Tag: protocole

  • 15.11.2018 (mise à jour)

    15.11.2018 (mise à jour)

    Fonds — Le gouvernement de Bucarest a approuvé par décret la création du Fonds souverain d’investissements. L’objectif de ce fonds et de développer ou de construire de zéro des affaires profitables dans les domaines prioritaires pour l’Etat roumain, soit par l’Etat lui-même soit en partenariat avec d’autres investisseurs ou avec d’autres fonds d’investissements. Inspiré de l’expérience d’autres pays tels la France, la Norvège, la Pologne ou encore l’Italie, et inclus dans le programme de gouvernance pour la période 2017 — 2020, le Fonds souverain d’investissements de la Roumanie sera composé principalement de compagnies d’Etat rentables et se chiffrera à plus de 10 milliards d’euros.



    Brexit — Le ministère roumain des Affaires étrangères se félicite du consensus auquel sont arrivés les négociateurs de Bruxelles et de Londres en ce qui concerne la forme finale de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE. Ce document marque un moment significatif dans le processus de négociation et ouvre la voie à la définition d’une future relation aussi rapprochée et renforcée que possible entre l’UE et Londres. C’est là un objectif stratégique de la Roumanie aussi, compte tenu du Partenariat stratégique bilatéral et de l’étroite coopération en matière de sécurité, qu’il est essentiel de maintenir, vu le contexte des évolutions dans le voisinage oriental, où Bucarest et Londres poursuivent des objectifs communs, est-il dit dans le communiqué de la diplomatie roumaine. L’Accord sur le Brexit va garantir la protection des droits de tous les ressortissants roumains établis au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020. Ceux-ci pourront continuer à travailler, à vivre et à étudier dans ce pays, en vertu d’un nouveau statut spécial.



    RadiRo — Bucarest accueillera, à partir du 18 novembre, un des évènements musicaux les plus importants organisés par la Radio Romanie. Il s’agit du Festival international des orchestres de radio, « RadiRo », qui marque le 90e anniversaire de la radiophonie roumaine et le Centenaire de la Grande Roumanie. Huit concerts symphoniques et quatre de jazz auront lieu à la Salle de la radio et à l’Auditorium du Musée national d’art de Roumanie. Parmi les invités figurent deux jeunes musiciens roumains — le pianiste Mihai Ritivoiu et le violoncelliste Andrei Ioniţă, qui évolueront aux côtés d’Aura Urziceanu. L’orchestre de radio le plus vieux d’Europe, le MDR Leipzig Radio Symphony Orchestra sera de nouveau présent à cet événement, alors que trois ensembles célèbres monteront pour la première fois sur la scène de la Salle de la radio publique roumaine: l’Orchestre philharmonique de la BBC, l’ Orchestre de la Suisse italienne, basé à Lugano et l’Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise. Tous les concerts du festival seront transmis en direct par Radio Roumanie et rediffusés par la télévision publique. Ils seront également repris par les radios membres de l’Union européenne de la radiodiffusion.



    Entrevue — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a eu, jeudi, à Budapest, une entrevue avec le vice – premier ministre en charge de la sécurité nationale et ministre de l’Intérieur hongrois, Sandor Pinter. Les discussions ont été ciblées sur l’évaluation de la coopération bilatérale et régionale dans ce domaine et sur l’agenda du Conseil Justice et Affaires intérieures, dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Carmen Dan a présenté les priorités de la présidence roumaine du Conseil Justice et Affaires intérieures, précisant que la problématique européenne en la matière vise des thèmes complexes ayant trait à la sécurité intérieure, à la gestion des frontières extérieures ou à la protection civile. Les chefs de la Police roumaine et de la Police aux frontières ont eux aussi été présents à cette rencontre .



    Protocole — Les membres de la Commission intergouvernementale roumano-moldave de coopération économique ont conclu, jeudi, à Chisinau un protocole de collaboration dans plusieurs domaines. Le document a été signé par le ministre moldave de l’Economie et de l’Infrastructure, Chiril Gaburici et par le ministre roumain en charge du milieu des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat, Stefan Radu Oprea. La République de Moldova poursuivra sa coopération avec la Roumanie, dans les domaines de l’économie et des PME. Les deux parties envisagent également de mettre en œuvre des projets transfrontaliers, tels la construction d’un pont sur la rivière Prout. Un des principaux sujets abordés lors de la réunion de Chisinau a été le problème énergétique de la République de Moldova. Le ministre Ştefan Radu Oprea a réaffirmé l’appui de Bucarest au parcours européen du pays voisin. La prochaine réunion de la Commission devrait se tenir à Bucarest en juin 2019.



    Sondage — 60 % des Roumains déclarent avoir des crédits bancaires, tandis que 37% d’entre eux affirment avoir des dépenses mensuelles obligatoires égales avec les revenus. C’est ce que révèle une étude sociologique sur les habitudes financières des Roumains, rendue publique ce jeudi. En ce qui concerne l’accès aux emprunts, les 83% des questionnés se disent confiants envers les banques, soutenant qu’ils feraient appel à ces institutions, si nécessaire. Par ailleurs, 70% des personnes ayant contracté un nouveau crédit pour couvrir une dette antérieure pensent que leur situation s’améliorera. Enfin, 45% des Roumains déclarent ne disposer d’aucune épargne et s’il leur arrive de mettre de l’argent de côté, il garde ces économies pour faire face à d’éventuelles situations imprévues.



    Météo — Il fera plus froid que d’habitude pour cette période de l’année au centre du pays, tandis que sur le reste du territoire les températures seront proches de la normale de saison. Le ciel sera variable, plutôt couvert sur le Sud et l’Est. De faibles pluies sont attendues localement et il neigera en haute montagne. Les maxima de l’air iront de 1° à 11°.



  • 18.06.2018 (mise à jour)

    18.06.2018 (mise à jour)

    Motion — Les sénateurs roumains ont rejeté lundi la motion simple déposée par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, contre le ministre de l’économie, Daniel Andruşcă. Les signataires de la motion demandaient la démission du ministre, dont l’activité est qualifiée de catastrophique. Selon les initiateurs de la motion, les lois des redevances des mines et des eaux minérales ont été bloquées, malgré leur inclusion dans le programme de gouvernement. Les libéraux ont aussi annoncé leur décision de déposer, d’ici la fin de la semaine, une motion de censure contre le gouvernement Viorica Dăncilă, de la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux.



    Rencontre — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, rencontrera mardi les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest. Cette rencontre aura lieu dans le cadre d’un événement organisé par l’ambassade de la Bulgarie, pays qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union. Parmi les sujets à l’agenda de cette rencontre figure la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, éléments essentiels pour le futur parcours de la Roumanie, précise le communiqué de l’Administration présidentielle. Selon cette même source, les discussions porteront également sur les principaux thèmes à l’agenda de la réunion du Conseil européen qui se tiendra les 28 et 29 juin, dont la migration, la sécurité de l’UE, le marché intérieur, le cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 et les relations extérieures de l’Union. La question de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, sera également abordée pendant cette rencontre.



    Visite — La Roumanie est un symbole de la liberté à la frontière orientale et elle est devenue un point géopolitique très important. C’est ce qu’a déclaré lundi à Bucarest Wess Mitchell, adjoint pour l’Europe et l’Eurasie du secrétaire d’Etat américain. Dans le discours qu’il a prononcé à l’Université de Bucarest, l’officiel américain a affirmé que la Roumanie avait fait des progrès dans la direction d’un système judiciaire fort et qu’elle ne devait pas reculer. Wess Mitchell doit rencontrer en Roumanie de hauts responsables et des analystes indépendants, les entretiens étant consacrés à la sécurité régionale et à la coopération économique. Mardi, il sera aussi à la tête de la délégation américaine participante à la 6e réunion du Dialogue de partenariat stratégique Etats-Unis — Roumanie. Bucarest est la première étape d’une tournée européenne de l’officiel américain qui inclut également Zagreb, Prague et Bruxelles.



