la révision de la Loi fondamentale


    Les propositions de révision de la Constitution interdisant la grâce ou l’amnistie des faits de corruption transgressent la Loi fondamentale, a décidé la Cour constitutionnelle de Roumanie. Ces initiatives législatives ont été avancées après que, lors du référendum du 26 mai, la majorité des Roumains eut dit « Oui » à cette interdiction et à l’idée de renoncer aux décrets d’urgence en matière de Justice. Le référendum sur ces thèmes avait été convoqué par le président Klaus Iohannis afin de stopper ce qu’il a appelé « l’assaut de la coalition au pouvoir sur le système judiciaire ». La Cour a argumenté sa décision par le fait que cette mesure violerait le principe de l’égalité et qu’elle équivaudrait à l’anéantissement de la dignité humaine.


    Quant aux autres initiatives législatives du pouvoir et de l’opposition, elles sont conformes à la Loi fondamentale. Il s’agit de la disposition stipulant que les personnes condamnées définitivement pour des faits commis à dessein ne peuvent pas se porter candidates aux élections parlementaires, locales, européennes ou présidentielles. Par ailleurs, les décrets gouvernementaux d’urgence devraient être soumis à un contrôle de constitutionnalité, sur saisine émanant du chef de l’Etat, de l’instance suprême, de 50 députés ou de 25 sénateurs ou encore du Défenseur des droits.



    Triomphe roumain à Wimbledon


    Simona Halep est désormais la première joueuse roumaine de tennis à gagner le tournoi de Wimbledon, après un match décisif contre la superchampionne américaine Serena Williams. Simona Halep a expliqué comment elle a construit son incroyable carrière : « Je suis contente de mon jeu et de ma manière de réagir à un événement si important, à une journée si difficile. Jai lutté, jai travaillé et jai souffert pendant toutes ces années. Tout cela pour être la meilleure possible sur le terrain, quand je commence à jouer. Jai atteint un niveau élevé et je suis très confiante. Je nai jamais pensé que jallais être numéro un ou que jaillais gagner un tournoi du Grand Chelem, mais cétait ça le rêve. Cest pour ça que jai travaillé jour après jour. Comme je lai dit de nombreuses fois, les Roumains sont très doués, mais nous manquons de confiance. Nous devrions commencer à croire en nous-mêmes et à regarder les choses dune manière positive. »


    De retour en Roumanie, Simona Halep a présenté son trophée à ses compatriotes venus la voir sur le stade Arena Nationala de Bucarest.


    Notons pour terminer que Wimbledon est le 2e tournoi du Grand Chelem remporté par la Roumaine, après celui de Roland Garros en 2018.

  • Première session du nouveau Parlement européen

    Première session du nouveau Parlement européen

    Les membres du Parlement européen ont élu Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, présidente de la Commission européenne. La représentante des conservateurs allemands devient ainsi la première femme qui dirigera l’exécutif communautaire. Elle exercera un mandat de cinq ans à partir du 1er novembre. Soutenue par les populaires européens, elle a également eu l’appui d’une partie des sociaux-démocrates et des libéraux. Ces derniers se sont d’abord assurés que Mme von der Leyen prend des engagements fermes quant à l’égalité de genre parmi les futurs commissaires, l’observation de l’équilibre géographique et politique dans leur désignation, un mécanisme sur l’Etat de droit, la migration et la lutte contre les changements climatiques. La nouvelle cheffe de la Commission européenne a promis des efforts pour renforcer la défense européenne, un salaire minimum européen, mais aussi des réformes telles que la création du droit d’initiative législative pour le PE ou l’adoption de listes transnationales pour les élections européennes. Le pas suivant, c’est la création de l’équipe. Chaque pays doit désigner un commissaire et négocier les futurs portefeuilles. Les personnes nominées seront auditionnées par les commissions de spécialité.



    Et c’est toujours au Parlement européen que la première ministre Viorica Dăncilă a présenté le bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Bucarest continuera de soutenir le projet européen et visera en même temps à finaliser son intégration, a dit Mme Dăncilă. Selon elle, l’Europe ne doit pas avoir plusieurs vitesses, vu que les progrès ne seront solides et n’apporteront de bénéfices concrets aux citoyens que lorsqu’ils seront réalisés ensemble. Viorica Dăncilă :



    « Nous avons assumé le fait que nous agirions pour consolider le projet européen, et lors des six mois de notre mandat, nous avons démontré que le pro européanisme doit être alimenté par une action constante. Notre projet ne doit pas promouvoir une Europe à plusieurs vitesses, ni une Europe des cercles concentriques. La Roumanie continuera de soutenir l’objectif commun de consolider le projet européen et visera, en même temps, à finaliser son intégration. Je me réfère à la pleine intégration de notre pays à l’espace Schengen, où nous agissons déjà en tant que membre de facto. »



    Les leaders des groupes politiques – populaires, socialistes, conservateurs, réformistes ou Verts européens -, ont félicité la présidence roumaine du Conseil de l’UE pour la manière dont elle a réussi, malgré tous les défis, à clôturer un nombre important de dossiers compliqués. Le représentant du groupe Renouveler l’Europe a eu une position différente ; il a soutenu que la présidence roumaine avait été une des contrastes.


    (Trad. : Ligia)

  • La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    Modification de la législation électorale


    A Bucarest, la Chambre des députés a voté mercredi un projet de loi censé
    améliorer l’organisation des élections à l’intention des Roumains de la
    diaspora. Le nouveau document leur permettra de voter soit par correspondance,
    soit de manière anticipée pendant 3 jours. Le vote anticipé se déroulera le
    vendredi entre midi et 21h et le samedi et dimanche de 7h à 21h, avec la
    possibilité de reporter l’heure de la fermeture des bureaux de vote le dimanche
    des élections jusqu’à minuit, si nécessaire. Cette prolongation sera valable en
    Roumanie aussi, si à l’intérieur d’un bureau de vote il y a encore des électeurs
    qui n’ont pas eu le temps de voter, a encore décidé la Commission juridique de
    la Chambre des députés. Les députés ont introduit encore un amendement proposé
    par l’Autorité électorale permanente, selon lequel les sondages sortie des
    urnes ne seront pas rendus publics avant minuit, à la fin du dernier
    jour de scrutin. Le projet de loi stipule également qu’il est nécessaire
    d’avoir le soutien de 200.000 électeurs pour déposer une candidature et qu’une
    personne peut soutenir plusieurs candidats. Une autre modification vise la
    politique de financement des campagnes électorales des partis. Par ailleurs,
    l’Autorité électorale permanente a présenté ses propositions pour la date de
    l’élection présidentielle de cette année : le 10 novembre pour le premier
    tour de scrutin et le 24 novembre pour le second tour.


    Bilan de la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE



    La cheffe du gouvernement de Bucarest, Viorica
    Dancila, a présenté cette semaine, le bilan de la présidence tournante du
    Conseil de l’UE, assurée par la Roumanie pour la première fois depuis son
    adhésion à l’Union en 2007. Selon elle, durant son mandat, qui a été une
    réussite, la Roumanie a prouvé son fort attachement aux valeurs européennes,
    ayant agi en faveur du renforcement du projet européen, de la cohésion des
    citoyens, des libertés et des capacités conjuguées. La présidence roumaine du
    Conseil de l’UE a eu lieu dans un contexte complexe et dynamique, marqué par
    les élections européennes et les évolutions liées au Brexit, par un
    environnement international en mouvement, a souligné la première ministre
    Viorica Dancila. Et elle d’ajouter que la Roumanie avait rempli sa tâche et
    fait preuve de responsabilité, qu’elle s’était efforcée de faire avancer les
    dossiers inscrits à l’agenda européen, au bénéfice des citoyens. Durant son
    mandat, la Roumanie a clôturé 90 dossiers, parmi lesquels ceux ayant trait à
    l’Union bancaire, à l’amélioration du régime du travail et des droits sociaux,
    à l’approfondissement du marché unique, à la décarbonation des transports, à la
    consolidation de l’Europe numérique ou encore à la directive sur le gaz
    naturel. Un autre repère important de la présidence roumaine du Conseil de l’UE
    a été le sommet européen organisé à Sibiu, le 9 mai dernier.






    Désignations des futurs chefs de l’UE


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé
    à Bruxelles au sommet des leaders de l’UE, réunis pour choisir les candidats
    aux 4 fonctions les plus importantes à la tête des institutions communautaires.
    Mercredi donc, le socialiste italien David Sassoli a été élu président du
    Parlement européen pour les deux années et demi à venir. Les leaders européens
    ont convenu que cette fonction soit assurée en partage par les socialistes et
    les populaires, accordant deux années et demi de mandat à chaque groupe. De
    même, il a été convenu que deux femmes et deux hommes occupent les postes de
    direction des institutions européennes. Par conséquent, l’actuelle ministre
    allemande de la défense, Ursula von der Leyen, deviendra la présidente de la
    Commission européenne. La direction de la Banque Centrale Européenne reviendra
    à l’actuelle cheffe du Fonds monétaire international, la Française Christine
    Lagarde. Le ministre socialiste espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, sera en charge
    de la diplomatie européenne, alors que le premier ministre libéral de la
    Belgique, Charles Michel, sera le nouveau président du Conseil Européen.


    Première visite
    officielle en Roumanie de la première ministre moldave



    La Roumanie a été et continuera d’être le
    partisan le plus constant et le plus fervent de la République de Moldova, a
    affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors des pourparlers, mardi,
    à Bucarest, avec la première ministre moldave, Maia Sandu. A cette occasion, M.
    Iohannis a affirmé que la Roumanie plaiderait à Bruxelles pour le déblocage de
    l’assistance financière à l’intention de Chisinau. Pour sa part, Mme Sandu a
    précisé que son pays voudrait développer des projets communs avec la Roumanie
    voisine. L’agenda européen est la ligne directrice des relations entre Chisinau
    et Bucarest, a ajouté la cheffe du cabinet moldave dont la première visite à
    l’étranger après son investiture a eu lieu en Roumanie et non pas à Bruxelles,
    comme elle l’avait annoncé dans un premier temps. Lors de cette visite, la
    responsable moldave s’est également entretenue avec son homologue de Bucarest,
    Viorica Dancila, et avec le président de la Chambre des députés de Bucarest,
    Marcel Ciolacu.

    Nouveau mandat à la tête de la Banque nationale pour Mugur Isărescu





    Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest
    ont validé mercredi le nouveau Conseil d’administration de la Banque centrale
    roumaine, ainsi que son gouverneur, Mugur Isărescu, à la tête de l’institution
    depuis 30 ans. La Banque centrale de Roumanie continuera à mener des politiques
    prudentes et responsables, avec pour objectif à long terme l’adhésion à la zone
    euro, c’était le message transmis par le gouverneur Mugur Isarescu lors des
    auditions. A son avis, la Roumanie doit être prête avant d’intégrer la zone
    euro, vu que les écarts de développement significatifs entre les différentes
    zones du pays. Notons que le Conseil d’administration de la Banque centrale est
    composé de neuf membres, désignés par le Parlement, sur proposition des
    commissions permanentes des deux chambres. Les mandats ont une durée de cinq
    ans et sont reconductibles. (Trad.: Valentina Beleavschi)

  • Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Pendant ses six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a fait preuve de promptitude, defficience et de professionnalisme. Ces appréciations appartiennent à la première ministre Viorica Dăncilă et ont été faites à la présentation des six mois de mandat. Un mandat centré sur la cohésion, entre les citoyens, entre les communautés, les régions et les Etats membres. Viorica Dăncilă :



    « Nous avons agi ainsi par conviction que lUnion européenne peut progresser, dans lesprit des idées fondatrices du projet européen, uniquement en maintenant la cohésion et en dépassant les décalages entre les Etats membres, sous toutes leurs formes de manifestation. Dans une Europe puissante, les droits et libertés de tous les citoyens sont respectés et personne nest laissé pour compte. »



    La cheffe du cabinet de Bucarest a expliqué que le mandat roumain avait visé lapprofondissement de la dimension sociale, la promotion de légalité de genre et la lutte contre lantisémitisme, la xénophobie et le discours fondé sur la haine. En ces six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a montré quelle est un Etat membre responsable, capable, qui a bien compris le contexte européen, le processus de prise de décisions au niveau de lUnion européenne, mais aussi les sensibilités des Etats membres. Voici les six mois roumains en chiffres : environ 2500 réunions et événements ont été organisés, dont plus de 300 en Roumanie, 90 dossiers législatifs ont été finalisés et 84 conclusions du Conseil de lUnion européenne – adoptées, sur de multiples thèmes dintérêt commun, dans différents rapports. La prestation de Bucarest a été appréciée par tous les partenaires, a souligné le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba :



    « Cela prouve que la Roumanie est non seulement un membre à part entière de lUE, mais aussi un Etat membre qui est en capacité de diriger lagenda européen et de générer des résultats au niveau européen, au bénéfice des citoyens. En assumant une conduite de neutralité réelle, nous avons réussi à générer la confiance des partenaires dans nos actions en tant quEtat membre, ce qui devrait avoir des effets bénéfiques sur le long terme. Par des résultats remarquables, la Roumanie a généré un capital de confiance parmi les institutions européennes et les Etats communautaires, et je suis persuadé quil pourra être valorisé à lavenir, pour promouvoir nos intérêts au niveau de lUnion européenne. »



    La Roumanie a souhaité bon succès à la présidence finlandaise du Conseil de lUE et a salué le fait que les négociations entre les Etats membres ont produit une formule qui vise les nominations à la tête des institutions européennes. Le gouvernement de la Roumanie manifeste toute sa disponibilité pour coopérer avec la nouvelle direction des institutions communautaires, pour faire avancer le projet européen, a encore ajouté la première ministre.


