Tag: qualité de l’air

  • Diminuer la pollution de l’air dans les grandes villes roumaines

    Diminuer la pollution de l’air dans les grandes villes roumaines

    Le
    dernier rapport en date, issu par l’Agence européenne pour l’environnement,
    prend justement la mesure du degré de pollution qui prévaut dans les grandes
    villes d’Europe, celles dont la population dépasse les cent mille habitants. À
    la suite du rapport, l’on constate que 127 grandes villes européennes
    bénéficient d’une bonne qualité de l’air, la ville suédoise d’Umea et celle
    finlandaise de Tampere occupant les premières marches du podium en ce qui
    concerne le taux mesuré de particules très fines (l’indicateur PM 2,5).






    Or, il
    est bien connu que ces particules très fines sont les plus dommageables pour la
    santé et c’est bien leur concentration qui a été mesurée dans 323 villes des 26 pays de l’UE, ainsi que de Suisse,
    Islande et Norvège. L’étude a cependant ignoré certaines villes européennes, à
    cause notamment de l’absence de données fiables. Quoi qu’il en soit, le rapport
    range en tête du classement 127 grandes villes européennes, toutes dotées d’une
    bonne qualité de l’air, suivies par 123 autres grandes villes où l’on constate
    une pollution modérée de l’air, enfin, en bas du classement, les derniers de la
    classe, soit 73 villes où la qualité de l’air est médiocre, sinon carrément
    mauvaise.






    Quant
    à la Roumanie, on retrouvera la ville de Botosani à la 223e place du
    classement, suivie par la ville de Timisoara, qui occupe la 267e
    place, enfin la ville de Brasov à la 273e place, les trois encadrées dans le
    peloton des villes qui se targuent d’une pollution modérée de l’air. Dans le
    top 20 du classement, l’on retrouve quatre capitales européennes : Tallinn (la
    capitale de l’Estonie), Stockholm, la suédoise, Helsinki, la finlandaise, et
    Oslo, la norvégienne. Bucarest, quant à elle, occupe la 263e place,
    proche en termes de qualité de l’air de certaines autres capitales européennes
    de la région, telles Budapest, Ljubljana (la capitale de la Slovénie) ou encore
    Varsovie.






    Au
    titre des mesures prônées par l’Agence européenne pour l’Environnement pour faire
    diminuer la pollution dans les grandes villes, mentionnons le passage au
    transport public vert, la réduction de la pollution produite par le chauffage
    résidentiel, l’isolement thermique des bâtiments et la diminution de la
    pollution produite par les activités industrielles et le bâtiment.









    Mais pour réduire la pollution, il faut déjà commencer par mesurer la qualité
    de l’air. Il y a quelques jours, l’Association roumaine pour Smart City a lancé
    un programme très à propos, intitulé City Air. Le programme s’évertue à suivre
    l’évolution de la pollution dans la capitale roumaine, en installant 30
    capteurs à Bucarest d’abord, avant d’étendre le programme au niveau national.
    D’un autre côté, la mairie de Bucarest compte, quant à elle, poursuivre son
    programme de modernisation de son parc automobile, tout particulièrement en
    matière de transport public, des initiatives similaires voyant le jour dans
    d’autres grandes villes roumaines. Enfin, pour faire baisser la pollution de
    l’air dans la zone centrale de Bucarest, la mairie compte transformer, tous les
    week-ends, 34 rues de cette zone en rues piétonnes. Le programme, intitulé
    « Strazi deschise », « Rues ouvertes » en français, est
    censé se dérouler entre le 29 mai et le 17 octobre, de 11 heures à 22 heures,
    et vise près de 12 km de rues, assez fréquentées à l’heure actuelle.









    Mais les grandes villes roumaines se targuent de prendre encore d’autres
    mesures, plutôt inédites, pour réduire la pollution, telles l’usage d’une
    peinture spéciale, censée purifier l’air, pour réaliser des fresques murales
    dans certaines zones au trafic intense à Bucarest, tout cela dans le cadre
    d’une campagne intitulée « Eco Graffiti / Rebels with a Cause ». De
    jeunes artistes de rue roumains profiterons de cette occasion pour transformer
    mille mètres carrés de murs en œuvres d’art, utilisant pour ce faire des
    matériaux écologiques, soit de la peinture écologique à 75% et de la peinture dépolluante à 25%, et
    utilisant encore de la mousse verte et des lampes solaires. Selon les
    initiateurs du projet, chaque fresque ainsi créée sera l’équivalent de 4 arbres
    mûrs et bien touffus. Une initiative similaire est par ailleurs en train d’être
    embrassée par la ville de Cluj qui, par son projet intitulé « City Trees »,
    entend purifier l’air, en le captant, d’abord, à l’aide de grands ventilateurs,
    le passer ensuite à travers un tamis recouvert de mousse verte, avant de
    l’expulser, une fois purifié, dans l’atmosphère de la ville. Les qualités
    naturelles de la mousse sont bien connues, elle s’avérant capable de retenir la
    poussière et de produire de l’oxygène. Des
    initiatives inédites donc, et d’autant plus louables, prises dernièrement par les
    pouvoirs locaux de Roumanie. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Dici là, le réseau national de surveillance de la qualité de lair sera élargi, 60 autres stations devant sajouter aux 148 qui existent actuellement.Cest ce qua fait savoir le ministre de lEnvironnement, des Eaux et Forêts, Costel Alexe, lors dune conférence de presse. Il a également précisé que cette extension du réseau serait possible grâce à loctroi de fonds gouvernementaux. Pour 17 des 60 nouvelles stations, il y aura des fonds européens, le montant total alloué sélevant à 81 millions de lei (soit léquivalent de plus de 16 millions deuros), a encore déclaré le ministre Costel Alexe. Et lui dajouter quun système de prévision de la qualité de lair sera mis en place, grâce à la ligne de financement européenne:



    « Nous allons également investir dans un système de prévision de la qualité de lair. Tout comme aujourdhui nous avons une prévision météo, nous en aurons une sur la qualité de lair, que la population pourra consulter quotidiennement. Les prévisions fourniront des informations sur le niveau de polluants atmosphériques pour les 24, 48 ou 72 heures suivantes, partout dans le pays. Cela signifie que tout le monde saura, par exemple, lundi, quellesera la qualité de lair mardi ou mercredi. En outre, on pourra prévoir bon nombre des problèmes environnementaux liés à la qualité de lair que nous avons rencontrés pendant cette année. Grâce à de telles prévisions, les gens auront la possibilité de mieux planifier leurs sorties en plein air, tandis que les autorités pourront imposer des mesures à court terme et gérer plus efficacement les situations de crise. Pour devenir une réalité, le système aura besoin de deux outils. Il sagit des prévisions météorologiques, qui incluent la modélisation du mouvement des courants atmosphériques et, bien évidemment, dune base nationale unique démissions de polluants, financée par le biais de ce même contrat de financement. »



    Dici 2023, date à laquelle est prévue la mise en service du système de surveillance de la qualité de lair, un étalonnage sera effectué grâce à des systèmes pilotes installés dans trois grandes villes de Roumanie. Voici les explications du ministre roumain de lEnvironnement, Costel Alexe:



    «Cette base nationale fournira des données sur la quantité démissions dans chaque ville, en fonction de lactivité économique, du développement résidentiel, du trafic, de lénergie consommée, ainsi que des activités agricoles. Les prévisions nationales de la qualité de lair pour chaque ville résulteront de la comparaison entre la base nationale de données sur les émissions et les données mises à jour sur la météo et sur lescourants atmosphériques.Ainsi, on pourra voir quotidiennement dans quelleszones il y a une forte probabilité de croissance des concentrations de polluants sur telle ou telle artère ou dans tel ou tel quartier. Dans trois ans, lensemble de ce projet devra être mis en œuvre. Dici là, le système de prévision sera calibré dans trois villes – pilotes, Ploieşti, Braşov et Iaşi».



    En mai dernier, la Commission européenne a adressé à la Roumanie une lettre de mise en demeure, lui laissant quatre mois pour prendre les mesures nécessaires pour remédier aux déficiences de la qualité de lair. Dans le document mentionné, la Commission demandait aux autorités roumaines de mesurer de manière fiable la gravité de la pollution atmosphérique, d‘en informer le public et de communiquer à ce sujet. « En particulier, la Roumanie na pas respecté les valeurs limites pour le dioxyde dazote dans les agglomérations de Bucarest, de Brașov, de Iași, de Cluj-Napoca et de Timișoara et na pas pris les mesures appropriées pour faire en sorte que les périodes de dépassement soient les plus courtes possibles”, est-il écrit dans la lettre de mise ne demeure.Si des mesures de réduction de la pollution dans ces villes- là ne sont pas adoptées avant 2022, la Roumanie risque des pénalités. Le système national de surveillance de la qualité de lair et le système national de prévision contribueront à ladoption de mesures censées faire diminuer la pollution aux niveaux national, régional et local.

  • 13.10.2020 (mise à jour)

    13.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie traverse une étape difficile, de la seconde vague de la pandémie de Covid-19, que connaissent la plupart des Etats européens, et il est impératif d’inverser cette tendance négative, a déclaré mardi soir, dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis. A défaut d’un effort collectif, il sera impossible de réussir à dépasser cette crise sans précédent, a ajouté le chef de l’Etat, qui a adressé un nouvel appel aux citoyens d’être prudents et de respecter les règles en vigueur. L’appel intervient dans le contexte de hausse du nombre d’infections au coronavirus en Roumanie. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé mardi, à l’issue d’une réunion du Comité national pour les situations d’urgence, qu’en Roumanie, l’état d’alerte serait prolongé de 30 jours à partir du 15 octobre. A son tour, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus. Le port du masque est obligatoire dans les zones de promiscuité où l’incidence des cas est inférieure à 3 par millier d’habitants, alors qu’au-dessus de ce seuil, il est obligatoire dans tous les espaces ouverts. Il a ajouté que les événements privés — mariages, baptêmes et anniversaires — étaient interdits au niveau national dans tous les espaces, ouverts ou fermés. 3 109 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ce mardi, a informé le Groupe de communication stratégique. 68 personnes infectées au coronavirus sont décédées, portant le bilan de la pandémie en Roumanie à 5.535 morts. Depuis son début en Roumanie, fin février, plus de 160 mille personnes ont été infectées, dont 120 mille ont guéri.



    Municipales — En Roumanie, le Parti national libéral – au pouvoir – a remporté le plus grand nombre de voix au niveau national lors des récentes élections municipales, tant pour ce qui est des mairies, soit 34,58% qu’au niveau des conseils locaux et départementaux. Selon les chiffres finaux annoncés par le Bureau électoral central, en deuxième position on retrouve le Parti social-démocrate, d’opposition, avec un score de 30,34% au niveau des mairies. Le PSD a dépassé le PNL pour ce qui est du nombre de maires et de présidents de conseils départementaux. L’Union Sauvez la Roumanie se classe troisième pour ce qui est du vote politique, avec moins de 7% des suffrages.



    Prévisions — Le Fonds monétaire international a légèrement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine pour 2020 et 2021, selon le dernier rapport World Economic Outlook, rendu public mardi par l’institution financière internationale. Si en avril dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait une contraction de 5% de son économie cette année, selon les nouvelles prévisions, il s’attend à ce que la baisse ne soit que de 4,8%. En 2021, le Fonds prévoit une croissance économique de 4,6%, au-dessus des 3,9% avancés au printemps dernier. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière que la plongée de la Roumanie serait de 5,7% en 2020. En revanche, pour l’année prochaine, la Banque Mondiale estime que l’économie roumaine connaîtra une progression de 4,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes aussi en ce qui concerne l’évolution du taux de chômage en Roumanie, qui devrait croître jusqu’à 7,9% en 2020, nettement moins que l’estimation antérieure, qui était de 10,1%.



    Air — Le réseau national de suivi de la qualité de l’air s’élargit en Roumanie, par un investissement de 81 millions de lei (environ 17 millions d’euros), un montant qui couvrira aussi le développement en première pour la Roumanie d’un système national de prévisions de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines. Sur les 81 millions de lei, 74 sont des fonds européens non remboursables, par le Programme opérationnel Grande infrastructure, l’Axe prioritaire 4 — a déclaré, mardi, le ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Costel Alexe. Le réseau national de suivi de la qualité de l’air dispose actuellement de 148 stations fonctionnelles, dont huit à Bucarest. Il senrichira de 60 nouvelles stations. Un système de suivi de la qualité de l’air que la population pourra consulter tous les jours sera mis en place par la même voie. La prévision fournira des informations sur le niveau des polluants dans l’air pour 24, 48 ou 72 h, pour l’ensemble du pays.



    Projet — Les députés roumains ont adopté, ce mardi, en urgence, par articles, un projet de loi qui prévoit d’allouer un stimulant financier aux enseignants et au personnel auxiliaire des écoles, exposés au risque d’infection au coronavirus. Il s’agit d’un bonus de quelque 400 euros, respectivement 300 euros par mois et qui sera accordé pendant toute la durée de l’état d’alerte et de l’état d’urgence. Les initiateurs du projet de loi sont les sociaux-démocrates. Le projet a été approuvé par le Sénat, alors que la Chambre des députés est chambre décisionnelle. Le vote final aura lieu mercredi, et le projet sera ensuite avancé au président de la Roumanie en vue d’être promulgué.



    Conseil européen — Le président roumain, Klaus Iohannis, participera les 15 et 16 octobre à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, à l’ordre du jour figurent entre autres des sujets tels la pandémie de coronavirus, les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni ainsi que la lutte contre les changements climatiques. Pour ce qui est de la crise sanitaire qui sévit, les débats seront ciblés sur l’état actuel de la pandémie, sur les mesures visant à limiter la propagation du virus, sur l’impact économique et social de la pandémie et sur le besoin d’un redressement économique, ainsi que sur le développement de vaccins contre la Covid-19.



    Communications – Vlad Stoica a été élu mardi par le parlement roumain aux fonctions de président de l’Autorité nationale pour l’administration et la règlementation dans les communications (ANCOM). Il a reçu 283 voix pour et 36 contre et a ainsi dépassé ses trois contre-candidats. Vlad Stoica, ancien chef de Chancellerie de l’ancien premier ministre Victor Ponta (de 2013 à 2015), remplacera Sorin Grindeanu qui a démissionné de l’ANCOM afin de revenir au PSD. Jeudi dernier, le parlement a pris acte de sa démission et a déclaré ce poste vacant. Le 22 août dernier, lors du congrès du PSD (d’opposition), Sorin Grindeanu a été élu aux fonctions de premier vice-président du parti. Selon la loi, il devait faire un choix entre les deux fonctions, qui sont incompatibles.



    Vote à l’étranger — Plus de 20 mille Roumains de la diaspora se sont inscrits pour voter par correspondance aux élections législatives prévues en décembre. Les citoyens roumains à droit de vote qui souhaitent voter au scrutin législatif peuvent s’enregistrer jusqu’au 22 octobre sur la plateforme www.votstrainatate.ro. Le secrétaire d’Etat du Département pour les Roumains du monde, Ovidiu Burgusa, a déclaré que durant ces élections, le nombre de bureaux de vote aménagés à l’étranger sera moindre justement à cause de l’épidémie de Covid-19.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, mercredi, à Ploieşti (sud), la sélection de l’Autriche, dans un match du Groupe 1B de la Ligue des nations. Dimanche, la Roumanie a été surclassée, 0-4, en déplacement, par l’équipe de la Norvège. Les deux premiers matchs, la Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, dans le match contre l’Irlande du Nord et elle a vaincu l’Autriche 3-2. Rappelons que jeudi, les Roumains ont raté la participation au tournoi final continental de l’année prochaine, après avoir perdu, en déplacement, 1-2, devant l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification.



  • 13.10.2020

    13.10.2020

    Coronavirus en Roumanie – Ludovic Orban doit rencontrer aujourd’hui les ministres de la Santé, Nelu Tataru et de l’Intérieur, Marcel Vela, ainsi que le secrétaire d’Etat du ministère de l’intérieur, Raed Arafat. La rencontre se déroule dans le contexte de la flambée du nombre de cas d’infection au coronavirus. 3.109 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés aujourd’hui, sur quelque 26.718 tests effectués au niveau national, a fait savoir ce mardi le Groupe de Communication Stratégique. 68 personnes infectées au coronavirus sont décédées portant le bilan mortel de la pandémie en Roumanie à 5.535 personnes décédées depuis le début de la pandémie. Depuis le début de celle-ci en Roumanie, plus de 160 mille cas d’infection ont été confirmés, dont 120 mille ont guéri.

    Municipales – En Roumanie, le Parti national libéral – au gouvernement – a décroché le plus grand nombre de voix au niveau national lors des récentes élections municipales, tant pour ce qui est des mairies, soit 34,58% qu’au niveau des conseils locaux et départementaux. Selon les chiffres finaux annoncés par le Bureau Electoral Central, en deuxième position se trouve le Parti social démocrate d’opposition, avec un score de 30,34% au niveau des mairies. Le PSD a dépassé le PNL pour ce qui est du nombre de maires et de présidents de conseils départementaux. En troisième position pour ce qui est du vote politique se trouve l’Union sauvez la Roumanie avec un score de moins de 7%.

    Projet – Les députés roumains débattent aujourd’hui en d’urgence le projet de loi qui prévoit d’allouer un stimulent financier aux enseignants et au personnel auxiliaire des écoles, exposés au risque d’infection au coronavirus. Il s’agit d’un bonus de quelque 400 euros, respectivement 300 euros et sera accordé pendant toute la durée de l’état d’alerte et de l’état d’urgence. Les initiateurs du projet de loi sont les sociaux-démocrates. Le projet a été approuvé par le Sénat alors que la Chambre des députés est chambre décisionnelle.

    Vote à l’étranger – Plus de 20 mille roumains de l’étranger se sont inscrits pour voter par correspondance aux élections législatives prévues pour le mois de décembre. Les citoyens roumains au droit de vote, qui souhaitent voter au scrutin législatif peuvent s’enregistrer jusqu’au 22 octobre sur la plateforme www.votstrainatate.ro. Le secrétaire d’état du département pour les Roumains du monde, Ovidiu Burgusa, a déclaré que durant ces élections le nombre de bureaux de vote aménagés à l’étranger sera diminué justement à cause de l’épidémie de Covid 19.

    Air – En Roumanie, le ministre de l’environnement, Costel Alexe, participe à une conférence de presse conjointe avec le ministre des Fonds européens, Marcel Bolos dans le cadre de laquelle les deux signeront un contrat de financement pour la modernisation et l’élargissement du réseau national de monitoring de la qualité de l’air. Dans le cadre du projet européen, les autorités de Bucarest développeront en première pour la Roumanie, un système national de prévisions de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines. Cet été, Costel Alexe annonçait que le réseau national de suivie de la qualité de l’air sera enrichie de 60 nouvelles stations de monitoring. L’investissement dans ce projet s’élève à 3,17 millions d’euros, dont 2,17 millions provenant de l’Administration du Fond de l’environnement et le reste de fonds européens. Le réseau national de monitoring de la qualité de l’air dispose actuellement de 148 stations fonctionnelles et à Bucarest il y a actuellement huit points où la qualité de l’air est suivie.

    Conseil européen – Le président roumain, Klaus Iohannis participera les 15 et 16 octobre à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, à l’ordre du jour figurent entre autres des sujets tels la pandémie de Covid 19, les futures relations entre l’UE et le Royaume Uni, ainsi que la lutte contre les changements climatiques. Pour ce qui est de l’actuelle crise sanitaire, les pourparlers seront ciblés sur l’état actuel de la pandémie, sur les mesures visant à limiter la propagation du virus, sur l’impact économique et social de la pandémie et sur le besoin d’un redressement économique, ainsi que sur le développement de vaccins contre la Covid 19.

    Météo – Températures à la baisse sur la moitié ouest du pays alors que sur le reste du territoire les maximas tournent autour des moyennes pluriannuelles de la saison, même un peu élevées sur l’est et le sud-est. Le ciel est couvert et il pleut sur la majorité des régions. Il y a des pluies à verse et des quantités d’eau assez importantes et sur le nord-est, l’est et le sud-est, des phénomènes électriques sont signalés. La vitesse du vent est assez élevée, notamment en montagne. D’ailleurs, presque toute la Roumanie fait l’objet d’une alerte code jaune au vent fort avec, aux pluies et à l’instabilité alors qu’en montagne une alerte code orange a été instituée à cause du vent fort.

  • 14.05.2020 (mise à jour)

    14.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte — Nous sommes au bout de deux mois difficiles, a déclaré jeudi soir le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, quelques heures avant la levée de l’état d’urgence mis en place le 16 mars dernier pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Il a félicité les Roumains pour avoir réussi, par des efforts nationaux, à stopper la propagation rapide de l’épidémie et à limiter de manière significative le nombre de victimes. Le chef de l’Etat a également annoncé que le Comité national pour les situations d’urgence allait déclarer l’état d’alerte, donc certaines restrictions seront sujettes à relâchement. Il a toutefois mis en garde que si la situation empire, il n’hésitera pas à déclarer l’état d’urgence une nouvelle fois. 1046 décès ont été enregistrés en Roumanie des suites de la Covid-19 et plus de 16.000 personnes ont été contaminées au virus SARS_CoV-2. Parmi les personnes testées positives, plus de 9.000 ont guéri et ont quitté l’hôpital. Près de 3.000 Roumains de la diaspora sont infectés au nouveau coronavirus, la plupart en Italie, en Espagne et en Allemagne, alors que 102 sont décédés, la plupart au Royaume-Uni, en Italie et en France.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté ce jeudi un nouveau paquet de mesures de soutien aux entreprises et aux personnes affectées par la pandémie de coronavirus. Ainsi, le paiement du chômage partiel dans les secteurs économiques qui restent à l’arrêt sera prolongé jusqu’au 1er juin. La vice première ministre Raluca Turcan a également mentionné que jusqu’à la fin de l’année scolaire, le mois prochain, les parents qui gardent leurs enfants à la maison se verront accorder des journées libres rémunérées. Quant à lui, le ministre de l’Economie, Virgil Popescu, il a annoncé qu’au deuxième semestre de l’année, l’autorité de régulation en la matière peut faire en sorte que les prix de l’électricité baissent de 1-2%.



    Procédure d’infraction — La Commission européenne a décidé jeudi d’adresser une lettre à la Roumanie, lui accordant quatre mois pour résoudre les défaillances en matière de qualité de l’air. La lettre constitue en fait l’ouverture formelle de la procédure d’infraction. La Roumanie a manqué de respecter les limites maximum admises de dioxyde d’azote à Bucarest et dans quatre autres grandes villes – Braşov (centre), Iaşi (est), Cluj (nord-ouest) et Timişoara (ouest), et n’a pas pris les mesures appropriées pour écourter les périodes de dépassement, précise l’Exécutif communautaire. Le 30 avril dernier, la Cour de justice de l’UE a publié la décision condamnant la Roumanie pour non-respect de la directive du Parlement et du Conseil concernant la qualité de lair ambiant et un air pur pour lEurope.



    Aide — L’Ambassade de Roumanie à Chișinău annonce avoir commencé à distribuer du matériel, des équipements et des médicaments envoyés par Bucarest en République de Moldova pour l’aider dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Le don de la Roumanie, d’une valeur de 3,5 millions d’euros, consiste en du matériel nécessaire aux hôpitaux du pays voisin pour deux-trois mois, a déclaré l’ambassadeur Daniel Ioniță. Des dizaines de médecins et d’infirmiers de Roumanie ont aussi participé à la lutte contre la maladie en République de Moldova. Le premier ministre Ludovic Orban a promis d’envoyer des aides complémentaires quand cela sera nécessaire.



    Travailleurs saisonniers — La ministre roumaine de l’Emploi, Violeta Alexandru, a discuté au téléphone avec son homologue espagnol José Luis Escriva des contrats de travail signés par les travailleurs saisonniers roumains en Espagne. La ministre roumaine a insisté sur l’importance des clauses contractuelles concernant la durée du préavis, le remboursement du voyage aller-retour et l’assurance-maladie pour les citoyens roumains. Violeta Alexandru a annoncé une future discussion sur le même sujet avec son homologue de France, après avoir fait savoir, il y a quelques jours, son intention de se rendre en Allemagne pour vérifier les conditions de travail des travailleurs roumains. La ministre de l’Emploi de Bucarest a demandé aux salariés roumains embauchés à l’étranger de ne pas accepter de travailler au noir.



    Agriculture — Le ministre roumain de l’Agriculture, Adrian Oros, affirme que l’adaptation rapide des réglementations de la Politique Agricole Commune est essentielle pour avoir de la flexibilité qui aide les Etats membres de l’Union européenne à continuer à soutenir les fermiers et d’autres catégories de bénéficiaires de la PAC. Le ministre roumain a participé à une visioconférence des ministres communautaires de l’Agriculture et de la Pêche, où il a demandé de l’aide financière directe par le Fonds européen de garantie agricole (FEGA) pour les producteurs de lait, de viande de porc et de volailles, similaire à l’aide accordée à la Roumanie en 2015 et 2016, durant l’embargo contre la Russie. Par ailleurs, concernant le secteur vitivinicole touché de plein fouet par la fermeture de l’industrie hôtelière et de la restauration, le ministre roumain de l’Agriculture a précisé qu’il avait demandé à la Commission européenne d’accepter l’utilisation de l’argent, disponible pour le programme national vigne-et-vin, dans le but d’éviter l’abandon des plantations viticoles créées à travers les programmes de reconversion.



    Célébration — En Roumanie, le 14 mai, c’est la Journée nationale d’hommage aux martyrs des prisons communistes. Il y a 72 ans, dans la nuit du 14 mai 1948, des dizaines de milliers de jeunes, des étudiants pour la plupart, ont été arrêtés sur la base d’un plan minutieusement mis au point par les autorités communistes de l’époque. Ce fut la plus importante vague d’arrestations politiques de l’histoire du pays. Ils ont été emprisonnés et envoyés dans des camps d’extermination. Selon les historiens, plus de 600.000 Roumains ont été victimes du système concentrationnaire communiste, entre 1944 et 1989.



    Epargne — Deux salariés roumains sur trois ont réussi à mettre de l’argent de côté ces deux derniers mois et souhaitent continuer à épargner, de peur de la récession, indique un sondage réalisé par une des plateformes de recrutement en ligne les plus importantes du pays. La période de l’état d’urgence a trouvé les autres sujets questionnés sans aucune réserve d’argent, un état de choses qui n’a pas changé entre temps. Selon la même enquête, près de 35% des personnes interrogées affirment que la première chose qu’elles souhaitent faire après la reprise même partielle de l’activité, c’est de trouver un autre emploi. 18% comptent demander une augmentation ou devenir entrepreneurs. 14% des travailleurs roumains s’attendent à voir leur salaire amputé, 5% même à âtre licenciés, car beaucoup de sociétés auront beaucoup de mal à se reprendre après cette crise.

  • 14.02.2020

    14.02.2020

    Brexit – Près de 500.000 de ressortissants roumains ont déposé, avant fin janvier, des demandes afin d’obtenir des titres de séjour au Royaume-Uni, après le Brexit, dans le cadre d’un schéma d’installation au Royaume-Uni que les britanniques ont mis à la disposition des ressortissants européens qui souhaitent continuer à vivre dans le Royaume après le 31 décembre. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, par rapport aux chiffres rendus publics par le ministère britannique de l’intérieur valables pour la fin de l’année dernière, on constate une majoration de 63 mille du nombre d’applications déposées par les ressortissants roumains. La date butoir pour le dépôt des applications est le 30 juin 2021 pour les ressortissants européens qui arrivent sur le territoire du Royaume-Uni avant le 31 décembre de cette année.

    Défense – Le premier ministre roumain par intérim, le libéral Ludovic Orban a participé en tant qu’invité d’honneur à la Conférence pour l’Europe à Munich en Allemagne où il a évoqué le « profile pro-européen solide de la Roumanie ». Selon un communiqué du cabinet de Bucarest, le premier ministre a souligné l’implication active de la Roumanie dans les efforts de consolidation de l’UE et de ses politiques majeures et de renforcement de la cohésion entre les Etats membres. La conférence pour l’Europe organisée en marge de la 56e édition de la Conférence de sécurité de Munich a une tradition de 15 ans et réunit des représentants de milieux politique et d’affaires. Accompagné par le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, le chef du gouvernement de Bucarest doit rencontrer à Munich des homologues de plusieurs Etats et des représentants de la communauté d’affaires.

    Economie – L’avancée de l’économie roumaine a ralenti à 4,1% l’année dernière après des croissances de 4,4% en 2018 et de 7,1% en 2017, selon les estimations faites par l’Institut national des statistiques rendues publiques aujourd’hui. En novembre 2019, la Commission nationale de stratégie et de prévisions avait révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique pour l’année 2019, près du seuil inférieur de 4% par rapport à 5,5% comme il était estime dans les prévisions de ce printemps. La Commission européenne a annoncé que la Roumanie avait enregistré une croissance économique de 3,9% en 2019 par rapport à 4,4% en 2018, selon les prévisions économiques de cet hiver. De l’avis des spécialistes, cette tendance de ralentissement de l’économie continuera tant cette année, qu’en 2021.

    Corruption – L’ex-ministre social-démocrate de la Santé, le médecin Mircea Beuran sera présenté aujourd’hui au Tribunal de Bucarest qui doit décider de sa mise en détention provisoire pour une période de 30 jours. Jeudi, il a été arrêté par les procureurs de la Direction nationale anticorruption qui l’accusent de prise de pots de vin. En échange de 10 mille euros M Beuran avait promis à un jeune médecin de créer un nouveau poste et de faciliter l’embauche de celui-ci. Jusqu’à la fin janvier, Mircea Beuran a été le chef de la section de chirurgie d’un hôpital bucarestois. Il a été démis suite au décès d’une patiente des suites de ses brulures provoquées par un accident sur la table d’opération. En 2003, lorsque M Beuran était ministre, une commission spécialisée avait constaté qu’un ouvrage scientifique portant sa signature était plagié. Jeudi également, les procureurs anticorruption ont annoncé que l’ex président de la Commission nationale de prévisions, Ion Ghiozdeanu était poursuivi sous contrôle judiciaire pour faux intellectuel. Il aurait falsifié plus d’un millier de procès verbaux nécessaires aux mairies pour obtenir des financements par le biais du fonds de développement et d’investissements.

    Environnement – Plusieurs ONGs environnementales organisent aujourd’hui dans le centre ville de la Capitale roumaine, une marche de protestation pour demander aux autorités d’entreprendre des mesures pour réduire la pollution de l’air à Bucarest. « Air pur et non pas un poumon intoxiqué » est le slogan de cette protestation, soutenue par plusieurs ONGs qui demandent à la Mairie et au Ministère de l’environnement d’entreprendre des mesures rapides pour réduire la pollution de l’air à Bucarest. Les activistes environnementalistes affirment que cette protestation se déroule sur toile de fond d’une croissance inquiétante de la pollution, mais aussi à cause du fait que les autorités fournissent des informations insuffisantes sur la qualité de l’air à Bucarest. Jeudi, le ministre de l’environnement, Costel Alexe avouait que le système national de monitoring de la qualité de l’air fonctionnait d’une manière déficitaire et que les chiffres recueillaient n’étaient pas exactes surtout pour ce qui est de l’air que respirent les habitants des grandes villes. L’édile en chef de Bucarest, Gabriela Firea affirme, au contraire, que la qualité de l’air s’est améliorée à Bucarest.

    Coronavirus – Le bilan de l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en Chine a été révisé. Les autorités ont recensé jusqu’ici quelque 1400 décès. 64 mille personnes ont été infectées jusqu’à présent en Chine continentale (sauf Hong Kong et Macao) selon les chiffres officiels, marquant une explosion ces deux derniers jours, à cause d’un changement dans la définition de l’infection. Entre temps, à Bucarest, les autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus en Roumanie à l’heure où l’on parle. En échange, un citoyen roumain figurant parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au large de Yokohama près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais spécialisé dans le traitement de la maladie. La mission diplomatique de Roumanie au Japon est en contact avec le citoyen roumain hospitalisé ainsi qu’avec les autres Roumains se trouvant à bord du navire.

    Météo – Temps particulièrement doux pour la mi-février. Les températures vont de 4 à 13 degrés. 6 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La qualité de l’air à Bucarest

    La qualité de l’air à Bucarest

    La pollution de l’air tant à Bucarest que dans d’autres grandes villes roumaines est un sujet qui suscite d’importants débats à présent en Roumanie. Les réseaux indépendants de capteurs qui mesurent la qualité de l’air dans la capitale roumaine montrent que le niveau de pollution est de beaucoup supérieur aux chiffres officiels. Même si Bucarest dispose d’un plan de mesures visant à améliorer la qualité de l’air, il n’est pas mis en œuvre correctement, avertit le ministre de l’Environnement Costel Alexe. Il a fait savoir son intention d’augmenter les fonds destinés à encourager le transport public électrique et non polluant dans les grandes villes.

    La mairie de la Capitale a annoncé pour sa part l’institution d’un programme de lutte contre la pollution produite par les voitures par l’introduction d’une taxe d’accès pour les voitures polluantes. Même si la taxe est entrée en vigueur ce 1er janvier, les autorités ont reporté au mois de mars l’application des amendes aux automobilistes qui ne s’achètent pas la future vignette, appelée « oxygène ». Plus d’un millions d’automobiles immatriculées à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov seront soumises à la taxation.

    L’ex-ministre de l’Environnement Costel Alexe s’exprimait auprès d’une station qui mesure la qualité de l’air dans le centre-ville de Bucarest : « Toutes les administrations publiques de Roumanie devraient mettre en œuvre des plans de mesures visant l’amélioration de la qualité de l’air. Bucarest fait l’objet d’une procédure de contentieux dans sa relation avec la Commission européenne et nous n’avons plus rien à faire qu’à attendre la sentence. A présent, aucune des mesures prévues par le Plan de lutte contre la pollution n’a été mise en œuvre. Si ces mesures étaient appliquées, nos objectifs auraient été beaucoup plus faciles à réaliser et les niveaux de pollution ne seraient pas dépassés d’une telle manière. En tant que ministre, je tiens à transmettre à toutes les autorités publiques de Roumanie que l’amitié qui caractérisait nos relations ne peut plus continuer, parce que je ne peux pas me moquer de la santé des Roumains. J’annonce les maires de Bucarest, Iasi et Brasov, mais aussi les édiles des autres villes roumaines que les autorités subordonnées au ministère de l’environnement, a savoir l’Agence nationale pour la protection de l’environnement et la garde d’environnement déploieront du personnel sur le terrain chaque semaine afin de sanctionner toute infraction identifiée et adopter toutes les mesures nécessaires… ».

    Quelques 12 mille personnes meurent chaque année à cause de la pollution à Bucarest. Un rapport de la Cour de Comptes précisait l’année dernière que l’espérance de vie humaine moyenne à Bucarest est de 22 mois inférieure au reste du pays justement à cause de la pollution. La législation de l’UE demande aux Etats membres de suivre, notamment dans les zones urbaines, le niveau d’une de toute une variété de polluants et d’agir au cas où certaines limites sont dépassées. La Commission européenne a averti la Roumanie à maintes reprises qu’elle ne remplissait pas les objectifs de l’UE visant la qualité et c’est pourquoi le pays risque de se voir infliger des amendes allant jusqu’à 400 mille euros pas jour.

  • Avertissements de la part de la Commission européenne

    Avertissements de la part de la Commission européenne

    Bucarest a été notifié jeudi par Bruxelles pour ne pas avoir rempli ses obligations d’Etat membre de l’Union, la Roumanie étant désormais visée par 11 procédures d’infraction visant l’échec systémique en matière de suivi de la pollution, services financiers, transposition des normes pour l’usage des armes à feu, migration clandestine ou protection des enfants. L’Exécutif communautaire constate que, par les modifications apportées à la loi de l’énergie, l’obligation de vendre du gaz prioritairement sur le marché interne est maintenue, ce qui est une violation du droit de l’Union européenne et créée des barrières injustifiées à l’exportation du gaz de Roumanie. Bucarest dispose de deux mois pour répondre à ces accusations. Sinon, la Commission peut décider de saisir la Cour de justice de l’UE.

    Une procédure similaire peut être démarrée si la Roumanie ne s’aligne pas sur la législation européenne visant le marché des assurances automobiles. La CE attire l’attention sur le fait que la souscription de polices d’assurance pour certaines catégories de véhicules, valables uniquement sur le territoire de la Roumanie, n’est pas conforme avec la directive européenne sur les assurances automobiles, qui demande que les assurances RC (responsabilité civile) couvrent l’ensemble de l’espace communautaire, sur la base d’une prime d’assurance unique.

    Par ailleurs, 3 des procédures d’infraction concernent l’incapacité de Bucarest de respecter ses engagements en matière de lutte contre la pollution. Pour ce qui est du monitoring de la qualité de l’air, la CE parle même d’un « échec systémique ». Pour sa part, le ministère roumain de l’Environnement a tout de suite réagi : il reconnaît le problème et promet de restructurer le réseau national qui mesure la qualité de l’air. Dans un communiqué, le ministère affirme avoir fait ces derniers temps des pas importants pour la modernisation du réseau. Enfin, pour ce qui est du gaz à effet de serre, la Roumanie a un retard de plus de 2 ans par rapport aux autres Etat membres, mais le ministère de l’Environnement assure que Bucarest a fait des progrès notables à ce chapitre aussi et qu’un nouveau acte normatif sera bientôt finalisé.

    Notons aussi que la Roumanie n’est pas le seul pays visé par les avertissements de Bruxelles. En ce mois de juillet, la CE a envoyé environ 130 notifications portant sur des retards en matière d’alignement sur les normes européennes. Parmi les pays qui ont reçu de telles lettres, figurent la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Pologne, le Portugal, la Suède, la Hongrie et l’Espagne. L’Autriche par exemple est visée par un avertissement portant sur la réduction des allocations destinées aux enfants de familles étrangères, un problème qui concerne aussi des familles roumaines qui vivent en Autriche et paient des contributions sociales dans ce pays, mais reçoivent une allocation qui équivaut à celle de Roumanie pour les enfants restés au pays. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 30.01.2018 (mise à jour)

    30.01.2018 (mise à jour)

    Message – Le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a envoyé une lettre de félicitation à la nouvelle première ministre de Bucarest, Viorica Dancila. L’occasion pour le responsable européen de souligner que l’Etat de droit et le progrès irréversible dans la lutte contre la corruption, conformément aux exigences de la société roumaine, étaient cruciaux pour que les gens puissent bénéficier pleinement de toutes les opportunités offertes par l’appartenance à l’UE. L’importante responsabilité du gouvernement roumain c’est de soutenir les valeurs européennes, sur lesquelles se fonderont la prospérité, la stabilité et la sécurité de la Roumanie et de l’Union, a encore précisé Donald Tusk.

