Tag: ralentissement

  • La campagne de vaccination doit s’intensifier dans le milieu rural

    La campagne de vaccination doit s’intensifier dans le milieu rural

    De nouveaux lots de vaccins anti-Covid 19 continuent d’arriver
    en Roumanie, pourtant la campagne de vaccination de la population accuse un coup de
    frein, les autorités centrales n’ayant pas atteint les objectifs qu’elles s’étaient
    fixés. Depuis le début de la campagne à la fin du mois de décembre dernier, la
    Roumanie a reçu plus de 9 millions de doses du vaccin produit par les
    laboratoires Pfizer, auxquelles se sont ajoutés les sérums des compagnies
    pharmaceutiques AstraZeneca, Moderna et Johnson&Johnson.

    À l’heure où l’on
    parle, quelque quatre millions et demi de personnes se sont vu administrer soit
    l’une soit les deux injections du vaccin. Ce chiffre est inférieur à celui de
    cinq millions de gens immunisés, avancé par le premier ministre Florin Cîțu pour
    le début du mois en cours. C’est ce qui a amené le chef du gouvernement roumain
    à déclarer, lors de la visite d’un vaccidrive de Baia Mare (nord), que la
    campagne de vaccination anti-Covid-19 doit passer à une nouvelle étape, qui
    permette aux gens du milieu rural d’avoir un accès plus facile aux sérums. Dans
    ce contexte, le premier ministre Florin Cîţu a de nouveau appelé les leaders
    des petites communautés à s’impliquer dans la campagne d’immunisation. « J’y ai rencontré des jeunes de moins
    de 18 ans – un signal très important – mais nous devons tous comprendre que
    nous avons fait tout ce que nos ressources nous ont permis de faire. Maintenant,
    pour ramener la campagne de vaccination dans les villages, nous avons besoin du
    soutien des pouvoirs locaux – président du Conseil départemental, préfet,
    maires des communes, mais aussi des leaders d’opinion, et je pense aux prêtres,
    aux médecins, même aux agents de police du coin. Je dis bien tout le monde :
    ils doivent s’impliquer pour ramener la campagne de vaccination au plus près
    des gens. Je suis confiant qu’ils trouveront de nouvelles solutions, à même de
    convaincre les gens que la vaccination est l’unique solution pour retrouver
    notre vie d’avant la pandémie. »
    , a déclaré le chef du gouvernement.


    À son tour, la ministre de la santé, Ioana Mihăilă, a
    promis de se rendre chaque weekend dans les régions pour impulser la
    vaccination. Peut-on atteindre l’objectif de 10 millions de personnes vaccinées
    en septembre? Ce qui compte le plus – a précisé la ministre – c’est de faire
    immuniser le plus grand nombre, seul moyen de contrôler la maladie. Pour l’instant,
    affirme Mme Ioana Mihăilă, la campagne cible les catégories de population
    vulnérables – les séniors et les personnes atteintes d’autres pathologies. S’y
    ajoutent aussi les adultes, qui sont les plus exposés aux effets secondaires de
    l’infection par le SARS-CoV-2, et les enfants âgés entre 12 et 15 ans, qui
    transmettent le virus plus facilement. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Le calendrier du relâchement sera respecté

    Le calendrier du relâchement sera respecté

    Le gouvernement
    de Bucarest adoptera prochainement les nouvelles mesures de relâchement qui
    entreront en vigueur au 1er juin, a fait savoir le premier ministre Florin
    Cîţu. Et lui de remarquer qu’il n’y avait aucune raison qui empêche l’application
    du calendrier de la levée des restrictions. Le chef de l’Exécutif a ajouté que certaines
    mesures seraient améliorées suite aux échanges avec les gens directement concernés. M. Cîţu a de
    nouveau souligné la très bonne évolution du taux de positivité, ainsi que l’objectif
    de la campagne de vaccination, qui était de mettre un terme à la pandémie. La
    campagne a produit des effets et la troisième vague de Covid 19 est terminée,
    a-t-il dit.

    En effet, la tendance à la baisse de la pandémie se confirme en
    Roumanie, où la capitale et tous les départements affichent des taux d’infection
    inférieurs à 1 cas pour mille habitants. Les hôpitaux ne sont plus sous
    pression, les unités de soins intensifs accueillant à présent un tiers du
    nombre des patients hospitalisés durant le pic de cette troisième vague. En
    revanche, le nombre quotidien des décès associés au SARS-CoV-2 reste élevé,
    plus de 30 000 Roumains ayant perdu la vie depuis le début de la pandémie. La
    campagne de vaccination fonctionne le mieux dans les grandes villes, Bucarest
    étant en tête de peloton, avec un taux d’immunisation de plus 43% parmi les personnes âgées de plus de 16 ans. La ville de Cluj est deuxième, avec un taux d’environ 40%. À l’autre bout du classement, on retrouve les départements de Suceava et de
    Botoşani (nord-est), de Bacău (est) et de Giurgiu (sud), avec des taux de
    vaccination entre 15% et 17%.