    (Trad. : Ligia)

  • 29.06.2019(mise à jour)

    29.06.2019(mise à jour)

    PSD — A Bucarest, le Parti social-démocrate (au pouvoir) a élu, samedi, sa direction lors d’un congrès extraordinaire. La première ministre Viorica Dăncilă a obtenu les fonctions de présidente du parti, qui étaient devenues vacantes après que l’ancien homme fort du parti, Liviu Dragnea, a été condamné et incarcéré pour corruption. Le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été confirmé au poste de président exécutif, et Mihai Fifor, ancien ministre de la Défense, a été élu secrétaire général.



    Message — Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a transmis, samedi, un message de remerciement, sur Twitter, au chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de la fin de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. « Vous avez réussi à finaliser 90 dossiers en moins de 100 jours, ce qui est impressionnant », a écrit Donald Tusk dans son message. Le 30 juin, le mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE prend fin. Une première pour Bucarest, qui a assuré six mois durant la responsabilité de présider les 28 Etats du bloc communautaire. Le mandat du pays à la tête de l’UE a été marqué par des moments tels que le sommet de Sibiu, qui a eu lieu le jour même de la Fête de l’Europe, le 9 mai, ou encore par les élections européennes des 23-26 mai.



    Allemands — La minorité allemande de Roumanie est un pont entre notre pays et des Etats tels l’Allemagne ou l’Autriche, a déclaré aujourd’hui le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la cérémonie à laquelle il s’est vu décerner la Médaille d’honneur, la plus haute distinction du Forum démocrate des Allemands de Roumanie. Klaus Iohannis a ajouté que les membres du Forum et ceux de la communauté allemande s’étaient toujours investis de manière active pour la bonne entente dans les communautés du pays. La cérémonie de remise de la distinction a eu lieu à Sibiu (centre), ville où le président de la Roumanie a été maire pendant près de 14 ans. Klaus Iohannis a également été leader du Forum démocrate des Allemands de Roumanie.



    Film — Le Festival du film européen a lieu à Sibiu (centre), avec sept films récents ainsi qu’un classique des années ’90. Jusqu’à dimanche, les spectateurs peuvent voir le drame romantique La Douleur, une production France-Belgique, signée Emmanuel Finkiel, le thriller politique Jeux de pouvoir du réalisateur Rodrigo Sorogoyen, la comédie Une femme en guerre, de Benedikt Erlingsson, Hier, signé par Bálint Kenyeres, Son of Sophia d’Elina Psykou, et Julia, d’Elena Martín. Sera également présenté à Sibiu le classique My Left Foot, une production irlandaise de 1989, signée par Jim Sheridan, avec le célèbre Daniel Day-Lewis dans le rôle principal. La pellicule présente l’histoire réelle de l’écrivain irlandais Christy Brown, qui a souffert de paralysie cérébrale dès sa naissance. Le Festival du film européen a été accueilli cette année par Bucarest, Râmnicu Vâlcea (sud), Târgu Mureș (centre), ainsi que par la capitale de la République de Moldova, Chișinău.



    Médailles — Les lots olympiques de géographie de la Roumanie (juniors et seniors) ont remporté six médailles d’or (quatre pour les juniors et deux pour les seniors) et deux d’argent (les deux conquises par les seniors) à la 5e édition de l’Olympiade internationale de géographie pour l’Europe centrale, du Sud et du Sud-est. Selon le ministère de l’Education de Bucarest, ces résultats ont placé la Roumanie première au classement par nations. Le concours a comporté trois épreuves, toutes en anglais : une épreuve théorique (écrite), une épreuve pratique (sur le terrain) et une épreuve multimédia. 78 élèves de 8 pays ont pris part à l’édition de cette année, qui a eu lieu à Belgrade.



    Transfăgărăşan — La circulation routière sur le tronçon de haute altitude de la route Transfăgărăşan a été ouverte aujourd’hui pour toutes les catégories de véhicules. Surnommée « la route à travers les nuages », le Transfăgărăşan est une des chaussées les plus belles de Roumanie, située à la plus haute altitude (2.042 de m). Construite en 1974, la route a une longueur de 92 km et relie la Munténie (sud) à la Transylvanie (centre) à travers les Monts Făgăraş, avec des virages en épingle à cheveux et des paysages spectaculaires. En 2009, les Anglais de la célèbre émission Top Gear de la BBC ont déclaré le Transfăgărăşan la plus belle route du monde. La circulation routière a été fermée le 1er novembre dernier.


  • La semaine du 24 au 30 juin 2019

    La semaine du 24 au 30 juin 2019

    La Présidence du Conseil de l’UE s’achève pour la Roumanie



    La Roumanie termine son mandat à la présidence du Conseil de l’UE le 30 juin. C’est le premier lors duquel Bucarest a assuré, pendant six mois, la responsabilité de présider les 28 Etats membres du bloc communautaire. Les quatre thèmes principaux de l’agenda de travail ont été l’Europe de la convergence, l’Europe de la sécurité, l’Europe — acteur global et l’Europe des valeurs communes. Le mandat du pays à la présidence du Conseil de l’UE a été marqué par des moments clé tels le sommet de Sibiu, le jour même de la Fête de l’Europe, le 9 mai, ou encore les élections européennes des 23-26 mai. Le mandat a été considéré à succès tant par la première ministre Viorica Dăncilă que par Bruxelles. Plus de 90 dossiers législatifs importants ont été finalisés pendant le mandat roumain, a rappelé le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a récemment présenté, au sommet d’été de l’Union, un bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Les principaux dossiers visaient l’Union bancaire, l’amélioration du régime de travail et des droits sociaux, l’approfondissement du marché unique, la décarbonisation des transports et le progrès en matière de renforcement de l’Europe numérique.



