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  • Quatorze pour la Roumanie

    “Votre vote façonne la Roumanie!” Voilà le slogan de la campagne dinformation lancée par lAutorité électorale permanente, en parallèle avec la campagne électorale pour lélection présidentielle de novembre prochain, dont le coup denvoi a été donné dans la nuit de jeudi à vendredi, à minuit.



    Mais où, comment et quand les Roumains sont-ils attendus aux urnes, cet automne? Des clips vidéo et audio, y compris sur limportance du droit de vote, devraient se faire voir et entendre un peu partout dans les médias afin de sensibiliser une population dont lapathie politique ne cesse de se renforcer au fil des ans. Les scandales politiques à la chaîne, le volume important daffaires judiciaires impliquant des politiciens corrompus, de plus en plus nombreux, confortent lindifférence voire la méfiance dun électorat majoritaire qui, à en croire les sondages, estime que le pays ne va pas dans la bonne direction, quels que soient ses dirigeants.



    En exerçant leur droit de vote, les Roumains doivent se montrer concernés par lavenir de leur pays et de la communauté au sein de laquelle ils vivent, exhorte, néanmoins, lAutorité électorale centrale, dans un de ses messages censés motiver les foules. Et la campagne électorale entamée le trois octobre ne lésinera pas sur les efforts pour attirer davantage de votants le 2 novembre, jour du premier tour du scrutin présidentiel.



    Ce sera alors le moment de vérité pour les quatorze candidats qui se disputent le fauteuil occupé depuis dix ans, presque jour pour jour, par lactuel chef de lEtat, Traian Băsescu. Parmi eux, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, et Klaus Iohannis, un des leaders de lAlliance chrétienne-démocrate, de centre-droit, en opposition – ils ont les chances les plus importantes de se retrouver dans la finale de cette élection, qui devrait se jouer le 16 novembre. Sil est élu, Victor Ponta affirme vouloir changer lapproche présidentielle – un chef dEtat qui ne soit plus un faiseur de crises, mais un véritable représentant de lintérêt général, un médiateur du dialogue entre les différentes catégories sociales et les pouvoirs publics. Pour sa part, Klaus Iohannis promet “un autre type de politique”, avec moins de spectacle et de bruit mais plus de solutions pour les Roumains et le pays.



    Par ailleurs, cette année on assiste également à une première – deux femmes sont en lice pour le fauteuil présidentiel. Il sagit dElena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, de droite, et de leurodéputée Monica Macovei, ex-ministre de la justice, qui sest inscrite dans cette course en tant quindépendante. Et toujours pour la première fois, un ex-chef de services secrets se présente aussi – il sappelle Teodor Meleşcanu et il vient de quitter le Service de renseignement extérieur.



    Sils savent prendre conscience de limportance de leur vote et arrivent à se mobiliser, en novembre prochain, les Roumains seront attendus dans les 18.550 bureaux de vote aménagés à travers le pays, de même que dans les 294 autres qui seront ouverts dans les missions diplomatiques roumaines à létranger. Quelque 21 millions de bulletins doivent être imprimés et un peu plus de 94 mille tampons fabriqués. Qui sera celui ou celle qui inspire le plus de confiance aux Roumains? Réponse dans un mois, précisément. (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 01.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 01.10.2014

    “L’affaire Microsoft” continue à s’étaler dans les éditions électroniques des principaux journaux bucarestois. D’autres sujets s’y retrouvent également, tels limplication des médias dans une enquête, la migration du travail ou encore un sondage sur les priorités du futur président roumain.


  • La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    Corina Creţu — commissaire européenne chargée de la Politique régionale



    Le président élu du nouvel Exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker, a fait connaître la composition de la Commission européenne pour la période 2014-2019. La députée européenne de Roumanie Corina Creţu s’est vu attribuer le portefeuille de la Politique régionale, qui dispose d’un budget de 350 milliards d’euros.



    Il sera ciblé sur la croissance économique et la création d’emplois, autant de priorités du programme politique de Jean-Claude Juncker : “Avec cette nouvelle Commission, nous avons non seulement une occasion exceptionnelle, mais aussi l’obligation de donner un nouveau coup d’envoi à l’Europe et de commencer à travailler pour redresser la situation géopolitique difficile et aboutir à une relance économique de l’UE. Nous souhaitons édifier une Union capable d’offrir des emplois et de la croissance économique”.



    Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, le fait que la Roumanie se soit vu attribuer la responsabilité de gérer le développement régional, par l’intermédiaire de la députée européenne Corina Cretu, est un succès pour Bucarest.




    Nouvelles sanctions contre la Russie



    Le président Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis se joignaient à l’UE pour imposer des sanctions plus dures à la Russie, suite à l’intervention de cette dernière en Ukraine, sanctions qui visent les secteurs de la défense, des finances et de l’énergie. Et lui de préciser que les nouvelles sanctions allaient accroître l’isolement politique de Moscou et affecteront l’économie russe.



    La nouvelle série de sanctions infligées à la Fédération de Russie par l’UE est entrée en vigueur le 12 septembre. Il s’agit notamment de restreindre laccès aux marchés des capitaux pour les grandes compagnies pétrolières russes, ainsi que pour celles du secteur de la défense.



    Pour sa part, Moscou a annoncé avoir en vue des mesures de rétorsion concernant les pays occidentaux qui adoptent des sanctions à son encontre. Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a récemment déclaré que la Russie donnerait une réponse asymétrique à de nouvelles sanctions, y compris par le biais d’une éventuelle restriction du survol de son espace aérien par les compagnies européennes. D’autres contre -mesures pourraient viser la restriction des importations de voitures et de produits de l’industrie légère.




    Lois à impact social



    Le projet de loi introduisant la réduction de 5% des contributions sociales patronales a été adopté cette semaine par la Chambre des députés de Bucarest. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les ressources existent pour compenser la diminution des recettes budgétaires, tant pour la fin 2014, que pour l’année à venir.



    Le président Traian Băsescu avait fait savoir, en juillet dernier, qu’il soutenait cette mesure. Il a pourtant renvoyé le texte au Parlement pour réexamen, en arguant de ses réserves quant au caractère réaliste d’une telle loi.



    Un autre acte normatif qui a reçu l’aval des parlementaires porte sur l’amnistie fiscale des mères, des retraités et des employés du secteur public qui avaient perçu indûment de l’argent suite à des erreurs de calcul. Selon le ministère de l’emploi, ce projet législatif, qui devrait produire ses effets à partir du 1er janvier 2015, concerne 20.000 mères, 50.000 retraités et 25.000 employés du secteur public. Même si elle y voit des gestes électoraux, l’opopsition a voté les documents en question.




    L’évolution de l’économie roumaine



    Avec une hausse du PIB de 3,5% en 2013 et des perspectives d’évolution positive en 2014, la Roumanie est devenue un des leaders du redressement économique européen, selon une étude Coface consacré au risque de pays. Des contributions majeures viennent de l’agriculture et de plusieurs secteurs industriels, tels la construction automobile, dont la plupart de la production a été destinée à l’exportation. Selon l’étude susmentionnée, la croissance du PIB a dépassé les attentes, notamment au dernier trimestre 2013 quand la hausse a été de 5,1% suite à une augmentation de 13,5% du volume des exportations, notamment de produits agricoles et de voitures.



    D’autre part, la Roumanie a rapporté en 2013 une production agricole de 17 milliards d’euros, l’équivalent de 5% de la production agricole totale de l’UE, selon les analystes Coface. Quant à l’année en cours, les prévisions sont moins optimistes, les spécialistes s’attendant à une récolte inférieure à celle de 2013. Les exportations continueront à s’appuyer sur la demande d’automobiles neuves, estiment les experts qui ajoutent que la demande sur le marché intérieur semble redémarrer suite à une hausses des dépenses de consommation des ménages, encore affaiblie par la crise des crédits.




    Une nouvelle proposition de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu



    Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu Tăriceanu, a initié une nouvelle procédure de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu, la troisième en dix ans de mandat. Par conséquent, Tariceanu a lancé une demande en ce sens aux leaders des groupes parlementaires et il a même avancé une date pour la suspension: le 23 septembre, afin que, le 2 novembre, au même jour que le premier tour de l’élection présidentielle, se tienne aussi le référendum sur la destitution. Selon Călin Popescu Tăriceanu, le chef de l’Etat affiche une attitude qui excède le cadre constitutionnel, puisqu’il a ouvertement soutenu certains partis inscrits dans la campagne électorale. (trad.: Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • Nouvelle suspension de ses fonctions du président Băsescu?

