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  • L’inflation en légère baisse

    L’inflation en légère baisse

    En Roumanie, le taux d’inflation a enregistré une légère baisse, en passant de 7,4% en janvier à 7,2% en février, selon les données publiques de l’Institut national de la Statistique. Faible consolation, selon les économistes qui expliquent que les prix des produits resteront tout aussi élevés en rapport avec le pouvoir d’achat des Roumains, même si leur croissance se fait à un rythme plus lent. D’ailleurs, selon les statistiques, la Roumanie affiche le taux d’inflation le plus élevé d’Europe qui enregistre un taux moyen de 3%. En République Tchèque, par exemple, l’inflation a chuté en février, en dessous du seuil de 3%, en Hongrie, elle est de 3,7%, tandis que la Pologne a annoncé que le taux de TVA de 0 % sur les produits alimentaires ne serait pas prolongé après le mois de mars en raison de la baisse de l’inflation.

     

     

    Les produits non alimentaires ont connu en février, une hausse significative de leurs tarifs, tout comme les services et les aliments.

    En revanche, la Roumanie continue à afficher des prix très élevés aussi bien des produits que des services. Les produits non alimentaires ont connu en février, une hausse significative de leurs tarifs, tout comme les services et les aliments. Parmi les aliments dont le prix a le plus augmenté en février par rapport au janvier, notons les pommes de terre, de 4,9% plus chères. Des hausses de prix significatives ont été enregistrées pour d’autres légumes aussi, tout comme pour les fruits frais, de 4,7% plus chers, les détergents, de 3% plus chers, les assurances automobiles, de 2,6% plus chères, les factures d’eau et de salubrité, de 2% plus chères. Des baisses de prix ont été enregistrées dans le cas des services aériens, de plus de 17% moins chers et du beurre dont le tarif a chuté de 9%. Dans le classement des hausses de prix les plus significatives enregistrées ces douze derniers mois, les premières places reviennent aux services de la poste, de plus de 26,6% plus élevés, aux détergents, de 24% plus chers et aux services d’approvisionnement en eau, à la salubrité, aux réseaux d’égouts et aux produits d’hygiène et médicaux.

     

     

    La hausse de l’inflation a été entraînée par la mise en place de plusieurs taxes et impôts indirects censés permettre au pays de consolider son budget d’Etat.

    A la fin de l’année dernière, la Roumanie affichait un taux d’inflation de 6,6%. Comme la Banque centrale de Roumanie l’avait déjà anticipé, l’inflation a augmenté en janvier dernier à 7,4%, avant de s’inscrire dans le courant de cette année sur une courbe descendante. La hausse de l’inflation a été entraînée par la majoration et la mise en place en début d’année de plusieurs taxes et impôts indirects censés permettre au pays de consolider son budget d’Etat. La baisse d’inflation préconisée d’ici la fin de l’année sera déterminée par la diminution des cotations du pétrole et des matières premières agroalimentaires et par la tendance à la baisse des prix des importations. La Banque centrale de Roumanie estime une inflation de 4,7% d’ici la fin de l’année et de 3,5% pour la fin de 2025.

  • La Foire aux produits et services roumains en France

    La Foire aux produits et services roumains en France

    L’édition 2022 de la Foire aux produits et services roumains en France attend ses visiteurs dimanche 25 septembre à Lyon. Il s’agit d’un événement organisé par « Oriunde », un groupe de rencontres des professionnels roumains de France. « Oriunde » organise des rencontres et des événements pour la communauté roumaine de la région Auvergne – Rhone – Alpes. La foire est le plus grand événement affaires et plaisir des Roumains et Franco-Roumains en France organisé en partenariat avec l’ambassade de Roumanie à Paris, le Consulat général de Roumanie à Lyon, le département des Roumains à l’étranger et le consulat honorifique de la République de Moldova dans la Région Auvergne – Rhône – Alpes. Et pour davantage de détails nous avons avec nous Mircea Giosan – manager de projet dans le cadre de l’association « Oriunde ».



