Tag: raisins

  • Le gâteau au fromage

    Le gâteau au fromage

    Le gâteau au fromage ou bien le cheesecake à la roumaineAujourd’hui je vous propose de découvrir une recette classique de la cuisine roumaine : le gâteau au fromage ou bien la déclinaison roumaine du fameux cheesecake du monde anglo-saxon. Même s’il est assez facile à préparer, ce gâteau est très savoureux. Côté ingrédients, pour la pâte il vous faut 400 grammes de farine, 270 grammes de beurre à 82% de matière grasse à température ambiante, 2 jeunes d’œuf, 100 grammes de sucre, quantité que vous pouvez augmenter à 150 grammes si vous souhaitez, 150 grammes de crème fraiche à 25% de matières grasses un peu de sel, zeste de citron et sucre vanillé. Pour la farce il vous faut 1 kilo de fromage frais un ou deux œufs, 150 grammes de sucre, 2 blancs d’œuf, 150 semoule de blé, le zeste d’un citron, un sachet de sucre vanillé et quelques 150 grammes de raisins.

    Commencez par le beurre à température ambiante. Il faut le mixer dans un grand bol au début à basse vitesse, puis à vitesse de plus en plus élevée avec le zeste de citron, le sucre vanille, le sucre et avec un peu de sel, jusqu’à à fonte complète du sucre et l’obtention d’une crème, une sorte de mousse si vous voulez. Ajoutez les deux jaunes et mixez jusqu’à leur incorporation dans la crème de beurre. Nettoyez les palettes du mixeur avec une spatule pour récupérer tout le mélange. Ajoutez la farine en trois tranches, la mélangeant avec une spatule solide, ajoutez la crème et mélangez pendant une minute environ, avant de faire pétrir. Il ne faut pas pétrir trop longtemps la pâte, afin de ne pas obtenir une pâte élastique, comme celle du pain, mais uniquement pour obtenir une pâte homogène. Ajoutez de la farine uniquement pour éviter que la pâte colle au récipient. Modelez la pâte dans une forme rectangulaire, d’une épaisseur uniforme d’environ 1 cm et mettez au frais, dans le frigo recouvert de film alimentaire pour une ou deux heures.

    Passons maintenant à la farce. Mélangez dans un grand bol le fromage au sucre, au zeste de citron, au sucre vanillé et aux raisins. Ajouter l’œuf en entier ou bien les œufs. Les deux blancs et faut les monter en neige avec un mixeur. Ajoutez-les au fromage dans le bol, puis mettez la semoule tout en préservant de côté une demi-cuillerée. Passons maintenant au montage final. Faites chauffer le four à 180 degrés. Posez une feuille de pâte sur du papier de cuisson, soit la moitié de la quantité de pâte obtenue. Parsemez de semoule de blé, puis versez la farce, la niveler. Recouvrez de la seconde couche de pâte, posez-la bien et percez-la avec une fourchette. Enfournez pendant une bonne heure, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée sur toute la superficie. Retirer du four et laissez le gâteau reposer jusqu’à ce que sa température baisse un peu. Couper en morceaux et servir parsemé de sucre vanillé avec un peu de confiture de myrtilles si vous voulez.

  • Vălenii de Munte en fête

    Vălenii de Munte en fête

    Ancienne bourgade, Vălenii de Munte a également été la ville de résidence du grand historien et homme politique Nicolae Iorga. Au musée « Nicolae Iorga » ouvert dans la maison qu’il a habitée, s’ajoutent un musée ethnographique, un musée des sciences naturelles et un musée d’art religieux.



    Vălenii de Munte est un important centre de transformation des fruits, aussi, aussi le Conseil départemental Prahova y a-t-il développé le projet « La route des fruits », venant s’ajouter à deux autres projets touristiques : « La route du vin » et « La route des voïvodes ».« La route des fruits » relie entre elles des localités où la fabrication des confitures et des boissons à base de fruits connaît une longue tradition.



    Vălenii de Munte accueille chaque année, fin octobre, un festival de l’eau-de-vie qui réunit des producteurs de confitures et d’eau-de-vie et des touristes, excellente occasion pour vendre et faire connaître les produits traditionnels de la région.



