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  • Vacances à la montagne

    Vacances à la montagne


    Madame,
    Monsieur, cette édition de notre programme touristique, on la consacre aux
    montagnards, donc, à ceux d’entre vous prêts à partir à la découverte des
    Carpates roumaines pour des vacances actives. On vous invite donc à profiter du
    charme de nos montagnes qui vous attendent en été pour des séjours de détente
    ou d’aventure, à vous de décider ! Amateurs d’adrénaline ou de repos, bouclez
    vos valises et partez donc à la montagne ! Surtout pendant les grandes
    vacances, quand les Carpates s’offrent à vous avec tout ce qu’elles sont de
    meilleur : parcs naturels, vallées, versants boisés, forêts et pâturages.
    L’occasion de goûter aussi au charme des petits hameaux pittoresques dont les
    habitants continuent à préserver les traditions ancestrales, même en matière de
    cuisine.


    Membre
    depuis 2008 de l’Association montagnarde des Carpates dont il est
    vice-président depuis plus de dix ans, Marius Adrian Coviltir est secouriste en
    montagne auprès du Service de secours de Vrancea. Pour lui, la montagne
    roumaine est synonyme de joie de vivre.


    « Les
    montagnes roumaines offrent d’innombrables possibilités de loisirs aussi bien
    pour les montagnards chevronnés, à même de s’aventurer en haut des sommets, que
    pour d’autres, moins expérimentés et équipés. C’est en fonction de leur niveau
    d’expérience que nous faisons nos recommandations de trajets. Cela me fait penser,
    par exemple, au plus important projet de l’Association montagnarde des Carpates,
    qui est en cours. Il s’agit d’un refuge de montagne situé dans le massif de Făgăraş.
    Avec ses 7 sommets à plus de 2 500 mètres d’altitude, c’est le massif le plus
    important des Carpates roumaines. La crête principale est très belle et c’est
    là que j’ai croisé le plus grand nombre de touristes montagnards de Roumanie.
    »


    Comme
    on vient de le dire, en Roumanie, les vacances à la montagne s’avèrent souvent
    une excellente occasion de plonger dans l’univers rural authentique, gardien
    des anciens us et coutumes. Marius Adrian Coviltir revient au micro :


    « Une
    telle occasion vous serait offerte par les Monts Vrancea ou encore par celles
    du Banat, dans l’ouest extrême du pays. Il s’agit d’une région moins connue où
    les traditions se sont très bien préservées, qu’elles soient roumaines ou appartenant
    à d’autres minorités nationales. Car dans le Banat, on a des Tchèques, des
    Allemands et des Magyars. C’est une région où trois ou quatre cultures coexistent. »



    Pour
    les amateurs d’adrénaline et de sports extrêmes, la montagne est l’endroit idéal
    pour passer des vacances. Escalade, rafting, canyoning, spéléo ou
    alpinisme, le choix est très large. Surtout ceux qui pratiquent l’escalade
    sont bien servis, affirme Marius Adrian Coviltir, vice-président de l’Association
    montagnarde des Carpates :


    « Nous
    avons de nombreux trajets d’escalade dont la plupart se trouvent au cœur de la
    Roumanie, sur les versants des massifs de Bucegi et de Piatra Craiului. Les
    parois rocheuses de ces montagnes sont idéales pour de telles activités
    sportives. En plus, ils sont faciles d’accès et l’infrastructure d’hébergement
    est bien mise au point. On y organise aussi des concours. Même si le nombre des
    compétitions sportives en la matière a diminué pour des raisons pandémiques, là,
    elles vont reprendre. Je pense à des marathons en montagne, à des courses et à
    des concours d’escalade dont la plupart se déroulent dans les Monts Bucegi,
    Piatra Craiului ou Ciucaş. Pour plus d’informations sur ces événements,
    n’hésitez pas à chercher sur Internet
    . »


    Sans jouir de la célébrité des Alpes, ni
    des hauteurs spectaculaires de l’Himalaya, les Carpates roumaines
    impressionnent par leur aspect sauvage. Les parcs et les réserves naturelles
    abritent beaucoup d’espèces protégées de plantes ou d’animaux. Adrian Coviltir :




    « Malheureusement, la richesse de
    la faune et de la flore locales est assez peu mise en valeur, malgré des
    activités en ce sens organisées au cœur des parcs naturels et nationaux. Il
    s’agit de toute sorte d’événements qui encouragent les visiteurs à observer les
    fleurs, les arbres et les animaux, tout en respectant des règles propres à les
    protéger et à réduire les effets négatifs sur l’environnement. Les touristes
    sont attirés surtout par les animaux, notamment les loups et les ours. Pour
    mieux les voir, on a fait construire à l’intérieur des parcs des observatoires
    et toutes les informations sont à retrouver sur Internet.
    »




    La nature sauvage ne cesse d’attirer les
    touristes aussi bien roumains qu’étrangers. Marius Adrian Coviltir témoigne :




    « J’ai rencontré beaucoup d’étrangers
    venus découvrir nos montagnes. De nombreux Allemands, mais aussi des Hongrois,
    des Polonais ou des Tchèques. Ils sont tous attirés par ce que nos montagnes
    peuvent offrir. En revanche, certains affirment que la Roumanie pourrait faire
    mieux pour mettre en valeur ses attractions naturelles dont plusieurs sont
    difficiles à rejoindre. On a commencé à remédier à ces problèmes depuis
    quelques années déjà. L’infrastructure touristique a été dernièrement améliorée
    et je pense notamment aux trajets balisés, aux sentiers, aux refuges de
    montagne, tout comme aux voies routières d’accès. Les retours des touristes se
    sont donc améliorés aussi. C’est surtout la nature sauvage qui les
    impressionne, puisque ce genre de lieux se font de plus en plus rares en Europe
    occidentale. Je pense par exemple aux Alpes, de plus en plus anthropisées.
    »




    Sur l’ensemble des montagnes roumaines,
    Marius Adrian Coviltir recommande comme destination idéale de vacances les
    Monts Vrancea. Voici ses arguments :




    « Ce sont des montagnes moins
    promues et cela parce qu’avant 2010, 2012, l’état des trajets n’était pas le
    meilleur. Mais, suite à la mise en place du Service de secours en montagne du
    département de Vrancea, la situation a changé. Les sentiers ont été refaits et
    le tourisme dans cette zone a repris de plus belle. L’association que je
    représente a donné un coup de main quand elle s’est occupée, entre 2011 et
    2013, de marquer presque 250 km de sentiers dont plusieurs traversent des
    endroits très sauvages, à l’abri de l’empreinte humaine. Les Monts Vrancea sont
    plutôt petits, leur sommet le plus haut, Goru, ne dépasse pas les 1 775 mètres.
    Pourtant, ils s’enorgueillissent de 20 trajets balisés qui couvrent 300 kilomètres
    de sentiers.
    »