  • A la Une de la presse roumaine 16.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 16.03.2017

    Aujourd’hui la presse roumaine consacre de longs articles aux élections aux Pays-Bas. Elle veut aussi savoir qui est le prochain pays qui pourrait quitter l’UE. A Bucarest, un récent débat constate que l’agriculture roumaine ressemble toujours à celle du Moyen Age. En même temps, la loi qui oblige les supermarchés locaux à vendre 51% de produits roumains sera bientôt modifiée. Enfin, la presse dresse le portrait-robot des Roumains qui ont des crédits bancaires : «mariés, provenant du milieu urbain et touchant des revenus supérieurs à 260 euros».





  • La semaine du 27 février au 04 mars 2017

    La semaine du 27 février au 04 mars 2017

    Réactions au scénario concernant une Europe à deux vitesses

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté, ce mercredi, 5 possibles scénarios au sujet de l’avenir de l’Union après le Brexit. Le document – un Livre blanc – fait une analyse des éventuelles évolutions de l’UE sur les dix prochaines années, depuis l’impact des nouvelles technologies sur la vie de la société et sur les emplois aux interrogations liées à la mondialisation, à la situation sécuritaire et à la montée des populismes. Les cinq scénarios vont de limiter le marché unique européen jusqu’à une Europe fédéralisée. Parmi ces scénarios figure aussi l’option d’une Europe à plusieurs vitesses, dans laquelle certains Etats membres se développeraient de manière plus rapide, sans que le reste du bloc communautaire soit tenu de suivre le même rythme.

    L’option a déjà provoqué de l’inquiétude dans l’Est, y compris en Roumanie. Bucarest rejette une Union européenne à plusieurs vitesses – c’est le message des autorités, selon lesquelles une intégration différenciée peut approfondir les décalages économiques et sociaux entre les Etats membres. L’eurodéputé social-démocrate roumain Victor Boştinaru a demandé un débat politique au niveau national en marge du concept d’une UE à plusieurs vitesses. Le sujet a été abordé aussi par le président roumain Klaus Iohannis à la rencontre avec le premier ministre maltais, Joseph Muscat, dont le pays détient la présidence tournante de l’UE. Le chef de l’Etat roumain s’est prononcé fermement contre l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses, affirmant que de telles formules de reconfiguration de l’Union pourraient mener au démantèlement du projet européen. Tant le président que le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, ont souligné dans leurs discussions avec le chef du gouvernement maltais la nécessité d’avoir une position unitaire au niveau communautaire en ce qui concerne le maintien du marché intérieur et des droits des citoyens européens en Grande Bretagne, après le Brexit. Les premiers ministres roumain et maltais se sont également penchés sur les préparatifs de la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2019.

    Attirer des fonds européens, priorité majeure du gouvernement Grindeanu

    La priorité majeure du gouvernement roumain, c’est d’attirer 5,2 milliards d’euros de fonds européens d’ici la fin de l’année, a fait savoir Sevil Shhaideh, ministre du Développement régional et vice-premier ministre. Bucarest a perdu 3,5 milliards d’euros, somme qu’il aurait pu utiliser entre 2007 et 2013. Par ailleurs, la Roumanie n’a absorbé jusqu’ici que 1% des près de 30 milliards d’euros qui lui sont alloués pour la période 2014-2020, alors qu’à l’échelle européenne le taux d’absorption pour le même calendrier financier est de 3%. A Varsovie, où elle a participé à la réunion des ministres responsables de la politique de cohésion des pays du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie) plus Bulgarie, Croatie, Roumanie et Slovénie, la ministre roumaine pour les Fonds européens, Rovana Plumb, a affirmé, que la politique de cohésion devait demeurer le principal pilier d’investissements au niveau de l’UE après 2020. L’officiel a ajouté qu’une politique de cohésion forte et efficace engendrerait une croissance intelligente, durable et favorable à l’inclusion dans toutes les régions d’Europe.

    Enquête sur le principe deux poids, deux mesures concernant la qualité des denrées alimentaires vendues en Europe de l’Est et en Europe Occidentale

    Les autorités roumaines vérifieront la possibilité que les produits alimentaires commercialisés en Europe de l’Est soient inférieurs du point de vue de la qualité à ceux vendus en Occident, a fait savoir le ministre roumain de l’Agriculture Petre Daea. Cette décision intervient alors que les gouvernements de plusieurs pays d’Europe de l’Est accusent les producteurs alimentaires d’utiliser dans les produits commercialisés en Europe centrale et Orientale des ingrédients moins chers, même si le prix que paie le consommateur est le même. La législation européenne n’interdit pas cette pratique, l’UE demande aux fabricants d’indiquer clairement sur l’emballage tous les ingrédients utilisés. Pour leur part, les producteurs affirment que les différences de composition sont données par les goûts locaux. Les leaders des pays du groupe de Visegrad – République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie souhaitent que l’UE prenne des mesures contre les producteurs qui utilisent des ingrédients de qualité inférieure dans les produits vendus dans des pays plus pauvres.

    Viste du ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, à Budapest

    Le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Melescanu, s’est entretenu, lundi, à Budapest, avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó. Dans une conférence de presse commune, le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que la relation entre la Roumanie et la Hongrie voisine devait devenir un modèle à suivre par d’autres Etats de la région. Teodor Melescanu a fait savoir que Bucarest et Budapest envisageaient une réunion commune de leurs deux gouvernements, qui devrait être précédée par une session de la Commission mixte de coopération. A son tour, Péter Szijjártó a précisé que la relation entre la Roumanie et la Hongrie avait besoin de dialogue et il a exprimé son espoir que des thèmes bilatéraux sensibles, tels la situation des minorités ethniques, trouvent une solution. La visite du ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, à Budapest, a également inclus un entretien avec le premier ministre, Viktor Orban, la participation à la réunion annuelle de la diplomatie hongroise où il s’est adressé aux participants, une première pour un chef de la diplomatie roumaine et une rencontre avec des représentants de la communauté roumaine.

  • 18.01.2015

    18.01.2015

    Vote — La solution pour que le vote des Roumains se déroule tout aussi bien dans la diaspora que dans le pays est que ce processus soit entièrement organisé par l’Autorité électorale permanente, en charge des scrutins à l’intérieur des frontières roumaines, et non par le gouvernement, a estimé le premier ministre Victor Ponta. Il a reconnu que son Cabinet avait mal organisé les dernières élections présidentielles dans la diaspora, « non par mauvaise foi, mais par un mauvais calcul », a dit encore Victor Ponta. Selon lui, le changement des règles du processus n’était pas possible entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles, affirmant que le nombre de Roumains de l’étranger présents aux urnes s’est plus que doublé au second tour, par rapport aux 160 mille personnes ayant exprimé leur choix électoral au premier tour.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, se rend, ces lundi et mardi, à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables de la Commission européenne au sujet du prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie. La Roumanie aura, pour la deuxième année de suite, un rapport de suivi positif de la part de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), avait affirmé Robert Cazanciuc dans un entretien à Radio Roumanie. Selon lui, l’évaluation indique que le pays dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficientes d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice, a encore précisé le ministre roumain de la Justice. Notons que les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice de Roumanie sont suivis par l’intermédiaire du MCV depuis 2006.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues des 27 Etats autres membres de l’UE se réunissent lundi à Bruxelles au sein du Conseil Affaires étrangères. La menace terroriste, après les derniers attentats de Paris, sera la dominante de cette rencontre. Les ministres communautaires des Affaires étrangères doivent s’entretenir dans ce contexte avec le Secrétaire de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avec lequel ils doivent évoquer les défis sécuritaires auxquels se voient confronter les pays du sud de la Méditerranée, notamment la Syrie et l’Irak, ainsi que le derniers développements intervenus dans le Processus de paix au Proche Orient. En marge du Conseil Affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, doit s’entretenir avec des eurodéputés roumains ainsi qu’avec les commissaires européens chargés de la politique de voisinage, Johannes Hahn, et respectivement de la Politique régionale, Corina Creţu.