    Nouvelle suspension de ses fonctions du président Băsescu?

    Les deux premiers présidents de la Roumanie post-communiste, à savoir Ion Iliescu et Emil Constantinescu, dont les mandats à la tête du pays s’étaient étalés sur une quinzaine d’années, n’ont jamais eu à passer par la suspension de leurs fonctions, première étape de la procédure de destitution, avant l’organisation d’un référendum. Par contre, le président en exercice, Traian Băsescu, dont le second et ultime mandat devrait s’achever en décembre, risque de subir cette procédure pour la troisième fois.



    Accusé de violation de la Constitution en 2007, alors qu’il jouissait d’une grande popularité, Traian Băsescu allait être sauvé par la majorité écrasante des électeurs présents aux urnes. Cinq ans plus tard, lorsqu’on lui imputait entre autres l’implication profonde dans l’activité courante de l’Exécutif et dans la vie interne du Parti Démocrate Libéral (au pouvoir, à l’époque), 90% des voix exprimées par le même électorat ont été favorables à la démission du président. Malgré le résultat sans équivoque de la consultation populaire, Traian Băsescu a pu éviter la suspension grâce à la décision d’ordre technique émanant de la Cour constitutionnelle, laquelle déclarait comme inconstitutionnel le référendum pour absence de quorum. L’acharnement des rivaux politiques du président ne semble pas pour autant connaître de limites.



    Călin Popescu Tăriceanu, actuel président du Sénat, ancien chef de file des libéraux et premier ministre durant le premier mandat de Traian Băsescu, vient de lancer une nouvelle procédure de destitution le concernant.



    Tăriceanu déclare que la principale raison de cette démarche est: “L’attitude du président, qui dépasse le cadre constitutionnel, une attitude qui s’est maintes fois matérialisée dans le soutien manifeste à un parti politique lors de la campagne électorale, alors que son statut de président l’oblige à être neutre, équidistant et impartial ”.



    Călin Popescu Tăriceanu argue également du fait qu’en défiant la loi fondamentale du pays, Traian Băsescu s’est immiscé dans la nomination du représentant de la Roumanie au sein de la nouvelle Commission européenne. Selon lui, le chef de l’Etat aurait également promu, je cite, “des rapports institutionnels manquant de civilité avec les participants à la vie publique”.



    Tăriceanu a même proposé une feuille de route pour la suspension de ses fonctions du président Basescu. Ainsi, le 23 septembre, le Parlement devrait-il donner son vote final sur la demande de suspension, afin que, le 2 nomvembre, au même jour que le premier tour de l’élection présidentielle, se tienne aussi le référendum sur la démission.



    Pour figurer à l’agenda du Parlement, la demande de suspension devrait recueillir les signatures d’au moins un tiers des élus. Si le PSD, principale formation de la coalition au pouvoir, n’a pas encore donné de réponse ferme là-dessus, les conservateurs ont déclaré soutenir la démarche, tandis que l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie la trouve inutile. Enfin, l’Alliance Chrétienne — Libérale (de centre-droit et principale force de l’opposition, issue de la fusion du Parti National Libéral et PDL), ainsi que le Parti du Mouvement Populaire (pro-présidentiel) ont rejeté l’idée. (Trad. Mariana Tudose)


  • Disputes entre le président et le premier ministre

    Disputes entre le président et le premier ministre

    Qui a trompé qui? Le chef de l’Etat, Traian Basescu, au moment où il a persuadé le premier ministre, Victor Ponta, de signer un pacte de collaboration institutionnelle ? Victor Ponta au moment où il a tenu le pacte pour secret face aux libéraux, ses alliés politiques de l’époque ? Ou bien le président et son premier ministre qui ont décidé de tromper l’opinion publique dans son ensemble? Autant de questions restées en suspens et dont la réponse ne compte vraiment plus après que Victor Ponta a décidé de rompre le pacte avec le président.



