Tag: Prix Goncourt

  • Prix Goncourt – die Wahl Rumäniens: Pauline Delabroy-Allard gewinnt mit ihrem Debütroman

    Prix Goncourt – die Wahl Rumäniens: Pauline Delabroy-Allard gewinnt mit ihrem Debütroman

    Ein Debütroman mit einer au‎ßerordentlicher literarischer Kraft, ein Roman, der direkte Fragen über die zeitgenössische Gesellschaft aufwirft“, so haben Studenten sieben rumänischer Universitäten ihre Entscheidung für die 6. Goncourt-Preisverleihung Die Wahl Rumäniens“ begründet. Es handelt sich um den Roman Ça raconte Sarah“ (Das erzählt Sarah“) von Pauline Delabroy-Allard, der 2018 im Verlag Minuit erschienen ist.



    Die Wahl Rumäniens für den Preis Goncourt wurde auf einer Pressekonferenz beim Französischen Kulturinstitut in Bukarest bekanntgegeben. Zu den Teilnehmerinnen und Teilnehmern zählten die Botschafterin Frankreichs in Bukarest, Michèle Ramis, die Leiterin des Französischen Kulturinstituts in Rumänien, Hélène Roos, der Vorsitzende der Jury, François-Henri Désérable, die Schriftstellerin und Ehrenvorsitzende der Jury seitens Rumäniens Simona Sora, die Vertreterin der Studentenjury Despina Jderu. Der Leiter des Pressebüros beim Französischen Kulturinstitut, Andrei Popov, sagte über diese traditionsreiche Veranstaltung:



    Das ist eine Veranstaltung, die in diesen sechs Jahren, seitdem sie stattfindet, immer mehr Jugendliche anzieht. Das Event widmen wir den Jugendlichen und der Literatur, somit bringt es französische Autoren, einige von ihnen junge Autoren, dem rumänischen Publikum näher. Diese Autoren erfreuen sich mittlerweile eines gro‎ßen Erfolgs europaweit.“




    Das Projekt Preis Goncourt — die Wahl Rumäniens“ wird seit 2013 organisiert und richtet sich an Studenten der Fakultät für französische Sprache und Literatur an den wichtigsten Universitäten im Land. Zwei Monate lang besprechen die jungen Literaturbegeisterten alle 15 Bände auf der Goncourt-Liste. Die Vertreterin der Studentenjury Despina Jderu kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    Ich bin Vorsitzende dieser Jury bereits zum zweiten Mal und am Projekt beteilige ich mich seit drei Jahren. Ich war auch Teil eines ähnlichen Projektes, »Observator Lyceum«, eine ausgezeichnete Version der Preisverleihung »Goncourt des Lycéens«. Wenn ich die eine mit der anderen vergleichen soll, kann ich sagen, dass die Gesprächen in beiden Fällen besonders qualitativ waren. Das einfachste war, meiner Meinung nach, die jungen Begeisterten französischer Literatur zusammenzubringen. Am schwierigsten im Fall dieser Schüler und Studenten, für welche die Literatur eine Leidenschaft ist, und in beiden Fällen in der Jury standen, war ein Paar Titel aus einer gro‎ßen Zahl auszuwählen. Sowohl der Preis »Goncourt« als auch der Preis »Observator Lyceum« bedeutet in erster Linie eine ausgezeichnete Übung für Literaturkritik. Und die Jurymitglieder haben sich bereits als ausgezeichnete Literaturkritiker bemerkt gemacht, sie lesen viel zeitgenössische Literatur und beteiligen sich an Tagungen zu diesem Thema. Das ist einer der Gründe, warum ich glaube, dass wir in die Zukunft der Literatur positiv blicken sollten.“




    In den fünf Jahren, seitdem die Preisverleihung Goncourt — die Wahl Rumäniens“ stattfindet, hat er einen deutlichen Beitrag dazu geleistet, neue Stimmen der Literaturkritik ins Rampenlicht treten zu lassen und junge Autorinnen und Autoren in die Aufmerksamkeit der Verlage zu bringen. Alle Gewinner vorheriger Preisverleihungen wurden bei wichtigen Verlagen in Rumänien übersetzt und veröffentlicht. Andrei Popov kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Was mich total begeistert, ist, dass die junge Generation, von der man heute sagt, sie sei an Literatur und Lektüre überhaupt nicht interessiert, hingegen ein ganz gro‎ßes Interesse an der zeitgenössischen Literatur zeigt. Ihre Kommentare und Ansichten über die Bücher, die sie gelesen haben, sind zudem total überraschend. Die Rezensionen zu den entsprechenden Büchern und ihre Wahl kann ich als besonders reif bezeichnen. Ich hoffe von ganzem Herzen, dass dieses Projekt weitergehen wird und dass sich immer mehr Jugendliche anschlie‎ßen werden.“



    Es ist eine sinnliche und zeitgleich heftige Liebesgeschichte. Sarah tritt ins Leben der Autorin und das bringt unglaublich viel Energie und brutale Leidenschaft in den ersten Teil des Buches, während der zweite Teil der Romans das Drama zeigt, aus dem die Erzählerin vergeblich einen Ausweg zu finden versucht. Ein ambitionierter Roman, eine Lektüre, die die Leser von Anfang bis Ende in Spannung hält“ — so begründete die rumänische Jury ihre Wahl.

