Tag: Radio Roumanie Culture

  • Les Prix de Radio Roumanie Culture

    Les Prix de Radio Roumanie Culture

    Après deux années d’absence pour cause de pandémie de
    Covid-19, le gala des Prix de Radio România Cultural/Radio Roumanie Culture a
    été de retour avec sa XXIe édition, accueillie par le Théâtre Odeon de Bucarest.
    Ces prix sont les seuls à récompenser des contributions de premier rang dans
    tous les domaines de la culture de Roumanie, cette fois-ci s’agissant des
    réussites de l’année 2021.

    Ainsi, la station RRC a-t-elle attribué son Prix
    d’excellence au médecin Cătălin Denciu et à l’ensemble de l’équipe médicale de
    l’unité de soins intensifs de l’hôpital départemental Piatra-Neamț, qui avaient
    secouru des patients au péril de leur propre vie, lors du tragique incendie de
    2020. Le prix spécial de l’éducation est allé à la plate-forme de travail en
    mathématiques MateX.xyz. C’est un groupe de huit élèves, distingués aux
    concours scolaires, qui a mis au point cette plate-forme pour aider les élèves
    des milieux défavorisés à préparer l’évaluation nationale de fin de collègue. Le
    prix spécial des sciences a été attribué au fondateur de Graphs.ro, Dragoș
    Vana. Chaque jour, sa plate-forme a présenté les données concernant l’évolution
    de la pandémie de coronavirus en Roumanie et la campagne de vaccination contre
    la Covid-19. Lancé en tant que projet personnel en avril 2020, Graphs.ro s’est transformé
    en une référence et un outil indispensable pour suivre l’évolution de la
    pandémie en Roumanie. La prix spécial de littérature est allé à la librairie « La
    Două bufnițe/Aux deux hiboux » de Timișoara, pour un projet culturel
    d’envergure, un exemple de survie culturelle durant la période tellement
    difficile du confinement. Raluca Selejan et Oana Doboși, les deux fondatrices
    de la librairie ont remercié RRC: « Nous remercions RRC et le
    jury qui nous ont accordé ce prix. Il arrive à un moment où nous étions prêtes
    à jeter l’éponge, au bout de deux années très éprouvantes. Ce prix nous
    rappelle qu’une très belle communauté s’est coagulée autour de notre librairie,
    une communauté qui nous est proche quand ça va mal, sans pour autant le savoir.
    Nous voulons remercier nos parents, qui nous ont toujours soutenues et grâce
    auxquels notre librairie a survécu. Merci aussi à tous nos amis. La période de
    la pandémie a été très difficile parce que dans notre pays, vous le savez, le
    livre n’est pas jugé essentiel, la loi
    ne protège pas les librairies, il n’existe pas de prix unique pour les livres,
    ce qui fait que seuls les lecteurs peuvent protéger ce marché. Nous voulons
    remercier aussi le professeur et écrivain Daniel Vighi, qui nous a fait
    confiance comme peu d’autres l’ont fait quand nous étions très jeunes, qui nous
    a encouragées à devenir ce que nous sommes aujourd’hui et qui nous a appris que
    la littérature ne prend pas de weekend, ni de vacances ou des jours fériés. C’est
    également Daniel Vighi qui nous a fait comprendre que la plus grande joie
    apportée par la littérature e faite du moment de solitude de la rencontre du
    texte avec son lecteur. Nous espérons donc vous faire rencontrer le plus grand
    nombre de livres et nous vous invitons à soutenir les librairies physiques, car
    les libraires vous y attendent les bras ouverts. »



