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  • La face cachée des réseaux sociaux

    La face cachée des réseaux sociaux

    Selon les données publiées par l’une des études les plus
    importantes portant sur le degré de confiance que le public attache aux nouvelles
    véhiculées en ligne, le Digital News Report, publié par l’Institut Reuters, il
    semblerait que les lecteurs s’avèrent de moins en moins intéressés de puiser dans
    les sources traditionnelles d’information pour s’informer sur les actualités
    les plus pesantes, telle la guerre en Ukraine ou la crise économique,
    privilégiant le plus souvent les infos glanées çà et là, notamment sur les
    réseaux sociaux. Et il est vrai qu’il nous suffit d’ouvrir Facebook, Instagram
    ou TikTok sur son smartphone, sur sa tablette ou sur son ordinateur portable pour
    tomber sur une foule d’informations d’actualité, le plus souvent invérifiables,
    cela s’entend. La professeure Raluca Radu, de la Faculté de Journalisme et des Sciences de la communication
    de l’université de Bucarest, le partenaire roumain de l’institut Reuters, l’auteur
    de l’étude portant sur les habitudes de la consommation de l’information et les
    audiences numériques, détaille sur nos ondes les principaux résultats de cette
    étude :


    « Il y a eu un moment,
    pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les médias traditionnels avaient
    supplanté les réseaux sociaux en tant que principale source d’information. Mais
    vous savez, le souci avec ces réseaux c’est que souvent ils évitent d’envoyer leur
    public vers les médias traditionnels, et préfèrent le garder chez eux. C’est le
    cas notamment de TikTok et d’Instagram. Deux réseaux plébiscités par les jeunes
    en général, par les jeunes roumains en particulier. Et l’une des surprises de
    notre étude c’est justement la bonne santé de TikTok, dont la communauté
    grandit d’une année sur l’autre de façon exponentielle. Evidemment, cela s’explique
    en partie du fait qu’il s’agit d’un réseau utilisé surtout par les jeunes, qui
    sont plus nombreux tous les ans, et qui viennent avec leurs habitudes de
    consommation. Dans d’autres pays, dans des pays plus développés et plus stables
    en termes de démocratie, en Europe de l’Ouest notamment, TikTok ne bénéficie
    pas du même succès. TikTok fait son marché dans les pays en voie de
    développement, en Amérique du Sud, au Moyen Orient notamment. Or, les Roumains étanchent
    leur soif d’information grâce à TikTok. »


    L’étude met en exergue les défis que doivent affronter
    les médias classiques, telle la baisse de l’intérêt et de la confiance de la
    part du public. La confiance du public dans les médias ne cesse en effet de
    baisser, le rapport 2023 soulignant que 7 Roumains interrogés sur 10 évitent de
    puiser leur information dans les médias traditionnels. Le sentiment de
    lassitude face à l’abondance d’information, que la pandémie et la guerre en
    Ukraine n’ont fait qu’accélérer, constitue sans doute l’une des causes, sans qu’elle
    soit la seule, de la baisse de l’intérêt du public par rapport aux informations
    fournies par les médias traditionnels.


    Antonia Matei, lectrice à la Faculté de Journalisme et
    des Sciences de la communication, déclare à son tour :


    « Il faut néanmoins
    reconnaître que les journalistes ne sont pas sans tâche. Vérifier une information
    de nos jours prend plus de temps qu’il y a, mettons, dix ans, lorsque l’on ignorait
    encore cette pandémie d’infox. Le travail du journaliste a profondément changé.
    Il travaille sous une pression quasi constante. Qui plus est, les rédactions
    roumaines ne disposent pas de ce professionnel chargé de vérifier la véridicité
    d’une information. Ce sont les journalistes qui doivent le faire, en sus de
    leur travail habituel, et cela prend du temps ».


    Raluca Radu confirme pour sa part la permanence du
    stress et de la pression qui sont le lot commun du quotidien de tout
    journaliste, où qu’il se trouve :


    « La presse est en perdition, c’est un fait. Et
    ce n’est pas juste du fait du public qui se réfugie sur les réseaux sociaux. Il
    existe aussi cette pression croissante exercée sur les journalistes de la part des
    pouvoirs publics, de la part des Etats. Nos collègues d’Oxford ont ainsi trouvé
    bon d’insérer à bon escient dans ce dernier rapport la place qu’occupe le pays
    étudié dans le classement dressé par l’association Reporters sans frontières et
    portant sur la liberté de la presse. Un classement établi sur base des questions
    telles que : « Y a-t-il des journalistes qui se sont fait agresser ?
    As-tu peur de donner ton avis sur les réseaux sociaux ? As-tu besoin de l’accord
    d’une institution publique pour lancer ton site ? » Et puis, vous
    savez, les conditions de travail des professionnels de la presse dans les pays
    où l’on répond par l’affirmative à ces questions sont assez terribles. Il y a
    un vrai retour des autocraties dans le monde. Une véritable confrontation entre
    ces autocraties, qui tentent de grignoter de la sorte davantage de pouvoir et d’influence.
    Et, face à cette situation, les journalistes et la presse indépendante sont
    tenus de constituer le dernier rempart de la démocratie ».


    Et ils le font à leurs risques et périls, alors que
    ces gens aimeraient peut-être parfois se laisser tenter à leur tour de laisser
    tout tomber, pour regarder, dans la chaleur de leurs chaumières, quelques gags qui
    passent sur les réseaux sociaux, conclut, avec une certaine exaspération, Raluca
    Radu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 04.05.2023

    04.05.2023

    Céréales – Le
    ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a mis au courant mercredi, à
    Bucarest, son homologue ukrainien, Mikola Solski, de la décision de Bruxelles
    de mettre en place des mesures exceptionnelles pour limiter temporairement les
    importations de certains produits ukrainiens. L’accord européen vise quatre
    produits ukrainiens : le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol et
    il est censé apaiser les inquiétudes de cinq pays d’Europe de l’Est (Pologne,
    Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie) tout en minimisant l’impact négatif
    sur les exportations agricoles ukrainiennes. Les nouvelles règlementations
    seront mises en place dans tous les pays
    membres d’ici 5 juin. Les ministres roumain et ukrainien de l’Agriculture se
    sont rencontrés une première fois à Bucarest, le 21 avril. A cette occasion, le
    responsable ukrainien s’est engagé à communiquer chaque semaine à la partie
    roumaine, les quantités de produits ukrainiens en transit afin que Bucarest
    détienne les informations correctes et exactes.




    APIA – Les
    fonctionnaires de l’Agence de paiements et d’intervention en Agriculture de
    Roumanie, APIA, ont refusé ce jeudi, une heure durant, de recevoir toute
    demande pour protester contre leurs salaires. En fait, l’agence figure parmi
    les institutions publiques les plus performantes qui gèrent les aides
    agricoles. Sauf qu’elle est la seule organisation placée sous l’ombrelle du Ministère de l’Agriculture
    où les salaires ne sont pas alignés sur ceux pratiqués au niveau central,
    déplorent les protestataires. A leurs dires, APIA a attiré plus de 2 milliards
    d’euros par an pour aider les cultivateurs. Si la grille des salaires ne permet
    pas une salarisation uniforme, APIA est prête à bloquer entièrement ses
    activités.


    Moldova – Le
    ministre roumain de la Défense nationale, Angel Tîlvar, a achevé la visite de
    travail en république de Moldova. A cette occasion, il a examiné avec son
    homologue moldave et avec la présidente, Maia Sandu, des sujets liés à la
    coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité et de la défense. Selon
    Radio Roumanie Chisinau, Angel Tîlvar a réitéré le soutien ferme que la
    Roumanie accorde au parcours européen de la République de Moldova et aux
    efforts déployés par Chisinau pour la modernisation de son armée. Dans un
    communiqué de la présidence moldave, Maia Sandu a rappelé que la Roumanie reste
    un partenaire stratégique de son pays dans ses efforts de renforcer les
    capacités de défense et la sécurité nationale.










    Presse
    – Le manque de transparence au niveau du financement, notamment des fonds
    publics, de certains médias, tout comme les difficultés auxquels le marché
    médiatique se heurte érodent la fi abilité
    des informations et la confiance du public, peut-on lire dans un rapport sur la
    Roumanie de l’organisation Reporters sans frontière. Selon cette source, le
    paysage médiatique roumain est divers et s’avère un terrrain propice pour les
    enquêtes de grand intérêt. Dans son Classement mondial de la liberté de la
    presse, RSF a placé la Roumanie en 53 position parmi les 180.




    Médecins -
    L’Ambassade de la Roumanie à Bruxelles a lancé une plateforme de communication
    sur des questions de santé entre des médecins roumains et belges. L’initiative
    se propose de faciliter l’échange d’expérience afin de permettre au système
    médical roumain de se développer. Selon l’ambassadrice roumaine au Royaume de
    la Belgique, Andreea Pastarnac, la plateforme offrira à la Roumanie la chance
    de mettre en valeur l’expérience des médecins roumains qui travaillent dans le
    système médical belge afin de créer par la suite des politiques publiques ayant
    donné des résultats dans le monde. Et Mme l’ambassadrice d’insister sur la
    nécessité de mettre en œuvre des projets bilatéraux de recherche dans le
    domaine de la santé. Une telle plateforme, a-t-elle dit, encouragera la
    collaboration entre les médecins roumains et belges.






    Timisoara – 70
    artistes roumains et étrangers présentent à Timisoara, une incursion dans
    l’évolution de la sculpture roumaine des 50 dernières années. La démarche
    artistique s’étalera sur 7 mois et les premiers vernissages auront lieu à
    partir de ce soir. Les expositions seront accompagnées jusqu’en novembre, de
    visites guidées, d’ateliers, de spectacles et de concerts. Le projet s’inscrit
    à l’agenda des événements Timisoara 2023, Capitale culturelle européenne.








    Littoral – Coup
    d’envoi ce jeudi du programme Le Littoral pour tous. Les touristes qui
    souhaitent profiter hors saison, de la côte roumaine à la Mer Noire, auront l’avantage
    de bénéficier des prix de 60% de moins que ceux pratiqués durant les grandes
    vacances. La première partie du programme se déroule jusqu’au 20 juin et la
    deuxième aura lieu du 1 septembre au 15 octobre.




    Météo – En
    Roumanie, les météorologues constatent une chute des températures, notamment
    dans le sud et l’est du pays où les températures baisseront bien en dessous la
    moyenne saisonnière. Il pleut sur le sud et sur les Carpates. Le vent souffle
    légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort sur le sud et le sud-est.
    Les températures maximales iront de 12 à 21 degrés. Temps morose, ciel couvert,
    pluies éparses et 12 degrés seulement jeudi midi, à Bucarest.





  • 03.05.2023 (mise à jour)

    03.05.2023 (mise à jour)

    BNR – Les réserves de change de la Banque nationale de Roumanie
    (BNR) dépassaient en avril les 53 milliards d’euros, soit une hausse de 0,21 %
    par rapport au mars dernier. En même temps, le niveau des réserves en or est
    resté à 103,6 tonne. Grâce à ces réserves, les investisseurs sont plus
    confiants, estiment les analystes, selon lesquels cette hausse est en rapport
    avec le versement de nouveaux fonds européens.


























    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage est passé de 5,5% en
    février à 5,4% en mars dernier. Le nombre de sans emplois âgés de 15 à 74 ans a
    été de 453 000 personnes en mars, un nombre à la baisse tant par rapport au
    mois précédent que par rapport à la même période de 2022. En Roumanie, le taux
    de chômage est de 5,8 % chez les hommes, de 5 % chez les femmes et de 22,2 %
    chez les jeunes, selon les données de l’Institut national de la statistique.




    Taxe de solidarité – La Chambre des
    députés de Bucarest a adopté mercredi la proposition législative qui met en
    place une contribution de solidarité des entreprises des secteurs du pétrole,
    du charbon, du raffinage et du gaz. Suite à une demande du chef de l’Etat, le
    Sénat s’est repenché mardi sur ce projet de loi. Les parlementaires ont décidé
    de supprimer la contribution à hauteur de 60% sur les bénéfices dits «
    excédentaires » engrangés par les entreprises mentionnées et ont voté en faveur
    d’une taxe fixe de 350 lei, soit 70 euros, par tonne de baril de pétrole
    raffiné. Par ailleurs, les entreprises du domaine qui n’ont rien produit entre
    2018 et 2021 seront exonérées de cette taxe. Le document a été sévèrement
    critiqué par l’USR, en opposition, qui affirme que de cette manière, plusieurs
    entreprises seront dégrevées de verser la contribution. La Chambre des députés
    est le forum décisionnel dans cette affaire.












    Moldavie – Le ministre roumain de la
    Défense, Angel Tîlvar, poursuit sa visite en République de Moldavie. Mardi,
    lors des pourparlers avec son homologue de Chisinau, Anatolie Nosatîi, M.
    Tîlvar a réitéré le soutien ferme de la Roumanie au parcours européen de la
    Moldavie voisine et a plaidé pour l’intensification de la coopération contre
    les menaces à la sécurité et à la défense. Pour sa part, le responsable moldave
    a rappelé que ses priorités restent le développement des capacités de défense
    nationale et la modernisation de l’armée afin qu’elle puisse protéger la
    population. Angel Tîlvar a rencontré aussi la présidente de la république, Maia
    Sandu et le chef du gouvernement moldave, Dorin Recean. Les discussions avec
    celui-ci ont porté sur le développement des relations de coopération, la
    sécurité dans la région de la mer Noire et le soutien offert par la Roumanie à
    la République de Moldavie afin qu’elle puisse intégrer l’UE.


    Céréales – La
    Commission européenne a signé un accord censé apaiser les inquiétudes de cinq
    pays d’Europe de l’Est (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie) tout
    en minimisant l’impact négatif sur les exportations agricoles ukrainiennes,
    précise Euronews. L’accord vise quatre produits ukrainiens : le blé, le maïs,
    le colza et les graines de tournesol. Par ailleurs, la Roumanie recevra une
    trentaine de millions d’euros pour soutenir ses fermiers touchés par les
    importations de céréales à bas prix d’Ukraine.
















    Education – La proposition de loi censée modifier l’enseignement
    universitaire de Roumanie a reçu le rapport favorable de la Commission
    spécialisée de la Chambre des députés, après l’adoption de plusieurs
    amendements. Parmi les mesures envisagées, mentionnons l’octroi de bourses et
    de stages de spécialisation aux étrangers qui souhaitent étudier en Roumanie.
    Les bourses sociales pourront être cumulées avec d’autres types de bourses, à
    condition de remplir certains critères. De même, les universités peuvent
    majorer les salaires de base des professeurs en fonction du spécifique de
    l’activité déroulée et de la qualité de celle-ci. Par ailleurs, des sanctions
    allant de 100 000 à 200 000 lei (40 000 euros environ) ont été introduites pour
    les personnes qui mettent à la disposition des étudiants, en ligne, des
    mémoires de master ou des thèses de doctorat. Les nouvelles lois de l’éducation
    nationale universitaire et pré-universitaire seront soumises au vote de la
    Chambre des Députes, le plus probablement la semaine prochaine. Le vote final
    appartient au Sénat.


    Lait – Presque 80% des fabricants
    laitiers participent à l’accord bénévole pour la diminution du prix du lait
    roumain, a annoncé mercredi le Conseil de la Concurrence. La mesure est en
    place depuis le début de l’année, mais certains rabais ont été inférieurs à
    ceux prévus, en l’absence d’une renégociation des contrats entre les
    producteurs et les chaînes de distribution.

  • Rückblick auf die wichtigsten Ereignisse vom 24.04. – 28.04.2023

    Rückblick auf die wichtigsten Ereignisse vom 24.04. – 28.04.2023


    Nein zu Schengen


    Die Regierung in Wien kann keinen konkreten Termin für den Beitritt Rumäniens zum europäischen Freizügigkeitsraum anbieten, weil dessen die Umsetzung nicht funktioniert. Dies war das Fazit der kalten Dusche, die der österreichische Innenminister Gerhard Karner am Donnerstag den politischen Entscheidungsträgern in Bukarest verpasste. Für Karners Amtskollegen aus Rumänien sollte der Besuch die bilateralen Beziehungen aufwärmen. Dazu ist es nicht gekommen. Kroatien ist am 1. Januar 2023 dem Schengen-Raum beigetreten. Im Dezember 2022 stimmten die Innenminister der Mitgliedstaaten in Brüssel der Aufnahme der erst 2013 der EU beigetretenen ehemaligen jugoslawischen Republik in den Schengenraum zu, in dem rund 400 Millionen Menschen ohne Kontrollen an den Binnengrenzen frei reisen können. Die Anträge von Rumänien und Bulgarien, die bereits seit 2007 Mitglied der EU sind, wurden abgelehnt. Österreich war gegen sie, während die Niederlande ihr Veto nur für Bulgarien erklärt hat. Die bedauerliche und ungerechtfertigte Haltung Österreichs birgt die Gefahr, dass die europäische Einheit und der Zusammenhalt, die wir so dringend brauchen, beeinträchtigt werden, insbesondere im aktuellen geopolitischen Kontext“, sagte der rumänische Präsident Klaus Iohannis. Premierminister Nicolae Ciucă, äu‎ßerte seine tiefe Enttäuschung“ über den fehlenden Konsens im Rat für Justiz und Inneres“. Die Opposition sagte, die Entscheidung sei zutiefst ungerecht und forderte den Rücktritt des Innenministers. Der Vorsitzende der ultranationalistischen AUR-Partei, George Simion, forderte sogar den Rücktritt des gesamten Kabinetts und bezeichnete die Entscheidung als durchschlagenden Misserfolg für die gesamte rumänische Diplomatie. Fast ein halbes Jahr später hat sich nichts geändert. Rumänien befindet sich immer noch au‎ßerhalb des Raums der Freizügigkeit, und niemand in Bukarest hat Konsequenzen gezogen. Stattdessen nimmt der Euroskeptizismus im Lande zu.




    Ja zu Südamerika


    Präsident Klaus Iohannis hat seine Lateinamerikareise am Dienstag in Argentinien beendet. Er begann diese in Brasilien, wo er mit seinem Amtskollegen Luiz Inácio Lula da Silva und Vertretern lokaler Behörden in Rio de Janeiro zusammentraf. Beide Staatschefs unterzeichnete eine gemeinsame Erklärung über die Entwicklung der bilateralen Beziehungen in verschiedenen Bereichen. Der brasilianische Präsident wies darauf hin, dass die Beziehungen seines Landes zu Rumänien auf politischen und wirtschaftlichen sowie auf zwischenmenschlichen Ebenen von gro‎ßer Bedeutung seien. In Brasilien leben mehr als 40.000 Bürger rumänischer Herkunft. Die zweite Station der Reise war Chile. Dort traf Iohannis mit Präsident Gabriel Boric zusammen, mit dem er die Ausweitung der bilateralen Zusammenarbeit u. a. in den Bereichen Handel, Investitionen vereinbarte. Die beiden Länder unterzeichneten eine Vereinbarung über die Zusammenarbeit bei Notfällen wie Erdbeben und Waldbränden. Der rumänische Staatspräsident Iohannis kündigte an, dass bis Ende dieses Jahres die erste rumänischsprachige Lehrstelle an einer Universität in Lateinamerika eingerichtet wird. In Buenos Aires erörterte der rumänische Präsident mit seinem argentinischen Amtskollegen die Stärkung des bilateralen politischen und diplomatischen Dialogs. Zusätzlich wurde eine Erklärung im Bereich der Notlagen und eine im Bereich der Agrarforschung und des Umweltschutzes unterzeichnet.




    Rumänische Presse schwächelt


    Die rumänische Regierung hinkt in Europa bei der Gewährleistung der Pressefreiheit und des ungehinderten Zugangs zu Informationen von öffentlichem Interesse hinterher. Dies beklagt Liana Ganea, Präsidentin der Nichtregierungsorganisation ActiveWatch. Ihre Erklärung ist die Folge der Aussage der Vizepräsidentin der Europäischen Kommission für Werte und Transparenz, Vera Jourova, dass die Situation der Presse in Rumänien nicht sehr rosig ist und es viel Raum für Verbesserungen gibt“. Das Hauptproblem der Medien ist, dass die gro‎ßen politischen Parteien die Presse auf undurchsichtige Weise finanzieren, was zu dem begründeten Verdacht führt, dass die öffentliche Agenda in den Medien verzerrt wird. Während die wenigen journalistischen Stimmen, die der politischen Macht kritisch gegenüberstehen, zum Ziel von Verleumdungen werden, die entweder von politischen Akteuren oder von Medien mit langer Geschichte professionellen Fehlverhaltens initiiert werden. Au‎ßerdem sind Journalisten weiterhin Ziel von Drohungen und Morddrohungen. Im Jahr 2022 verhängten die Gerichte zwei Strafen gegen Personen, die gegen Journalisten vorgingen. Einer dieser Fälle, der noch nicht rechtskräftig ist, betraf die Planung des Mordes an einer Journalistin.




    Neue Regeln für ukrainische Geflüchtete


    Ab dem 10. Februar 2022 kamen mehr als vier Millionen ukrainische Bürger aus dem kriegsgebeutelten Nachbarland nach Rumänien. Die meisten von ihnen setzten ihre Reise in westliche Länder fort, aber mehr als hunderttausend entschieden sich, hierzubleiben. Die Regierung in Bukarest hat beschlossen, dass die Kosten für Unterkunft und Verpflegung für Geflüchtete aus der Ukraine nur noch bis Ende dieses Monats übernommen werden. Danach gelten neue Bestimmungen, die per Dringlichkeitsverordnung genehmigt wurden. Die Personen, die aus dem Konfliktgebiet in der Ukraine nach Rumänien kommen, erhalten ab dem 1. Mai vier Monate lang einen monatlichen Pauschalbetrag zur Deckung des unmittelbaren Bedarfs, d. h. Unterkunft und Verpflegung. Nach vier Monaten deckt die Unterstützung nur noch die Kosten für die Unterbringung bis Ende des Jahres ab. Die Geflüchteten werden aufgefordert, sich bei Arbeitsagenturen zu melden, um Zugang zu allen Unterstützungsma‎ßnahmen für Beschäftigung und Erwerbslosigkeit zu erhalten.




    Medaillen im Ringen


    Die Mannschaft Sepsi OSK Sfântu Gheorghe bestreitet das diesjährige Finale des rumänischen Fu‎ßballpokals gegen Universitatea Cluj. Im Halbfinale besiegte Sepsi den amtierenden Landesmeister CFR, ebenfalls aus Cluj, mit 3:0 und Universitatea mit 1:0 gegen UTA Arad. Der Rumäne Denis Mihai gewann bei den Europameisterschaften in Kroatien in Zagreb die Bronzemedaille im griechisch-römischen Ringen. Es war die einzige Medaille, die Rumänien in der Männerkonkurrenz gewonnen hat. Bei den Frauen ist die Bilanz der rumänischen Delegation deutlich besser: Zwei Goldmedaillen, gewonnen von Andreea Ana und Alexandra Anghel, sowie zwei Bronzemedaillen, gewonnen von Celina Axente und Kriszta Incze.


  • Quelques moments de l’histoire de la presse roumaine

    Quelques moments de l’histoire de la presse roumaine


    Le rôle de la presse dans l’évolution de la société
    moderne a été tellement énorme, qu’en parler n’est que lui faire justice. Aussi,
    les premiers journaux quotidiens parurent dans l’espace roumain voici près de 200
    ans, vers la fin des années 1820. Mais la première publication roumaine, parue à
    Iasi, et éditée en langue française, est sans nulle doute « Courier de la
    Moldavie ». Dans son premier numéro, issu en 1790, elle informait ses
    lecteurs des actualités moldaves, sans oublier les nouvelles d’ailleurs. La
    récente exposition, abritée par la Bibliothèque de l’Académie roumaine et intitulée La presse roumaine entre tradition et modernité, entend retracer les 200 années d’histoire de presse
    roumaine. Le choix du lieu de l’exposition n’est pas anodin. En effet, la
    Bibliothèque de l’Académie conserve les plus importantes collections de quotidiens
    et de revues parus dans l’espace roumain depuis l’apparition de la presse
    écrite, soit plus de 8,5 millions d’exemplaires.


    La
    commissaire de l’exposition, Daniela Stanciu, relève au public présent à l’inauguration
    le rôle essentiel que joue cette presse roumaine pour l’historiographie
    contemporaine. Ecoutons-la :


    « Vous
    savez, lorsque l’on parle presse écrite, il ne faut pas entendre juste magazines
    et quotidiens, mais encore périodiques, revues de spécialité, parfois même les
    actes des conférences. Cela fait que l’on peut retracer l’histoire moderne d’une
    nation en puisant tout simplement dans ces sources riches d’information. C’est
    l’histoire écrite, à chaud, par ces témoins privilégiés qu’ont depuis toujours
    été les journalistes. Prenez les reporters, qui puisent leurs informations à la
    source, au plus près de l’événement. Et leurs reportages, qui rendent compte au
    mieux de l’ineffable de ce quotidien d’un autre temps, et dont l’on soupçonne à
    peine l’existence. Prenez encore la manière dont sont relayés les grands soubresauts
    de l’histoire, ne fut-ce que pour avoir un aperçu de la manière dont ils ont
    été perçus par ceux qui les traversaient et qui en étaient directement
    concernés. Ces reportages et articles, relus après des décennies, voire des
    siècles, rendent au mieux compte de ce que les Français appellent « l’air
    du temps » ».


    Mais
    l’apparition et l’essor de la presse écrite ont bien évidemment été depuis
    toujours liés au développement technologique. L’apparition de l’imprimerie a représenté
    un saut décisif pour le développement d’une presse écrite rapidement accessible
    à son public. Daniela Stanciu :


    « C’est
    grâce à l’apparition de l’imprimerie que la presse écrite est née, et a pu ensuite
    répandre avec célérité l’information. Avant elle, il n’y avait que ce que l’on connait
    sous l’appellatif de feuilles volantes, soit des feuilles détachées, manuscrites,
    imprimées ou copiées à la machine à écrire. Et dans notre exposition, vous
    allez pouvoir admirer ces feuilles volantes, qui ont été mises en valeur dans l’espace
    réservé aux parutions de presse écrite du 19e siècle. Voici la
    feuille volante qui annonce le lancement du quotidien Le courrier de Bucarest,
    devenu ultérieurement Le courrier roumain. Ou encore la feuille volante de la
    Proclamation d’Islaz, qui reprenait le programme politique révolutionnaire de
    1848, apprécié par certains comme étant la première constitution roumaine. La
    feuille volante encore qui renseigne de la fondation de l’imprimerie de la Métropolie,
    en 1859. Enfin, celle reprenant et diffusant le discours du prince souverain Alexandru
    Ioan Cuza, devant l’Assemblée constituante, en 1860, moment où l’on avait acté
    l’union de la Moldavie et de la Valachie, et la fondation de l’Etat roumain.
    Enfin, la feuille volante distribuée par le roi Carol 1er, au moment
    où il décidé d’envoyer ses troupes traverser le Danube, pour recouvrir la
    pleine indépendance de l’Etat roumain envers la Sublime Porte. »


    Mais
    qu’allons-nous trouver dans cette exposition intitulée « La presse roumaine,
    entre tradition et modernité » ? Daniela Stanciu, commissaire de l’exposition
    abritée par la Bibliothèque de l’Académie roumaine, nous renseigne :


    « Des
    parutions des célèbres quotidiens « Adevarul », « La vérité »
    en traduction française, fondé en 1871, et « Dimineata », « Le
    matin », fondé en 1900. Mais l’exposition présente aussi des inédits.
    Telle la revue intitulée « Le musée National. Gazette littéraire et industrielle »,
    parue en 1836, où l’on découvre, pour la première fois, une rubrique météo,
    nichée en dernière page de chaque numéro. C’est encore cette revue qui publie
    la correspondance entre ces deux grands poncifs de la révolution de 1848, Constantin
    Negruzzi et Ion Heliade Rădulescu, le premier originaire de Valachie, le second
    de Moldavie, deux pays encore séparés à l’époque. Vous pourrez voir aussi « Claponul. Feuille
    populaire et humoristique », parue en 1877, rédigée d’un bout à l’autre
    par un seul homme, le célèbre écrivain Ion Luca Caragiale. Six numéros parurent
    de cette revue, mais c’est dans cette revue que Caragiale publia pour la
    première fois quelques-unes de ces nouvelles, où il faisait connaître au public
    sa vision sur le risible de la politique politicienne. Les numéros d’Adevarul,
    La vérité, contiennent les premières correspondances de l’étranger publiées par
    un quotidien roumain. C’est encore le premier journal qui introduit la
    caricature de presse dans ses pages. La rédaction d’Adevarul s’est muni au fil
    du temps d’une bibliothèque propre, d’une maison d’édition, d’une archive
    extrêmement riche et même du premier palais, propriété de la rédaction d’un
    journal. Les journalistes de ce quotidien étaient bien rétribués, et c’était un
    vrai privilège de faire partie de sa rédaction. »


    Ces
    deux cents ans d’histoire de presse écrite roumaine constituent un héritage du
    passé autant qu’une promesse d’avenir. Confrontée au défi de l’internet et de
    la digitalisation, aux nouvelles technologies et aux nouveaux médias, la presse
    écrite fait encore et toujours son petit bout de chemin, malgré vents et marées. (Trad.
    Ionut Jugureanu)

  • 03.05.2022 (mise à jour)

    03.05.2022 (mise à jour)

    Gaz – Signature mardi, des documents par lesquels la compagnie
    roumaine d’Etat Romgaz a racheté les actifs de la société américaine Exxon
    Mobile pour l’exploitation des gisements de gaz naturel en mer Noire, dans 50%
    du périmètre roumain Neptun Deep. A cette occasion, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca, a déclaré que l’exploitation dans le périmètre Neptun
    Deep commencerait fin 2026, début 2027 au plus tôt et que les quantités de gaz
    extraites suffiront pour répondre aux nécessités d’autres pays de la région et
    de l’UE. Le périmètre de la Mer Noire dont il est question devrait contenir
    environ 100 milliards de mètres cubes de gaz, Exxon Mobile détenant la moitié
    des droits d’exploitation, le reste appartenant aux Autrichiens d’OMV Petrom.
    La transaction de mardi a coûté la Roumanie plus d’un milliard de dollars.
    Toutefois, avant de démarrer l’extraction du gaz en mer Noire, les
    investisseurs attendent que la loi off-shore soit modifiée. Celle-ci est
    désormais soumise au débat des commissions spécialisées du Sénat de Bucarest. Les principales modifications de cet
    acte normatif adopté il y a 4 ans déjà, sont une taxation réduite pour
    l’exploitation gazière en mer Noire et des gisements terrestres de grande
    profondeur et la suppression des restrictions pour l’établissement des prix. L’Etat
    et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz
    exploité, et le surplus sera exporté.Le projet prévoit que 60 % du
    bénéfice obtenu suite à l’exploitation du gaz revienne à l’Etat, et 40 % aux
    investisseurs.


    Parlement – Le Parlement de Bucarest a dissout
    mardi les groupes d’amitiés avec la Russie et le Bélarus et a remplacé à la
    tête du groupe Pro-Amérique le social-démocrate, Marcel Ciolacu, par l’ancien
    chef de file libéral, Ludovic Orban. Les sénateurs et les députés de Bucarest
    ont pris note des informations transmises par le chef de l’Etat, au sujet de la
    participation des militaires roumains à des missions extérieures de la Roumanie
    et du déploiement des contingents étrangers en Roumanie, dans le contexte d’un
    renforcement de la présence russe dans le voisinage de l’Ukraine et dans la
    région de la Mer Noire. Le plénum du Parlement a également adopté les projets
    de loi de mise en place de deux commissions, une commune et permanente dans le
    domaine de la sécurité nationale et une autre spéciale, pour le contrôle
    parlementaire spécialisé de l’Europol.

    CCR – La Chambre des
    députés a élu mardi, l’actuel procureur adjoint, Bogdan Licu, proposé par le
    Parti Social-Démocrate, aux fonctions de juge à la Cour Constitutionnelle. Quant
    au Sénat, celui-ci a élu Iulia Scântei, proposée par le PNL et à la tête de la
    Commission juridique du Sénat, aux fonctions de juge de la même Cour. Les deux vont
    remplacer le président de la CCR, Valer Dorneanu et la juge, Mona Pivniceru
    dont les mandats expirent en juin. Au terme de la loi, les nouveaux juges
    doivent êtres désignés au moins 30 jours avant que ces mandats n’expirent. A noter
    que la CCR est formée de 9 juges dont les mandats sont de 9 ans. Trois d’entre
    eux sont nommés par la Chambre des députés, 3 – par le Sénat et les 3 autres -
    par le chef de l’Etat. Un tiers des membres de la Cour est renouvelé tous les
    trois ans.


    Prévisions – La Commission nationale de stratégie et de prévisions de
    Bucarest a révisé à la baisse à 2,9% ses estimations de croissance de
    l’économie roumaine pour cette année, alors que ses précédentes évaluations tablaient
    sur une croissance de 4,3%. La multiplication des chocs – contexte
    géopolitique, majorations successives des tarifs énergétiques et perturbations
    dans les chaines mondiales d’approvisionnement – tout cela accentue les risques
    et les incertitudes concernant l’économie. Le FMI estimait récemment une
    avancée de 2,2% de l’économie roumaine pour 2022, alors qu’en automne dernier il
    tablait sur 4,8%. A son tour, la Banque mondiale a indiqué une progression même
    plus modeste du PIB de la Roumanie de seulement 1,9%.










    Réfugiés – Dans une lettre officielle adressée à la Commission
    européenne, le ministre roumain des Finances, Adrian Câciu et ses homologues
    européens ont demandé une aide financière supplémentaire censée permettre une
    meilleure gestion des effets de la guerre en Ukraine. L’annonce a été faite
    mardi, par le responsable roumain, sur sa page Facebook. Dans ce document, les
    ministres européens réclament un plus de flexibilité de la construction
    budgétaire pluriannuelle afin de permettre le transfert de fonds
    supplémentaires aux pays confrontés à un flux massif de réfugiés ukrainiens. Selon
    Adrian Câciu, la Roumanie voudrait bien pouvoir accueillir des centaines de
    milliers d’Ukrainiens, mais elle commence à avoir des difficultés quant aux
    chaînes de distribution, tout en étant impactée par la crise énergétique. Lundi,
    6 747 ressortissants ukrainiens ont franchi les frontières de la Roumanie, de
    11,7% de moins que la veille. Somme toute, depuis le début de la guerre en
    Ukraine voisine, plus de 843 000 réfugiés sont arrivés sur le territoire
    roumain, la plupart l’ayant uniquement transité pour se rendre en Europe
    Occidentale.





















    Journalisme – La Roumanie bénéficie
    d’un paysage médiatique varié et relativement pluriel, avec des investigations à
    fort impact public, mais la pression des patrons, le manque de transparence
    dans le financement et les difficultés du marché touchent à la crédibilité des informations. C’est ce que constate le
    rapport 2022 de l’organisation Reporters sans Frontières sur la liberté des
    médias au niveau mondial. La Roumanie se classe 56e parmi les 180
    pays pris en considération, après avoir perdu 8 positions depuis l’année
    dernière. C’est la Norvège qui domine pour la 6e année consécutive
    le classement de la liberté de la presse, suivie par le Danemark et la Suède.
    En queue de peloton on retrouve toujours la Chine, le Myanmar, le Turkménistan,
    l’Iran, l’Erythrée et la Corée du Nord. Dans un message transmis mardi, à
    l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca s’est dit persuadé que la démocratie ne serait pas
    possible en l’absence d’une presse libre, alors que le droit des journalistes
    de faire leur métier doit rester intangible.






    Décrets
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé mardi les décrets pour la
    nomination de Marcel Bolos, à la tête du Ministère des Investissements et des
    Projets européens et de Sebastian Burduja, à la tête du Ministère de la
    Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation. Soutenu par le PNL, Marcel Boloș a été déjà ministre de la
    numérisation en janvier, après la démission de Florin Roman, ministre par
    intérim des Projets européens, et ministre des Fonds européens entre novembre
    2019 et décembre 2020. Quant au libéral, Sebastian Burduja, celui-ci est
    vice-président de la Commission pour le budget, les finances et les banques de
    la Chambre des députés et président de la filiale du PNL du 1er
    arrondissement de la capitale. Ancien secrétaire d’Etat au Ministère des
    Finances publiques en 2019, il a un DNL de la part de l’Université Stanford, un
    diplôme de master offert par l’Université Harvard et un doctorat en économie
    auprès de l’Académie de Sciences économiques de Bucarest.




    Météo – En Roumanie, il fera doux
    dans les 24 prochaines heures. Des phénomènes orageux seront signalés mercredi,
    dans l’ouest et le nord du territoire, tandis que dans le sud et le sud-est,
    les températures seront plutôt élevées. Mercredi, les températures maximales
    iront de 15 à 23 degrés. 22 degrés et du soleil, mercredi, à Bucarest.









  • 29.11.2021 (mise à jour)

    29.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté
    lundi 1 096 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 h, soit
    450 de moins par rapport à lundi dernier. S’y ajoutent 107 décès rapportés en
    24h, dont 15 antérieurs à cette période. Du coup, le taux d’incidence des cas
    est à la baisse, se situant à 1,95 cas pour 1000 habitants. Les autorités de
    Roumanie suivent de près la situation relative à la propagation du nouveau
    variant du coronavirus, appelé Omicron et les hôpitaux ont été appelés à être
    vigilants et à essayer de dépister au plus vite l’existence d’un tel variant en
    Roumanie. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a précisé que les
    spécialistes pourraient avoir accès en deux ou trois semaines aux premières informations
    claires relatives à l’évolution de l’infection et à la protection offerte par
    le vaccin ou bien par l’immunisation naturelle suite à une infection par le
    passé. Par ailleurs, dans le contexte de l’apparition du variant appelé
    Omicron, les vols vers et depuis le sud du continent africain ont été annulés
    en UE. Bucarest a donc envoyé un avion de la compagnie
    nationale TAROM pour rapatrier une quarantaine de Roumains bloqués en ce moment
    en Afrique du Sud. Vu qu’il y a plusieurs places disponibles à bord de l’avion
    roumain, elles seront mises à la disposition des autres ressortissants de l’UE
    qui souhaitent quitter le pays.

    Omicron – Les compagnies pharmaceutiques Pfizer-BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson ont commencé à travailler à la réalisation de vaccins ciblant précisément le variant Omicron du nouveau coronavirus. Ces vaccins seront produits uniquement si les produits actuels s’avèrent inefficaces contre ce nouveau variant qui a été signalé la semaine dernière en Afrique du Sud et se répand déjà dans d’autres parties du monde. « Il y a toujours beaucoup d’inconnues relatives à ce variant » a déclaré pour la chaine CNBC le directeur général de Pfizer Albert Bourla. Il a précisé qu’en 95 jours, Pfizer-BioNTech sortira un nouveau vaccin si l’actuel s’avère inefficace contre le nouveau variant. Ce groupe pharmaceutique a une capacité de production de quatre milliards de doses de vaccin pour l’année prochaine, a ajouté M Bourla. Pour sa part, la compagnie Moderna a annoncé que des mois pourraient s’écouler jusqu’à ce qu’elle réussisse à fournir un nouveau type de vaccin. Johnson & Johnson affirme évaluer l’efficacité de son vaccin dans le cas du nouveau variant et de travailler parallèlement à une formule spécifique contre l’Omicron.