  • « Ça raconte Sarah » – Prix Goncourt 2018 – le choix de la Roumanie

    « Ça raconte Sarah » – Prix Goncourt 2018 – le choix de la Roumanie

    « Un roman de début, avec une formidable force littéraire, et qui pose un certain nombre de questions qui nous concernent de manière directe, qui interpellent la société roumaine », c’est un passage repris de la déclaration du jury, composé d’étudiants provenant des 7 universités roumaines, le même jury qui a proclamé le nom du nouveau Goncourt roumain, prix littéraire arrivé en 2018 à la septième édition. Et le choix roumain s’est porté sur le roman « Ça raconte Sarah » de Pauline Delabroy-Allard, paru aux Editions de Minuit. La décision du jury a été annoncée dans ne conférence de presse accueillie par l’Institut français de Bucarest, en présence de Michèle Ramis, l’ambassadrice de France en Roumanie, mais également d’Hélène Roos, conseillère pour la Coopération et l’Action culturelle et directrice de l’Institut français de Roumanie, ainsi que de François-Henri Désérable, le président français du jury et lauréat 2017 du Goncourt roumain, de Simona Sora, écrivaine et présidente roumaine du jury, et enfin de Despina Jderu, représentante du jury étudiant.

    Andrei Popov, chargé de Communication de l’Institut français de Bucarest et grand ami du Service français de Radio Roumanie internationale, nous en dit plus : « L’événement attire d’une édition à l’autre de plus en plus de jeunes. C’est d’ailleurs un événement à destination des jeunes et pour la littérature, bien évidemment, une occasion de lancer sur le marché roumain des auteurs français d’envergure, même si certains sont très jeunes aussi. Des auteurs remarquables, bénéficiant actuellement d’un véritable engouement des lecteurs. »

    Lancé en 2013 sous le patronage de l’Académie Goncourt, « Le Prix Goncourt – le choix de la Roumanie » offre une estrade aux étudiants en Langue et littérature française des plus importantes facultés de profil du pays, des universités de Brașov, Bucarest, Cluj-Napoca, Craiova, Iași, Sibiu et Timișoara. Pendant 9 mois, les étudiants lisent, critiquent et débattent, d’abord au niveau régional, puis à travers des représentants, au niveau national, les 15 œuvres en lice pour le Goncourt.

    Ecoutons Despina Jderu, la représentante du jury étudiant : « C’est pour la troisième année que je fais partie du jury et c’est pour la deuxième fois que j’endosse la charge de présidente. J’avais déjà participé à une initiative semblable, avec mes élèves du Lycée français de Bucarest, et qui s’appelle Observator Lyceum, une version de ce qu’est en France le Goncourt des lycéens. Comparaison n’est pas raison, mais je ne puis m’empêcher de remarquer que les deux jurys, autant celui de l’Observator Lyceum que celui du Goncourt – le choix de la Roumanie, sont formés par des jeunes. Dans les deux cas, les débats ont été passionnants et d’un très bon niveau. Mais je crois que rassembler ces jeunes, les motiver, les tuyauter, c’est ce qui a été le plus simple. La difficulté pour eux, qui ont un excellent niveau et qui ont un bagage ample de lectures diverses, a été de faire un choix de quelques titres. Parce que, dans les deux cas, le choix a été difficile, les œuvres qui étaient en lice étaient exceptionnelles. Prendre part aux jurys, qu’il s’agisse du Goncourt roumain ou de l’Observator Lyceum, c’est être capable de consentir à l’effort d’un exercice critique hors normes. Et il est vrai que ceux qui ont fait partie du jury lisent beaucoup de littérature contemporaine, ils se sont déjà fait remarquer dans le domaine littéraire, ils prennent part à des colloques consacrés à la littérature contemporaine. C’est l’une des raisons pour laquelle j’estime que nous avons un avenir littéraire ».

    Au long de ses cinq années d’existence, le Prix Goncourt – le choix de la Roumanie a contribué à l’affirmation de nouveaux critiques littéraires, spécialisés en littérature française et francophone contemporaine, il a créé une attente de la part du lecteur roumain, et il a décidé des maisons d’éditions qui misent sur des auteurs français contemporains. Les cinq lauréats des éditions précédentes ont tous été traduits et publiés par des maisons importantes du monde de l’édition.

    Andrei Popov, chargé de Communication de l’Institut français de Bucarest : « C’est que j’apprécie par-dessus tout à cet événement, c’est qu’il prouve que les jeunes, dont on prétend qu’ils ne sont plus intéressés par la littérature, sont au contraire extrêmement concernés par tout ce qui paraît de nos jours. Plus encore, leurs avis, leurs critiques, leurs commentaires sont surprenants. Ils font preuve d’une maturité formidable, et on le remarque dans la manière dont ils justifient leur choix. J’espère de tout cœur que cette initiative se poursuive et qu’elle attire de plus en plus de jeunes».

    « Il s’agit d’une histoire d’amour sensuelle et violente. L’apparition de Sarah dans la vie de l’auteure inonde la première partie du livre d’une énergie et d’une passion débordantes, alors que, dans la seconde partie, on suit le drame que traverse l’auteure, essayant de s’en sortir, mais sans y parvenir. Il s’agit d’un roman qui ose, d’un récit qui tient le lecteur en haleine ». C’était la motivation du jury roumain pour son choix de cette année. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le choix des étudiants roumain de la liste Goncourt

    Le choix des étudiants roumain de la liste Goncourt

    Considéré comme un des principaux vecteurs de diffusion de la littérature française dans le monde, le prix Goncourt a aussi gagné cette année une dimension roumaine. Des étudiants en littérature et civilisation française de 6 universités de Roumanie, celles de Bucarest, Craiova, Timisoara, Sibiu, Cluj et Iasi, ont été appelés, en première, à faire eux aussi leur choix.