    Un geste fait à la va-vite selon Basescu qui a appelé son premier ministre a réexaminer sa décision: C’est un accord qui lui sert beaucoup et qui le dégrève lui et son gouvernement, de pas mal d’explications, tout en créant aux partenaires de la Roumanie l’image d’un pays stable inscrit sur la voie européenne, qui renforce ses relations transatlantiques et respecte le statut de droit”.



    En réplique, Victor Ponta a tenu à présenter les raisons qui le poussent à considérer caduc le pacte de cohabitation avec Traian Basescu. Dans une lettre ouverte, Ponta reproche au chef de Cotroceni d’avoir déclaré dans une interview qu’il l’avait trompé pour le convaincre à signer le dit accord. C’est une preuve de mauvaise foi et une raison légitime pour dénoncer le pacte, a déclaré le premier ministre. En revanche, le chef de l’Etat rejette les accusations, mais avoue avoir fourni une réponse plutôt ambiguë au journaliste qui s’intéressait à l’évolution du pacte.



    Rappelons que l’accord de cohabitation a succédé aux élections parlementaires de 2012, remportées haut la main par la même alliance qui en août 2012 avait essayé, sans succès, de démettre le président. Or, à ce moment là, le pacte était devenu une nécessité surtout pour calmer les esprits des partenaires occidentaux qui se disaient intrigués de voir à la tête de la Roumanie une puissance qui semblait forcer procédures et lois afin d’écarter Basescu du pouvoir. Malgré toutes les chicanes, les altercations et les accusations qui ont caractérisé les rapports entre le chef de l’Etat et son premier ministre, le pacte s’est avéré fonctionnel et la Roumanie n’a pas abandonné son trajet démocratique comme le craignaient ses partenaires occidentaux.



    D’autre part, le duo président – premier ministre n’a jamais été si conflictuel qu’à présent. La situation s’est dégradée dans le courant 2014, année qui a commencé par un scrutin européen et s’achèvera en toute beauté par un autre, présidentiel. Au bout de deux mandats et dix ans à la tête du pays, Traian Basescu n’a plus le droit de se porter candidat. Par contre, il a le droit de soutenir ouvertement tout candidat issu de la droite qui a des chances de remporter le scrutin face au favori Victor Ponta. Les relations plus que tendues entre Basescu et Ponta alimentées par la ferveur politique déclenchée à l’approche des présidentielles ne font que détériorer davantage un climat politique déjà dégradé. (trad. Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine 08.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 08.08.2014

    La passion des journaux roumains pour la politique n’est pas démentie non plus vendredi.


  • A la Une de la presse roumaine 22.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 22.07.2014

    Les dernières évolutions de la situation en Ukraine et notamment la réaction du président roumain Traian Basescu figurent dans les pages de tous les quotidiens parus ce mardi à Bucarest. La politique interne et notamment la nomination du candidat de la droite au scrutin présidentiel se retrouvent également sous la loupe de nos confrères de la presse écrite.


  • Jeu de positions sur la scène politique roumaine

    Jeu de positions sur la scène politique roumaine

    Le Parti National Libéral et le Parti Démocrate Libéral se sont réunis par fusion au sein d’une nouvelle formation politique qui préservera la dénomination historique de PNL. Le nouveau parti avancera un candidat commun aux élections présidentielles prévues en novembre et son nom sera annoncé courant août. A cette occasion, Vasile Blaga, le leader des démocrates- libéraux, a déclaré: « L’actuel PNL est le résultat de la fusion du PDL avec le PNL. On s’est proposé de respecter le statut de droit et les valeurs de nos confrères du Parti populaire européen, à savoir : dignité, justice, liberté et solidarité ».



    A son tour, le président libéral, Klaus Iohannis, opine que la nouvelle formation renforcera les démarches censées aboutir à la réunification de la droite roumaine.


    « Ce parti a été créé afin de changer la Roumanie pour le mieux. Nous voulons remporter les élections présidentielles, mais aussi les parlementaires de 2016 afin d’inscrire le pays sur une meilleure voie pour les dix années à venir ».



