Tag: prix Gopo

  • La semaine du 2 au 6 mai 2022

    La semaine du 2 au 6 mai 2022

    LUkraine, au premier plan des actions diplomatiques


    Alors quen Ukraine, les attaques de larmée russe dinvasion se poursuivent, des visites de haut niveau de remerciement, dencouragement et de soutien à Kiev ont lieu en Roumanie voisine. Dans la première partie de la semaine, le président de lAllemagne, Frank-Walter Steinmeier, a visité Bucarest. Loccasion pour le chef de lÉtat roumain, Klaus Iohannis, de déclarer quil est vital que le soutien de lUnion européenne et des États membres se poursuive tant pour lUkraine que pour les réfugiés ukrainiens, soulignant également la nécessité dadopter de nouvelles sanctions pour la Russie. Klaus Iohannis a également souligné que tous les crimes de guerre commis par les troupes russes devaient faire lobjet dune enquête approfondie et être punis par la justice internationale. Et de réitérer que la Roumanie soutiendra ce processus. Le chef de lEtat a également déclaré que Bucarest appuie la proposition de la Commission européenne dinterdire les importations de pétrole en provenance de Russie, indiquant que la Roumanie sest préparée pour cette situation. Affirmant que les Allemands sont impressionnés par la solidarité et lhumanisme manifestés en Roumanie à légard des réfugiés ukrainiens, Frank-Walter Steinmeier a déclaré aussi que lAllemagne serait aux côtés de lUkraine en cette période difficile pour ce pays. Toujours en Roumanie, la visite de la première dame des États-Unis, Jill Biden, a été annoncée pour ce week-end. Lagenda comporte des réunions avec du personnel militaire et diplomatique américain, des parents et des enfants ukrainiens déplacés ou des personnes employées dans le secteur de laide humanitaire.



    Une transaction dimportance stratégique


    La compagnie publique roumaine Romgaz a acheté mardi, contre un milliard deuros, la participation de 50 % de la société américaine ExxonMobil dans le projet dexploitation « Neptun Deep » en mer Noire, un gisement denviron 100 milliards de mètres cubes de gaz. Romgaz collaborera avec OMV Petrom, qui fait également partie de ce projet stratégique pour la Roumanie, qui souhaite devenir indépendante sur le plan énergétique, mais aussi produire de lénergie pour ses voisins et pour les partenaires de lUnion européenne. Les premières quantités de gaz du périmètre « Neptun Deep » pourraient entrer dans le réseau de consommation en près de cinq ans. Cependant, avant le début de lextraction gazière, les investisseurs attendent la modification de la loi offshore, dont les débats sont déjà en cours au Parlement. La variante actuelle serait plus équilibrée tant pour lÉtat que pour les entreprises intéressées que la loi adoptée voici quatre ans.



    Renouvellement de la Cour constitutionnelle


    Bogdan Licu, adjoint au premier procureur général, proposé par le PSD, a obtenu cette semaine le plus grand nombre de voix de la part des députés pour occuper le poste de juge à la Cour constitutionnelle de la Roumanie. Au nom du Sénat, Iuliana Scântei, proposée par le PNL, a été votée en tant que juge constitutionnel. Les nominations des deux partis au pouvoir ont été critiquées par lUSR, dopposition, qui a accusé le non-respect des critères professionnels et la promotion à la Cour de personnes asservies au pouvoir en place. Les nouvelles fonctions seront prises en juin, quand les mandats des juges de lactuel président de la Cour, Valer Dorneanu, et du juge Mona Pivniceru expirent. Le mandat de Daniel Morar, désigné par la Présidence en 2013, expire également le mois prochain. Il sera remplacé suite à une proposition de la même institution. La Cour constitutionnelle est composée de neuf juges avec un mandat de neuf ans. Trois sont nommés par la Chambre des députés, trois par le Sénat et trois par le Président de la Roumanie. La Cour se renouvelle par un tiers du nombre de ses juges tous les trois ans. Pendant ce temps, elle continue de travailler ! Jeudi, elle a déclaré inconstitutionnelle la procédure par laquelle la loi visant à éliminer les régimes spéciaux de retraite des parlementaires a été adoptée lannée dernière. Plus de 70 anciens parlementaires ont saisi la justice pour la perte de ces droits et ont obtenu gain de cause devant 11 tribunaux et une cour dappel à travers le pays.



    Le prononcé dans laffaire Colectiv, reporté à nouveau


    La Cour dappel de Bucarest a reporté pour la cinquième fois le prononcé de larrêt définitif dans le dossier ouvert après lincendie du club bucarestois Colectiv, dans lequel 64 personnes ont péri, plus de 200 ont été blessées et une sest suicidée par la suite. La nouvelle audience est prévue le 12 mai. Le soir du 30 octobre 2015, sur la scène de cette discothèque improvisée dans une ancienne fabrique désaffectée, peu après le début dun concert de rock, des feux dartifice ont allumé léponge qui capitonnait la salle surpeuplée, et prévue dune seule issue de secours. Certains spectateurs sont décédés sur le coup, dautres ont été gravement brûlés par les flammes et la fumée et dans la bousculade qui sest créée, certains ont même été piétinés. Les proches des victimes attendent depuis longtemps que justice soit faite. En première instance, le maire du 4e arrondissement de lépoque, Cristian Popescu Piedone, les fonctionnaires de la mairie, les propriétaires du club, deux sapeurs-pompiers, deux pyrotechniciens et des représentants dune entreprise de feux dartifice ont été condamnés à des peines de prison ferme de 4 à 13 ans.



    Le Gala des prix Gopo


    Le Théâtre national de Bucarest a accueilli cette semaine la 16e édition du Gala des prix Gopo, qui récompense les performances dans le cinéma roumain, si apprécié au niveau international ces dernières années. « Babardeală cu bucluc sau porno balamuc » (en anglais « Bad Luck Banging or Loony Porn »), écrit et réalisé par Radu Jude, a été le grand gagnant du trophée Gopo du meilleur film en 2021. Sa protagoniste, Katia Pascariu, a remporté le prix de la meilleure actrice dans un rôle principal. La plupart des trophées ont cependant été adjugés par « Malmkrog », qui a valu au cinéaste Cristi Puiu le Prix de la meilleure réalisation. La production a également été récompensée pour la meilleure image, le meilleur maquillage et la meilleure coiffure, les meilleurs costumes et les meilleurs décors. Le prix du meilleur acteur dans un rôle principal est allé à Bogdan Farcaş, le protagoniste du film « Unidentified » (« Neidentificat » en roumain), récompensé par un trophée Gopo pour le meilleur scénario. Deux des plus grands acteurs de Roumanie, Victor Rebengiuc et Mariana Mihuţ, ont été honorés pour lensemble de leur carrière.


    (Trad. : Ligia)

  • Le Prix Spécial Gopo attribué à la critique de cinéma Magda Mihăilescu

    Le Prix Spécial Gopo attribué à la critique de cinéma Magda Mihăilescu

    Lors
    du quinzième Gala des Prix Gopo, la critique de cinéma film Magda Mihăilescu s’est
    vu attribuer le Prix spécial pour l’ensemble de sa carrière. Diplômée du
    département de journalisme de la Faculté de philosophie de l’Université de
    Bucarest, membre de l’Union des cinéastes de Roumanie et de la Fédération
    internationale des critiques de cinéma (FIPRESCI), Magda Mihăilescu a débuté en
    1964, en tant que chroniqueuse cinéma, dans les pages de la revue Flacăra. Elle passe ensuite au quotidien
    Informația Bucureștiului, une
    rédaction qu’elle quitte en 1982, lorsqu’elle se voit interdire de travailler
    dans la presse. Magda Mihăilescu reprend l’activité journalistique après 1990, avec
    une rubrique cinéma au quotidien Adevărul
    et la page cinéma Travelling de la
    revue Adevărul Literar și Artistic,
    qu’elle assure de 1991 à 2005. Entre 2005 et 2008, elle est titulaire de la
    rubrique cinéma du journal Gândul. Depuis
    2005, elle est journaliste indépendante et publie des articles dans le journal
    en ligne DCNEWS, dans la revue virtuelle de l’Union des cinéastes Aarc et dans
    la revue de cinéma italienne Otto e mezzo.

