Tag: princesse Margareta

  • 10.04.2021

    10.04.2021

    Coronavirus – La Roumanie a dépassé le seuil d’un million de contaminations au nouveau coronavirus, après que 4.300 nouveaux cas ont été recensés samedi. Près de 1.500 malades de Covid-19 sont hospitalisés en réanimation, mais beaucoup de patients reçoivent les soins spécifiques à l’une unité de réanimation dans les services d’urgence des hôpitaux, en attendant que des lits se libèrent. De surcroît, de plus en plus d’hôpitaux annoncent qu’ils fonctionnent à capacité maximale. Les autorités ont aussi annoncé le décès de 139 personnes dans les dernières 24 heures. En tout, plus de 25.000 personnes sont décédées des suites de l’infection depuis le début de la pandémie.

    Monarchie – Le Royaume-Uni est en deuil après le décès, vendredi 9 avril, du prince Philip, duc d’Edimbourg, époux de la reine d’Angleterre Elizabeth II. La Marine britannique organise aujourd’hui, dans plusieurs villes, des cérémonies en mémoire du prince Philipe, qui a servi comme officier de marine durant la Seconde guerre mondiale. A Londres, des gens de tous les âges et de tous les milieux ont déposé des fleurs et des messages de soutien au Palais de Buckingham et au château de Windsor. Toutefois, l’exécutif invite les Britanniques de limiter les rassemblements et de garder la distanciation sociale. Pour éviter les risques de contamination, la famille royale a demandé au public de ne pas se rendre près des résidences royales et elle invite plutôt à faire un don à une association. Le College of Arms, organisation impliquée dans la mise en œuvre des protocoles royaux, a précisé que le prince Philip n’aurait pas de funérailles d’État et que son cercueil ne serait pas exposé au public. Les familles royales et les leaders du monde entier ont envoyé des messages de condoléances et ont apporté un hommage au prince Philip, célébré pour son sens du devoir et pour son dévouement envers le pays. La gardienne de la Couronne Princesse Margareta de Roumanie, nièce du prince Philip, écrivait hier que la reine Elizabeth II et le prince Philip restaient des modèles spirituels et des sources d’inspiration fondamentales pour les générations présentes. Le président Klaus Iohannis a lui aussi transmis dans un message que la Roumanie était près de la famille royale britannique et du peuple britannique et il s’est dit confiant que l’histoire célébrerait la contribution du prince Philip.

    Espace – L’Agence spatiale européenne a publié hier des images spectaculaires de Bucarest vu de l’espace, envoyées par les deux satellites de la mission Copernicus Sentinel-2. En plus des photos, l’Agence donne toute une série d’informations sur la capitale roumaine, ses bâtiments emblématiques, ses boulevards, les parcs ou les lacs de la ville. Une vidéo regroupant ces images et ces informations est également disponible sur le site de l’Agence spatiale européenne, mais uniquement dans sa version en anglais.

    Tennis – Le duo Mihaela Buzărnescu de Roumanie – Anna-Lena Friedsam d’Allemagne affronte aujourd’hui Elixane Lechemia de France et Ingrid Neel des Etats-Unis dans la finale de double dames du tournoi de tennis de Bogota, en Colombie. Hier soir, dans les demi-finales, Buzărnescu et Friedsam ont vaincu sans grandes difficultés Arina Rodionova d’Australie et Rosalie van der Hoek de Pays-Bas, 7-5, 6-1.

    Météo – Temps toujours frisquet dans la plupart des régions du pays. Le ciel est variable et le vent est faible à modéré. Les températures maximales iront dans la journée de 10 à 17°C. 13° et soleil à midi à Bucarest.

  • L’exposition royale « Le palais Elisabeta »

    L’exposition royale « Le palais Elisabeta »

    Le palais Elisabeta de Bucarest, résidence de la princesse Margareta, Gardienne de la Couronne de Roumanie, et de la Famille royale, sera ouvert au public, qui aura ainsi loccasion de parcourir les halls et les salles du rez-de-chaussée et dy admirer des œuvres dart et des objets ayant appartenu à des rois et reines de Roumanie. Lexposition royale « Le palais Elisabeta », un projet imaginé par lAssociation « La Maison de Sa Majesté », a proposé le tour des salles de ce bâtiment historique, situé non loin de lArc de Triomphe et dun des objectifs touristiques les plus prisés de Bucarest, le réputé Musée du village Dimitrie Gusti. La première édition de lexpo a eu lieu cet été, en juillet et août, avec, pour guides, de jeunes bénévoles, des étudiants pour la plupart. Ion Tucă, directeur exécutif de lAssociation « La Maison de Sa Majesté », a expliqué la mise en place de cette exposition: « Il a fallu préparer lintérieur du palais Elisabeta, afin de ne modifier en rien cet espace habité par la famille royale, où le roi Michel lui-même a résidé. Et aussi pour montrer au public des objets particulièrement intéressants. Je vous avoue, avec beaucoup de plaisir et dhonneur, que les uniformes de maréchal de Sa Majesté le Roi Michel, parfaitement conservés en Suisse, sont exposés en Roumanie pour la première fois, bien sûr après la Deuxième Guerre mondiale. Le vernissage de lexposition aura lieu le 22 octobre, trois jours avant la date de naissance de Sa Majesté le Roi, qui est le 25 octobre, quand cest aussi la Journée de lArmée. Lexposition restera ouverte jusquau 8 novembre, date à laquelle nous fêtons les Saints Michel et Gabriel. Pour cette deuxième édition, nous pourrons présenter des photos réalisées par Daniel Angelescu, photographe officiel et fournisseur de la Maison royale ; ce sont des photos prises à travers le temps, sur lesquelles nous voyons le Roi Michel enfant, adolescent, ensuite à lépoque de la guerre et jusquà lépoque contemporaine. »



    Lhistoire du palais Elisabeta est tout aussi intéressante que lexposition quil accueille. Lédifice, dont larchitecture met ensemble des éléments des styles mauresque et brancovan, a été construit sur lordre du roi Carol II, qui la offert, en 1936, à sa sœur Elisabeta, ancienne reine de Grèce, qui lui a pourtant préféré le château de Banloc, dans lactuel département de Timiș. Le 23 août 1944, le Palais royal de Bucarest est bombardé par laviation de lAllemagne nazie et le roi Michel demande à sa tante la permission de transférer la Cour au palais Elisabeta, où il reste jusquau 30 décembre 1947, date de son abdication imposée par le régime communiste soutenu par lUnion soviétique.



    Ion Tucă, directeur exécutif de lAssociation « La Maison de Sa Majesté », a endossé pour nous le rôle du guide de lexposition accueillie par le palais Elisabeta: « Les visiteurs ont loccasion de voir tous les espaces publics du palais Elisabeta, où se déroulaient et se déroulent toujours les activités organisées par la Famille royale et par lAssociation « La Maison de Sa Majesté », dont le siège se trouve justement ici. Ils peuvent admirer des objets de la collection de la famille royale, des meubles dorigine datant de 1936, lannée où le palais a été construit. Près de lentrée principale, la salle « Le Roi Michel » est décorée de 4 œuvres dart contemporain dHenry Mavrodin. Ce sont des toiles de grandes dimensions, des portraits du roi Michel, de la reine Anne, son épouse, de Sa Majesté Margareta, Gardienne de la Couronne, et de son époux, Son Altesse Royale le prince Radu. »


    La collection de costumes traditionnels ayant appartenu à la reine-mère Elena (épouse du roi Carol II et mère du roi Michel) est exposée dans ce même salon. Le tour guidé continue avec la Galerie dart contemporain, la salle « Carol I-er et Elisabeth » (les premiers rois de Roumanie) et la salle Blanche depuis laquelle les visiteurs peuvent entrer dans le Bureau de Sa Majesté, que le roi Michel avait retrouvé après un demi-siècle dabsence: « Cest lendroit où les dirigeants du régime communiste, Gheorghiu Dej et Petru Groza, étaient venus, armés, pour menacer le Roi et le forcer à abdiquer en 1947. Cétait le moment où lon avait dit au Roi que son refus dabdiquer aurait signé larrêt de mort dun millier détudiants, déjà incarcérés dans les sous-sols de la Sécurité de lEtat. Ce lieu, chargé dhistoire, était utilisé par Sa Majesté le Roi, après 2001, pour recevoir les personnes qui demandaient une audience, où il lisait la presse et la correspondance. Aujourdhui, cest Sa Majesté Margareta, la Gardienne de la Couronne, qui utilise cette pièce exactement de la même façon. »



    Le tour guidé continue par la Salle des Rois et le Hall de Marbre, où les uniformes militaires du roi Michel, des décorations et des ordres royaux sajoutent aux œuvres dart. On visite ensuite la Grande Salle à manger, qui accueille les dîners officiels, et le jardin du palais, où une garden-party marque, chaque année, le 10 mai, la Journée de la Royauté. Dans le jardin, le « Mémorial des arbres » rassemble des arbres plantés par des personnalités royales et des chefs dEtat qui ont visité le palais Elisabeta après 2001, lannée quand il est devenu la résidence du roi Michel et de la Famille royale de Roumanie.



  • La promenade Marie de Roumanie à Paris

    La promenade Marie de Roumanie à Paris

    Figure emblématique de la Roumanie, la reine Marie a été
    mise à l’honneur par la ville de Paris. Un reportage par Ioana Stancescu et
    Daniela Coman, correspondante Radio Roumanie sur place.

  • Il y a un an, le roi Michel

    Il y a un an, le roi Michel

    Les Roumains du pays et de l’étranger commémorent ce mercredi leur dernier souverain, le roi Michel 1er, décédé le 5 décembre 2017, dans sa résidence en Suisse, à l’âge de 96 ans. Sa biographie se superpose avec l’histoire récente de la Roumanie, héroïque et tragique à la fois. Dernier chef dÉtat vivant ayant gouverné pendant la Seconde Guerre mondiale, Michel 1er était aussi le dernier des quatre souverains de la dynastie allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, installée sur le trône de Roumanie en 1866 et qui a édifié l‘Etat moderne roumain.



    Né le 25 octobre 1921, Michel a régné d’abord de 1927 à 1930. Après la mort de son grand – père, Ferdinand, le pays a été dirigé de facto par un Conseil de régence. Ce n’est qu’en 1940 que Michel devient vraiment le souverain du pays, suite à l’abdication de son père, l’impopulaire Carol II, qui avait institué une dictature royale et cédé sans combat une grande partie des territoires entrés sous l’autorité de Bucarest, à la fin de la Première Guerre Mondiale, à savoir la Bessarabie, le nord de la Bucovine, le nord de la Transylvanie et le sud de la Dobroudja. Considéré comme immature et pas encore prêt pour monter sur le trône, Miche allait longtemps rester dans l’ombre de l’homme fort de cette époque-là, le maréchal pro-allemand Ion Antonescu. Pourtant, le 23 août, lorsque l’Armée rouge, déjà entrée en Roumanie, menaçait de raser de la carte la capitale, Bucarest, le roi Michel décide, avec un incroyable courage, de l’arrestation du maréchal, de la sortie du pays de l’Axe et de son ralliement à la coalition anti-nazie.



    De l’avis quasi-unanime des historiens, c’est cette décision du roi qui a écourté de six mois la guerre en Europe et a contribué à sauver plusieurs centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation soviétique et qu’il était dirigé par un gouvernement communiste marionnette, le roi a été contraint d’abdiquer et de s’exiler en Occident. C’est lui qui s’est porté garant des actions du Comité national roumain, présenté comme un gouvernement en exil, même si les démocraties occidentales ne l’avait jamais reconnu comme tel. Jusqu’à la révolution anticommuniste de 1989, le roi a été poursuivi par la Securitate, la police politique du régime communiste de Bucarest. Ce n’est qu’en 1997 que le souverain a pu regagner le pays, recouvrer la citoyenneté roumaine que les communistes lui avait retirée et récupérer une partie de ses propriétés.



    En tant qu’ambassadeur spécial, le roi Michel a plaidé, auprès des grandes chancelleries occidentales, en faveur de l’admission de la Roumanie dans l’OTAN, en 2004 et de son adhésion à l’UE, en 2007. Sa fille aînée, la princesse Margareta, est dépositaire la couronne de Roumanie.“ Je ne vois pas la Roumanie d’aujourd’hui comme un héritage légué par nos parents, mais comme un pays que nous avons emprunté à nos enfants » déclarait le dernier roi des Roumains.



  • 24.12.2016 (mise à jour)

    24.12.2016 (mise à jour)

    Noël — Plus de 22.000 policiers, sapeurs-pompiers et gendarmes supplémentaires seront mobilisés tous les jours, au niveau national, pendant les fêtes de Noël, a annoncé le ministère de l’Intérieur de Bucarest. Selon ce dernier, la Police aux frontières fonctionnera à pleine capacité pour réduire les temps d’attente. Par ailleurs, dans cette période, neufs hôpitaux et le service ambulancier de Bucarest fourniront des soins médicaux d’urgence. Dans les centres hospitaliers subordonnés aux directions départementales de santé publique, les services d’accueil des urgences disposeront de lignes de garde. Enfin, au moins une pharmacie sera ouverte 24 h sur 24 dans chaque grande ville à travers le pays.



    Message — La princesse Margareta, dépositaire de la couronne de Roumanie, a transmis aux Roumains du pays et du monde des vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la fête de Noël. Le message est adressé au nom de l’ex roi Michel de Roumanie et de toute la famille royale. La Roumanie consolide les libertés et utilise judicieusement les instruments du développement, est-il dit dans le texte. La princesse Margareta a par ailleurs souligné dans son message que les valeurs constamment promues par son père, à savoir bonté, loyauté, sens du devoir, patriotisme, compétence et modération, sont importantes aujourd’hui plus que jamais. Les événements d’Europe et du monde ont démontré que “la démocratie traverse des moments d’instabilité et de faiblesse et que la prospérité n’assure pas forcément l’équilibre et la sécurité des Etats”, peut-on encore lire dans le message de la princesse Margareta.



    Justice – Le premier président de l’histoire post-communiste de la Roumanie, Ion Iliescu, a déclaré qu’il n’avait rien à se reprocher, après avoir été accusé, aux cotés d’autres anciens hauts dignitaires, de crimes contre l’humanité, dans le dossier de la « minériade des 13-15 juin 1990 ». Selon les procureurs, ils ont décidé, organisé et coordonné l’attaque généralisée et systématique menée contre les opposants au régime nouvellement installé après la chute du régime communiste, en décembre 1989, qui manifestaient au centre de la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que contre les habitants de la ville. Les participants à cette attaque ont été les forces des ministères de l’Intérieur et de la Défense et du Service roumain de renseignement, ainsi que plus de dix mille mineurs et autres ouvriers venus de plusieurs régions du pays, précisent les procureurs. Sur la toile de fond des violences intervenues en marge de la manifestation, violences que larmée avait déjà réussi à contenir, le président de lépoque, Ion Iliescu, a invoqué une tentative de putsch de lextrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu (centre-ouest) sur Bucarest, où ils ont saccagé le bâtiment de lUniversité, les sièges des partis dopposition et des journaux indépendants, s’est soldée par quatre morts et plus de 1.200 blessés.


  • 24.12.2016

    24.12.2016

    Veille de Noël — A la veille de Noël, les chrétiens orthodoxes et catholiques se préparent pour accueillir la grande fête de la Nativité. La nuit de vendredi à samedi, dans bien des régions de la Roumanie, les enfants ont fait du porte à porte pour chanter des cantiques et faire des vœux de bonheur à leurs hôtes, selon la tradition. En retour, ils ont reçu des bretzels, des fruits, des sucreries et de l’argent. Ce samedi, les prêtres portant l’icône de la Nativité annoncent la naissance de Jésus. La fête de Noël est marquée par des messes spéciales célébrées dans les églises et les monastères, ainsi que par de belles coutumes et traditions et par des repas festifs en famille.



    Message — La princesse Margareta, dépositaire de la couronne de Roumanie, a transmis aux Roumains du pays et du monde des vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la fête de Noël. Le message est adressé au nom de l’ex roi Michel de Roumanie et de toute la famille royale. La Roumanie consolide les libertés et utilise judicieusement les instruments du développement, est-il dit dans le texte. La princesse Margareta a par ailleurs souligné dans son message que les valeurs constamment promues par son père, à savoir bonté, loyauté, sens du devoir, patriotisme, compétence et modération, sont importantes aujourd’hui plus que jamais. Les événements d’Europe et du monde ont démontré que “la démocratie traverse des moments d’instabilité et de faiblesse et que la prospérité n’assure pas forcément l’équilibre et la sécurité des Etats”, peut-on encore lire dans le message de la princesse Margareta.



    Migrants – Dix ressortissants irakiens, neuf adultes et un enfant, qui tentaient de traverser illégalement la frontière depuis la Bulgarie en Roumanie, ont été interpellés par les agents de la police des frontières, près de la localité de Darabani (sud-est). Ils ont été déférés aux autorités bulgares, qui mènent l’enquête. Selon un communiqué de la police roumaine aux frontières, les personnes interpellées, âgées de 12 à 50 ans, ont déclaré être de nationalité irakienne et quelles voulaient se rendre en Europe Occidentale. Elles détenaient des documents attestant qu’elles avaient demandé l’asile en Bulgarie.



    Chisinau — Le nouveau président de la République de Moldova, Igor Dodon, a eu, dans la nuit de vendredi à samedi, un entretien, à Chisinau, avec le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, qui n’avait pas pu participer à la cérémonie d’investiture, en raison d’un empêchement météo. Selon Radio Chisinau, Rogozine aurait fait savoir à Igor Dodon que sa rencontre avec le leader du Kremlin, Vladimir Poutine, avait été programmée pour le 17 janvier. Auparavant, le nouveau président de la République de Moldova avait annoncé que Moscou serait la destination de sa première visite officielle à l’étranger, qui viserait à rétablir un partenariat stratégique avec la Fédération de Russie. Sur le plan interne, Igor Dodon a promis de s’opposer au gouvernement pro-européen de Chisinau, d’essayer de dissoudre le Législatif et d’organiser des élections parlementaires anticipées. Parmi les priorités du mandat présidentiel d’Igor Dodon figure aussi l’interdiction des ONGs qui plaident pour l’union de la République de Moldova avec la Roumanie.