    Protocole — Le Service roumain de renseignement a déclassifié lundi le protocole de coopération avec la Haute Cour de cassation et de justice et le Parquet général, document signé en août 2009. Le Service roumain de renseignement précise que le protocole mentionné stipule que les trois institutions s’obligeaient à corréler leurs activités de collecte d’informations, à échanger des données et des documents. Selon la même source, la signature du document a eu lieu suite à une sollicitation à caractère obligatoire formulée par l’Office du Registre national pour les informations classées secret défense. Aux termes de cette sollicitation, le Service roumain de renseignement et le Parquet général devaient conclure un accord mutuel de sécurité, tandis que le Parquet était obligé d’acquérir un certificat d’accréditation dans le domaine de la sécurité. Le 4 mai dernier, le Conseil supérieur de la magistrature, la Haute Cour de cassation et de justice et l’Inspection judiciaire ont annoncé avoir signé des protocoles avec les services de renseignement de Roumanie.



    Renseignement — Le président serbe, Aleksandr Vucic, a reçu lundi, à Belgrade, Eduard Hellvig, directeur du Service roumain de renseignement, note l’agence de presse Tanjug, qui cite un communiqué de la présidence serbe. Aleksandr Vucic s’est félicité de la coopération entre les services de renseignement des deux pays, qui se reflète dans l’échange d’informations et dans la lutte commune contre le terrorisme, le crime organisé et autres risques à la sécurité. Il a également souligné la contribution des services de sécurité serbe et roumain au maintien de la paix et de la stabilité dans la région, précise encore le communiqué de la présidence serbe.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud. Le ciel sera variable et des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques sont attendues dans le sud-ouest, le nord et le centre du pays. Les quantités d’eau tombée pourront atteindre les 15 à 20 l/m2. Des chutes de grêle sont également possibles. Les températures maximales iront de 25 à 33°.

  • La semaine du 2 au 8 avril 2018

    La semaine du 2 au 8 avril 2018

    Effets de la grille unique des salaires en Roumanie


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé mardi à la première ministre sociale-démocrate Viorica Dăncilă et à la ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, d’éclaircir la situation de la mise en œuvre de la grille unique des salaires dans le secteur public, 3 mois après l’entrée en vigueur du document. Le chef de l’Etat a motivé sa démarche par le fait que plusieurs catégories de salariés se disent toujours mécontentes de leurs revenus et ne cessent de manifester. Le président a attiré lattention de lExécutif de Bucarest sur le fait que la Loi des salaires dans le secteur public était en contradiction avec les principes de légalité et de la prédictibilité. Il a demandé au gouvernement de conduire les politiques économiques avec prudence. Le transfert des contributions sociales de lemployeur à lemployé et la réduction de limpôt sur les salaires ont entraîné une croissance modique des salaires nets, qui a par la suite été annulée par linflation à la hausse, a encore averti le président Iohannis. Ces déclarations ont été faites lors de discussions avec la première ministre sociale-démocrate Viorica Dăncilă et la ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu. A leur tour, les deux responsables ont assuré le chef de lEtat de la stabilité des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre la Loi des salaires et les majorations assumées jusquici. Rappelons que dernièrement, le gouvernement de Bucarest a été la cible de plusieurs protestations engendrées par la nouvelle loi des salaires.



    Discours de la première ministre sur l’état de l’économie


    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a été interpellée au Parlement par l’opposition libérale et conviée à s’expliquer sur l’état de l’économie. Le Parti national libéral a accusé la coalition gouvernementale d’avoir généré un chaos fiscal avec pour conséquence la stagnation des salaires dans le secteur public, et ce en dépit des engagements pris, voire certaines baisses salariales dans le privé. Les libéraux accusent encore le gouvernement de favoriser l’émigration massive de dizaines de milliers de Roumains qui ne trouvent pas la possibilité de décrocher un emploi, alors que le corps des fonctionnaires est politisé à l’excès, et que les postes dans l’administration sont occupés par la clientèle politique sociale-démocrate. En réplique, la cheffe de l’exécutif de Bucarest a fait état de la croissance économique enregistrée l’année précédente ainsi que des résultats économiques qui, disait-elle, ont amélioré le niveau de vie des Roumains. Viorica Dăncilă a rappelé les augmentations salariales enregistrées, alors que le salaire moyen s’est accru de 14% et les retraites de 18% par rapport à 2016. La première ministre a encore précisé :



    « Les frais de personnel ont augmenté de 19%. Cela signifie que les salaires ont augmenté de 19% par rapport à 2017, donc 1,2 millions de familles vivent mieux. Les statistiques officielles font état d’un accroissement de 12,7% du pouvoir d’achat dans le cas des personnes actives, et de 10,3% dans le cas des retraités. »



    La première ministre a affirmé que la viabilité du programme économique du PSD avait été démontrée par la croissance économique et que les scénarios alarmistes ont été infirmés par les faits.



    Motion simple contre le ministre de la Culture


    La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mercredi la motion simple lancée par le Parti national libéral (dopposition) à ladresse du ministre de la Culture, George Ivaşcu. Les libéraux laccusaient de négligence dans la préparation des événements qui seront consacrés au Centenaire de la Grande Union et savouaient préoccupés par ce quils appelaient lincapacité du gouvernement dadministrer le bon déroulement de la fête du 1er Décembre. Ils considèrent en même temps quun débat public est nécessaire, afin de trouver des solutions pour reconsidérer un plan national consacré au Centenaire de la Grande Union. En réplique, le ministre George Ivascu a affirmé que lorganisation de ces événements restait sa préoccupation permanente.



    Pour et contre la publication des protocoles secrets conclus entre les renseignements intérieurs et d’autres institutions de l’Etat


    Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a demandé mercredi au Conseil suprême de défense du pays de rendre public le décret de 2005 sur lequel repose le protocole signé entre le Parquet général et le Service roumain de renseignements. Il a également demandé que tous les protocoles entre le SRI et les institutions judiciaires soient rendus publics. Aux dires de Codrut Olaru, le vice — président du CSM, ces demandes sont justifiées parce que la société a le droit de savoir que les procureurs n’avaient pas utilisé des méthodes à la limite de la loi dans leurs enquêtes. En fait, le Conseil supérieur de la magistrature, la Haute Cour de cassation et de justice et l’Inspection judiciaire ont conclu des protocoles avec les structures de renseignement de Roumanie, a précisé M Olaru. Les représentants du Conseil supérieur de la magistrature avaient signé un protocole avec le SRI en 2012 ; il a été dénoncé en 2017. L’Inspection judiciaire avait elle aussi un protocole datant de 2016, tout comme la Haute Cour de cassation et de justice. Ces précisions surviennent dans le contexte du scandale engendré par la publication, la semaine dernière, d’un protocole de 2009 aux termes duquel les Renseignements intérieurs avaient accordé, 7 années durant, de l’assistance aux procureurs du Parquet général.



    Démarches pour lancer l’instruction dans le dossier de la Révolution de décembre 1989


    Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazăr, a sollicité, lundi, au président Klaus Iohannis, l’accord pour lancer la procédure pénale à l’encontre des suspects poursuivis dans ce que l’on appelle le « dossier de la Révolution ». Y sont poursuivies les personnes impliquées dans les sombres événements qui ont eu lieu à la fin du mois de décembre 1989, lors de la chute du régime communiste en Roumanie. Dans la procédure pénale sont accusés de crimes contre l’humanité de nombreux dignitaires sociaux-démocrates, membres du régime instauré après la chute du communisme, tels Ion Iliescu, l’ancien président, Petre Roman, l’ancien premier ministre, Gelu Voican Voiculescu, vice premier ministre de l’époque et une des éminences grises du nouveau régime. Selon le ministère Public, les incidents militaires qui ont eu lieu après le 22 décembre dans un nombre important de villes de la Roumanie indiquent une action concertée et préétablie, et dont l’objectif était la prise du pouvoir et la légitimation du nouveau pouvoir instauré le 22 décembre 1989, après le départ précipité, puis l’arrestation de Nicolae Ceausescu, le dernier président communiste. Pour rappel, la Cour européenne des droits de l’homme avait condamné la Roumanie pour les retards enregistrés dans l’instruction de ce dossier. Selon la Cour, l’importance extrême de ce dossier pour la société roumaine aurait dû motiver les autorités roumaine à l’instruire avec célérité, or, manifestement, cela n’a pas été fait. Les décomptes officiels font état de plus de 1.100 morts et plus de 3.000 blessés enregistrés lors des événements sanglants de décembre 1989.


    (Trad. Valentina Beleavski, Ionut Jugureanu)

  • La coopération entre les renseignements intérieurs et la justice – sous la loupe

    La coopération entre les renseignements intérieurs et la justice – sous la loupe

    L’automne dernier, le président de la Commission parlementaire chargée du contrôle du Service roumain de renseignements intérieurs (SRI), Claudiu Manda, déclarait que 65 protocoles de coopération étaient en vigueur entre le Service roumain de renseignements intérieurs et plusieurs institutions de l’Etat. Vendredi dernier, un de ses protocoles, conclu avec le Parquet Général, a été rendu public. Le document avait été approuvé en 2009 par la procureure générale de l’époque, Laura Codruţa Kovesi, actuellement cheffe du parquet anticorruption, et le chef du Service roumain de renseignements intérieurs de l’époque, George Maior. Sur la base de ce document, 7 ans durant, le SRI a accordé de l’assistance aux procureurs, des équipes opératives communes ayant été constituées afin de rechercher certains faits. Le pouvoir politique de Bucarest a salué la publication de ce protocole, affirmant qu’il avait aussi comporté des accords inadéquats.

    Le président du Sénat et leader de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), membre de la coalition au pouvoir, Călin Popescu Tăriceanu déclare : « Nous allons découvrir ce que ces accords inadéquats contiennent. Ils ont permis aux services d’informations d’entrer dans le domaine de la police judiciaire. Il s’agit d’une interférence spécifique à la période communiste et aux régimes communistes qui ne respectaient évidemment pas l’indépendance de la Justice.»

    A son tour, l’opposition de droite a souligné qu’au nom du principe de la transparence, la publication du protocole constituait une démarche naturelle.

    Le président de l’Union sauvez (USR) la Roumanie, Dan Barna affirme: « Depuis qu’elle est entrée au Parlement l’USR fait la promotion de la transparence. Donc, cette démarche de rendre public un protocole qui ne touche pas à la sécurité nationale est tout à fait normale dans un Etat démocratique. »

    De nombreuses voix évoquent l’existence d’un Etat parallèle et affirment qu’à l’abri d’accords secrets, les institutions en charge de la sécurité nationale auraient commis des excès et des abus. C’est faux ! affirme la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, selon laquelle la collaboration entre le Parquet général et les renseignements intérieurs reposait sur la Constitution et sur le Code de procédure pénale.

    Laura Codruta Kovesi : « Ce protocole a rendu possible la création d’une procédure unitaire pour que tout le monde puisse travailler dans le même sens. La loi était appliquée d’une manière différente et c’est pourquoi il fallait harmoniser les procédures. C’est pourquoi non seulement les parquets ont conclu un protocole avec le service roumain de renseignements, mais aussi d’autres institutions du système judiciaire. »

    En acceptant de tels accords avec les renseignements généraux, les procureurs et les parquets ont cédé leur indépendance opérationnelle au Service roumain de renseignements, estiment l’Union nationale des juges et l’Association des magistrats de Roumanie, qui ont demandé au Parquet général et au Service roumain de renseignements de publier tous les protocoles de coopération conclus par depuis 1990 et jusqu’à nos jours. Les deux associations professionnelles ont également demandé au Conseil suprême de défense de la Roumanie de publier toutes les décisions relatives à la Justice, émises depuis 1990. Rappelons-le, le Conseil suprême de Défense de la Roumanie réunit le président, le premier ministre et les directeurs des principales institutions en charge de la sécurité nationale.

  • 19.12.2016 (mise à jour)

    19.12.2016 (mise à jour)

    Coalition — Le leader des sociaux-démocrates roumains, Liviu Dragnea et les co-présidents de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu Tăriceanu et Daniel Constantin, ont signé le protocole de collaboration entre les deux formations politiques, soit l’acte de constitution de la coalition de gouvernement pour le développement et la démocratie PSD-ALDE. Cette coalition poursuivra trois objectifs principaux: la croissance économique durable et la création de nouveaux emplois, le respect des droits et des libertés, le bien-être des citoyens et une meilleure qualité de vie. Le programme commun de gouvernance sera harmonisé avec les programmes électoraux des deux formations politiques. Le texte du protocole de collaboration précise aussi que le Parti social – démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates auront un candidat commun au poste de premier ministre. Liviu Dragnea a déclaré que le chef de l’Etat serait informé par une lettre du contenu de ce protocole et du fait que les deux partis se présenteraient ensemble, mercredi, aux consultations. Et c’est toujours mercredi que sera dévoilé le nom du candidat de la coalition PSD-ALDE pour les fonctions de chef du gouvernement.



    Consultations – Les nouveaux parlementaires élus dans la législature 2016-2020 ont commencé à remplir les formalités nécessaires à la prise de leurs mandats. Le président Klaus Iohannis a annoncé quil convoquerait mardi le nouveau Parlement et quil aurait, les 21 et 22 décembre, de nouvelles consultations avec les représentants des partis politiques. Cette semaine, le PSD et lALDE – qui détiennent ensemble 54% des mandats – feront connaître leur proposition de premier ministre. Après la désignation du chef de cabinet de Bucarest par le président de la Roumanie, il a dix jours à sa disposition pour cristalliser son équipe et son programme de gouvernance, puis il se présentera au Parlement pour recevoir le vote de confiance.



    Commémoration – La commémoration des héros de la Révolution roumaine de décembre 1989 sest poursuivie à Timisoara (ouest) pour le 4e jour de suite, par un symposium à lAcadémie roumaine. Il y a 27 ans, beaucoup de personnes ont été tuées et le 20 décembre Timişoara devenait la première ville affranchie du communisme de Roumanie. Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une mesure abusive des autorités locales de lépoque, la Révolution sest rapidement propagée dans tout le pays, pour culminer, le 22 décembre, lorsque les manifestants ont pris dassaut le siège du Comité central du Parti communiste. Le dictateur Nicolae Ceausescu a pris la fuite, avec son épouse, dans un hélicoptère, mais les deux ont été rattrapés et exécutés le 25 décembre, après un jugement sommaire. Plus dun millier de personnes ont perdu la vie et près de 3.400 ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, le seul pays de lancien Bloc de lEst où le changement du régime sest fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera plutôt couvert sur l’est et le sud-est du pays. De faibles chutes de neige sont attendues surtout dans les Carpates Orientales, tandis que les précipitations mixtes qui tomberont sur la Moldavie, la Dobroudja et le Bărăgan favoriseront l’apparition du verglas. Les températures maximales iront de moins 3 à 6 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 30.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 30.04.2015

    Les quatre marins roumains du navire marchand arraisonne en Iran son sains et saufs. Entre temps, à Bucarest le directeur de la Régie autonome du Protocole de l’Etat a été retenu pour une affaire de corruption visant un contrat de marché public à Buzau. La même institution a également vendu à bas prix des immeubles à des partis politiques. Seule la villa de l’ex dictateur communiste Nicolae Ceausescu ne suscite pas l’intérêt ni des dignitaires, ni du marché immobilier. Enfin, les moins de 16 ans ne pourront plus entrer dans des boites de nuit sans la supervision d’un adulte alors que les consommateurs de drogues douces sont parfois âgés de 6 ans.


  • A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    Aujourd’hui dans la presse roumaine : «l’avertissement la Russie pour la Roumanie », les gaffes de protocole qui ont énervé le président roumain lors de sa visite à Paris, la Roumanie a eu un taux d’absorption des fonds européens nul au cours du premier mois de l’année et solutions à la crise des crédits en francs suisses.