    Afin de booster l’appétit de la population de se
    faire vacciner, les autorités recourent à des méthodes moins conventionnelles.
    Ainsi, des « marathons de la vaccination » seront organisés le
    weekend prochain au Théâtre national « Marin Sorescu » de Craiova
    (sud) et à la Bibliothèque nationale de Bucarest, un « vaccidrive »
    sera mis en place au Complexe muséal national « Moldova » de Iaşi
    (est). Les personnes qui choisiront de s’y faire immuniser recevront des
    invitations à des spectacles et des billets de tombola. Les 31 mai et 1er juin,
    un autre marathon national de la vaccination sera ouvert aux adolescents âgés de
    16 à 18 ans, qui pourront s’y rendre accompagnés par leurs parents. Selon le
    chef du Comité national en charge de la campagne de vaccination, Valeriu
    Gheorghiţă, un ou plusieurs centres seront ouverts 24h sur 24, dans chaque
    département du pays, en fonction du nombre de personnel qui en assure le
    fonctionnement. Jeudi, le gouvernement lancera une campagne de sensibilisation,
    qui se veut plus « audible » que les voix anti-vaccination, a annoncé
    le premier ministre. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 14.02.2019 (mise à jour)

    14.02.2019 (mise à jour)

    Economie — La croissance de l’économie roumaine a ralenti en 2018, se situant à 4,1%, contre 7% en 2017, révèlent les estimations rendues publiques par l’Institut national de la statistique. Le PIB a lui aussi enregistré une progression inférieure aux prévisions, qui faisaient état d’une avancée de 4,5% de l’économie roumaine en 2018. Au premier trimestre de l’année dernière, le taux de croissance a été de 0,7%, tandis quau troisième trimestre, l’économie a progressé de 1,7% par rapport au deuxième. Selon les prévisions économiques intermédiaires de la Commission européenne, le boom économique que la Roumanie a connu en 2017 s’est atténué en 2018. La croissance réelle du PIB a diminué de 7% en 2017, à un niveau estimé de 4% en 2018, précise l’Exécutif européen.




    Budget — Les sénateurs et les députés roumains ont démarré ce jeudi, en réunion plénière, les débats par articles du projet de loi du budget de la Roumanie et de celui de la sécurité sociale d’Etat pour 2019. Les débats généraux ont été finalisés mercredi. Le vote final est prévu pour vendredi. Les deux projets de loi ont déjà reçu l’avis favorable des commissions de spécialité du Législatif. Par rapport à la variante proposée par le gouvernement, les budgets impartis au ministère des Finances, au Service roumain de renseignement et au Service de protection rapprochée ont été réduits. Les ministères de l’Education et des Transports ont reçu des fonds supplémentaires pour des investissements. Le budget se fonde sur une croissance économique de 5,5%, un déficit de 2,5% et un PIB supérieur à 1000 milliards de lei, soit plus de 200 milliards d’euros.




    Justice — Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé jeudi à la Section d’enquête sur les infractions liées à la justice de bien vouloir clarifier urgemment l’état du dossier ouvert au nom de l’ancien procureur en chef du Parquet anticorruption, Laura Codruţa Kövesi. Le chef de l’Etat a souligné que cette institution ne doit pas se muer en un instrument politique censé enquêter et intimider les magistrats. Les déclarations du chef de l’Etat interviennent alors que Laura Codruţa Kövesi a annoncé avoir été citée en justice par la Section d’enquête sur les infractions liées à la justice, étant suspecte d’abus de fonctions, de pots-de-vin et de faux témoignage. Mme Kövesi se dit innocente, et affirme que ce n’est pas une simple coïncidence qu’elle ait été convoquée juste avant les auditions prévues devant le Parlement européen pour le poste de procureur européen en chef. Par ailleurs, ce jeudi, la Section pour les procureurs du Conseil supérieur de la magistrature a décidé de déléguer Călin Nistor à la tête de la DNA, où il occupe les fonctions d’adjoint au procureur en chef. Il a jusqu’ici assuré la direction par intérim de l’institution, après l’annonce, début janvier, de l’ancienne procureure en chef par intérim, Anca Jurma, qu’elle ne souhaitait plus voir prolonger son mandat à la tête de l’institution. Le poste de procureur en chef du Parquet anticorruption était vacant depuis juillet dernier, lorsque sa titulaire, Laura Codruta Kövesi, avait été révoquée par le chef de l’Etat, en application d’une décision de la Cour constitutionnelle. Ultérieurement, la proposition du ministre de la Justice de nommer Adina Florea au poste de procureur en chef de cette institution avait été rejetée par le président Klaus Iohannis.




    Présidence Conseil UE — La présidence roumaine du Conseil de l’UE et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire sur un règlement visant la création de l’Autorité européenne du travail. Selon un communiqué, l’objectif de l’organisme sera d’aider à la mise en application de la législation communautaire dans le domaine de la mobilité de la main d’œuvre des Etats membres, et de coordonner les systèmes de sécurité sociale. L’Autorité européenne du travail offrira par ailleurs aux principaux intéressés des informations utiles sur la question de la mobilité des travailleurs transfrontaliers. L’accord provisoire sera examiné par le Comité des représentants permanents du Conseil, qui devraient l’approuver, avant qu’il ne soit soumis au vote du Conseil et du Parlement européen. Le pays qui abritera le siège de la nouvelle institution ne sera décidé que par la suite.



    Défense – Jeudi s’est poursuivie à Bruxelles la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN. Au deuxième jour de la réunion, les officiels ont échangé sur les dernières évolutions des missions en Afghanistan, au Kosovo et en Irak, dans le cadre de la session dédiée aux opérations et aux missions de l’OTAN. Le ministre roumain Gabriel Les a souligné l’importance de soutenir le processus de paix d’Afghanistan, qui devrait être assumé par les autorités afghanes avec le soutien de l’Alliance. Le responsable roumain a par ailleurs rappelé l’accroissement de la participation roumaine au sein de la mission Resolute Support 2019, où la présence roumaine s’élève à 800 militaires. La dernière session de travail de la réunion a abordé les aspects relatifs à la coopération entre l’UE et l’OTAN, comptant sur la présence du Haut représentant aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, ainsi que des représentants de la Suède et de la Finlande. Un accent particulier a été mis sur les initiatives visant l’approfondissement du Partenariat stratégique entre les deux organisations, pour en faire la clé de voûte de la sécurité européenne.




    Métro — La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, a approuvé l’octroi de 517 millions d’euros destinés à la construction de 6 km de lignes de métro des plus de 14 km que comptera la magistrale qui devrait relier le centre de la capitale roumaine, Bucarest, au principal aéroport du pays, « Henri Coandă » Otopeni. Le projet prévoit également la construction de six nouvelles stations souterraines du métro et l’acquisition de 12 rames de métro.



    Sondage — L’Armée continue d’être l’institution dans laquelle les Roumains font le plus confiance (plus de 64%), révèle un sondage INSCOP Research, réalisé du 21 janvier au 5 février et demandé par la Fondation Konrad Adenauer. La liste continue avec l’Eglise (54,5%), la gendarmerie, 43,5% et la police 41,2%. Selon la même enquête, 39,7% des Roumains se disent confiants et très confiants dans la Direction nationale anticorruption et 39,1% font confiance à l’institution présidentielle. Dans ce même sondage sur le niveau de confiance, les dernières places sont occupées par les partis politiques (11,8%) et le Parlement (9,8%). Parmi les institutions internationales, l’OTAN jouit de la plus grande confiance (49,9%), suivie par l’UE (47,8%), le Parlement européen (44,7%)et la Commission européenne (43,8%). Le sondage a été réalisé auprès de 1.080 personnes de plus de 18 ans, la marge d’erreur étant de plus ou moins 3%.



    Immigration — Plus de 2.700 étrangers en situation irrégulière ont été dépistés en Roumanie l’année dernière, selon les données fournies par l’Inspection générale pour limmigration. Les chiffres montrent une baisse de près de 25% par rapport à 2017, suite à la diminution de la pression migratoire aux frontières de la Roumanie et aux résultats des activités de prévention, déroulées au niveau national. Par ailleurs, 2.100 personnes ont demandé la protection internationale à la Roumanie, chiffres en baisse de 125% par rapport à 2017. La plupart de demandeurs d’asile proviennent d’Irak, Syrie et Iran. La police d’immigration a dépisté 470 étrangers travaillant sans formes légales, des amendes à hauteur de 950 mille euros ayant été délivrées.



    Météo – Les températures s’annoncent proches des moyennes saisonnières pour les prochaines 24 heures, avec des valeurs comprises entre 0 et 10°. De la pluie ou du verglas sont toutefois à attendre dans le sud et dans l’est de la Roumanie, alors que le ciel sera plutôt dégagé partout ailleurs.