    Règlementations pour le vote dans la diaspora



    Les Roumains vivant à l’étranger pourront désormais voter pendant trois jours, alors que le vote par correspondance sera possible aussi pour l’élection présidentielle. Ce ne sont que quelques modifications de la loi électorale validées à l’unanimité cette semaine par une commission parlementaire spéciale. On y précise également que les listes supplémentaires de l’étranger seront électroniques, permettant à tout électeur de s’enregistrer au moment où il franchit le seuil du bureau de vote. De même, le ministère des Affaires étrangères devra demander aux pays de lui communiquer le nombre de ressortissants roumains se trouvant sur leur territoire.



    Ces modifications étaient nécessaires après la situation survenue lors du scrutin européen du 26 mai dernier, une situation similaire aux élections présidentielles de 2014, lorsque des dizaines de milliers de Roumains de l’étranger ont attendu de longues heures devant les bureaux de vote et certains n’ont même pas pu voter. Le projet qui porte modification à la législation électorale sera soumis aux deux chambres du Parlement la semaine prochaine.



    Critiques et recommandations de la Commission de Venise pour la Roumanie



    La Commission de Venise, organisme consultatif du Conseil de l’Europe, formule de nouvelles critiques à l’égard des modifications apportées en 2018 à la législation consacrée à la Justice et exhorte les autorités roumaines à limiter de manière drastique les décrets d’urgence dans ce secteur. Cet organisme européen conclut que la pratique des modifications des lois affaiblit la possibilité de vérifier l’activité du gouvernement, qu’elle contrevient au principe de séparation des pouvoirs au sein de l’Etat et perturbe la stabilité législative. En ce qui concerne la Section spéciale chargée d’investiguer les infractions dans le système judiciaire, nouvellement créée, les experts de la Commission soutiennent que les raisons de sa création restent floues. Ce qui plus est, ils attirent l’attention sur le fait que ladite Section risque de faire obstacle à la lutte contre la corruption et le crime organisé. Le président Klaus Iohannis souligne que le message transmis par la Commission de Venise est aussi clair que possible : les gouvernants ont le devoir de réparer le préjudice apporté au système judiciaire, par la mise en application sans délai et intégrale des recommandations des organismes européens en la matière.



    La nouvelle loi des retraites — adoptée au parlement de Bucarest



    La Chambre des députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle, a adopté mercredi le projet de loi des retraites, après avoir été réexaminée, car la Cour constitutionnelle avait considéré que plusieurs articles de loi ne respectaient pas la loi fondamentale. La loi prévoit une majoration graduelle du point de retraite, de 1265 lei au 1er septembre prochain à 1775 lei en 2020 et à 1875 lei en 2021. Selon ce projet, à partir de 2022, le point de référence sera revalorisé annuellement avec le taux de l’inflation et avec 50% de la hausse réelle du salaire moyen brut réalisé. La retraite minimum est calculée à partir du salaire moyen brut de l’année en question. Les personnes avec une ancienneté d’au moins 15 ans touchent 45% du salaire minimum brut national, et 1% de plus du salaire pour chaque année d’ancienneté supplémentaire. Ceux qui ont une ancienneté entre 10 et 15 ans, et sont déjà à la retraite à la date d’entrée en vigueur de la loi, touchent 40% du salaire minimum brut national, et 1% de plus du salaire pour chaque année d’ancienneté supplémentaire. Selon la nouvelle loi des retraites, tous les droits de nature salariale pour lesquels des contributions ont été payées sont valorisés : boni, 13e salaire, heures supplémentaires, primes, prix et autres suppléments. Même s’il n’y a pas eu de vote contre, l’opposition a critiqué la nouvelle loi des retraites, qu’elle a qualifiée de démarche électorale.



    La Roumanie a perdu la demi-finale contre l’Allemagne au Championnat d’Europe de football des moins de 21 ans



    En football, la sélection nationale des jeunes espoirs de la Roumanie a perdu jeudi soir 4-2 devant l’Allemagne, à Bologne, dans les demi-finales du Championnat d’Europe de football des moins de 21 ans qui a lieu en Italie et au Saint Marin. Les Roumains sont arrivés dans l’avant-dernière étape de la compétition après avoir gagné le groupe C, avec des victoires claires les deux premiers matchs, 4-1 contre la Croatie et 4-2 contre l’Angleterre, et un match nul contre la France. Les jeunes tricolores ont fait un très bon tournoi, et leur qualification en demi-finales assure leur présence aux JO de 2020 à Tokyo, après 55 années d’absence.


  • 28.06.2019

    28.06.2019

    Candidatures — Le Comité exécutif national du PSD, principal parti au pouvoir à Bucarest, se réunit aujourd’hui afin de valider les candidatures posées pour la direction du parti, et pour établir l’agenda du Congrès extraordinaire de samedi. Six sociaux-démocrates briguent la présidence du parti, alors que la presse donne la première ministre Viorica Dăncilă, celle qui dirige le parti par intérim, pour favorite. Ces fonctions sont devenues vacantes après la condamnation et l’incarcération de l’ancien homme fort du PSD, Liviu Dragnea, pour des faits de corruption.




    Conférence — En tant que représentant de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, a présidé, à Bruxelles, la 10e Conférence intergouvernementale d’adhésion avec la Serbie. En présence du commissaire européen à la politique de voisinage et aux négociations d’élargissement, Johannes Hahn, et du ministre serbe de l’Intégration européenne, Jadranka Joksimovic, un nouveau chapitre de négociations avec la Serbie a été ouvert en vue de son admission à l’UE : Services financiers. Selon un communiqué, l’obtention de ce résultat à la fin du mandat de la Roumanie à la Présidence du Conseil correspond à l’objectif visé et promu ces six mois — générer des résultats positifs pour les candidats, selon le mérite de chacun, censés encourager et motiver les progrès futurs dans les domaines essentiels de réforme. George Ciamba a salué la finalisation des événements organisés sous le mandat de la Présidence roumaine dans le dossier des Balkans de l’Ouest par une Conférence intergouvernementale d’adhésion avec la Serbie, un des candidats les plus avancés dans ce processus et voisin direct de la Roumanie.



    Région du Danube — La 8e édition du Forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la Région du Danube (SUERD) a lieu aujourd’hui à Bucarest. Selon le ministère des Affaires étrangères, c’est l’événement le plus important de la présidence en exercice de la Roumanie auprès de la SUERD, et le dernier de grande ampleur sous l’égide de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, qui s’achève ce dimanche. La relance de la Stratégie du Danube est le principal objectif du mandat de la Roumanie à la SUERD, le processus de révision du plan d’action constituant « un pas très important à cet effet », précise un communiqué du ministère. Dans ce contexte, la Roumanie a impulsé les discussions pour inclure l’agriculture et l’aquaculture parmi les domaines d’intérêt de la région.



    Film — Le Festival du film européen revient à Sibiu (centre) du 28 au 30 juin, avec sept films récents ainsi qu’un classique des années ’90. L’événement sera ouvert par la production Heureux comme Lazzaro, de la réalisatrice Alice Rohrwacher, qui remportait le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes en 2018. La Douleur, une production France-Belgique, signée Emmanuel Finkiel, le thriller politique Jeux de pouvoir du réalisateur Rodrigo Sorogoyen, la comédie Une femme en guerre, de Benedikt Erlingsson, Hier, signé par Bálint Kenyeres, Son of Sophia d’Elina Psykou, Julia, d’Elena Martín, seront également présentés à Sibiu. Et aussi le classique My Left Foot, une production irlandaise de 1989, signée par Jim Sheridan, avec le célèbre Daniel Day-Lewis dans le rôle principal, qui présente l’histoire réelle de l’écrivain irlandais Christy Brown, qui a souffert de paralysie cérébrale dès sa naissance. Le festival du film européen a été accueilli cette année par Bucarest, Râmnicu Vâlcea (sud), Târgu Mureș (centre), ainsi que par la capitale de la République de Moldova, Chișinău.



    Moldova — La Roumanie a soutenu la République de Moldova « tant au niveau politique que financier, par tous les projets », a déclaré la nouvelle première ministre de ce pays, Maia Sandu, dans un entretien pour Radio Roumanie Chişinău, avant la visite qu’elle fera, la semaine prochaine, à Bucarest. Elle a précisé que les discussions avec les autorités roumaines seraient centrées sur le développement de projets énergétiques et d’infrastructure, pour lesquels Chişinău compte sur l’aide de Bucarest. Maia Sandu a également remarqué que la Roumanie voisine est le plus grand supporter de la République de Moldova dans le processus d’intégration européenne. Investie ce mois-ci, la cheffe pro-européenne du gouvernement de Chişinău a décidé de faire sa première visite à Bucarest, le 2 juillet, même si elle avait annoncé antérieurement aller d’abord à Bruxelles.



    Football — En football, la sélection nationale des jeunes espoirs de la Roumanie a perdu jeudi soir 4-2 devant l’Allemagne, à Bologne, dans les demi-finales du Championnat d’Europe de football des moins de 21 ans qui a lieu en Italie et au Saint Marin. Les jeunes tricolores ont fait un très bon tournoi, et leur qualification en demi-finales assure leur présence aux JO de 2020 à Tokyo, après 55 années d’absence.



    Météo — En Roumanie, le temps est généralement instable et moins chaud que les jours précédents. Des averses sont signalées dans le sud et sur le relief notamment. Par endroits, les quantités d’eau peuvent dépasser les 15-20 l/m². Les maximales du jour vont de 22 à 31°. 30° à Bucarest.

  • 22.06.2019 (mise à jour)

    22.06.2019 (mise à jour)

    Présidence — Le président Klaus Iohannis a été félicité à la fin de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne. A la conférence de presse à trois, qui a clôturé, vendredi, le sommet européen de Bruxelles, les chefs de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk, ont fait état de ce qu’ils ont appelé des résultats remarquables, par la finalisation de 90 propositions législatives, y compris dans le secteur des frontières extérieures, pour la réduction des émissions de dioxyde de carbone et pour l’Europe numérique. Le président Iohannis a déclaré que beaucoup s’attendaient à un mandat médiocre, mais la Roumanie a prouvé qu’elle était meilleure que son image. Il a exprimé sa satisfaction qu’à sa demande, les Européens ont été d’accord de renforcer leur appui à la République de Moldova par des mesures concrètes. Pour la seconde moitié de l’année, la présidence tournante sera assurée par la Finlande.



    Histoire — Le ministère roumain des Affaires étrangères précise, dans un communiqué, que toute tentative de réécrire l’histoire et de faire débat autour de positions révisionnistes est inacceptable et inadéquate aux réalités de l’Europe actuelle ou aux ambitions de coopération bilatérale, établies par les accords et les traités entre la Roumanie et la Hongrie. La prise de position intervient après la décision de l’Assemblée nationale de Hongrie de déclarer 2020 Année de la cohésion nationale et de marquer ainsi les 100 ans depuis la signature du Traité de Trianon, de 1920. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, le Traité de Trianon, qui a fixé, entre autres, la frontière entre la Roumanie et la Hongrie, n’est pas un problème qui demande à être solutionné, comme les autorités de Budapest essaient systématiquement de faire croire, et n’est pas non plus une tragédie, comme noté dans le texte de l’acte adopté par le parlement hongrois. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise aussi que la Hongrie, partie prenante à ce traité, a l’obligation d’en respecter les dispositions au pied de la lettre et de les exécuter de bonne foi, selon les principes fondamentaux du droit international.



    Exercice – L’exercice multinational de lOTAN le plus important organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusquau 24 juin. Les activités d’instruction en commun de Roumanie ont lieu dans cinq bases, dans différentes régions du pays. Il y a des exercices tactiques d’Etat major avec des tirs de combat, des cours d’eau sont forcés, il y a déplacement tactique des unités et des séquences à caractère médical. Lexercice vise à montrer la cohésion, lunité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre linstruction plus efficace dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants sélèvera à quelque 13.500 dont 7600 de Roumanie. Au total 14 pays alliés et partenaires y seront représentés.



    Cyber attaques — Plusieurs hôpitaux de Roumanie ont été la cible de cyber attaques, ces derniers jours. Selon les spécialistes du Centre national Cyberint du Service roumain de renseignements, les pirates informatiques pourraient être Chinois, d’après les heures auxquelles les attaques ont eu lieu et les indices laissés dans les messages demandant une rançon. Notons que les systèmes informatiques de 4 hôpitaux des villes de Bucarest (sud), Huşi et Dorohoi (nord-est) et Alba (centre) ont été infectés par le virus BadRabbit 4. Ces attaques ont mis en difficulté l’activité médicale des institutions concernées.