    Autant de
    raisons pour remplir vos sacs à dos, enfiler des chaussures commodes et partir
    à la découverte des Carpates roumaines, loin du bruit et de la chaleur de la
    ville. (Trad. Ioana Stancescu)





  • Șirnea, le premier village touristique de Roumanie

    Șirnea, le premier village touristique de Roumanie

    Le village de Şirnea du département de Braşov, dans le centre de la Roumanie, est l’endroit idéal pour des vacances actives en famille. On y découvre les animaux des fermes, on goûte des légumes issus de jardins écologiques, on admire des chevaux ou des troupeaux de moutons, on pratique notre équilibre en jouant à la slackline, on fait du tir à l’arc, on fait voler des cerfs-volants ou on se promène en charrette ou en traîneau, selon la saison. Eugen Totîlcă, guide touristique et coordinateur du Centre d’activités touristiques deŞirnea Experience, décrit la région.



    « Le village de Şirnea est un ancien hameau de bergers au pied des Monts Piatra Craiului. Le village fait partie du Pays de Bran, une contrée entre les Monts Bucegi, Leaota et Piatra Craiului. Il est à une altitude élevée, à 1200 mètres, et s’étend le long de la vallée du ruisseau Zbârcioara, mais aussi sur la colline qui l’entoure. Le village se présente sous la forme de petits hameaux pittoresques, isolés, reliés les uns aux autres par des sentiers mystérieux, qui recèlent encore de nombreux trésors du village roumain d’un autre temps. Le relief est caractéristique de la région pré montagnarde du Pays de Bran, soit des vallées profondes et des collines. Le fait qu’il n’y a pas d’accès direct au village depuis la route nationale est aussi un avantage. Ainsi, à Şirnea, nous pouvons profiter de l’atmosphère pittoresque du village traditionnel. L’image classique des vaches sur un pâturage fleuri entouré de sommets vous charmera à Şirnea. »



    Des maisons d’hôtes vous attendent à Şirnea, et les propriétaires sont très accueillants, dit Eugen Totîlcă.



    « Les repas peuvent être pris dans des points gastronomiques locaux, où l’on prépare des plats traditionnels spécifiques à la région. Grâce à son emplacement, Şirnea offre une multitude de possibilités pour passer du temps dans la nature, y compris pour ceux qui sont passionnés par l’histoire et la culture. Il existe de nombreuses façons d’apprendre à connaître les environs d’une grande beauté et pleins d’histoire. Nous organisons des randonnées thématiques, guidées, des tours en montagne, mais aussi des tours botaniques, des séances photo, l’observation de la faune, de la vie des animaux de la bergerie, des circuits avec des vélos électriques dans le Parc national de Piatra Craiului et dans les villages voisins : Peştera, Măgura, Fundata, Fundățica. Nous proposons également des promenades au pas des chevaux de notre centre. »



    Le village de Şirnea est également célèbre pour son titre de « premier village touristique de Roumanie », note Eugen Totîlcă, guide touristique et coordinateur du Centre d’activités touristiques deŞirnea Experience.



    « La tradition du tourisme à Şirnea est étroitement liée à l’initiative de feu le professeur Nicolae Frunteş, qui a vu depuis 1960 l’opportunité de transformer le village en une attraction touristique. Grâce au projet officiel de l’époque, il a réussi à lui décerner le titre de premier village touristique de Roumanie. Ainsi, nous avons une tradition qui nous honore et nous oblige pour l’avenir du tourisme à Şirnea. Nous avons un calendrier d’activités touristiques et nous nous adaptons constamment aux activités spécifiques des habitants de la région. En été, nous allons avec les touristes faucher dans la prairie, en hiver, nous restons près des maisons, des bergeries ou des fermes. Nous proposons Şirnea comme une combinaison de tradition et de tourisme d’aventure, offrant une expérience complète de ce que nous considérons comme un coin de paradis. »



    Mais avec quelles impressions les touristes partent-ils ? Eugen Totîlcă.



    « Le premier impact, c’est la zone. Tout autour, vous pouvez voir les montagnes, le versant est de Piatra Craiului, alors que sur la droite, vous pouvez voir les Monts Bucegi. La nature est fascinante, mais ce sont surtout les gens qui impressionnent. Nous avons encore quelques anciens artisans dans l’art de la sculpture ou de la pelleterie. Il y a des initiatives pour préserver et poursuivre ces métiers. Nous avons des projets où nous essayons de faire perdurer ces métiers. Dans notre centre, nous avons également un magasin de produits artisanaux, travaillés par des gens de la région. »



    Chers amis, je confirme que Şirnea est un endroit merveilleux. Les paysages sont superbes, on ne s’en lasse pas ; nous y sommes allés deux fois l’année dernière. Les animaux évoluent en liberté sur ces collines herbeuses et fleuries en été. Vous avez une multitude de sentiers de randonnée, qui entrent dans le Parc national de Piatra Craiului, même à travers de belles forêts. Les panoramas sont magnifiques, et vous serez impressionnés par le silence. Je recommande vivement à tous de prendre quelques jours de vacances à Şirnea !


    (Trad.: Ligia)

  • Herculane les Bains, une ville d’eau pas comme les autres

    Herculane les Bains, une ville d’eau pas comme les autres

    Nous sommes dans le sud-ouest de la Roumanie, dans une ville d’eau très connues, appelée Herculane les Bains, sise dans la vallée de la rivière Cerna, pas loin de la ville danubienne d’Orșova. Nous sommes accompagnés par Dan Buru, attaché culturel à la mairie de la ville. Pour commencer, il nous parle de l’histoire de cette station thermale, dont la première attestation documentaire remonte à l’année 153 de notre ère. « L’histoire de la station est très riche et très ancienne, elle remonte aux époques les plus anciennes, au temps des légendes d’Hercule. C’est ici qu’il aurait lutté contre l’Hydre aux 7 têtes, qu’il aurait vaincue dans la vallée de la rivière de Cerna. C’est pourquoi, on dit que les eaux de cette station ont hérité d’Hercule leur pouvoir de guérir les maladies. On dit aussi qu’après avoir coupé la première tête de l’Hydre, Hercule a reçu le conseil d’une vielle femme vivant dans la vallée. Elle lui a dit d’aller se baigner dans les eaux thermales du coin pour trouver la force de couper les autres têtes de l’Hydre. Ainsi est née la légende de cette station. Plus tard, la ville d’eau de Herculane les Bains fut la préférée des Romains riches et des nobles de l’Empire autrichien. Après la Seconde guerre mondiale, la station s’est fait connaître parmi les touristes du monde entier, notamment pour le traitement des maladies de l’appareil locomoteur. De nos jours, la station s’est modernisée. Elle est parsemée d’hôtels très bien équipés, avec des espaces de cure de la meilleure qualité, qui offrent des traitements à base d’eaux thermales riches en souffre, des cures de SPA et de bien-être. Ces dernières sont des traitements modernes, qui ne s’adressent pas aux malades, mais aux personnes qui souhaitent prévenir certaines maladies ou tout simplement éliminer le stress. »

    A part les cures, le centre historique est une des principales attractions de la station de Herculane les Bains. Plusieurs pavillons y ont été érigés durant la première moitié du 19e siècle, regroupés autour de la statue d’Hercule. On y voit des bâtiments de patrimoine, dont le Casino, les Bains impériaux autrichiens ou encore la villa où logeait l’impératrice Sissi d’Autriche-Hongrie, qui avait fait une passion pour cette station et pour les randonnées dans ses alentours. Effectivement, de très beaux paysages entourent la ville, alors qu’un des sommets des montagnes avoisinantes offre une vue impressionnante sur la vallée de la Cerna. Ce sommet porte d’ailleurs le nom de l’impératrice autrichienne. Dan Buru poursuit « Cette station thermale de montagne compte aussi de nombreuses piscines. A la belle saison, on peut y faire de la plage et des randonnées en montagne en égale mesure. Les paysages sont superbes. C’est notamment en été et en automne qu’arrivent les touristes amateurs de nature, de cyclotourisme ou de tourisme d’aventure. Par ailleurs, ils peuvent admirer de nombreux monuments historiques, datant de l’époque de l’Empire d’Autriche-Hongrie. Tous sont à retrouver dans le centre historique de la ville et témoignent du fait qu’un tourisme de luxe y était pratiqué, jadis. C’est ici que venaient les empereurs d’Autriche-Hongrie. En 1852, l’empereur François-Joseph disait que Herculane les Bains était la station la plus belle d’Europe.

    Ceci dit, pas question de vous ennuyer, une fois arrivés à Herculane les Bains. Vous aurez à votre disposition plus de 15 itinéraires de randonnées de courte durée. En fait, plusieurs types d’excursions sont possibles, affirme Dan Buru: « Certaines randonnées durent 4 ou 5 heures, d’autres s’étalent sur une journée entière. On peut visiter le site romain de Drobeta ou le Musée des Portes de Fer de Drobeta Turnu Severin, le monastère Sainte Anne d’Orşova ou bien la statue de Décébale sculptée dans un rocher, dans les chaudières du Danube, sans oublier les chaudières elles-mêmes. D’autres excursions vous emmèneront en Olténie, dans la ville de Târgu Jiu, pour admirer les sculptures monumentales de Constantin Brancusi, puis au monastère de Tismana, dans la localité de Hobiţa (où est né Brancusi) ou dans les gorges du Sohodor. On peut se rendre en Transylvanie aussi, pour visiter le château des Corvins, situé à 120 km de Herculane les Bains. Autant d’excursions d’une journée à faire dans la région. Personnellement, je vous recommande vivement une excursion de deux jours : la Route des Romains en Dacie. En partant de Drobeta Turnu Severin, l’endroit par où les Romains sont entrés en Dacie dans les années 104-105 de notre ère, et par où ils sont partis, on emprunte la vallée de la Cerna, puis la vallée de la rivière Timiş, pour arriver à Sarmisegetusa Regia (la capitale de la Dacie) dans les Monts Oraştie. On peut parcourir cette distance en deux jours en passant la nuit à Herculane les Bains. »

    L’eau n’est pas la seule à avoir des valeurs thérapeutiques dans cette région. L’air aussi y est très pur. Si dans les grandes villes la présence des ions négatifs dans l’air est de 80 à 100 par cm cube, à Herculane les Bains, il y en a 2000/cm cube. Ces ions nous garantissent un bon sommeil et favorisent la cicatrisation des plaies. Mais la première thérapie sur la liste des touristes qui se rendent dans cette ville thermale est le bain thermal sulfureux. Il est suivi par les bains thermaux aux plantes naturelles, telles la menthe, l’aubépine, les fleurs d’acacia, l’achillée millefeuille, sans oublier la lavande. Et ce n’est pas tout. La culture traditionnelle est bien présente à Herculane les Bains grâce au Festival international du folklore « Hercules », devenu une tradition. Dan Buru nous en parle : « Ces deux dernières années, on n’a pas pu continuer la tradition à cause de la pandémie. Mais cette année on aimerait bien pouvoir organiser ce festival. Au fil du temps, des danseurs traditionnels du monde entier, depuis le Mexique jusqu’à Israël et de l’Europe du nord jusqu’à la Grèce, sont montés sur notre scène. Les danseurs roumains les ont rejoints, bien évidemment. Normalement, le festival s’étale sur 3 jours au mois de juillet. Il permet aux touristes de découvrir différentes cultures et de nouvelles traditions. Cela fait déjà 20 ans qu’il est organisé.»

    Le contact avec la culture et les traditions, l’air pur, les eaux aux qualités thérapeutiques, les multiples loisirs et les nombreuses excursions au cœur de paysages à couper le souffle – autant de raisons de visiter Herculane les Bains station thermale connue depuis des siècles. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Jacques Augustin (France) – Quel est l’intérêt du pays de Bran ?

    Jacques Augustin (France) – Quel est l’intérêt du pays de Bran ?

    Qui dit Bran pense dabord à son château, mais je ne vais pas m’attarder là-dessus car nous en avons beaucoup parlé au fil du temps et tu peux retrouver toutes les informations sur notre site. La région de Bran-Moieciu est une destination avec des paysages enchanteurs sis dans un cadre naturel particulièrement pittoresque, à prendre en compte en toute saison. A 20-30 km à la ronde, vous allez trouver des attractions touristiques, des villages pittoresques, les crêtes altières du Massif de Piatra Craiului et le Parc national du même nom. Je n’oublie pas de mentionner la Citadelle de Râşnov, très bien conservée et sise au sommet d’une colline. La région s’est beaucoup développée, avec des gîtes, hôtels et des restaurants intéressants.