    Lors du gala des Prix de Radio Roumanie Culture, Simona
    Popescu a été récompensée pour son volume « Cartea plantelor și animalelor/Le
    livre des plantes et des animaux », publié aux éditions Nemira. Simona Popescu
    est une poétesse et écrivaine roumaine, autrice de nombreux volumes de poèmes,
    essais, romans. (recueils de poèmes : Xilofonul şi alte poeme (1990),
    Pauză de respirație (avec Andrei Bodiu, Caius Dobrescu et Marius Oprea, 1991),
    Juventus, (1994), Lucrări în verde. Pledoaria mea pentru poezie, 2006 ; le
    roman Exuvii (1997) ; le volume d’essais Volubilis (1998), des livres de « critifiction »
    sur le poète surréaliste Gellu Naum – Salvarea speciei. Despre suprarealism și
    Gellu Naum (2000) et Clava. Critificțiune cu Gellu Naum (2004). Simona Popescu a elle aussi remercié le jury: « Je remercie le jury et je me sens honorée par ce prix accordé par RRC. Merci
    de votre escale dans mon jardin ouvert sur la mer et sur l’océan, comme
    j’appelle mon livre. Il a plus de 300 pages pleines de dizaines de plantes et
    d’animaux, qui ne sont au fait que des prétextes pour parler du monde et de
    l’espèce humaine et pour toucher à de nombreux thèmes littéraires, grands,
    moyens ou petits. Mes meilleures pensées vont à mes bonnes amies Ștefania
    Mihalache et Miruna Vlada, elles aussi nommées aujourd’hui, et bien-sûr à tous
    ceux qui ont écrit de bons et de très bons livres de poèsie ou dans un autre
    genre, en 2021. »


    Dans la catégorie « Prose », le prix est allé à
    Alina Nelega, pour son roman « un nor în formă de cămilă » (éditions
    Polirom). Dans la catégorie « Théâtre », le prix a récompensé le
    spectacle « Consimțământ » de Evan Placey, dans la mise en scène de
    Radu Afrim, au théâtre « Andrei Mureșanu » de Sfântu Gheorghe. La
    production « Otto le Barbare », de la réalisatrice Ruxandra Ghițescu,
    a reçu le prix du meilleur film, tandis que les quatre expositions personnelles
    de Mircia Dumitrescu ont été récompensées dans la catégorie « Arts
    visuels ». Dans la catégorie « Sciences », le prix a été
    attribué à Răzvan Cherecheș, directeur du département « Santé
    publique » de la Faculté de sciences politiques, administration et communication de l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca, pour la campagne de
    sensibilisation aux mesures de santé publique anti-COVID de Roumanie. Dans la
    catégorie « Musique », les récompensés ont été Nicu Alifantis &
    Zan, pour l’album « Dimov • Leoneed is love », alors que dans la
    catégorie « Éducation », l’association Narada a été distinguée pour
    les projets qui ramènent la technologie du XXIe siècle plus près de l’éducation.
    (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 19.03.2019

    19.03.2019

    Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du Conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a définitivement condamné l’ancien député roumain Cristian Rizea à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment d’argent et subornation de témoin. La Haute Cour a rejeté le pourvoi en appel de Cristian Rizea, maintenant la sentence de l’instance au fond. Rizea a été envoyé devant le tribunal par la Direction nationale anti-corruption, qui l’a accusé d’avoir demandé directement à un homme d’affaires de lui payer 300.000 euros, sous forme de deux contrats de prêt fictifs, en échange de la promesse, tenue, d’intervenir auprès de certaines autorités de l’Etat pour que celles-ci donnent des solutions favorables à cette personne. L’ancien député a aussi été accusé d’avoir contacté deux témoins auxquels il avait demandé de mentir aux organes en charge de l’enquête pénale.



    Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.



    Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.



    Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.



    Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume “Fontana di Trevi”. Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle “La Forêt des pendus”, d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film “Soldats. Une histoire de Ferentari”. Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.



    Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.























    Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.



    Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.






    Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume “Fontana di Trevi”. Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle “La Forêt des pendus”, d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film “Soldats. Une histoire de Ferentari”. Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.






    Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.



    Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.








    Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.





    – Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par les abus et les conditions précaires dans les centres de détention de Roumanie.


    – Coup d’envoi, mercredi, du premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureure européenne chef.–


    Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles — pour préparer le Sommet européen de printemps





















  • Le Gala Radio Roumanie Culture

    Le Gala Radio Roumanie Culture

    Cela fait 15 ans déjà que Radio Roumanie Culture récompense à la fin du mois de mars les personnalités culturelles ayant fait belle figure dans le courant de l’année précédente. Une initiative tout à fait normale pour une chaîne de radio consacrée exclusivement au domaine culturel, affirme le manager de Radio Roumanie Culture, Radu Croitoru: Nous sommes la seule chaîne de radio en FM qui transmette sur l’ensemble du territoire et dont les programmes sont exclusivement consacrés aux événements culturels de Roumanie. Et puisque la culture est le principal but de notre activité, il me semble tout à fait naturel de dresser un bilan en fin d’année pour marquer nos succès dans différents domaines de la culture. Radio Roumanie Culture se propose de faire soigneusement la sélection parmi les principaux événements de l’année pour en mettre en évidence les meilleurs”.



    Les prix Radio Roumanie Culture visent neuf sections: poésie, prose, film, théâtre, musique, beaux-arts, éducation, enseignement, sciences, projets culturels et festivals. Radu Croitoru: “Les sections sont pratiquement les mêmes puisqu’elles représentent les domaines culturels les plus visibles. Le mécanisme de la remise des prix est des plus simples. Nos collègues groupés au sein de plusieurs commissions avancent des propositions et puis c’est au jury du Gala de faire le choix des gagnants. L’actuelle édition, la quinzième, a un caractère anniversaire. Et, à cette occasion, permettez-moi de m’incliner devant les initiateurs de ce gala culturel. La Radio roumaine est un grand fournisseur et producteur de culture”.



    Parmi les gagnants de cette édition, notons le chorégraphe Razvan Mazilu, le violoniste Gabriel Croitoru, la romancière Nora Iuga ou encore le Musée du Paysan Roumain. Par ailleurs, la 22-ème édition du Festival International de Théâtre de Sibiu s’est vu récompenser du prix du Meilleur projet culturel. Cela fait plusieurs années que Radio Roumanie Culture accorde aussi trois prix spéciaux. Il s’agit du prix Lux Mundi accordé à ceux qui, par leurs créations, font la renommée de la Roumanie à l’étranger. Cette année, ce fut le tour du chorégraphe Gigi Caciuleanu de se voir remettre cette distinction. Ensuite, le prix A la mémoire du musicologue Iosif Sava fut accordé à l’Université Nationale de Musique de Bucarest qui vient de fêter ses 150 années d’existence. Enfin, le Prix d’excellence a été remis au grand comédien Mircea Albulescu qui a déclaré: “Mes très chers, ne tournez jamais le dos au théâtre puisqu’il représente un des quelques instruments par lesquels l’humanité réalise son salut pour s’inscrire sur le chemin du bonheur et du bien. Je vous remercie!” (trad.: Ioana Stancescu)

  • Les Orchestres et les Choeurs de la Radio

    Les Orchestres et les Choeurs de la Radio

    Durant ses neuf décennies d’existence, l’Orchestre de la Radio a réussi à préserver intact son prestige et sa célébrité face au public et aux professionnels de la musique. Pour plus de détails, nous avons invité au micro Mme Oltea Serban Parau, directrice artistique des Orchestres et des Choeurs de la Radio et rédactrice en chef de la chaîne Radio Roumanie Culture. « C’est vers la fin des années 1990 que j’ai commencé à fréquenter les concerts des Orchestres de la Radio. Pour moi, la Salle de la Radio et les concerts qui s’y déroulaient étaient tout aussi importants que ceux de l’Athénée roumain et donc j’étais ravie d’y participer. Mais les choses ont bien changé au fur et à mesure que les espaces censés accueillir des concerts se sont multipliés. A l’époque, on n’avait pas tellement d’options ».



    En effet, de nos jours, les alternatives sont bien plus nombreuses, ce qui a poussé les artistes à sortir des espaces soi-disant conventionnels. Oltea Serban-Parau: « Concurrence oblige, on ne saurait plus ignorer le concept d’image qui, j’ose dire, est devenu dernièrement tout aussi important que l’aspect artistique et le contenu. A l’heure où l’on parle, la Radio publique compte l’Orchestre national, l’Orchestre de Chambre, le Chœur académique, la Chorale d’enfants, l’Orchestre de musique traditionnelle et le Big Band de jazz. Avec l’Orchestre national de la Radio, notre ensemble de musique le plus significatif, on a organisé pas mal de concerts en plein air et on continuera d’en organiser. Dernièrement, nous avons décidé d’inviter plusieurs de nos orchestres à se produire en plein air. Et je pense à la Chorale d’enfants qui a chanté à plusieurs reprises dans le jardin de Cismigiu ou encore aux concerts en plein air d’Andreea Bocelli avec la participation de l’Orchestre national de la radio et de la Chorale. Comme quoi, il est important de sortir de la salle de concerts où le public est attendu deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi. Par ailleurs, nos solistes, et je pense à Horia Mihail, Gabriel Croitoru ou Razvan Suma – ont très bien compris la nécessité de sortir de temps en temps d’une salle de concert confortable et à l’acoustique excellente pour voyager à travers le pays et offrir de la bonne musique à un public moins averti. Or, je pense que cette démarche s’inscrit parmi les missions de la radio publique qui s’attache à faire sortir la musique et la culture de ses lieux habituels pour l’offrir aux communautés qui ont du mal à intégrer les salles de concerts ».



    En matière de projets, l’Orchestre de la Radio a de quoi être fier. Leur nombre est impressionnant, comme l’affirme Oltea Serban Parau qui passe en revue les plus importants: « A part les nombreux concerts à guichets fermés de l’Orchestre de la Radio, je voudrais rappeler le grand succès enregistré par la Chorale d’enfants avec le spectacle Dans l’univers de Walt Disney” qui a cartonné auprès du public jeune. Par ailleurs, l’Orchestre national de la Radio a enregistré un immense succès avec Carmina Burana ou encore avec le Requiem de Verdi. Nous avons organisé aussi le Festival Les violons de collection” qui a fait venir sur la scène bucarestoise des violonistes roumains et étrangers célèbres. Et puis, on ne saurait oublier de passer en revue les projets mis en place par Radio Roumanie Culture, à savoir Le piano voyageur”, Le violon de George Enescu arrive au village”, Le duel des violons” ou encore La flûte d’or”. Ce sont là quatre événements qui en sont arrivés à leur troisième édition, ce qui nous rend très fiers ».



    Voicu Popescu se trouve à la tête de la Chorale d’enfants et il s’enorgueillit de s’être vu décerner en 1996 le grand prix « cum laudae » lors du Festival européen de musique pour les jeunes de Neerpelt, en Belgique. Quant à l’Orchestre national de la Radio, eh bien, il se trouve depuis peu de temps sous la direction du jeune et charismatique Tiberiu Soare qui a accompagné l’orchestre dans deux tournées internationales. Repassons le micro à notre invitée, Oltea Serban Parau: « A mon avis, il est très important que l’Orchestre se produise à l’étranger aussi. Ce n’est pas chose facile en raison notamment des frais supplémentaires et des contacts qu’il n’est pas possible d’établir du jour au lendemain. En plus, sans une projection financière à long terme, il est très dur d’avoir des initiatives. Pourtant, dans la saison 2012-2013, l’Orchestre national de la Radio a été en concert à Chisinau. Cela peut vous sembler dépourvu d’importance, mais je vous signale que ce fut la première et la seule fois depuis sa création que notre orchestre se soit retrouvé sur la scène de la capitale moldave. Nous avons retourné une deuxième fois à Shanghaï pour y participer au Festival de printemps, sorte de copie en miniature de notre Festival George Enescu. Et, cet été, on a fait une incursion musicale dans la Bulgarie voisine, plus précisément à Baltchik pour Baltchik Classic Days”, un concert avec à l’affiche Horia Mihail, Gabriel Croitoru, Tiberiu Soare et l’Orchestre national de la Radio ».