    En 1969, Magda Mihăilescu publie son premier volume, une monographie consacrée
    à l’actrice Sophia Loren, qui sera suivie de plusieurs études sur l’histoire du
    cinéma et de contributions à des ouvrages collectifs. Elle a signé, aux côtés
    de quatre autres critiques européens, le volume Guardare in faccia il male, Lucian Pintilie fra cinema e teatro
    (Italia, Pesaro, 2004). Elle est l’auteure des ouvrages Ces Giocondes sans sourire-Conversations avec Malvina Urşianu (Éditions
    Curtea Veche, 2006), François Truffaut – L’homme
    qui aimait les films
    (Éditions Curtea Veche, 2009), Ma sœur d’Australie-Vieilles rencontres avec Irina Petrescu (Les
    éditions de l’Union des cinéastes, 2019).Elle a coordonné, avec Cristina
    Corciovescu, également critique de cinéma, les ouvrages Les dix meilleurs films roumains de tous les temps (Éditions
    Polirom, 2010) et De camarade Ceaușescu à
    monsieur Lăzărescu (Éditions Polirom, 2011).

    En 2009, après la sortie du
    livre consacré à François Truffaut, le critique de cinéma Alex.Leo Șerban écrivait
    dans la revue culturelle Dilema: « Le
    livre de Magda Mihăilescu, François
    Truffaut – L’homme qui aimait les films
    , est, à mes yeux, le meilleur livre
    de cinéma jamais écrit en roumain. » Nous avons interrogé Magda Mihăilescu
    sur sa passion pour le réalisateur français, une passion née dès sa première
    rencontre avec l’œuvre de Truffaut, lors de la projection du film Les quatre cents coups. « François Truffaut m’a
    bouleversée et m’a marquée pendant une certaine période. Ma carrière venait de
    commencer lorsque j’ai découvert son art. Ce qui m’a impressionnait chez lui c’était
    la façon dont il avait construit sa carrière, et quand je dis ça, je pense à
    son parcours dans le cinéma en général, pas seulement en tant que réalisateur,
    car Truffaut – c’est bien connu – a été un des plus « furieux »
    critiques français, avec une approche inédite du cinéma de l’Hexagone. Ce changement
    de carrière m’a intéressée et m’a séduite, l’idée de voir comment le critique
    colérique et furibond, le fossoyeur du cinéma français selon certaines voix,
    s’est transformé en un critique calme, classique presque, mais qui a réussi à agiter
    les eaux de la modernité. J’ai été intéressée de voir comment il s’était
    construit cette carrière d’homme de cinéma, en passant de la condition de
    critique à celle de plus important cinéaste français de l’après-guerre. C’est
    la vérité, qu’on l’accepte ou non. Jean-Luc Godard, pour mentionner quelqu’un
    de bien plus spectaculaire du monde du cinéma, a peut-être fondé une école.
    Truffaut, lui, n’a pas fondé d’école, mais ils sont nombreux à rêver d’arriver
    au même bout de chemin que lui. J’ai été impressionnée par sa condition
    tellement complexe. Sans l’avoir jamais rencontré – et ça c’est un des
    paradoxes de ma vie, j’ai rencontré de grands cinéastes, mais pas Truffaut -
    tout ce que j’ai lu ou entendu dire de lui m’a fait comprendre qu’il était
    quelqu’un de très humain, un être plein de charme et très généreux. De nombreux
    jeunes cinéastes français ont fait leurs débuts grâce au soutien financier de
    Truffaut, qui n’en a jamais parlé, d’ailleurs. »
    , a-t-elle répondu.


    Durant sa carrière, Magda Mihăilescu a interviewé
    en exclusivité pour la Roumanie de grands cinéastes tels Federico Fellini,
    Sophia Loren, Ennio Morricone, Andrzej Wajda, Orson Welles, Laurence Harvey,
    Marco Bellocchio, Claude Lelouch, André Téchiné, Fanny Ardant, Jean-Paul
    Belmondo, Emir Kusturica. Magda Mihăilescu évoque sa rencontre avec Federico
    Fellini. « Ma rencontre avec Federico Fellini a
    été un miracle. J’étais à Rome au moment où il tournait « Amarcord » à
    Cinecittà. Et je peux vous dire que j’ai eu cette chance d’être suffisamment
    jeune et en forme, car, lorsque j’ai reçu l’autorisation d’assister au
    tournage, on m’a dit que personne ne pouvait me recommander à Fellini. Je
    pouvais donc m’installer sur le plateau de tournage, Fellini tournant jour et
    nuit, et résister autant que possible : si Fellini remarquait ma présence,
    il viendrait me parler. Ce fut donc un test de résistance pour moi et, deux
    jours plus tard, Fellini s’est approché de moi et m’a demandé ce que je faisais
    là, quel était mon travail. Et c’est comme ça que j’ai pris part à cette magie,
    de regarder Fellini travailler. C’est difficile de le raconter, mais quand j’ai
    écrit mon reportage, j’ai quand même été capable de trouver les mots pour le
    faire. C’est difficile de raconter Fellini, car il jouait tout le temps sur le
    plateau de tournage, avec les figurants, avec tout le monde qui était là. Il
    tournait une scène d’hiver en plein été, avec de la neige artificielle
    bien-sûr, et il était là, enveloppé dans un manteau épais, alors que nous
    autres portions des vêtements d’été, car on était en juin. Et il est venu nous
    demander comment on faisait pour ne pas avoir froid. Malheureusement, je ne
    suis pas entrée dans son jeu pour feindre le froid, sans comprendre que la
    réalité inventée par Fellini était plus forte que la réalité météorologique. Il
    était comme ça, Federico Fellini. On a dit qu’il était un sorcier et c’est vrai.
    Le fait d’assister à ce tournage a probablement été le plus fort moment de mes
    rencontres avec le miracle de la naissance du cinéma. »
    , a conclu Magda
    Mihăilescu. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 30.06.2020 (mise à jour)

    30.06.2020 (mise à jour)

    Défense — Le Parlement roumain a approuvé, mardi, la Stratégie nationale de Défense du pays pour la période 2020-2024, document transmis par le président Klaus Iohannis. Les fondements de la politique étrangère et de sécurité sont l’appartenance à l’UE et à l’OTAN, ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. En ce qui concerne les menaces, le document mentionne la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, la consolidation du potentiel militaire au voisinage de la Roumanie, la volatilité de l’état de la sécurité régionale, les actions hostiles d’influence dans l‘espace public, les cyberattaques, les distorsions sur les marchés énergétiques, les interférences et les reprises étrangères hostiles de certains opérateurs économiques d’intérêt national, note l’agence Agerpres. Le Parlement de Bucarest a achevé mardi sa session ordinaire, mais, à partir de mercredi, il est convoqué en session extraordinaire, deux semaines durant.



    Covid-19 — En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19, dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à cause de la Covid-19. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré, mardi, que l’évolution des cas de contamination au nouveau coronavirus avait déterminé le report de la quatrième étape de relâchement des restrictions. Il a fait connaître son intention de soutenir, au sein du gouvernement, la proposition formulée en ce sens par le Comité national pour les situations d’urgence.



    Economie — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record. Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie nationale.



    Sondage — Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie. Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très importante du sondage — 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé pour l’intervalle février — avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront tous les trois mois.



    UE — Le président roumain Klaus Iohannis a eu, mardi, une consultation bilatérale, en format visioconférence, avec le président du Conseil européen, Charles Michel. Les discussions ont visé les préparatifs en vue de la réunion du Conseil européen, prévue à Bruxelles, les 17 et 18 juillet. Parmi les sujets abordés: le futur cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 et le Plan de relance économique, proposés par la Commission européenne. Le président Iohannis a souligné que l’objectif majeur de la Roumanie consiste à se voir octroyer des enveloppes budgétaires aussi conséquentes que possibles pour les politiques de cohésion et pour l’agriculture. Se référant à la politique de cohésion, le chef de l’Etat roumain a sollicité davantage de flexibilité dans l’absorption des fonds alloués et a soutenu l’idée des transferts entre les différents fonds de sorte à adapter le financement disponible aux besoins de développement spécifiques. Klaus Iohannis s’est également prononcé en faveur d’une période de remboursement de 30 ans pour les fonds destinés au redressement économique.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu mardi une conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.



