Tag: programme de gouvernance

  • 23.01.2018 (mise à jour)

    23.01.2018 (mise à jour)

    PNL – Le Parti National Libéral (PNL), principal parti de l’opposition de droite de Roumanie a présenté mardi le soi-disant Livre noir de la gouvernance de la coalition formée de sociaux- démocrates et de démocrates – libéraux. L’occasion pour le leader des libéraux, Ludovic Orban, d’affirmer que 2017 a été une année perdue pour la Roumanie, qui n’est pas sur la bonne voie actuellement d’un point de vue démocratique, économique et social. Selon l’analyse des libéraux, sur les 724 mesures assumées par le programme de gouvernance, seules 33 ont été réalisées, alors que dans les domaines clé, tels l’éducation, la santé ou l’économie le taux de mise en place des mesures promises est inférieur à 5%. De même, les dépenses budgétaires ont dépassé largement les recettes au budget de l’Etat et n’ont pas été destinées à financer des mesures de développement, mais à des fins personnelles. De l’avis du PNL, la coalition Parti Social Démocrate – Alliance des Libéraux et des Démocrates a hérité d’une économie ayant un taux d’inflation de 0,2%, un taux qui s’est monté à 3,3% en 2017. Antérieurement, le chef des libéraux avait fait savoir que son parti allait décider de la façon à agir au Parlement pour bloquer l’investiture de la nouvelle équipe gouvernementale ayant à sa tête l’eurodéputée Viorica Dancila.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a reporté au mardi, 30 janvier, son verdict sur les saisines formulées par la Haute Cour de Justice et de Cassation et par le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), d’opposition, au sujet des modifications des lois de la justice. La Cour a toutefois rejeté la saisine portant sur la création d’un Parquet Spécial chargé d’investiguer les juges et les procureurs, considérant qu’il s’agissait d’une démarche constitutionnelle. Selon les magistrats, cette initiative représente une violation du principe d’égalité devant la loi, puisque cette catégorie professionnelle deviendrait la seule à bénéficier d’un Parquet qui lui soit consacré. Selon les libéraux, les actuelles modifications des lois de la justice ont été faites en violation de plusieurs principes constitutionnels dont le droit à l’initiative législative des députés et des sénateurs.

    Diplomatie – L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen est essentielle, a déclaré mardi le président roumain Klaus Iohannis lors d’une réunion avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Le président Iohannis a également mis en lumière le fait qu’il fallait préparer d’avance les aspects logistiques nécessaires pour que la Roumanie puisse assurer la présidence tournant du Conseil de l’UE en 2019. Bucarest continuera à s’impliquer activement dans le débat sur le renforcement de l’Union économique et monétaire, car si la Roumanie n’accède pas à la zone euro, elle ne bénéficiera pas de toutes les opportunités qu’offre l’intégration communautaire, a encore précisé le président roumain. Parmi les piliers de la politique étrangère roumaine il a mentionné le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et l’appartenance à l’UE et à l’OTAN. De plus, Bucarest plaide fermement pour la consolidation de la relation transatlantique, a jouté le chef de l’Etat roumain.

    Europe – Le sénateur roumain Titus Corlatean, président de la Délégation du Parlement roumain à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a été élu pour un second mandat de vice – président de l’Assemblée en 2018. L’élection a eu lieu lors d’une session ordinaire de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, à Strasbourg. Titus Corlatean a également été désigné rapporteur de l’Assemblée pour le débat d’urgence intitulé «Le processus de paix au Moyen Orient – Israël – Palestine : la contribution du Conseil de l’Europe.» Lors de ce débat prévu jeudi, Titus Corlatean présentera un rapport et soumettra au vote du plénum de l’Assemblée une résolution à ce sujet.

    Tennis – Le duo roumain Irina Begu / Monica Niculescu s’est qualifié mardi dans les demi-finales de l’épreuve de double – dames de l’Open australien, après avoir battu le duo américain Jennifer Brady/Vania King. Dans les demi- finales, les Roumaines rencontreront les Russes Ekaterina Makarova/Elena Vesnina, championnes à Melbourne, en 2014. Mercredi, Simona Halep, la seule joueuse roumaine restée dans la compétition de simple – dames rencontrera dans les quarts de finale la Tchèque Karolina Pliskova.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera froid en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre du pays. Le ciel sera couvert sur le nord-ouest, le nord et les montagnes. Les températures maximales ne dépasseront pas les 5 degrés.

  • La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    Nouvel Exécutif à Bucarest

    Le nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose et appuyé par la coalition formée par le PSD et par l’ALDE a reçu jeudi le vote du Parlement de Bucarest avant de prêter serment d’investiture devant le président du pays, Klaus Iohannis. La Roumanie a besoin d’un gouvernement en état d’alerte, préoccupé par la performance et la nouvelle équipe gouvernementale devrait récupérer les retards du précédent gouvernement, afin de respecter les objectifs assumés dans le cadre du programme de gouvernance, a déclaré Mihai Tudose : « La Roumanie connait une période faste du point de vue économique. Nous avons une croissance économique et un essor industriel, une évolution à la hausse des revenus et de la consommation. Ce qui nous manque, c’est une croissance vigoureuse des investissements et une progression des recettes budgétaires. »

    Le président Klaus Iohannis n’a pas hésité à critiquer la coalition gouvernementale qui, exprimant son mécontentement au sujet de l’ancien gouvernement, a décidé de le renverser par motion de censure moins de six mois après son investiture, lui reprochant le manque des résultats dans l’application du programme de gouvernance grâce auquel les sociaux-démocrates avaient remporté le scrutin législatif en décembre 2016. Le chef de l’Etat a remarqué que suite à la nomination d’un nouveau gouvernement, le PSD et l’ALDE, soutenus par l’Union démocrate magyare de Roumanie par un protocole de collaboration parlementaire, ont modifié leur programme économique.

    Klaus Iohannis : « En six mois, nous passons de la réduction des taxes à leur réintroduction, nous remplaçons les majorations salariales par des taxes de solidarité. Un tel comportement ne n’est pas compatible avec ce que l’on appelle la prédictibilité fiscale et budgétaire. Honorables membres du PSD, de l’ALDE de l’Union démocrate magyare de Roumanie, au nom des Roumains, je vous prie d’en finir avec ce sautillage fiscal et budgétaire ».

    Le président Iohannis a demandé au nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose d’être solidaire avec les Roumains et de gouverner d’une manière responsable, afin de ne pas dépasser le seuil du déficit budgétaire de 3% du PIB, de défendre et de promouvoir l’Etat de droit et de respecter son engagement envers l’OTAN d’allouer 2% du PIB à la défense.

    La loi de la grille unique des salaires a été promulguée.

    En raison de la récente crise politique de Bucarest, les commentateurs politiques craignent que la loi de la grille unique des salaires dans le système public ne soit placée sous un cône d’ombre et son application remise à plus tard. Ce qui plus est, le départ du précédent cabinet social-démocrate dirigé par Sorin Grindeanu, artisan de cet acte normatif, et la perspective d’un possible remplacement par un gouvernement d’une autre couleur politique a déterminé les commentateurs les plus pessimistes à évoquer la possibilité de renoncer à cette loi qui propose des bénéfices majeurs pour nombre de Roumains. Ces craintes ont été éliminées après la promulgation par le président Klaus Iohannis. Dans un communiqué de l’Administration présidentielle, celui-ci souligne que le chef de l’Etat appuyait le besoin d’accroître les revenus du personnel payé par des fonds publics d’une manière soutenable afin d’améliorer son niveau de vie. Il souligne aussi que le PSD et l’ALDE ont la responsabilité d’assurer un développement équilibré et de concilier l’objectif de majoration des revenus avec le maintien de la stabilité macroéconomique et budgétaire de la Roumanie. La loi des salaires dans le secteur public prévoit la majoration des revenus mensuels de plus de 50% les cinq années à venir. Ce document est pourtant critiqué tant par le patronat du secteur privé que par les syndicats.

