Tag: qualité

  • Le commerce de détail en Roumanie

    Le commerce de détail en Roumanie

    Il est avéré que cest le commerce qui est, pour ainsi dire, « lindustrie » la plus forte de la Roumanie, celle qui dégage le plus grand chiffre daffaires. Comment se porte le commerce de détail dans ce pays en une année où linflation est galopante, et où les prix du gaz, de lélectricité et des carburants flambent, entraînant des hausses dans tous les secteurs dactivité ? Ziarul financiar (le Journal financier) a consacré une récente conférence au commerce de détail en Roumanie. Ligia y a assisté.

  • L’histoire du champagne en Roumanie

    L’histoire du champagne en Roumanie

    Lannée 1859, année de lunion des Principautés roumaines de Valachie et de Moldavie, est aussi le début de leuropéanisation de la société roumaine. Génération après génération, au fur et à mesure que les Roumains réalisaient leurs objectifs politiques de consolidation et dindépendance de lÉtat, cette dernière obtenue en 1878, le modèle roumain de développement économique et social sest constamment plié sur le modèle européen. Les élites donnaient le ton des changements, adoptés par la suite par les autres classes sociales.



    Le champagne a été un tel exemple de mise à lheure européenne des mœurs locales. Une bonne partie de lhistoire roumaine de ce vin mousseux sest écrite à la fabrique de la petite localité dAzuga, dans la Vallée de la Prahova, dans les Carpates méridionales. Les premiers essais de fabriquer du champagne datent des années 1840-1841, lorsque le juriste et agronome Ion Ionescu de la Brad fabriquait un tel vin pour le prince régnant de Moldavie, Mihail Sturdza. Quarante-trois ans plus tard, en 1884, la ville de Brăila voyait souvrir une fabrique de champagne Müller-Rhein, destinée à couvrir la demande locale. Mais la production industrielle du vin mousseux sera liée au nom des frères dorigine saxonne Wilhelm August et Heinrich Rhein, marchands de draps de la ville de Braşov, qui sinstallent à Azuga où ils ouvrent une fabrique de tissus en 1885. En 1890, ils mettent sur pied une fabrique de meubles, puis, en 1892, un entrepôt de vins, le noyau de la future fabrique de champagne. Encouragés par la politique du roi Carol I, le grand bâtisseur de la Roumanie moderne, les deux frères ouvriront une brasserie en 1898, raconte lhistorien Dorin Stănescu.



    « Carol I a mené une politique intelligente. Il a offert à tous ces investisseurs une concession des terrains à long terme, il leur a donné la possibilité de construire des fabriques pour un loyer très abordable, léquivalent approximativement du salaire mensuel dun ouvrier. Et puis, le roi a aussi donné un chèque en blanc à ces entreprises, érigées lune après lautre dans la Vallée de la Prahova, en y achetant des actions. Carol I et toute la famille royale ont été des actionnaires de toutes les fabriques dAzuga. »



    Le champagne était ainsi en pleine offensive pour conquérir le goût e lappréciation des Roumains. Lentrepôt de vins des frères Rhein se portait très bien et les prix obtenus à de grandes expositions internationales, telles Paris 1900, ont fortement encouragé les deux entrepreneurs. Le champagne gagnait de plus en plus en popularité, la publicité dans la presse de lépoque en étant la preuve, et les frères Rhein font construire à Azuga une cave à vins pour y stocker la production entière, une cave qui existe de nos jours encore. Un premier stockage de 40 000 bouteilles y est déposé en 1902. Trois ans plus tard, en novembre 1905, après la période de temps nécessaire pour la fabrication du champagne, la compagnie Rhein mettait sur le marché son premier champagne fabriqué industriellement. Lannée suivante, en 1906, la qualité de son vin mousseux était reconnue à lExposition universelle de Bucarest, qui marquait les 40 ans de règne de Carol I. Lhistorien Dorin Stănescu revient au micro.



    « Dans le cadre de cette exposition, la compagnie Rhein a son propre pavillon, visité par le roi lui-même, ainsi que par énormément de monde. Lexposition a accueilli deux millions de visiteurs et la compagnie Rhein a reçu une médaille dor pour la qualité de son produit, le champagne dAzuga. Cest à partir de ce moment que le champagne Rhein a tout simplement conquis le marché roumain, devenant le vin mousseux le plus populaire dans lAncien Royaume. »



    La page la plus professionnelle de lhistoire de la fabrication du champagne en Roumanie sécrivait donc à Azuga. Le raisin venait des meilleurs vignobles du pays, la qualité du vin était assurée par des experts, la présentation nétait pas non plus laissée de côté. Les bouteilles étaient faites sur commande en Allemagne, les meilleures imprimeries fabriquaient les étiquettes, et le papier-aluminium pour les bouchons était commandé en Occident. Lexpansion de la compagnie Rehin continuait à grands pas. En 1909, elle se transformait en société par actions, dont le roi Carol I était un des actionnaires. Le souverain apprécie la performance des frères Rhein, quil récompense de décorations et quil nomme fournisseurs de la Maison royale.



    La première guerre mondiale bouleverse le monde. À lautomne 1916, larmée allemande prend Azuga, à la suite de combats meurtriers dans la Vallée de la Prahova. Les soldats allemands fêtent la victoire sur les troupes roumaines avec du champagne, dont chaque homme reçoit six bouteilles. Après 1918, lentreprise naffiche pas une bonne situation financière, mais elle sen remet petit à petit. Elle est pourtant fortement concurrencée par dautres fabricants, notamment par la compagnie Mott, fondée par un autre Allemand, Wilhelm Mott, ancien maître-ouvrier chez Rhein, quil quitte en 1913 pour ouvrir sa propre fabrique à Bucarest. À la fin des années 1930, Rhein perd devant Mott la première place sur le marché. Après la deuxième guerre mondiale, en 1948, les compagnies Rhein et Mott sont nationalisées sous le nom de « Zarea ». Les deux marques sont ressuscitées après 1989 et renouent avec la tradition de la fabrication du vin mousseux local. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    En effet, la récolte du pays est jugée « exceptionnelle », la Roumanie étant le seul Etat à avoir obtenu cette notation pour toutes ses cultures, selon le rapport GEOGLAM de fin juillet dernier, portant sur les cultures au niveau mondial. GEOGLAM (Group on Earth Observations Global Agricultural Monitoring) est un programme lancé voici une dizaine dannées par les ministères de lAgriculture des Etats du G20, visant à utiliser lobservation de la Terre afin de démarrer des actions et délaborer des politiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et de lagriculture durable. Ses prévisions de récoltes reposent sur un système de satellites au niveau planétaire.

  • A bâtons rompus avec Chef Samuel Le Torriellec

    A bâtons rompus avec Chef Samuel Le Torriellec

    Samuel Le Torriellec est un chef hors norme : il aime les tatouages, a cuisiné pour le Pape, a été juré à MasterChef. Goût, honnêteté, expérience et partage sont les mots qu’il emploie en parlant d’une gastronomie de qualité. Bonne nouvelle: au mois de septembre, chef Samuel Le Torriellec ouvre son propre restaurant à Bucarest!



  • A la Une de la presse roumaine – 13.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 13.04.2018

    Sujets divers dans la presse nationale en cette fin de semaine, car les quotidiens évoquent la réforme du système public de retraites, les normes doubles de qualité des produits européens, mais aussi l’immobilier et le tourisme.



  • A la une de la presse roumaine 07.03.2018

    A la une de la presse roumaine 07.03.2018

    Des aliments de qualité inégale selon le pays- un rapport du Parlement européen en parle. Le sujet est repris par Adevarul qui en fait sa une. A son tour, le journal Gandul tire la sonnette d’alarme quant à la hausse du PIB en Roumanie, une croissance soutenue par la consommation, s’alarment les experts. Et puis, avoir accès aux fonds européens, ce n’est pas affaire facile. Du coup, les municipalités locales de Roumanie préfèrent se remettre au budget de l’Etat, titre Jurnalul National.

  • Enquête sur la qualité des aliments

    Enquête sur la qualité des aliments

    Peut-être que la Roumanie trouve enfin moyen de se doter d’une législation qui lui permette de rendre publics les noms des compagnies qui considèrent les Roumains des citoyens de seconde zone, pour qu’elles soient traitées de même ! Cette déclaration sous le coup de la nervosité appartient au premier ministre Mihai Tudose, extrêmement mécontent des doubles mesures pratiquées par certains producteurs étrangers de denrées alimentaires.

    Se fondant sur un rapport, le ministre de l’Agriculture, Petre Daea, a énoncé un aspect que les acheteurs remarquaient, du point de vue du goût, depuis longtemps : les produits vendus en Roumanie sont d’une qualité inférieure aux produits similaires vendus dans les pays occidentaux qu’ils ont eu l’opportunité de visiter à un moment donné. Sur 29 aliments analysés par l’Institut d’hygiène et de santé publique vétérinaire, 9 présentaient des différences. Il s’agit de conserves de poisson, de jambon, de lard et de mortadelle.

    Vu que Petre Daea a affirmé qu’il n’était pas en mesure de préciser le nom des compagnies ayant fabriqué ces produits, parce que la législation européenne ne le permet pas, le premier ministre Mihai Tudose a demandé au titulaire du portefeuille de la Justice, Tudorel Toader, de trouver une solution juridique en ce sens au niveau national, pour que les Roumains choisissent en connaissance de cause. Mihai Tudose : « Nous ne disposons pas d’une norme européenne censée le permettre. Peut-être que nous avons une loi interne et, si nous ne pouvons pas leur interdire le marché par des instruments gouvernementaux, nous souhaitons au moins pouvoir rendre publics les résultats des examens. Créons un cadre législatif censé permettre de faire de la publicité à ces compagnies plus malines, excusez-moi ce terme, qui illustre leur comportement, et puis que les Roumains décident. Je pense qu’elles ne se trouveront pas bien quand nous dirons publiquement qui se permet de pratiquer la double mesure avec la Roumanie. »

    La discussion pour trouver une solution juridique – a expliqué le ministre de la Justice – part du principe de l’égalité de traitement des consommateurs de l’UE. Seulement, les choses ne se présentent pas ainsi, c’est confirmé par d’autres pays de l’Est. La Bulgarie, la Slovaquie, la Hongrie et la Pologne se sont également plaintes de la double mesure dans le domaine alimentaire, et des officiels de ces pays ont demandé à l’UE de ne plus permettre aux multinationales d’utiliser des ingrédients de qualité inférieure sur les marchés moins chers où elles livrent.

    Jeudi, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a été d’accord que les produits alimentaires apparemment identiques ne devraient pas être vendus avec des ingrédients de qualité inférieure en Europe de l’Est. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à cette pratique discriminatoire – a assuré le responsable de Bruxelles. La Commission européenne a déjà offert de financer des études des Etats de l’UE relatives aux normes appliquées aux produits alimentaires.

  • Contribution britannique à la sécurité du bassin de la Mer Noire

    Contribution britannique à la sécurité du bassin de la Mer Noire

    La sécurité de la région de la mer Noire reste parmi les priorités de l’OTAN, alors que la Russie y a partiellement changé la donne géostratégique. Membre depuis 2004 de l’Alliance nord-atlantique, la Roumanie s’avère, de par sa position dans ce bassin, un acteur de poids dans ce processus sécuritaire continental. « La mer Noire est un pont reliant deux continents. Elle est importante d’un point de vue stratégique et elle est très disputée. Pour l’OTAN, il est plus important que jamais d’avoir une présence forte dans la région », indiquaient les responsables de l’Alliance, il y a un an, tout en rappelant le contexte zonal tendu, marqué par des déséquilibres sécuritaires et des menaces hybrides.



    Et c’est toujours en 2016 que Bucarest mettait sur le tapis un projet stratégique ambitieux — la création d’une flotte alliée en mer Noire. « Le but en est à la fois de défendre et de décourager les menaces. Il s’agira là d’un complément naturel à la présence alliée terrestre dans la région », expliquait le ministre roumain de la Défense de l’époque, Mihnea Motoc. Seules la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie, pays riverains membres de l’OTAN, pourraient faire partie de cette flotte, tandis que la Convention de Montreux stipule clairement qu’un navire étranger ne saurait stationner plus de 21 jours en mer Noire.



    En dehors de ce projet, resté en suspens, Bucarest s’implique dans les nombreux exercices militaires organisés dans la région. Leur volume n’a cessé d’augmenter ces derniers temps afin d’améliorer l’interopérabilité des alliés. Parmi ces manœuvres on compte aussi l’exercice roumano-étasunien impliquant 1200 militaires des deux pays, qui se déroule ce mois-ci à la base de Capul Midia, dans le sud-est du pays. Selon le scénario proposé, des interventions terrestres, aériennes et navales ont été coordonnées afin de libérer cette base attaquée par des groupements paramilitaires.



    Et toujours pour renforcer la sécurité de la région, le Royaume-Uni enverra au mois de mai, en Roumanie, quatre avions de combat Typhoon. Quatre mois durant, ces appareils multirôle participeront à des missions de police aérienne sur le flanc sud de l’Alliance, a indiqué le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon. (trad. : Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 28.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 28.03.2017

    De la santé jusquau succès entrepreneurial et les salaires dinsertion demandés par les jeunes roumains, la presse centrale bucarestoise dresse le portrait de la qualité de vie locale. La Roumanie est depuis longtemps à deux vitesses, précise-t-elle, alors que la ville la plus sûre du pays nest pas la capitale…




  • Même étiquette, deux qualités?

    Même étiquette, deux qualités?

    Un produit, y compris alimentaire, acheté dans un pays Occidental est meilleur que celui de la même marqué acheté en Roumanie, c’est un constat que font de plus en plus de consommateurs roumains. De nouveaux débats autour de ce sujet sont apparus dans l’espace public roumain à la fin de la semaine dernière, dans le contexte des enquêtes déroulées par d’autres pays de l’Europe centrale. La République Tchèque, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie déplorent les différences en termes de qualité entre les produits occidentaux et ceux qui leurs sont destinés et accusent les producteurs de mettre des ingrédients inférieurs dans les produits commercialisés dans des pays plus pauvres.

    Toute initiative de vérifier la qualité des produits est salutaire, affirme le président de la fédération des patronats de l’industrie alimentaire Romalimenta, Sorin Minea. Il rappelle, pourtant, qu’en Roumanie, la grande distribution utilise souvent le concept du prix le plus bas, ce qui ne peut pas garantir la meilleure qualité. Il affirme également qu’à l’heure actuelle, il est carrément impossible d’établir des normes communes au niveau européen. Sorin Minea : « Difficile à dire s’il y a des produits conçus spécialement pour les pays de l’est. Les producteurs vendent conformément aux demandes du marché. Au cas où un réseau de grande distribution demande un produit conforme à certains paramètres et à un certain prix, le producteur respecte ses exigences. Vu que les pays de l’est sont plus pauvres, les grandes surfaces qui y sont présentes proposent des produits moins chers. Moins chers, cela veut dire aussi une qualité inférieure. Si la composition du produit est conforme à ce qu’il est écrit sur le produit, je ne sais pas ce que l’on pourrait reprocher au producteur. »

    Et pourtant, tous les produits internationaux achetés en Roumanie ne sont pas moins chers qu’en Europe Occidentale. Souvent les prix en monnaie nationale sont équivalents à ceux des produits commercialisés en euros ou en dollars dans d’autres pays.

    En attendant les conclusions de autorités, le président de l’Association de la Protection du Consommateur, Sorin Mierlea, explique comment les Roumains peuvent bénéficiers de produits d’une meilleure qualité : « Le citoyens doivent prendre attitude en formulant des saisines. Ainsi pourrons-nous avoir une évidence concrète des cas de non – conformité et nous pourrons mettre de la pression sur les autorités pour qu’elles fassent leur devoir : pour qu’elles effectuent des études et harmonisent le contexte roumain avec celui des autres Etats-membres de l’UE », a conclu Sorin Mierlea. Pour le moment, les producteurs affirment que les différences de contenu sont dictées par les goûts autochtones… (trad. Alex Diaconescu)

  • 26.02.2017 (mise à jour)

    26.02.2017 (mise à jour)

    Consommation – Les autorités roumaines vérifieront la possibilité que les produits alimentaires commercialisés en Europe de l’Est soient inférieurs du point de vue de la qualité à ceux vendus à l’Occident, a annoncé le ministre roumain de l’agriculture Petre Daea. Cette décision intervient alors que les gouvernements de plusieurs pays de l’Europe de l’Est accusent les producteurs alimentaires d’utiliser dans les produits commercialisés en Europe centrale et Orientale des ingrédients moins chers, même si le prix que paie le consommateur est le même. La législation européenne n’interdit pas cette pratique, alors que l’UE ne demande aux fabricants que d’indiquer sur l’emballage tous les ingrédients utilisés. Pour leur part, les producteurs affirment que les différences en matière de composition sont dues aux goûts locaux. Les leaders des pays du groupe de Visegrad – République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie se réuniront la semaine prochaine à Bratislava pour demander à l’UE d’entreprendre des mesures contre les producteurs qui utilisent des ingrédients de qualité inferieure dans les produits vendus dans des pays plus pauvres.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu plaidera lundi à Budapest pour l’intensification du dialogue politique et diplomatique et pour une coopération économique plus dynamique roumano-hongroise. Le ministre roumain des Affaires Etrangères rencontrera son homologue hongrois Peter Szijjarto et le premier ministre Viktor Orban. Ils évoqueront également le problème de la protection des droits des personnes appartenant aux minorités nationales. Teodor Melescanu rencontrera également des représentants de la communauté roumaine de Hongrie, pour parler de leurs préoccupations en vue du maintien de l’identité ethnique, culturelle, religieuse et linguistique, ainsi que des moyens par lesquelles l’Etat roumain peut les soutenir. C’est également pour la première fois qu’un ministre roumain, Teodor Melescanu, s’exprimera devant la réunion annuelle de la diplomatie hongroise.

    Exercices – Un détachement formé d’une vingtaine de militaires des forces terrestres roumaines participent à compter de ce dimanche et jusqu’au 10 mars à l’exercice multinational Dynamic Front 2, qui se déroule en Allemagne. Y participent également, 1400 militaires de République Tchèque, France, Allemagne, Italie, Lituanie, Royaume-Uni, Etats-Unis et Turquie. Par ailleurs, des militaires roumains et américains participeront ces jours-ci à un entrainement en commun sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie, dans le cadre de l’Opération Atlantic Resolve, qui vise à consolider le flanc oriental de l’OTAN. Mardi les militaires roumains et américains effectueront des manœuvres de chargement et des opérations d’assaut à bord des hélicoptères. La 10e brigade des Forces terrestres des Etats-Unis est la première Grande Unité déployée en Europe de l’Est dans le cadre de l’Opération Atlantic Resolve.

    Oslo – Le club de handball féminin champion de Roumanie, le CSM Bucarest a perdu le match contre l’équipe norvégienne de Larvik sur le score de 35 à 33, samedi soir dans le deuxième groupe principal de la Ligue des Champions. Pour leur prochain match prévu pour le 2 mars, le CSM Bucarest recevra la visite du le RK Krim Mercator de Ljubljana. Rappelons-le la suédoise Isabelle Gulleden du CSM Bucarest et la Roumaine Cristina Neagu qui rejoindra le club roumain à compter de la saison suivante sont en lice pour le trophée de la Joueuse de l’année 2016. Les nominations ont été faites par la fédération internationale de handball dans le cadre d’une enquête qui doit se dérouler jusqu’au 9 mars. Cristina Neagu a également été désignée meilleure joueuse de handball au monde en 2010 et 2015. Isabelle Gullden a été la meilleure marqueuse de la précédente édition de la Ligue des Champions de handball.

    Météo – Temps exceptionnellement doux pendant les jours à suivre avec des températures supérieures à la moyenne pluriannuelle. Le ciel est variable, couvert et le brouillard sera signalé sur certaines régions. Les températures iront de 8 à 18 degrés.

  • 26.02.2017

    26.02.2017

    Consommation – Les autorités roumaines vérifieront la possibilité que les produits alimentaires commercialisés en Europe de l’Est soient inférieurs du point de vue de la qualité à ceux vendus à l’Occident, a annoncé le ministre roumain de l’agriculture Petre Daea. Cette décision intervient alors que les gouvernements de plusieurs pays de l’Europe de l’Est accusent les producteurs alimentaires d’utiliser dans les produits commercialisés en Europe centrale et Orientale des ingrédients moins chers, même si le prix que paie le consommateur est le même. La législation européenne n’interdit pas cette pratique, alors que l’UE ne demande aux fabricants que d’indiquer sur l’emballage tous les ingrédients utilisés. Pour leur part, les producteurs affirment que les différences en matière de composition sont dues aux goûts locaux. Les leaders des pays du groupe de Visegrad – République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie se réuniront la semaine prochaine à Bratislava pour demander à l’UE d’entreprendre des mesures contre les producteurs qui utilisent des ingrédients de qualité inferieure dans les produits vendus dans des pays plus pauvres.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu plaidera lundi à Budapest pour l’intensification du dialogue politique et diplomatique et pour une coopération économique plus dynamique roumano-hongroise. Le ministre roumain des Affaires Etrangères rencontrera son homologue hongrois Peter Szijjarto et le premier ministre Viktor Orban. Ils évoqueront également le problème de la protection des droits des personnes appartenant aux minorités nationales. Teodor Melescanu rencontrera également des représentants de la communauté roumaine de Hongrie, pour parler de leurs préoccupations en vue du maintien de l’identité ethnique, culturelle, religieuse et linguistique, ainsi que des moyens par lesquelles l’Etat roumain peut les soutenir. C’est également pour la première fois qu’un ministre roumain, Teodor Melescanu, s’exprimera devant la réunion annuelle de la diplomatie hongroise.

    Défense – Un détachement formé d’une vingtaine de militaires des forces terrestres roumaines participent à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 10 mars à l’exercice multinational Dynamic Front 2, qui se déroule en Allemagne. Y participent également, 1400 militaires de République Tchèque, France, Allemagne, Italie, Lituanie, Royaume-Uni, Etats-Unis et Turquie. Par ailleurs, des militaires roumains et américains participeront la semaine prochaine à un entrainement en commun sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie, dans le cadre de l’Opération Atlantic Resolve, qui vise à consolider le flanc oriental de l’OTAN. Mardi les militaires roumains et américains effectueront des manœuvres de chargement et des opérations d’assaut à bord des hélicoptères. La 10e brigade des Forces terrestres des Etats-Unis est la première Grande Unité déployée en Europe de l’Est dans le cadre de l’Opération Atlantic Resolve.

    Météo – Ciel couvert sur la plupart du territoire. Sur le Nord-ouest des précipitations mixtes sont signalées. Le vent souffle plutôt fort sur le relief, où ce matin le dense brouillard avait réduit la visibilité à moins de 50m. Les températures vont de 4 à 11 degrés. 5 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Samir Bechka (Algérie) – est-ce que les eaux sont polluées en Roumanie?

    Samir Bechka (Algérie) – est-ce que les eaux sont polluées en Roumanie?

    Nous apprenons dans un récent rapport publié par le portail ziare.com que la Roumanie occupe la dernière place en Europe pour la qualité des eaux de baignade, selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement. Plus de la moitié des eaux de surface d’Europe pourraient être en bon état écologique à la fin 2015, alors que pour 40% des eaux de surface, l’état chimique demeure inconnu, lit-on dans le rapport « L’environnement européen – état et perspectives. » Selon ce rapport annuel relatif à la qualité des eaux de baignade de l’Union européenne, Chypre, le Luxembourg et Malte occupent les premières places au classement, alors que la Roumanie est la dernière, derrière l’Albanie.

    Les pays où le plus grand nombre d’eaux de baignade a une qualité insatisfaisante sont l’Italie, avec 197 endroits, la France, avec 105 et l’Espagne avec 65. Environ 85,5% des endroits situés en bord de mer ont des eaux excellentes. De ce point de vue, les meilleures destinations européennes sont la Croatie, Malte, Chypre, la Grèce, le Portugal et l’Italie, puis l’Espagne et la France, le taux d’excellence de cette dernière se chiffrant à 77,3%. Or, en 2009, 43% des corps d’eau de surface étaient en bon ou en très bon état écologique.

    Les préoccupations pour l’état écologique des eaux sont plus prononcées pour l’Europe Centrale et du nord-ouest, des zones à agriculture intensive et avec une grande densité de la population. Il convient de mentionner que l’état des eaux côtières de la région de la mer Noire et de la mer du Nord font aussi l’objet de préoccupations.

    L’état chimique des eaux est une autre raison d’inquiétude. Malheureusement, 10% des rivières et des lacs européens sont pollués avec des hydrocarbures et des métaux lourds. Un quart environ des eaux souterraines sont dans un état jugé déficitaire, en raison notamment de pollution aux nitrates. Une bonne nouvelle, c’est que les eaux du continent sont pourtant plus propres qu’il y a 25 ans, grâce aux investissements dans les systèmes de collecte des eaux usées pour réduire la pollution par le traitement des eaux urbaines usées.

    Les niveaux de nutriments dans les eaux douces ont chuté de 57%, et les niveaux moyens de phosphates et de nitrates des rivières européennes ont connu une baisse de 20% entre 1992 et 2011. Reste encore que plus de la moitié des eaux roumaines sont vulnérables à la pollution. Les déversements accidentels de pétrole dans le Danube constituent le principal danger tant pour la santé des gens que pour la biodiversité du fleuve, a déclaré Marie Jeanne Adler, directrice à l’Institut national d’hydrologie et de gestion des eaux.

    Mais ce n’est pas le seul. Les déchets de plastique qui finissent dans le Danube dépassent en nombre les jeunes poissons, selon les résultats d’une étude autrichienne réalisée sur deux ans. Estimation a été faite que 4,2 tonnes de plastique arrivent tous les jours du Danube dans la mer Noire, donc beaucoup reste encore à faire pour améliorer la qualité des eaux.

  • A la Une de la presse roumaine 18.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 18.12.2014

    Plusieurs sujets font débat ce jeudi dans la presse écrite roumaine – le recul de la monarchie dans les préférences des Roumains visant les régimes politiques, leur qualité de vie, ainsi que la création et la dissolution dinstitutions publiques.


  • Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Cette année, le premier octobre nest pas seulement le jour habituel de louverture de lannée universitaire – il est aussi, un moment de bilan et de mise en perspective pour lavenir. Cest également loccasion de fêter le 150 anniversaire de lUniversité de Bucarest, une des meilleures institutions denseignement de Roumanie. Dailleurs, le système public déducation universitaire a été unique, sinon dominant, durant une bonne partie du 20e siècle. Comment universités publiques et privées – ces dernières réapparues après 1990 – ont-elles évolué? Ont-elles le même niveau qualitatif?



    Marian Staş, expert en éducation et professeur aux universités Harvard et de Bucarest, précise: “La réponse courte à cette dernière question est négative, pour au moins deux raisons importantes. Une pratique de 150 ans denseignement supérieur – comme cest le cas de lUniversité de Bucarest – est différente par rapport à celle des institutions créées il y a une quinzaine ou une vingtaine dannées. Par ailleurs, il sagit du débat public déjà engagé depuis un certain temps en Roumanie à légard de lactivité des universités privées, qui semblent être des usines à diplômes plutôt que de véritables écoles. Les étudiants des universités privées ont la possibilité dacheter leurs examens et leurs diplômes. Il nest pas moins vrai que cela se passe aussi dans certaines universités publiques, dune manière plus ou moins ouverte. Toutefois, jai rencontré aussi dexcellents professeurs et des étudiants passionnés dans lenseignement privé aussi. Et là il faut apporter une précision quantitative. Lenseignement privé de Roumanie pèse de 3 à 5% dans le système déducation roumain, une part très faible, donc”.



    Quant aux nouveautés concernant les étudiants de cette année, elles figurent dans un décret d’urgence par lequel le gouvernement a modifié certaines réglementations prévues par la Loi de l’Education nationale. Si jusqu’à présent, il n’y avait que les universités à temps plein qui pouvaient organiser des programmes de doctorat, à partir de cette année, cette facilité est offerte aussi par le système d’enseignement universitaire à temps réduit. Un autre changement concerne la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen. Concrètement, les élèves admis dans des classes d’école post-lycéale créées au sein des facultés peuvent décrocher leur diplôme d’études supérieures à condition de réussir leur bac à un moment donné. Une prévision qui repose sur une situation des plus tristes à laquelle le pays est confronté depuis trois ans déjà : depuis 2011, seulement 40 à 50% des jeunes lycéens roumains ont réussi leur bac, pouvant s’inscrire à l’examen d’admission aux études universitaires.



    Marian Stas : “Depuis 2011, moins de 50% des élèves de lycée décrochent leur diplôme de baccalauréat, ce qui permet à de moins en moins de jeunes de passer leur examen d’admission à l’université. Bien que prêts à accueillir un nombre croissant d’étudiants, ces dernières années, les professeurs ont assisté impuissants à la diminution de ce nombre. A cela s’ajoute un autre aspect, plus perfide encore : la baisse du niveau de tous ces élèves. Les jeunes bacheliers sont plutôt ignorants et ils ont du mal à répondre correctement aux standards imposés par les facultés. Il y a certains niveaux de compétences que les enfants ne maîtrisent pas. A la fin du collège, les élèves n’arrivent pas à satisfaire aux exigences imposées par le lycée, tout comme les bacheliers ne détiennent pas les compétences exigées par les universités”.



    La question qui se pose est de savoir si la création de ces écoles post-lycéales est vraiment une solution au problème de la réussite au bac et de l’éligibilité pour des cours universitaires. Marian Staş: A la rigueur, ce n’est pas une mauvaise idée celle que des enseignants universitaires mettent leur expertise professionnelle au service de la formation de tels jeunes. Pourtant, ce n’est pas là la vocation première des universités. Elles sont orientées vers la conceptualisation et les constructions intellectuelles plutôt que sur les exercices et les habiletés pratiques. Ces formations ciblées sont du ressort des écoles post-lycéales. Je suis curieux de voir comment ces jeunes formés dans des collèges tertiaires, non-universitaires accèderont à l’enseignement universitaire. Là, je tire la sonnette d’alarme, car, insuffisamment mis au point, les détails du cadre méthodologique prêtent à des interprétations arbitraires. Ainsi risque-t-on d’induire des comportements incorrects, en facilitant l’accès de ces jeunes à l’enseignement supérieur, alors que tous les critères de réussite scolaire au lycée ne sont pas remplis”.



    Ceux qui souhaitent s’inscrire à ces collèges peuvent le faire dès cette année, vu que le gouvernement a demandé aux universités de dresser jusqu’au 20 octobre les listes des spécialisations et d’élaborer les programmes d’études. Plusieurs université se disent prêtes à créer des collèges de ce type. Parmi elles on retrouve des établissements d’enseignement supérieur renommés, tels l’Université de Bucarest, Babeş-Bolyai de Cluj, Alexandru Ioan Cuza de Iaşi ou l’Université Polytechnique de Bucarest. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)