    Cinéma — Le film « La Gomera »/ Les Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des Prix Gopo — qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi, un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.


  • 30.06.2020

    30.06.2020

    Covid-19 – En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe
    de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19,
    dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans
    la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont
    guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à
    cause de la Covid-19. Depuis une dizaine de jours, on assiste à multiplication
    inquiétante des nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, à cause y compris du
    fait de nombreux Roumains ne respectent pas les gestes barrières. Sur cette
    toile de fond, les experts considèrent qu’il faudrait reporter la quatrième étape
    de relâchement des restrictions, qui devrait s’appliquer à partir du 1-er
    juillet. Les médecins épidémiologistes et infectiologues attirent l’attention sur
    le fait que les nouveaux cas de Covid-19 pourraient continuer à se multiplier,
    en l’absence des mesures-barrières. Les
    autorités roumaines recommandent trois gestes simples pour combattre l’infection:
    porter un masque dans les espaces clos et dans les zones bondées, même en plein
    air, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou les désinfecter avec des
    produits désinfectants, garder une distance physique de deux mètres entre les
    personnes.












    Economie – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à
    Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre
    sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un
    mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines
    spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au
    taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons
    résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les
    investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record.
    Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain
    collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre
    du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie
    nationale.






    Parlement
    – Le Parlement de Bucarest
    pourrait décider aujourd’hui de la mise en place d’une commission d’enquête relative
    aux achats publics pendant la pandémie. C’est le groupe social-démocrate, en
    opposition, le plus nombreux groupe
    parlementaire, qui a proposé la création d’une telle commission, pour vérifier
    tous les achats de matériel sanitaire effectués par le Gouvernement libéral au
    cours de la crise sanitaire. La semaine dernière, le directeur général d’Unifarm,
    la compagnie d’Etat qui gère les achats de matériel pour les hôpitaux, avait
    été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption.


    Sondage – Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des
    baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération
    des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion
    auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie.
    Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des
    compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité
    a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus
    de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut
    miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de
    la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait
    passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très
    importante du sondage – 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital
    travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé
    pour l’intervalle février – avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce
    résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront
    tous les trois mois.
















    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu aujourd’hui une
    conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux
    hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la
    pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale
    et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont
    également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir
    la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la
    signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement
    des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes
    à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre
    roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement
    constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine
    et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.


    Cinéma – Le film « La Gomera »/ Les
    Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des
    Prix Gopo – qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma
    de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur
    film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi,
    un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée
    par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El
    Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix
    Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en
    partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e
    édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.

    Météo – Le ciel est
    plutôt clair en ce moment en Roumanie, mais des pluies à verse sont signalées
    dans les zones de montagne. Une alerte jaune à l’instabilité météo temporaire
    est en vigueur jusqu’à ce soir dans la moitié est du pays. Dans la moitié sud,
    il fait très chaud et les températures continueront à monter dans les deux
    semaines à venir dans la quasi-totalité des régions. L’instabilité
    atmosphérique sera également présente, notamment en montagne. Aujourd’hui, le
    thermomètre affiche entre 25° et 36°. A Bucarest, il y avait 32° à midi.

  • Les prix Gopo

    Les prix Gopo

    Le film Moromeţii 2, réalisé par Stere Gulea, a été le grand gagnant des Prix Gopo 2019, soit le plus important événement consacré au cinéma roumain. Cette production cinématographique a aussi raflé d’autres prix, récompensant le son, les décors, les costumes, le succès au box office national, le montage et l’image.

    Cela n’a pas du tout été facile de réaliser ce film. Il était très attendu et si l’on avait échoué, la déception aurait été grande a déclaré le réalisateur Stere Gulea. Il a également parlé de la nouvelle génération d’acteurs: J‘ai été vraiment ravi par les jeunes acteurs. J’ai eu un immense plaisir de travailler avec eux. Ils m’ont d’ailleurs donné l’énergie dont j’avais besoin.

    C’est Stere Gulea qui a découvert l’acteur Iosif Paştină, gagnant du prix pour le début de carrière. Voici ce que déclarait l’acteur: Je remercie monsieur Gulea, pour la chance qu’il m’a offerte de faire partie d’un projet d’époque. Cela signifie beaucoup pour moi et je vous vous en remercie de tout cœur. Vous être un homme extraordinaire.

    19 longs-métrages sortis en salle en 2018 se sont disputé les différents prix. Le trophée du meilleur réalisateur est allé chez Constantin Popescu pour son film Pororoca, qui a d’ailleurs été distingué de deux autres prix: celui de la meilleure actrice dans un rôle secondaire, attribué à Iulia Lumânare et celui du meilleur acteur dans un rôle principal, qui est revenu à Bogdan Dumitrache. Ecoutons un extrait du discours de ce dernier, prononcé lors de la cérémonie de remise des prix: Un grand merci à tous ceux qui ont travaillé à ce film, notamment à Constantin, pour un rôle si généreux et complexe. Je dédie ce prix à mes muses, mes filles Mara et Zoe.

    Cosmina Stratan a été désignée meilleure actrice pour son rôle principal dans le film Dragoste 1. Câine (« Amour 1.Chien »), du réalisateur Florin Şerban. Radu Jude s’est vu remettre le prix du meilleur scénario, pour le film Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares.

    Dans la catégorie « meilleur film documentaire », c’est le film Caisă, (« Abricot ») du réalisateur Alexandru Mavrodineanu qui a remporté le grand prix. Ivana Mladenovici s’est adjugé le prix du meilleur film de début, pour Soldaţii. Poveste din Ferentari (« Soldats Une histoire de Ferentari »). Enfin, Cadoul de Crăciun( « Le cadeau de Noël »), de Bogdan Mureşanu, a été primé dans la section « meilleur court-métrage de fiction ».

    Le Gala des prix Gopo a connu des moments émouvants, lorsque l’actrice Ileana Stana Ionescu et l’acteur Constantin Dinulescu ont reçu le prix récompensant l’ensemble de leur carrière artistique. Un prix spécial a été remis à l’ingénieur du son Ion Nica, collaborateur du réalisateur Ion Popescu Gopo. Le prix du public a été décerné au film qui a cartonné au box office en 2018, à savoir Moromeţii 2. Enfin, Dan Chişu a été récompensé pour son soutien au cinéma indépendant. Les gagnants des prix Gopo ont été désignés par les quelque 600 membres actifs de l’industrie cinématographique roumaine. (Trad. Mariana Tudose)

  • Les prix Gopo 2017

    Les prix Gopo 2017

    Le long-métrage « Sieranevada », du réalisateur Cristi Puiu, a été le grand gagnant de la 11e édition du Gala des prix Gopo, événement accueilli par le Théâtre national « I.L. Caragiale » de Bucarest. « Sieranevada » s’est adjugé 6 trophées Gopo , récompensant le meilleur film, le meilleur réalisateur, le meilleur scénario, la meilleure actrice dans un rôle principal, la meilleure actrice dans un rôle secondaire et le meilleur montage. Sélectionné dans la compétition officielle de l’édition 2016 du Festival de Cannes, ce quatrième long-métrage de Cristi Puiu a reçu d’excellentes chroniques dans la presse internationale. Pour les journalistes du quotidien britannique « The Guardian », le film « Sieranevada » c’est « de la nourriture pour le cerveau » et son réalisateur peut être considéré comme une des plus fortes voix du cinéma de ce siècle. L’action se passe trois jours après l’attentat contre Charlie Hebdo et quarante jours après la mort du père de Lary, 40 ans, docteur en médecine. Lary devait passer son samedi au sein de la famille réunie à l’occasion de la commémoration du défunt. Pourtant, l’évènement ne se déroule pas comme prévu.