    Le dossier de la présidentielle de 2009

    Le Parquet général a classé sans suite le dossier de l’élection présidentielle de décembre 2009, lorsque le sénateur populaire d’aujourd’hui Traian Băsescu s’est adjugé le second mandat de président de la Roumanie, après avoir vaincu le leader du PSD de l’époque, Mircea Geoană. Les procureurs ont précisé qu’ils n’avaient pas identifié de faits présumés illégaux tels que l’abus de fonctions ou la falsification des documents et des statistiques électorales. Le dossier avait été ouvert après que le journaliste controversé Dan Andronic a affirmé qu’au soir du second tour de la présidentielle d’il y a 8 ans, il avait rencontré, dans un cadre informel, la procureure générale Laura Codruţa Kövesi, à présent cheffe du Parquet national anticorruption, l’ancien directeur du SRI, George Maior, maintenant ambassadeur à Washington, et son premier adjoint, Florian Coldea. Il lui avait semblé assister à la réunion d’une cellule de crise, surtout que tous ces officiels auraient été destitués en cas de victoire de Geoană. Plusieurs hommes politiques, qui détenaient en 2009 des fonctions publiques, ont été auditionnés par les procureurs du Parquet général. Ceux-ci ont également examiné toute une série de documents produits par l’Autorité électorale permanente et par le Service de télécommunications spéciales. Le scrutin présidentiel de 2009 fait pourtant l’objet d’une enquête parlementaire.

    La Roumanie, assiégée par la canicule.

    Cela fait déjà une semaine que la canicule sévit en Europe et la Roumanie n’en fait pas exception. Une vague de chaleur traverse le pays, à compter de mercredi. 12 départements de l’ouest, du sud et du centre du pays ont été placés dès mercredi en alerte jaune en raison des températures élevées allant de 33 à 36 degrés. A compter de jeudi, nombre de départements font l’objet d’une alerte orange, puisque le mercure des thermomètres a frôlé les 40 degrés. Pour samedi, les météorologues ont émis même une vigilance rouge, car les températures devraient s’élever à 44 degrés à l’ombre. Plus d’un millier d’ambulances sont prêtes à intervenir à travers le pays si besoin est. Bucarest souffre lui aussi sous le grand soleil. Selon le modèle de l’année dernière, la mairie a installé une vingtaine de tentes anti-canicule prévues de clim, où le personnel médical peut soigner les éventuels coups de chaleur des Bucarestois. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Nouveau gouvernement, nouveau programme de gouvernance

    Nouveau gouvernement, nouveau programme de gouvernance

    A Bucarest, le cabinet du nouveau premier ministre Mihai Tudose est en train de reprendre les portefeuilles de l’ancienne équipe, celle de Sorin Grindeanu, débarquée la semaine dernière suite à une motion de censure déposée par son propre parti. L’équipe Grindeanu s’était vu reprocher les retards accumulés dans la de mise en œuvre du programme économique, grâce auquel le Parti social-démocrate (PSD) avait remporté les élections législatives de décembre dernier avec 45% des suffrages. Dans la nouvelle équipe Tudose, 16 des 27 portefeuilles seront assumés par des ministres ayant fait partie du gouvernement précédent. Lors du vote au plénum du Parlement, 275 élus nationaux se sont prononcés en faveur du nouveau gouvernement, alors que 102 ont voté contre celui-ci. En fait, le cabinet Tudose a reçu 20 votes favorables de moins par rapport au précédent, signe que l’euphorie des gagnants d’il y a 6 mois, tout comme la cohésion de la majorité parlementaire commencent à s’évaporer.

    Le premier ministre Tudose lui-même affirme que la Roumanie n’a pas besoin d’un gouvernement décontracté, mais d’un cabinet qui soit en alerte permanente. Il a assuré les parlementaires que ses objectifs étaient de récupérer les retards accumulés dans la mise en œuvre du programme de gouvernance.
    Mihai Tudose: « Je ne veux pas critiquer ce qui a été fait, mais je comprends qu’il y a eu un frein. A moi, on m’a dit de transformer ce frein en accélération. Et c’est justement ce que je vais faire. »

    L’homme fort de la coalition au pouvoir et président du PSD, Liviu Dragnea, affirme qu’il faut respecter le programme, quels que soient les coûts politiques. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Sorin Grindeanu a dû quitter ses fonctions.

    Liviu Dragnea : « La gouvernance précédente a fait des erreurs, sans doute. Nous avons eu et nous avons toujours la force et le courage de le reconnaître. Nous allons veiller plus attentivement à ce que le calendrier du programme de gouvernance soit respecté. »

    Toutefois, constatent les analystes, le programme que le nouveau cabinet doit exécuter est considérablement différent de celui de son prédécesseur. Et pour cause. Plusieurs majorations salariales dans le système public ont été reportées et on envisage d’introduire de nouvelles taxes, telle l’impôt sur le chiffre d’affaires, sur le revenu des ménages ou encore une mystérieuse taxe de solidarité. Partenaire du PSD dans la coalition au pouvoir, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a fait savoir, par la voix du député Varujan Vosganian, qu’elle ne soutenait pas inconditionnellement le nouveau premier ministre: « En cas de discussion sur la redéfinition du taux d’imposition unique par un impôt progressif en dessous des quotas actuels, nous sommes ouverts au dialogue. Mais toute modification du taux d’imposition unique dans le sens d’une augmentation, ne trouvera pas de partenaire dans l’ALDE. »

    Le vote de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) n’est pas venu non plus sans condition. Son leader, Kelemen Hunor : « Ce vote n’est pas un chèque en blanc. Nous ne pourrons pas soutenir l’introduction de l’impôt sur le chiffre d’affaires et nous devons savoir ce que la taxe de solidarité signifie. De même, nous ne trouvons pas que l’impôt sur le revenu global des ménages soit une initiative à même d’améliorer les choses. »

    L’opposition de droite n’a pas caché son sarcasme à l’adresse du pouvoir. Les parlementaires du Parti du Mouvement Populaire (PMP) n’ont pas participé à la séance du Parlement, ni au vote, alors que le Parti national libéral (PNL) a voté contre le gouvernement, critiquant la modification du programme de gouvernance. Le député libéral Ben-Oni Ardelean: « Le PNL estime que, à ce rythme, vous allez détruire toute la Roumanie. A l’heure actuelle vous ne faites que pulvériser toutes les chances de la Roumanie. »

    Au nom de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), le député Cristian Seidler a été tout aussi catégorique : «M Tudose, aux côtés de vos collègues du PSD et de l’ALDE, vous avez perdu la légitimité pour diriger la Roumanie.»

    A l’instar d’un prof principal sévère devant une classe d’élèves – problème, le président Klaus Iohannis a lancé des critiques dures à l’adresse des nouveaux ministres venus prêter le serrement d’investiture. « Vous avez fait plonger le pays dans la crise parce que vous avez été incapables de gouverner », a martelé le chef de l’Etat, reprochant au PSD d’avoir modifié le programme de gouvernance dans des points sensibles.

    Pour leur part, les experts économiques remarquent déjà les premières erreurs de l’équipe de Mihai Tudose. Même avant son investiture, le nouveau ministre des Finances, Ionuţ Mişa, a annoncé la suppression du 2e pilier des retraites privées. Une annonce démentie par le chef des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea. Ionuţ Mişa est par la suite revenu sur ses affirmations. Trop tard, car ses propos avaient déjà produit leurs effets à la Bourse et sur le marché des devises. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 30.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 30.06.2017

    Le nouveau programme de gouvernance – décortiqué et
    critiqué sur tous les plans – et la canicule envahissent l’esprit des Roumains
    et les pages de tous les quotidiens en ligne de Bucarest.

  • 03.01.2017

    03.01.2017

    Gouvernance – En Roumanie, le programme de gouvernance doit être voté mercredi par le Parlement et mis en œuvre à compter du 1er février. Le premier ministre désigné Sorin Grindeanu a assuré que toutes les mesures annoncées pendant la campagne électorale seraient mises en pratique. Parmi elles – l’augmentation du salaire minimum de 1250 à 1450 lei (soit de 280 à 320 euros), la suppression des contributions à l’assurance maladie pour tous les retraités et l’exemption d’impôt sur le revenu des retraites inférieures à 2000 lei (445 euros). Le budget de l’Etat 2017 pourrait être lui aussi approuvé avant le 1er février, a encore affirmé Sorin Grindeanu.

    Minsitres – Le Parlement de Bucarest démarre ce mardi les procédures d’installation du nouveau gouvernement. Le premier ministre désigné Sorin Grindeanu doit annoncer dans la journée ses propositions pour les fauteuils de ministres. Le vote d’investiture du nouveau cabinet est prévu mercredi tout comme le serment d’investiture des ministres. Ancien ministre des Télécommunications, Sorin Grindeanu est la 2e proposition de l’alliance entre le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance de Libéraux et des Démocrates (ALDE) pour le poste de premier ministre, la première, celle de Mme Sevil Shhaideh, ayant été rejetée par le chef de l’Etat. La coalition des sociaux-démocrates et de l’ALDE bénéficie aussi du soutien parlementaire de l’Union Démocratique Magyare de Roumanie aux côtés de laquelle elle forme une majorité confortable au sein du Parlement de Bucarest. Le leader social-démocrate, Liviu Dragnea, a précisé que le nouvel Exécutif aura plus de 20 ministères, dont 8 seront dirigés par des femmes. L’Alliance des libéraux et des démocrates détiendra, elle, 4 portefeuilles de ministres.

    Frontex – La police roumaine aux frontières participe à l’opération conjointe « EPN POSEIDON SEA » organisée par l’Agence européenne Frontex avec un navire de patrouille et d’intervention de la Garde-Côtière. L’opération se déroule en mer Egée de janvier à avril. Avec un équipage de 23 garde-frontières, le navire doit exécuter des missions individuelles de patrouille, recherche et sauvetage aux côtés d’autres bâtiments des Etats membres de l’UE. Cette action vient continuer les opérations organisées par Frontex afin de mieux gérer les vagues de migrants clandestins.

    Dacia – En 2016, le constructeur automobile Dacia Groupe Renault a vendu sur le marché français un nombre record de voitures – soit plus de 110.000 – soit une croissance annuelle de 13,4%, selon les données fournies par le Comité des constructeurs français d’automobiles. A son tour, Renault a enregistré l’année dernière sa meilleure performance commerciale en France depuis 2011, avec une croissance de 6,6% des ventes d’automobiles qui ont atteint les 407.000 unités. En 2016, Renault a détenu 20% des parts du marché automobile français, alors que Dacia en a détenu près de 6%. En Roumanie, l’usine Dacia de Mioveni (sud) a été rachetée par Renault en 1999. Relancée en 2004 par le modèle Logan, la Dacia est devenue un acteur important sur le marché automobile européen.

    Istanbul – La police turque continue à rechercher l’auteur de l’attentat dans une discothèque d’Istanbul, la nuit du Nouvel An, qui a fait 39 morts et près de 70 blessés. Plus de la moitié des victimes sont des étrangers provenant d’Israël, d’Inde, du Liban, de France, de Belgique, du Koweït et du Canada. L’attaque a été revendiquée par le groupe terroriste Etat Islamique, en tant que réponse à l’intervention turque en Syrie. 12 personnes ont été retenues jusqu’ici. Pour leur part, les analystes constatent qu’à la différence des années précédentes, les attentats commis ces derniers mois en Turquie ont visé notamment les endroits fréquentés par les étrangers, à savoir des objectifs touristiques d’Istanbul et l’aéroport Atatürk.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cârstea affronte aujourd’hui la Polonaise Agnieszka Radwanska dans les 8es de finale du tournoi de Shenzen, en Chine. Une autre représentante de la Roumanie, Monica Niculescu, a été éliminée dans la même étape de la compétition par la Chinoise Wang Qiang. Toujours dans les 8es de finale, la joueuse de tennis roumaine la mieux cotée, Simona Halep, n° 4 mondiale, rencontrera mercredi la Tchèque Katerina Siniakova. Simona Halep, la gagnante de la compétition de simple féminin de Shenzen en 2015, participera aussi à la compétition de double dames aux côtés de sa compatriote Monica Niculescu.

    Météo – Les météorologues annoncent des journées très froides en Roumanie en ce début d’année, avec des températures maximales qui ne dépasseront pas les -3 degrés vers la fin de la semaine. Ce mardi les températures maximales iront de -3 à 7 degrés et l’on signale de la neige dans l’est, le nord-est et en montagne. 3 degrés et du soleil à midi à Bucarest.