    Créé en 1875, le PNL figure parmi les principaux partis de Roumanie. En février 2014, l’actuel premier ministre, Victor Ponta, leader du PSD, a rejeté la nomination de Klaus Iohannis aux fonctions de vice premier ministre. Un geste qui a débouché sur la décision des ministres libéraux de quitter le pouvoir pour rejoindre l’opposition. D’autre part, le PDL est une formation politique parlementaire de centre — droit créée en décembre 2007 suite à la fusion du Parti démocrate avec le Parti libéral démocrate. Le parti fut au pouvoir entre 2008 et mai 2012 quand il est passé dans l’opposition.



    Tandis que le PNL a décidé de garder secret le nom de son candidat, l’UDMR, au pouvoir, a désigné jeudi son représentant aux futures élections présidentielles en la personne de Kelemen Hunor, leader de la formation. Celui-ci s’était déjà porté candidat au Palais de Cotroceni en 2009. Récemment, M. Hunor a annoncé sa décision de quitter la gouvernance d’ici le 1er août, après que l’Etat roumain a décidé de plaider du côté de la Commission européenne à la Cour européenne de Justice de Luxembourg contre une initiative citoyenne visant les minorités ethniques et linguistiques dont le co-auteur est justement Kelemen Hunor.



    Par conséquent, l’UDMR a avancé l’idée que les fonctions de Hunor soient assumées par la sénatrice Rozalia Biro. Si la proposition reçoit l’aval du premier ministre et du chef de l’Etat, Mme Biro deviendra la première femme vice présidente de Roumanie. Précisons que l’UDMR est une formation politique parlementaire créée afin de représenter les intérêts de la communauté magyare de Roumanie. Depuis 1996, le parti a toujours présenté son propre candidat aux présidentielles. (trad. Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine 17.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 17.07.2014

    A l’approche du scrutin présidentiel de cet automne, les sondages d’opinion se multiplient dans la presse nationale – les intentions de vote sont, bien évidemment, longuement analysées, mais côté popularité des anciens chefs dEtat, il y a des surprises : l’ex-dictateur communiste roumain Nicolae Ceausescu a été et serait, dans la vision des Roumains, le meilleur à occuper ce fauteuil…


  • A la Une de la presse roumaine 15.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 15.07.2014

    La plupart des Roumains voudraient un président expérimenté, jeune et d’origine roumaine, selon un sondage d’opinion paru dans l’édition électronique de Adevarul.


  • A la Une de la presse roumaine 08.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 08.05.2014

    Il y a plusieurs sujets dominants dans la presse bucarestoise de ce jeudi : toute sorte de disputes entre le chef de l’Etat et le premier ministre, analyse des conséquences de la crise en Ukraine et prévisions concernant le moment où la Roumanie adoptera l’euro.


  • A la Une de la presse roumaine 06.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 06.05.2014

    La crise en Ukraine et ses éventuelles conséquences sur la Roumanie dominent les pages des quotidiens parus ce mardi à Bucarest. Entre temps à Bucarest les querelles entre le président et le premier ministre se poursuivent en pleine campagne électorale pour les élections européennes.


  • 28.04.2014 (mise à jour)

    28.04.2014 (mise à jour)

    Présidence – BUCAREST — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a adressé, lundi, un appel à son homologue russe, Vladimir Poutine, de condamner fermement les actions illégales de nature militaire de la région de Donetsk et d’user de toute son autorité pour permettre le bon fonctionnement de la mission de l’OSCE dans l’est de l’Ukraine. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat roumain a pris acte « avec préoccupation » des actions des séparatistes pro-russes de la ville de Slaviansk, qui ont retenu, le 25 avril, 8 observateurs occidentaux membres de la Mission de l’OSCE. Selon le président, cette action est une attaque directe aux efforts internationaux pour détendre la situation, et un geste illégal de la part de forces paramilitaires illégitimes. Le MAE de Bucarest soutient fermement les efforts de l’OSCE faits tant par voie diplomatique que par des démarches sur le terrain, en vue de la libération des observateurs militaires qui faisaient une inspection dans l’est de l’Ukraine. D’autre part, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé lundi que, dans le contexte de la crise ukrainienne, le budget 2014 du ministère de la Défense connaîtrait une hausse de 0,2% du PIB. Au début du mois, le premier ministre avait déclaré que la Roumanie devait assumer son rôle de frontière de l’OTAN dans une région brûlante, indiquant que le budget de ce ministère devait être majoré annuellement de 0,2%, de manière à ce qu’il arrive à 2% du PIB en 2017.



    Visas – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se trouvera mardi dans la localité de Sculeni, en République de Moldova, pour marquer, aux côtés de son homologue de Chişinău, Iurie Leancă, pour marquer la levée de l’obligation des visas d’entrée dans l’UE pour les ressortissants moldaves. Le président de la Roumanie, Traian Băsescu a transmis un message dans lequel il affirme que tant la libéralisation de la circulation dans l’UE que la prochaine signature de l’Accord d’association renforceraient le parcours européen de la République de Moldova. Le premier ministre Leanca a déclaré, lundi, que le 28 avril 2014 était une journée historique pour la République de Moldova, étant donné qu’elle apporte aux Moldaves plus de liberté suite à la levée des visas pour voyager en Europe.



    Affaires étrangères – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, fera, mardi et mercredi, une visite à Washington, où il prendra part à une conférence sur des thèmes européens, informe le MAE. Y seront présents des officiels de l’administration américaine, de hauts responsables de l’Union européenne, de l’OTAN, ainsi que des chefs de gouvernement, des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de plusieurs Etats européens. Les événements significatifs qui ont conduit à la construction d’une communauté transatlantique puissante et prospère, et aussi les perspectives stratégiques pour l’Est et le Sud de l’Europe figurent à l’agenda. En marge de la conférence, le chef de la diplomatie roumaine aura plusieurs rencontres avec des officiels de l’Administration américaine, des représentants du Congrès américain et des membres de la communauté roumaine des Etats Unis.



    Médecins — Trois médecins d’un hôpital public de Bucarest dont le manager, accusés d’avoir effectué des opérations illégales de chirurgie esthétique ont été placés en détention provisoire pour une période de 30 jours. Selon les procureurs, les personnes désireuses de se faire faire des opérations de chirurgie esthétique contactaient les médecins en question. Ces derniers notaient des diagnostics et des interventions fictives et les faisaient rembourser par la Caisse nationale d’assurances maladie. Pour leurs services, ces personnes auraient touché entre 450 et 3.500 euros de pots-de-vin. Dans ce dossier, les poursuites pénales ont été lancées contre 26 personnes, pour corruption active et passive.



    Théâtre — Le 22ème gala des prix de l’Union Théâtrale de Roumanie se déroule ce soir à Targu Mures, dans le centre du pays. Parmi les grands favoris dans la catégorie du meilleur spectacle figurent Le Maître et Marguerite” mis en scène par Zoltán Balász, au théâtre de Sibiu et Hamlet” de László Bocsárdi au théâtre de Sfantu Gheorghe. Trois prix spéciaux seront également attribués dans la catégorie théâtre-document, théâtre-danse et traduction. C’est pour la troisième fois que le gala UNITER se déroule en province, après la cérémonie de Sibiu, en 2007 et de Iasi, en 2013.



    Commémoration — Une cérémonie a été organisée dimanche soir au Centre communautaire juif de Bucarest pour commémorer les Juifs ayant participé à la grande révolte de 1953, dans le guetto de Varsovie. Par ailleurs, lEtat hébreu a marqué dimanche soir Yom HaShoah, le jour du souvenir avec des cérémonies et des événements dans tout le pays pour honorer la mémoire des six millions de Juifs tués par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale. A cette occasion, le président israélien, Shimon Peres, a tenu à invoquer l’antisémitisme qui perdure 70 ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il s’est dit aussi inquiet par l’ascension politique des partis extrémistes dans des pays tels la Hongrie, la France, la Grèce ou l’Ukraine.



    Sport – L’équipe féminine de la Roumanie a dépassé, lundi, 3-0, celle de la Slovaquie, aux Championnats du monde de tennis de table par équipes de Tokyo. Les Roumaines, qui font partie du Groupe A, joueront mardi contre la Corée du Nord et la Chine, championne du monde, mercredi contre l’Autriche et jeudi contre la Pologne. Les messieurs sont dans le groupe C dont font partie la France, le Japon, la Hongrie, la Grèce et le Portugal. Les 3 premières équipes se qualifient dans l’étape suivante de la compétition, qui prendra fin le 5 mai.