    Franc suisse — Les autorités roumaines ont annoncé plusieurs solutions à envisager par les 75 mille Roumains affectés par la forte perte de terrain du leu, la monnaie nationale, par rapport au franc suisse. Une de ces solutions est de ré échelonner les crédits pour les personnes aux revenus modestes, de manière à ce qu’elles paient une mensualité moindre pendant deux ans, et qu’après, quand la mensualité augmente, l’Etat supporte une partie des coûts par des exemptions d’impôt sur le revenu. Une autre serait que les banques réduisent les taux d’intérêt pour les crédits en Francs suisses. 75.000 Roumains ont des crédits en Francs suisses et six banques de Roumanie détiennent 90% de ce type de crédit. Le ministre roumain des Finances, Darius Vâlcov a fait savoir que les représentants du fisc et des banques doivent se rencontrer dans les prochains jours afin d’étudier d’autres issues possibles de cette crise. La récente décision de la Banque nationale suisse de renoncer au seuil minimum de 1,20 Francs pour un euro provoque des pertes aux banques du monde entier.



    Extradition — Un Britannique et un Irlandais accusés d’escroquerie en Roumanie ont été arrêtés en Argentine et extradés vers Bucarest. Appartenant à un vaste réseau de malfaiteurs, ils sont enquêtés pour avoir trompé plusieurs sociétés de voirie. Utilisant notamment une vidéo de présentation factice, les deux hommes avaient réussi à convaincre ces compagnies de signer des contrats de travaux avec eux, à des tarifs largement en dessous du prix du marché mais pour un résultat escompté similaire avec les images de la vidéo pour ce qui est de la qualité. Les deux louaient par la suite des équipements, procédaient à des travaux superficielles et, après avoir empoché l’argent, abandonnaient les outillages et disparaissaient.



    Christianisme — Lancement lundi, à Bucarest, d’une nouvelle Semaine de prière pour l’unité chrétienne. Chaque troisième semaine du mois de janvier, des représentants des clergés ainsi que des fidèles de tous les cultes chrétiens se réunissent pour prier ensemble, tous les jours dans une église différente. A Bucarest, la Semaine de prière commence à la cathédrale du Patriarcat, au cœur de la ville et se poursuivra dans les églises réformée, calviniste, catholique de rite oriental, luthérienne, arménienne, pour aboutir à la cathédrale catholique Saint Joseph, à proximité de la Maison de Radio Roumanie.



    Foire – Les produits roumains figurent parmi les vedettes de la « Semaine verte », le salon des fabricants de produits du terroir, organisé à Berlin. Une trentaine de producteurs roumains y proposent leurs meilleures créations gastronomiques, depuis le miel et les confitures jusqu’aux fromages et aux charcuteries. La « Semaine verte » est le salon alimentaire et agricole le plus important d’Europe. Jusqu’à dimanche prochain, il accueille des fabricants venus d’une soixante-dizaine de pays.

  • 03.11.2014

    03.11.2014

    Scrutin présidentiel — En Roumanie, le premier ministre Victor Ponta, candidat de lalliance de gauche formée par le PSD — lUNPR — et le PC (au pouvoir), a terminé en tête du premier tour de scrutin présidentiel de ce dimanche. Après le dépouillement de 56,21% des urnes, Victor Ponta a obtenu 39,57% des voix. Son principal contre-candidat, qualifié lui aussi au second tour prévu dans deux semaines, à savoir Klaus Iohannis, représentant de lAlliance chrétienne libérale (lopposition de centre-droit), a ramassé 30,19% des suffrages. Dans une première réaction, Victor Ponta a affirmé vouloir unir les Roumains au tour dun processus de reconstruction du pays, après autant dannées de désunion. De son côté, Klaus Iohannis sest déclaré confiant dans ses chances de victoire et sest décrit comme le seul candidat capable de garantir lindépendance de la justice et lEtat de droit. Loin derrière MM Ponta et Iohannis, arrivent lancien premier ministre libéral et candidat indépendant Calin Popescu Tariceanu avec 5,83% et la présidente du Parti du Mouvement populaire Elena Udrea, soutenue par le chef de lEtat sortant Traian Basescu, avec 5,17%. Les positions suivantes sont occupées, dans lordre, par lancienne ministre de la justice et candidate indépendante, Monica Macovei, avec 4,56%, et 9 autres candidats qui ont enregistré des scores de moins de 4%. La participation au scrutin a été de 52, 56%. Une présence nombreuse aux urnes a été enregistrée dans beaucoup des 294 bureaux de vote ouverts à létranger, notamment en Europe. Dans certains cas, le vote sest déroulé difficilement, des électeurs de la diaspora et des politiciens de Bucarest accusant une organisation défaillante et des procédures compliquées. Le ministère roumain des affaires étrangères a répliqué en affirmant avoir organisé le scrutin avec lapplication des dispositions de la loi et des décisions de la Commission électorale centrale.