    FITS – La 26e édition du Festival international de théâtre de Sibiu, ayant pour thème « Lart doffrir » se poursuit jusquà dimanche. Ce samedi, six grands noms du monde des arts du spectacle ont reçu une étoile sur l’Allée des célébrités du Parc Cetăţii de la ville. Parmi elles, la comédienne roumaine Maia Morgenstern, le directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne de Paris, Emmanuel Demarcy-Mota, et le réalisateur et acteur italien Pippo Delbono. Selon les organisateurs, plus de 500 chefs dœuvre issus des plus prestigieuses collections dart de France sont présentés à Sibiu dans le cadre dune exposition virtuelle accueillie par le premier musée numérique de Roumanie. Le Festival international de théâtre de Sibiu est lévénement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire dEurope. Radio Roumanie figure parmi les coproducteurs.



    Centenaire — L’ingénieur Dumitru Comănescu, 110 ans, a été déclaré le citoyen le plus âgé de Bucarest, par une décision du ministère de l’Intérieur. Elle fait partie du projet « Vies centenaires », lancé par la municipalité, qui s’adresse à tous les seniors qui ont 100 ans révolus et résident dans la capitale. Ils peuvent déposer un dossier et s’il est validé, ils touchent un prix de 5000 lei de la municipalité (l’équivalent de 1200 euros) ainsi qu’une plaquette honorifique, en signe d’hommage pour leur contribution au développement de la communauté. Jusqu’à présent, 57 dossiers éligibles ont été déposés par les centenaires Bucarestois.



    LGBT — Quelques milliers de membres de la communauté LGBT et leurs supporters ont participé, dimanche, à la marche Bucharest Pride, organisée par les associations Accept et Mozaiq, avec pour but de promouvoir la tolérance à l’égard des couples du même sexe. Antérieurement, la capitale roumaine avait également accueilli la marche de la normalité, organisée par l’association Noua Dreaptă, à laquelle ont pris part quelques centaines de personnes qui soutiennent la famille fondée par un homme et une femme.



    Diplomatie — Le nouveau chef de la diplomatie de République de Moldova, Nicu Popescu, fera une visite en Roumanie voisine le 1er juillet prochain, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a déjà discuté vendredi, au téléphone, avec son homologue roumain, Teodor Meleşcanu, qui l’a assuré de toute l’ouverture de Bucarest pour l’intégration européenne de la République de Moldova. Investi par le parlement le 8 juin dernier, le nouveau gouvernement de Chişinău, dirigé par la pro-européenne Maia Sandu, a pris ses prérogatives voici une semaine, après le blocage politique engendré par le refus de l’ancien cabinet de centre-gauche, contrôlé par l’oligarque Vladimir Plahotniuc, de quitter le pouvoir.



    Football — L’équipe nationale roumaine de football des jeunes espoirs a vaincu, vendredi soir, 4-2, la sélection britannique, au Groupe C du Championnat européen de football des Moins de 21 ans accueilli par l’Italie et le Saint Marin. Dans un match que la presse de spécialité qualifie de sensationnel, tous les buts ont été marqués le dernier quart d’heure. Les tricolores ont été égalés par deux fois, mais ils ont retrouvé leur avantage et le match a été tranché dans les dernières minutes. Dans le même groupe C, la France a disposé de la Croatie, 1-0. Victorieuse aussi dans son match de début, 4 à 1 contre la Croatie, la Roumanie est leader, avec 6 points et un de 8-3, suivie par la France, toujours 6 points et de 3-1. Les deux équipes se disputeront la 1e place lundi, la qualification dans les demi-finales, et implicitement aux Jeux olympiques prévus l’année prochaine à Tokyo. Cest la deuxième participation de léquipe roumaine des Moins de 21 ans à un tournoi final, après celui de 1998, organisé à Bucarest.

  • 22.06.2019

    22.06.2019

    Présidence — Le président Klaus Iohannis a été félicité à la fin de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne. A la conférence de presse à trois, qui a clôturé, vendredi, le sommet européen de Bruxelles, les chefs de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk, ont fait état de ce qu’ils ont appelé des résultats remarquables, par la finalisation de 90 propositions législatives, y compris dans le secteur des frontières extérieures, pour la réduction des émissions de dioxyde de carbone et pour l’Europe numérique. Le président Iohannis a déclaré que beaucoup s’attendaient à un mandat médiocre, mais la Roumanie a prouvé qu’elle était meilleure que son image. Il a exprimé sa satisfaction qu’à sa demande, les Européens ont été d’accord de renforcer leur appui à la République de Moldova par des mesures concrètes. Pour la seconde moitié de l’année, la présidence tournante sera assurée par la Finlande.



    Exercice – L’exercice multinational de lOTAN le plus important organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusquau 24 juin. Les activités d’instruction en commun de Roumanie ont lieu dans cinq bases, dans différentes régions du pays. Il y a des exercices tactiques d’Etat major avec des tirs de combat, des cours d’eau sont forcés, il y a déplacement tactique des unités et des séquences à caractère médical. Lexercice vise à montrer la cohésion, lunité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre linstruction plus efficace dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants sélèvera à quelque 13.500 dont 7600 de Roumanie. Au total 14 pays alliés et partenaires y seront représentés.



    Cyber attaques — Plusieurs hôpitaux de Roumanie ont été la cible de cyber attaques, ces derniers jours. Selon les spécialistes du Centre national Cyberint du Service roumain de renseignements, les pirates informatiques pourraient être Chinois, d’après les heures auxquelles les attaques ont eu lieu et les indices laissés dans les messages demandant une rançon. Notons que les systèmes informatiques de 4 hôpitaux des villes de Bucarest (sud), Huşi et Dorohoi (nord-est) et Alba (centre) ont été infectés par le virus BadRabbit 4. Ces attaques ont mis en difficulté l’activité médicale des institutions concernées.



    FITS – La 26e édition du Festival international de théâtre de Sibiu, ayant pour thème « Lart doffrir » se poursuit jusquà dimanche. Aujourd’hui, six grands noms du monde des arts du spectacle recevront une étoile sur l’Allée des célébrités du Parc Cetăţii de la ville. Parmi elles, la comédienne roumaine Maia Morgenstern, le directeur du Théâtre de la Ville et du Festival d’automne de Paris, Emmanuel Demarcy-Mota, et le réalisateur et acteur italien Pippo Delbono. Selon les organisateurs, plus de 500 chefs dœuvre issus des plus prestigieuses collections dart de France sont présentés à Sibiu dans le cadre dune exposition virtuelle accueillie par le premier musée numérique de Roumanie. Le Festival international de théâtre de Sibiu est lévénement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire dEurope. Radio Roumanie figure parmi les coproducteurs.




    Diplomatie — Le nouveau chef de la diplomatie de République de Moldova, Nicu Popescu, fera une visite en Roumanie voisine le 1er juillet prochain, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a déjà discuté vendredi, au téléphone, avec son homologue roumain, Teodor Meleşcanu, qui l’a assuré de toute l’ouverture de Bucarest pour l’intégration européenne de la République de Moldova. Investi par le parlement le 8 juin dernier, le nouveau gouvernement de Chişinău, dirigé par la pro-européenne Maia Sandu, a pris ses prérogatives voici une semaine, après le blocage politique engendré par le refus de l’ancien cabinet de centre-gauche, contrôlé par l’oligarque Vladimir Plahotniuc, de quitter le pouvoir.



    Football — L’équipe nationale roumaine de football des jeunes espoirs a vaincu, vendredi soir, 4-2, la sélection britannique, au Groupe C du Championnat européen de football des Moins de 21 ans accueilli par l’Italie et le Saint Marin. Dans un match que la presse de spécialité qualifie de sensationnel, tous les buts ont été marqués le dernier quart d’heure. Les tricolores ont été égalés par deux fois, mais ils ont retrouvé leur avantage et le match a été tranché dans les dernières minutes. Dans le même groupe C, la France a disposé de la Croatie, 1-0. Victorieuse aussi dans son match de début, 4 à 1 contre la Croatie, la Roumanie est leader, avec 6 points et un de 8-3, suivie par la France, toujours 6 points et de 3-1. Les deux équipes se disputeront la 1e place lundi, la qualification dans les demi-finales, et implicitement aux Jeux olympiques prévus l’année prochaine à Tokyo. Cest la deuxième participation de léquipe roumaine des Moins de 21 ans à un tournoi final, après celui de 1998, organisé à Bucarest.



    Météo — En Roumanie — temps instable mais chaud. Les météorologues ont prolongé jusqu’à dimanche soir l’information de pluies torrentielles, d’averses orageuses, de chutes de grêle et d’inconfort thermique aigu. Les quantités d’eau peuvent aller de 15 à 40 l/m². Le temps reste chaud notamment dans le sud et l’est du pays, où l’inconfort thermique sera le plus marqué. Les maximales vont de 26 à 34°, avec 29° à Bucarest.

  • Bilan d’étape pour la Présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Bilan d’étape pour la Présidence roumaine du Conseil de l’UE

    La présidence roumaine du Conseil de lUE a commencé le 1er janvier 2019 sur fond de crise politique interne prolongée et de nombreuses controverses en marge de thèmes brûlants tels que la justice. Pourtant, au plan européen, le sujet le plus chaud a été le Brexit. Laccord en vertu duquel la sortie du Royaume Uni du bloc communautaire se fera, les ajournements successifs dans la prise dune décision ont été des aspects sintérêt général que la présidence roumaine a abordés dans lesprit de lensemble du Conseil de lUE.



    Cest la dernière présidence de la législature actuelle qui a commencé en 2014, et qui sera clôturée le 1er juillet 2019, après lélection du nouveau parlement européen. En lespace de 100 jours, la présidence roumaine a promu 90 dossiers législatifs dintérêt commun, pour tous les citoyens de lUE, dont 80 ont été bouclés et 10 sont des interprétations communes relatives au budget de lUnion sur le long terme. En bref, 63 dossiers concernaient la convergence européenne, 8 dossiers ont été ciblés sur une Europe plus sûre et 4 dossiers visaient le renforcement des valeurs communes de la construction de lEurope unie.



    La Présidence roumaine du Conseil de lUnion européenne a soutenu la convergence et la cohésion du bloc communautaire. Ainsi, elle a clôturé des dossiers sur des thèmes tels le marché unique numérique, elle a promu la directive sur le gaz, lunion bancaire, des normes pour lagriculture et la pêche, pour lénergie et le transport, des conditions de travail transparentes et prévisibles et des normes pour de faibles émissions carbone. Dautres dossiers améliorent la sécurité des cartes didentité, renforcent la Police aux frontières et les garde-côtes au niveau européen, par lintermédiaire desquelles une Europe plus sûre se construit.



    Avec le budget de lUnion pour le prochain exercice financier, le Brexit a été le dossier le plus brûlant de la présidence roumaine. 15 dossiers en la matière ont été négociés, la raison étant de passer du format à 28 à une Union à 27 membres. Le fonctionnement du programme Erasmus et lexistence de la mobilité éducationnelle après le Brexit, loctroi dun délai de 12 mois pour la finalisation des activités courantes et lévitement du blocage dans les transports routiers de et vers le Royaume Uni ont été des sujets à lagenda de la présidence roumaine. La crise politique au parlement de Londres la été aussi, ainsi que les incertitudes au début du printemps qui ont fait que la présidence tournante assurée par la Roumanie se prépare aussi pour le départ du Royaume Uni sans accord.


    (Trad.: Ligia)

  • 17.04.2019 (mise à jour)

    17.04.2019 (mise à jour)

    Référendum – Réunies en séance commune, les deux Chambres du Parlement ont donné leur avis favorable à la demande du président Klaus Iohannis d’organiser un référendum le 26 mai, le même jour que les élections européennes. Quant aux thèmes du référendum, il sagit dinterdire lamnistie et la grâce pour les infractions de corruption et de ne plus permettre au gouvernement dadopter des décrets durgence en matière pénale, corroboré avec le droit dautres autorités de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet de ces décrets. La démarche du chef de l’Etat intervient sur la toile de fond des nombreuses modifications législatives dans le domainede la Justice. Promues par la majorité parlementaire et le gouvernement PSD — ALDE, ces modifications controversées sont vivement contestées dans le pays et critiquées par les partenaires européens de la Roumanie. L’avis du Législatif au sujet de la tenue de ce référendum a un caractère consultatif.



    PSD — Réuni, mercredi, à Bucarest, le Comité exécutif national du PSD (principal parti de la coalition au pouvoir) a décidé de retirer son appui politique au ministre de la Justice, Tudorel Toader ; le nom du vice-président de la Chambre des députés, Eugen Nicolicea, a été avancé pour le remplacer à ces fonctions. La décision inter vient après que Toader eut refusé d’adopter les ordonnances d’urgence controversées pour modifier les Codes pénaux. Les sociaux-démocrates avancent le nom de la députée Oana Florea pour les fonctions de ministre des Fonds européens, à la place de Rovana Plumb, et celui du sénateur Liviu Brăiloiu pour le ministère des Roumains de la diaspora, à la place de Natalia Intotero. Rappelons que Rovana Plumb et Natalia Intotero sont candidates aux élections pour le PE prévues en mai.