    Voici ce que déclarait lors de la cérémonie de remise des prix Ana Ciontea, celle qui avait remporté le prix de la meilleure actrice dans un rôle secondaire : « Je me rappelle mon premier jour de casting. J’étais terriblement émue. D’ailleurs j’ai été saisie d’émotion tout au long du tournage du film. Je remercie Cristi Puiu, car je me suis retrouvée dans film. Mes remerciements vont aussi à tous mes collègues et aux membres de l’équipe, à ceux qui ont voté pour moi et qui m’ont donné la chance de faire partie de la famille du cinéma roumain. »

    Le réalisateur du film « Sieranevada », Cristi Puiu, distingué des prix du meilleur scénario et de la meilleure mise en scène, a adressé ses remerciements à ses proches et au réalisateur Lucian Pintilie : « Tout d’abord je remercie ma femme, Anca, et mes filles. Quand on est scénariste, on a besoin de silence, de tranquillité, ce dont j’ai bénéficié grâce à ma famille. Et puis je tiens à remercier Lucian Pintilie, pour m’avoir encouragé après avoir lu le scénario que j’avais écrit avec l’écrivain Răzvan Rădulescu et avec lequel j’ai collaboré pour mon film Le Matos et la Thune ».

    Le réalisateur Cristi Puiu a dédié le trophée récompensant sa mise ne scène à l’acteur Sorin Medeleni, décédé avant le lancement du film « Sieranevada ». Toujours à l’occasion de la 11e édition du Gala des prix Gopo, le prix pour l’ensemble de sa carrière artistique est revenu à l’acteur Valentin Uritescu. Durant les 50 années d’activité théâtrale et cinématographique, Valentin Uritescu a interprété nombre de rôles secondaires, dont le sergent de police Şaptefraţi, de la série télévisée « Ombres et lumières », du réalisateur Andrei Blaier, personnage qui réapparaît dans le film « En première ligne », réalisé par Sergiu Nicolaescu, ou encore Vasile, du long-métrage « Concours », portant la signature de Dan Piţa.

    Diplômé de l’Institut d’art théâtral et cinématographique « I.L. Caragiale », en 1963, Valentin Uritescu est monté sur les planches du Théâtre « Maria Filotti » de Brăila. 5 ans plus tard, il jouait au Théâtre de la jeunesse de Piatra Neamţ. Les 13 ans qu’il y a passés, il les considère comme la période la plus importante de sa vie. Le célèbre metteur en scène Liviu Ciulei ayant remarqué son talent, Valentin Uritescu est demandé par le Théâtre Bulandra de Bucarest. En 2011, il fait son début dans la littérature, avec son volume autobiographique intitulé « L’idiot, c’est moi! ». Deux ans plus tard, il publie aux éditions Humanitas un livre de souvenirs dédié à son père, sous le titre « Prends soin du meilleur de toi-même ». Enfin, en 2016, il lançait le volume de mémoires « Hanté par les vies des autres ».

    Voici un extrait du discours prononcé par Valentin Uritescu lors de la cérémonie de remise des prix Gopo : « J’étais étudiant en première année quand j’ai fait mon début dans la cinématographie, plus précisément, dans le film de Ion Popescu Gopo On a volé une bombe. Je n’y avais qu’une réplique: Allons-y. 50 ans se sont écoulés depuis lors, pendant lesquels j’ai joué plusieurs dizaines de rôles dans des films et des pièces de théâtre. Dans mon troisième livre, Hanté par les vies des autres, je parle justement de tous les personnages que j’ai incarnés et qui m’ont hanté. Je vous remercie pour ce prix et pour les félicitations. »

    Enfin, le long-métrage de début de Bogdan Mirică a gagné 5 trophées au Gala des Prix Gopo, y compris dans les catégories « meilleur acteur dans un rôle secondaire » (Vlad Ivanov) et « meilleur acteur dans un rôle principal ». Ces deux derniers prix sont allés à Vlad Ivanov et Gheorghe Visu. 21 films ont été lancés en 2016. Deux d’entre eux ont eu plus de 100.000 spectateurs et plus de 2 millions de lei de recettes, ce qui leur a valu le prix du public. Il s’agit de « #Selfie69 » et de « Deux lots ». (Trad. Mariana Tudose)

  • 31.03.2015

    31.03.2015

    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre ce mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours ce mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Lundi, à Bucarest, des responsables roumains se sont entretenus avec des membres du Congrès et du Département d’Etat américains, notamment sur le développement du côté économique du partenariat stratégique roumano — américain. L’occasion pour le président Klaus Iohannis de déclarer que Bucarest souhaite que les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie.



    Fiscalité — La commission chargée du budget dans le cadre du Sénat de Bucarest se penche ce mardi sur les projets des nouveaux Codes Fiscal et de Procédure fiscale. Lundi, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient. L’opposition libérale, qui avait déjà critiqué les deux codes, a annoncé son intention d’introduire de nombreux amendements pendant le débat parlementaire. Pour sa part, le gouvernement de Bucarest insiste sur le fait que les nouvelles mesures aideront à soutenir de manière décisive la croissance économique. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition, qui ont été très bien accueillies par le milieu des affaires.



    Justice — La Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera le 8 avril le cas du sénateur social-démocrate Dan Sova. Les magistrats se pencheront sur les saisines envoyées par le président Klaus Iohannis, le Parti National Libéral (d’opposition) et le Conseil Supérieur de la Magistrature, à l’égard d’un possible conflit entre l’autorité judiciaire et le pouvoir législatif dans le cas du sénateur. La semaine dernière, les sénateurs ont rejeté la demande des procureurs de lever l’immunité de Dan Sova, invoquant l’absence du quorum. Ancien ministre des Transports, M. Sova est accusé de complicité d’abus de fonction dans une enquête portant sur l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. Entre temps, des protestations ont eu lieu à Bucarest et dans plusieurs grandes villes roumaines, la population dénonçant le fait que les parlementaires se servent de leur immunité pour échapper à la justice.



    Visite — Le président turc Recep Tayyip Erdogan effectuera mercredi une visite officielle en Roumanie. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et le premier ministre Victor Ponta. Recep Tayyip Erdogan sera accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Ceux-ci rencontreront des entrepreneurs roumains afin d’identifier de nouveaux domaines pour y investir et des solutions pour renforcer les échanges commerciaux. La dernière visite de Recep Tayyip Erdogan en Roumanie remonte à octobre 2007, lorsqu’il était premier ministre.



    Corruption — L’homme d’affaires Sergiu Lucinschi, fils de l’ancien président de la République de Moldova, Petru Lucinschi, doit se présenter aujourd’hui devant la Haute Cour de Cassation et de Justice aux côtés d’un officier de police de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme étant visés tous les deux par une proposition de placement en détention provisoire pour 30 jours. Sergiu Lucinschi a été retenu dans la nuit de lundi à mardi par les procureurs anticorruption pour chantage et trafic d’influence. Dans le même dossier, un officier de la direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme a été retenu pour avoir accepté des pots-de-vin. Entre décembre 2014 et mars 2015, Sergiu Lucinschi aurait exercé des pressions sur un homme d’affaires, lui demandant 4 millions d’euros pour retirer une plainte pénale visant plusieurs infractions formulée auprès de la direction mentionnée.



    Cinéma — Le film «Closer to the Moon», du réalisateur Nae Caranfil, a été récompensé de 9 prix au gala du cinéma roumain « Les Prix Gopo ». Parmi les trophées reçus mentionnons celui du meilleur longmétrage, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur. Les prix des meilleurs rôles principaux – masculin et féminin — ont été accordés aux acteurs Florin Piersic Jr et respectivement Ofelia Popii qui ont joué dans le même film intitulé «Quod Erat Demonstrandum » et réalisé par Andrei Gruzsniczki.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 3 mondiale, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA de Miami, aux Etats Unis, compétition dotée de prix de 5,4 millions de dollars. Simona Halep a eu raison de l’Italienne Flavia Pennetta, tête de série numéro 15, en deux sets, score 6 à 3, 7 à 5. C’est pour la première fois que la Roumaine arrive dans les quarts de finale à Miami. Elle se disputera une place dans la demi finale avec l’Américaine Sloane Stephens (numéro 45 WTA). Les deux joueuses ont déjà joué deux matches ensemble, faisant match nu à chaque fois, score 2 à 2. Notons que Simona Halep a démarré en force l’année, remportant entre autres le tournoi d’Indian Wells en Californie.


    Côté messieurs, à Miami le double formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean Julien Roger s’est qualifié dans les quarts de finale, où il devra affronter le double américain John Isner – Sam Querrey.