    A la fin, disons que l’Orchestre national de la Radio a marqué le bicentenaire de la naissance de Verdi par un concert le 21 juin avec le Requiem du grand compositeur italien. Le public aura l’occasion de revoir l’Orchestre national de la Radio en ce mois de septembre, à l’affiche du Festival International « George Enescu »….(trad.: Ioana Stancescu)


  • Les prix Radio Roumanie Culture

    Les prix Radio Roumanie Culture


    Radio Roumanie Culture a récompensé lundi, au Théâtre Odéon de Bucarest, les réussites de l’année 2012 en matière de poésie, prose, théâtre, film, beaux arts, musique, science et éducation. Organisé dans un décor unique et somptueux, véritable régal de musique et de couleurs, le gala a bénéficié de la présence de plusieurs personnalités de la vie culturelle et artistique.


    Spectateurs, téléspectateurs, auditeurs des chaînes publiques de radio et de télévision, ils ont tous pu admirer leurs artistes préférés. Par les prix accordés, les organisateurs ont voulu rendre une image aussi fidèle que possible du monde culturel roumain. Parmi les lauréats de l’événement a aussi figuré le directeur du Théâtre National I.L. Caragiale de Bucarest, le comédien Ion Caramitru, distingué du prix « Théâtre » pour le programme « Le centenaire Caragiale ».


    Ion Caramitru:/ « Une seule personne ne suffit pas pour mettre en place un programme ambitieux qui se donne pour but de ramener sur le devant de la scène publique un auteur si important que I.L. Caragiale. Ce prix appartient à toute l’équipe du Théâtre National et à tous ceux ayant contribué à ces spectacles. »/


    Côté « Prose, » c’est Florina Ilis, qui s’est imposée avec « Les vies parallèles », alors que le prix de « Poésie » a été attribué à Dan Sociu pour son volume « Poésies naïves et sentimentales ».


    Le peintre Gheorghe Anghel a été récompensé dans la section consacrée aux Beaux-Arts alors que le Musée national d’histoire naturelle Grigore Antipa a obtenu le prix « Education », pour son programme déroulé en 2012 et intitulé « Ecole d’été à Antipa ». Le Professeur Nicolae Zamfir, directeur de l’Institut national de physique et d’ingénierie nucléaire « Horia Hulubei », s’est quant à lui vu récompenser de la distinction « Sciences ». Le professeur Zamfir a le mérite d’avoir amené en Roumanie le plus important projet international de recherche scientifique dans le domaine des lasers.


    A noter aussi parmi les lauréats du gala Radio Roumanie Culture, le chef d’orchestre, Tiberiu Soare, et le réalisateur Cristian Mungiu, pour son long-métrage « Au delà des collines », prix du scénario et double prix d’interprétation féminine au festival de Cannes. Les organisateurs des « Prix Radio Roumanie Culture » ont aussi attribué plusieurs distinctions spéciales. Celle appelée « Lux Mundi » a été accordée au metteur en scène Andrei Serban.


    Pour sa part, Serban Foarta, poète, prosateur, dramaturge, traducteur et professeur des universités a reçu «un prix d’excellence ».


    Le prix « In memoriam Iosif Sava » a été remis au ténor Bogdan Mihai, celui des « Projets culturels » au Centre de projets culturels de la Municipalité de Bucarest — ArCuB. Enfin, le prix « Radio Roumanie 85 » a été accordé à la Foire Internationale du Livre « Gaudeamus ».( trad.: Alexandra Pop)