Tag: racisme

  • Histoire des préjugés raciaux : colonisation et médecine (III)

    Histoire des préjugés raciaux : colonisation et médecine (III)

    Dans ce dernier volet de nos émissions sur la fabrique du préjugé racial, nous aborderons la grandeur et la décadence des préjugés scientifiques et médicaux. Car si cette histoire a un début, elle a également une fin. Cela dit, ces épisodes nous permettent un retour réflexif plus large sur la thématique du racisme aujourd’hui.




  • 09.12.2020

    09.12.2020

    Négociations politiques – Alors que le décompte des voix touché à sa fin, les négociations en vue de la création du futur gouvernement s’intensifient. Les partis de centre droit tentent de sceller un accord visant la constitution d’une majorité avant les consultations avec le président roumain Klaus Iohannis. Les libéraux, actuellement au pouvoir et qui suite aux élections législatives du 6 décembre se sont classés en deuxième position pour ce qui est du nombre des mandats adjugés, affirme pouvoir constituer une majorité dans le cadre d’une alliance avec l’Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Selon les calculs politiques des libéraux, une majorité confortable de 244 élus nationaux peut être constituée. Elle serait renforcée par le groupe des minorités nationales. Les trois partis de la droite doivent s’accorder aussi sur un programme de gouvernance, avant de se partager les 16 ministères. Par ailleurs, le PSD souhaite également constituer un gouvernement, vu qu’il est le parti politique à avoir décroché le plus grand nombre de voix suite aux élections. Les sociaux-démocrates affirment qu’ils ne voteraient point un gouvernement constitué autour du PNL et affirment que ce sont eux qui devraient produire un premier ministre, conformément au résultat des élections. Leur proposition pour les fonctions de chef de l’exécutif est le professeur des universités et médecin Alexandru Rafila, expert de l’Organisation mondiale de la Santé. Dans le cadre des négociations avec le chef de l’Etat, les sociaux-démocrates accepteront uniquement deux variantes de gouvernement : soit un exécutif minoritaire constitué par le PSD, soit un gouvernement d’union nationale, réunissant des spécialistes mais coordonné par un premier ministre social-démocrate. Le Parlement roumain inclura aussi un parti politique nouveau, l’Alliance pour l’Union des Roumains, qui se déclare radical et qui par le nombre des voix obtenus est devenu la 4e force du législatif de Bucarest.

    Coronavirus en Roumanie – Mardi la Roumanie a enregistré le nombre de décès dus à la Covid 19 le plus élevé depuis le début de la pandémie en février : soit 213. Le nombre des cas sévères de coronavirus demeure lui aussi élevé, malgré une légère baisse enregistrée pour la deuxième journée consécutive. Entre temps 7.365 nouveaux cas de Covid 19 ont été dépistés en Roumanie ces dernières 24 heures sur plus de 31.000 tests effectués. Le nombre des décès a baissé à 161. 1.271 malades sont actuellement hospitalisés dans les salons de soins intensifs. La plupart des infections ont été confirmées à Bucarest. D’ailleurs, dans la Capitale il y a une tendance à la hausse du taux d’infection ces deux dernières semaines. Actuellement il vient de dépasser les 6,5 cas par mille habitants. Sur le total des Roumains infectés depuis le début de la pandémie, à savoir plus de 524 mille, quelque 80% d’entre eux ont guéri. Le président Klaus Iohannis a déclaré que les premiers tests rapides de dépistage de la Covid sur une commande de trois millions, devraient arriver en Roumanie en moins d’une semaine. Ce qui plus est, 300 ventilateurs devraient être délivrés aux unités de soins intensifs en moins d’une semaine.

    Résidence – Plus de 670 mille Roumains ont déposé des demandes pour obtenir le statut de citoyen résident du Royaume Uni, dans le contexte d’une modification des règles en matière d’immigration appliqués aux européens qui arrivent sur le territoire de cet Etat après janvier 2021. Selon les chiffres fournis par une association de défense des intérêts des citoyens européens au Royaume Uni, de telles demandes ont été déposées entre autres par des Polonais, Italiens, Portugais, Espagnols et Français. Avant le mois de septembre, les autorités britanniques ont reçu quelque 3,9 millions de demandes. 56% des demandeurs ont reçu le statut de résident permanent accordé aux personnes qui ont vécu pendent au moins cinq ans sur le territoire britannique, ce qui leur permettra de travailler et de bénéficier d’aides sociales après le Brexit.

    Racisme dans le foot – La Fédération roumaine de foot précise avoir pris acte des événements déroulés durant le match entre PSG et Istanbul Başakşehir, dans la Ligue des Champions et qu’elle attend le rapport de l’UEFA dans l’épisode raciste ayant impliqué l’arbitre roumain Sebastian Colţescu, afin de savoir précisément le déroulement des événements et de décider d’une réaction. Dans un communiqué posté sur son site, la Fédération souligne qu’elle se délimité fermement de toute action ou déclaration raciste ou xénophobe. Dans un geste inédit dans l’histoire de la Ligue des champions, les joueurs du Paris SG et du Basaksehir Istanbul ont quitté la pelouse en cours de match pour protester contre des propos racistes supposés du quatrième arbitre, mardi. Ce dernier venait de signaler a l’arbitre principal Ovidiu Hategan, roumain comme son collègue, la réaction trop véhémente a son gout de Pierre Achille Webo, membre camerounais de l’encadrement du Basaksehir, après une décision arbitrale. Les joueurs ont commencé a s’agglutiner sur le bord du terrain, appelés notamment par l’attaquant remplaçant de Basaksehir Demba Ba, l’international sénégalais natif de la région parisienne, tres remonté. Un dialogue a commencé entre joueurs, l’arbitre et le délégué de l’UEFA, sans parvenir à une issue. Neymar et Kylian Mbappé ont notamment été au centre des discussions. Apres une dizaine de minutes d’échanges, les joueurs stambouliotes ont pris la direction des vestiaires, suivis par les Parisiens, sous les applaudissements de membres de l’encadrement des clubs. L’Union européenne du foot a annoncé qu’une enquête exhaustive serait démarrée immédiatement, et le match du Groupe H serait rejoué ce soir avec une autre équipe d’arbitres.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis une alerte code jaune en raison des chutes de neige, valable à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi dans l’après midi, sur les Carpates Méridionales et de Courbure. Le vent sera également au rendez-vous alors que sur les crêtes sa vitesse dépassera les 100 km à l’heure. Sur le centre, le sud et le sud-ouest des pluies seront possibles. Ciel généralement couvert sur le reste du territoire. Des pluies verglaçantes sont également attendues sur l’est, mais aussi sur le reste du territoire. Les températures vont de -1 à 11 degrés. -1 degré et un temps plutôt morose à Bucarest.

  • 23.08.2019 (mise à jour)

    23.08.2019 (mise à jour)

    Message — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis, ce vendredi, à l’occasion de la Journée de commémoration des victimes du fascisme et du communisme, un message où il souligne que pour honorer ces victimes, en plus de les commémorer, il faut agir fermement, conformément aux principes démocratiques authentiques. Quatre-vingts ans après la signature, le 23 août 1939, du pacte secret entre l’URSS et l’Allemagne nazie, le président de la Roumanie souligne que, vu les tentatives de relativiser les crimes du fascisme et du communisme, il faut condamner avec force ces deux idéologies, sous toutes leurs formes. Dans son message, le chef de l’Etat roumain rappelle l’acte salutaire réalisé par le roi Michel Ier, le 23 août 1944, lorsqu’il a décidé de sortir la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne d’Hitler et de rallier la coalition antinazie et les alliés anglo-américains traditionnels. De l’avis des historiens, cela a permis d’écourter la guerre de six mois en Europe et de sauver la vie à des centaines de milliers de gens. Trois ans plus tard, quand le pays était pratiquement sous occupation soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi Michel a été forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Rentré en Roumanie après la révolution anti-communiste de 1989, l’ancien souverain est décédé en 2017, à l’âge de 96 ans.



    Candidatures — La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a annoncé, vendredi, à l’issue de la réunion du Comité exécutif national du Parti social-démocrate, principal parti au pouvoir à Bucarest, les propositions de ministres qu’elle enverra lundi au président Klaus Iohannis. Le Comité exécutif a décidé que la juge Dana Gîrbovan soit proposée au ministère de la Justice, le secrétaire général du parti, Mihai Fifor, au ministère de l’Intérieur, le sénateur Şerban Valeca à celui de l’Education, l’ancienne ministre la Justice, Ana Birchall, vice première ministre pour les partenariats, et Iulian Iancu — au poste de vice premier ministre, en charge des aspects économiques, a précisé la présidente du PSD. La réunion du Comité exécutif a eu lieu en marge du Congrès du parti.



    Le 112 — En Roumanie, le projet d’ordonnance d’urgence visant l’amélioration de la performance du système du numéro d’urgence unique 112 fait l’objet d’un débat public à partir de ce vdendredi. La disposition la plus importante concerne les cartes téléphoniques prépayées qui pourraient être achetées seulement sur la base d’un papier d’identité. Les ONG critiquent cette disposition et affirment qu’il faudrait avoir un projet de loi minutieusement débattu au parlement, car il s’agit de droits et de libertés fondamentales de la personne. Les autorités considèrent, pour leur part, que ces dispositions décourageraient les faux appels aux secours, et que les personnes en difficulté seraient localisées plus rapidement. Cette contrainte à l’achat de cartes prépayées existe déjà dans de nombreux pays européens.



    Etude — Les jeunes âgés de 12 à 18 ans, originaires d’Europe de l’Est qui font des études en Angleterre et en Ecosse se confrontent à un racisme et à une xénophobie à la hausse, indique une étude réalisée par l’Université Strathclyde de Glasgow. Le référendum pour le Brexit et le discours anti-immigration de certains acteurs politiques sont à l’origine de la multiplication de ce type d’incidents, ces trois dernières années. Selon les chercheurs cités par le correspondant de Radio Roumanie à Londres, 77% des élèves interviewés ont déclaré avoir été victimes d’actes racistes, xénophobes ou de harcèlement, la moitié d’entre eux ayant affirmé que ces abus s’étaient multipliés après le référendum de 2016 sur le Brexit. Les adolescents ont décrit des attaques verbales dans la rue et dans les transports en commun et des attaques physiques commises principalement à l’intérieur des établissements scolaires. Certains enfants ont accusé les enseignants d’avoir ignoré ces incidents. L’étude réalisée par l’Université Strathclyde de Glasgow a été réalisée entre octobre 2016 et mai 2018, avec la participation de plus de 1.000 élèves, originaires pour la plupart de Roumanie, de Pologne et de Lituanie, et qui vivaient au Royaume Uni depuis au moins trois ans.



    Aviation — Une exposition d’aviation générale a été inaugurée ce vendredi à l’aéroport de Băneasa, au nord de la capitale roumaine, Bucarest, pour préfacer la 11e édition du plus grand spectacle aérien de Roumanie, le Bucharest International Air Show — BIAS. Cette année, le BIAS est dédiée au 50-e anniversaire de l’aéroport international « Henri Coandă »-Otopeni et aux 15 ans d’adhésion de la Roumanie à l’OTAN.



    Rapatriement — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a annoncé avoir rapatrié, depuis le Yémen via l’Egypte et la Turquie, 6 ressortissants roumains et deux citoyens yéménites, membres de leurs familles. L’action a été réalisée avec le soutien de l’ambassade de Roumanie au Caire et du consulat général de Roumanie à Istanbul, le MAE ayant couvert les frais de rapatriement. Cette mesure fait partie des démarches permanentes d’assistance et de protection consulaire accordées par le MAE aux ressortissants roumains en situation spéciale, à travers les missions diplomatiques et les sections consulaires dans les Etats à risque sécuritaire majeur. Le MAE rappelle que le message d’alerte concernant les voyages au Yémen, à savoir « Risque majeur, quittez immédiatement la zone ou le pays ! », est toujours actuel.



    Musique — La 19e édition du Festival international de musique pop « Le Cerf d’or » se poursuit à Braşov (centre). 12 artistes de 10 pays, dont deux de Roumanie, sont en lice pour le grand trophée. Les deux premières soirées ont été réservées au concours d’interprétation. Selon une tradition de plus d’un demi-siècle, les chanteurs doivent interpréter une pièce de leur propre répertoire et une mélodie roumaine. Samedi, à la soirée de gala, les gagnants seront annoncés et les prix — décernés. Dimanche, la soirée sera consacrée au folklore, et les ménétriers y seront conviés aussi. Le Festival international « Le Cerf d’or » a commencé en 1968 et a eu 18 éditions, la dernière étant organisée en 2018, au cinquantenaire de son début.

  • 23.08.2019

    23.08.2019

    Message – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis,
    aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de commémoration des victimes du
    fascisme et du communisme, un message où il souligne que pour honorer ces
    victimes, en plus de les commémorer, il faut agir fermement, conformément aux
    principes démocratiques authentiques. Quatre-vingts ans après la signature, le
    23 août 1939, du pacte secret entre l’URSS et l’Allemagne nazie, le président de
    la Roumanie souligne que, vu les tentatives de relativiser les crimes du
    fascisme et du communisme, il faut condamner avec force ces deux idéologies,
    sous toutes leurs formes. Dans son message, le chef de l’Etat roumain rappelle
    l’acte salutaire réalisé par le roi Michel I, le 23 août 1944, lorsqu’il a
    décidé de sortir la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne d’Hitler et de
    rallier la coalition antinazie et les alliés anglo-américains
    traditionnels. De l’avis des historiens, cela a permis d’écourter la guerre de
    six mois en Europe et de sauver la vie à
    des centaines de milliers de gens. Trois plus tard, quand le pays était
    pratiquement sous occupation soviétique et dirigé par un gouvernement
    communiste fantoche, le roi Michel a été forcé à abdiquer et à s’exiler en
    Occident. Retourné en Roumanie après la
    révolution anti-communiste de 1989, l’ancien souverain est décédé en 2017, à l’âge
    de 96 ans.










    Candidatures – Le Comité exécutif national du Parti social-démocrate
    PSD, principale composante de la coalition
    au pouvoir en Roumanie, se réunit aujourd’hui, à la veille du congrès du
    parti, pour valider la candidature de la première ministre Viorica Dăncilă à l’élection
    présidentielle de cet automne. Par ailleurs, ont également leur intention de
    candidater le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL (principal parti
    d’opposition), le leader de l’alliance USR-PLUS (d’opposition), Dan Barna, ainsi
    que le leader de l’ALDE (partenaire de coalition du PSD), Călin Popescu Tăriceanu.








    Le 112 – En Roumanie, le projet d’ordonnance d’urgence visant l’amélioration
    de la performance du système du numéro d’urgence unique 112 fait l’objet du
    débat public à partir d’aujourd’hui. La disposition la plus importante concerne
    les cartes téléphoniques prépayées qui pourraient être achetées seulement sur
    la base d’un papier d’identité. Les ONG critiquent cette disposition et
    affirment qu’il faudrait avoir un projet de loi minutieusement débattu au
    parlement, car il s’agit de droits et de libertés fondamentale de la personne.
    Les autorités considèrent, pour leur part, que ces dispositions décourageraient
    les faux appels aux secours, et que les personnes en difficulté seraient localisées
    plus rapidement. Cette contrainte à l’achat de cartes prépayées existe déjà
    dans de nombreux pays européens.


    Etude – Les jeunes âgés de 12 à 18 ans, originaires d’Europe de l’Est
    qui font des études en Angleterre et en Ecosse se confrontent à un racisme et
    une xénophobie à la hausse, indique une étude réalisée par l’Université
    Strathclyde de Glasgow. Le référendum pour le Brexit et le discours
    anti-immigration de certains acteurs politiques sont à l’origine de la
    multiplication de ce type d’incidents, ces trois dernières années. Selon les
    chercheurs cités par le correspondant de Radio Roumanie à Londres, 77% des élèves
    interviewés ont déclaré avoir été victimes d’actes racistes, xénophobes ou de harcèlement,
    la moitié d’entre eux ayant affirmé que ces abus s’étaient multipliés après le
    référendum de 2016 sur le Brexit. Les adolescents ont décrit des attaques
    verbales dans la rue et dans les transports en commun et des attaques physiques
    commises principalement à l’intérieur des établissements scolaires. Certains
    enfants ont accusé les enseignants d’avoir ignoré ces incidents. L’étude
    réalisée par l’Université Strathclyde de Glasgow a été réalisée entre octobre
    2016 et mai 2018, avec la participation de plus de 1.000 élèves, originaires pour la plupart de Roumanie, de Pologne et de Lituanie,
    et qui vivaient au Royaume Uni depuis au moins trois ans.




    Aviation – Une
    exposition d’aviation générale a été inaugurée aujourd’hui à l’aéroport de Băneasa,
    au nord de la capitale roumaine, Bucarest, pour préfacer la 11-e édition du plus
    grand spectacle aérien de Roumanie, le Bucharest International Air Show – BIAS.
    Cette année, le BIAS est dédiée au 50-e anniversaire de l’aéroport
    international « Henri Coandă »-Otopeni et aux 15 ans d’adhésion de la
    Roumanie à l’OTAN.


    Rapatriement -
    Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a annoncé avoir rapatrié,
    depuis le Yémen via l’Egypte et la Turquie, 6 ressortissants roumains et deux
    citoyens yéménites, membres de leurs familles. L’action a été réalisée avec le
    soutien de l’ambassade de Roumaine eu Caire et du consulat général de Roumanie
    à Istanbul, le MAE ayant couvert les frais de rapatriement. Cette mesure fait
    partie des démarches permanentes d’assistance et de protection consulaire
    accordées par le MAE aux ressortissants roumains en situation spéciale, à travers
    les missions diplomatiques et les sections consulaires dans les Etats à risque
    sécuritaire majeur. Le MAE rappelle que le message d’alerte concernant les voyages
    au Yémen, à savoir « Risque majeur, quittez immédiatement la zone ou le
    pays ! », est toujours actuel.




    Football – En football, le vice-champion de Roumanie, FCSB a terminé à égalité, 0 partout,
    la rencontre, à domicile, avec le Portugais Vitoria Guimarães, comptant pour le play-off de qualification dans les groupes de la Ligue Europa. Le match-retour aura lieu la
    semaine prochaine.


    Tennis – En
    tennis, au premier tour de simple dames de l’Open des Etats-Unis, dernier
    tournoi du Grand Chelem de l’année, la Roumaine Simona Halep, numéro 4 mondial,
    affrontera une joueuse issue des qualifications, conformément au tirage aux
    sorts de jeudi. Trois autres Roumaines y sont également présentes. Sorana
    Cîrstea jouera contre la Tchèque Katerina Siniakova, Monica Niculescu
    rencontrera la jeune ukrainienne de 19 ans Daiana Iastremska et Mihaela Buzărnescu
    sera opposée à l’Allemande Andrea Petkovic. Deux autres Roumaines, Gabriela
    Ruse et Ana Bogdan, figurent au dernier tour des qualifications.

    Météo – En Roumanie,
    il continue de faire chaud aujourd’hui, les températures de la mi-journée se
    situant entre 26° et 36°. A Bucarest, à midi, il y avait 30°.

  • 22.08.2019 (mise à jour)

    22.08.2019 (mise à jour)

    Candidatures — Le Comité exécutif national du Parti social démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, se réunira vendredi, à la veille du Congrès qui devrait valider la candidature de la première ministre Viorica Dancila aux élections présidentielles de l’automne. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, principal parti de l’opposition, Dan Barna, leader de l’alliance formée par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité (PLUS), ainsi que Calin Popescu Tariceanu, chef de l’Alliance des libéraux et des démocrates (partenaire junior dans la coalition au pouvoir) ont eux aussi fait part de leur intention de se porter candidats à l’élection présidentielle.



    Justice – Lancien chef du Fisc roumain, Sorin Blejnar, a été renvoyé devant les juges, aux côtés de l’ancien vice – président de lAgence nationale dadministration fiscale de Roumanie, Viorel Comăniță, de l’ex – commissaire général adjoint du Trésor public, Sorin Florea, et de sa femme, Andreea Blejnar. Sorin Blejnar est accusé de complicité dévasion fiscale et de constitution dun groupe criminel organisé. Selon les procureurs anti-corruption, entre 2011 et 2012, il a soutenu, de différentes manières, un groupe criminel qui na pas rempli ses obligations fiscales. Trois des personnes mentionnées auraient reçu des pots-de-vin allant de 300.000 euros à 1,2 millions d’euros. Quant à la femme de Sorin Blejnar, c’est elle qui aurait perçu l’argent destiné à celui-ci.



    23 Août — La Roumanie marquera, vendredi, les 75 ans écoulés depuis le 23 août 1944, date à laquelle, le roi Michel 1er décidait de faire arrêter le maréchal Ion Antonescu, chef du régime pro-allemand de Bucarest, de mettre fin à la collaboration avec les forces de lAxe et de faire entrer le pays dans le camp des Alliés. Selon les historiens, cette décision allait écourter la guerre en Europe d’une année et demie et sauver plusieurs centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, alors que le pays était pratiquement occupé par l’armée soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi Michel a été obligé d’abdiquer et de s’exiler en Occident. Le roi, qui na pu regagner le pays quaprès la chute du communisme, est mort en 2007, à l’âge de 96 ans.



    Festival — Coup d’envoi, ce jeudi, à Braşov, au centre de la Roumanie, de la 19-e édition du Festival international de la chanson « Le Cerf d’or ». Le concours d’interprétation se déroule les deux premiers soirs. 12 interprètes de 10 pays se disputeront le Grand Trophée du festival. Ils respecteront plus d’un demi-siècle de tradition et chanteront une chanson de leur répertoire et une création roumaine. Les gagnants seront annoncés au Gala du samedi soir. Dimanche, le spectacle final sera dédié à la musique traditionnelle roumaine. L’affiche du Festival international « Le Cerf d’or » inclut aussi des récitals de vedettes de la pop roumaine et internationale. Le festival, qui a débuté en 1968, a connu 18 éditions, celle de 2018 marquant son 50-e anniversaire.



    Etude — Les élèves originaires d’Europe de l’Est qui apprennent dans des écoles du Royaume-Uni et d’Ecosse sont de plus en plus confrontés au racisme et à la xénophobie, révèle une étude menée par l’Université Strathclyde de Glasgow. Ce sont le référendum sur le Brexit et le discours anti-immigration de certains hommes politiques qui ont conduit à la croissance du nombre des incidents, ces trois dernières années. Selon les chercheurs cités par le correspondent de Radio Roumanie, 77% des élèves sondés ont déclaré avoir eu à souffrir à cause du racisme, de la xénophobie ou du harcèlement, la moitié d’entre eux ayant même affirmé que les abus étaient devenus plus fréquents après le référendum de 2016 sur le Brexit. Ils ont précisé avoir été la cible d’attaques verbales tant dans la rue que dans les moyens de transport en commun et ajouté qu’il y avait eu des agressions physiques aussi, perpétrées, pour la plupart, dans l’enceinte même des établissements scolaires. Certains enfants ont accusé les enseignants d’avoir fermé les yeux sur ces incidents. L’étude en question a été réalisée entre octobre 2016 et mai 2018 auprès de plus d’un millier d’élèves âgés de 12 à 18 ans, dont la plupart originaires de Roumanie, de Pologne et de Lituanie et qui ont résidé au moins trois ans au Royaume-Uni.



    Chisinau — Des tensions surgissent au sein de la coalition au pouvoir en République de Moldova, formée du Parti socialiste, dont est issu le président philo-russe Igor Dodon, et du Bloc pro-européen ACUM (Maintenant) dirigé par la première ministre Maia Sandu et par le vice-premier ministre Andrei Năstase. Le gouvernement a décrété une journée de deuil, le vendredi 23 août, car c’est à cette même date qu’a été signé, en 1939, le Pacte germano-soviétique connu sous le nom de Ribbentropp — Molotov.


    Appelée Journée européenne de commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires, cette journée marque l’annexion, en 1940, par l’URSSS, suite à un ultimatum, des territoires roumains de l’Est sur lesquels s’est constituée l’actuelle République de Moldova.


    De son côté, la présidence moldave envisage d’organiser, le 24 août, un concert censé célébrer ce qu’elle appelle « le 75e anniversaire de la libération de la Moldova de sous l’occupation fasciste », autrement dit la nouvelle annexion par les Soviétiques, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Y participera le ministre russe de la Défense, Serghei Şoigu, qui a été invité par son homologue moldave, le socialiste Pavel Voicu, à l’insu de la première ministre Maia Sandu. Cette dernière a déclaré que ce serait une visite privée et que par conséquent il n’y aurait pas la possibilité de signer des accords officiels. Maia Sandu a d’ailleurs sollicité au ministre des Affaires étrangères, Nicu Popescu, de rappeler pour consultations l’ambassadeur de République de Moldova à Moscou.



    Météo — La canicule continuera de sévir en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-ouest, où le mercure va grimper jusqu’à 36°.




  • Les lois racistes en Roumanie

    Les lois racistes en Roumanie

    Dans les années 1930, le racisme a été une des formes les plus repoussantes de discrimination et de persécution que l’humanité ait jamais inventées. La crise de la démocratie et la montée de l’intolérance ont conduit à l’apparition des lois raciales. C’est l’Allemagne qui en a ouvert la voie, par les célèbres lois antisémites de Nürnberg, en 1935.

    La Roumanie n’y a pas fait exception. La crise de la démocratie, de 1938, a favorisé la naissance des régimes autoritaires, qui ont adopté des lois racistes, avec pour cible la population juive. Invitée au micro, en sa double qualité d’historienne et de témoin des évènements de 1940, Lya Beniamin nous a parlé des lois antisémites de Roumanie.

    Lya Beniamin : « Elles apparaissent avant l’installation au pouvoir du cabinet Gigurtu, respectivement en août 1940, sous le titre de Statut juridique des Juifs de Roumanie. Le gouvernement précédent, dirigé par Goga, avait adopté, en 1938, la loi portant révision de la nationalité, laquelle a été mise en œuvre une année plus tard, après la chute du gouvernement. C’était la première loi à toucher une catégorie importante de population juive de Roumanie. Suite à l’application de la loi révisée, quelque 200.000 Juifs ont été déchus de leur nationalité, devenant apatrides. Ils ont également été privés de toute une série de droits, dont notamment le droit au travail et celui de propriété. « Le statut juridique des Juifs de Roumanie » ne comportait pas que des dispositions législatives. Il définissait aussi la qualité de Juif et établissait qui était concerné par les lois respectives. C’est sur ce texte qu’allait reposer la future législation raciale émanant du gouvernement Antonescu. »

    Le sang ou l’ascendance, érigés en critère scientifique suprême, et la biologie investie d’une autorité académique transformeront la biopolitique en paradigme de la jurisprudence raciste. Au début des années ’40, soit à l’époque où le pays était dirigé par le gouvernement du maréchal Ion Antonescu, la législation établissait l’appartenance d’un individu à un groupe ethnique en fonction des caractères génétiques dont il avait hérités, précise Lya Beniamin.

    Lya Beniamin : « Chaque loi adoptée par le gouvernement Antonescu débute par la définition de la judaïté, qui repose sur le critère du sang. Alors que la qualité de Juif se transmet par la mère, la loi raciale du régime Antonescu prenait en compte l’appartenance ethnique du père aussi. Elle arguait du fait que la structure du sang est beaucoup plus forte chez les hommes et que, par conséquent, les défauts et les qualités caractérologiques sont transmis plutôt par le père que par la mère. Rendu public le 8 août, Le statut juridique des Juifs allait être suivi, le lendemain ou le surlendemain, de la loi interdisant les mariages mixtes, sous peine de sanction sévères. Il y a eu même des situations où les mariages mixtes déjà conclus ont été défaits, par simple précaution, pour ne pas causer d’ennuis au conjoint. »

    La nouvelle législation comportait aussi des mentions expresses relatives aux enfants issus des mariages mixtes. Nous avons demandé à Lya Beniamin quel était leur statut juridique.

    Lya Beniamin : « Il relevait de la définition que l’on avait donnée à la qualité de Juif. En clair, si le père était Juif et même s’il s’était séparé de la mère roumaine ou chrétienne, l’enfant était toujours considéré comme Juif. Moi, j’ai publié un mémoire des mères chrétiennes de Bucarest qui protestaient contre l’exclusion de leurs enfants de l’enseignement sur des critères ethniques. La mère de Janine Ianoşi, l’épouse du philosophe Ion Ianoşi, figurait parmi les signataires de ce mémoire. Sa mère était chrétienne – orthodoxe, son père était d’extraction juive. Janine Ianoşi, qui fréquentait une école évangélique, en avait été exclue. Les enfants de ces mariages mixtes étaient considérés comme Juifs. Un autre exemple est celui du philosophe Constantin Ionescu-Gulian, né de père juif et de mère chrétienne et qui, aux yeux de la loi, passait pour Juif. »

    Lya Beniamin, notre interlocutrice, qui a elle aussi été exclue de l’école, se souvient de ce triste épisode de sa vie : « Le premier choc, on l’a subi en 1940, quand on a adopté la loi interdisant aux enfants juifs l’accès à l’éducation. Ma famille habitait la ville de Târnăveni. Moi, j’étais à l’école primaire et j’adorais étudier. Je me réveillais très tôt le matin, à 6 heures, de peur de ne pas me mettre en retard. Le directeur de l’école avait reçu l’ordre de convoquer, le lendemain, tous les élèves, dans la cour de l’école et de lire devant eux la loi concernant l’exclusion des enfants juifs des établissements scolaires de Roumanie. Le directeur s’était rendu, dans la nuit, chez le rabbin de la ville de Târnăveni, où vivait une petite communauté juive. Il l’a exhorté de prévenir les parents et de leur dire de ne plus envoyer leurs enfants à l’école le lendemain afin de leur épargner une telle situation embarrassante. J’ai été très troublée lorsque ma mère m’a annoncé que je ne pouvais plus aller en classe. »

    Les lois antisémites, profondément injustes et destructives, ont été abrogées après la chute du fascisme en 1945.(Trad. Mariana Tudose)

  • 09.04.2016 (mise à jour)

    09.04.2016 (mise à jour)

    Racisme – Plusieurs ministres roumains ont fermement condamné samedi des graffitis racistes tagués sur une tente dressée au centre de Bucarest, à loccasion de la Journée internationale des Roms. Les responsables gouvernementaux se sont rendu place de lUniversité, où est installée cette tente sur laquelle des inconnus ont notamment écrit “Mort aux Tziganes”. “Je regrette que de telles formes de violence raciale ne soient pas combattues plus fermement”, a déclaré la ministre de la Justice Raluca Pruna, citée par lAFP et les agences de presse, ajoutant que lEtat “doit punir de manière exemplaire” les auteurs de ces inscriptions. La présidence roumaine a également fait part du “choc” du chef de lEtat, Klaus Iohannis, membre de la minorité allemande, face à ces messages racistes. Interrogé par lAFP, le président du Conseil roumain antidiscrimination Csaba Asztalos a indiqué que lintolérance envers les Roms, les musulmans et les personnes handicapées est en hausse en Roumanie. La communauté rom de Roumanie compte environ 620.000 personnes, selon le chiffres du dernier recensement officiel, mais les ONG parlent de quelque deux millions de personnes.



    Présidence – Réunion informelle du gouvernement roumain ce samedi consacrée aux principaux dossiers européens et à la préparation de la présidence roumaine du Conseil européen, prévue pour le second semestre de 2019. Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, avait exigé, dès lautomne dernier, que lexécutif roumain commence déjà les préparations bien à lavance. La présidence tournante de lUE est “une responsabilité majeure” pour la Roumanie, avait alors estimé le président roumain.



    Santé – Les nouvelles normes de qualité pour la Santé publique roumaine devront être opérationnelles dans deux ans, a annoncé Vasile Cepoi, président de lAutorité nationale de gestion de la qualité dans le secteur de la Santé. Les hôpitaux, les médecins traitants, les établissements offrant des traitements ambulatoires et les pharmacies – tous les acteurs du domaine seront tenus dappliquer ces normes, a-t-il encore précisé. Le système médical roumain ne pourra fonctionner ou garantir la qualité de ses services que si toutes ces structures mettent en œuvre les nouvelles réglementations, a encore indiqué le chef de lAutorité nationale de gestion de la qualité dans le secteur de la Santé.



    Handball — Le club champion de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest sest qualifié samedi au tournoi Final Four, après avoir vaincu l’équipe russe Rostov Don (29-28), dans le match retour de la finale de la Ligue des Champions. Dans le match aller l’équipe roumaine s’est imposée à la limite, score 26 buts à 25. L’autre équipe roumaine de la compétition, HCM Baia Mare, jouera dimanche le match retour contre Buducnost Podgorica du Monténegro. Dans le match aller, à Baia Mare, le club monténégrin sétait imposé avec 29 points à 24. La Roumanie est le seul pays qui a la chance d’être représentée par deux équipes au tournoi Final Four, organisé les 7 et 8 mai à Budapest.



    Météo – Temps instable en Roumanie, avec des pluies abondantes sur le sud, le centre et les régions de montagne. La grêle devrait faire son apparition dans certains de ces endroits. Les pluies seront éparses dans le reste du territoire. Les minimales devraient descendre jusquà 4 degrés, tandis que les maximales de lair ne devraient plus dépasser les 22 degrés.

  • La discrimination en Roumanie

    La discrimination en Roumanie

    Bien que de nombreuses femmes soient discriminées au travail ou lors d’un recrutement, très peu d’entre elles en saisissent les institutions habilitées. Les personnes âgées et celles touchées par une déficience sont également sujettes aux discriminations. Un programme d’assistance juridique gratuite en ligne – appelé « la Coalition anti-discrimination » – a été créé en Roumanie à l’intention des personnes faisant l’objet d’une injustice de ce genre. En Roumanie, une des formes les plus graves d’inégalité touche les femmes qui, en l’absence d’un système de protection fonctionnel, sont obligées à rester à la maison pour soigner les membres très âgés ou très jeunes de leur famille. Cette situation – estime la Coalition anti-discrimination – entrave leur vie sociale et professionnelle, limite leur liberté et leurs opportunités, les prédispose à la dépression, à la solitude et à une faible estime de soi. Les études internationales le confirment. La discrimination est un sujet complexe et vise plusieurs catégories de personnes. L’UE accorde beaucoup d’attention à la lutte contre la discrimination.

    La législation européenne dans ce domaine a été adoptée par l’arrêté gouvernemental 137 de 2000. Le problème, c’est que les gens ne connaissent pas toujours leurs droits et ignorent ce qu’est la discrimination du point de vue juridique. Teodora Rotaru, chargée de relations publiques et de communication de la Coalition, explique la perception de la discrimination en Roumanie : « Elle est évaluée aussi bien par des perceptions et des attitudes de la population, que par un phénomène appelé « distance sociale ». Une personne interviewée, accepterait-elle de s’asseoir à la même table avec une personne d’ethnie rom ? Voilà un exemple de question. Puisqu’ils ne comprennent pas vraiment la discrimination, les Roumains ont l’impression qu’ils ne discriminent pas. Pourtant, on constate qu’ils prennent une grande « distance sociale » par rapport à certaines catégories de personnes. Chez nous, les catégories les plus sujettes aux discriminations sont les personnes touchées par une déficience, celles séropositives ou malades du SIDA, les minorités sexuelles (lesbiennes, homosexuels, bisexuels, transsexuels) et les consommateurs de drogues injectables. »

    Les 10 organisations membres de la Coalition anti-discrimination ont participé à l’élaboration d’une stratégie pour 2015-2020, prévoyant des mesures à appliquer aussi bien par le Conseil national pour la lutte contre la discrimination que par la société civile. Teodora Rotaru, chargée de relations publiques et de communication de la Coalition, explique : « Ponctuellement, nous nous proposons d’élaborer durant les mois à venir un rapport appelé Accès à la Justice. Par le biais de celui-ci, nous comptons évaluer combien efficaces sont les moyens actuels de lutte et de prévention de la discrimination et comment les gens peuvent porter ces choses devant la justice ou le Conseil national pour la lutte contre la discrimination. Suite à ce rapport, nous souhaitons nous adresser aux autorités compétentes afin d’améliorer la législation en vigueur, mais surtout afin d’améliorer les pratiques anti-discriminations des institutions responsables. La lutte contre la discrimination devrait faire partie du mandat de chaque ministère roumain, du mandat de toutes les autorités qui entrent en contact avec la société, à commencer par l’avocat du peuple et jusqu’aux inspections territoriales de l’emploi et aux formateurs des principaux groupes professionnels – avocats ou enseignants – afin de comprendre que chacun d’entre nous a une responsabilité fondamentale d’assurer l’égalité pour tous. »

    La coalition anti-discrimination vient de créer la plate-forme antidiscriminare.ro, où les personnes qui affirment être victimes d’une discrimination ou qui ont des questions à ce sujet peuvent écrire et recevoir des conseils juridiques primaires, des informations sur leur problème. Dana Ududeac, juriste spécialisée dans la lutte contre la discrimination rappelle deux cas qui font l’objet de la coalition anti-discrimination : « L’un d’entre eux est celui d’un événement organisé par l’Association Accept en 2013, dans la salle de cinéma du Musée du Paysan Roumain, qui accueillait la projection d’un film à thématique homosexuelle. Un groupe de personnes d’extrême droite, deux fois plus nombreuses et motivées par la haine, a proféré des menaces et empêcher la projection du film. Nous avons pris des mesures et nous nous sommes confrontés à un aspect intéressant : la discrimination peut atteindre un niveau si grave, qu’elle devient une infraction. Un autre cas est celui d’une personne séropositive. C’était une dame enceinte. Le guide de l’Organisation Mondiale de la Santé ainsi que d’autres guides cliniques du Ministère de la santé recommandent la césarienne à la 38e semaine de grossesse. A l’époque, il n’y avait, à Bucarest, qu’un seul hôpital où l’on pouvait pratiquer une telle opération, mais cette femme n’a pas été acceptée, parce qu’elle était séropositive. Elle a insisté, revenant à l’hôpital pendant plus d’une semaine. Pourtant, le personnel médical ne disposait pas des conditions nécessaires pour éviter la transmission du virus, ce qui aurait mis en danger la santé de la mère et du fœtus. Le dénouement a été heureux, la femme ayant finalement réussi à obtenir les services médicaux qu’elle souhaitait et auxquels elle avait droit. »

    Du point de vue de sa législation, la Roumanie a fait un grand pas en avant dans le domaine de la lutte contre la discrimination raciale et l’intolérance. La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance a analysé les progrès enregistrés depuis la publication, en 2014, des recommandations concernant la lutte contre la discrimination. Elle concluait que la Roumanie devait améliorer la formation des juges, des procureurs et des personnes appelées à appliquer la justice pénale en matière de la lutte contre le racisme. (Trad. : Alex Diaconescu, Dominique)

  • 18.06.2014

    18.06.2014

    Agression — Le ministère roumain des Affaires étrangères a demandé aux autorités françaises de clarifier au plus vite les circonstances dans lesquelles un jeune roumain d’ethnie rom a été agressé dans la banlieue parisienne. Le ministère roumain des Affaires étrangères constate que de tels actes, d’une violence extrême, sont le résultat d’attitudes publiques xénophobes et racistes, de plus en plus présentes dans les discours de certains politiciens de l’espace communautaire. Un jeune Roumain d’ethnie rom a été kidnappé vendredi depuis un camp improvisé dans le nord de Paris par une douzaine de personnes qui l’ont ensuite séquestré, battu à mort, pour l’abandonner ensuite. Les autorités française ont publiquement condamné cet acte et ouvert une enquête pour tentative de meurtre.



    Charges — Le gouvernement de Bucarest doit approuver aujourd’hui un projet de loi visant la réduction des charges patronales à partir du 1er octobre. Le principal but de l’initiative et de réduire l’impôt sur le travail. Même si les bailleurs de fonds n’ont pas approuvé cette décision, le premier ministre Victor Ponta affirme que son cabinet dispose de l’argent nécessaire pour la mettre en œuvre. L’impact sur le budget s’élèverait, selon lui, à 191 millions d’euros, au premier trimestre de l’année, et tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les institutions financières internationales seront respectées. La confédération syndicale Cartel Alfa affirme que la mesure de réduire les charges patronales augmenterait en fait les profits des multinationales et réduirait les contributions au système de pensions de retraite. La confédération propose de réduire les contributions aux assurances sociales que payent actuellement les salariés. Pour leur part, les partis d’opposition accusent le gouvernement d’adopter, à la veille du scrutin présidentiel, des mesures à portée électorale.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, no. 3 mondial, doit affronter aujourd’hui l’Allemande Annika Beck au tournoi de Hertogenbosch, aux Pays-Bas. La Roumaine s’était imposée face à la biélorusse Olga Govortova sur le score de 7 — 5, 6 – 2.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.07.2013

    Le rapatriement d’Omar Hayssam, vingt ans de prison pour avoir commandité l’enlèvement en Irak de trois journalistes roumains, en 2005, l’espionnage des cartes téléphoniques et le racisme des pays européens sont largement discutés par les grands quotidiens roumains du jour.