    Nicolae Andrei, manager du Centre culturel de Vălenii de Munte, explique: « Le festival de l’eau-de-vie de Vălenii de Munte en est arrivé à sa 17e édition. Comme chaque année, nous attendons des visiteurs de la région et de tout le pays avec une eau-de-vie véritable, faite uniquement de prunes. A chaque fois pendant le festival, la ville s’anime et s’égaie. Pour tous ceux qui souhaitent passer une agréable fin de semaine dans un magnifique décor automnal, le festival de l’eau-de-vie de Vălenii de Munte est le choix idéal. Les producteurs attendent les visiteurs avec de la viande fumée, du fromage et des fruits et, bien sûr, avec de l’eau-de-vie d’une excellente qualité. Si vous voulez avoir un petit avant-goût de cette fête, imaginez une journée où le soleil nous caresse, mais où il fait tout même un peu frisquet, juste pour donner envie de goûter un verre d’eau-de-vie. C’est un va-et-vient incessant et vous flânez parmi les étalages, attirés par l’arôme des plats. Les produits de maroquinerie ne manquent pas non plus et ça sent un peu le cuir aussi. Autre attraction à ne pas rater : une vaste scène en plein air sur laquelle montent des artistes très connus et des ensembles de musique traditionnelle de toute la région. »



    Le fruit spécifique de la zone est la prune. Une bonne partie de la récolte est transformée en marmelades, confitures et eau-de-vie. Le reste et entreposé et servira à la consommation pendant l’hiver. C’est justement pour permettre aux visiteurs d’observer les activités liées à la transformation traditionnelle des fruits que l’on a mis en œuvre cette idée de la « Route des fruits ». Adunaţi, Cornu, Brebu, Aluniş, Scorţeni, Vărbilău, Vălenii de Munte, Teişani, Poseşti, voilà les noms des localités qui s’égrènent sur cette route. Tous les automnes, les producteurs d’eau-de-vie se donnent rendez-vous au festival organisé à Văleni. Chacune des localités figurant sur cet itinéraire est signalée par des panneaux, qui, en plus, guident le visiteur vers les sites touristiques. Vălenii de Munte accueille, par tradition, des hôtes venus des localités jumelles, à savoir Cimişlia, de République de Moldova, et Eaubonne de France.



    Repassons le micro à Nicolae Andrei, manager du Centre culturel de la ville de Vălenii de Munte: “Hormis la foire, une autre attraction touristique de Vălenii de Munte est représentée par les cinq églises, érigées aux 18e –19e siècles et classées monuments nationaux. On peut visiter aussi la maison musée Nicolae Iorga, installée dans lancienne demeure de lhistorien. Un autre musée incotournable est celui de la nature de Valea Teleajenului (La Vallée du Teleajen), qui vous fait découvrir la flore et la faune de la contrée. Les passionnés de nature seront comblés, car les randonnées pédestres sur les côteaux qui ceignent la ville font découvrir un panorama à couper le souffle sur la Vallée du Teleajen. Si vous souhaitez passer un super week-end à Vălenii de Munte, vous êtes les bienvenus au Festival de l’eu-de-vie de prune!”



    Côté hébergement, vous pouvez prévoir un séjour dans un gîte rural, histoire connaître aussi le quotidien des habitants de cette région sous-montagneuse. (Aut.: Ana-Maria Cononovici; Trad.: Mariana Tudose, Dominique)

  • Le secteur viniviticole

    Le secteur viniviticole

    Les producteurs de vin s’attendaient à une bonne récolte de raisins cette année mais ils sont inquiets à présent. Compte tenu des précipitations abondantes depuis le mois d’avril au mois de juin, la production de raisins de cette année est de 25% moindre que celle de 2012, de 74.6000 de tonnes selon les appréciations des représentants du Patronat National de la Vie et de la Vigne. Le repère n-a pas été la production de l’année dernière (950000 tonnes) – disent les mêmes spécialistes car 2013 fut une année tout à fait spéciale en matière de production de raisins et pour l’agriculture, en général.



    Le directeur de la Station de recherches en Viticulture et Vinification de Pietroasa du département de Buzàu, Sorin Marin détaille : « Cette quantité de précipitations d’avril en juin a oscillé chaque mois de 115 litres jusqu’à 145 litres par mètre carré, pour la plupart en régime torrentiel ce qui n’a pas permis l’exécution à temps des travaux dans les vignobles favorisant le développement des foyers de manne et autres maladies. L’évolution de ces foyers a été très rapide et l’évolution de ces trois mois, avec les températures et l’humidité favorables ainsi qu’aux influences secondaires multiples se sont concrétisés en épidémies et si l’année dernière on a appliqué 5-6 traitements, cette année nous sommes parvenus même à 11 traitements phytosanitaires qui ont représenté un plus de dépenses de quelques 40% vis-à-vis des années précédentes. Je ne saurais pas vous dire actuellement ce que cela représente du point de vue des coûts mais , seulement , que la production est en baisse. Dans notre ferme, j’estime une production de quelques 7 tonnes de raisins à l’hectare ce qui va, certainement, influencer le prix du vin dans l’immédiat. »



    Le directeur de la Station de Recherches pour Viticulture et Vinification nous a aussi parlé des marchés : « Pour le moment, le vin de Pietroasa se vend sur le marché roumain mais de nombreuses discussions ont été entamées ainsi que des pourparlers vouées à entrer sur le marché international avec des partenaires d’Allemagne, de Chine et même de France. Il est bien de savoir que la Station de Recherches et Développement Viniviticole Pietroasa se trouve sous la houlette de l’Université de Sciences Agronomiques et de Médecine Vétérinaire de Bucarest et nous menons ensemble des efforts essayant de promouvoir le vin aux normes des plus élevées tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. »



    Remarquons également qu’en 2013 la production de vin de la Roumanie a été de 5,11 millions de hectolitres tandis que pour cette anée la production estimée est de 4 millions de hectolitres. Compte tenu de la production de l’année dernière, la Roumanie occupe la cinquième place en Europe comme témoigne Ioan Oprea, expert du marché viniviticole : « Certes, le potentiel de la Roumanie est beaucoup plus grand. La tendance est de produire davantage et, surtout, des vins de qualité supérieure. Les vins roumains de bonne qualité font l’objet des transactions internationales et sont vendus en Allemagne, en France, aux Etats Unis tandis que la plus récente tendance est de vendre en Chine puisque la Chine est un grand consommateur de vins s’agissant d’un milliard et demi d’habitants qui sont intéressés par les vins roumains, surtout par les vins rouges. »



    Le directeur du Patronat National de la Vigne et du Vin, Ovidiu Gheorghe parle des destinations extérieures des vins roumains : « Le plus grand marché de destination actuellement confirme une tradition de quelques bonnes années qui est l’Allemagne. Nos efforts se dirigent vers la promotion au niveau des marchés qui sont en ascension, surtout la Chine, ainsi que les autres marchés d’intérêt tels les Etats Unis et la Russie. Le japon, à son tour, a une bonne perspective à l’égard des vins roumains , beau nombre de producteurs de Roumanie s’orientant vers ce marché. »



    A son tour, Ovidiu Gheorghe mentionne aussi que la Roumanie compte dans son circuit économique quelques 60 000 hectares cultivés de vigne d’un haut niveau de qualité dont 30 000 de hectares de vigne jeune, des superficies qui vont s’accroître à la suite du nouveau programme d’appui du secteur viniviticole 2014-2018 car un montant de 200 millions d’euros vont être alloués pour des mesures de reconversion des plantations.



    Sur le total de des superficies convenues avec l’Union Européenne à l’étape de pré-adhésion, de 180 000 hectares, la Roumanie n’a que 60 000 dans le circuit commercial , le reste étant formé par de petites superficies en propriété des producteurs individuels.



    Les statistiques du patronat en question, la superficie de vignes restructurés de 2009 à 2013 est parvenue à presque 28 000 hectares à une moyenne de 5500 hectares par an. Pour l’exercice financier 2014-2018 on prévoit des fonds totalisant 238,5 millions d’euros, quelques 47,7 millions d’euros par an pour les mesures de promotion sur des marchés tiers, de restructuration et reconversion des vignobles, pour des investissements et distillation des sous-produits. (Trad. Costin Grigore)