    Code pénal — Le plénum du Sénat de Bucarest a adopté ce mercredi le projet de modification du Code pénal, tel qu’il avait été rédigé par la Commission spéciale sur les lois de la Justice. Mardi, la Commission avait donné son avis favorable aux modifications au Code pénal, supprimant plusieurs dispositions de sa forme initiale, qui avaient été déclarées inconstitutionnelles par la Cour constitutionnelle. Plusieurs articles critiqués par l’opposition sont restés sous leur forme initiale, au motif qu’ils n’ont pas été déclarés contraires à la loi fondamentale. L’un d’eux porte sur la réduction des délais de prescription des peines. Un autre concerne l’abrogation de l’article portant négligence au travail. Une autre modification prévoit l’introduction d’un délai d’un an pour faire une dénonciation. Le ministre de la Justice, Tudorel Toader, n’a pas accepté de promouvoir les modifications au Code pénal par décret d’urgence. Le président de la commission, le député social-démocrate Florin Iordache, a expliqué que l’urgence était imposée par le fait que le gouvernement PSD-ALDE n’avait pas réussi à mettre dans la législation les articles déclarés constitutionnels par les juges de la Cour constitutionnelle. Présent aux débats de la commission, Tudorel Toader a dit qu’il incombait au parlement de mettre en accord les Codes pénaux sur les décisions de la Cour constitutionnelle, étant donné qu’il s’agissait d’un projet de loi. L’opposition accuse que tout serait une manœuvre pour que certains leaders politiques du pouvoir échappent aux dossiers pénaux dont ils font l’objet. Le Sénat est la première chambre saisie de ce projet, alors que la Chambre des députés est l’assemblée décisionnelle.



    Motion — La réunion du Sénat de Bucarest qui aurait dû débattre et voter la motion simple lancée par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Roumanie (les deux d’opposition) contre le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a été de nouveau reportée par manque de quorum. En raison du manque de quorum, le Sénat avait ajourné deux fois, la semaine dernière, et une autre fois cette semaine le débat sur cette motion. Les signataires du document demandent au ministre de renoncer à ce qu’ils appellent les modifications nocives de la législation pénale et de les harmoniser avec les décisions de la Cour constitutionnelle, et de renoncer aux modifications législatives du domaine judiciaire qui contreviennent aux principes d’un Etat de droit. Par ailleurs, le Parti National libéral et l’Union Sauvez la Roumanie exigent du ministre de la Justice d’appuyer l’initiative législative libérale relative à la suppression de la Section d’investigation des infractions commises par les magistrats. Le leader du Parti social-démocrate (PSD) (principale composante de la coalition gouvernementale), Liviu Dragnea, a déclaré que les sociaux-démocrates considéraient que le ministre de la justice, Tudorel Toader, leur en avait fait accroire quant à l’adoption de plusieurs décrets d’urgence relatifs à ce domaine.



    Présidence — La première ministre roumaine Viorica Dăncilă a présenté ce mercredi le bilan de la présidence de la Roumanie au Conseil de l’Union européenne, 100 jours après la prise de mandat. Dans chacun de ces jours, le gouvernement de Bucarest a fait preuve d’efficacité, de détermination, et une capacité de trouver de bonnes solutions pour les citoyens européens, a affirmé la première ministre. 90 dossiers législatifs ont été finalisés les 100 premiers jours du mandat, dont certains — assez difficiles et ajournés des mandats précédents, et la présidence roumaine a géré plus de 1100 événements et réunions, a encore ajouté Viorica Dancila.



    Conférence — Le président roumain Klaus Iohannis a ouvert ce mercredi à Bucarest la conférence internationale « Le Renforcement du flanc oriental de l’OTAN: Défis et stratégies pour la cohérence des mesures dans la région des mers Baltique et Noire ». le chef de l’Etat a soutenu fermement une présence alliée unitaire, renforcée et cohérente sur l’ensemble du flanc Est. Une telle présence est nécessaire, de la mer Baltique à la mer Noire, pour réaliser une posture efficace de dissuasion et de défense de l’OTAN, a ajouté M Iohannis. Il a mentionné que la région de la mer Noire continue d’être marquée par des conflits gelés et par des tensions latentes. En plus, constat est fait d’un climat de confrontation plus poussé, d’une forte militarisation de la mer Noire et de l’intensification des actions hybrides, particulièrement dangereuses par leurs effets, qui visent tant la Roumanie mais aussi nos partenaires de l’Alliance dans la région, a ajouté le chef de l’Etat.



    Protestation — La Confédération des opérateurs et transporteurs autorisés de Roumanie a organisé une protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest pour exprimer son mécontentement à l’égard de l’intention des autorités d’émettre un décret d’urgence. Selon la Confédération, ce décret maintiendrait la concurrence déloyale dans le transport routier de personnes. Daniel Suciu, ministre du Développement et vice-premier ministre, a déclaré, lundi, que le décret d’urgence réglementant l’activité des plates-formes en ligne destinées au transport serait publié au plus tard dans deux jours dans le Journal officiel. Les chauffeurs de taxi souhaitent que la modification législative soit opérée au Parlement, en suivant la procédure légale et non pas par décret gouvernemental. Ils demandent, en outre,que soient respectées les mêmes règles que celles imposées aux compagnies de taxi en ce qui concerne l’autorisation, le contrôle et la fiscalisation. Ce dernier mois, les transporteurs ont organisé plusieurs mouvements de protestation dans la capitale, accusant la concurrence déloyale pratiquée dans ce secteur.



    Inflation — La Roumanie, la Hongrie et les pays bas ont connu le mois dernier les taux de l’inflation les plus élevés de l’Union européenne, selon les données publiées mercredi par l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat. Ainsi, la Roumanie a enregistré une inflation de 4,2%, tandis que la Hongrie et les Pays Bas — de 3,8 et respectivement 2,9%. Les taux les plus faibles ont été constatés au Portugal (0,8%) et en Grèce (1%). Le taux annuel de l’inflation dans la zone euro a baissé à 1,4% en mars et s’est maintenu à 1,6% dans l’Union européenne.