  • A la Une de la presse roumaine du 11.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 11.03.2014

    Un ex-libéral a été élu président du Sénat de Bucarest. Quelles sont les conséquences et les enjeux ? « Népotisme, clientélisme et corruption » ce sont les pratiques des partis roumains qui produiront un taux très bas de participation au scrutin pour le Parlement européen. Entre temps, le gouvernement de Bucarest achète des centaines de minibus scolaires, alors que les Roumains achètent notamment des voitures d’occasion qu’ils ne font pas vérifier. Et finalement les “mititei” sont à nouveau entrés en légalité. Un sacrilège vient d’être évité…


  • 13.01.2014 (mise à jour)

    13.01.2014 (mise à jour)

    Enquête – Plusieurs personnes ont été auditionnées par la commission d’enquête sur la légalité de l’achat de plusieurs terrains agricoles, dans le sud-est de la Roumanie, par la fille du président de la République Traian Basescu. La commission a été constituée en décembre dernier, suite à un vote des deux chambres du Parlement de Bucarest, afin d’enquêter les circonstances par lesquelles la fille du président roumain a acheté un terrain agricole dans le département de Calarasi. Dans la première étape des procédures, la commission entendra les représentants des institutions au sujet de l’historique de ces terrains, avant d’inviter d’autres personnes liées aux documents présentés.



    Référendum – L’Union sociale–libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par les partis social–démocrate et national libéral a décidé d’organiser le référendum sur la modification de la Constitution en même temps que le scrutin pour le Parlement européen au mois de mai. C’est ce qu’ont annoncé les deux leaders de l’USL, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le chef libéral Crin Antonescu. L’USL a également décidé d’organiser le scrutin présidentiel début novembre, 45 jours avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’Etat. L’Union a également décidé de modifier la loi électorale et de réintroduire ainsi le vote sur des listes pour l’élection de députés roumains. Le nombre de ces derniers sera limité à 300. La réforme institutionnelle, la révision de la Constitution et la participation aux élections pour le Parlement européen avec le même programme politique figurent parmi les priorités de l’Union sociale-libérale pour 2014.



    Inflation — En Roumanie, le taux de l’inflation ne s’est chiffré quà seulement 1,55% en 2012, soit la valeur la plus réduite connue par le pays durant les 24 dernières années, a annoncé l’Institut national de la statistique, à Bucarest. Cette baisse de l’inflation est due aux niveaux performants des récoltes de l’année dernières, ayant fait baisser les prix des produits alimentaires en Roumanie. Toutefois, la Banque centrale de Bucarest met en garde contre une hausse de l’inflation dans les prochains mois, au fur et à mesure que les retombées de l’année agricole précédente vont s’estomper.



    Natalité – La natalité est en baisse en Roumanie, pays qui a enregistré le nombre de nouveau-nés le plus réduit de son histoire moderne. La baisse a commencé juste après la chute du régime communiste en 1989 et selon le directeur du Centre de recherches démographiques de l’Académie roumaine, Vasile Ghetau, cet effet était attendu après l’abrogation des décrets communistes qui imposaient des restrictions à la contraception et aux IVGs. C’est pourquoi le nombre des naissances à chuté de 370 mille à 200 mille en une seule décennie. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, Vasile Ghetau a expliqué que les politiques censées encourager la natalité devraient être élaborées et mises en œuvre pendant les périodes d’essor économique. Leur introduction pendant des périodes de récession risque d’avoir des effets imprévisibles et nuisibles, puisqu’elles pourraient stimuler la natalité parmi les catégories de population défavorisées et qui possèdent un niveau culturel très bas.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu, 60e au classement WTA, s’est qualifiée aujourd’hui au deuxième tour de l’Open d’Australie. Elle a battu l’Israélienne Shahar Peer, numéro 77 mondial, sur le score de 6 — 4, 6 — 1. Dans l’épreuve de double messieurs, l’équipe Horia Tecau/Jean–Julien Rojer (Roumanie, respectivement Pays Bas), rencontre l’équipe Teimuraz Gabachvili/Mihail Kukuchkin (Russie, respectivement Kazakhstan).