Tag: Radu Stroe

  • 21.10.2013

    21.10.2013

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest doit débattre ce lundi en marge de la motion simple déposée par les deux principaux partis de l’opposition, à savoir le PDL (de centre-droit) et le Parti du Peuple-Dan Diaconescu (populiste). Les signataires de la motion, qui traite du Code de l’insolvabilité, demandent au gouvernement social-libéral de retirer l’arrêté sur le Code de l’insolvabilité qu’ils considèrent comme une attaque sans précédent contre la presse indépendante et le milieu des affaires. De son côté, le premier ministre Victor Ponta affirme que l’acte normatif en question est censé combattre de manière efficace l’évasion fiscale et le non-paiement des contributions au budget public. Le vote de la motion est prévu mardi.



    Romgaz – L’Etat roumain met en vente 15% des actions de la compagnie Romgaz, le plus grand gazier de Roumanie, aussi bien à la Bourse des valeurs de Bucarest qu’à celle de Londres. Il espère obtenir 300 à 400 millions d’euros.



    Protestations – Le ministre roumain de l’intérieur, Radu Stroe, a appelé une nouvelle fois les contestataires du projet d’exploitation minière de de Roşia Montană (au centre du pays) à respecter la loi, à ne plus bloquer le trafic dans les villes et à ne pas avoir recours à la violence. Ce nouvel appel intervient quelques jours après que la voiture du ministre de la culture, Daniel Barbu, eut été vandalisée par plusieurs manifestants au centre de la capitale roumaine. Les opposants au projet de lexploitation de l’or par des cyanures à Rosia Montanà ont poursuivi leurs protestations dimanche, à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays. Par ailleurs, les leaders de l’USL, coalition au pouvoir, ont décidé de prolonger de 30 jours le mandat de la Commission parlementaire spéciale chargée d’examiner le projet de loi émanant de l’Exécutif et relatif à la régulation de l’exploitation aurifère dans cette région du pays.



    FMI – L’échec de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa aura un impact négatif sur la réputation de la Roumanie au sein de la communauté des investisseurs, a déclaré pour Bursa.ro, Guillermo Tolosa, le représentant du FMI pour la Roumanie et la Bulgarie. Selon lui, les représentants du FMI vont discuter avec les autorités de Bucarest des mesures concrètes visant le processus de vente de la compagnie. L’exécutif de Bucarest avait annoncé la semaine dernière que les procédures de vente de la compagnie publique CFR Marfa seraient reprises, après l’échec d’une première tentative de privatisation. Une délégation conjointe du FMI et de la Commission européenne doit se rendre mardi à Bucarest; il s’agit de la première mission d’évaluation du nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie.



    Visite – Le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta, entame aujourd’hui une visite officielle de trois jours aux Etats-Unis, centrée sur le partenariat stratégique, politique et militaire des deux pays. L’officiel romain doit rencontrer le vice-président américain Joe Biden, les secrétaires d’Etat au commerce et à l’énergie et le président de la Banque Mondiale. Victor Ponta est accompagné d’une délégation gouvernementale formée des ministres de l’énergie, de l’environnement, de l’éducation et des affaires étrangères. Au premier jour de sa visite, consacré au volet économique, le chef de l’Exécutif de Bucarest s’entretiendra avec les représentants de plusieurs compagnies américaines implantées en Roumanie. A l’agenda des discussions figurent aussi des projets relevant des domaines de l’énergie, des technologies de l’information, de l’industrie des outillages et technologique.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 14e mondiale, selon le classement rendu public ce lundi, a grimpé de 4 positions après avoir remporté dimanche, à Moscou, le 5e tournoi de cette année. Elle avait également gagné à Nürnberg (en Allemagne), à s-Hertogenbosch (aux Pays –Bas ), à Budapest (en Hongrie ) et à New Haven (aux Etats-Unis). Une autre sportive roumaine, Sorana Cîrstea, occupe la 22e place dans la hiérarchie au classement WTA.



    Foot – La sélection roumaine de foot va connaître aujourd’hui son adversaire en barrage de qualification pour le Mondial-2014, qui se tiendra au Brésil. Les quatre possibles adversaires pour la double confrontation de barrage prévue en novembre prochain, sont le Portugal, la Grèce, l’Ukraine et la Croatie. Avec 19 points accumulés en 10 matches, la Roumanie s’est classée deuxième au groupe D, après les Pays-Bas, vice-champions du monde, mais avant la Hongrie, la Turquie, l’Estonie et Andorre. La dernière participation de la sélection roumaine de football à un tournoi final mondial date d’il y a 15 ans.

  • Codul rutier – în dezbatere

    Codul rutier – în dezbatere

    În încercarea de a reduce numărul victimelor – în 2012, în România, la fiecare patru ore o persoană a murit în urma unui accident de circulaţie – decidenţii au decis să ia măsuri drastice.



    Contestat vehement de transportatori şi de conducătorii auto în general, noul Cod rutier mai rămâne, însă, încă o săptămână în dezbatere publică. Aceasta deşi, în ultimele trei săptămâni, proiectul a fost modificat de mai multe ori, iar pentru operativitate ministrul de Interne, liberalul Radu Stroe, a insistat pentru promovarea noii legi prin ordonanţă de urgenţă. Aceasta procedură ar echivala, însă, cu intrarea imediată în vigoare a prevederilor, spre deosebire de varianta dezbaterii în parlament, dorită de parlamentarii PSD, aflaţi la putere, şi de cei ai PDL, din opoziţie.



    În forma actuală, noul Cod rutier prevede, în funcţie de infracţiune, amenzi care pot ajunge şi la 9.600 de lei (circa 2100 de euro) şi suspendarea pentru doi ani a permisului de conducere.



    Radu Stroe: Într-adevăr, există această sancţiune mai aspră, la doi ani, pentru consumul de alcool, pentru depăşirea vitezei cu peste 60 de kilometri la oră, pentru circulaţia pe contrasens, pentru trecerea la nivel de cale ferată şi pentru, evident, conducerea fără carnet”.



    Dacă nu se respectă culoarea roşie a semaforului, sancţiunile sunt graduale, în funcţie de gravitatea consecinţelor, spune textul de lege, începând cu suspendarea carnetului pentru 60 de zile şi de la şase la opt puncte amendă. În forma revizuită a proiectului, când un accident rutier provocat de neoprirea la trecerea de cale ferată cu barierele coborâte sau în curs de coborâre nu se soldează cu victime, ci doar cu pagube materiale, sunt prevăzute între 51 şi 200 de puncte amendă, plus suspendarea permisului pentru un an. Şi consumul de alcool înainte de urcarea la volan atrage după sine, la prima abatere, suspendarea permisului pentru şase luni şi de la 21 la 50 de puncte amendă. Iar depăşirea cu peste 60 de kilometri la oră a vitezei maxime admise îl va transforma pe şofer în pieton pentru jumătate de an, acesta primind şi o amendă între 21 şi 50 de puncte.



    Premierul Victor Ponta, care s-a pronunţat pentru cât mai multă siguranţă pe drumurile publice, i-a cerut ministrului de Interne să introducă în Codul rutier şi alte modificări decât cele legate de amenzi, precum asigurări că autorul unui accident grav nu va rămâne în posesia permisului până la o decizie definitivă a instanţei, spunând că altfel nu va accepta proiectul. Primul-ministru vrea şi ca modul în care autorităţile locale vor comunica cu reprezentanţii poliţiei pentru încasarea sumelor provenite din amenzi să fie detaliat.

  • 29.07.2013

    29.07.2013

    Accord – Bucarest a conclu les négociations avec les bailleurs de fonds internationaux en marge d’un nouvel accord de précaution, a annoncé le Premier ministre roumain, Victor Ponta, à l’issue d’une réunion avec les experts de la mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale. La procédure exige que ces derniers informent mardi leurs institutions respectives, tandis que toutes les parties impliquées devraient rendre publics mercredi les détails du document. Selon le chef du gouvernement roumain, les autorités roumaines et les représentants de la troïka ont également déniché un accord visant la rectification budgétaire de cet été.



    Hymne – La fête de l’hymne national roumain a été marquée un peu partout à travers le pays. A Bucarest, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, et celui de l’Intérieur, Radu Stroe, ont participé à une cérémonie militaire. Ce fut le 29 juillet 1848 que la chanson « Desteapta-te române » / «Réveille-toi roumain » a été chantée pour la première fois. Symbole de l’unité durant la Révolution roumaine de 1848, cette chanson est devenue l’hymne national de Roumanie après décembre 1989.



    Chômage Plus de 700 salariés des usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, sont au chômage partiel jusqu’au 8 septembre. La décision a été prise en raison du manque de matières premières. Oltchim fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité depuis janvier 2013. Sa privatisation a échoué en 2012 puisque la personne qui avait remporté l’appel d’offres n’a pas payé la somme à laquelle elle s’était engagée — 45 millions d’euros.



    Canicule – Mardi, la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que sept départements du sud du pays sont placés en vigilance orange à la canicule. Le mercure des thermomètres devrait frôler les 38-40 degrés, et l’indice température-humidité dépassera le seuil des 80 unités, selon l’Administration nationale de météorologie. Douze autres départements de la moitié sud seront en vigilance jaune, confrontés à la même chaleur écrasante. Toutefois, l’instabilité atmosphérique devrait gagner progressivement l’ensemble du territoire roumain. Des orages sont attendus mardi soir ainsi que dans la nuit de mardi à mercredi, avec des pluies torrentielles, apportant de la grêle ainsi que 25 à 30 litres au mètre carré.



    Oscars – « Pozitia copilului » – La position de l’enfant — le film signé par Calin Peter Netzer a été désigné pour représenter la Roumanie parmi les productions étrangères en compétition pour une nomination aux Oscars du meilleur film étranger, en 2014. « La position de l’enfant » a déjà décroché l’Ours d’or, à la Berlinale de cette année.

  • Schengen, un objectif difficile à atteindre

    Schengen, un objectif difficile à atteindre


    La Roumanie et la Bulgarie auraient dû célébrer cette année deux ans depuis leur adhésion à l’espace de libre circulation. Pourtant, les hostilités déclenchées à plusieurs reprises par certains pays membres ont rendu impossible l’accomplissement par Bucarest et Sofia de leur plus grand objectif de politique étrangère depuis leur intégration de l’UE.


    Lors du récent Conseil Justice et Affaires Intérieures de Bruxelles, les ministres européens ont décidé de reprendre les discussions sur l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen fin 2013 pour établir les procédures à suivre pour une adhésion en deux étapes. Il s’agirait dans un premier temps d’une ouverture des frontières aériennes et maritimes de Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie et puis des frontières terrestres. Rappelons que la présidence irlandaise de l’UE avait inscrit dans un premier temps, à l’agenda du Conseil JAI du 7 mars, le vote en vue de l’entrée dans l’espace Schengen de Bucarest et Sofia. Pourtant, face à l’opposition de Berlin exprimée quelques jours auparavant, la Roumanie a renoncé à demander le vote sur cette question.


    L’Allemagne, par la voix de son ministre des Affaires Intérieures, Hans-Peter Friedrich, critique notamment l’absence de progrès réels dans la lutte contre la corruption menée par Bucarest et Sofia. En plus, ajoute le responsable allemand, les deux pays ont toujours du mal à mettre en place certaines mesures. Même si, lors du Conseil JAI, la majorité des Etats membres ont exprimé des positions de soutien pour l’adhésion des deux pays, l’Allemagne, les Pays Bas et la Finlande ont lié ce thème à la nécessité d’enregistrer des progrès substantiels dans le Mécanisme de Coopération et Vérification dans le domaine de la Justice.


    Le chef du département Schengen de Bucarest, Marian Tutilescu, affirme:«Trois Etats membres ont exprimé la nécessité d’attendre jusqu’au prochain rapport élaboré dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, à la fin de cette année. Parmi les autres pays qui se sont exprimés, je mentionnerais le Danemark, l’Autriche, la Suède, la Slovaquie, l’Italie et l’Espagne. Ces pays ont clairement déclaré qu’il n’existait aucune liaison entre les deux mécanismes et que la Roumanie et la Bulgarie avaient accompli toutes les conditions d’adhésion. Ce fut aussi la conclusion d’une décision du Conseil adopté en juin 2011 qui aurait imposé une prise de décision lors de cette réunion ».


    Tant pour la Roumanie, que pour la Bulgarie, l’adhésion à Schengen demeure un objectif majeur de politique étrangère. C’est pourquoi les deux pays se sont proposé d’opérer un changement de stratégie.


    Luminita Apostol, correspondante de la Radio publique roumaine à Bruxelles : « La Roumanie se propose de changer sa stratégie au sujet de l’adhésion à l’espace de libre circulation et aux côtés de la Bulgarie, elle commencera une véritable offensive, selon le ministre roumain de l’Intérieur, Radu Stroe. Les responsables roumains auront des pourparlers directs avec tous les Etats Schengen, y compris avec ceux qui soutiennent l’adhésion des deux pays, mais surtout avec les autres, toujours réticents – Allemagne, Pays-Bas et Finlande. Pour ce qui est de l’Allemagne, le ministre Radu Stroe a déclaré que la Roumanie proposera même l’envoi de policiers roumains, ainsi que d’autres mesures techniques de coopération. L’Allemagne a évoqué aussi la question des immigrés roumains, qui ne travaillent pas et qui arrivent à recevoir des aides sociales, devenant ainsi un fardeau pour le système allemand. »


    Les Allemands, les Néerlandais ou les autres citoyens européens ont-ils de bonnes raisons de craindre une adhésion prématurée de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen ?


    Réponse avec l’analyste Alexandru Cumpanasu : « S’ils en ont, ils devront les argumenter. La position du ministre allemand de l’Intérieur et des autres Etats en question est plutôt floue, puisqu’ils affirment que nous ne remplissons pas certaines conditions essentielles. Or, faire une telle déclaration ne suffit pas. Et comme ils ont du mal à trouver les arguments pour soutenir leur point de vue, ils font référence au Mécanisme de Coopération et de Vérification, ce qui, à mon sens, n’est pas correct. Certes, considérées séparément, les remarques relatives à ce mécanisme sont justes et nous devons y remédier, mais il ne faut pas les mettre en rapport avec la question de l’adhésion à l’espace Schengen. C’est dire que leur argument ne tient pas debout. La discussion est déjà de nature politique, donc trop peu technique. Je pense que lorsqu’on invoque ce mécanisme, on ne peut pas parler de la grande corruption, car les faits de corruption d’un ministre, d’un parlementaire, d’un maire n’ont rien à voir avec l’immigration illégale, soit la principale crainte lorsqu’il s’agit de Schengen, lequel se définit comme espace de libre circulation des personnes et des biens. Quel est alors le rapport avec la corruption du ministre ou du maire? »


    De plus, affirme Alexandru Cumpănaşu, les rapports du Mécanisme de coopération et de vérification concernant la frontière roumaine sont positifs dès 2010. Le refus de l’admission dans l’espace Schengen entraîne des pertes notamment économiques, ajoute Alexandru Cumpănaşu, en rappelant les conséquences qui en découlent pour importateurs et exportateurs. (aut. : Corina Cristea ; trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • 16.01.2013

    16.01.2013


    Grève – Une grève spontanée des cheminots en Roumanie pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires a bloqué plus de 130 trains mercredi matin et gravement perturbé le trafic, a indiqué la compagnie nationale de chemins de fer. Le nouveau gouvernement de centre gauche a promis de rendre plus efficace lactivité des chemins de fer et le ministre a indiqué sattendre à un dialogue « compliqué » avec les syndicats sur ce sujet.




    POSDRH – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, et celui des Fonds européens, Eugen Orlando Teodorovici, rencontrent à Bruxelles des responsables de la Commission européenne, afin de trouver des solutions pour la reprise des paiements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Les négociations visent également la nouvelle approche du ministère des Fonds européens pour ce qui est de l’absorption des fonds communautaires tant pour l’exercice financier 2007 — 2013, que pour l’exercice 2014 — 2020. Les allocations au Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines ont été bloquées pendant la seconde moitié de l’année dernière en raison de certaines irrégularités dans le déroulement des projets européens.






    JAI – Le ministre roumain de l’Intérieur, Radu Stroe, participe jusqu’à vendredi à la réunion du Conseil Justice – Affaires Intérieures organisé à Dublin, en Irlande, pays qui assure l’actuelle présidence tournante de l’UE. La migration, la sécurité intérieure, la croissance économique et le dossier syrien figurent à l’agenda des pourparlers. En marge de la réunion, le ministre roumain Radu Stroe signera un accord de coopération bilatérale avec l’Irlande dans des domaines tels la lutte contre le trafic de personnes et de stupéfiants, le blanchiment d’argent, la criminalité organisée et le terrorisme.






    Mali – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participera à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE consacrée à la crise du Mali, qui aura lieu ce vendredi à Bruxelles. La Roumanie est préoccupée par les récentes évolutions dans ce pays et notamment par les opération militaires lancées par les groupes rebelles islamistes dans le nord-est du pays. Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement les actions des groupes terroristes qui soutiennent la violence et l’extrémisme religieux tout en amplifiant les risques de déstabilisation de toute la région sou-saharienne.






    Economie – A Bucarest, poursuite des négociations entre les autorités roumaines et les représentants de la délégation commune du FMI, de la Commission européenne et la Banque Mondiale. Il s’agit de la première mission d’évaluation depuis l’installation à la tête du pays du nouveau gouvernement de Victor Ponta. Notons qu’en 2012, le cabinet est arrivé à réduire le déficit budgétaire, sans arriver pourtant à combler les dettes, à restructurer les grandes compagnies d’Etat et à adopter une nouvelle loi de la Santé. L’intention du gouvernement d’accroître le SMIC de 700 à 800 lei, soit à environ 180 euros, et de baisser la TVA appliquée aux produits alimentaires de base comptera également parmi les sujets analysés par les deux parties. La délégation du FMI quittera Bucarest le 29 janvier.






    Prévisions – La Roumanie enregistrera une croissance économique de 1,6% en 2013, de 2,2% en 2014 et de 3% en 2015, par rapport à une avance économique estimée à 0,6% l’année dernière, selon un rapport de la Banque Mondiale rendu public ce mercredi. Le déficit du compte courant de la Roumanie se chiffrera à 4,3% du PIB en 2013, à 3,9% en 2014 et à 3,7% en 2015 par rapport à 3,6% du PIB en 2012. Selon ce document, les perspectives de la région dépendent des risques globaux et régionaux parmi lesquels la crise de la zone euro, l’évolution de l’économie chinoise et le niveau élevé des prêts non performants. Le milieu économique demeure fragile au niveau mondial et le redressement lent des pays développés influence la croissance de l’économie mondiale, lit-on dans le même rapport de la Banque Mondiale.






    Criminalité – Les procureurs et les forces de l’ordre de Roumanie ont démantelé un groupe de crime organisé impliqué dans le trafic international de cocaïne. Les membres du groupe — des citoyens colombiens, roumains, bulgares et italiens — transportaient à bord de bateaux de luxe des centaines de kilos de cocaïne d’Amérique du Sud vers l’Europe de l’Est. La valeur des stupéfiants avoisine les 6 millions d’euros.