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  • EducaTIFF: Filmkunst-Bildungsprogramm bei 12. Auflage

    EducaTIFF: Filmkunst-Bildungsprogramm bei 12. Auflage

    Das Programm wurde 2009 mit dem Wunsch gestartet, das Interesse eines jungen und sehr jungen Publikums für die Filmkunst zu wecken. In den 12 Jahren seiner Tätigkeit hat EducaTIFF mehr als 120 Filme für ein junges Publikum, 3000 Teilnehmer pro Jahr, 50 Workshops und Aktivitäten rund um die Filmkunst und 50 involvierte Lehrzentren hervorgebracht.



    Dieses Jahr fand EducaTIFF während des Internationalen Filmfestivals Transilvania (TIFF) statt und wurde von Raluca Bugnar koordiniert, die zum dritten Mal die Filme des Programms auswählte, Filme, die Debatten auslösten und Kindern und Jugendlichen aktuelle Themen näher bringen konnten. Raluca Bugnar berichtete uns über die Auswahl, die sie für die aktuelle Ausgabe getroffen hat:



    Meiner Meinung nach war es eine gute Wahl, nicht nur, weil ich keine idyllischen Filme auswähle, sondern auch, weil es nicht mehr viele davon gibt. Denn in der Welt, in der wir leben, spiegeln auch Kinderfilme eine ganze Reihe von Realitätsstücken, Problemen oder Konflikten wider, so dass wir von einer perfekten oder idyllischen Welt sehr weit entfernt sind. Im Allgemeinen produzieren wir nur sehr wenige Kinderfilme, weil Kosten zu tragen sind und es bei Kinder- und Jugendfilmen schwieriger ist, einen Gewinn zu erzielen. In diesem Jahr habe ich zum Beispiel 40 Filme gesehen, von denen ich 7 ausgewählt habe. Drei waren für Teenager, für die Altersgruppe 14+, drei für jüngere Kinder und einer lag irgendwo in der Mitte, weil er über den Übergang von der Kindheit zur Adoleszenz spricht, und so stellten wir sie auch vor. Wir haben uns sehr gefreut, jederzeit Erwachsene bei uns zu haben. In der Regel waren es die Lehrerinnen und Lehrer, die die Schülerinnen und Schüler begleiteten. In diesem Jahr haben viele Eltern oder Gro‎ßeltern die Kinder mit ins Kino genommen, so dass auch viele Erwachsene bei den Vorführungen dabei waren. Ich bin sehr froh zu sehen, dass auch Erwachsene sich in die auf der Leinwand dargestellten Geschichten einfühlen und erkennen, wie wichtig es ist, ein Werkzeug wie den Film zu haben, um einen Dialog über sensiblere Themen beginnen zu können. Sonst würde man sein Kind vielleicht nicht fragen, ob es in der Schule schikaniert wird, oder, im Gegenteil, ob es selbst ein Aggressor ist. Aber nachdem Sie mit Ihrem Kind einen Film gesehen haben, der sich ebenfalls mit dieser Art von Aspekten befasst, können Sie sich in irgendeiner Weise mit den Figuren in Verbindung setzen und einen Dialog darüber beginnen.“




    Wir baten Raluca Bugnar, die die Filme aus dem EducaTIFF-Programm ausgewählt hat, uns einige Empfehlungen zu geben, zumal einige dieser Filme auch auf der Plattform TIFF Unlimited zu sehen sind:



    Wir hoffen, einige dieser Filme, auch aus den Vorjahren, auch auf TIFF Unlimited zu bringen. Wir erledigen den Papierkram, um die Rechte für das Online-Streaming zu erhalten. Was die diesjährige Auswahl betrifft, so begannen wir mit einem britischen Film, der nach Bollywood schmeckt, weil eine der Figuren indischen Ursprungs ist. Es hei‎ßt »Vom Löwen gefressen« (Regie: Jason Wingard) und handelt von zwei Brüdern, die einander überhaupt nicht ähnlich aussehen. Es ist ein Film, der Ihnen hilft, auch die unangenehmsten Dinge über Ihre Familie zu akzeptieren, zu akzeptieren, dass wir nicht gleich sind, auch wenn wir zur selben Familie gehören, und so ist es nun einmal. »Diva von Finnland« (Regie: Maria Veijalainen) war der zweite Film, der Jugendlichen empfohlen wurde, ein Film über die Bedeutung der sozialen Medien, der von der Handlung her der Fernsehsendung »Rumänien hat Talent« ähnelt. Kurz gesagt, die Figuren im Film wollen sich für den Titel »Diva von Finnland« bewerben und sie brauchen Abstimmungen auf Youtube, ein Thema, mit dem wir sehr oft konfrontiert werden. Wir haben auch »The Club of Ugly Children« (Regie: Jonathan Elbers) gezeigt, einen niederländischen Film, der mir sehr gut gefallen hat und mein Lieblingsfilm in der diesjährigen Auswahl ist. Es ist eine Science-Fiction-Dystopie, ein Actionfilm, der Kindern erklärt, was ein totalitäres System bedeutet und warum es gut wäre, eine Gesellschaft aufzubauen, in der es keinen Totalitarismus gibt, und warum eine Demokratie vorzuziehen ist, so unvollkommen sie auch sein mag. Wir hatten auch den kanadischen Film »Jeune Juliette« (Regie: Anne Emond), von dem ich sagte, dass die Hauptfigur sich auf halbem Weg zwischen Kindheit und Jugend befindet, wobei Juliette in dieser Zeit eine ganze Reihe von Situationen durchläuft. Wir zeigten auch »Il viaggio fantastico di Marona« (Regie: Anca Damian), begleitet von dem Kurzfilm »Opinci« (in Zusammenarbeit zwischen Studioset, FrameBreed und FatFox Animation). Es war der Tag des rumänischen Kinos, wir hatten die jüngsten Zuschauer zu Gast, und wir sprachen über Verantwortung und Abenteuer.“

  • EducaTIFF

    EducaTIFF

    EducaTIFF, le premier programme d’éducation cinématographique pour le jeune public en marge du Festival international de film Transilvania est arrivé à sa douzième édition. Lancé en 2009 afin de nourrir l’intérêt du jeune public pour le cinéma, EducaTIFF représente en chiffres plus de 120 productions, quelque 3000 participants, une cinquantaine d’ateliers et d’activités en rapport avec le cinéma et 50 établissements scolaires concernés. Déroulée tout au long du TIFF, l’édition 2020 d’EducaTIFF a été coordonnée par Raluca Bugnar, pour la troisième fois en charge de la sélection des films diffusés.

    Ce sont des productions censées rapprocher le public jeune des thèmes actuels, affirme-t-elle. Raluca Bugnar :« Personnellement, je suis contente des films ayant figuré au programme de l’édition de cette année. Je me méfie des films idylliques ; à vrai dire, ils existent de moins en moins. A l’heure où l’on parle, même les films pour le public jeune se penchent sur des aspects réels, sur des problèmes ou des conflits actuels ; du coup, on s’éloigne de plus en plus d’un monde prétendu parfait ou idyllique. En général, les productions destinées aux enfants sont peu nombreuses parce que cette catégorie de film n’est pas très rentable. Tout film suppose des coûts et ceux pour la jeunesse ont du mal à faire du bénéfice. Par exemple, cette année, sur les 40 productions que j’ai vues, je n’en ai choisi que 7. Parmi elles, trois s’adressaient aux ados de 14 ans et plus, trois aux petits et un septième était destiné à ceux d’une tranche d’âge intermédiaire, puisqu’il parlait du passage de l’enfance à l’adolescence. On a été très contents de constater la présence des adultes aussi. Normalement, lors de nos précédentes éditions, les enfants étaient accompagnés par leurs professeurs. Or cette année, ils sont venus avec leurs grands-parents qui sont restés regarder les films. Je suis très heureuse quand je vois des adultes qui ont de l’empathie pour les histoires racontées sur le grand écran et qui comprennent qu’un film peut souvent aider à ouvrir un dialogue sur des sujets plutôt délicats. Peut-être qu’en l’absence d’un tel film, on n’oserait pas discuter avec notre enfant du harcèlement à l’école, on n’aurait pas le courage d’apprendre s’il a été déjà victime d’une telle pratique ou tout au contraire, s’il l’a provoquée. Mais après avoir regardé le film ensemble, on pourrait plus facilement se pencher sur de tels sujets, car on peut se rapporter aux personnages et de ce fait, on a un point de départ pour lancer la conversation ».

    Sur l’ensemble des productions ayant figuré au programme d’EducaTIFF, une partie sera disponible en ligne aussi, sur la plateforme Tiff Unlimited. Raluca Bugnar détaille :« On espère que la plateforme Tiff Unlimited offrira la possibilité au grand public de visionner une bonne partie des films sélectionnés. On s’efforce en ce moment d’obtenir les droits d’auteur pour leur diffusion en ligne. En ce qui concerne le programme de cette année, il s’est ouvert par un film britannique aux petites touches bollywoodiennes. Il s’agit « d’Eaten by Lions » (Mangé par des lions) de Jason Wingard. C’est l’histoire de deux frères qui ne se ressemblent pas du tout, une histoire qui parle des différences entre les membres de la même famille et qui nous aide à accepter les aspects moins agréables de la vie. Un deuxième film recommandé aux adolescents a été « Diva of Finland » (Diva de Finlande), de Maria Veijalainen qui parle du rôle des médias et des réseaux sociaux, puisqu’il est question d’un concours genre La Roumanie a un incroyable talent. Grosso modo, les protagonistes de ce film bataillent pour se voir sacrer Diva de Finlande et alors elles se lancent dans la chasse aux voix sur YouTube, une pratique très fréquente de nos jours. Nous avons présenté aussi la production néerlandaise « The Club of Ugly Children » (Le Club des enfants moches) signé Jonathan Elbers, un film que personnellement, j’ai adoré, d’ailleurs ce fut mon film préféré de cette année. C’est une dystopie science-fiction, un film d’action qui explique aux enfants ce qu’un système totalitaire suppose et pourquoi une démocratie, même imparfaite, est toujours préférable. Un autre film fut « Jeune Juliette » d’Anne Emond, une production canadienne qui traite justement de cette période à la frontière entre l’enfance et l’adolescence. La protagoniste, Juliette, se voit confronter à toute sorte de situations et le film aide les enfants à comprendre que tout ce qu’elle vit est bien normal. On a eu aussi la projection du film roumain « L’Extraordinaire voyage de Marona » de la réalisatrice Anca Damian accompagné du court métrage « Opinci » – sorte de sandales paysannes – fruit d’une collaboration entre Studioset, FrameBreed et FatFox Animation. On a donc consacré une journée au film roumain et on a eu en salle les spectateurs les plus jeunes avec lesquels on a parlé de la responsabilité et de l’aventure », a conclu Raluca Bugnar. (trad. Ioana Stancescu)

  • EducaTIFF, un program de educație cinematografică marca TIFF

    EducaTIFF, un program de educație cinematografică marca TIFF


    EducaTIFF, primul program de educație cinematografică al Festivalului Internațional de Film Transilvania (TIFF) dedicat copiilor din România, a ajuns anul acesta la cea de-a 12-a ediţie. Programul a fost inițiat în 2009, din dorința de a stârni interesul publicului tânăr şi foarte tânăr pentru arta cinematografică, iar în cei 12 ani de activitate EducaTIFF a însemnat peste 120 filme adresate publicului tânăr, 3000 participanți/an, 50 ateliere și activități legate de arta cinematografiei și 50 unități de învățământ implicate. EducaTIFF s-a desfășurat anul acesta pe perioada Festivalul Internațional de Film Transilvania și a fost coordonat de Raluca Bugnar, selecționeră pentru a treia oară a programului de filme.