    Les alentours de Bran sont une vraie découverte. Je pense par exemple à Fundata, dans le département de Braşov (centre), la plus haute localité du pays, par 1 360 m d’altitude. Fundata est veillée par les Monts Bucegi et Piatra Craiului. C’est un vrai plaisir de passer par là, et chaque saison a son charme. Fundăţica, Moieciu (1 000 m d’altitude) sont à côté. Vous allez trouver la tranquillité des villages perdus sur les montagnes, de l’air frais, des produits du terroir et vous pourrez profiter aussi de l’hospitalité des gens de l’endroit. Découvrez Şirnea, où le temps s’est arrêté. L’infrastructure touristique est présente, il y en a pour tous les goûts, et on peut y faire de superbes randonnées dans la nature.



    Tout premièrement, vous êtes dans le Parc national Piatra Craiului. Vous avez des sentiers balisés qui vous mènent à Prăpăstiile Zărneştiului, Cheile Moieciului, Cheile Grădiştei, qui impressionnent par leurs paysages merveilleux, à plusieurs réserves naturelles — La Chişătoare, avec sa cascade sur travertin, Peştera, aux Gorges de la Dâmbovicioara, à la Grotte des Chauves-souris, au lac Vidraru, au Barrage de Pecineagu ou encore au village de Şirnea. Ce dernier appartient à la commune de Fundata, et de nos jours c’est vraiment un village d’intérêt touristique, avec des hôtels allant jusqu’à 4 étoiles. Şirnea est le premier « village touristique » du pays. Le Parc national Piatra Craiului s’étend sur près de 15 000 ha, dans les départements de Braşov et d’Argeş. Comme son nom l’indique, il est situé dans le Massif de Piatra Craiului des Carpates Méridionales. C’est une zone d’abrupts, avec des sommets culminant à plus de 2 200 m, avec des gorges, des grottes ou des zones karstiques, avec de très belles parties boisées et des pâturages alpins, sillonnée de cours d’eau. En général, il faut avoir une bonne condition physique pour cette montagne, parce que Piatra Craiului est reconnu pour la difficulté de ses trajets, mais des randonnées très belles sont possibles à moindre altitude — j’en ai fait. Une fois sur la crête, longue de 25 km, l’image est absolument spectaculaire.



    Le Parc comporte aussi plusieurs aires protégées d’intérêt géologique, faunistique et paysager. On y signale, entre autres, la présence d’une espèce endémique de plante à fleurs — le Dianthus callizonus, mais aussi l’edelweiss et d’autres plantes protégées par la loi. Les villages de montagne avec des maisons çà et là, où les habitants gardent les traditions séculaires et vivent en harmonie avec la nature sont des attractions à ne pas rater. La tranquillité est reine là. Vous avez aussi des trajets de cyclotourisme. Une chose est sûre : vous ne vous ennuierez pas si vous venez dans ces parages. Cette année, nous sommes allés deux fois à Şirnea !

  • Zărneşti

    Zărneşti

    Nous allons à Zărneşti, une ville située en Transylvanie, à 25 km de Braşov. Selon les attestations documentaires, la bourgade date des XIIIe – XIVe siècles, de la période des colonisations saxonnes en Transylvanie, au Banat et au Pays de la Bârsa.


    Angela Mircea a 53 ans. Elle est là pour la première fois et nous a fait part de ses impressions :



    « Je suis de Transylvanie, mais je ne suis jamais venue à Zărneşti et je voulais visiter les parages, parce que j’ai entendu parler de cette région plusieurs fois. C’est magnifique ! Je n’étais pas sûre d’être en Roumanie ! À Zărneşti, c’était extraordinaire : paysages de rêve, montagnes, Piatra Craiului, verdure en bas, et en haut, la montagne pleine de neige. Et avec l’air frais et l’accueil des gens, c’est merveilleux ! »



    Et parce que nous sommes dans la région du Parc national de Piatra Craiului, nous pouvons profiter des randonnées sur les sentiers touristiques de montagne, avec des niveaux différents de difficulté, et une durée d’environ 3 heures. Sur les 42 itinéraires, la plupart commencent dans la ville de Zărneşti, le point de départ le plus important pour accéder à la partie nord du massif. Et c’est toujours là que vous pouvez visiter le Sanctuaire d’ours Libearty, pour l’observation des ours bruns, sauvés de la captivité, où des visites guidées sont proposées.



    En téléchargeant gratuitement les applications « Munții Noștri » ou « Zenith Maps », vous pouvez accéder librement à tous les itinéraires touristiques du Parc national de Piatra Craiului. Les forêts du massif sont l’habitat idéal des grands carnivores – ours, loup, lynx -, mais aussi des cerfs et des biches, alors que les zones rocheuses — ceux du chamois. La riche faune ornithologique, représentée par 111 espèces identifiées dans la région du Parc national de Piatra Craiului, est une ressource idéale pour les amateurs d’observation des oiseaux. Mais vous pouvez également planifier des visites d’observation de la faune ; parlez-en aux gardes-moniteurs du parc. Loin de la civilisation, dans la tranquillité de la forêt, les touristes ont la chance d’écouter la nature, les bruits des animaux sauvages et même de les suivre sans danger, depuis des abris spécialement aménagés.



    Et parce que l’équitation est un sport qui s’est beaucoup développé ces dernières années en Roumanie, nous avons de bonnes nouvelles pour ceux qui l’aiment : il y a des centres d’équitation à cet endroit, où vous pouvez louer des chevaux et l’équipement nécessaire. Pour les touristes intéressés, des promenades à cheval et en charrette sont proposées, et en hiver en traîneau, dans les environs ou dans les villages touristiques de Măgura et de Peştera.


    Angela Mircea est passée par Măgura un jour de fête religieuse :



    « Ce qui m’a beaucoup impressionnée, ce sont les paysages. Nous sommes allés à Măgura, la région est extraordinaire ! Lorsque nous sommes passés devant une église, les personnes âgées nous saluaient et nous ont donné du gâteau de blé, parce que c’était une fête religieuse orthodoxe pendant laquelle on l’offre à tout le monde. Ils nous ont dit que ce village était le plus proche du ciel. Et quel sentiment cela vous donne ! »



    Voilà, nous espérons que vous donnerez cours à notre invitation à visiter ce coin de paradis. A bientôt sur RRI pour une nouvelle destination !


    (Trad.: Ligia)


  • Les collines de la Transylvanie

    Les collines de la Transylvanie

    Il existe, en Roumanie, de nombreuses destinations idéales pour l’écotourisme. La région appelée « Les collines de la Transylvanie », située au sud de cette province historique du pays, est très attractive de ce point de vue. A vélo, à pied ou à cheval, vous aurez l’occasion d’explorer une région où la nature offre un véritable spectacle, où les châteaux et les villages aux églises fortifiées ont de merveilleuses histoires à raconter. Il existe également de nombreux centres de gastronomie locale, où le visiteur est convié à goûter aux plats cuisinés à l’ancienne.

    Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie », détaille son offre spéciale de vacances. « L’endroit le plus connu de notre destination écotouristique, c’est la région des villages saxons, réputés pour leurs églises fortifiées. Certains visiteurs associent notre destination à l’aire protégée qui abrite des milliers d’espèces d’oiseaux, d’autres au nom du prince Charles de Galles, qui possède des propriétés dans cette contrée. Nous l’appelons la zone des villages et des petites villes situés au cœur de la Roumanie, plus précisément dans les vallées des rivières Târnava Mare, Hârtibaciu et sur la rive droite de l’Olt, entre Sighişoara, Mediaş, Sibiu, Făgăraş, Rupea, Sighişoara. Nous promouvons intensément le côté écotourisme et avons fait les démarches nécessaires auprès du ministère de tutelle pour obtenir la certification en ce sens. Cela signifie un tourisme culturel et éco-responsable, respectueux de la nature et des communautés locales, du lien qui existe entre les deux. De ce point de vue, je crois que nous pouvons donner l’exemple. Dans le paysage mosaïque de la région, l’homme et la nature ont vécu en étroite communion au long de tant de siècles d’histoire. »

    Voyons maintenant quelles sont les activités que l’on peut faire dans ce pays de conte de fées ? Cristina Iliescu explique : « Pour ce qui est des activités principales, sachez qu’en plus des sentiers de randonnée et des itinéraires à parcourir à vélo ou à cheval, nous recommandons vivement l’observation de la nature, des oiseaux, vu qu’il s’agit de l’aire protégée la plus étendue du pays. Les sentiers totalisent 600 km, peut-être même plus depuis la finalisation des travaux pour le tronçon Terra Saxonum des itinéraires de randonnée aménagés et balisés connus sous le nom de Via Transilvanica. Ces trajets touristiques sont accessibles à pied, à vélo ou à cheval. Les autres types de tourisme que l’on peut pratiquer sont le tourisme culturel, le tourisme rural, l’agritourisme. Le tourisme gastronomique commence lui aussi à se développer. C’est ici qu’est né le concept de « brunch » en Roumanie. Le Transylvanian Brunch combine la dégustation de produits locaux et la visite des lieux que les touristes sont venus découvrir. »

    Dans une région si riche en histoire, en traditions et en légendes, on ne saurait oublier de mentionner les artisans qui ont hâte de montrer aux touristes les objets sortis de leurs mains, précise Cristina Iliescu, manager de la destination touristique « Les Collines de la Transylvanie » : « Le village de Mălâncrav est un très bon exemple en ce sens. Et puis, dans le village de Viscri, certains vieux métiers sont toujours pratiqués comme celui de forgeron, de verrier ou de briquetier. On peut y visiter par exemple l’atelier où le verre est fait à la main, comme autrefois. La plupart des maîtres artisans de l’endroit sont tisseurs ou vanniers. Certains métiers traditionnels disparaissent lentement. Heureusement qu’il y a des gens qui les revitalisent. Un de ces métiers anciens qui se meurent, c’est le feutrage. C’est à Copșa Mare que l’on peut toujours rencontrer un maître feutrier. Il existe également des métiers plus récents, comme la sculpture sur cire. »

    La destination « Les Collines de la Transylvanie » propose aussi un riche calendrier d’événements. Pendant cette période, en raison de l’obligation de respecter la distanciation sociale, on a été contraints d’annuler la plupart des événements. Certains d’entre eux ont pourtant été organisés, précise Cristina Iliescu, qui explique : « C’est grâce au fait que notre région est très étendue, ce qui, par ces temps de pandémie, représente un avantage. Avec un nombre restreint de participants, on peut toujours organiser de nombreux événements dans les villages. On peut, par exemple, se promener dans les villages de Meșendorf ou de Hoghilag pour sentir les tubéreuses ou pour assister à un concert de musique classique. Les concerts Sonoro, qui ont eu lieu cette année, seront certainement organisés l’année prochaine aussi. Un autre exemple serait le Festival Icon Arts. Nous organisons une école d’été pour les étudiants des académies de musique, à la fin de laquelle est prévue une semaine entière de concerts dans des endroits inédits, tels une église fortifiée ou la cour d’un gîte rural. Des événements comme ceux-ci permettent de préserver la distanciation sociale, car ils se déroulent à l’extérieur. Malheureusement, certains événements d’envergure n’ont pas pu se tenir cette année, mais nous espérons que la situation sera tout autre l’été prochain. Nous avons aussi la semaine Haferland, qui met en valeur la culture saxonne de Transylvanie. Il ne faut pas oublier de mentionner les compétitions cyclistes et les pièces de théâtre montées dans des granges. C’est dire que la gamme d’événements est très large. »

    Les retours sont généralement positifs, affirme notre interlocutrice : « Nous proposons des questionnaires aux touristes pour établir des statistiques. Ceux qui nous rendent visite pour la première fois se disent extrêmement surpris, car ils s’attendaient à une destination presque exotique. Ils sont fascinés non seulement par le paysage, mais aussi par la gastronomie, le calme et notamment la sécurité. Ce dernier aspect, ils l’apprécient d’autant plus que des histoires circulent en Europe occidentale sur la sécurité en Roumanie. Je n’ai pas rencontré de visiteurs qui ne se soient pas déclarés ravis des expériences vécues lors du séjour dans notre destination touristique. »

    Dans les années à venir, de nombreuses expériences uniques viendront s’ajouter à cette offre touristique, précise Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie » : « Nous avons toujours en vue de nouveaux projets. Il y en a un, actuellement, que nous apprécions fortement. Intitulé Edu Labs, ce projet est mené par la Fondation New Horizons et vise à attirer les jeunes vers des micro-spécialisations dans le domaine du tourisme, dont celui de guides spécialisés. Nous sommes très contents d’avoir réussi à y intéresser les jeunes, même avec l’aide des partenaires, ainsi que la communauté locale qui mérite bien une promotion accrue. Vous pouvez nous rejoindre sur le site colinele-transilvaniei.ro et sur les réseaux sociaux. »

    Une raison de plus de choisir la destination « Les Collines de la Transylvanie », c’est que le comté de Sibiu a déclaré 2021 « Année de la randonnée ». (Trad. Mariana Tudose)

  • Les mini-vacances du 1er Mai

    Les mini-vacances du 1er Mai


    Alors que dans de nombreux pays à travers le monde, la Journée internationale du travail est marquée par des marches et des mouvements de protestation, pendant lesquels les gens demandent plus de droits, de meilleures conditions de travail ou des avantages salariaux, en Roumanie, cette journée est célébrée par des randonnées, des excursions, des fêtes en plein air et des barbecues. Bref, oubliant presque les corvées de la vie quotidienne, les Roumains transforment le pays en un véritable pôle européen de la distraction. Cest ce qui explique pourquoi, dès laprès-midi du vendredi dernier, plusieurs milliers de touristes ont pris dassaut les stations alpines et littorales ou encore le Delta du Danube. Mamaia et Vama Veche, deux stations célèbres sur la côte roumaine de la mer Noire, accueillent des dizaines de vacanciers. Les boîtes de nuit, où opulence et luxe sont chez eux, représentent le principal point dattraction. Cependant, certains préfèrent faire la fête sur la plage, même si la météo nest pas aussi douce quils lauraient souhaité. En dépit des seulement 17 degrés de température de la mer, nombreux sont les touristes qui tentent une baignade. Cela fait longtemps que la renommée des fêtes organisées sur la côte roumaine de la mer Noire a dépassé les frontières nationales. Ceci étant, il y a toutes les chances que la station de Mamaia fasse concurrence à celle espagnole dIbiza.



    Les milliers de touristes qui ont opté pour un séjour dans le Delta du Danube, site inscrit au patrimoine universel de lUNESCO, profitent de lexcellente météo pour passer des moments inoubliables au milieu dune nature qui na pas son pareille. Dans les Carpates Méridionales, sur la Vallée de la Prahova, cest la station de Sinaia qui accueille le plus grand nombre de visiteurs. Les itinéraires de tourisme à vélo y sont la principale attraction. Bran-Moeciu, cette autre région de montagne, extrêmement pittoresque, regorge elle aussi de touristes. Bien des gîtes ruraux offrent la possibilité de louer des vélo ou de pratiquer léquitation. A Poiana Braşov, toujours dans les Carpates Méridionales, les hôteliers ont préparé des paquets touristiques spéciaux, avec accès gratuit aux centres de bien-être, spectacles divers et feu de camp. Enfin, nombre de Roumains ont choisi de passer les mini-vacances du 1er Mai au Maramureş, contrée du nord du pays, fameuse entre autres pour les promenades, au long de la Vallée du Vaser, par le train à voie étroite appelé Mocăniţa et tiré par une locomotive à vapeur.



    Quils soient partis ou non pendant ces mini-vacances, la plupart des Roumains ne renoncent pas au barbecue. Cest déjà devenu une tradition. Rien de plus naturel donc de voir, dans les aires expressément aménagées ou bien à la lisière des forêts, des gens en train de griller les « mititei ». Les statistiques témoignent largement du fait que les Roumains apprécient beaucoup ces petites saucisses sans peau. Rien quen ces mini-vacances, on sattend à ce quils consomment pas moins de 30 millions de mititei, soit un chiffre supérieur de 15% à celui enregistré lannée dernière. Enfin, comme toute chose a une fin, le 1er mai dans la soirée, les Roumains regagneront leurs foyers, car le travail reprendra le lendemain!







  • Découverte de Dâmbovicioara

    Découverte de Dâmbovicioara

    Aujourdhui nous mettons le cap sur la porte dentrée au Parc national Piatra Craiului : les Gorges de la Dâmbovicioara, une région ouverte à toutes les catégories de touristes. Cest ici que lon peut pratiquer lescalade, le VTT et lagritourisme. Dailleurs, le centre dinformation touristique Dambovicioara met à la disposition des personnes intéressées un calendrier dévénements qui inclut aussi des défilés de costumes traditionnels et de festivals de promotion de la gastronomie locale.





    Cest une zone de montagne dans laquelle les touristes peuvent choisir nombre ditinéraires, en fonction des préférences de chacun. Et une partie de ceux-ci ont été marqués à nouveau dans le cadre dun projet appelé Remarking Romania, coordonné par Octavian Bodron, de lAssociation Arttour.





    Octavian Bodron : « Nous avons souhaité promouvoir cette région du point de vue touristique. Nous avons suivi huit itinéraires balisés à différents degrés de difficulté. Il sagissait de deux itinéraires faciles, soit des routes forestières que tout le monde peut parcourir pendant deux ou trois heures. Nous avons aussi des itinéraires à degré de difficulté moyen. Ils sont destinés à ceux qui ont déjà voyagé à travers les montagnes, qui ont un bon physique et disposent de certains équipements spécifiques. Nous avons également abordé des circuits à haut degré de difficulté, qui traversent les crêtes du Massif de Piatra Craiului. Il sagit dun trajet de huit – neuf heures qui nécessitent une bonne condition physique et de léquipement spécialisé. »





    Cela fait 9 ans déjà que Raluca Busioc fait la promotion des Gorges de la Dâmbovicioara. Initialement administratrice dun gîte rural, elle travaille actuellement au sein du Centre dinformation touristique.



    Raluca Busioc: « Nous avons un éventail très varié de structures daccueil : hôtels, gîtes ruraux, chalets, soit au total 650 places dhébergement. Elles sont classées pour la plupart trois et quatre étoiles. La station de montagne de Dâmbovicioara vient dêtre déclarée station dintérêt national. Donc, côté hébergement, la situation est plutôt bonne. Même cas de figure côté objectifs touristiques. Nombre de touristes choisissent cette région parce quils souhaitent visiter le Massif de Piatra Craiului, et surtout la Réserve homonyme. Elle a beaucoup de choses à offrir. Nous avons beaucoup despèces de flore endémique et rare et même unique au monde, comme lœillet de Piatra Craiului qui ne pousse que dans cette région. »





    Afin datteindre tous les objectifs touristiques de la région, il vaut mieux opter pour les tours guidés, recommande Raluca Busioc à tous ceux qui franchissent le seuil du Centre dinformation et de promotion touristique de Dâmbovicioara : « Ils nous demandent des renseignements sur les itinéraires en montagne et il est mieux quils soient accompagnés par un guide spécialisé, surtout sil sagit de trajets plus longs et plus difficiles. Il existe aussi des randonnées plus faciles, où les touristes sont accompagnés par un habitant de la zone. Ce sont des itinéraires de courte durée, à parcourir sans difficulté même par les enfants. Il existe aussi un parc daventure qui sadresse aux groupes denfants ou dadultes. Nous pouvons leur proposer aussi un repas à la bergerie, composé de produits spécifiques pour la période estivale. Et il faut aussi préciser que Dâmbovicioara est la meilleure zone pour pratiquer le VTT. »





    Une attraction touristique à ne pas rater, cest la grotte de Dâmbovicioara. Elle a été découverte il y a plus de 4 siècles, en 1579, et elle dispose déclairage électrique depuis 1980. Vous ferez la connaissance de guides dexception. Il sagit denfants de la région qui ont appris lhistoire de cette grotte, qui sont prêts à raconter les légendes des lieux. Dès lentrée dans la grotte se trouve un restaurant à menu traditionnel.



    Raluca Busioc du Centre dinformation touristique Dâmbovicioara explique ce que vou trouverez au bout de lescalier qui mène à lentrée dans la grotte : « Toutes les informations officielles de lépoque de sa découverte indiquent le fait que des fossiles dours y ont été découvertes. Il sagit dun complexe de 50 grottes qui sétale sur le territoire de la Réserve de Piatra Craiului. La grotte de Dâmbovicioara en est la plus connue parce quelle a été aménagée à des fins touristiques. On la découvre en parcourant une passerelle éclairée, en métal, qui couvre les 250 mètres visitables de la grotte, puisquelle a aussi dautres couloirs fermés au public. »



    Raluca Busuioc nous invite à découvrir une autre zone intéressante de Roumanie, tout près de la grotte de Dâmbovicioara : « Il sagit des gorges Brusturetului. Cest une zone qui na pas encore été goudronnée. Sans doute, le tourisme dépend surtout de linfrastructure, mais, à mon avis, les routes sans asphalte sont idéales pour les randonnées dans la nature. Certes, il y a des avantages et des désavantages. En ce qui me concerne, ce qui compte le plus, cest la promenade à pied en toute tranquillité. Pour ce faire, les gorges Brusturetului sont une véritable oasis de verdure pour les amateurs de randonnées au cœur de la nature. »





    Cest toujours dans ces parages qua trouvé refuge Carmen Victoria Bârloiu, la première femme reporter sur le front dAngola. Née à Timisoara, elle a décidé de sétablir à Dâmbovicioara, où elle a ouvert un parc daventure et un Club de lAmitié, dont la mission est dapprendre aux enfants à protéger lenvironnement.



    Pourquoi a-t-elle choisi Dâmbovicioara ? Carmen Victoria Bârloiu répond : « A mon avis, les zones dont on a fait une promotion intense, telles la Vallée de la Prahova, sont trop peuplées. Cest la région voisine de Rucar – Bran qui deviendra le futur pôle dattraction pour les vacanciers. On y trouve de tout : histoire, paysages, une riche gastronomie, traditions, coutumes, métiers anciens. Et noublions pas que la ville de Câmpulung, qui a été la première capitale de la Valachie, est tout près. Il suffit de franchir la porte de lhôtel pour se retrouver dans une zone chargée dhistoire. On découvre ainsi le Pont de Dâmbovicioara, construit il y a plus de 400 ans par le prince valaque Constantin Branconvan. Il existe aussi quelques croix en pierre datant de la même époque. On peut visiter aussi léglise qui porte le nom des Saints Constantin et Hélène, toujours une construction en pierre. Et puis, la source de la rivière Dâmbovita, qui arrive jusquà Bucarest, est à retrouver dans les gorges de la Dâmbovicioara. On ne saurait oublier non plus les ruines de la cité dOratia, qui figure sur la liste de monuments nationaux, ni le parc culturel Everac (un musée de statues en plein air). »





    Voilà donc une destination où lon peut se promener en toute tranquillité dans la nature et découvrir des monuments inédits ou tout simplement se reposer et faire la connaissance de gens très aimables. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Vacances à Vatra Dornei

    Vacances à Vatra Dornei

    Notre destination d’aujourd’hui est Vatra Dornei, également connue comme La perle de la Bucovine. Située à 800 mètres d’altitude, cette station touristique du nord-est de la Roumanie est très prisée tant par les passionnés des sports de montagne que par tous ceux qui cherchent un petit havre de sérénité. On peut y pratiquer le rafting, le VTT, le parapente et le ski ou tout simplement se balader dans le parc, pour profiter de l’air ionisé.

    Pour nous parler de cette ville thermale, blottie au pied des montagnes, nous avons invité au micro le professeur Crăciun Todaşcă : «Je pense avant tout aux offres de loisirs de plein air, de sports d’hiver, tels le ski alpin, le ski de fond, aux randonnées au cœur d’un paysage mirifique. Depuis deux siècles déjà, cette région est surnommée le Tyrol de la Roumanie. Les touristes étrangers s’y rendent en grand nombre surtout en été. J’ai été agréablement surpris de rencontrer des visiteurs venus de très loin, d’Australie, du Japon et même d’Amérique du Nord. Tous se sont dits ravis par la nature, l’air frais et les eaux minérales aux vertus curatives exceptionnelles. Ils ont été très satisfaits aussi des conditions d’hébergement et des loisirs, qui se sont beaucoup diversifiés ces dernières années. Bien des hôtels disposent de centres de bien-être et puis, en cette période de l’année, on peut aussi s’adonner à la descente des rapides. Vatra Dornei est une des contrées de Roumanie et de toute l’Europe centrale et orientale les plus propices à la pratique de ce sport d’aventure. Bistriţa est la rivière la plus rapide de Roumanie.»

    Côté hébergement, vous aurez l’embarras du choix. En plus, un séjour à Vatra Dornei vous donnera l’occasion de découvrir la cuisine du terroir, précise notre interlocuteur, Crăciun Todaşcă : «Nous avons beaucoup de restaurants et de pensions touristiques, dont certaines situées à seulement quelques km de la ville, au milieu d’un paysage incroyablement beau. Vous pouvez y déguster les plats traditionnels spécifiques de la Bucovine, mais aussi d’autres régions du pays, telles la Moldavie, la Transylvanie et le Banat. Selon vos préférences et le budget réservé à vos vacances, vous pourrez opter pour un hôtel allant de deux à quatre étoiles. »

    Les amoureux du folklore musical et des traditions ne sauraient manquer de visiter le Musée d’ethnographie, d’autant plus que le prix du ticket d’entrée est vraiment modique, soit 75 centimes d’euro ou 25 centimes d’euro pour les enfants, les étudiants et les retraités. Le musée est ouvert au grand public, du mardi au dimanche, de 10h00 à 16h00. Cet établissement culturel a toujours gardé les liens avec les maîtres artisans, qui ont créé les objets exposés. On peut y admirer quelques 2 mille pièces d’une valeur inestimable, dont costumes traditionnels et différents objets domestiques, regroupés dans des expositions permanentes. Le musée est accueilli par le rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville. Classé monument historique, cet édifice remonte à la fin du XIXe siècle.