    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que plusieurs modifications opérées dans la Loi visant le statut des juges et des procureurs sont non constitutionnelles, a fait savoir le président de la Cour, Valer Dorneanu. Mardi encore, la Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 13 février les débats sur les saisines liées aux changements visant la Loi sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Rappelons-le, les saisines au sujet de l’aspect non constitutionnel de ces actes normatifs ont été formulées par Haute Cour de cassation et de Justice et par le Parti national libéral (PNL), d’opposition, au sujet des initiatives de la coalition gouvernementale de modifier les lois de la Justice. Il y a une semaine, le plenum de la Cour constitutionnelle adoptait à l’unanimité les objections d’inconstitutionnalité visant quelques articles de la loi sur l’organisation judiciaire, mais rejetait d’autres saisines déposées par les libéraux. La modification des lois de la Justice a provoqué de vives préoccupations de la part des partenaires occidentaux de la Roumanie et du président Klaus Iohannis. Elle a été contestée dans la rue par des centaines de milliers de protestataires qui accusent le pouvoir d’essayer de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption. Par ailleurs, les représentants du pouvoir affirment que les modifications mettent en accord les lois de la Justice avec d’autres décisions de la Cour constitutionnelle et avec des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Environnement – Neuf Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, ont 10 jours à disposition pour présenter leurs mesures censées améliorer la qualité de l’air. En cas contraire, les pays en question sont visés par une procédure d’infraction à la législation communautaire. La République tchèque, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l’Espagne, la Hongrie et la Roumanie sont accusés de ne pas respecter les normes de qualité de l’air. Une directive européenne adoptée il y a 10 ans établit les limites de qualité de l’air qui ne peuvent pas être dépassées à travers l’espace communautaire et oblige les Etats membres à limiter l’exposition des citoyens aux substances polluantes de l’air. Malgré cette obligation, les normes de qualité de l’air sont toujours dépassés dans plus de 130 villes d’Europe, avertit l’exécutif communautaire.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (37e WTA) a vaincu mardi l’Allemande Adrea Petkovic (98e WTA) au premier tour du tournoi de Saint-Pétersbourg, en Russie. Pour sa part, la Roumaine Sorana Cârstea (36e WTA) doit affronter la Slovaque Dominika Cibulkova. La principale favorite du tournoi est la Danoise Caroline Wozniacki, devenue numéro 1 mondiale après avoir vaincu la Roumaine Simona Halep, qui détenait cette position, dans la finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Halep a décidé de ne plus participer au tournoi de Russie. Mardi encore, au tournoi de Taipei, à Taiwan, la Roumaine Ana Bogdan a vaincu la Chinoise Shuai Peng, principale favorite de la compétition. La deuxième Roumaine présente à Taipei est Monica Niculescu s’est qualifiée dans l’étape suivante de la compétition suite à l’abandon de la Tunisienne Ons Jabeur.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la baisse en Roumanie, mais elles resteront néanmoins au-dessus de la normale saisonnière. Le ciel sera couvert sur le nord – ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 12 degrés.

  • La qualité de l’air à Bucarest

    La qualité de l’air à Bucarest

    Ces dernières années, un des
    problèmes sensibles de la Roumanie est celui de la qualité de l’air urbain. La
    capitale, Bucarest, de même que Iaşi, deuxième ville roumaine située dans l’est
    du pays, ont été, à de nombreuses reprises, dans le rouge en matière de
    particules en suspension, à cause du trafic routier intense et des différents
    chantiers ouverts dans le BTP.






    Une situation similaire à
    celle d’autres grandes villes de l’Union européenne, telles Budapest, Paris,
    Prague, Rome ou Sofia, selon les données rendues publiques par L’Agence européenne pour l’environnement. Selon elle, plus
    de 40% de la population urbaine de l’Europe a été exposée, ces dernières
    années, à des concentrations de particules en suspension excédant de loin les
    limites fixées par l’UE et l’Organisation mondiale de la santé. La Roumanie, en
    général, est un mauvais élève en matière de pollution – elle deuxième au sein
    de l’Union, juste derrière la Bulgarie, au classement des pays qui polluent le
    plus en rapport avec la production économique. Les deux pays du sud-est
    européen sont suivis par l’Estonie et la Pologne.




    Que faire pour améliorer la
    qualité de l’air à Bucarest? Voici les propos de Costel Popa, président du
    Centre pour les politiques durables, Ecopolis: La qualité de l’air est un
    des problèmes majeurs de la Roumanie et de Bucarest, un secteur où le pays fait
    l’objet d’une procédure d’infraction à la législation européenne. Au-delà de
    l’aspect légal, la situation est délicate surtout parce qu’elle porte
    directement atteinte à la qualité de notre vie quotidienne. Et je ne parle pas
    des mesures à long terme qui doivent être prises, mais du manque de systèmes de
    surveillance des particules fines dans l’air. La législation roumaine en
    vigueur nous oblige à surveiller de près la qualité de l’air, ce que nous ne
    sommes pas en mesure de faire. Les institutions publiques se trouvant sous la
    tutelle du ministère de l’Environnement ne font pas leur travail, les stations
    qui mesurent la qualité de l’air ne présentent pas les données recueillies en
    temps réel, car l’affichage électronique n’est pas fonctionnel. Les
    responsables de ces institutions trouvent nombre d’excuses, telles la mise à
    jour défectueuse des logiciels ou encore l’absence du service après-vente sur
    le long terme pour les équipements de ces stations. Pour remédier à ces difficultés, nous devons tout
    d’abord cartographier les zones les plus vulnérables et déterminer les causes
    objectives. Nous, en tant qu’organisation indépendante, nous avons fait nos
    propres recherches et analyses. Le trafic routier intense est la cause
    principale de pollution, à laquelle s’ajoute la présence des poussières et des
    particules très fines en suspension, particulièrement dangereuses pour la santé
    des gens; dans le même temps, nous souffrons d’un manque accru d’espaces verts
    dans les villes.Or, ces coins de verdure
    pourraient éliminer une partie de la pollution que le trafic routier accentue.
    Enfin, une autre cause principale de cette situation est l’absence d’une
    alternative de transport personnel à la voiture privée, car l’infrastructure de
    transport en commun et de transport écologique est plus que déficitaire.










    Pour mesurer la qualité
    de l’air, la Roumanie dispose actuellement de 142 stations fixes et de 17 autres
    stations mobiles, réparties sur l’ensemble du territoire. A Bucarest, la
    situation est délicate, car ses 8 stations sont obsolètes, avec des équipements
    usés moralement. Un plan de remplacement est à l’étude au ministère de
    l’Environnement. C’est au chapitre « parcs et espaces verts » que le
    bât blesse. Si Vienne dispose, aux termes de la loi autrichienne, de 70 m² de
    verdure pour chaque habitant, un Bucarestois ne peut bénéficier que de deux
    mètres et demi tout au plus. (Trad. Andrei Popov)