Tag: programme européen

  • Un programme pour l’installation de panneaux photovoltaïques

    Un programme pour l’installation de panneaux photovoltaïques

    L’Administration du fonds roumain pour
    l’environnement, coordonnée par le ministère du domaine, a annoncé le
    prolongement, jusqu’au 11 octobre, de la période de dépôt des dossiers en vue
    de l’obtention d’aides financières non remboursables, proposées par un
    programme européen dont l’objectif est l’installation de systèmes
    photovoltaïques à destination des ménages isolés, et qui ne sont pas connectés
    au réseau national d’électricité. Le programme vise à maximiser l’efficacité
    énergétique, à améliorer la qualité de l’air, à réduire les émissions de gaz à
    effet de serre et l’utilisation de
    combustibles fossiles, tout en produisant de l’électricité à partir de sources
    renouvelables dans des habitations situées à au moins 2 km du réseau national
    d’électricité.


    Jusqu’à l’automne, les personnes vivant
    dans des foyers isolés ont la possibilité de solliciter auprès des autorités des
    aides allant jusqu’à 25 000 lei (plus de 5 000 euros) pour l’acquisition et
    l’installation de panneaux photovoltaïques. L’argent alloué à cet effet est
    échelonné tout au long de la mise en œuvre du projet, étant géré par les
    mairies. Le financement non remboursable couvre intégralement les dépenses
    liées à l’installation de ces panneaux. Cette année, un montant total de 230
    millions de lei a été alloué à plus de 9 000 ménage, explique Cornel Brezuică,
    président de L’Administration du fonds roumain pour l’environnement: «L’Administration du fonds roumain pour
    l’environnement a de l’expérience dans la gestion de ces programmes. Cela a
    commencé il y a plusieurs années avec un programme d’installation de panneaux
    solaires thermiques, qui a eu beaucoup de succès. A présent, nous mettons en
    œuvre la deuxième étape, avec ce projet d’installation de panneaux
    photovoltaïques et de production d’électricité à usage domestique: grâce à tous
    nos investissements, la capacité installée s’élève à une puissance de 100 MW,
    le budget est prévu pour 30 000 immeubles, y compris ceux qui sont situés dans
    la région de Bucarest-Ilfov. Il y a beaucoup d’argent investi dans ce
    programme, environ 120 millions d’euros, de l’argent européen que nous devons
    dépenser en toute responsabilité. Je tiens à préciser que L’Administration du
    fonds roumain pour l’environnement contrôlera chaque construction produisant de
    l’énergie grâce à ce financement, car nous avons créé un mécanisme par lequel
    le fournisseur d’électricité nous indiquera la quantité d’électricité livrée dans
    le réseau national, au cours de cette année. Cela nous intéresse beaucoup, car
    nous allons calculer certains indicateurs de pollution, d’environnement, tout
    comme la réduction des émissions de carbone, si l’énergie respective a été
    produite à partir de sources conventionnelles, et ainsi de suite. »



    L’Administration du fonds roumain pour
    l’environnement a également annoncé que l’installation de panneaux
    photovoltaïques pour la production d’électricité et / ou de panneaux solaires
    pour le chauffage de l’eau était autorisée sans l’obtention, par le
    propriétaire, d’un permis de construire. (Trad. : Mădălina Spulber)

  • Le programme LIFE en Roumanie

    Le programme LIFE en Roumanie

    Cela fait 26 ans depuis que le Programme européen LIFE, destiné à financer la protection de la nature, a été lancé. Son principal objectif est de contribuer à mettre en application la politique et la législation de l’UE dans le domaine de la protection de l’environnement et du climat, en cofinançant des projets. Grâce à ce programme des forêts ont été remis en état, des habitats aquatiques et de nombreuses espèces ont pu être sauvés. A l’heure actuelle, un grand nombre de zones sont protégées grâce au programme Natura 2000. L’UE compte ainsi 27.000 sites labellisés Natura 2000, couvrant 18% de sa superficie.

    Madalina Cozma, coordinatrice de projets au sein du ministère de l’Environnement de Bucarest, nous fournit des détails supplémentaires : « L’Union européenne a estimé qu’il était très important de disposer d’un instrument financier spécifique, destiné à la conservation de la biodiversité et à la protection de ce que nous appelons un environnement sain et durable. Heureusement, le programme LIFE a été étendu actuellement, pour couvrir non seulement le volet environnemental et la conservation de la biodiversité, mais également pour soutenir l’activité productive. C’est une excellente nouvelle, parce que les activités productives, celles qui génèrent des emplois, doivent également être respectueuses de l’environnement, et nous avons besoin de mener une politique industrielle qui soit en accord avec les desiderata de la protection de l’environnement et avec les Directives européennes. Le programme LIFE finance encore des projets consacrés à l’action pour le climat, mais aussi d’autres projets destinés à mieux informer le public ou à améliorer la gouvernance. Parce que les gens doivent en être informées ».

    La Roumanie abrite une vraie richesse en termes d’écosystèmes. Les aires naturelles protégées couvrent en Roumanie une superficie de 1,6 millions d’hectares, auxquels s’ajoutent les 580.000 d’hectares du Delta du Danube. Ces aires naturelles protégées, y compris les aires d’intérêt européen, réunies dans les sites Natura 2000, représentent 23% de la superficie totale du pays. Les domaines forestiers protégés atteignent ainsi 45% du fond forestier national. Alors, le nouveau programme LIFE viendra au soutien de ceux qui désirent œuvrer pour protéger la nature et conserver les espèces en voie de disparition.

    Par les nouveaux projets intégrés lancés dans le cadre du programme LIFE, on vise la mise en pratique de la législation relative à l’environnement et au changement climatique, pour mieux relever les défis futurs, tels le déficit d’eau, l’économie circulaire, l’appauvrissement de la biodiversité ou les changements climatiques.

    Madalina Cozma, du ministère de l’Environnement, précise : « Nous faisons de notre mieux pour informer les bénéficiaires potentiels, ceux qui déroulent des projets, des tenants et des aboutissants de ce programme : comment mettre en place et dérouler ces projets, comment observer au mieux les exigences de l’UE en la matière. L’appel aux projets a été lancé le 18 avril dernier. Dès cette année, les projets pourront être téléchargés directement sur la plate-forme Internet de la Commission en deux étapes : il faudrait tout d’abord présenter une note conceptuelle de ce que l’on désire, nous, en qualité de bénéficiaires, présenter donc nos idées de projets. Pour ce faire, il faudrait remplir un formulaire préétabli, d’une dizaine de pages, mis à disposition par la Commission, où nous allons présenter nos propositions, nos idées, mais aussi une estimation budgétaire. Il faudra charger ce document sur la plate-forme avant le 10 juin prochain. Au mois d’octobre, la Commission nous transmet son avis. Si l’idée correspondait, il nous faudrait présenter le projet in extenso, le télécharger sur le site de la Commission, en respectant le format prescrit. La réponse arrivera au mois de janvier 2019. Et ce n’est qu’à partir du mois de juillet 2019 que l’on peut commencer la mise en place des projets approuvés. Au niveau du ministère, on a établi un point d’information, et vous trouverez également sur notre site l’ensemble des renseignements nécessaires ».

    Depuis le lancement du programme LIFE en 1992, la Commission a financé 3942 projets, la Roumanie seule ayant déroulé 52 projets visant l’ensemble des domaines couverts par le programme.

    Madalina Cozma mentionne quelques projets exemplaires : « On compte des projets dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Nous avons réussi à mettre en place toute une série de projets importants dans ce domaine et reconnus comme tel au niveau européen, par exemple « Le management et la protection des grands carnivores ». Il s’agit des projets déroulés par nos collègues de l’Agence de la protection de l’environnement du département de Vrancea. D’autres projets ont porté sur la protection des oiseaux, par exemple de l’aigle pomarin. Certains autres sont toujours en déroulement, comme celui visant à protéger le Rollier d’Europe, où l’on travaille avec nos collègues hongrois et un partenaire associatif. Aussi, le Faucon kobez, une espèce qui avait disparue du continent européen, a été réintroduit dans l’ouest de la Roumanie, dans la région du Banat, grâce à un projet exemplaire au niveau européen, et que l’on envisage de reproduire. Alors, parce que nous avons enregistré ces succès, nous voulons attirer d’autres partenaires, leur expliciter le fonctionnement de ce mécanisme financier et comment ils peuvent postuler à ce programme. Car il s’agit d’un instrument extrêmement utile qui nous aide à conserver le trésor naturel de la riche biodiversité que la Roumanie recèle. »

    La bonne nouvelle c’est que le paquet financier alloué au programme LIFE pour la période 2014-2020 s’élève à plus de 3 milliards d’euros, en nette augmentation par rapport aux 2 milliards alloués lors du précédent exercice budgétaire, celui de 2007 à 2013. (Trad Ionut Jugureanu)