    Petru Ariciuc, coordinateur du service de secours en montagne, nous fait un bref historique de la station touristique de Vatra Dornei : « Vatra Dornei figure sur la carte européenne des stations balnéaires depuis 1880-1890. C’est de cette époque-là que datent les premiers édifices qui allaient constituer le noyau de la future ville: la Poste, les établissements thermaux, l’Hôtel de ville. L’Empire de l’Autriche-Hongrie, qui dès 1850 avait envisagé de faire de Vatra Dornei une station balnéaire, a mis son empreinte sur l’architecture de cet endroit. Vatra Dornei s’est beaucoup développée pendant l’entre-deux-guerres, ce qui a eu pour résultat une capacité d’accueil accrue. Après la chute du régime communiste, à l’instar de la plupart des stations touristiques du pays, elle allait traverser une période de stagnation, voire même de régression. Pourtant, depuis l’an 2000, le bon vieux temps est de retour. A l’heure où l’on parle, la station recense trois établissements de cure, dont une ultramoderne, et 2500 places d’hébergement rien que dans la ville, tandis que les quatre montagnes qui l’entourent permettent d’y passer des séjours d’une semaine dans des pensions ou des chalets. Les quatre massifs importants, Suhard, Giumalău, Călimani et les Monts Bistriţa se prêtent aux randonnées pédestres. Faciles à parcourir, les itinéraires durent trois, cinq ou six heures. On peut même passer sept jours au cœur de la montagne, aux alentours de la station de Vatra Dornei, plus précisément à proximité de la Dépression des Dorne. »

    Petru Ariciuc nous a également parlé des vertus curatives des eaux thermales de la station : « On peut y soigner certaines maladies du système nerveux périphérique et de l’appareil locomoteur. C’est le parc de la ville qui bénéficie de l’air le plus riche en ozone. Il permet de suivre des cures en plein air. On y a même établi des itinéraires, recommandés en fonction de la maladie. »

    Situé à 34 km de Vatra Dornei, le Massif de Rarău abrite sur son flanc nord une des formations calcaires les plus intéressantes de toute la chaîne des Carpates Orientales, connue sous le nom de Pietrele Doamnei, les Pierres de la Dame. On peut y accéder par une route récemment modernisée, appelé Transrarău et considérée comme une des plus spectaculaires du pays, aux côtés de deux autres, Transfăgărăşan et Transalpina. Pendant la saison froide, la station accueille ses visiteurs avec quatre pistes de ski, appelées « La colline noire », « l’Ecureuil », «Parc 1» et «Parc 2». (Trad. Mariana Tudose)

  • Tourisme d’aventure

    Tourisme d’aventure

    Bien que l’hiver approche et que le soleil ne soit plus de la compagnie, l’aventure persiste sur les ondes de RRI, puisque l’actuelle édition de notre rubrique est consacrée à tous les accros de l’adrénaline. Ne vous inquiétez pas, vous ne devrez pas vous aventurer tous seuls, vous serez tout le temps encadrés de moniteurs qui vous donneront un coup de main, si nécessaire.



    Nous vous invitons donc à faire la connaissance de Dan Panturu, guide travaillant pour une agence spécialisée en tourisme d’aventures. « Nous, on a imaginé une panoplie d’activités censées sortir les touristes de leur zone de confort citadin et les aider à découvrir les bénéfices des activités en pleine nature. La Roumanie dispose de tous les ingrédients nécessaires à pratiquer un tourisme d’aventure de grande qualité, puisque chez nous, on trouve du tout : des montagnes, des rivières, des grottes, la mer, bref tout ce qu’il faut pour pratiquer n’importe quelle activité outdoor. »



    Pour les passionnés du vol libre, de l’escalade ou des parcours tyrolienne, la région de Rasnov ou de Brasov, avec des endroits tels Cheisoara, Lempes, Bunloc ou Poiana Brasov, vous attendent en toute saison. Dan Panturu : « Parlant des sports en pleine nature, on pourrait dire que cette région est le pays du parapente. On peut s’essayer au vol en tandem, en compagnie d’un moniteur breveté qui vous aide à prendre de l’altitude et voir à quoi rime effectivement ce sport. Ou bien, vous pourriez survoler les crêtes des montagnes à bord d’un avion ultra léger et prendre des photos magnifiques ou encore vous embarquer dans la nacelle d’une montgolfière pour observer d’en haut toute la région. Quant aux sports de montagne, vous aurez le choix entre les tyroliennes, les escalades et les descentes en rappel. »



    La Roumanie est également une terre des eaux: de nombreuses rivières vous invitent à pratiquer le radelage. Dan Panturu: « Les touristes qui nous rendent visite se voient proposer une longue série de sports aquatiques. Parmi eux, les activités d’eaux vives, c’est-à-dire le radelage ou le rafting dont se passionnent les véritables aventuriers. J’invite donc tous ces amateurs de sensations fortes à faire notamment deux parcours: le premier sur le Buzau et le second sur les eaux du Jiu, deux rivières qui s’ouvrent à ce sport durant toute l’année, à l’exception des mois d’hiver. Et puisque l’on parle des sports aquatiques, n’oublions pas les descentes en kayac sur les torrents de montagne, le yachting sur la Mer Noire ou encore les randonnées subaquatiques connues aussi sous le nom le snorkling. »



    Si votre forme physique n’est pas des meilleures, pas la peine de rester à la maison. Dan Panturu a des idées même pour les plus contemplatifs d’entre vous: « Eh bien, les sports terrestres s’adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir des endroits moins accessibles au volant d’une 4×4. Ou bien, si un tel raid ne vous dit pas trop, vous pourriez faire des courses en VTT ou en quad, devenus dernièrement de plus en plus populaires en Roumanie. »



    Si vous aimez goûter vraiment au plaisir des sports d’aventure, alors Dan Panturu a encore une suggestion à vous faire: la visite des grottes moins connues de Roumanie. « Puisque la spéléologie existe, pourquoi ne pas en profiter? Je vous propose donc une descente dans les tréfonds de la terre, surtout que la Roumanie a de nombreuses grottes qui s’ouvrent aux visiteurs. Il y en a pas mal dans la région des Monts Apuseni. Ou bien, dans la contrée de Brasov se trouve une grotte très intéressante dite de la Vallée de la Citée. Elle a deux galeries, l’une touristique et l’autre où l’accès se fait seulement avec de guides brevetés, qui vous emmèneront de l’autre côté du versant. C’est absolument génial! »



    Pour un plus de sécurité, chaque activité en pleine nature se fera en présence d’un moniteur spécialisé et expérimenté qui mettra à votre disposition tous les équipements nécessaires. Et puisque les premiers flocons de neige sont déjà tombés sur la Roumanie, sachez que les stations de montagne vous attendent pour y faire du ski ou des randonnées en autoneige. Que souhaiter de plus, sinon quelques journées de vacances pour bien profiter des bénéfices du sport et de la nature? (trad. : Ioana Stancescu)