Tag: ProRomania

  • 09.10.2020 (mise à jour)

    09.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le président Klaus Iohannis a déclaré, vendredi, qu’il ne souhaitait pas un retour à l’état d’urgence en Roumanie et que les restrictions doivent être mises en place là où il n’y a pas d’autre solution. Le chef de l’Etat a également souligné la nécessité de respecter les mesures de prévention. « Il ne faut pas paniquer, mais il faut être conscients que nous sommes dans une situation publique extrêmement grave et que si nous souhaitons une vie proche de la normalité, nous devons respecter les règles », a dit Klaus Iohannis. 3 186 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 heures, sur près de 30 000 tests effectués au niveau national, a fait savoir le Groupe de communication stratégique. 52 nouveaux décès ont été signalés, portant le nombre des victimes à près de 5 300. Au total, depuis le début de la pandémie, presque 149 000 cas d’infection ont été confirmés en Roumanie et 115 000 patients ont guéri. 613 malades sont en soins intensifs. Bucarest, la capitale, compte plusieurs dizaines de foyers épidémiques et un nombre total de contaminations supérieur à 21 000. Le coefficient dinfections cumulées en 14 jours y est le plus élevé du pays, soit 2,28 pour mille habitants.



    HoReCa — A Bucarest, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a rencontré ce vendredi les représentants de l’industrie de l’hospitalité, gravement touchée par lépidémie de coronavirus, afin de discuter des mesures prises par son cabinet au sujet de l’HoReCa. Les patrons d’hôtels, de restaurants et de cafés demandent un appui supplémentaire du gouvernement pour faire face aux restrictions mises en place pour endiguer le coronavirus, soit en plus du chômage partiel que touchent maintenant leurs salariés. A l’issue de la rencontre, les représentants de l’industrie de l’hospitalité ont déclaré que leurs propositions avaient été accueillies par l’exécutif en vue d’être examinées, et qu’ils attendaient une réponse concrète à la rencontre suivante qui aura lieu au début de la semaine prochaine. Jeudi, le gouvernement a débattu, en première lecture, du projet de décret durgence qui exonère les entreprises du secteur des impôts spécifiques jusquà la fin de l’année en cours.



    Parquet européen — La Roumanie va déléguer en tout quinze procureurs au Parquet européen dirigé par l’ancienne cheffe du Parquet national anticorruption, Laura Codruta Kövesi. Leur nombre sera accru de cinq par rapport à celui qui avait été annoncé antérieurement, a déclaré le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu. Selon un communiqué du ministère de tutelle, à la réunion informelle des ministres de la Justice des Etats de l’UE, organisée par visioconférence, Cătălin Predoiu « est intervenu et a plaidé pour que le Parquet européen devienne opérationnel le plus vite possible ». Laction du Parquet européen, créé pour lutter contre les détournements des fonds de lUE, est menacée par des retards au moment où Bruxelles prévoit de verser des dizaines de milliards deuros aux pays touchés par la pandémie, risque de fraudes à la clé, écrit l’AFP. Nommée en 2019 à la tête de cette nouvelle autorité judiciaire siégeant à Luxembourg, la Roumaine Laura Codruţa Kövesi a prêté serment fin septembre avec son collège de 22 procureurs, issus des Etats membres participant à cette coopération renforcée.



    Holocauste – Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis, vendredi, un message à loccasion de la Journée nationale de commémoration des victimes de lHolocauste, pour rendre hommage aux victimes et aux survivants. Le chef de lEtat a également condamné de manière ferme les atrocités qui ont mutilé, à jamais, lhistoire de la Roumanie. « Au nom de tous les Roumains, jaffirme fermement que nous noublierons jamais les victimes innocentes et nous nous engageons à ne pas permettre quune telle tragédie se répète », est-il dit dans le message du président Iohannis. Le ministère des Affaires étrangères a également rendu hommage à la mémoire des victimes des événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale et plaidé en faveur d’actions énergiques, à l’échelle nationale et internationale, de lutte contre la prolifération des discours de haine et contre lantisémitisme sur la Toile. Dans les années 1940, des centaines de milliers de Juifs de Roumanie ont été soit déportés en Transnistrie (est) par le régime pro-allemand du maréchal Ion Antonescu, soit envoyés dans des camps dextermination nazis par les fascistes hongrois, qui occupaient une partie de la Transylvanie (nord-ouest).



    Politique — ProRomania, le parti de lancien premier ministre Victor Ponta, formé de dissidents du Parti social-démocrate, et lALDE, parti de lex premier ministre libéral Calin Popescu-Tariceanu, ont décidé de fusionner et de présenter des candidats communs aux élections législatives prévues le 6 décembre. Le nouveau parti sappellera Pro Romania Social Liberal. Selon Victor Ponta, l’objectif en est de construire une alternative et de sopposer aux mauvaises mesures que prennent actuellement le gouvernement libéral et ses alliés. A son tour, CălinPopescu-Tăriceanu affirme que le parti nouvellement créé mènera un politique centriste et qu’il tentera dassurer un équilibre sur la scène politique, dominée par le PSD et le PNL.

  • Sanctions au sein des partis d’opposition

    Sanctions au sein des partis d’opposition

    Après avoir perdu le pouvoir, le Parti social-démocrate (PSD) se retrouve fragilisé dans la dernière ligne droite avant la présidentielle. Le fait que plusieurs parlementaires sociaux-démocrates aient contribué, par leur vote, aussi bien à la destitution du propre cabinet qu’à l’installation du nouveau gouvernement libéral, quitte à encourir l’exclusion, en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans les rangs de cette formation politique. Les épurations qui suivront sont loin de détendre l’atmosphère et un éventuel échec dans la course à la fonction suprême dans l’Etat va certainement aggraver les problèmes. Pourtant, même si le PSD a traversé par le passé des tourments pareils, dont certains ont mené à des scissions, il s’en est finalement sorti.



    Une situation difficile traverse ProRomania aussi. Il sagit de la plus jeune formation de centre-droit, fondée par les dissidents du PSD qui ont choisi de changer de camp en raison de la manière discrétionnaire dont le parti était dirigé par son ancien leader Liviu Dragnea, qui depuis mai dernier, purge une peine de prison ferme pour corruption. Le parti ProRomania, de l’ex premier ministre Victor Ponta, qui avait voté en faveur de la motion de censure déposée à l’encontre du cabinet Dăncilă, a ultérieurement décidé de ne pas donner son vote au gouvernement libéral, pour des raisons idéologiques. Toutefois, certains parlementaires issus de ce parti, dont les ex ministres Daniel Constantin et Sorin Câmpeanu, ont soutenu le nouveau cabinet, en arguant que le pays devait être gouverné, ce qui leur a valu des sanctions sévères.


    ProRomânia a donc décidé que les députés ayant voté en faveur de l’investiture du cabinet Orban soient révoqués de leurs fonctions de dirigeants des structures locales du parti. Ils se sont également vu retirer le soutien politique pour toutes les fonctions qu’ils détiennent au sein du Parlement. L’intégrité morale est une des valeurs que tous les membres de Pro România doivent s’approprier et la décision de sanctionner les sept députés est une conséquence naturelle du fait qu’ils ont perdu la confiance qui leur avait été accordée, peut-on lire dans le communiqué par lequel la direction du parti justifie ces mesures.


    En réplique, Daniel Constantin a fait savoir qu’il allait quitter le parti. Pour sa part, Mihai Tudose, ancien premier ministre et actuel eurodéputé, a reproché à Ponta de sanctionner le délit d’opinion et a pointé du doigt la poussée d’autoritarisme qui le rapproche de Liviu Dragnea. En plus, Tudose a conseillé à Ponta d’assumer l’échec des négociations menées dernièrement et de lâcher les rênes de cette formation politique. (Trad. Mariana Tudose)

  • No-confidence motion against the Dancila cabinet

    No-confidence motion against the Dancila cabinet

    The government formed by
    the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats is this
    week taking the test of a no-confidence motion in Parliament. Initiated by the National Liberal Party and backed by the Save Romania Union and
    the People’s Movement Party, the no-confidence motion against the Dancila
    cabinet was read out in a plenary session of Parliament on Monday and will be
    debated and voted upon on Wednesday. The government is criticised, among
    others, for the changes brought to the Code of Criminal Procedure, by limiting
    the role of the Romanian President, and for the negative economic evolution.






    Liberal MP Robert Sighartau, the one who presented the document in Parliament, has
    said the current cabinet has taken the inflation rate to 5.4%, a record high in
    the past five years. The signatories to the document also claim the country’s
    fiscal policy has been ruined by frequent changes to the Fiscal Code. The text
    of the motion also shows that the much promised highways have not been built in
    infrastructure, investments have been ignored in research and education, and
    pay rises in the healthcare system have left hospitals without minimal
    functioning resources.






    Robert Sigartau: The policy pursued by the Romanian Government in the social domain is
    guided by the principle ‘take it from some and give it to others’, because the
    Government is incapable of evenly distributing the potential wealth generated
    by economic growth. You do not have enough money to cover the payment of
    pensions and salaries by the end of the year, although you claim that the
    country registers economic growth.






    The Democratic Union of
    Ethnic Hungarians in Romania has announced that it will decide whether or not
    it will endorse the no-confidence motion, whereas the leader of the
    non-affiliated MPs, former Social Democratic PM Victor Ponta, currently the
    president of the newly set up ProRomânia Party, said they want the current
    cabinet to be replaced, but not in any circumstances.






    In their turn, the
    representatives of the ethnic minorities and at least theoretically even a part
    of the Social-Democrats might tilt the balance during the voting, against the
    backdrop of the new situation created in the party after their leader, Liviu
    Dragnea, was handed a prison sentence by the court of first instance. However,
    Dragnea claims the no-confidence motion will not be passed by Parliament, as on
    the voting day the Social-Democrats will ensure the session quorum, but will
    refrain from voting.






    Liviu Dragnea: We will be present, as many of
    us as necessary to ensure the session quorum, but we will not vote. Let them
    secure the necessary number of votes if they initiated the no-confidence
    motion. Why should we get involved in this move taken by the opposition? May
    they secure votes!






    The favourable votes of
    233 MPs are needed for the motion to be passed and topple the Government that
    is some tens more than the overall number of votes cast by the National Liberal Party, the Save Romania Union and the People’s Movement
    Party MPs.