    Méditerranée – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a participé lundi à la troisième réunion ministérielle UE – voisinage au sud, déroulée à Barcelone. La rencontre a visé les évolutions du partenariat stratégique entre l’UE et son voisinage méridional et à évalué l’état de la mise en œuvre du nouvel Agenda de la Méditerranée, adopté en avril 2021. Dans son intervention, le chef de la diplomatie roumaine a montré que le nouvel Agenda pour la Méditerranée et le Plan économique et d’investissement au voisinage méridional sont des instruments révélateurs pour une approche plus cohérente et coordonnée des défis régionaux majeurs : conflits, décalages sociaux-économiques, impact massif des changements climatiques, migration illégale, terrorisme et criminalité organisée. Il a plaidé pour une approche systémique de la migration, y compris des causes fondamentales qui génèrent ce phénomène. Le ministre Aurescu a souligné aussi l’importance de la transition écologique et de la neutralité climatique.

    Bruxelles – L’exécutif communautaire annonce la création d’une rédaction européenne dans le cadre de laquelle 16 agences de presse devraient coopérer afin d’améliorer la couverture médiatique de thèmes liées à l’Union européenne. Le projet sera coordonné par l’agence allemande DPA et inclura entre autres des représentants de France presse, ANSA d’Italie, EFE d’Espagne et Agerpress de Roumanie. La Commission européenne allouera plus de 1,7 millions d’euros à ce projet qui devrait commencer ce janvier. La rédaction européenne ne deviendra fonctionnelle qu’à la moitié de l’année prochaine, selon les estimations des responsables de Bruxelles.

    Météo – La météo est plus morose en ce début de semaine en Roumanie et les températures à la baisse. Le ciel est plutôt couvert et il pleut un peu partout. Bucarest est sous la pluie et mardi les températures ne dépasseront pas les 7 degrés à midi.

  • Le caricaturiste Costel Patrascan

    Le caricaturiste Costel Patrascan

    Costel Patrascan a débuté en décembre 1989 dans la presse de l’époque et début 1990 il publiait des caricatures sur des sujets politiques et sociaux dans les grands quotidiens centraux. Costel Pătrăşcan a été déclaré caricaturiste de presse de l’année 2008 et nominé au gala des prix du club roumain de la presse. Il a participé à d’innombrables expositions en Roumanie, mais aussi en République de Moldova, Belgique, Chine et Chypre. Il a remporté plus de 80 prix en Roumanie et 41 à l’étranger, dans des pays tels le Japon, le Canada, l’Allemagne, la Macédoine, l’Iran, la Croatie et la Chine. Il compte parmi les caricaturistes qui ne manquent aucun événement lié à l’humour. Et c’est pourquoi il n’a pas raté cette année « Le festival de la lavande ». Pourquoi ce festival ? « Je me rends à ce festival parce ce que j’y contribue en quelque sorte. Les organisateurs sont mes amis et j’ai imaginé moi-même une grande partie des événements qui se déroulent dans le cadre de ce festival. A mon sens un peu d’humour est ce qu’un tel festival a besoin, même s’il s’agit d’un festival plutôt romantique, tel « le festival de la lavande » dans le cadre duquel les gens s’amusent assez bien. »

    Mais qu’est ce que le festival de la lavande ? Et bien c’est un événement qui se déroule depuis trois ans déjà dans le champ de lavande le plus étendu de Roumanie, situé dans la plaine du Baragan, dans le sud-est. C’est l’endroit idéal pour faire des photos à poster ensuite sur facebook et instagram. Egalement au programme des projections de films et une découverte du patrimoine gastronomique de la région de Dobroudja, dans le sud-est du pays. Costel Patrascan a été aussi le protagoniste d’un spectacle pas comme les autres : « Je fais un spectacle indépendant, dans le cadre duquel je présente sur un écran plusieurs dessins alors que je dis quelque chose de différent au micro et le public comprend des choses diamétralement opposées. Certes, à première vue, tout cela semble illogique, mais sachez qu’il y a beaucoup d’humour et de logique dans ce que je fais. »

    Au sujet du rôle de l’humour, Costel Patrascan a ajouté que : « Je crois que le rire est en fin de compte un médicament et nous le savons tous. Il nous aide et peut être que le monde apprécié davantage la liberté dont nous bénéficions, le fait que l’on peut se retrouver ici dans un champ de lavande le long d’un après – midi. Nous avons organisé une projection sur un grand écran en présence de la critique de film Irina Margareta Nistor et je pensais qu’en fin de compte visionner un film dans un champ de lavande c’est une idée sympa. Mais sachez que l’effort a été considérable pour quelqu’un en provenance de Braila, à plus de 70 km ou même de plus loin. Cela ne fait que prouver le fait qu’il existe un public qui apprécie de telles actions. »

    Quelles ont été les réactions du public participant au « Festival de la lavande », c’est toujours Costel Patrascan qui explique : « Il me semble que les gens sont intéressés par tout ce qui se passe durant cet événement. Je suis assez surpris de l’ampleur qu’a obtenue ce festival qui n’est qu’à sa deuxième édition, d’autant plus que nous ne sommes qu’au début, nous voulons le développer. Et hormis l’humour, j’ai tenu à organiser aussi ce côté gastronomique, ciblé sur la qualité et la diversité. Je crois qu’en fin de compte tout le monde s’est bien amusé. »

    Costel Pătrăşcan a créé de nombreuses caricatures qui reflètent les réalités roumaines, des pamphlets graphiques inédits tant pour ce qui est du support que du message. Quelles sont ses sources d’inspiration. « Je crois qu’un caricaturiste est la mesure des craintes qu’il analyse. Et sans aucun doute, le thème politique est assez brûlant pour nous les Roumains. Concrètement, il pose son empreinte sur nos vies et à mon sens c’est le devoir d’un caricaturiste, qui est également un moraliste d’ailleurs, d’attaquer ce thème. Et même plus que ça, le politique devrait être un des thèmes majeurs de son œuvre. Et c’est ça la place d’un caricaturiste, de développer une attitude, d’avoir le courage et de dire ce que beaucoup de ceux qui regardent n’ont pas la chance de faire. » a déclaré Costel Patrascan au micro de RRI.

  • 03/05/2021 (mise à jour)

    03/05/2021 (mise à jour)

    Covid — En Roumanie, 682 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés au cours des dernières 24 h, mais pour 5 990 tests seulement, selon les données annoncées par les autorités. Pendant ce même laps de temps, le nombre des décès s’est monté à 98, et 1 214 patients sont en soins intensifs. Bucarest et 13 sur les 41 départements du pays sont placés dans le scénario dit jaune, le reste sont dans le scénario vert. A Bucarest, l’indice de contamination a continué à baisser, passant à 2,62 par mille habitants. De ce fait, les restaurants et les salles de spectacles rouvrent leurs portes à l’intérieur à partir de ce lundi, à 30 % de leur capacité d’accueil. Le préfet de la capitale, Alin Stoica, a fixé la fermeture à 21 h 00 pour tous les opérateurs économiques, les restaurants et salles de spectacles compris. Le couvre-feu est maintenu après 22 h 00. Le prochain seuil annoncé par les épidémiologistes est de 1,5 cas par millier d’habitants, qui apportera de nouveaux assouplissements des contraintes. A ce moment-là, les restaurants et les salles de spectacles pourront accueillir des participants à hauteur de 50 % de leur capacité et des événements en plein air avec 300 participants tout au plus seront autorisés. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus d’un million de personnes ont contracté la maladie, environ 90 % ont guéri et plus de 28 000 sont décédées. Le premier cas d’infection a été signalé en Roumanie le 26 février 2020.



    Presse — Pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre Florin Cîţu a exhorté les journalistes à continuer d’être les partenaires des autorités pour une information correcte et pour responsabiliser les Roumains, en vue d’une immunisation du plus grand nombre. Il a remercié les journalistes pour leur travail durant la pandémie, ajoutant que leur activité est cruciale pour lutter contre les infox sur la Covid-19 et la vaccination en cette période. « Je souhaite que vous restiez toujours libres, partisans de la vérité et du bien public, indépendants, et que vous informiez correctement l’opinion publique », a écrit le chef du cabinet de Bucarest sur sa page Facebook. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse le 23 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU. Marquer cette journée rappelle à l’opinion publique l’importance et la nécessité de respecter la liberté d’expression, une composante fondamentale des droits de l’homme. Des responsables européens affirment que la liberté de la presse est menacée à présent, tant dans les pays industrialisés que dans les zones de conflit, et que bien des fois, ceux qui luttent pour l’information objective et impartiale des gens sont assassinés. Selon l’UNESCO, depuis le début de l’année dernière, 76 journalistes ont été tués partout dans le monde, et beaucoup d’autres ont été arrêtés, harcelés ou menacés de mort.



    Pâques — Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, et les gréco-catholiques célébraient lundi le deuxième jour de Pâques. La fête de la Résurrection, la plus grande fête de la chrétienté, est la seule qui se voit consacrer une célébration de trois jours. Le lundi de Pâques, c’est la même messe que celle de minuit dans la nuit de samedi à dimanche qui a été célébrée dans les églises. En Roumanie, les fidèles ont pu assister aux messes de Pâques même à l’intérieur des églises, et pas seulement à l’extérieur, en respectant les règles de distanciation, dans le contexte de la pandémie. Les restrictions ont été levées pour la nuit de Pâques et la circulation a été autorisée toute la nuit.



    Cinéma — L’acteur roumain Levente Molnár s’est vu décerner le prix du meilleur acteur à Sao Paulo, au Brésil, à la 11e édition du Cinefantasy International Film Festival. Il a été récompensé par cette distinction pour le rôle Bálint Grassai, du film Hasadék / Ravine, du réalisateur hongrois Balázs Krasznahorkai. Le film parle de l’importance des relations familiales et des contradictions qui se créent dans le cadre de ces relations, de crime et de châtiment. En raison de la pandémie, cette année, la projection du film et la remise des prix ont eu lieu en ligne.



    Commerce électronique — La pandémie de coronavirus a mené à une hausse significative du volume du commerce électronique en Roumanie, la percée étant de 36 %, soit la plus importante de l’UE. Les experts affirment qu’en 2020, pour la première fois dans l’histoire, ce secteur a franchi le seuil des 7 milliards d’euros. Ils affirment que l’année dernière a vu réaliser des transactions qui étaient prévues pour trois ans. Les pharmacies, qui ont commencé à vendre leurs produits en ligne, ont connu une avancée spectaculaire en la matière. Cette année aussi, le commerce électronique devrait connaître une progression de 15 %, et le volume total de ventes de ce type de commerce devrait dépasser les 8 milliards d’euros.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontrera, mardi, la Belge Elise Mertens (16e au classement WTA) dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1000 de Madrid. Dimanche, au deuxième tour, Mertens a dépassé la Kazakhe Elena Rybakina par 7-6 (7/4), 7-5, et Halep a vaincu Saisai Zheng, par 6-0, 6-4.

  • 03/05/2021

    03/05/2021

    Covid — En Roumanie, 682 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés au cours des dernières 24 h, mais pour 5 990 tests seulement, selon les données annoncées par les autorités. Pendant ce même laps de temps, le nombre des décès s’est monté à 98, et 1 214 patients sont en soins intensifs. Bucarest et 13 sur les 41 départements du pays sont placés dans le scénario dit jaune, le reste sont dans le scénario vert. A Bucarest, l’indice de contamination a continué à baisser, passant à 2,62 par mille habitants. De ce fait, les restaurants et les salles de spectacles rouvrent leurs portes à l’intérieur à partir de ce lundi, à 30 % de leur capacité d’accueil. Le préfet de la capitale, Alin Stoica, a fixé la fermeture à 21 h 00 pour tous les opérateurs économiques, les restaurants et salles de spectacles compris. Le couvre-feu est maintenu après 22 h 00. Le prochain seuil annoncé par les épidémiologistes est de 1,5 cas par millier d’habitants, qui apportera de nouveaux assouplissements des contraintes. A ce moment-là, les restaurants et les salles de spectacles pourront accueillir des participants à hauteur de 50 % de leur capacité et des événements en plein air avec 300 participants tout au plus seront autorisés. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus d’un million de personnes ont contracté la maladie, environ 90 % ont guéri et plus de 28 000 sont décédées. Le premier cas d’infection a été signalé en Roumanie le 26 février 2020.



    Presse — Le premier ministre Florin Cîţu exhorte les journalistes, pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, de continuer d’être les partenaires des autorités pour une information correcte et pour responsabiliser les Roumains, en vue d’une immunisation du plus grand nombre. Il a remercié les journalistes pour leur travail durant la pandémie, ajoutant que leur activité est cruciale pour lutter contre les infox sur la Covid-19 et la vaccination en cette période de pandémie. « Je souhaite que vous restiez toujours libres, partisans de la vérité et du bien public, indépendants, et que vous informiez correctement l’opinion publique. Bonne fête à tous ceux qui travaillent dans les médias ! », a écrit le chef du cabinet de Bucarest sur sa page Facebook. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse le 23 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’ONU, suite à une recommandation adoptée dans le cadre de la XXVIe session de la Conférence générale de l’UNESCO de 1991. Marquer cette journée rappelle à l’opinion publique l’importance et la nécessité de respecter la liberté d’expression, une composante fondamentale des droits de l’homme. Dans une allocution dimanche, le Haut Représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a rappelé que selon l’UNESCO, en 2020, 76 journalistes ont été tués partout dans le monde, tandis que d’autres ont été arrêtés, harcelés ou menacés. La liberté de la presse est à la base des sociétés démocratiques qui peuvent s’épanouir seulement si elles offrent aux citoyens l’accès à des informations crédibles. Et M Borrell d’ajouter que l’UE continuera à lutter contre la désinformation et qu’elle cherchera des moyens de soutenir financièrement des médias indépendants.



    Pâques — Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, et les gréco-catholiques célèbrent le deuxième jour de Pâques. La fête de la Résurrection, la plus grande fête de la chrétienté, est la seule qui se voit consacrer une célébration de trois jours. Le lundi de Pâques, c’est la même messe que celle de minuit dans la nuit de samedi à dimanche qui est célébrée dans les églises. En Roumanie, les fidèles ont pu assister aux messes de Pâques même à l’intérieur des églises, et pas seulement à l’extérieur, en respectant les règles de distanciation, dans le contexte de la pandémie. Les restrictions ont été levées pour la nuit de Pâques et la circulation a été autorisée toute la nuit.



    Handball — La sélection nationale masculine de handball de la Roumanie a raté la qualification au Championnat d’Europe EHF EURO 2022, après s’être inclinée devant le Monténégro, 19 à 23, à Podgorica, lors du dernier match du groupe 8 de la seconde étape des préliminaires. Les Roumains avaient besoin d’une victoire pour terminer deuxièmes dans ce groupe, ce qui leur aurait permis d’accéder au tournoi final de Hongrie et de Slovaquie. Au classement final, c’est la Suède qui s’est adjugé la première place, avec 12 points, suivie par le Monténégro, 6 points, le Kosovo, 3 points, et la Roumanie, 3 points. La dernière participation de la sélection nationale masculine de la Roumanie à un Championnat d’Europe remonte à 1996, en Espagne, où elle a terminé neuvième.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontrera, mardi, la Belge Elise Mertens (16e au classement WTA) dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1000 de Madrid. Dimanche, au deuxième tour, Mertens a dépassé la Kazakhe Elena Rybakina par 7-6 (7/4), 7-5, et Halep a vaincu Saisai Zheng, par 6-0, 6-4.



    Météo — Un nuage de sable saharien a touché de nouveau la Roumanie, a annoncé l’Administration nationale de Météorologie, en indiquant que le phénomène est beaucoup moins sévère qu’en Italie et dans le sud de la Péninsule balkanique. La couche d’air saharien qui amène des particules de poussière perdure ce lundi aussi et elle est la conséquence de l’avancée d’Afrique vers l’Europe d’une masse d’air tropical. Le temps en Roumanie reste particulièrement chaud pour la saison, dans la plupart des régions. Les maximales du jour atteindront les 26° ; nous avons 25° à Bucarest, et des conditions très ensoleillées.

  • 20.04.2021

    20.04.2021


    Coronavirus – La Roumanie fait état mardi de 2.900 nouveaux cas de contamination
    au nouveau coronavirus sur 36.000 tests effectués dans le pays. Le nombre de
    malades hospitalisés est en baisse, mais le nombre de décès reste élevé :
    237 personnes dans les dernières 24 heures, un record depuis le début de la
    pandémie. Les autorités annoncent que les unités de vaccination mobiles vont
    bientôt devenir opérationnelles. Elles sont destinées à la vaccination des
    habitants des zones rurales, sur la base des listes constituées par les
    mairies. Par ailleurs, l’hôpital mobile de Leţcani, à proximité de Iaşi, dans l’est du
    pays, sera évalué pour une possible réouverture. L’unité de soin avait été
    fermée à la mi-janvier, alors que le Corps de contrôle du ministère de la Santé
    avait signalé de nombreuses irrégularités. Le 19 mars, le propriétaire de l’hôpital,
    l’Association de développement intercommunautaire Euronest, avait reçu un délai
    d’un mois pour résoudre les problèmes signalés. A présent, ils estiment l’unité
    mobile entièrement fonctionnelle. Elle pourrait accueillir en tout 104 malades
    de Covid-19, dont 48 en soins intensifs.




    Politique
    – Les leaders de la coalition de centre-droit au
    pouvoir en Roumanie reprennent les négociations, en essayant de résoudre la
    crise politique engendrée par la destitution la semaine dernière du ministre de
    la Santé Vlad Voiculescu. Leur première réunion a eu lieu hier soir, a duré
    quatre heures et n’a eu aucune issue. Les leaders de l’Union sauvez la
    Roumanie-PLUS restent campés sur leur position : ils ne veulent plus le libéral
    Florin Cîţu en tant que premier ministre. De l’autre côté, les libéraux et les
    membres du l’Union démocrate magyare de Roumanie s’opposent fortement à la
    destitution de Florin Cîţu. Rappelons que mercredi dernier, M. Cîţu a démis Vlad Voiculescu
    de ses fonctions de ministre de la Santé. Vendredi, lors d’une conférence de
    presse, Vlad Voiculescu a formulé des accusations graves à l’encontre du
    premier ministre, notamment concernant l’incapacité au niveau central et local à gérer la pandémie.




    Diplomatie
    – Le président roumain Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui
    la présidente moldave Maia Sandu. La rencontre n’a pas été annoncée
    précédemment et ni la présidence roumaine, ni celle de la République de Moldova
    n’ont rendu publics les sujets de discussion des deux chefs d’Etat. Maia Sandu était
    à Strasbourg hier pour le lancement du Plan d’action du Conseil de l’Europe
    pour la République de Moldova 2021-2024. Rappelons que la Cour
    Constitutionnelle de Chişinău vient de donner son feu vert pour l’organisation des élections
    législatives anticipées souhaitées par Maia Sandu.






    Presse – Le journalisme, « le principal vaccin contre le virus de
    la désinformation », est « totalement ou partiellement bloqué »
    dans plus de 130 pays – note Reporters sans frontières dans son Classement
    mondial de la liberté de la presse 2021. Jamais la zone blanche de la carte de
    la liberté de la presse, qui indique une situation d’exercice du journalisme très
    satisfaisante, n’a été aussi réduite depuis 2013. Le travail des journalistes est
    gravement entravé dans 73 des 180 Etats du classement et restreint dans 59
    autres, soit au total 73 % des pays évalués. La Chine se retrouve à nouveau en
    bas du classement, avant le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Erythrée. Seuls
    12 pays sur 180 peuvent encore se targuer d’offrir un environnement favorable à
    l’information. La Norvège est classée au premier rang, pour la cinquième année
    consécutive, devant la Finlande et la Suède, qui retrouve sa place de
    troisième, perdue l’année dernière au profit du Danemark. Malgré le fait que l’Europe
    reste la région la plus sûre, les agressions contre les journalistes et les
    interpellations abusives se sont notamment multipliées en Allemagne (13e), en
    France (34e), en Italie (41e), en Pologne (64e), en Grèce (70e), en Serbie
    (93e) et en Bulgarie (112e). La Roumanie occupe la 48e place dans le Classement
    de Reporters sans frontières, qui note sur notre pays que « la vision qu’a
    le pouvoir du journalisme et de la liberté d’expression encourage la censure et
    l’autocensure. Durant la crise sanitaire liée à la pandémie, indique
    encore le rapport de l’ONG, l’opacité et la mauvaise communication entre les
    fonctionnaires d’État et les médias ont affecté à la fois le libre accès à
    l’information et la crédibilité des médias. »




    Immigration
    – Les recherches des procureurs roumains sont en cours
    pour essayer d’identifier les personnes ayant poignardé deux citoyens afghans
    lundi soir, dont un est décédé. L’agression a eu lieu près de la Gare de Nord
    de Timişoara,
    dans l’ouest du pays. Des sources judiciaires parlent d’une altercation entre deux
    groupes d’immigrants afghans. La plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, Timişoara est placée sur
    la soi-disant route de l’immigration clandestine du Moyen Orient, d’Asie et d’Afrique. De nombreux migrants arrivent en Roumanie depuis
    la Serbie, en route vers les pays de l’Europe de l’Ouest.






    Football
    – La Roumanie va accueillir l’édition 2025 du Championnat
    d’Europe de football des moins de 19 ans – annonce la Fédération
    roumaine de football, faisant écho à une décision du Comité
    exécutif de l’UEFA. La compétition devait avoir lieu en Roumanie cette année,
    entre le 30 juin et le 13 juillet, mais a été annulée par l’UEFA en raison de
    la pandémie de Covid-19. La Roumanie a déjà accueilli l’Euro de foot des moins
    de 19 ans en 2011.






    Hier, douze grands clubs européens de football ont annoncé la création d’une
    nouvelle compétition – la Super Ligue, concurrente de la Ligue des champions. Parmi
    les douze clubs comptent Liverpool, Manchester City, Barcelone, Real
    Madrid, Juventus ou encore Inter Milan. Gary Neville, l’ancien joueur de l’équipe
    d’Angleterre et de Manchester United, a qualifié la démarche comme de la pure
    cupidité. Aux dires du président de l’UEFA Aleksander Ceferin, les footballeurs
    qui jouent pour les clubs à l’origine de cette démarche se verront exclure des
    compétitions internationales tels la Coupe du Monde ou le Championnat d’Europe
    où ils ne pourront plus représenter leurs équipes nationales. Cette « Super
    Ligue » a également été critiquée par le président français Emmanuel
    Macron et par le premier ministre britannique Boris Johnson.








    Météo – En Roumanie, le temps demeure frisquet, avec un ciel couvert et des
    pluies dans la plupart des régions. Les quantités d’eau dépasseront par
    endroits les 15 litres au m2. Des phénomènes orageux et de la grêle sont attendus,
    ainsi que des précipitations mixtes en altitude. Le vent soufflera fort sur le
    sud-ouest du pays. Les températures maximales iront de 10 à 17 degrés, avec
    12°C à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La prolongation de l’état d’alerte sanitaire

    La prolongation de l’état d’alerte sanitaire

    Devenu depuis quelques mois déjà la nouvelle normalité de la Roumanie, l’actuel état d’alerte sanitaire sera prolongé de trente jours à partir du samedi 14 novembre. Mis en place en mai, au bout de deux mois d’état d’urgence, l’état d’alerte maintient les restrictions imposées par le Comité des situations d’urgence, dans une tentative d’endiguer l’explosion du nombre de contaminations au nouveau coronavirus. A l’heure où l’on parle, le bilan quotidien des cas enregistrés en Roumanie dépasse 10.000, un record tout aussi inquiétant que celui des décès ou des malades hospitalisés en soins intensifs.

    Dans l’actuel contexte pandémique, dans de nombreuses localités de Roumanie, les habitants doivent se munir d’une attestation dérogatoire pour pouvoir se déplacer. Le chef du Département des Situations d’urgence, Raed Arafat, a tenu à préciser que toutes les mesures de protection sanitaire décidées dans un premier temps par les experts épidémiologistes resteront en vigueur. « L’actuelle prolongation de l’état d’alerte ne s’accompagnera pas de restrictions supplémentaires. On considère qu’à l’heure actuelle, la Roumanie dispose de tous les instruments nécessaires censés lui permettre de stopper la hausse des cas de contamination » a affirmé à son tour, le premier ministre roumain, Ludovic Orban. « On veut que la situation ait une évolution positive, que le bilan des cas de Covid baisse et que, petit à petit, on arrive à reprendre nos activités normales », a encore affirmé le chef du gouvernement.

    La nouvelle période d’état d’alerte de trente jours inclut aussi la Fête nationale du 1-er Décembre. Célébrée traditionnellement par des dizaines de milliers de Roumains qui assistent aux parades militaires organisées dans les grandes villes, la Fête nationale de cette année sera marquée différemment. La participation aux cérémonies officielles organisées à Bucarest, Place de l’Arc de Triomphe, sera limitée à 400 personnes, tandis que celle aux manifestations mises en place dans les autres grandes villes du pays sera de cent personnes tout au plus. Par ailleurs, la présence aux urnes de l’électorat le jour des élections législatives, prévues le 6 décembre, se fera avec le respect des mesures de restriction déjà en vigueur lors du précédent scrutin local du 27 septembre. Des restrictions sanitaires telles le port obligatoire du masque, la désinfection des mains à l’entrée et à la sortie des bureaux de vote, la distanciation physique d’au moins un mètre, seront obligatoires le jour des élections.

    Pour un pays comme la Roumanie, le contrôle de la pandémie s’avère d’autant plus difficile qu’il s’accompagne de l’instabilité politique, parallèlement à la campagne électorale, constate la presse aussi bien autochtone qu’étrangère, qui fait couler beaucoup d’encre dernièrement sur le sujet des futures parlementaires. Des élections censées trancher entre l’actuel pouvoir libéral et l’opposition de gauche de Bucarest, précisent les médias. Et puis, c’est toujours dans la presse que l’on parle dernièrement des hôpitaux sous pression de Roumanie et du personnel soignant de plus en plus mécontent de voir « les politiciens se soustraire à leurs engagements de soutenir tous ceux qui luttent en première ligne contre la pandémie ». (Trad. Ioana Stancescu)

  • May 29, 2020 UPDATE

    May 29, 2020 UPDATE

    CONFERENCE
    Romanian Foreign Minister Bogdan
    Aurescu on Friday attended a videoconference with his EU counterparts, which
    had high on its agenda the EU-China relations and the impact of the COVID-19
    pandemic in the Asia-Pacific region. Also high on the agenda were the two
    upcoming high-level meetings, the EU-China summit in June and the EU-China
    meeting in Leipzig in September expected to be attended by EU and Chinese
    leaders. Ministers have tackled the most effective ways of engaging China in a
    constructive dialogue, the Ministry in Bucharest has announced. Minister
    Aurescu has underlined the importance of endorsing the EU-China Strategic
    Agenda for 2025 and the Common Action Plan for cooperation in the field of
    science, technology and innovation as well as the signing of the EU-China
    Agreement on the protection of geographical indications. The head of the
    Romanian diplomacy has also referred to the need for redefining the long-term
    relations between the EU and China against the new background created by the
    pandemic. He has also underlined the importance of Transatlantic coordination
    including in fields like cyber-security and investment in major infrastructure.








    UN Romania has supported and continues to support the UN peace-keeping
    efforts being a major contributor to the missions and operations under its
    aegis, the Defence Ministry in Bucharest announced on Friday, the Day of the UN
    Peace-keeping Forces. In 2020 Romania celebrates a record of 29 years of
    ongoing participation in this kind of missions, starting with the first
    observers during the UNIKOM mission in Iraq and Kuwait. Since then over 10
    thousand Romanian servicemen have been deployed to various world regions and
    participated in 25 peacekeeping missions, the Ministry has informed. According
    to the same sources, the Romanian army is currently participating in
    peace-keeping missions in Congo, Kosovo, South Sudan, the borderline between
    India and Pakistan and the Republic of Mali.








    SCHOOL Romanian pupils in their final secondary and high school years will
    return to school on 2nd June for ten days to prepare for their
    upcoming national exams. Education minister Monica Anisie said, however, that
    attendance is optional. The authorities have decided to go ahead with the
    established timetable for examinations, namely 15th June for
    secondary school exams and high school exams beginning a week later, on the 22nd
    June. All schools were closed in Romania on 11th March because of
    the coronavirus pandemic with teaching being conducted online, and will only
    reopen in autumn.






    SUPPORT
    The Romanian government has
    adopted a series of measures to support the employees returning to work after 1st
    June, as well as employers. The state is to cover salary costs for the next
    three months, with employers undertaking to maintain the respective jobs for a
    further six months. The areas that will still be affected after 1st
    June are also going to be identified, with the furlough scheme to still be
    supported by the state. Around 430,000 employments contracts have been
    terminated and some 596,000 suspended because of the health crisis generated by
    the new coronavirus.








    RENAULT The French giant Renault has unveiled an
    extensive cost-saving plan part of which some 15,000 jobs will be cut
    worldwide, including 4,600 in France. The group also says it will freeze plans
    to expand production in Romania and Morocco. France Presse news agency quotes
    experts as saying that Renault was facing a weakening of its brand in Europe
    and difficulties in its alliance with the Japanese companies Nissan and
    Mitsubishi even before the coronavirus crisis. According to experts, between
    2009 and 2019, Renault managed, however, to increase its market share in Europe
    by more than 1% to reach 10.5%, this achievement is linked exclusively to the
    Romanian brand Dacia, which saw its sales double. Dacia was taken over by
    Renault in 1999 and relaunched in 2004 with the Logan car, becoming in the
    following years a significant player on the European car market.







  • 01.05.2020 (mise à jour)

    01.05.2020 (mise à jour)

    1er
    mai
    – Cette année la Journée
    internationale des travailleurs, que les Roumains ont l’habitude de fêter en
    plein air, avec les amis ou la famille, tombe en plein confinement. Les autorités roumaines n’ont pas
    cessé de le répéter ces jours-ci : Restez chez vous durant ce long weekend
    et respectez strictement les restrictions de circulation en vigueur. Le
    ministre de l’Intérieur Marcel Vela a fait un appel aux citoyens vendredi, d’avoir
    « un comportement correct » et de ne pas sortir en grand nombre dans
    les rues. Il faut tenir encore un peu pour voir s’ouvrir une perspective
    optimiste, s-t-il rajouté. Environ 36.000 agents de police, militaires,
    gendarmes ou pompiers sont mobilisés durant tout le weekend, notamment dans les
    points de passage vers les stations touristiques ou directement dans les
    endroits réputés pour accueillir pique-niques, barbecues ou autres fêtes. Les
    forces de l’ordre sont présentes également sur le littoral de la mer Noire,
    pris d’assaut traditionnellement le 1er mai, date du début de la
    saison estivale en Roumanie. L’avertissement est clair là aussi : prendre
    des bains de soleil n’est pas une raison valide pour quitter son domicile. Les
    spécialistes redoutent une augmentation du nombre de cas d’infection en cas de
    non respect des règles de distanciation sociale, ce qui pourrait mener à un
    report de la date de déconfinement, prévu le 15 mai.


    Coronavirus
    en Roumani
    e – La Roumanie a confirmé jusqu’à présent plus
    de 12.500 cas de contamination au nouveau coronavirus, dont plus de 4.300
    personnes ont guéri. Le nombre de décés des suites de l’infection au Sars-Cov-2
    a dépassé les 726. A l’étranger, plus de 2.300 ressortissants roumains ont été testés
    positifs, la plupart d’entre eux en Italie.




    Médias – Le gouvernement roumain a alloué jeudi, par ordonnance d’urgence,
    200 millions de lei (soit environ 42 millions d’euro) à une vaste campagne
    d’information qui se déroulera pendant quatre mois dans les médias.
    L’objectif : informer les citoyens concernant les règles à respecter
    pendant l’état d’urgence sanitaire, mais aussi au-delà du 15 mai, date prévue
    du déconfinement en Roumanie. 47% du budget ira vers les chaînes de télévision
    nationales, et le reste de l’argent sera divisé entre la presse écrite ou en
    ligne locale et régionale et les stations de radio locales et régionales. Selon
    l’exécutif, cette campagne d’information publique constitue en même temps un
    mécanisme de soutien à la presse et aux journalistes roumains qui ont vu
    baisser leurs revenus publicitaires de manière significative en cette période.
    Une partie des potentiels bénéficiaires de cette campagne ont déjà montré leur opposition
    de principe concernant les fonds accordés directement par le gouvernement à la
    presse, qui s’apparentent, selon eux, à une aide d’Etat dissimulée sous la
    forme d’une campagne d’information. L’alternative proposée par la presse serait
    la concession d’éventuels bénéfices de nature fiscale qui aideraient toute
    l’industrie média, sans discrimination.


    Par ailleurs, un site d’information fermé le 23
    avril et rouvert jeudi, a été refermé moins d’une demi-journée plus tard. Ces
    derniers jours, plusieurs sites ont été fermés à la demande du Groupe de
    communication stratégique du gouvernement roumain, accusés de disséminer de
    fausses informations liées à la pandémie de coronavirus. Les autorités ont déclaré
    que leur but était de prévenir les campagnes de désinformation, mais l’Avocat
    du peuple, soit l’équivalent roumain du défenseur des Droits en France, a précisé
    que la liberté d’expression ne figurait pas parmi les droits dont l’exercice
    pouvait se retrouver limité durant l’état d’urgence.




    Presse -Des dizaines de
    journalistes sont décédés ces deux derniers mois dans le monde entier à cause
    du nouveau coronavirus, selon l’ONG suisse PEC (Press Emblem Campaign), qui déplore
    une protection insuffisante des employés des médias couvrant la pandémie. « Les
    journalistes courent des risques importants dans cette crise, car ils doivent
    continuer à informer, en se rendant dans les hôpitaux, en interviewant les
    médecins, infirmiers, les dirigeants politiques, les spécialistes, les
    scientifiques, les patients », explique l’organisation suisse. PEC dit avoir
    recensé depuis le 1er mars « le décès des suites du coronavirus de 55
    journalistes dans 23 pays », L’Equateur étant le pays le plus touché avec neuf
    journalistes décédés, suivi des Etats-Unis (huit), du Brésil (quatre) puis de
    la Grande-Bretagne et de l’Espagne (trois pour chacune).









    Météo – Temps chaud, mais instable en Roumanie, avec
    des journées ensoleillées et chaudes, voire caniculaires, suivies de
    refroidissements et de pluies qui pourront tourner à l’orage – voilà les
    prévisions de l’Administration nationale de météorologie pour le mois de mai. Dans
    les 24 prochaines heures, le temps restera généralement chaud, mais instable,
    avec des averses orageuses et de la grêle localement.

  • 01.05.2020

    01.05.2020

    1er
    mai
    – La Journée internationale des travailleurs, que
    les Roumains ont l’habitude de fêter non pas dans la rue, mais à la mer ou à la
    montagne, en faisant des grillades avec les amis ou la famille, sera bien différente
    cette année. Les autorités roumaines n’ont pas cessé de le répéter ces jours-ci :
    Restez chez vous durant ce long weekend et respectez strictement les restrictions
    de circulation en vigueur. Environ 36.000 agents de police, militaires, gendarmes
    ou pompiers sont mobilisés pour faire des contrôles, notamment dans les points
    de passage vers les stations touristiques ou directement dans les endroits réputés
    pour accueillir pique-niques, barbecues ou autres fêtes. Les forces de l’ordre
    sont présentes également sur le littoral de la mer Noire, pris d’assaut traditionnellement
    le 1er mai, date du début de la saison estivale en Roumanie. L’avertissement
    est clair là aussi : prendre des bains de soleil n’est pas une raison
    valide pour quitter son domicile. Les spécialistes redoutent une augmentation
    du nombre de cas d’infection en cas de non respect des règles de distanciation
    sociale qui pourrait mener à un report de la date de déconfinement, prévu le 15
    mai.






    Coronavirus
    en Roumanie
    – La Roumanie a confirmé jusqu’à présent 12.567 cas de contamination au nouveau coronavirus, dont plus de 4.328 personnes ont guéri. 726 personnes sont décédées des suites de l’infection au Sars-Cov-2. A l’étranger, plus de 2.348 ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en Italie, et 91 ont perdu la vie.






    Campagne
    d’information
    – Le gouvernement roumain a alloué hier,
    par ordonnance d’urgence, 200 millions de lei (soit environ 42 millions d’euro)
    à une vaste campagne d’information qui se déroulera pendant quatre mois dans
    les médias. L’objectif : informer les citoyens concernant les règles à
    respecter pendant l’état d’urgence sanitaire, mais aussi au-delà du 15 mai, date
    prévue du déconfinement en Roumanie. 47% du budget ira vers les chaînes de
    télévision nationales, et le reste de l’argent sera divisé entre la presse
    écrite ou en ligne locale et régionale et les stations de radio locales et
    régionales. Selon l’exécutif, cette campagne d’information publique constitue
    en même temps un mécanisme de soutien à la presse et aux journalistes roumains
    qui ont vu baisser leurs revenus publicitaires de manière significative en
    cette période. Une partie des potentiels bénéficiaires de cette campagne ont
    déjà annoncé qu’ils ne soutenaient pas le principe de fonds accordés directement
    par le gouvernement à la presse, qui s’apparentaient à une aide d’Etat dissimulée
    sous la forme d’une campagne d’information. L’alternative proposée par la
    presse serait d’éventuels bénéfices de nature fiscale qui aideraient toute l’industrie
    média, sans discrimination.




    Moldavie – L’exécutif de Bucarest a décidé d’accorder une aide humanitaire de 16,5
    millions de lei (soit environ 3,5 millions d’euro) en matériel médical en faveur
    de la République de Moldova, pour aider le pays voisin à faire face à l’épidémie
    de coronavirus – a annoncé jeudi soir le chef de la Chancellerie du premier
    ministre, Ionel Dancă. Dans le même temps, 42 médecins et infirmiers roumains se trouvent
    depuis hier en République de Moldova où ils travailleront pendant les deux semaines
    à venir. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, en visite à Chişinău,
    la capitale moldave, a transmis un message de soutien à l’Etat voisin en cette période
    de crise. Il a également tenu à rappeler que la Roumanie continuait à appuyer
    les efforts de la République de Moldova pour atteindre son objectif fondamental
    – l’intégration européenne.








    Météo – Temps chaud, mais instable en Roumanie, avec des journées
    ensoleillées et chaudes, voire caniculaires, suivies de refroidissements et de pluies
    qui pourront tourner à l’orage – voilà les prévisions de l’Administration
    nationale de météorologie pour le mois de mai. Aujourd’hui, le 1er
    du mois, le temps est généralement chaud, mais instable, avec des averses accompagnées
    d’éclairs, de la foudre, voire de la grêle à des endroits. Les températures
    maximales iront de 17 à 26 degrés, avec 22° et de belles éclaircies à midi dans
    la capitale, Bucarest.