Tag: punitions

  • Les priorités de la sessions du Parlement

    Les priorités de la sessions du Parlement

    Le Senat et la Chambre des Députés de Bucarest ont entamé
    ce lundi la deuxième session ordinaire du Parlement de cette année. Parmi leurs
    priorités : un paquet de lois visant des modifications fiscales et la réforme
    de l’administration sur lequel le gouvernement envisage engager sa
    responsabilité, une nouvelle loi des pensions de retraite et des punitions plus
    dures pour les chauffeurs qui conduisent sous l’influence de l’alcool ou de la
    drogue.


    Le Premier ministre roumain et leader du Parti social
    démcorate, Marcel Ciolacu, a déclaré :


    « Nous savons qu’il y a beaucoup d’inégalités
    dans l’ancienne loi des retraites. Il y a toujours des pensions de retraite dont
    le niveau ne dépasse pas les 1 500 lei (soit 300 euros) mais il y a aussi des
    personnes dont la pension de retraite atteint les 30 000 ou 40 000 lei (soit 6
    000 ou 8 000 euros). Nous avons discuté avec nos collègues de l’idée que ce paquet
    soit inclus dans une seule loi, à savoir celle sur laquelle nous assumerons la
    responsabilité et qui comportera tant les mesures de lutte contre l’évasion
    fiscale et les reformes de l’administration locale, que des mesures censées
    obtenir un déficit budgétaire inférieur à celui de l’année dernière »
    a précisé Marcel Ciolacu.


    D’ailleurs, la semaine dernière, à Bruxelles, le premier
    ministre roumain a essayé justement de convaincre la Commission européenne que
    l’Exécutif de Bucarest avait la capacité de respecter la nouvelle cible du
    déficit budgétaire de cette année, ayant un taux plus élevé que celui assumé initialement
    par la Roumanie, soit de 4,4 %. Tout cela afin de couvrir l’aide que Bucarest
    avait accordée à l’Ukraine et à la République de Moldova voisines. Qui plus
    est, le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) et les régimes
    spéciaux de retraites ont figuré aussi à l’agenda de ces récentes négociations.


    A leur tour, les partenaires des sociaux-démocrates au
    sein du gouvernement, les libéraux, ont annoncé qu’une nouvelle loi des
    retraites, censée résoudre les inégalités du système, était une priorité.


    Quand même, pour le moment, le document concernant la
    réforme des régimes spéciaux de retraites a été déclaré partiellement
    inconstitutionnel par les juges de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, même
    si les modifications opérées étaient une exigence du PNRR.


    En même temps, l’Opposition prépare une motion de censure
    si le nouveau paquet de mesures fiscales et budgétaires est adopté, en
    engageant la responsabilité du Gouvernement. Le leader de l’Union Sauvez la
    Roumanie, Cătălin Drulă, estime qu’une augmentation des taxes et des impôts
    n’est pas une solution viable. Il accuse :


    « Monsieur Ciolacu se prépare pour enterrer
    l’économie roumaine ! La croissance économique a déjà ralenti, elle stagne
    en fait, les entreprises se plaignent, la demande diminue, les ventes aussi,
    alors qu’eux, ils veulent augmenter les taxes et chasser les investisseurs de
    Roumanie. Pourquoi ? Pour payer la facture de leur chaos budgétaire
    »
    a martelé Cătălin Drulă.



    Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, quant à
    lui, a assuré Bruxelles que la Roumanie était un partenaire crédible,
    responsable et surtout équitable, tant du Conseil que de la Commission et du
    Parlement européen. Les experts du gouvernement roumain continuent de discuter
    avec les responsables européens afin de renégocier le Plan National de Relance
    et de Résilience, selon les principes établis par le Premier ministre lors des
    réunions qu’il a eues à Bruxelles. Et pour cause. Ce n’est qu’après avoir
    constaté la mise en place des réformes par le gouvernement de Bucarest, que la Commission
    européenne proposera au Conseil européen une renégociation du taux du déficit
    budgétaire, ce qui permettra à Bucarest d’obtenir la permission d’avoir un taux
    plus élevé du déficit. Une décision sur ce nouveau taux pourrait être prise avant
    la fin de cette année.

  • Le courrier des auditeurs 27.09.2013

    Le courrier des auditeurs 27.09.2013

    Bonjour le Sénégal et bonjour à vous, cher Amady Faye. Comme à l’accoutumé, vous nous gâtez par vos courriers tellement bien fournis qui comportent des rapports d’écoute, des appréciations au sujet de nos programmes et cette fois-ci, un petit bonus représenté par une carte postale fort jolie appelée les Couleurs du Sénégal ! Un titre très inspiré pour une carte avec, en image, une femme de couleur ravissante, joliment habillée et tenant entre ses bras un magnifique bouquet de fleurs jaunes. Merci Amady pour une image qui nous donne vraiment l’envie de visiter votre pays. D’ailleurs, ma meilleure amie s’y est rendue en vacances il y a quelques années et elle est définitivement tombée amoureuse du Sénégal. Gros bisous de Bucarest et félicitations pour les dix ans d’écoute qu’on essayera de récompenser par un petit souvenir de la part de RRI. Quant au diplôme de fidélité, je vous rappelle, chers amis, qu’il vous faut des rapports d’écoute consécutifs pour dix ans pour se voir en offrir un. Merci et bonne continuation !


    Comment va notre cher ami belge, Michel Beine ? Quoi de neuf de votre côté ? Merci beaucoup pour vos questions très intéressantes dont une a particulièrement attiré mon attention. Il s’agit des punitions dans les écoles.


    Découvrez la réponse ici


    http://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_des_punitions_dans_des_ecoles-6929



    La réception sur les ondes de RRI est excellente, nous apprend Paul Jamet dans un courrier très bien fourni qui comporte 8 rapports d’écoute. Pas de perte de signal, pas d’interférences, super, nous en sommes bien contents ! Je vous rappelle que pendant l’été, RRI passe à l’antenne des rediffusions de ses dossiers les plus importants. Et je pense à Pro memoria, Club Affaires, Sociétés, La Roumanie chez elle, Terre XXI, Défi de l’avenir, Espace culture et Radio Tour. De nouveaux sujets ont été proposés à partir du 17 septembre.



    Restons toujours en France pour passer le bonjour amical à notre auditeur Maurice Mercier de Villefranche sur Saone. Comment allez-vous ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos programmes. J’ai remarqué que sur l’ensemble de nos émissions, vous avez préféré de suivre les dossiers actualité, Pro Memoria, Terre XXI et la rubrique de Ioana Lutic Au café des francophones. Merci de vos appréciations et à bientôt sur nos ondes. Et puisque j’ai dit appréciations, je voudrais remercier de tout cœur notre ami Jean Barbat de Beaumont qui nous a écrit « merci, chers amis, pour vos émissions toujours passionnantes ». Merci à vous pour votre fidélité envers nos ondes et à la prochaine.



    Quant à la situation en Turquie, je vous rappelle que RRI a diffusé à l’époque un dossier consacré à ce sujet dont voici quelques extraits « les protestations dans des dizaines de villes de Turquie semblent avoir copié le modèle des mouvements populaires du Printemps arabe. En Turquie aussi, le nombre des participants aux protestations s’est monté à des dizaines de milliers, les mécontentements des classes moyennes et inférieures couvaient depuis un certain temps, les réseaux de socialisation jouant un rôle important dans l’organisation des manifestations. Le lecteur d’université Eugen Lungu disait à l’époque que si on prend en compte les ingrédients ayant favorisé le déroulement de ces révoltes populaires dans le monde arabe, on pourrait dire que ces dernières furent les premières à être extrêmement avantagés par les réseaux de socialisation, par Internet et la téléphonie mobile. En 1989, à la chute du communisme, les citoyens d’Europe Centrale et de l’Est ne pouvaient pas recourir à Internet. Toutefois, l’histoire mentionne que, bien qu’il soit un espace traditionaliste et moins développé d’un point de vue économique par rapport aux autres régions du monde, le monde arabe a été soumis à ces forces de la globalisation, où Internet est bien développé. Internet a représenté un facteur extrêmement favorisant de ces révoltes aussi bien en Libye qu’en Egypte ou en Syrie, vu qu’il a permis de faire passer des messages par le biais des réseaux de socialisation ; c’est ainsi qu’un nombre très élevé de personnes se sont réunies place Tahrir ou dans d’autres places de la ville et qu’on est parvenu à coaguler des forces sociales importantes, des forces qui se sont avérées décisives dans le renversement des régimes autocratiques. » Le rôle favorisant joué par les moyens modernes de communication tels Facebook et Twitter a été confirmé aussi par la réaction des autorités de plusieurs pays confrontés à des protestations, qui ont bloqué l’accès à ces réseaux ou bien à Internet dans son ensemble. En outre, l’accès des médias internationaux a été sévèrement limité, les reporters de plusieurs stations étrangères en zone de protestations étant menacés, voire retenus par la police.


    Quant aux causes qui ont généré les révoltes populaires en Turquie, c’était un certain mécontentement d’une partie de la société turque notamment des sympathisants des partis laïcs, le côté kémaliste de la société turque. Bien entendu, même dans les évolutions de Turquie, les moyens de communication et les réseaux de socialisation ont eu un rôle essentiel dans le déclenchement des protestations populaires, comme dans tous les pays qui ont connu le Printemps arabe et même en Iran. Cette caractéristique essentielle de la société moderne fait que les révolutions ne ressemblent plus à un simple changement, mais qu’elles continuent comme une évolution accélérée de l’état de la société, le tout communiqué en direct et avec la possibilité d’une réaction immédiate, transformant tout citoyen, y compris celui des sociétés autarciques ou des dictatures, de manière à ce qu’il ne soit plus seul et isolé dans son coin, et soumis à la répression ». Bon et voilà cher Jean Barbat, j’ai repris au micro des extraits d’un de nos dossiers consacrés à l’époque aux événements de Turquie.



    Comment ça va, cher Bernard Watelet de France? Quelle jolie carte postale avec en image le château de Tournoël ! Très belle, merci bien ! Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas très bien de quoi je parle, eh bien, j’ai fait des fouilles sur Internet et voici ce que j’ai trouvé sur le site www.tournoel.com. Le site de Tournoël est connu depuis le Xème siècle, un château monument historique. Le nom d’un Bertrand de Tournoël est mentionné dans les archives locales à cette époque mais on ne sait rien du château qui pouvait se trouver là : peut être une tour de surveillance, peut être une tour en bois. L’histoire de Tournoël commence vraiment vers 1200. A cette époque le château appartient à la puissante famille d’Auvergne, et Guy II, comte d’Auvergne, en est l’occupant. Fier, indépendant et belliqueux, il est en guerre constante avec son frère Robert évêque de Clermont. Ces querelles se terminent par un siège du Château en 1210 par le Roi Philippe Auguste qui prend prétexte de ces disputes pour attaquer les places fortes de la région. Par la ruse, car il n’aurait pu être pris autrement, le château devient possession royale et sera conservé par le pouvoir royal jusqu’à ce que Philippe le Bel l’échange contre des possessions en Limousin avec la famille de Maumont. Il devient ensuite propriété des famille d’Apchon , de la Roche, de Montvallat, de Naucaze et Chabrol.


    Pour des informations supplémentaires, vous avez à choisir entre un tour virtuel sur le site de l’endroit ou un autre, en chair et os, dans le Puy de Dôme pour admirer de vos propres yeux ce bijou du tourisme. Cher Bernard Watelet, merci également pour les rapports d’écoute et surtout pour continuer à suivre régulièrement nos programmes. Notre ami a suivi notamment la rubrique d’histoire roumaine Pro Memoria, la Roumanie en toutes lettres de Ioana Lutic, une édition du dossier Société consacrée au gala 2013 pour la société civile et l’Univers du jazz de Costin Grigore. Merci à vous et bonne continuation sur nos ondes !


    Dirigeons-nous au Canada pour saluer notre cher auditeur Roger Roussel. Merci à vous pour le rapport d’écoute et merci de nous dire et je cite « c’est toujours un plaisir d’écouter vos émissions instructives et très bien présentées ». De telles appréciations font chaud au cœur. Bisous de Bucarest !


    Bonjour la Finlande et bonjour à vous Kiiski Hannu. Merci bien pour les rapports d’écoute riches et complets en détails techniques. Sachez qu’on apprécie vraiment les jolis timbres que vous nous avez envoyés. Malheureusement, puisque nos émissions ne s’adressent pas aux Roumains de Roumanie, on n’a pas de timbres autochtones à vous offrir. Peut-être des timbres offerts par nos auditeurs d’autres pays ? Cela vous dirait ? Merci à vous et à la prochaine !



    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous fait la bise et vous donne rendez-vous d’ici deux semaines pour une nouvelle édition du courrier.

  • Michel Beine (Belgique) – des punitions dans des écoles

    Michel Beine (Belgique) – des punitions dans des écoles

    En fait, ma gamine est en deuxième année d’étude du cycle primaire, donc je pourrais vous donner des exemples de punitions utilisées par son institutrice. La plupart des punitions sont en fait des menaces. A mon avis de parent et de journaliste, les élèves roumains sont trop souvent menacés en classe et parfois, les menaces sont hallucinantes. « Je vais t’envoyer chez le directeur et là tu te feras gronder » ou bien « Puisque tu joues les intelligents, qu’on change de place et ce sera dorénavant à toi d’enseigner à tes copains ». Mais, il m’est arrivé d’entendre aussi des menaces du type « si tu continues à parler, je vais poster ta photo sur le fb pour que tes parents puissent voir à quel point tu déranges ma classe ». En fait, la plupart de l’éducation roumaine et là je pense également à celle en famille recourt à de telles menaces. Les parents roumains menacent leurs enfants dès un âge très tendre pour les obliger à leur obéir au lieu de recourir à des explications logiques. J’habite près d’un parc et j’entends tout le temps des adultes dire aux gamins « si tu ne restes près de moi, je vais faire venir la police » ou bien « si tu ne gardes pas ton pull, tu prendras un coup de froid et le médecin te fera une piqûre» et la liste pourrait continuer.



    Aux termes de la loi roumaine, il est interdit aux professeurs de recourir aux punitions corporelles et aux abus pour corriger leurs élèves. Malheureusement, il existe toujours des cas de violence physique dans les écoles, surtout en milieu rural, où des parents d’élèves dénoncent de temps en temps un mauvais traitement subis par leurs enfants. Je me rappelle le cas d’un garçon qui est resté sourd d’une oreille après une gifle par son prof de sport, un cas qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse de l’époque. Il y a quelques mois, les journaux roumains racontaient l’histoire triste de deux gamins frappés durement par leur prof de maths après avoir parlé pendant la classe.



    De nos jours, de tels cas se font pourtant rares. Mais, du temps de ma jeunesse, je me rappelle que les instituteurs utilisaient souvent des châtiments corporels : ils nous tiraient par les oreilles, nous frappaient avec la règle sur les mains ou ils nous obligeaient de rester debout une heure durant.



    La punition écrite existait elle aussi, mais à présent, elle se fait de plus en plus rare. Les choses ne changent pas trop dans l’école secondaire puisque chez nous, les élèves ne sont pas retenus ou exclus. Où s’ils le sont, c’est pour une raison bien grave. Du coup, quand ils sont petits, les élèves roumains sont assez stressés et craintifs et au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils deviennent impertinents faute de conséquences réelles pour leurs faits. Bon et voilà, cher Michel Beine. Dans l’espoir que cette réponse t’a plu, je te passe le bonjour de nous tous et à bientôt de te lire !