    Agriculture — Point final à Bucarest de la XIXe édition de la Foire internationale de produits et d’équipements dans le domaine de l’agriculture – Indagra. C’est la manifestation la plus complexe du genre en Roumanie et elle vise à promouvoir l’agriculture autochtone, le potentiel de la zootechnie, les produits traditionnels bio et les cépages roumains. 700 compagnies de 27 pays ont pris part à cette édition. Indagra 2014 a accueilli en première une édition du forum Chine — Etats d’Europe Centrale et de l’Est, où des opportunités et des propositions de projets ont été présentées, en vue d’une coopération entre les Etats participants.


    Tourisme – Plus de 60 compagnies roumaines participent, du 3 au 6 novembre, à la 35e édition de la Foire internationale de tourisme “World Travel Market” de Londre. La côte roumaine de la Mer Noire et le Delta du Danube seront particulièrement mis en avant à cet événement réunissant plus 50.000 spécialistes de 178 pays. La Roumanie est une présence constante à cette foire, depuis sa première édition.



  • Invitation au tourisme rural

    Invitation au tourisme rural

    Puisque l’automne est déjà là, mais l’envie de prendre des vacances ne nous a pas quittée tout à fait, un séjour dans une pension touristique conviendrait peut-être le mieux. Aujourd’hui, nous vous ferons donc quelques suggestions pour des séjours dans les zones rurales de Roumanie et nous profiterons des offres proposées par les pensions membres de l’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel (ANTREC).



    Lors de la dernière édition de la Foire de tourisme de Roumanie, Mişu Chiruc, président exécutif de l’Association, soulignait l’intention de celle-ci de concentrer le tourisme rural autour d’événements spécifiques: “Nous avons, par exemple, le Festival des « sarmale » (feuilles de chou ou de choucroute farcies – n.n.) de Praid, qui est peut-être le plus connu, et puis le Festival de la truite, le Festival des fruits des bois, le Festival des hors-d’œuvre etc. Ce sont surtout des offres gastronomiques, car il faut dire que le tourisme rural est différent du tourisme classique. Cela ne se limite pas à l’hébergement et aux repas. Nous souhaitons que les vacanciers connaissent les Roumains chez eux et échangent avec ceux qui les accueillent. Passer prendre les clés, sans plus, ne peut pas s’appeler tourisme rural”. Il faut que le propriétaire soit là, avec son âme, et faire sentir sa présence”.



    Nous avons demandé à notre interlocuteur quelles zones de Roumanie se sont fait remarquer en tourisme rural ces 20 dernières années. Mişu Chiruc: “Evidemment, surtout celles où la nature a été plus généreuse et qui disposent également de richesses culturelles et ethnographiques. Le tourisme s’est beaucoup développé tout d’abord en Bucovine, dans le nord du pays, ensuite dans la zone de Bran-Moeciu, dans les Carpates Méridionales, dans la zone de Vrancea, située à la courbure des Carpates, et dans la zone de Neamţ, avec ses monastères et ses loisirs. Ensuite, nous essayons de promouvoir certains événements pour attirer les touristes, qui auront besoin d’hébergement. Si l’intérêt pour la zone augmente, l’offre des pensions augmente aussi”.



    Dans les villages roumains vous trouverez des pensions de 2, 3, 4 ou 5 marguerites — correspondant roumain des épis en France. Quel que soit votre choix, vous pourrez y goûter le calme de la vie patriarcale et les produits traditionnels de la région : poisson en écorce de sapin, notamment la truite, fumée et conservée dans des rameaux de sapin, ce qui lui donne une saveur tout à fait spéciale. Ensuite le fromage et le petit lait, apportés, tous frais, des bergeries et puis encore le pastrami de mouton.



