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  • 10.08.2018 (mise à jour)

    10.08.2018 (mise à jour)

    Manif – Quelque 100.000 personnes
    ont participé, vendredi, devant le siège du gouvernement roumain, à Bucarest, à
    la manif des Roumains de la diaspora, auxquels se sont joints des habitants de
    la capitale et d’autres villes de Roumanie. Les protestataires demandent la démission de l’actuel Exécutif de la coalition PSD-ALDE
    et des élections législatives anticipées. Des heurts violents ont éclaté
    entre les manifestants et les gendarmes, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes
    et des canons à eau pour disperser la foule. La police a signalé la présence de
    groupes de provocateurs devant le siège du gouvernement. Les gendarmes sont
    intervenus en réponse à des agressions contre des représentants des forces de l’ordre.
    Plusieurs centaines de personnes ont eu besoin de soins médicaux sur place. Les
    autorités ont pris en compte une forte participation à la manif et ont pris des
    mesures pour assurer la sécurité de l’événement. La gendarmerie a exhorté les
    participants à se délimiter des incitations à la violence et à avoir un
    comportement pacifique. Egalement vendredi, des dizaines de milliers de gens,
    solidaires avec la manif de la diaspora, sont descendus dans les rues de
    plusieurs villes roumaines – dont Braşov et Sibiu (centre), Iaşi (nord-est),
    Cluj-Napoca (nord-ouest), Baia Mare (nord) – et ils ont scandé des slogans
    anti-gouvernementaux.

    Réaction – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a fermement
    condamné l’intervention brutale des gendarmes contre les manifestants de
    Bucarest. « Vouloir casser la volonté des gens par une réaction violente
    des forces de l’ordre est une solution blâmable », a affirmé le chef de l’Etat
    dans un message sur Facebook. Il a souligné le fait que la ministre de l’intérieur,
    Carmen Dan, devrait expliquer d’urgence la manière dont elle a gérer les
    événements.














    Diplomatie – Le
    ministère roumain des affaires étrangères se déclare profondément inquiet de
    l’escalade des violences dans la Bande de Gaza, sur la ligne de démarcation
    avec Israël. Le MAE de Bucarest appelle les parties impliquées à éviter
    l’aggravation de la situation et de nouvelles victimes parmi la population,
    indique un communiqué remis à l’agence roumaine de presse AGERPRES. Le
    ministère roumain des affaires étrangères y précise également qu’il soutient
    les efforts internationaux de médiation en vue de la cessation des hostilités.


    Peste porcine africaine -
    En Roumanie, l’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire et de sécurité
    sanitaire des aliments a annoncé, vendredi, 645 foyers confirmés de peste
    porcine africaine, dans 8 départements du nord-ouest et du sud-est du pays.
    Plus de 83.000 porcs ont été abattus dans des élevages industriels ou
    individuels. Les éleveurs en seront dédommagés, le prochain collectif
    budgétaire allant prévoir des fonds supplémentaires alloués au programme
    d’éradication de cette maladie des porcins.


















    Agriculture -
    Près d’un quart de la population de la Roumanie, soit 24%, travaillait dans le
    secteur agricole en 2017, ce qui place la Roumanie sur la première position
    dans l’Union européenne, dont la population occupée dans l’agriculture est, en
    moyenne, de 4,5% – indiquait l’Eurostat vendredi. La Roumanie est suivie par la
    Bulgarie, avec 19%, la Grèce 11% et la Pologne 10%. Pour ce qui est de la
    population occupée dans l’industrie, l’année dernière, c’était la République
    tchèque qui arrivait en tête avec 36%, suivie par la Slovaquie et la Pologne -
    31% et la Roumanie avec 30%.


    Justice – Le ministère de la justice de Bucarest a ouvert,
    ce vendredi, la procédure de sélection du juge qui représentera la Roumanie au
    Tribunal de l’Union européenne. La date-limite de dépôt des candidatures est le
    24 août. Les candidats doivent déposer aussi une déclaration sur l’honneur
    qu’ils n’ont été ni agents ou collaborateurs des organes de sécurité en tant
    que police politique ni agents, y compris sous couverture, des services de
    renseignement. Après une sélection des dossiers, les candidats restés en course
    auront un entretien avec le ministre de la justice, les 11 et 12 septembre. La
    Roumanie est un des neufs Etats membres appelés à désigner un juge
    supplémentaire au Tribunal de l’Union européenne et qui doivent présenter leurs
    propositions avant le 1er octobre 2018. Les neufs juges occuperont leurs postes
    au 1er septembre 2019.

    Festival – La huitième édition du festival de musique alternative Summer Well a
    lieu ce weekend à Buftea, dans la proche banlieue de Bucarest. A l’affiche, de
    grands noms de la scène musicale internationale, tels Bastille, du Royaume Uni, un des troupes indie-rock les plus
    appréciées au monde. Le groupe irlandais de rock alternatif Kodaline donne son premier concert en Roumanie, tandis
    que le d
    uo américain Sofi Tukker propose le style jungle pop, inspiré de
    la musique house des années ’90. Egalement parmi les invités spéciaux, le
    groupe The Lantern Company, de Liverpool, qui
    offriront un spectacle de couleurs et de lumières, avec des installations sous
    forme de créatures lumineuses surdimensionnées.

  • 09.08.2018 (mise à jour)

    09.08.2018 (mise à jour)

    Manifestation – Une grande manifestation est prévue vendredi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement de Bucarest, rassemblant des Roumains, y compris de létranger, qui veulent protester contre lExécutif. Selon la mairie de la capitale, la manif na pas dorganisateur, comme le demande la loi, car aucune des personnes à avoir annoncé la tenue de ce rassemblement navait voulu signer un protocole avec la municipalité. Dans le même temps, un homme qui sétait présenté, dans une émission de télévision, comme étant le véritable organisateur et qui avait encouragé les participants à des actions violentes contre les forces de lordre, a été mis en examen par les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT). Il est placé sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Marius Militaru, chef du service de communication de la Gendarmerie roumaine, a exhorté les futurs participants à la manifestation à ne pas suivre les incitations à la violence qui circulent dans lespace public et à rester calmes. A son tour, le porte-parole de la gendarmerie de la capitale, Georgian Enache, leur a demandé de ne pas empêcher les forces de lordre à faire leur travail, en cas dincidents violents.



    Ambassadeur — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a reçu jeudi le nouvel ambassadeur de la Slovaquie à Bucarest, Karol Mistrik. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale dans le cadre des initiatives et des projets en cours au sein de l’OTAN et de l’UE. Il a également été souligné l’importance de la mise en œuvre des décisions prises au récent sommet de l’Alliance, à Bruxelles. Les deux officiels ont exprimé leur intérêt pour l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense. Dans ce contexte, le ministre roumain a apprécié la contribution de la Slovaquie à l’intégration du Commandement de la Division multinationale Sud-Est, structure alliée de commande et de contrôle basée en Roumaine.



    Déficit — Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté d’environ un demi-milliard d’euros au premier semestre de 2018, se situant à 6,3 milliards d’euros, selon les données fournies par l’institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. Les exportations se chiffrent à près de 34 milliards d’euros, soit une hausse de 10 % par rapport à la période similaire de l’année dernière. Les importations, qui ont elles aussi augmenté, s’élèvent à quelque 40 milliards d’euros, une valeur supérieure de 9,7% à celle enregistrée sur les six premiers mois de 2017. Enfin, les échanges avec les pays membres de l’UE ont représenté 76% du total des exportations.



    Blé — La société de recherche agricole Stratégie Grains spécialisée dans le marché européen des céréales, a révisé à la baisse ses estimations pour 2018 concernant la récolte de blé européenne, qui chutera à son plus bas niveau des six dernières années. Selon les analystes, cela s’explique par les conditions météorologiques dans le nord de l’Europe. La production de blé de certains pays tels la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, l’Italie et l’Espagne, où la météo a été favorable, devraient compenser les pertes causées par la vague de chaleur à d’autres Etats (Allemagne, Pologne, France, République Tchèque), note l’agence Reuters. Dans un rapport rendu public jeudi, la société française mentionnée estime que la production de blé de l’UE sera de 127,7 millions de tonnes, inférieure de 10% à celle de 2017. Par ailleurs, la production de blé de la Roumanie, troisième grand exportateur de l’UE, pourrait elle aussi diminuer de 20%, a mis en garde Laurenţiu Baciu, président de la Ligue des Associations des producteurs agricoles de Roumanie.



    Spécialistes — Près de 1.500 spécialistes ont été formés dans la perspective de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, a déclaré jeudi le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Cette formation a débuté l’an dernier, avec l’appui de l’Institut européen de Roumanie, de la Commission européenne et du Secrétariat général du Conseil de l’UE. Victor Negrescu a également précisé que ces spécialistes devraient être réceptifs aux opinions des Etats membres et capables de trouver des solutions de compromis.



    Réaction — Le ministère roumain des Affaires étrangères a réagi jeudi aux déclarations du vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, qui a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer ’’des esclaves’’ en Europe occidentale. La diplomatie de Bucarest considère comme inacceptable toute association entre les citoyens d’un pays avec un phénomène infractionnel, note l’agence Mediafax. La Roumanie assume les responsabilités qui lui incombent en ce qui concerne la conduite de ses ressortissants à l’étranger et s’aligne sur les normes internationales de prévention et de lutte contre la traite d’êtres humains, étant partie prenante des principaux instruments en la matière, précise encore le ministère roumain des Affaires étrangères. Matteo Salvini, vice — premier ministre de l’Italie, ministre de l’intérieur et leader de la formation radicale la Ligue du Nord, a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer des « esclaves « en Europe occidentale et demandé des mesures censées limiter le trafic de personnes et les cas d’exploitation.



    West Nile — En Roumanie, une personne est décédée suite à l’infection par le virus West Nile, a fait savoir jeudi le Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, souffrant d’affections chroniques. Selon le ministère de la Santé de Bucarest, il n’y a pas de risque d’épidémie, les cas d’infection enregistrés jusqu’ici ayant été sporadiques. Les spécialistes précisent que l’infection ne se transmet pas d’homme à homme et que le virus West Nile infecte l’homme uniquement par piqûre d’un moustique vecteur. Depuis le début du mois de mai, on a recensé 23 malades.



    Peste — Dans le département de Brăila (sud-est de la Roumanie), ont été confirmé, jeudi, deux nouveaux foyers de peste porcine africaine, leur nombre total dans ce comté étant de 18. Le bilan le plus récent fait état de près de 580 foyers, dans une centaine de localités de huit départements à travers le pays. Plus de 78.000 cochons des exploitations professionnelles et des élevages individuels ont été abattus. Les propriétaires des animaux sacrifiés seront dédommagés et le prochain collectif budgétaire prévoit des fonds supplémentaires destinés au programme d’éradication de cette maladie.



    Météo — Il fera beau et chaud sur la plupart du territoire, les températures maximales devant se situer entre 26 et 35°. L’indice humidex dépassera localement, dans le sud, le seuil critique des 80 unités.

  • 27.04.2018 (mise à jour)

    27.04.2018 (mise à jour)

    Présidence – Le chef de l’Etat
    roumain a annoncé qu’il retirait sa confiance à la première ministre
    social-démocrate, Viorica Dăncilă, et qu’il réclamait sa démission, moins de
    trois mois seulement depuis l’installation de celle-ci à la tête du cabinet de
    Bucarest. Selon le président Klaus Iohannis, Mme Dăncilă ne fait pas face aux
    exigences de ses fonctions et met le pays en situation de vulnérabilité. Le président
    de la république a réclamé la démission de la chef du gouvernement après le
    refus de celle-ci d’accepter son invitation à participer, ce vendredi, à des
    consultations sur la dispute entre le gouvernement et la Banque centrale au
    sujet de l’inflation. M. Iohannis accuse l’Exécutif et le Parti Social-Démocrate,
    principale composante de la coalition au pouvoir, de vouloir placer la Banque
    centrale sous contrôle politique. Parmi les raisons qui l’ont poussé à retirer
    sa confiance à Mme Dăncilă, le président roumain a aussi rappelé le récent
    mémorandum de politique étrangère approuvé par le gouvernement, aux termes
    duquel Bucarest envisage de transférer à Jérusalem l’ambassade de Roumanie en Israël.
    Une décision qui a suscité des commentaires et de la confusion au niveau
    national, vu que le président Iohannis n’avait pas été consulté en ce sens. De
    l’avis du chef de l’Etat, ce ne serait pas déraisonnable d’avoir une discussion
    de principe à ce sujet, mais tout en respectant la législation internationale
    en la matière. Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest
    précise que le transfert de l’ambassade roumaine en Israël fera l’objet de
    consultations avec toutes les institutions et les acteurs importants. Le leader
    du PSD, Liviu Dragnea, a déclaré ce vendredi que la première ministre n’avait aucune
    raison de démissionner et que le parti continue de la soutenir. L’Alliance des
    libéraux et des démocrates (ALDE), partenaire du PSD dans la coalition au
    pouvoir, affirme que le retrait de la confiance au premier ministre ou au
    gouvernement ne fait pas partie des
    compétences di chef de l’Etat. L’opposition parlementaire déclenchera des
    consultations afin de déposer une motion de censure, après l’annonce du
    président concernant le retrait de son soutien politique à la première ministre
    Viorica Dăncilă.

    Réaction – Le ministère roumain
    des affaires étrangères (MAE) salue la rencontre des leaders des deux Corées, qui a
    eu lieu ce vendredi à Panmunjom, et
    exprime l’espoir que cela représente un premier pas vers l’identification d’une
    solution viable et durable pour la situation et les tensions qui se manifestent
    dans cette région du monde.

    Défense – A la base aérienne
    Milhail Kogalniceanu, près de Constanta, a eu lieu une cérémonie d’accueil du
    détachement des forces aériennes royales britanniques qui exécutera, avec les
    collègues roumains, des missions de police aérienne dans le flanc est de l’OTAN,
    du 1er mai au 31 août. Le détachement britannique compte près de 160
    militaires (pilotes et techniciens) et quatre appareils Eurofighter Typhoon. La
    police aérienne renforcée, sous le commandement de l’OTAN, représente une
    mission de défense collective par temps de paix, vouée à assurer la défense de
    l’intégrité de l’espace aérien de l’Alliance et développer ses capacités de
    réaction.

    Justice -
    L’ancien ministre roumain des finances, Sebastian Vlădescu, est poursuivi pour
    prise de pots-de-vin et trafic d’influence, a informé la Direction nationale
    anti-corruption (DNA), ce vendredi, après avoir obtenu, il y a quelques jours, l’aval
    du président Klaus Iohannis. L’ancien parlementaire Cristian Boureanu, Ionuţ
    Costea, ancien secrétaire d’Etat au ministère des finances et président
    d’EximBank, et Constantin Dascălu, secrétaire d’Etat au ministère des
    Transports, sont eux aussi poursuivis dans la même affaire qui concerne la
    période 2005-2014. Selon les enquêteurs, des responsables roumains ou des
    personnes influentes auraient reçu près de 20 millions d’euros de la part d’une
    compagnie étrangère qui voulait ainsi obtenir des contrats et le paiement des
    factures pour les travaux de modernisation de plusieurs tronçons de la voie
    ferrée entre Bucarest et Constanţa, ainsi que le remboursement de la TVA pour
    les travaux de modernisation d’une autre voie ferrée.

    Europol
    – Les
    organes de propagande en ligne de l’Etat islamique ont été neutralisés, avait
    annoncé vendredi l’Office européen de police, Europol. L’opération avait
    notamment ciblé l’agence de presse Amaq de Daesh, habituellement utilisée par
    les islamistes radicaux pour revendiquer leurs attentats et pour faire
    connaître les appels au jihad. L’opération s’est déroulée simultanément dans
    plusieurs pays européens, dont notamment en Belgique, en France, aux Pays-Bas,
    au Royaume-Uni, en Bulgarie et en Roumanie, mais également outre Atlantique,
    aux Etats-Unis et au Canada.

    Tennis – La joueuse
    roumaine de tennis Simona Halep, numéro 1 WTA, a perdu vendredi
    dans les quarts de finale du tournoi de Stuttgart devant la joueuse américaine
    CoCo Vandeweghe, numéro 16 mondial. Halep avait précédemment battue la Slovaque Magdalena Rybarikova. Lors
    de l’édition 2017 du tournoi de Stuttgart, Simona Halep avait atteint les
    demi-finales.

  • A la Une de la presse roumaine 15.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 15.06.2017

    En effet la « manœuvre terrible entreprise par Liviu Dragnea » qui a retiré le soutien au premier ministre Sorin Grindeanu, été contrecarré par la décision de ce dernier de ne pas démissionner, une décision qui a produit un « choc dans l’histoire de la politique roumaine ». Sur cette toile de fond, la marge d’action du patron social-démocrate semble limitée à la motion de censure, alors que celle du premier ministre est plus ample, puisqu’il est toujours le maître du robinet aux fonds gouvernementaux.



  • 05.04.2017 (mise à jour)

    05.04.2017 (mise à jour)

    Rencontre — La Roumanie est un Etat profondément pro-européen, qui soutient un projet ambitieux pour la relance de l’UE, a affirmé le président Klaus Iohannis, lors de la rencontre qu’il a eue, mercredi, à Bucarest, avec le président du Bundestag, Norbert Lammert. A son tour, l’invité a dit que l’UE est « la meilleure réponse à la mondialisation, la conception de certains politiciens selon laquelle une récupération des compétences souveraines par l’affaiblissement de l’Union étant une illusion ». Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, dans leurs discussions, les deux officiels ont abordé, entre autres, des aspects liés à la coopération bilatérale, à l’avenir de l’Union, à la problématique des réfugiés. D’autre part, le président du Bundestag a exprimé son soutien pour la continuation de la lutte contre la corruption et le renforcement de l’Etat de droit ainsi que la haute appréciation qu’il donne à l’esprit civique et profondément pro-européen des citoyens roumains.




    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir que le projet de loi visant à mettre en accord les dispositions des Codes pénaux avec les décisions de la Cour constitutionnelle serait soumis au débat public et suivrait la procédure parlementaire. Le texte ne prévoit pas de seuil pour le préjudice causé par l’abus de fonctions, a-t-il précisé. La dépénalisation partielle de l’abus de fonctions par le l’introduction d’un seuil du préjudice à 45 mille euros, en dessous desquels il n’était pas considéré infraction pénale, figurait parmi les modifications que l’ancien ministre de la justice, Florin Iordache, avait incluses dans le décret d’urgence n° 13, adopté en janvier. Le décret controversé, ultérieurement abrogé, avait suscité les manifestations de rue les plus amples jamais enregistrées dans la Roumanie post-communiste.



    Corruption — L’ancien chef de la Caisse nationale d’assurance maladie de Roumanie, Lucian Duţă, a été placé sous contrôle judiciaire étant accusé de pots-de-vin. Selon les procureurs anti-corruption, il aurait touché plus de 8 millions d’euros en plusieurs tranches, de la part de certaines compagnies. En échange de cet argent, Duţă aurait signé plusieurs contrats pour la mise en place d’une plate-forme informatique unique et de la carte de santé électronique. L’ancien chef de la Caisse nationale d’assurance maladie est tenu de verser une caution de près d’un million d’euros dans un délai de 10 jours, sinon il risque le remplacement du contrôle judiciaire par une mesure plus sévère.



    Visite — La Roumanie et la France partagent une vision commune concernant l’avenir de l’UE, et notamment sur l’unité et la cohésion de l’UE27 et sur une meilleure coopération entre les Etats membres, a déclaré la ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall. Elle a achevé, ce mercredi, sa visite officielle de deux jours à Paris. L’officiel a rencontré, entre autres, Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes au ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, et Jean Bizet, président de la Commission pour les affaires européennes du Sénat français. A l’agenda — des thèmes tels que l’avenir de l’UE, le Brexit et l’espace Schengen. Ils ont également discuté des préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au 1er semestre de 2019.



    Réaction — Le ministère roumain des Affaires étrangères (MAE) a réagi, mercredi, au lancement par la Corée du Nord d’un nouveau missile balistique de moyenne portée. Selon le MAE, l’essai viole les résolutions en vigueur du Conseil de sécurité des NU, et ces actions répétées constituent des menaces majeures à l’adresse de la paix et de la sécurité internationales. Bucarest réitère l’appel aux autorités de Pyongyang de respecter intégralement les normes internationales en vigueur et de s’abstenir de toute action pouvant déstabiliser la sécurité dans la Péninsule coréenne et au niveau mondial. La communauté internationale a réagi mercredi au plus récent test au missile de la Corée du Nord. Le régime de Pyongyang a lancé un missile balistique en mer du Japon. Ces dernières années, la Corée du Nord a fait deux essais nucléaires, et en 2016 elle a lancé une vingtaine de missiles balistiques. La communauté internationale est préoccupée par le fait que Pyongyang pourrait travailler sur un missile balistique intercontinental.



    Patrimoine — Le Palais de la culture de Blaj (centre) s’est vu décerner le Prix du Patrimoine culturel de l’Union européenne 2017, dans la catégorie « Projets de conservation ». Kallós Zoltán, ethnologue ayant une carrière de plus de 70 ans dans le domaine de la recherche sur les communautés magyare, roumaine, saxonne et des Roms de Transylvanie, s’est vu conférer le prix de la catégorie « Contribution exemplaire à la conservation du patrimoine». Le prix, connu sous le nom d’Europa Nostra, est la plus haute distinction d’Europe dans le domaine du patrimoine. Les 29 lauréats de 18 pays sont reconnus pour leurs succès notables dans des domaines tels que projets de conservation, recherche, éducation, formation et sensibilisation dans le secteur du patrimoine culturel européen. Le jury a été composé d’experts indépendants et a examiné plus de 200 dossiers présentés par des organisations et des personnes physiques de 39 pays d’Europe.



    Distinction — Le Comité juif américain accordera au président de la Roumanie, Klaus Iohannis, la prestigieuse distinction « Lumière parmi les nations », à l’édition de cette année du Forum global de l’organisation, qui aura lieu en juin à Washington, est-il indiqué dans un communiqué du Comité. Le directeur exécutif de l’organisation, David Harris, a souligné le rôle joué par le chef de l’Etat roumain dans le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Roumanie, ainsi que ses efforts de lutter contre l’antisémitisme. Le Prix de la « Lumière parmi les nations » est la plus haute distinction conférée aux leaders du monde. Il a été accordé à la chancelière Angela Merkel, à l’ancien président français Nicolas Sarkozy, mais aussi à l’ancien président américain Bill Clinton.




    Hockey — La sélection nationale de hockey sur glace de Roumanie affrontera l’Islande, jeudi, dans le 3e match dans son deuxième match de Coupe du Monde, comptant pour la 2e division du Groupe 1, à Galati, ville de l’est de la Roumanie. Dans les deux premiers matchs, la Roumanie a vaincu, la Belgique, 9 à 1 et la Serbie, 4 à 1. La Roumanie doit également rencontrer l’Australie, vendredi, et l’Espagne, dimanche. L’objectif de l’équipe de Roumanie est de terminer première de son groupe et d’accéder ainsi à l’étape suivante de la compétition. Ce sont les premiers matchs du nouvel entraîneur de la Roumanie, le Canadien Martin Lacroix, fraîchement sacré champion national avec l’équipe Corona Brasov (centre).



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (33e WTA) rencontre ce mercredi la Slovaque Kristina Kucova, au deuxième tour du tournoi de Charleston, aux Etats-Unis. Au premier tour, Begu a triomphé de Cagla Buyukakcay, de Turquie, score 2-0. Dans la même phase de la compétition, une autre Roumaine, Ana Bogdan, s’est inclinée en deux sets devant la Lettone Jelena Ostapenko.



    Handball — La Roumaine Cristina Neagu (Buducnost Podgorica), la meilleure joueuse de handball du monde en 2016, et quatre joueuses du club CSM Bucarest, Majda Mehmedovic, Isabelle Gullden, Anastasia Lobaci et Carmen Martin, ont été nominées dans le sondage pour désigner l’équipe idéale de la Ligue des champions de handball féminin. A l’édition de cette année, la 4e, l’assemblée européenne de spécialité (EHF) a nommé 50 joueuses et entraîneurs de 18 pays et de 12 clubs qui ont évolué en cette saison de la Ligie des Champions. Le vote a lieu en ligne du 5 avril au 2 mai. L’équipe All-star sera annoncée à l’occasion du tournoi final de Budapest (les 6-7 mai).

  • 03.02.2017 (mise à jour)

    03.02.2017 (mise à jour)

    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’adressera au Parlement, le 7 février, au sujet des modifications apportées par le gouvernement à la législation pénale et des événements qu’elles sont suscités. Le chef de l’Etat a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de cette démarche de l’Exécutif, signalant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, d’une part, la justice et le Parlement de l’autre. Après le Conseil supérieur de la magistrature et le Parquet général, le Défenseur des droits de l’homme conteste lui aussi ce décret gouvernemental. Le procureur général a annoncé, à son tour, qu’il attaquerait le décret d’urgence en justice. Rappelons que le gouvernement de Bucarest a adopté mardi soir un projet de loi sur la grâce de certaines peines et émis un décret d’urgence portant modification des Codes pénaux. Les institutions judiciaires ont elles aussi critiqué, à l’unisson, ledit décret. Le gouvernement social-démocrate a pourtant décidé de maintenir ces modifications législatives, après le vote de confiance accordé jeudi au cabinet Grindeanu par le Parti social-démocrate. Les protestations contre le décret ont continué vendredi aussi, à Bucarest et dans d’autres villes du pays. Depuis mardi nuit, après son adoption, plus de 200.000 personnes sont descendues dans les rues pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de la démarche gouvernementale.



    Réaction — Les Etats Unis sont profondément inquiets par les récentes mesures du gouvernement roumain qui minent l’Etat de droit et réduisent la responsabilité pour les infractions financières et pour celles de corruption, a déclaré pour Radio Roumanie le porte-parole du Département américain d’Etat, Mark Toner. Il a ajouté que par l’abrogation des mesures, l’exécutif de Bucarest peut soutenir la crédibilité de la Roumanie parmi la communauté internationale, maintenir l’attractivité du pays pour les investissements et continuer la croissance. Le porte-parole du Département américain d’Etat précise que les Etats Unis sont engagés à soutenir la Roumanie dans le renforcement de l’Etat de droit et dans la lutte contre le fléau de la corruption.



    Sommet — Les chefs d’Etats ou de gouvernements de l’UE, réunis vendredi à Malte, dans le cadre du sommet informel du Conseil de l’UE, ont approuvé de nouvelles mesures pour stopper l’afflux de migrants vers l’Europe. Les 28 dirigeants européens ont examiné notamment la migration depuis la Libye et les routes migratoires en Méditerranée. Présent au sommet, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré qu’il est très important d’aller aux causes de la migration et d’aider les pays dont provient le plus grand nombre de migrants. Un autre sujet discuté a porté sur les relations UE-Etats Unis. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a affirmé que ces relations demeuraient « une priorité absolue » pour l’UE, parce que jusqu’ici elles ont représenté un pilier important du monde libre. A son tour, Klaus Iohannis a réaffirmé que la position de Bucarest est en faveur d’un partenariat puissant entre l’UE et les Etats Unis. Il a souligné que pour la Roumanie, le Partenariat stratégique avec les Etats Unis est vital.



    Budget — Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest ont continué à débattre du projet de budget de l’Etat pour 2017. Elles ont donné un avis favorable aux budgets des ministères et des institutions étatiques, pour la plupart sous la forme proposée par l’exécutif. Le ministre des Finances, Viorel Ştefan, a assuré que le budget respectait les principales directions annoncées, parmi lesquelles la réduction de la TVA de 20 à 19% ou l’élimination de l’impôt sur le revenu pour les retraites inférieures ou égales à 2000 lei (441 euros). Le budget, qui repose sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit maximum de 3%, permettra aussi de respecter les engagements visant l’octroi de 2% du PIB au ministère de la Défense. L’Exécutif table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4% et sur un taux de chômage de 4,3%. D’autre part, l’opposition considère que les estimations de recettes qui sont à la base du budget sont surestimées.



    Suspect — Le Service roumain de renseignement confirme qu’un citoyen roumain a été retenu en Allemagne, soupçonné de préparer une attaque terroriste dans ce pays. Le SRI précise avoir contribué par des renseignements pertinents à l’enquête menée par les partenaires allemands, qui ont conduit à l’arrestation du Roumain. Selon le Parquet de Karlsruhe, le Roumain, âgé de 21 ans, a été retenu sur l’aéroport de Francfort. Il est soupçonné d’être en rapport avec un mouvement islamiste et d’avoir échangé des messages sur Internet avec différentes personnes en vue de préparer une attaque en Allemagne. L’homme s’apprêtait à partir en Roumanie et a été arrêté jeudi. La police du land de Bade-Wurtemberg a procédé à une perquisition de son domicile de la région de Heidelberg et a saisi des documents et des données sur un support informatique.



    Tennis — La Roumanie et le Bélarus sont à égalité, 1 partout, après le premier jour des compétitions comptant pour le premier tour du Groupe I de la Coupe Davis, zone Europe-Afrique. Adrian Ungur (313e au classement ATP, a dépassé, à Minsk, Ilya Ivashka (175e ATP), mais Marius Copil (129e ATP) a perdu devant Egor Gerasimov (341e ATP). Samedi, au double messieurs, les Roumains Horia Tecău et Nicolae Frunza rencontreront la paire formée des Biélorusses Max Mirnyi et Egor Gerasimov. Dimanche sont programmés les deux derniers matches du simple messieurs, à savoir Marius Copil – Ilya Ivashka et respectivement Adrian Ungur – Egor Gerasimov. Par ailleurs, la meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n° 4 mondiale, s’est retirée du tournoi de Saint-Pétersbourg, en raison d’une blessure au genou. La Russe Natalia Vikhlyantseva (115e) se qualifie ainsi pour le dernier carré sans avoir à lutter.

  • 02.02.2017 (mise à jour)

    02.02.2017 (mise à jour)

    Saisine — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi avoir saisi la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du décret d’urgence qui modifie la législation pénale. Le chef de l’Etat affirme qu’il s’agit d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, le système de justice et le Parlement. En réplique, Liviu Dragnea, leader du PSD, au pouvoir, a affirmé que ce décret ne libère pas les corrompus ni n’arrête le procès dans lequel il est accusé de faux intellectuel. Il a encore dit que toute tentative de miner l’activité du gouvernement PSD-ALDE est une tentative de déstabiliser l’ordre de droit de Roumanie, par des moyens plus ou moins légaux. D’autre part, Florin Jianu, le ministre pour le Milieu des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat, a démissionné du gouvernement, déclarant que c’était ce que la conscience lui dictait. Ce jeudi, la DNA avait demandé au ministère de la Justice des documents en original qui ont trait à l’élaboration et à l’émission du décret durgence de modification les Codes pénaux. L’information paraît dans un communiqué du ministère de la Justice dans lequel l’institution accuse la DNA d’immixtion grave dans l’activité de l’Exécutif.



    Critique – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a critiqué le ministère de l’Intérieur pour la manière dont il avait agi dans la nuit de mercredi à jeudi. Pendant le rassemblement pacifique de grande ampleur à Bucarest, des groupes isolés de manifestants se sont adonnés à des actes de violence. Les manifestations protestaient contre la décision du gouvernement Grindeanu de modifier les Codes pénaux par des décrets d’urgence. Le président soutient que les forces de police et de gendarmerie avaient été prévenues du risque de tels incidents, qui auraient visé à compromettre le mouvement de protestation. En réplique, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré ne pas en avoir été informée. Rappelons que c’étaient des protestations d’une ampleur sans précédent pendant ces 25 dernières années. A Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie, jeudi soir, les protestations ont continué contre la décision du gouvernement de modifier la législation pénale par décret d’urgence. Les Roumains de l’étranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.



    Débat — La situation engendrée par les modifications de la législation pénale opérées par le cabinet de Bucarest et les amples manifestations qu’elles ont suscitées ont fait l’objet, jeudi, de débats au Parlement européen. Les députés européens de Roumanie membres du PPE ont demandé le retrait du décret d’urgence en question, alors que les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates et du Parti social-démocrate, au pouvoir, affirment que les protestataires essaient de renverser un gouvernement légitime. La Commission européenne, a, quant à elle, sollicité au gouvernement roumain de réévaluer ledit décret. Enfin, les ambassades des Etats-Unis, du Canada, dAllemagne, de France, des Pays-Bas et de Belgique ont exprimé, mercredi, dans une déclaration commune, leur “profonde inquiétude” face à ce décret qui, selon elles, “sape” les progrès réalisés par le pays, ces dix dernières années, pour ce qui est de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption.



    Réactions — L’Association Pro Democraţia, une des ONGs les plus anciennes et les plus appréciées de Roumanie, constate avec inquiétude la détérioration rapide et grave du climat démocratique du pays, ainsi que l’attaque concertée de certaines forces politiques contre les fondements de l’Etat de droit et des droits de l’homme. La campagne systématique menée contre le système politique démocratique a culminé avec l’adoption, par décret d’urgence, de modifications controversées des Codes pénal et de procédure pénale, qui semblent exonérer de responsabilité pénale certains leaders politiques et leur clientèle électorale et économique, constate L’Association Pro Democraţia. Elle demande aux décideurs d’arrêter l’attaque contre les institutions, les organisations, les principes de l’Etat de droit et des droits humains et de retirer immédiatement et inconditionnellement le décret d’urgence décrié par l’opinion publique. ranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.




    Budget — Samedi et dimanche aura lieu à Bucarest la réunion des commissions parlementaires en charge du budget et des finances, qui dresseront leur rapport sur les projets des lois du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2017. Lundi, le Sénat et la Chambre des députés débattront de ces actes normatifs en séance commune, le vote final étant prévu pour mardi. Le projet de budget de l’Etat, approuvé par le gouvernement repose sur une croissance économique de 5,2% et un déficit maximum de 3% du PIB. Le gouvernement table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre des Finances, Viorel Stefan, une attention accrue sera prêtée dans l’immédiat aux investissements, à la santé, à l’éducation et à l’infrastructure.



    Défense — Plus de cent fantassins de Craiova, ville du sud de la Roumanie, se préparent pour une mission en Pologne, à laquelle ils devraient participer, six mois durant, dans la seconde moitié de l’année en cours, précise un communiqué du ministère de la Défense. Cette mission aura lieu en conformité avec la décision assumée par Bucarest, après le sommet de l’OTAN de Varsovie, visant la consolidation de la présence avancée de l’Alliance du coté nord du flanc oriental. Selon la même source, la Roumanie y participera avec un détachement de la défense aérienne, tandis que la Pologne sera présente avec une compagnie. Les fantassins roumains ont pris part, ces vingt dernières années, à plusieurs missions en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux. Cette brigade d’infanterie roumaine dispose de technique de combat moderne, capable d’assurer la pleine compatibilité et l’interopérabilité avec les structures des alliés.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 4 mondiale, s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi de Saint — Pétersbourg, en Russie. Principale favorite de la compétition, Halep rencontrera vendredi la Russe Natalia Vikhlyantseva. Par ailleurs, la paire formée par les Roumaines Irina Begu/Monica Niculescu affrontera, dans les quarts de finale, le duo Daria Gavrilova (Australie)/Kristina Mladenovic (France).

  • 21.08.2016 (mise à jour)

    21.08.2016 (mise à jour)

    Attentat — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest condamne fermement l’attaque terroriste perpétré, le samedi 20 août, à Gaziantep, en Turquie, et soldé par des dizaines de morts et de nombreux blessés. De tels actes dirigés contres des innocents sont inqualifiables, affirme le ministère roumain des affaires étrangères, qui a transmis des condoléances aux familles des victimes de cet acte d’une violence extrême et exprime toute la solidarité avec le peuple turc. Bucarest assure, dans le même temps, que la Roumanie reste engagée, aux côtés de la Turquie, dans la lutte contre le terrorisme. L’attentat suicide à la bombe a été commis par un adolescent âgé de 12 à 14 ans, a déclaré le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan. Le leader turc a indiqué l’organisation djihadiste Daesh comme responsable de l’attaque terroriste dont la cible a été une fête de mariage kurde. Les agences de presse internationales rappellent que la ville de Ganziatep, située près de la frontière syrienne, abriterait plusieurs cellules terroristes de Daesh.



    Migration — 24 personnes qui avaient l’intention de franchir illégalement la frontière de la Roumanie depuis la Serbie (dans le sud-ouest) ont été interpellées par les policiers roumains aux frontières, dans la nuit de samedi à dimanche. Les premières vérifications ont permis de constater que les 13 adultes et 11 enfants, qui se déplaçaient à pied, étaient originaires de Turquie. Confrontées deux fois cette semaine à de petits groupes d’immigrants, les autorités roumaines ont réagi en renforçant la sécurité à la frontière.



    Visite — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos fera, jeudi, une visite officielle en République de Moldova, dans le contexte où le gouvernement de Bucarest a approuvé, au début de ce mois, le versement d’une première tranche de 60 millions d’euros de l’assistance financière remboursable de 150 millions d’euros accordée à l’Etat moldave. Selon le porte-parole de l’Exécutif roumain, avant de recevoir cette première tranche, Chisinau a accepté de remplir plusieurs obligations, dont la mise au point d’une feuille de route en vue d’un accord avec le FMI et d’un paquet de lois pour améliorer le milieu des affaires, la mise en œuvre d’une analyse systémique des vulnérabilités du secteur bancaire et un calendrier législatif pour les résoudre. La République de Moldova doit également se doter d’un plan de présentation et de mise à jour de la stratégie de réforme de la justice et de la stratégie nationale anticorruption.



    Météo — Le temps deviendra instable en Roumanie, dans les prochaines 24h. Des pluies abondantes et des phénomènes orageux sont attendus sur la plupart du territoire national. Les températures de la mi-journée grimperont jusqu’à 35°, notamment dans le sud-est.

  • La semaine du 20 au 25 juin 2016

    La semaine du 20 au 25 juin 2016

    Brexit, les réactions de Bucarest

    Vendredi, à Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis a convoqué d’urgence le premier ministre Dacian Ciolos et le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, ainsi que les chefs des partis politiques pour des consultations au sujet du référendum du Royaume Uni. Il n’y a pas de raisons de s’inquiéter pour l’évolution de l’économie roumaine, après le Brexit, a affirmé Klaus Iohannis, à l’issue des pourparlers avec le gouverneur de la Banque centrale de Bucarest, Mugur Isarescu. Le président a également rencontré les leaders des partis politiques qui, tous, ont convenu que la Roumanie devait continuer son parcours européen. Selon les spécialistes de la Banque Centrale de Roumanie, la sortie de la Grande Bretagne de l’UE affectera le développement de la Roumanie, mais son impact sera faible, d’environ 0,5% du PIB. Les mêmes spécialistes assurent que le système bancaire roumain est bien capitalisé et que des mesures seront prises pour atténuer la volatilité du taux de change leu-euro. Par ailleurs, le Brexit pourrait mettre en difficulté les Roumains qui souhaitent travailler au Royaume Uni, vu que ce se sera désormais plus compliqué d’accéder au marché de l’emploi de ce pays. Selon la BNR, à l’heure actuelle, plus de 180.000 Roumains travaillent légalement en Grande Bretagne.

    Décisions politiques à Bucarest

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la loi sur le statut des élus locaux, selon laquelle les maires, les conseillers locaux et départementaux condamnés à une peine de prison avec sursis pour des faits de corruption peuvent conserver leurs mandats. Cette loi contrevient à la Constitution, à la jurisprudence de la Cour et aux principes de l’Etat de droit – a affirmé le chef de l’Etat pour expliquer sa démarche. Le président Klaus Iohannis estime également que la loi porte atteinte à la lutte contre la corruption. Par ailleurs, les députés et les sénateurs ont adopté avec 306 voix pour et une abstention un projet de loi selon lequel les élus qui ont embauché des membres de leur famille aux cabinets parlementaires avant août 2013 ne pourront pas être accusés de conflit d’intérêts. Ils se sont accordé du même coup la possibilité d’embaucher, à l’avenir aussi, en toute sécurité, des membres de leur famille. Selon les spécialistes, en dépénalisant le conflit d’intérêts, les parlementaires ont créé une clause spéciale qui leur permet d’échapper à la justice. L’Agence nationale d’intégrité a averti que cette décision était contraire aux dispositions du Code Pénal, qui punit le conflit d’intérêts depuis 2003.

    Nouvelles mesures financières

    Les procédures d’octroi des indemnités et du congé parental deviennent plus simples à partir du 1er juillet. Le gouvernement a adopté les normes méthodologiques d’application des nouvelles réglementations en la matière. Selon elles, le calcul des indemnités pour 140.000 parents sera fait d’office. En plus, les parents qui ont fait choix d’un congé d’une année seulement pourront prolonger de 12 autres mois la période de congé parental. Même les procédures nécessaires à l’octroi de l’allocation familiale ont été simplifiées – a précisé le ministre du Travail, Dragoş Pîslaru. Le ministère du Travail va également élaborer un guide destiné à ceux qui souhaitent obtenir les indemnités de congé parental.

    Bruxelles demande à Bucarest d’accélérer les projets financés de fonds européens

    La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, a demandé dans une lettre au ministre roumain des Transports, Dan Costescu, d’accélérer la réalisation des projets financés de fonds structurels et d’investissements européens. Corina Creţu exprime son inquiétude au sujet des retards dans les projets de transport de la période 2007-2013, mais aussi au sujet de l’absence de nouveaux projets pour la période 2014-2020. Même si la Commission européenne a approuvé 30 sur les 123 projets présentés pour la période 2007-2013, les autorités roumaines n’ont pas réussi à envoyer à Bruxelles tous les documents nécessaires donc il y a risque que la Roumanie ne puisse pas utiliser l’argent alloué et elle sera contrainte de supporter la finalisation des projets du budget national. La Roumanie s’est vu allouer 9,4 milliards d’euros pour le Programme opérationnel pour la grande infrastructure 2014-2020, tant par le Fonds européen de développement régional que par le Fonds de cohésion

    Le président allemand, Joachim Gauk, en visite officielle à Bucarest

    Le président allemand, Joachim Gauck, a effectué une visite d’Etat de 3 jours en Roumanie, lors de laquelle il s’est entretenu avec son homologue roumain Klaus Iohannis et a participé à une réunion avec les hommes d’affaires des deux pays. A cette occasion, son homologue roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que Bucarest souhaitait mettre en œuvre le modèle de développement économique ciblé sur l’innovation et la compétitivité. Il a souhaité que la coopération économique roumano-allemande s’élargisse à de nouveaux secteurs et mette en place des programmes qui attirent de nouveaux investissements allemands dans le pays et créent des opportunités économiques. Au cours de sa visite, le chef de l’Etat allemand s’est rendu à Sibiu, ville du centre de la Roumanie, où il a rencontré des représentants du Forum démocratique des Allemands de Roumanie, force politique importante dans cette ville. Joachim Gauck a loué le modèle roumain de relations interethniques et remercié les autorités de Bucarest pour la manière dont elles gèrent les aspects culturels et identitaires relatifs à la minorité allemande.

    Inondations et canicule en Roumanie

    Le premier ministre Dacian Cioloş a demandé aux autorités locales une évaluation des dégâts provoqués par les phénomènes extrêmes qui ont touché la Roumanie ces derniers temps. Depuis 3 semaines, la Roumanie est confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes : canicule, pluies torrentielles, inondations et crues qui ont balayé de nombreuses régions, provoquant de nombreux dégâts. Le vent fort a arraché des toits et endommagé le réseau électrique. De nombreuses familles ont dû quitter leur maison. Dans d’autres régions, des grêlons de la taille d’un œuf de poule ont endommagé des voitures et détruit des milliers d’hectares de cultures. (Trad. Valentina Beleavski, Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • Brexit, analyse depuis Bucarest

    Brexit, analyse depuis Bucarest

    Les Britanniques ont voté jeudi à 51,9% des voix pour sortir de l’Union européenne, contre 48,1% pour rester, selon les résultats définitifs publiés vendredi matin par la commission électorale. 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l’UE. Quelles sont les conséquences du Brexit sur le Royaume-Uni et sur l’Europe ? Voici une analyse depuis la Roumanie.

    13 des scientifiques britanniques les plus importants ont soutenu la campagne en faveur du maintien de la Grande Bretagne dans l’Union européenne, avant le référendum du 23 juin motivant qu’un Brexit ne ferait que péricliter la recherche au Royaume Uni. Dans le cadre d’une lettre publiée par le quotidien « The Telegraph », plusieurs lauréats nobélisés ont affirmé que l’UE permettait aux hommes de science de se déplacer librement et de collaborer dans la cadre de coopérations qui disparaîtraient en cas de Brexit. Ce qui plus est, les financements européens risquaient de disparaître si les citoyens du Royaume-Uni votaient en faveur d’une sortie de l’Union européenne, et le domaine scientifique britannique souffrirait à l’échelle mondiale. Ce n’est qu’un des multiples domaines touchés par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, dont les conséquences sont toujours difficiles à anticiper. Que signifie ce vote en faveur de la sortie du Royaume Uni de l’UE et comment devrait-il être compris ? Réponse avec l’analyste de politique étrangère Iulian Chifu : « Le scénario d’un retrait du Royaume-Uni de l’UE est un signal extrêmement mauvais et pas seulement en raison de l’exceptionnalisme britannique, mais aussi à cause du modèle que Londres pourrait imprimer à l’UE. J’ai vu un sondage aux Pays-Bas, où il y a une majorité sensible 38% contre 28% qui souhaite un référendum pour la sortie de l’UE. J’ai vu ailleurs aussi cette fracture, notamment en Europe Centrale. Un tel sujet une fois exposé au Royaume-Uni se mettra en marche aussi dans les principaux Etats bénéficiaires de l’intégration européenne – République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie. Une réaction de type domino est le principal danger du Brexit. Par ailleurs, nous ne devons pas oublier que l’UE demeure l’espace économique unique. Il serait extrêmement compliqué pour la Grande Bretagne de gérer une formule de sortie de l’UE, et en même temps de présence à l’intérieur de cet espace économique. Il s’agit, à mon sens, d’une question de nature hypothétique, puisqu’il existe déjà des prises de position aussi en matière de sécurité et en matière de réfugiés et dans le domaine disons de la circulation de la main d’œuvre, notamment dans les domaines commercial et économique, réactions qui pourraient produire carrément un écroulement du Royaume-Uni. »

    Iulian Chifu évoque un autre argument pour lequel les Britanniques auraient dû choisir de rester au sein des structures européennes : « Certaines régions du Royaume-Uni sont entièrement dépendantes des fonds européens et je nomme l’Ecosse et le Pays de Galles. De ce point de vue, en quittant l’UE suite à un Brexit, au moins le séparatisme écossais pourrait être remis sur le tapis puisque les Ecossais souhaitent rester membres de l’UE, tout comme le séparatisme d’autres régions plus pauvres qui dépendent de fonds que le Royaume-Uni ne peut pas fournir, notamment dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture en général. »

    De possibles suites régionales et globales graves dans le cas d’un tel scénario ont également été évoquées. Quelles sont ces conséquences présumées ? Seraient-elles proportionnelles au le rôle que joue le Royaume Uni au sein de l’Union Européenne ? Iulian Chifu : « Non, l’impact serait beaucoup plus grand parce qu’il s’agit d’un précédent et d’un effet de domino, susceptible d’entraîner d’autres pays. Nous pouvons analyser ce sujet aussi en termes sécuritaires. Tant le Royaume Uni que les autres Etats de l’UE y perdraient. Une telle rupture pourrait produire une brèche à l’intérieur même de la construction institutionnelle euro-atlantique. Hormis les effets de nature économique, la crédibilité de l’Union européenne et du processus d’intégration européenne aurait à souffrir. Le marché unique survivrait probablement, mais nombre des mécanismes d’intégration supplémentaires dans différentes autres catégories de politiques risquent de disparaître. L’espace de libre circulation de Schengen a déjà été mis en doute, probablement que d’autres projets d’intégration seront mis en attente et même remplacés, voire éliminés. »

    Le Brexit pourrait-il provoquer un démantèlement de l’Union européenne ? De l’avis de Iulian Chifu, un tel scénario serait carrément impossible : « Une désintégration de l’UE est actuellement impossible puisqu’elle aurait des conséquences négatives sur toute l’Union européenne, y compris pour le Royaume Uni. Donc en raison de la composante espace économique commun, union douanière, zone économique, il est peu probable qu’un des Etats membres décide de se retirer de l’UE. Cela impliquerait des coûts majeurs pour chacun d’entre eux. Reste à voir si les projets dans lesquels le Royaume Uni n’était pas inclus, à savoir la monnaie unique et l’espace de libre circulation Schengen, seraient eux aussi touchés. Mais nous pouvons imaginer des scénarios dans cette direction aussi. Je le répète et je veux le souligner clairement, nous ne parlons que d’éléments hypothétiques. »

    De l’avis de Iulian Chifu, un signal électoral consistant, l’élection d’un maire d’origine pakistanaise à Londres, illustrait clairement l’orientation du Royaume Uni vers l’ouverture, vers le multiculturalisme, plutôt que vers la fermeture et l’autarcie. Et pourtant, les Britanniques ont voté « Leave ». (trad. Alex Diaconescu)

  • Centre de commandement de l’OTAN en Roumanie

    Centre de commandement de l’OTAN en Roumanie

    Les six nouveaux centres de commandement que l’Alliance de l’Atlantique Nord a décidé de créer sur son flanc oriental, en réponse à la nouvelle menace sécuritaire perçue de la part de la Russie, sont devenus opérationnels cette semaine. Tout comme les centres placés en Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie, celui de Roumanie compte environ 40 officiers et a pour mission de faciliter le déploiement de la nouvelle force de réaction très rapide de l’Otan et de coordonner leurs actions. Selon un porte-parole de l’Alliance, les six centres de commandement seront parfaitement opérationnels avant le sommet des alliés, qui aura lieu à Varsovie, l’année prochaine.



    En Roumanie, l’Unité d’intégration des forces de l’Otan est l’une des deux structures de commandement et de contrôle de l’Alliance, créées à Bucarest. Elle assure la liaison avec le Commandement de Naples, étant chargée de planifier les opérations, d’organiser les exercices militaires et de coordonner le déplacement des troupes de la force de réaction de l’Otan en cas de nécessité. Cette structure utilise 42 officiers, 27 d’entre eux étant fournis par la Roumanie en tant que pays hôte. Le chef de l’Unité d’intégration des forces de l’Otan est le colonel roumain Catalin Ticulescu, vétéran de la guerre en Afghanistan, blessé au cours d’une mission de patrouille. Le centre de commandement de la division multinationale sud-est deviendra partiellement opérationnel l’année prochaine et sera en charge de la coordination des unités d’intégration des forces alliées de Roumanie et de Bulgarie.



    Ces centres de commandement font partie du processus d’adaptation de l’Alliance de l’Atlantique Nord aux changements produits dans l’environnement de sécurité ; ils sont également inclus dans le plan de l’Otan visant à renforcer sa présence en Europe de l’Est afin de décourager d’éventuels agresseurs et d’offrir des garanties aux alliés, sur la toile de fond de la crise ukrainienne, après l’annexion de la Crimée par la Russie en mars de l’année passée. C’est cette même logique qui sous-tend l’accroissement du nombre d’exercices de l’Alliance, le déploiement de bâtiments de guerre et d’avions ou bien l’annonce faite par Washington au sujet de la création de dépôts de matériel militaire et de munitions.



    Dans une interview exclusive à Radio Roumanie, le directeur général aux affaires stratégiques du MAE de Bucarest, Dan Neculaescu, affirmait que la Roumanie avait actuellement son niveau de sécurité le plus élevé depuis son adhésion à l’Otan, notamment suite aux récentes décisions de renforcement du flanc est de l’Alliance. (trad.: Ileana Ţăroi)

  • 10.06.2015

    10.06.2015

    Sommet- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe à partir de ce mercredi au Sommet l’UE- la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes qui se déroule deux jours durant, à Bruxelles en présence des leaders de plus de 60 Etats. Il s’agit du septième sommet de l’UE avec les pays de l’Amérique latine et le deuxième à inclure aussi la région des Caraïbes. A cette occasion, le président roumain a déclaré plaider en faveur d’un renforcement du dialogue politique et des relations économiques. Et lui d’ajouter que pour un pays d’origine latine comme la Roumanie, le développement d’un partenariat UE- Amérique latine et Caraïbes présente un vif intérêt.

    Bucureşti – Les ambassades américaine, britannique et néerlandaise en Roumanie ont réagi de manière critique, par le biais des communiqués de presse, après que la Chambre des députés de Bucarest eut rejeté la demande du Parquet national anti-corruption concernant le lancement de poursuites pénales à l’encontre du premier ministre Victor Ponta, accusé de corruption. L’ambassade des Pays-bas déplore l’attitude manifesté en Roumanie à l’égard de la justice et de la corruption, tandis que les représentants officiels des Etats-Unis rappellent que la loi doit être la même pour tous. A son tour, le Royaume-Uni demande que les institutions judiciaires aient la possibilité d’agir en toute indépendance.

    Economie – La Roumanie et la République Tchèque ont connu durant le premier trimestre de l’année en cours les taux de croissance économique les plus importants de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière. Selon l’Eurostat, les économies des deux pays ont été les seules à avoir enregistré une avancée supérieure à 4%. Selon les données fournies par l’Institut roumain de la Statistique, le PIB de la Roumanie durant le premier trimestre de l’année a connu une hausse de 4,3% par rapport à la même période de 2014 et de 1,6% par rapport au quatrième trimestre de l’année dernière.

    Vote – Le Sénat roumain a approuvé mardi le projet de loi permettant au personnel sanitaire du système public d’arrondir ses revenus par des activités privées déroulées dans le cadre des établissements médicaux où ils travaillent. Le document sera examiné par la Commission de santé de la Chambre des députés avant d’être soumis au vote décisif en séance plénière. Le Ministère de la Santé espère entraver de cette manière l’exode des médecins roumains à l’étranger et améliorer la qualité des services de soins offerts par les hôpitaux publics de Roumanie. Selon l’ancien président du Collège des Médecins, Vasile Astărăstoaie, les faibles salaires dans le système public de santé ont poussé ces dernières années plus de 20.000 médecins roumains à partir travailler à l’étranger.

    Météo – Les météorologues ont émis une alerte temps instable en vigueur sur tout le territoire roumain à partir de ce mercredi et jusqu’à jeudi. Des orages et de fortes perturbations sont attendus dans les heures à venir. Des pluies à verse toucheront la plupart des régions avec des quantités d’eau dépassant les 30 à 40 litres par mètre carré. Les maxima du jour iront de 22 à 32 degrés, 29 degrés en ce moment dans la capitale.

  • Le terrorisme, un problème global

    Plusieurs milliers de personnes, dont des personnalités politiques de haut rang, se sont rassemblées dimanche à Tunis pour une marche internationale dont le message a été la poursuite de la lutte contre le terrorisme. « Tunisie libre, dehors le terrorisme», ont scandé les manifestants de tous âges devant le Musée du Bardo, cible de l’attaque terroriste du 18 mars, qui a fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers. Ce rassemblement a été organisé suite à l’appel du président tunisien Beji Caïd Essebsi, qui a lui aussi répondu présent.



    A ses côtés, s’étaient retrouvés, entre autres, le président français Francois Hollande et celui palestinien, Mahmoud Abbas, ainsi que les chefs des gouvernements italien, Matteo Renzi et algérien, Abdelmalek Sellal. La Roumanie y a été représentée par son ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Ce dernier a transmis un message de condamnation ferme du terrorisme et de soutien aux efforts menés par les autorités de Tunis pour combattre ce fléau. « L’attentat meurtrier perpétré au Musée du Bardo a ramené l’attention sur la nécessité impérieuse d’une coopération internationale aussi étroite et efficace que possible de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes ”, a déclaré Bogdan Aurescu, selon le communiqué du ministère roumain des affaires étrangères.



    L’officiel romain a également rappelé l’initiative avancée par la Roumanie visant à la création d’un nouvel instrument juridique, à savoir une Cour de justice internationale habilitée à juger les actes de terrorisme. Bogdan Aurescu s’est entretenu à Tunis avec son homologue, Taieb Baccouche, avec le président du Parlement tunisien, ainsi qu’avec le président de la Tunisie, Beji Caïd Essebsi, auxquels il a transmis un message de pleine solidarité avec le peuple tunisien.



    En marge de l’événement accueilli par la capitale tunisienne, l’officiel roumain s’est également entretenu avec le chef de la diplomatie espagnole, Jose Manuel Garcia Margallo, qui a déclaré soutenir le projet roumain de création d’une Cour pénale internationale comme nouvel outil de lutte contre le terrorisme.



    Les deux ministres ont convenu que les experts juristes de leurs pays se pencheraient ensemble sur ce concept. L’initiative roumaine a été soutenue aussi par le ministre néerlandais des affaires étrangères, Bert Koenders, lors de sa brève visite officielle à Bucarest, effectuée juste avant son voyage à Tunis. L’officiel néerlandais a salué l’idée de mettre sur pied une instance judiciaire spéciale compétente pour juger les actes de terrorisme. Il a promis d’examiner avec la partie roumaine la possibilité de créer un tel Tribunal international. (trad. Mariana Tudose)

  • La Roumanie et la force de reaction rapide de l’OTAN

    La Roumanie et la force de reaction rapide de l’OTAN

    C’est sur la toile de fond des actions toujours plus agressives de la Russie en Ukraine que les ministres de la Défense des Etats de l’Alliance ont décidé jeudi à Bruxelles de faire construire des centres militaires dans plusieurs pays du flanc oriental. Des centres similaires seront accueillis par la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Tout cela dans le but d’assurer une présence renforcée sur le territoire des alliés de l’Est. La construction des centres sera financée par l’OTAN et par les Etats membres. Elle sera lancée cette année et ils seront à la disposition de l’Alliance en 2016.



    De l’avis du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, il s’agit de la consolidation la plus importante des forces collectives depuis la fin de la guerre froide. Il a également salué l’intention de la Roumanie d’aider à la mise sur pied des deux quartiers généraux multinationaux. Jens Stoltenberg : «La Roumanie est un des 6 Etats qui accueilleront des centres de commandement et de contrôle qui démarreront leur activité immédiatement. Ce seront des éléments clé de la coordination entre les pays membres, les 6 centres et ceux de l’OTAN. Ils auront un rôle vital si nécessaire. Il s’agit de forces terrestres et aériennes et nous allons développer leurs actions dans le cadre de la force Fer de lance’ », a déclaré Jens Stoltenberg. « Cest une réponse aux actions agressives de la Russie, qui a violé la loi internationale et annexé la Crimée », a-t-il expliqué, en insistant sur le caractère « défensif » de ces décisions.



    Cette initiative a été saluée par le président roumain Klaus Iohannis. Il affirme que la Roumanie est prête à entreprendre toutes les actions nécessaires pour la création des deux structures militaires. A son tour, le ministre roumain de la Défense à souligné à Bruxelles l’importance de la décision de l’Alliance : « Des mesures de grande importance ont été approuvées pour la Roumanie suite à l’adhésion du pays à l’OTAN en 2004. Ce sont des mesures historiques qui visent le renforcement du flanc Est et sud-est de l’OTAN et l’UE », a déclaré le ministre roumain de la Défense.



    5000 militaires seront déployés dans des les 6 Etats du flanc oriental membres de l’Alliance, capables d’intervenir en 48 heures. La Grande Bretagne qui dirige la Force de réaction rapide de l’OTAN en Europe Centrale et de l’Est enverra des un millier de militaires et 4 avions de chasse Thyphoon en Roumanie et en Pologne. Rappelons pour terminer qu’en Roumanie il y a déjà deux bases roumano-américaines de l’Alliance, dans les localités de Mihail Kogălniceanu (dans le sud-est) et Deveselu (dans le sud), qui accueillent 500 soldats américains. (trad.: Valentina Beleavski)

  • 05.02.2015

    05.02.2015

    Corruption — En Roumanie, les procureurs anticorruption ont demandé l’approbation de la Chambre basse du Parlement afin de placer en garde à vue la députée Elena Udrea — ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme -, accusée de corruption dans deux dossiers. L’ancienne ministre a rejeté les accusations et a repris ses critiques à l’adresse du directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea. La demande de la DNA de placer Elena Udrea en garde à vue a déjà été discutée par la Commission juridique de la Chambre des députés et elle sera soumise au vote de l’assemblée plénière.



    Justice — Le Sénat de Bucarest a adopté aujourd’hui en session plénière le projet de loi par lequel la Roumanie acceptera la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice. Cet acte réglementaire, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, permettra de solutionner d’éventuels différends entre Etats. La démarche a lieu six ans après l’obtention par la Roumanie d’une victoire historique à la Cour de justice de La Haye, dans un procès l’opposant à l’Ukraine.



    Négociations — Les négociations entre la Roumanie et le FMI en marge de l’accord actuel vont bon train, a déclaré, à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu. Ce troisième accord préventif de crédit depuis 2009 avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne, en déroulement, s’achève à l’automne. Se trouvant à Bucarest en mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers des trois bailleurs de fonds discutent avec les autorités roumaines des récentes évolutions et priorités dans les réformes économiques.



    Défense — La mise en place de la Force de réaction rapide, la structure de défense collective de l’OTAN la plus importante depuis la fin de la Guerre froide, domine aujourd’hui, à Bruxelles, l’agenda de la réunion des ministres de la Défense des Etats de l’Alliance. En 48 h tout au plus, cette Force de réaction rapide devrait pouvoir être déployée dans un pays ou une région de l’OTAN faisant l’objet de menace ou d’attaque. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que plusieurs centres de commande militaire seraient construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. La réunion de Bruxelles, à laquelle participe aussi le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a lieu dans un contexte spécial, étant donné la crise d’Ukraine.



    Film — L’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du festival de film de Berlin, dont la 65e édition s’est ouverte aujourd’hui, est « Aferim » , de Radu Jude, dont la première mondiale aura lieu le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, sera lui aussi présenté à Berlin, mais dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.



    Football — L’équipe de football de la Roumanie figure au 5e groupe, aux côtés du Danemark, de l’Arménie, du Pays de Galles, de la Bulgarie et du Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans, qui aura lieu en Pologne en 2017, suite au tirage au sort de Nyon. Les 52 équipes représentatives ont été partagées en six urnes par valeur, et la Roumanie s’est retrouvée dans la deuxième. Les 9 gagnantes des groupes se qualifient directement au tournoi final, et les quatre meilleures occupantes des secondes places disputeront un play-off pour décider des deux dernières sélectionnées qui participeront à l’Euro 2017.