    Filme care să provoace dezbateri și să-i apropie pe copii și adolescenți de teme de actualitate, spune Raluca Bugnar care ne vorbește despre selecția ediției: “Eu zic că selecția a arătat bine, programul a arătat așa nu doar pentru că eu îmi propun să nu aleg filme idilice, ele nici nu prea mai există. Pentru că în lumea în care trăim chiar și filmele pentru copii reflectă tot felul de bucăți de realitate, de probleme sau de conflicte, astfel că suntem foarte departe de o lume perfecta sau idilică.


    În general, se produc destul de puține filme pentru copii, pentru că orice film este costisitor iar în cazul filmelor destinate copiilor și adolescenților profitul este foarte greu de realizat. De exemplu, anul acesta am văzut 40 de filme din care am selectat 7. Trei dintre ele au fost pentru adolescenți, categoria de vârstă 14+, 3 au fost pentru copii mai mici, iar unul dintre ele a fost undeva la mijloc, pentru că arată trecerea de la copilărie la adolescență și atunci așa l-am recomandat și noi.


    Ne-am bucurat foarte mult să avem tot timpul și adulți alături de noi, de obicei veneau cadrele didactice cu clasa, adică profesorii îi însoțeau pe copii. Anul acesta mulți părinți sau bunici i-au luat pe copii și i-au dus la film, și asta a însemnat că am avut numeroși adulți la vizionările noastre. Eu mă bucur mult când și adulții empatitează cu poveștile de pe ecran și își dau seama cât de important este să ai un instrument ca filmul ca să poți deschide un dialog pe niște teme mai sensibile. Altfel, poate nu ți-ai întreba copilul dacă este hărțuit la școală, dacă este victima unui bullying sau, dimpotrivă, dacă este agressor. Dar după ce vezi împreună cu el un film care atinge și astfel de teme, poți să te raportezi cumva la personajele de acolo și să începi de undeva discuția.”



    Am rugat-o pe Raluca Bugnar, selecționeră a filmelor din programul EducaTIFF să ne facă și câteva recomandări, mai ales că o parte dintre filme vor putea fi văzute și pe platforma Tiff Unlimite: “Noi sperăm să aducem și pe Tiff Unlimited o parte din ele, inclusiv pe cele din anii trecuți, ne străduim să obținem drepturile pe difuzarea online. În ceea ce privește selecția de anul ăsta, am început cu un film din Marea Britanie care are un iz de Bollywood, pentru că unul dintre personaje are origini acolo, în India. Este intitulat Eaten by lion (regia Jason Wingard) și este o poveste cu doi frați care nu seamănă deloc unul cu altul. Este un film care te ajută să accepți și lucrurile mai puțin plăcute despre familia ta, de asemenea că nu suntem la fel chiar dacă facem parte din aceeași familie și că asta este de fapt ok.


    Diva Finlandei/Diva of Finland (regia Maria Veijalainen) a fost al doilea film recomandat pentru adolescenți, un film despre importanța social media, ca poveste aducând cu genul de show Românii au talent. Pe scurt, personajele din film vor să candideze pentru titlul de Diva Finlandei și au nevoie de voturi pe youtube, o chestie cu care ne confruntăm foarte des.


    Am proiectat și Clubul copiilor urâți /The Club of Ugly Children (regia Jonathan Elbers), un film olandez care mie mi-a plăcut enorm, e filmul meu preferat de anul acesta. O distopie SF, un film de acțiune care le explică copiilor ce înseamnă un sistem totalitar și de ce ar fi bine să ne construim o societate în care să nu avem așa ceva și de ce o democrație, oricât ar fi ea de imperfectă, este preferabilă.


    Am avut și filmul Tânăra Juliette/Jeune Juliette (regia Anne Emond), un film canadian, despre acest film spuneam că este la limita dintre copilărie și adolescență, cu Juliette care traversează tot felul de întâmplări în perioada asta, e un film care îi ajută pe tineri să înțeleagă că este normal să ai parte de prin provocările astea. Am proiectat și Călătoria Fanstastică a Maronei (regia Anca Damian), însoțit de scurtmetrajul Opinci (colaborare Studioset, FrameBreed si FatFox Animation). A fost ziua de film românesc, am avut cei mai mici spectatori și am vorbit despre responsabilitate și aventură.”