    Les visiteurs peuvent participer à des activités traditionnelles de la région, visiter une bergerie pour assister à la fabrication du fromage ou encore aider les femmes à préparer les conserves : légumes saumurés, confitures, et autres zakouski soigneusement préparés pour donner plus de saveur à la saison froide. Ou bien, ils peuvent tout simplement goûter la vie paisible des campagnes, au milieu de la nature et des animaux de la ferme. Les pensions rurales ne sont pas destinées uniquement aux familles. Nombre d’entre elles offrent des conditions pour accueillir des conférences et des séjours de team-building.



    L’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel se propose de réaliser une spécialisation plus nuancées des pensions. Mişu Chiruc explique: “Nous avons déjà une collaboration avec le ministère du tourisme et avec d’autres institutions du domaine. Notre intention est de classer les pensions par domaines d’activité. Il y a des pensions indiquées plutôt pour la pêche, situées à proximité d’un lac et où vous pouvez trouver de l’assistance technique pour la pêche. Nous avons des pensions pour les chasseurs. Et nous sommes en train de mettre sur pied un réseau de maisons d’hôtes dotées de facilités pour les enfants — c’est-à-dire des aires de jeu et de l’assistance médicale et psychologique”.



    Où que vous ayez choisi de passer des vacances rustiques cet automne — en Transylvanie, au Maramureş, en Bucovine ou en Munténie — vous pouvez acheter des produits roumains réalisés en petite quantité selon des recettes traditionnelles, allant des saucisses fumées aux produits artisanaux, en passant par les légumes saumurés, le miel, les confitures– dont la fameuse confiture de prunes de Topoloveni, le seul produit roumain certifié dans l’UE, les vins, le pain et une multitude de fromages du terroir. (trad.: Dominique)

  • 19.08.2014 (mise à jour)

    19.08.2014 (mise à jour)

    Gazoduc – Le gazoduc Iasi-Ungheni, grâce auquel la Roumanie fournira du gaz naturel à la République de Moldova, sera inauguré la semaine prochaine, à loccasion dune visite du chef du gouvernement de Bucarest dans le pays voisin. Il sagit dun événement “à signification historique”, “un geste dappui à la Moldova sur sa voie vers lintégration européenne”, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean. Selon lui, ce sera aussi une “action concrète dans le processus visant à renforcer lindépendance énergétique si nécessaire à nimporte quel pays”.



    Pourparlers — Le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, et le ministre moldave de léconomie, Andrian Candu, doivent discuter jeudi, à Chisinau, capitale de la République de Moldova, de la limitation des importations russes de produits moldaves ainsi que de la décision de Moscou dintroduire des taxes douanières pour une vingtaines de catégories de produits issus de la Moldavie ex-soviétique.


    Par ailleurs, le responsable russe a annoncé sur son compte Facebook quil avait lintention de se rendre le 24 août dans la région séparatiste pro-russe de Transdniestrie où les représentants de Chisinau et de Tiraspol ont parlé mardi de la situation des écoles roumaines de cette république auto-proclamée, dans l’est de la Moldova. La réunion, organisée à l’aide de la mission de l’OSCE en République de Moldova, sest déroulée suite aux déclarations d’Astrid Thors, Haut commissaire chargée des minorités nationales de l’organisation, selon laquelle les écoles roumaines risquent d’être fermées si les autorités centrales et les séparatistes n’arrivent pas à un accord avant le début de l’année scolaire, le mois prochain. Sur la toile de fond des pressions exercées par les russophones sur les enseignants et les élèves roumains, Astrid Thors a souligné que le droit des élèves de recevoir une éducation dans leur langue maternelle devait être respecté et que les enfants ne devaient pas devenir des victimes des disputes politiques. La Transdniestrie est sortie de facto de sous le contrôle des autorités moldaves en 1992, après un conflit armé qui a fait des centaines de victimes et s’est achevé par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Candidature — Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, membre de l’opposition qui soutient le président Traian Basescu, est désormais la candidate de cette formation aux élections présidentielles de novembre prochain. Cette décision est intervenue alors que lundi, Cristian Diaconescu, ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Justice, que le PMP avait désigné comme candidat, a annoncé qu’il quittait le parti pour se porter candidat indépendant à la présidentielle. Cristian Diaconescu a expliqué sa décision par le fait que ses collègues du parti souhaitaient le remplacer par un autre candidat. Il a été critiqué pour sa campagne électorale modeste.



    Décès – Dinu Patriciu, un des hommes daffaires roumains les plus riches, est décédé mardi à lâge de 64 ans, des suites dun cancer, dans un hôpital londonien. Architecte de formation, il a été le fondateur de la première compagnie privée de la Roumanie post-communiste. Dans des conditions restées obscures même à ce jour, Dinu Patriciu a notamment repris de lEtat, en 1998, le deuxième groupe pétrolier roumain, Rompetrol, devenu par la suite une société multinationale avec des opérations dans une dizaine de pays. En 2007, il devenait le Roumain le plus riche, avec un patrimoine estimé à plus de 3 milliards deuros, une fortune qui a été toutefois divisée par 12 en seulement six ans, suite à des investissements peu inspirés. Député libéral pendant trois législatures, Dinu Patriciu sétait retiré de la vie politique en 2003, pour se consacrer aux affaires.

  • 06.08.2014 (mise à jour)

    06.08.2014 (mise à jour)

    Cohabitation – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé au chef de lEtat, Traian Basescu, quil avait rompu “le pacte de cohabitation” conclu par les deux hommes en décembre 2012. Aucune collaboration avec le président nest plus possible, jusquà la fin du mandat de ce dernier, en novembre prochain, a encore indiqué le chef du Cabinet. Le “pacte de cohabitation” comportait entre autres un mécanisme de solutions des différends de même quun code général de conduite qui obligeait les deux adversaires politiques à ne pas sattaquer lun lautre, à ne pas utiliser des mots durs. Cet accord a été nécessaire afin déviter une nouvelle crise politique après celle de lété 2012, lorsque lalliance au pouvoir à lépoque, alliance co-présidée par Victor Ponta, avait tenté de destituer Traian Basescu, par un référendum. Cette consultation a été invalidée, en raison dune trop faible participation.



    Sanctions – La Roumanie nexporte pas des bovidés ni de la viande ou des produits à base de viande de bœuf dans la Fédération de Russie – cest ce qua fait savoir Bucarest, après que lAutorité fédérale sanitaire-vétérinaire russe a annoncé la suspension de ce genre dimportations depuis la Roumanie, à compter de ce mercredi. Selon les analystes, il sagit là du dernier épisode en date de la “guerre commerciale” menée par la Russie après que lUE lui eut imposé des sanctions, suite à la crise en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a dalleurs ordonné ce mercredi d”interdire ou de limiter pour un an” les importations de certains types de produits agricoles, de matières premières et de produits dalimentation en provenance des pays ayant mis en place des sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, cité par lAFP.



    Fonds — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, sest félicité mercredi de ladoption par la Commission européenne de l’Accord de partenariat avec la Roumanie pour la période 2014 — 2020. Cela permet à Bucarest de démarrer les procédures dabsorption des fonds structurels qui lui sont alloués pour cet intervalle, a-t-il encore dit. Le document présente la manière dont les fonds européens — structurels et d’investissement – seront utilisés jusqu’en 2020. Il sagit, concrètement de quelque 43 milliards deuros, dont plus de 22 milliards iront aux politiques de cohésion. La Roumanie devrait ainsi majorer le taux d’occupation de la main d’œuvre jusqu’à 70%, optimiser l’infrastructure, la compétitivité, l’efficacité énergétique, le milieu institutionnel et la qualité des services publiques fournis par l’administration et la justice.



    Candidature – Monica Macovei, ancienne ministre roumaine de la Justice entre 2005 et 2007, a annoncé mercredi sa candidature pour le fauteuil de chef de lEtat. Figure marquante de la lutte anticorruption dans le pays, elle est la première – et pour le moment la seule femme – à briguer ce mandat. Monica Macovei, 55 ans, se décrit comme une candidate indépendante de droite, après que la formation politique dont elle est membre – le Parti démocrate-libéral, dopposition – a décidé de soutenir un autre candidat dans la compétition pour la présidence de la République. Monica Macovei sestime la seule à pouvoir vaincre le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta, qui a déjà annoncé sa candidature en vue des élections de novembre prochain, dont il est dailleurs le favori, selon les sondages.