Tag: produits roumains

  • A la Une de la presse roumaine 21.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 21.03.2019

    Pendant qu’Adevărul annonce le changement de la manière de calculer l’indice ROBOR, celui qui a une influence directe sur les mensualités des crédits en lei, le journal Gândul essaie d’expliquer la raison qui a poussé Liviu Dragnea à faire choix d’un hôpital privé pour se faire soigner. Il a voulu payer lui-même les frais d’hospitalisation pour ne pas dépenser l’argent public, a affirmé un député ALDE cité par la presse. Enfin, les fermiers roumains souhaitent faire connaître le fromage et les charcuteries autochtones aux touristes qataris



  • A la Une de la presse roumaine 17.02.2017

    A la Une de la presse roumaine 17.02.2017

    Impossible d’échapper à la politique
    dans les éditions électroniques des quotidiens nationaux, en ce début de
    weekend. Une personnalité sans étiquette politique à la tête du ministère de la
    justice, déclarait le premier ministre Sorin Grindeanu, en visite à
    Bruxelles ; le parlement de Bucarest s’apprête à revoir la gratuité des
    voyages en train pour les étudiants ; la
    présence des enfants aux manifs est devenue un sujet de polémique ;
    Bruxelles dit non à 51% de produits
    roumains dans les bacs des supermarchés.

  • Le flash 11.07.2016 (mise à jour)

    Le flash 11.07.2016 (mise à jour)

    Visas – Lundi, à Bruxelles, le Canada a confirmé son engagement d’annoncer au début de cet automne sa décision en ce qui concerne la suppression des visas pour les Roumains et les Bulgares qui souhaitent voyager sur son territoire. A noter que la Roumanie et la Bulgarie sont les seuls Etats membres de l’UE qui ne bénéficient pas de ce régime. A son tour, le chef de la Chancellerie du premier ministre de la Roumanie, Dragoş Tudorache, a déclaré que pour la Roumanie, les attentes liée à l’élimination des visas étaient très claires. Le sujet a été débattu lundi à Bruxelles par les représentants de la Roumanie et de la Bulgarie aux côtés du ministre canadien de l’Immigration, John McCallum, en présence du commissaire européen à la migration Dimitris Avramopoulos. La Roumanie et la Bulgarie ont fait savoir leur intention de ne pas ratifier l’accord commercial entre l’UE et le Canada avant la libéralisation du régime de visas imposé par Ottawa aux citoyens des deux pays.



    Hypermarchés – Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué lundi la loi qui oblige les hypermarchés roumains d’avoir dans les rayons 51% de produits roumains, leur interdisant en même temps de percevoir des taxes et services auprès des fournisseurs. La loi vise plusieurs catégories de marchandises, dont la viande, les œufs, les fruits et légumes, le miel, les produits laitiers et de boulangerie. Pour chacune de ces catégories 51% des produits vendus doivent provenir de Roumanie. Exception font seuls les commerçants dont le chiffre d’affaires net annuel est inférieur à 2 millions d’euros.

    Assassinat – Le ministère roumain des AE exprime son profond regret suite au décès du Consul général honoraire de Roumanie à San Salvador, Ricardo Emanuel Salume Barake, et transmet ses sincères condoléances à sa famille. Le Consul général honoraire de Roumanie à San Salvador a été retrouvé assassiné dimanche, à son domicile de la capitale de ce pays, ont fait savoir les autorités salvadoriennes. Les circonstances de ce crime, de même que les raisons de cet acte n’étaient pas connues dans l’immédiat. Le ministère roumain des AE reste en contact avec les autorités locales, espère que les coupables seront envoyés devant la justice. Ricardo Emanuel Salume Barake avait été nommé consul honoraire de Roumanie en 1994. Les consuls honoraires ne sont pas des employés de l’Etat roumain et ils ne sont pas rémunérés pour leur activité, étant élus parmi les ressortissants roumains ou étranger ayant leur domicile dans le pays où ils ont accrédités.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps, voire de la canicule, en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures maximales allant jusqu’à 36 degrés.

  • Majorité de produits roumains dans les magasins

    Majorité de produits roumains dans les magasins

    Le projet de loi qui oblige la grande distribution de Roumanie à commercialiser au moins 51% de produits autochtones se trouve actuellement à l’attention du Législatif de Bucarest. Le document a récemment reçu l’aval de la commission parlementaire spécialisée. Les autorités et les producteurs estiment qu’il encouragera l’économie du pays par la promotion des marchandises roumaines. Une fois entré en vigueur, ce projet ouvrira les portes des supermarchés aux petits producteurs, qui jusqu’ici n’y avaient pas accès, explique le ministre de l’Agriculture, Achim Irimescu : «Nous avons été accusés d’importer trop de produits de l’étranger, alors que les produits roumains, certains d’une très bonne qualité, n’arrivent pas sur les gondoles des magasins. Je ne tente pas de me prononcer dans un sens ou un autre, mais c’est sûr que dans une relation contractuelle correcte, toutes les parties ont à gagner, y compris le consommateur. J’espère que les consommateurs roumains comprendront combien il est important d’acheter des produits autochtones».

    Selon le président de l’Association des producteurs de légumes, Vlad Gheorghe, la loi définira de manière très claire les relations entre les producteurs locaux et les représentants des grandes chaînes de distribution. A son avis, les fruits et légumes autochtones de saison peuvent couvrir toute la quantité nécessaire aux ventes, alors que hors saison le pourcentage de 51% de produits roumains est garanti. Vlad Gheorghe : « Nous avons décrit et défini le produit roumain frais – qui est le principal enjeu de cette loi. Pour ce qui est du taux d’approvisionnement de 51%, je vous garantis que nous pouvons couvrir 100% de la demande par des produits roumains. Certains supermarchés nous contredisent. C’est faux. L’intention de cette loi et de venir en aide aux associations, pour pouvoir effectuer des livraisons organisées, planifiées».

    Aux termes du projet, les commerçants – personnes morales autorisées – ont l’obligation d’acheter des œufs, de la viande, des fruits, des légumes, du miel, des laitages et des produits de boulangerie par le biais de ce que l’on a appelé «la chaîne courte d’approvisionnement ». Y font exception les commerçants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros. «La chaîne courte d’approvisionnement » est un réseau comportant un nombre limité d’opérateurs économiques déroulant des activités de coopération et développement économique au niveau local et régional et ayant des relations étroites avec les producteurs, les entreprises de transformation et les commerçants. Si la loi est votée la semaine prochaine par la Chambre des députés de Bucarest, et puis promulguée par le président Klaus Iohannis, la loi entrera en vigueur à l’automne. (trad. Valentina Beleavschi)

  • Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    En 2015, le déficit commercial de la Roumanie s’est monté à 8,37 milliards d’euros, un chiffre supérieur de 2,31 milliards à celui rapporté en 2014, informe l’Institut national des Statistiques. Le volume des exportations a augmenté de 4,1%, jusqu’à 54,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont connu une hausse de 7,6%, totalisant presque 63 milliards d’euros. En ce qui concerne les échanges intracommunautaires de biens, il convient de mentionner qu’en 2015, leur valeur a légèrement dépassé les 40 milliards d’euros à l’expédition et approché les 49 milliards d’euros à l’introduction, représentant 73,7% sur le total des exportations et 77,2% sur celui des importations. Par ailleurs, en 2015 le montant des échanges extracommunautaires a été de 14,36 milliards d’euros à l’exportation et de 14,38 milliards d’euros à l’importation, soit 26,3% du total des exportations et 22,8% de celui des importations.

    Sur l’ensemble des produits commercialisés l’année dernière, les véhicules et les équipements de transports ont occupé une place importante, selon l’analyste économique Aurelian Dochia: « Depuis quelques années, on assiste à un ralentissement du rythme des exportations ce qui est absolument normal étant donné l’actuel contexte européen. Du coup, la Roumanie devrait booster sa consommation interne afin que son influence positive sur l’économie soit comparable à celle des exportations. On constate que cette consommation a rempli son devoir puisque la dynamique de la croissance est significative. Quant aux exportations, je vous invite à remarquer la performance enregistrée par la Roumanie dans le domaine des services, notamment dans le secteur des transports, dont le taux de croissance est des meilleurs. Cela veut dire que la Roumanie est devenu dernièrement un fournisseur de services important au sein de l’UE. C’est un grand pas en avant surtout pour un pays qui, il y a quelques années, enregistrait un déficit en matière de services de commerce extérieur. Or, il est important d’enregistrer un excédent dans ce domaine aussi ».

    Par ailleurs, l’économiste en chef de la Banque centrale de Roumanie, Valentin Lazea, pense que dans le cas de la Roumanie, le modèle économique à succès devrait s’articuler autour des atouts mis à profit par les pays de Visegrad pour surmonter plus facilement la crise économique: « Les pays qui sont sortis victorieux de la dernière crise économique sont ceux dont les exportations sont plus diversifiées, qui exportent non seulement des biens mais aussi des services. Ce pays – là ont connu un fort surplus de compte courant, grâce à un volume des exportations supérieur à celui des importations. Au pôle opposé, on retrouve les grands perdants de la crise, représentés par les Etats qui ont affiché un déficit de compte courant significatif, tels le Brésil, le Nigeria ou d’autres pays exportateurs de matières premières. Dans le camp des gagnants, on retrouve la Pologne, la Hongrie et d’autres pays du groupe de Visegrad. A mon avis, la Roumanie se trouve à mi – chemin entre les deux catégories. Pour rejoindre les gagnants, il faudrait que Bucarest accepte l’idée d’avoir un surplus de compte courant – une idée rejetée jusqu’à présent par les élites politiques roumaines. On pourrait devenir, comme d’autres pays de Visegrad le sont, l’atelier de production de l’Allemagne ou de l’Autriche ou de certains autres pays occidentaux. C’est un chemin déjà emprunté par nombre de pays. »

    Aux dires de Valentin Lazea, pour faire de la performance économique, la Roumanie devrait encourager les exportations et les investissements et non pas la consommation interne, sinon elle risque de tomber dans le piège du revenu moyen, d’assister à la détérioration de son compte courant et de se heurter à des difficultés de financement. La plupart des pays pris à ce piège sont ceux qui ont augmenté le revenu moyen par tête d’habitant de 2000 dollars à 8000 – 12000 dollars et qui se contentent d’une telle performance sans faire d’efforts pour booster leur compétitivité.

    Le secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu, a présenté les mutations survenues pendant la crise économique en ce qui concerne la structure des exportations: «Cette crise a donné une bonne leçon à la Roumanie. Elle a tout d’abord conduit à la restructuration de l’offre commerciale. En clair, après la crise, la métallurgie, la pétrochimie et l’industrie légère, les trois secteurs d’excellence de l’économieroumaine, ont cédé la première marche du podium aux industries électrique et électronique et aux technologies de l’information, suivies par les constructions automobiles et la production d’équipements et outillages pour la construction de machines. Cette même crise nous a ramenés à la réalité. Nous avons donc compris que la Roumanie ne pouvait rester indéfiniment et entièrement dépendante du marché européen, lequel absorbe les trois quarts de ses exportations. Par conséquent, les entreprises publiques et privées se sont orientées vers d’autres marchés, la Roumanie étant devenue compétitive dans bien des régions du monde. Nos ressources n’ont pas tari. Nous continuons à viser les marchés non – européens : la Russie, la Chine, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, autant de zones à grand impact pour les produits roumains. »

    Les exportations roumaines vont principalement vers l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l’Espagne. La Roumanie importe surtout de pays tels l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération de Russie, l’Autriche et les Pays-Bas. (trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose).