Tag: Qolony

  • Le projet Uncanny Order

    Le projet Uncanny Order


    Uncanny Order, en
    traduction L’ordre étonnant est le dernier projet artistique et de recherche
    mis en place par l’Association culturelle Qolony. Cette organisation au service
    des arts et des sciences, réunit une communauté de professionnels issus de
    plusieurs domaines, passionnés par les pratiques interdisciplinaires et la
    créativité qui s’en dégage. Concrètement, par ces projets, l’association vise à
    mettre en lumière le rôle des pratiques collaboratives dans la stimulation de
    la créativité et du développement personnel.

    Davantage sur ce sujet avec Anca
    Spiridon, chargée de la Communication:




    Notre projet repose
    sur la théorie du chaos, présentée à tort comme quelque chose d’aléatoire,
    puisqu’elle est soumise à des règles mathématiques strictes qui dérivent des équations.
    La synchronicité
    renvoie
    justement à la tendance de la nature de s’organiser, de se mettre en ordre,
    malgré le chaos. Quand on parle de
    synchronicité au sein de la nature, on peut penser, par exemple, à
    la synchronicité interindividuelle du rythme cardiaque, ou encore aux vols
    groupés des oiseaux ou à certains comportements sociaux. Le projet de l’Ordre
    étonnant, Uncanny Order en original, se propose de créer une série d’installations
    interactives qui s’inspirent des principes de fonctionnement et des modèles
    mathématiques associés à la théorie du chaos pour récréer des situations de synchronicité.
    Par exemple, le design intérieur de la matière, la formation des nuages et des
    vagues, mais aussi des représentations visibles à travers des images et des
    sons génératifs. L’installation sera ouverte au public à Timisoara, du 16 au 30
    juin, à la Gallerie MV Sci-Art Center et à partir du mois de juillet, elle
    déménagera sur Bucarest, aux Galeries Mobius
    .




    Qui sont les artistes et les chercheurs impliqués dans ce
    projet? Anca Spiridon:




    Les trois artistes participants au projet Uncanny
    Order sont Floriama Cândea, Claudia Chirita et Catalin Cretu. Floriama Cândea
    est connue pour travailler avec toute sorte de matériaux inhabituels tels des
    tissus vivants ou des cultures organiques, mais aussi avec des techniques
    alternatives de photographie. Dans sa conception artistique, elle se sert de
    l’esthétique des images scientifiques, des photos macro modifiées et de
    différents instruments de recherche scientifique convertis en pratiques
    artistiques. Claudia Chirita est chercheuse, spécialiste de la logique
    mathématique et de l’Intelligence artificielle et professeur à la Faculté des
    Mathématiques et de l’Informatique de l’Université de Bucarest. Mais, cela fait
    quinze ans déjà qu’elle travaille aussi comme illustratrice et graphiste. Parmi
    ses sujets préférés de débat, notons la sécurité et la confidentialité, le
    contrôle du numérique, la relation avec le patrimoine socialiste ou le
    quotidien des gens à l’époque de l’Antiquité. Quant à Catalin Cretu, lui il a
    une double formation: ingénieur électromécanique et compositeur. D’ailleurs,
    ses créations musicales couvrent une large panoplie de styles: musique de
    chambre, chant chorale, musique électronique, installations multimédias interactives.
    Il est aussi chercheur scientifique auprès du Centre de musique électroacoustique
    et multimédias, professeur à l’Université nationale de Musique de Bucarest et
    directeur exécutif du Festival des Arts nouveaux InnerSound. Notre projet
    implique aussi une partie de recherche et de programmation informatique. Donc,
    à part les trois noms que je viens de mentionner, notons aussi celui de l’informaticien,
    Cristian Balas et ceux des chercheurs Marian Zamfirescu et Ionut Andrei Relu.
    Les trois sont à nos côtés pour nous aider avec les nombreuses applications
    associées à la théorie du chaos et auxquelles le public est moins familiarisé.
    Mais toutes ces applications servent de fondement aux technologies que nous
    utilisons couramment et à force de les utiliser, on peut montrer aux gens la
    façon dont la technologie nous permet d’exprimer la synchronicité.






    Comment ce projet est-il démarré? Et qu’est-ce que les
    artistes souhaitent explorer à travers leurs installations interactives? Anca
    Spiridon, chargée de Communication auprès de l’Association culturelle Qolony
    nous répond:




    L’idée du projet repose sur la théorie du chaos, cette
    science des systèmes dynamiques non linéaires que la plupart d’entre nous, on
    la perçoit comme étant une théorie déterministe fondée sur le paradoxe et la récursivité.
    Mais, comme je l’ai déjà dit, le chaos repose sur des principes et des structures
    de la nature et, même s’il est décrit souvent comme aléatoire, il se soumet à
    des rigueurs mathématiques particulièrement strictes. Voilà pourquoi nos
    artistes offrent une vision très ordonnée du chaos et, par leurs installations,
    ils encouragent le public à interférer avec lui. Bref, les installations mises
    en place dans le cadre du projet L’ordre étonnant se proposent d’explorer
    certains modèles mathématiques des systèmes dynamiques sur lesquels reposent
    les phénomènes naturels, biologiques ou physiques. Les installations sont interactives
    et elles invitent les visiteurs à interagir avec les objets qui reproduisent la
    synchronicité au sein de la nature. Quel que soit le sujet abordé – les rythmes
    cardiaques, les images génératives, le public pourra interagir avec les
    installations qui mettent en avant les structures qui ordonnent le chaos.






    A la fin de notre discussion, Anca Spiridon a
    précisé :




    « Dans le contexte des récentes discussions sur la
    place de l’homme dans le monde du numérique, on voudrait que le public qui
    franchit le seuil de notre exposition comprenne que l’homme reste prioritaire
    et qu’il avance aux côtés de l’intelligence artificielle et non pas en
    antithèse avec elle »
    .





  • Chaostheorie und Kunst: Das Projekt “Uncanny Order”

    Chaostheorie und Kunst: Das Projekt “Uncanny Order”

    Der Verein Qolony“ – die Kolonie für Kunst und Wissenschaft – ist eine kulturelle Vereinigung, die als Aggregator einer gemischten Gemeinschaft von Fachleuten aus verschiedenen Disziplinen fungiert, von zeitgenössischen Künstlern, wissenschaftlichen Forschern und Spezialisten für verschiedene Technologien, die durch eine Leidenschaft für interdisziplinäre Praktiken und die daraus entstehende Kreativität vereint sind. Die Projekte der Vereinigung befassen sich mit der Bedeutung kollaborativer Praktiken, sowohl für die Förderung von Kreativität und persönlicher Entwicklung als auch für das gegenwärtige und zukünftige Wohlergehen der Gesellschaft. Wir sprachen mit Kultur-PR Anca Spiridon über das Projekt:



    Unsere Initiative geht von der Chaostheorie aus, die oft als zufällig beschrieben wird, aber strengen, aus Gleichungen abgeleiteten mathematischen Regeln gehorcht. Und die Synchronizität ist genau die organische Tendenz der Natur, sich selbst zu organisieren, sich selbst zu ordnen, trotz des scheinbaren Chaos, das wir wahrnehmen. Und wenn wir von dieser Synchronizität in der Natur sprechen, können wir an die Herzzellen in unseren Herzen denken, an Vogelschwärme, die synchron in eine nur ihnen bekannte Richtung fliegen, oder an das Verhalten sozialer Gruppen. Das Ziel von Uncanny Order ist es, eine Reihe von interaktiven Installationen zu schaffen, die diese Datensätze in Verbindung mit den mathematischen Modellen der Chaostheorie nutzen, um Situationen der Synchronizität zu schaffen. Das Innere der Materie, die Bildung von Wolken und Wellen, aber auch sichtbare Darstellungen wie Computergrafiken, generative Bilder oder generative Klänge… Die Installation wird vom 16. bis 30. Juni in der Galerie <MV Sci-Art Center> in Timisoara zu sehen sein, und im Juli wird sie in der Galerie in Bukarest zu sehen sein.



    Wer ist an diesem Projekt beteiligt? Wer sind die Künstler und Forscher, die an der Entstehung von Uncanny Order beteiligt sind? – lauteten die Fragen an Kulturmanagerin Anca Spiridon:



    Die drei Künstler, die an teilnehmen, sind Floriama Cândea, Claudia Chiriță und Cătălin Crețu. Floriama Cândea ist eine Künstlerin, die die Verwendung und die Möglichkeiten des Experimentierens mit neuen Arten von Medien, wie z. B. lebenden biologischen Geweben und Kulturen, als künstlerisches Medium sowie alternative fotografische Techniken untersucht. Ihre Konzepte und Arbeitsprozesse nutzen wissenschaftliche Bildästhetik, modifizierte Makrofotografien, visuelle Klassifizierungsschemata und natürlich auch wissenschaftliche Forschungsinstrumente, die in künstlerische Praktiken, chemische Prozesse, biokompatible Materialien usw. umgewandelt werden können. Claudia Chiriță ist Dozentin und Forscherin für mathematische Logik und künstliche Intelligenz an der Fakultät für Mathematik und Informatik der Universität Bukarest, arbeitet aber seit fünfzehn Jahren auch als Illustratorin und Grafikdesignerin. Die Themen, die sie gerne diskutiert, sind Sicherheit und Privatsphäre, digitale Überwachung und Ad-hoc-Zusammenarbeit, für die Untersuchung der Beziehung zum sozialistischen Erbe oder die Neuerzählung des alltäglichen Lebens der Antike.


    Cătălin Crețu hat eine doppelte Ausbildung, er ist Ingenieur für Elektromechanik, aber auch Musiker, mit einem reichhaltigen Schaffen, das Werke unterschiedlichster Genres umfasst, von Kammermusik, Chorälen, symphonischen Werken bis hin zu elektronischer Musik, Installationen, interaktiven Multimedia-Arbeiten, und er ist auch wissenschaftlicher Forscher am Zentrum für elektroakustische Musik und Multimedia. Er ist Professor an der Nationalen Universität für Musik in Bukarest und nicht zuletzt Geschäftsführer des Festivals für neue Künste <InnerSound>. Das Projekt umfasst auch Forschung und Programmierung, und ein Teil davon sind, neben den bereits erwähnten Künstlern, der Programmierer Cristian Balaș und die Forscher Marian Zamfirescu und Ionuț Andrei Relu. Sie sind bei uns, weil die Chaostheorie viele Anwendungen hat, mit denen die breite Öffentlichkeit weniger vertraut ist. Aber diese Anwendungen liegen den Technologien zugrunde, mit denen wir täglich interagieren, den Schnittstellen zwischen Menschen und Computern oder der digitalen Umwelt, und so ist es für uns viel einfacher, der Öffentlichkeit zu zeigen, wie Synchronizität mit Hilfe von Technologie ausgedrückt werden kann.



    Wie ist das Projekt entstanden? Was wollen Sie mit diesen interaktiven Installationen erforschen? Kultur-PR Anca Spiridon antwortet:



    Die Initiative geht von der Chaostheorie aus. Diese Wissenschaft nichtlinearer dynamischer Systeme wird von uns Menschen meist als eine deterministische Theorie verstanden, deren Logik auf Paradoxie und Rekursion beruht. Wie ich eingangs sagte, beschreibt das Chaos komplexe Strukturen und Prinzipien in der natürlichen Welt, und obwohl es oft als zufällig beschrieben wird, hat das Chaos außerordentlich strenge mathematische Regeln und gehorcht diesen. Wir interpretieren Chaos also als etwas sehr Geordnetes, sehr Organisiertes, und durch die Installationen, die wir im Rahmen des Projekts gemacht haben, wollen wir der Öffentlichkeit nicht nur diese Struktur zeigen, sondern auch zeigen, dass sie mit dieser Struktur interagieren kann. Die Kunstinstallationen sind interaktiv und basieren auf diesen Modellen. Sie führen das Publikum durch eine Reihe von Interaktionen mit Objekten, die Situationen der Synchronizität nachbilden. Ob es um Musik und ihre Entstehung geht, um Herzschläge oder um generative Bilder, das Publikum kann mit den Installationen in der Ausstellung interagieren und die Strukturen beeinflussen, die das Chaos ordnen, die Ordnung, die es strukturiert.



    Am Ende unserer Diskussion wollte Anca Spiridon noch etwas klarstellen:



    Im Zusammenhang mit den jüngsten und sehr polarisierenden Diskussionen über Mensch und Maschine denke ich, dass wir eine bestimmte Erfahrung des Publikums von UncannyOrder erreichen wollen – dass es nach dem Besuch dieser Ausstellung, dieser interaktiven Installationen die Schlussfolgerung mitnimmt, dass wir mehr über den Menschen neben der künstlichen Intelligenz und der Maschine sprechen und diese nicht im Gegensatz zueinander stehen.

  • Art and technology merging in a very interesting project

    Art and technology merging in a very interesting project


    The Open Practice Society is
    a project run by the Qolony Association – The Colony for Art and Sciences.
    Qolony is financed by Bucharest Municipality, through ARCUB. The Open Practice
    Society supports the infrastructure and the development of the Malmaison
    Workshops. Also, the project facilitates the access of the public to the
    initiatives of this community of active support for the young artists. 177-year
    old Malmaison building, initially an army barracks, has a highly relevant
    historical significance. In time,
    Malmaison was an Officers Army School and a military tribunal. Also, it was a
    prison during the Antonescu regime, as well as an investigation and detention
    centre in the early days of the communist regime. The Malmaison Workshops seek
    to put the building back on track, making it a landmark of the city’s living
    circuit. The project inaugurates a new stage in the long history of the
    building.


    As present, the Malmaison
    Workshops in Bucharest are an artistic community and a space jointly shared by
    artists, workshops, projection areas and galleries. Open Practice Society equally
    targets the artistic community, the new, up-and-coming generation of artists
    and the lay public in Bucharest. Through the talks given by prominent cultural
    personalities, artists of an international standing, a curator and a gallery
    owner, One Practice Society is set to provide an alternative to the mainstream
    educational curricula, offering pupils and students aged 16 to 20 the
    opportunity to work with internationally -acclaimed artists. With details on
    that, here is a member of the Qolony Association and a broadcast journalist
    with Radio Romania’s Culture Channel, Mihaela Ghiță.


    We have
    dispatched the information which is helpful for the youngsters, we have
    dispatched it in high schools, the Nicolae Tonitza Fine Arts High School,
    the Fine Arts University in Bucharest, the Saint Sava National College, the Octav
    Onicescu National College, and when the project was launched, a teacher
    attended the event, based with the Saint Sava National College. We seek to make
    our project known in all categories of milieus which include pupils and
    students who may want to develop artistic projects. We lay emphasis on that
    kind of practice, on the alternative practice which is not taught in schools,
    but which is part of the experience of the artists who got involved in that. What
    we’re doing right now is some sort of groundbreaking operation, that is we try
    to make room for ourselves in that particular filed of education with a new
    style, with a new system, which is off the beaten track, less conservative,
    which implies learning by doing, that is learning and doing, letting imagination
    and creativity work at full scale. We shouldn’t forget that today’s art is
    assisted by technology and by alternative issues which are close to science
    rather than artistic mastery. That is why there is a need for this visual
    education, for his artistic education of the youngsters, given that art will
    have a different form, a different manner of expression. It is normal for it to
    change, the world, as we speak, is a different one as compared to what it was
    100 years ago, it is different even as compared to what it was 50 years ago, it
    even is different from what it used to be 2 years ago. And such changes are
    increasingly generated by our interaction with the online environment.


    The Open Practice Society includes
    mentoring and practical work sessions carried with 9 youngsters, shortlisted
    following the call for registration. They are divided in three teams made of
    three members each. Each group is coordinated by one of the artists, and,
    enjoying the support of the curator and of the gallery owner, work on the premises at the
    Malmaison Workshops to develop artistic work, aimed at enhancing their
    practical abilities.


    Mihaela Ghita:


    There are
    three mentor artists, Sabina Suru, working with holography, Floriama Cândea, a
    bio artist and one of the artists involved in the Fusion Air project and Larisa
    Crunțeanu, specializing in sound and working on the borderline between video
    and performance. So we offer a wide enough range for the youngsters who want to
    learn and try their hand in the artistic field. Earlier, I mentioned Sabina
    Suru, who is interested in alternative photography and I should like to say that
    she had a very complex exhibition this summer, and exhibition of dance and
    holography. As for Floriama Cândea, she is a bio-artist working in living
    matter. In Fusion Air, an artists’ residences project we ran this year, Floriama
    Cândea tried some experiments with the researchers based with the a National
    Institute of Materials Physics. There are quite a few projects artists have
    been trying to promote. Contemporary art, science-assisted art rather targets
    the mind and poses problems, triggers emotions and doesn’t leave you
    indifferent. Such a work of art that does not necessarily have the painting
    mastery of an artist is truly capable of raising ethical concerns.


    Qolony is a non-profit
    organization generating connections between art, science and technology. Qolony
    acts like a bridge between professionals in those fields. Set up in 2019,
    Qolony is based on the conviction of its founders, Mihaela Ghiță, Sabina Suru and
    Floriama Cîndea, whereby the trans-disciplinary practices are the cornerstone
    of the development of innovative ideas. Qolony supports and stages such events
    as exhibitions, conferences, production projects, discussions between artists
    and scientists, as well as artists’ residences, structured around scientific
    research and artistic creation.

    (Translation by Eugen Nasta)




  • Open Practice Society: o inițiativă a Asociației Qolony, desfășurată în cadrul Programului Bucureşti

    Open Practice Society: o inițiativă a Asociației Qolony, desfășurată în cadrul Programului Bucureşti

    Organizat
    de Asociația Qolony – Colonia pentru Artă și Știință şi co-finanţat de Primăria
    Capitalei prin ARCUB, Open Practice Society se derulează în cadrul Programului
    Bucureşti – Oraş deschis 2021. Proiectul Open Practice Society susține
    infrastructura și dezvoltarea comunității Atelierelor Malmaison, facilitarea
    accesului publicului la inițiativele artistice ale acestei comunități de suport
    activ pentru tineri artiști. Clădirea
    Malmaison, inițial o cazarmă militară, are o importanță istorică
    semnificativă și o vechime de 177 de ani. A fost, în acest timp, Școală Militară
    de Ofițeri, tribunal militar, închisoare în timpul regimului lui Antonescu și
    centru de anchetă și detenție al Securității în perioada de început a regimului
    comunist.

    Atelierele Malmaison își propun să readucă clădirea în
    circuitul viu al orașului, inaugurând o nouă etapă în lunga istorie a
    clădirii. În prezent, Atelierele Malmaison sunt o comunitate artistică și un
    spațiu comun de artiști, ateliere, spații de proiecte și galerii din București.
    Open Practice Society se adresează, deopotrivă, comunității artistice, noii
    generații de artiști în formare și publicului larg din București. Prin conferințele
    susținute de persoane relevante din domeniul cultural -artiști cu expunere
    internațională, un curator și un galerist, Open Practice Society dorește să
    ofere o alternativă la programul educational clasic, oferindu-le elevilor și
    studenților între 16-20 de ani șansa de
    a lucra cu artiști cu expunere internațională.

    Mihaela Ghiță, membră a
    Asociației Qolony și jurnalistă la Radio România Cultural.

    Noi am trimis aceste informații care vin în
    sprijinul tinerilor către licee, Liceul de Arte Plastice Nicolae
    Tonitza, Universitatea Națională de Arte București, Colegiul Național
    Sfântul Sava, Colegiul Național Octav Onicescu, iar la deschiderea
    proiectului a fost prezent un profesor de arte de la Colegiul Național Sfântul
    Sava. Noi încercăm să ne facem cunoscut proiectul în toate mediile în care se
    află elevi și studenți care ar dori să dezvolte proiecte artistice. Punem
    accent pe această practică, practică alternativă, care nu se învață în școală,
    dar care face parte din experiența artiștilor implicați.

    Ceea ce facem noi acum
    e un fel de desțelenire a terenului, adică încercăm să ne facem loc în această
    zonă a învățământului cu un nou stil, cu un nou sistem mai puțin clasic, mai
    puțin conservator, de learning by doing, adică făcând și învățând, lăsând
    imaginația și creativitatea să lucreze la cote maxime. Să ne amintim că arta
    momentului este asistată de tehnologie și de chestiuni alternative care se
    apropie mai degrabă de știință decât de măiestrie. De aceea este nevoie de
    această educație vizuală, de această educație artistică a tinerilor în
    condițiile în care arta va căpăta o altă formă, o altă manieră de exprimare.
    Este normal să se schimbe, lumea la acest moment este alta față de acum 100 de
    ani, alta chiar față de acum 50 de ani, chiar alta față de acum 2 ani. Și
    schimbările astea vin tot mai mult din interacțiunea noastră cu mediul online.


    Open Practice Society include sesiuni de mentorat și
    lucru practic cu 9 tineri, selectați în urma apelului de înscriere, împărțiți
    în echipe de câte 3. Fiecare grup este coordonat de către unul dintre artiști
    și având susținerea curatorului și galeristului, lucrează în cadrul Atelierelor
    Malmaison pentru dezvoltarea unei lucrări artistice în vedere dezvoltării
    abilităților practice.

    Mihaela Ghiță, Sunt trei mentori artiști, Sabina Suru care lucrează cu holografie,
    Floriama Cândea, care este bioartist și a fost unul din artiștii implicați în proiectul
    Fusion Air, și Larisa Crunțeanu, specializată pe sunet, lucrând la granița
    dintre video și performance. Oferim, așadar, o paletă destul de largă pentru
    tinerii care vor să învețe și să-și formeze mâna în domeniul artistic. Vorbeam despre Sabina Suru, care este preocupată
    de fotografia alternativă și de holografie și vreau să menționez că ea a avut o
    expoziție foarte complexă vara aceasta, o expoziție cu dans și holografie.

    În
    ceea ce o privește pe Floriama Cândea, ea este bioartist și lucrează cu materie
    vie. În proiectul Fusion Air de rezidențe artistice pe care l-am derulat anul
    acesta, Floriama Cândea a încercat niște experimente cu cercetătorii de la Institutul
    Naţional de Cercetare-Dezvoltare pentru Fizica Materialelor. Sunt multe
    proiecte de etică pe care artiștii le scot în față. Arta contemporană, arta
    asistată de știință se adresează mai degrabă minții și ridică probleme, provocă
    emoții și nu te lasă indiferent. O astfel de lucrare de artă care n-are
    neapărat măiestria picturală a a unui artist are meritul de a ridica aceste
    probleme de etică.



    Qolony este o organizație non-profit care generează
    legături între artă, știință și tehnologie, acționând ca o punte de legătură
    între profesioniștii din aceste domenii. Înființată în 2019, Qolony se bazează
    pe convingerea fondatorilor săi – Mihaela Ghiță, Sabina Suru și Floriama Cîndea
    – că practicile transdisciplinare sunt piatra de temelie a dezvoltării ideilor
    inovatoare. Qolony susține și organizează evenimente precum expoziții,
    conferințe, proiecte de producție, discuții între artiști / oameni de știință
    și rezidențe de artiști, construite în jurul cercetării științifice și al
    creației artistice.

  • Fusion AIR: Residenzprogramme für Künstler und Wissenschaftler

    Fusion AIR: Residenzprogramme für Künstler und Wissenschaftler

    Fusion AIR ist das einzige rumänische Residenzprogramm in Forschungsinstituten und wurde vom Kunst- und Wissenschaftsverein Qolony“ initiiert. Das Projekt soll dazu beitragen, die Teilnahme von Künstlern an Innovations- und Forschungsaktivitäten zu fördern, indem es der Wissenschaft die Sprache der Kunst näherbringt. Gleichzeitig zielt Fusion AIR darauf ab, wissenschaftliche Informationen in visuelle und auditive Parameter umzuwandeln und so abstrakte wissenschaftliche Konzepte auf eine Ebene zu bringen, die für die breite Öffentlichkeit zugänglich ist und somit an der Wissenschaftspopularisierung mitzuwirken: Fusion AIR“ ist ein Pionierprojekt für Rumänien.



    Als wir dieses Projekt ins Leben riefen, wollten wir zwei bisher getrennte Bereiche zusammenbringen und somit die Grundlage dafür schaffen, einerseits Wissenschaft und Forschung und andererseits Kunst und Künstler zu unterstützen, die von der Wissenschaft inspiriert sind und Technologie in ihrer Arbeit verwenden. In Rumänien gilt der Bereich Kunst & Wissenschaft immer noch als Nischenbereich, zu wenig sichtbar im künstlerischen Raum und unzureichend bekannt im wissenschaftlichen Raum“, sagt Mihaela Ghiță, Initiatorin des Projekts und Mitbegründerin des Vereins Qolony. Sie sagte, dass der Wissenschaftsjournalismus, den sie seit Jahren beim öffentlich-rechtlichen Kultursender Radio Romania Cultural ausübt, ihr dieses Projekt näher brachte:



    Nach 15 Jahren Erfahrung in der Zusammenarbeit mit Instituten und Forschern in Rumänien habe ich festgestellt, dass der Prozess der wissenschaftlichen Forschung im Wesentlichen sehr ähnlich der Forschung ist, die Künstler betreiben. Und damit meine ich vor allem die Künstler, die sich für wissenschaftliche Konzepte interessieren. Denn ja, so etwas gibt es schon, es gibt Menschen, die sich von allem um uns herum inspirieren lassen, aber auf eine wissenschaftliche Art und Weise, sie lassen sich von der Wissenschaft inspirieren. Und dann dachte ich, es wäre schade, diese Leute nicht zusammenzubringen, zumal ich auch das zeitgenössische künstlerische Phänomen im Zusammenhang mit der Wissenschaft kannte, aber auch mit rumänischen Forschungsinstituten, mit denen ich zusammenarbeite, in Kontakt war. Dieses Phänomen, genannt Art & Science, ist überhaupt nicht neu und keineswegs meine Erfindung.“



    Ähnliches geschehe seit Jahrzehnten in der Welt, in Amerika gibt es am MIT (Massachusetts Institute of Technology) schon lange eine spezielle Art & Science-Abteilung. Auch in Europa gibt es für Kunst & Wissenschaft Interessierte Kunstresidenzen. Darüber hinaus werden in gro‎ßen Forschungsinstituten Künstler zur Zusammenarbeit mit den Forschern herangezogen, weil sie dadurch eine neue Perspektive einbringen. In der Wissenschaft gibt es bekanntlich keinen Platz für Experimente ohne praktischen Zweck. Aber dann kommen die Künstler mit dieser neuen Perspektive, die man als eine Spielart sehen könnte, aber es handle sich eher um einen neuen Blickwinkel“, sagt die Journalistin.



    Das kuratorische Konzept des Projekts hei‎ßt Umwandelbare Strukturen“ und wurde von der Kuratorin der Veranstaltung, Olivia Nițiș, ins Leben gerufen. Olivia Nițiș:



    Mein Interesse kommt aus einer Erfahrung bei anderen Projekten, die die Beziehung zwischen Kunst und Wissenschaft oder jene thematisierte Beziehung zwischen Kunst und Technologie in den Vordergrund bringen. Es gibt eigentlich einen wesentlichen Unterschied zwischen Wissenschaft und Technologie. Obwohl sie eng miteinander verbunden sind, sind sie es aber nicht jedes Mal. Künstler, die technologische Werkzeuge verwenden, sind nicht unbedingt an Wissenschaft interessiert. Aber dieses Mal werden diese beiden Elemente zusammenarbeiten, denn wir werden uns mit Installationen beschäftigen, Videoinstallationen, Klangkunst, also die Technologie wird eine sehr wichtige Rolle in diesem Projekt spielen.“



    Die diesjährige Ausgabe von Fusion Air“ bringt vier Künstler mit unterschiedlichen künstlerischen Praktiken sowie vier Forschungsinstitute zusammen. Am Ende ihres Aufenthalts und der kreativen Diskussionen mit den Forschern werden die Künstler jeweils ein Werk schaffen, das sie im Monat Juni in einer Ausstellung der Öffentlichkeit präsentieren sollen.



    Audiobeitrag hören: