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  • Le potage aigre aux courgettes

    Le potage aigre aux courgettes

    Bonjour et bienvenue à une nouvelle rencontre gastronomique sur les ondes de RRI. Aujourd’hui je vous propose de découvrir une soupe spécifique de l’été, qui peut être consommée aussi froide : le potage aigre de courgettes. En plein été, sous la canicule, la cuisine roumaine se simplifie et privilégie les plats à base de légumes : salades, ragouts et soupes aigres que l’on peut manger aussi froides. J’ai choisi la courgette, puisqu’elle domine le menu estival des Roumains et des peuples des Balkans.

    On les retrouve dans la quasi-majorité des soupes, farcies de viande et de riz mais aussi frits en panure ou en boulettes et trempés dans une sauce à l’ail. La soupe aigre aux courgettes que je vous propose aujourd’hui est facile à préparer, savoureuse, saine et rafraichissante si servie froide. Personnellement je la préfère chaude, même au déjeuner et malgré la chaleur. Il vous faut donc des courgettes petites ou grandes, le choix est à vous. Pour la base du bouillon il vous faut un mirepoix constitué d’une carotte, un panais, un céleri rave, un oignon et un poivron vert ou jaune. Il vous faut aussi de la crème fraîche, quelque 400 grammes et deux ou trois jaunes d’œuf. N’oubliez pas de prévoir aussi une botte de livèche.

    Commencez par peler et couper finement les légumes du mirepoix – carotte, céleri, oignon, panais et poivron – qu’il faut aussi suer dans un peu d’huile dans une casserole à soupe. Versez de l’eau et puis ajoutez les courgettes coupées grossièrement. Faites-les cuire mais pas trop afin de préserver autant de vitamines que possible. Ensuite après une quarantaine de minutes c’est le moment de préparer ce que les mères de familles roumaines appellent « le liaison ». Prenez quelques louches de bouillon dans un bol et laissez le reposer pour un certain temps pour que sa température baisse un peu. Ajoutez la crème fraîche et les œufs et mélangez doucement.

    Coupez le feu et versez ce mélange dans la casserole, ajoutez la livèche et voilà, votre soupe estivale aux courgettes est prête. Certains y mettent aussi du « bors », ce condiment liquide spécifique à la Roumanie et à l’Ukraine, issu de la fermentation du son de blé. Pourtant moi je préfère y mettre un peu de vinaigre et prévoir un piment rouge fort. Chaude ou froide, c’est une soupe que je vous invite d’essayer durant les journées caniculaires de l’été. A bientôt !

  • Le Plat du marin

    Le Plat du marin


    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de
    Ioana. Aujourd’hui, je voudrais vous proposer un plat hongrois dont le nom -
    Sjömansgryta – que malheureusement, j’ai du mal à prononcer correctement, et
    qui se traduirait par « Le plat du marin ». Contrairement à ce que ce
    nom indique, il s’agit d’un plat à base de veau, et non pas de poisson ou de
    fruits de mer. Il n’est pas très difficile à faire, mais, ce n’est pas non plus
    une recette rapide. Pour le préparer, il vous faut environ deux heures.


    Commençons par dresser la liste de nos ingrédients. Pour
    quatre personnes, prévoir un beau morceau de veau de quelque 500 grammes,
    découpé en tranches d’un centimètre d’épaisseur. Il vous faut aussi deux
    oignons, 200 ml de bière noire, 400 ml d’eau, un cube de fond de veau, quelques
    feuilles de laurier, sel, poivre, huile, deux-trois carottes, une botte de
    persil et quelques pommes de terre en accompagnement. Pour la sauce, prévoyez
    aussi une cuillerée à soupe de farine et une autre de moutarde.


    Premier pas : hacher menu les deux oignons et couper
    en fines rondelles les carottes. Dans une poêle à feu vif, réchauffer un peu
    d’huile et faire revenir les légumes, en mélangeant constamment à l’aide d’une
    cuillère en bois. Au bout de quelques minutes, les retirer et les réserver au
    chaud. Enrober d’un peu de farine les tranches de viande afin qu’elles ne
    collent pas au fond de la poêle et les saisir à feu vif, des deux côtés, dans
    la même poêle où vous aurez ajouté un peu d’huile, si nécessaire. On laisse les
    tranches de viande sur le feu une quinzaine de minutes, le temps qu’elles se colorient
    légèrement et qu’elles perdent un peu de leur jus. A ce moment-là, on remet
    dans la poêle les oignons hachés menu et les rondelles de carottes, on verse
    les 200 ml de bière noire et les 400 ml d’eau, on y ajoute le cube de fond de
    veau, les feuilles de laurier, quelques graines de poivre et, en fonction de
    vos préférences, un peu de thym séché. On laisse mijoter à feu doux une demi-heure
    avant de verser le tout dans un plat allant au four et de prolonger la cuisson
    à 180 degrés pour une heure, voire une heure et demie, le temps que la viande
    devienne tendre et se coupe facilement à la fourchette.


    A la fin, retirer les tranches de viande et les légumes de
    la sauce et y ajouter une cuillerée à soupe de farine et une autre de moutarde.
    Remettre sur feu et mélanger à l’aide d’une cuillère en bois jusqu’à ce que la
    sauce épaississe. Réserver.


    Occupons-nous maintenant des pommes de terre. Pelez-les
    délicatement et rincez-les à l’eau froide. Versez de l’eau dans une cocotte
    jusqu’à 3 cm de hauteur. Posez un panier vapeur en inox au-dessus de l’eau.
    Placez les pommes de terre dedans. Ajoutez le gros sel. Fermez la cocotte et laissez
    bouillir 30 min pour que les pommes de terre soient bien tendres.

    Pour un plat plus léger, vous pouvez optez en accompagnement pour du riz. C’est ce que moi j’ai fait.


    Dans une assiette, déposez une tranche de viande et
    quelques cuillerées à soupe de légumes, nappez-la généreusement de sauce, avec
    quelques pommes de terre vapeur à côté ou du riz. Parsemez d’un peu de persil et servez
    aussitôt. Bon appétit !







  • Les muffins choco- bananes

    Les muffins choco- bananes

    Madame, Monsieur, bien le bonjour! Je sais ce que vous allez dire : Alex l’a laissée une fois dans sa cuisine, et là, elle semble s’y être installée pour de bon. Détrompez-vous, ce n’est pas le cas, sauf que voilà, cela fait un petit moment que j’ai commencé à me faire un plaisir à imaginer des desserts qui se préparent rapidement et surtout, qui ne soient pas trop riches en calories. Et comme les meilleurs plats sont ceux que l’on partage, je me suis dit qu’il serait sympa de vous faire goûter à mes gâteaux.

    Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de muffins choco – bananes. C’est très facile à faire, parole d’honneur. Pour 12 muffins, il vous faudra : 180 grammes de farine, une pincée de sel, 100 grammes de sucre, 200 ml de lait ou de crème liquide (moi, j’ai préféré de la crème d’amandes, mais n’importe quel lait va très bien), 120 grammes de beurre fondu, deux œufs, deux bananes bien mûres, quelques goûtes d’essence de vanille, un sachet de levure et des pépites de chocolat ou, à la limite, des carrés de chocolat noir que vous écrasez vous-mêmes, c’est ce que j’ai fait moi.

    On commence par faire fondre le beurre sur feu. Une fois fondu, on le laisse refroidir hors du feu. Dans un bol, écraser les bananes à l’aide d’une fourchette ou d’un mixeur vertical. Séparément, dans un saladier, fouetter les œufs avec un peu de sel, y ajouter le beurre refroidi et l’essence de vanille. Mélanger les bananes aux œufs. Préchauffer le four à 190 degrés.Verser le sucre et continuer à mélanger. Ajouter le sachet de levure et commencer à alterner farine et lait, jusqu’à l’obtention d’une préparation coulante. Incorporer les pépites de chocolat. Plus vous en y ajoutez, plus les muffins seront meilleures.

    Verser la pâte dans des petits moules siliconées. Pour les plus gourmands d’entre vous ou les plus maigres qui ne se soucient pas trop de calories, on pourrait repartir des pépites de chocolat sur le dessus des muffins et saupoudrez avec la cassonade. Mais, ce n’est pas obligatoire. Enfournez pendant une quarantaine de minutes et laisser refroidir avant de déguster. Et puis c’est tout! Une petite recette vite fait pour faire plaisir aux grands et aux petits. Ma gamine s’est régalée! Bonne dégustation!

  • Le bonheur du pain chaud

    Le bonheur du pain chaud


    Bon comme du pain chaud! Voilà une expression très usitée en roumain pour désigner quelqu’un de gentil et d’altruiste. Il suffit de prononcer ces mots pour sentir une bonne odeur de pain vous dilater les narines, n’est-ce pas ? En cette période de confinement, de nombreux boulangers ont dû fermer leurs boutiques. A cette triste réalité, une autre s’ajoute : confinés chez eux, les gens ont renoncé à leur petit trajet quotidien pour s’acheter une bonne baguette toute croustillante.



    Pourtant, comme toujours dans la vie, une solution existe : pétrir son propre pain, à la maison. Je vous assure, ce n’est pas du tout difficile. En plus, l’odeur du pain chaud qui se dégagera dans votre cuisine fera le bonheur de toute la famille. Il y a plein de recettes qui circulent sur Internet, en allant des plus basiques jusqu’aux plus élaborées; jetez un coup d’œil, et surtout faites-vous confiance. Faire son propre pain maison pourrait devenir votre petit rituel quotidien à préparer en famille, avec vos enfants, et ça, c’est une bonne dose d’optimisme !




  • Escalope panée de dinde au chou

    Escalope panée de dinde au chou

    La cuisine roumaine est connue par le fait qu’elle contient de nombreuses influences régionales, en provenance de régions et de cultures différentes, qui se combinent pour réaliser des plats inédits. Rien qu’un exemple : les fameuses sarmale, le plat roumain le plus connu qui consiste en rouleaux de feuilles de choux farcies de viande et de riz. Elles sont un résultat de l’influence ottomane – en témoigne aussi l’étymologie – mais en Roumanie sont réalisées avec des feuilles de choucroute et de la viande de porc, une influence saxonne et recouvertes d’un type de crème fraiche aux origines slavonnes. D’ailleurs, le chou et la choucroute se mélangent dans nombre de plats traditionnels roumains.

    Aujourd’hui je vous propose de découvrir une de ces associations typiques : l’escalope viennoise au chou. Nous commençons par la recette de l’accompagnement : le chou. Il vous faut un chou en saumure et un demi – chou frais. Evidemment, les proportions peuvent varier, selon vos préférences. Il vous faut aussi un gros oignon et une carotte, de l’aneth frais et quelques lardons fumés, quelque 200 grammes environ. Enfin il vous faut du coulis de tomates, deux canettes ou du jus de tomates, disons un litre. Commencez par hacher le chou et la choucroute. Coupez finement l’oignon et la carotte.

    Faites les dorer dans de l’huile et ajoutez les lardons. Puis, petit à petit ajoutez dans la casserole le chou ou la choucroute, tout en mélangeant rigoureusement. Ensuite versez le jus de tomates et laissez mijoter à feu doux pendant plusieurs heures, disons deux. Comme condiments, vous pouvez utiliser les graines de poivre et les feuilles de laurier, saler uniquement si besoin est puisque la choucroute est déjà salée. A la fin mettez de l’aneth finement haché.

    Passons maintenant à l’escalope. J’ai choisi un blanc de dinde. Vous avez besoin de plusieurs œufs, de farine et de chapelure. Coupez la viande en tranches longues et assez fines, d’un centimètre d’épaisseur environ. Passez ensuite chaque escalope par de la farine et puis trempez-là dans les œufs battus, avant de la faire passer par de la chapelure.

    Faites frire dans un bain d’huile à feu moyen, jusqu’à ce que les escalopes soient bien dorées. Enfin mettez dans l’assiette le chou, l’escalope pannée, une cuillerée de crème fraîche. J’ai choisi de mettre aussi un cornichon saumuré, car la quantité de chou frais dépassait de loin celle de choucroute. Enfin, j’ai prévu aussi un piment en saumure et évidemment un gros pichet de bière. Bon appétit !

  • Carassin frit

    Carassin frit

    La recette d’aujourd’hui a une histoire à part qui commence par un épisode de vie citadine assez commun à Bucarest et dans d’autres villes roumaines, surtout du sud du pays, à proximité du Danube, ou de lacs d’eau douce. Près des marchés aux fruits et légumes, on peut croiser des vendeurs ambulants de poisson. Dans leurs paniers en plastique on peut trouver des espèces de poissons communs et qui abondent au cours de la saison respective : alose de la mer Noire au printemps carassin en hiver ou bien gobie de la mer Noire en été. Moi-même, en marchant un jour vers la station de métro, j’ai trouvé un monsieur avec dans son panier un tas de carassins frais. Un bout de carton planté entre les poissons qui affichait le prix : 10 lei le kilo, soit un peu plus de 2 euros. L’offre était imbattable, donc j’ai fini par acheter plusieurs carassins.

    La meilleure façon de les préparer est de les faire frire dans de l’huile – d’ailleurs la façon la plus répandue. Une fois les poissons écaillés, évidés et nettoyés des branchies, il faut les saler et les poser sur des torchons de cuisine en papier afin de les sécher un peu. Prévoyez de faire plusieurs coupures superficielles sur les côtés de chaque poisson afin de créer des lamelles. Grâce à cette technique, lors de la cuisson, on fait fondre les petites arêtes. Le poisson est par conséquent plus facile à manger, puisqu’une des caractéristiques du carassin est le fait qu’il a beaucoup de petites arêtes. Faites chauffer de l’huile de tournesol dans un wok ou dans une poêle – une friteuse peut également être utile. Saupoudrez chaque poisson de farine et plongez-le dans l’huile. Faites-le cuire sur les deux côtés jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Retirez-le du bain d’huile et posez-le sur du papier absorbant.

    C’est le moment de préparer l’accompagnement traditionnel du poisson frit, à savoir la polenta. Versez donc de la semoule de maïs en pluie dans de l’eau salée en ébullition et remuez énergiquement avec un fouet. Après une vingtaine de minutes, votre polenta est bien prête à renverser sur un plateau – ou moins, si vous la préférez plus molle. Le poisson frit à la roumaine doit absolument être accompagné d’une sauce à l’ail frais. La recette la plus basique prévoit de mélanger de l’ail écrasé, du sel et un peu d’eau. Mais à cette occasion j’ai décidé d’aller un peu plus loin et d’utiliser des poivrons grillés.

    Donc, faites griller des poivrons rouges au four ou bien sur un grill en fonte. Posez-les dans un bol, saupoudrez de sel et laissez reposer pendant une bonne quinzaine de minutes avant de les éplucher et d’enlever les pépins. Mettez dans le bol d’un mixeur la chair de poivron, quelques gousses d’ail écrasé et de l’huile d’olive. Mixez les ingrédients à l’aide d’un mixeur vertical, salez et poivrez et ajoutez du persil haché. Vous obtiendrez ainsi une crème délicieuse. Vous pouvez compléter ce plat avec quelques cornichons saumurés. Prévoyez aussi un vin blanc léger des régions du sud de la Roumanie. Bon appétit !

  • Le friand à la choucroute

    Le friand à la choucroute

    Aujourd’hui je vous propose de parler choucroute. Cette façon de préserver le chou imaginée par les chinois est arrivée en Europe pour se rependre dans la cuisine traditionnelle de nombre de pays. Dans la cuisine roumaine la choucroute est très importante : on y prépare les fameuses sarmale, soit feuilles de choucroute farcies de viande de porc et de riz que l’on prépare à l’occasion de toute fête, presque tout le long de l’année. Puis la saumure de choucroute est utilisée comme condiment pour donner un gout aigre aux soupes. On l’utilise dans toute sorte de ragouts avec ou sans viande, ou bien avec des saucisses et même avec des nouilles – une recette transylvaine.

    Mais en Moldavie et aussi en Transylvanie, on prépare des friands farcis de choucroute, cuits au four où bien en bain d’huile. Pour la pâte, il vous faut un demi kilo de farine, 7 grammes de levure sèche, une petite cuillerée de sucre, 300 ml d’eau chaude et 30 ml d’huile. Pour la farce il vous faut un chou en saumure, un gros oignon, une cuillerée de thym séché, une autre cuillerée d’aneth séché, une cuillerée de paprika fumé et d’un peu de poivre du moulin. Commencez par préparer la pâte. Faites chauffer l’eau et versez quelques gouttes sur la levure mélangée au sucre, que l’on a posé préalablement sur la farine dans un bol assez grand. La farine, il vaut mieux la faire passer par une passoire fine préalablement, afin de l’aérer.

    Mélangez rigoureusement afin de liquéfier la levure et le sucre et laissez ce mélange reposer pour un quart d’heure pour que la levure s’active. Puis versez l’eau chaude d’une manière alternative avec quelques 50 ml d’huile de tournesol. Mettez un peu de sel et faites pétrir pour obtenir une pâte pas trop ferme, mais pas moelleuse non plus. Laisser la pâte lever pendant trois quarts d’heure environ. Entre temps, il faut préparer la farce. Donc coupez en julienne la choucroute et laissez-là dans de l’eau tiède pour la dessaler.

    Coupez l’oignon et faites le dorer dans de l’huile, puis ajoutez la choucroute bien séchée jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite, avant de mettre au frais, dans le frigo. Lorsque la pâte a doublé son volume, formez un rouleau et coupez des rondelles que vous devez ensuite modeler dans des disques à l’intérieur desquelles vous devez mettre une ou deux cuillerées de farce. Roulez ensuite, ou bien formez des carreaux, avec la choucroute à l’intérieur et laissez reposer pendant une autre dizaine de minutes.

    Vous pouvez soit les frire dans un bain d’huile, soit les enfourner à température moyenne. Avant de les sortir définitivement du four, vous devez les huiler pour les donner une belle couleur dorée. Bon appétit !

  • La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous. Comme Alex s’absente un peu, j’en ai profité pour m’infiltrer dans sa cuisine pour vous faire goûter à une super tarte aux prunes et aux pommes. Elle est légère, elle est facile à faire et je vous assure que toute la famille va se régaler. En plus, elle est très bonne marché. Elle n’a pas de nom, alors on pourrait l’appeler la tarte d’automne de Ioana, puisque je l’ai pratiquement inventée un jour où j’avais envie d’un petit bout sucré et pas du tout envie de sortir faire des courses. Du coup, je me suis servie de ce que j’avais déjà à la maison. Ce que ça veut dire que vous pourriez remplacer les prunes et les pommes par d’autres fruits : des poires, par exemple, des abricots et des pêches en sirop, ou encore des mirabelles. Hein, pas mal, n’est-ce pas ?Pour la pâte, vous avez deux options : soit vous achetez une pâte brisée, soit, vous en faites une. C’est ce que j’ai fait moi, déjà parce que c’est mieux pour la santé et après, parce que chez nous, en Roumanie, on n’en trouve pas facilement.

    Pour la pâte, j’ai utilisé donc :

    200 grammes de farine

    90 grammes de beurre légèrement ramolli

    un œuf

    une pincée de sel

    un peu d’eau froide

    Tamiser la farine, ajouter le sel, le beurre coupé en petits cubes et commencer à pétrir rapidement du bout des doigts. Incorporer l’œuf et continuer à mélanger. Ajouter un peu d’eau pour permettre à la pâte de se lier afin d’en faire une boule. Etaler la pâte sur du papier cuisson à l’aide d’un rouleau pâtissier et ranger la dans un moule. Piquer la pâte à l’aide d’une fourchette pour empêcher que ça gonfle dans le four et enfourner pour quelques minutes afin qu’elle blanchisse.

    Entre temps, choisissez vos fruits, lavez-les, dénoyautez-les, si c’est le cas, pelez-les et coupez-les en tranches fines. Pour ma tarte, j’ai utilisé une pomme Golden et six prunes quetsche, mais vous pouvez les remplacer par d’autres variétés. J’ai pelé la pomme, je l’ai coupée en tranches fines et j’ai dénoyauté les prunes, avant de les couper en deux. Réservez.

    Sortir la pâte blanchie du four et laisser la se reposer quelques minutes le temps de préparer une crème. C’est une crème qui marche à merveille avec n’importe quelle tarte à fruits et en plus elle est très légère, car il n’y a pas de farine. Pour cette crème, il vous faut seulement trois ou quatre ingrédients : beurre, sucre et œufs, les trois obligatoires et un quatrième, facultatif, à savoir un peu de crème liquide. Donc, dans une casserole, sur le feu, commencez à faire fondre 50 grammes de beurre et quand il commence à devenir liquide, y ajoutez 100 grammes de sucre. Mélangez continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde. Retirez du feu et laissez refroidir un tout petit peu. Cassez deux œufs dans un bol et fouettez-les avant de les ajouter, hors du feu, sur le mélange beurre-sucre. Mélangez rapidement et énergiquement à l’aide d’une cuillère en bois. Pour un plus de saveur et de consistance, vous pourriez ajouter deux-trois cuillerées de crème liquide. Moi, j’ai opté pour un peu de crème amande et je me suis félicité pour mon choix. Franchement, le petit goût d’amande a relevé le goût de ma petite tarte.

    Disposer les fruits sur la pâte et verser par-dessus la crème. Enfourner à 180 degrés pour une quarantaine de minutes. Déguster tiède ou froid. Et surtout, faites-moi signe pour me dire si votre famille s’est régalée ! Bon appétit à toutes et à tous !

  • Le pain traditionnel roumain

    Le pain traditionnel roumain

    Sachez dès le début que le véritable pain paysan roumain est celui cuit au « ţest ». Le « ţest » dune sorte de couvercle en terre cuite qui a la forme dune cloche et qui couvre la pâte en train de cuire sur la partie du four où lon fait le feu. Bon, à première vue cela semble compliqué, voire impossible de mettre en œuvre, mais finalement ce nest pas vraiment le cas. Il vous faut un four à pizza au bois suffisamment grand pour accueillir votre ţest roumain. Si vous avez un jardin cest plus simple, car celui-ci peut être installé près du barbecue. Il vous faut également un « ţest ». Ne vous découragez pas, il y a des artisans roumains qui en fabriquent et on peut les acheter en ligne pour moins de 50 euros, plus frais de port. En labsence dun four, vous pouvez allumer le feu sur une dalle en béton par exemple, ou bien sur des briques et poser le “ţest” sur ceux-cis.



    Bon, une fois munis de cette infrastructure, il vous faut aussi les ingrédients. Là, cest plus simple : un demi-kilo de farine, du sel et de leau. Commencez par tamiser la farine afin denlever les impuretés mais aussi de laérer un peu. Puis versez-la dans un récipient en plastique et faites un petit trou au milieu. Salez et ajoutez de leau progressivement tout en la mélangeant à la farine, afin dobtenir une pâte homogène et élastique en quelque sorte. Laissez-la reposer au chaud, au couvert pendant une ou deux heures. Ensuite formez plusieurs tourtes plates. A laide dune fourchette, appliquez plusieurs trous, avant de mettre au four, sous le ţest.



    Et maintenant, retour aux choses vraiment compliquées. Dans votre four à pizza, posez le ţest incliné à environ 45 degrés. Vous devez le poser sur un support spécial ou bien reposé sur une tige en métal. Faites un feu de bois sous le ţest afin de le chauffer jusquà ce que vous obteniez des braises allumées. Retirez-les de sous le ţest, nettoyez soigneusement avec un petit balai lespace où il faut poser le pain. Mettez le pain sous le ţest et entourez-le de braises.



    Laissez le pain cuire pendant une vingtaine de minutes et vérifiez-le de temps en temps sil est bien cuit. Bon, voilà, votre pain traditionnel roumain est prêt. Laissez-le refroidir un peu avant de le manger avec de la zacusca ou avec un caviar daubergines ou bien avec une purée de haricots secs.

  • Les légumes en saumure

    Les légumes en saumure

    Sachez d’abord que traditionnellement les familles roumaines préparent toute sorte de conserves de légumes qu’elles préservent jusqu’au beau milieu de l’hiver pour accompagner rôtis et grillades. Les plus simples à préparer sont les légumes en saumure, que les Roumains appellent « acrituri », littéralement « choses aigres ». Il vous faut des tomates vertes, des choux-fleurs, un chou blanc et un autre rouge, de petites pastèques vertes, des cornichons, des céleris-raves avec tiges et feuilles, des carottes et des piments rouges ou verts. Sachez que selon la tradition, il ne faut pas mélanger poivrons tomates aux cornichons puisqu’apparemment les deux ne s’entendent pas.

    Enfin, vous devez également savoir que les bocaux de légumes en saumure, vous devez les préserver au frais, à l’abri des rayons du soleil. Sinon, les légumes risquent de devenir trop salés ou bien s’abîmer rapidement. L’idée c’est de les préserver depuis l’automne et jusqu’au beau milieu de l’hiver. Pour la saumure il vous faut également des graines de poivre, de l’aneth séché et des feuilles de laurier. Lavez soigneusement les légumes. Il vous faut aussi des bocaux plutôt grands, sur le fond desquels vous devez mettre une couche de tiges et de feuilles de céleri et une brindille de cerisier avec des feuilles vertes. Lavez les légumes soigneusement, épluchez et coupez en rondelles le céleri-rave et les carottes.

    Posez les légumes dans les bocaux alternativement : tomates vertes, chou-fleur, céleri-rave, chou blanc, cornichons, piments, chou rouge et ainsi de suite. Enfin ajoutez-y aussi des tiges d’aneth séchées et terminez par une couche de tiges et de feuilles de céleri et de cerisier. C’est le moment de préparer la saumure. Pour chaque litre d’eau il vous faut une cuillerée de gros sel de mine de Roumanie. Dans une casserole, préparez cette saumure en ajoutant aussi des grains de poivre et des feuilles de laurier et mélangez soigneusement afin de dissoudre le sel.

    Versez la saumure sur les légumes et remplissez les bocaux, avant de les recouvrir d’un couvercle. Il ne vous reste qu’à patienter pendant quelques semaines avant de pouvoir les déguster. N’oubliez pas de les laver à l’eau froide afin de les dessaler un peu. Les servir pour accompagner grillades et différents fricassées riches en graisse ou bien des cassoulets en période de carême. Bon appétit !

  • Poireaux farcis

    Poireaux farcis

    Les poireaux farcis constituent un tel exemple de plat d’inspiration étrangère, probablement française ou italienne, adaptée par la cuisine roumaine. Prévoyez donc environ un kilo de tiges de poireaux plutôt grandes, 250 grammes de viande hachée de bœuf, trois œufs, 50 grammes de beurre, 100 ml de vin blanc sec, 150 grammes de fromage salé du genre telemea, 200 grammes de champignons, 100 grammes de crème aigre, deux cuillerées de coulis de poivrons et de tomates, un peu de miel, sel et poivre du moulin.

    Après avoir lavé et nettoyé les poireaux, coupez-les en morceaux longs d’environ 5 ou 6 cm, retirez le milieu laissant uniquement deux ou trois feuilles. Le milieu des poireaux, coupez-le en brunoise avant de le mélanger à la viande hachée. Ajoutez-y aussi un œuf puis salez et poivrez. Ensuite, commencez à farcir les tiges avec ce mélange, avant de les poser dans une poêle antiadhésive et de les faire dorer un peu. Entre temps, râpez le fromage. Hachez finement les champignons et faites-les revenir dans du beurre à feu vif.

    Laisser-les reposer au moment où ils sont bien dorés et il n’y a plus de liquide dans la poêle. Séparez les jaunes et les blancs des deux œufs qui restent et faites monter les blancs en neige. Les jaunes, il faut les mélanger avec le beurre jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux. Salez et poivrez et ajoutez le fromage râpé, les champignons, la crème et les blancs en neige. Beurrez une cocotte qui va au four, parsemez de chapelure et posez les poireaux farcis.

    Versez ensuite le mélange d’œufs et de fromage et enfournez à feu moyen, soit à 150 degrés, pendant une vingtaine de minutes ou bien jusqu’à ce qu’une croûte dorée se forme en surface. Servez ce plat parsemé de persil finement haché.

  • Le brochet farci

    Le brochet farci

    Sachez d’abord que le
    brochet farci est un plat raffiné, dont la préparation peut s’avérer assez
    fastidieuse. Ce n’est pas un mets pour les cuisiniers débutants, cela est sûr.
    Pourtant, le brochet farci, coupé en rondelles, sera la vedette de tout repas
    festif, servi froid en entrée ou chaud comme plat principal. Pour un brochet de
    deux kilos il vous faut aussi une alose de la mer Noire fumée, trois œufs,
    trois bottes de persil, un oignon, cinq gousses d’ail, une canette de coulis de
    tomates, deux cuillerées de riz, un verre de vin blanc demi-sec, sel et
    poivre du moulin.

    Nettoyez le brochet et enlevez-lui les écailles, avant de
    commencer à lui retirer la peau, à partir de la tête vers la queue. Coupez
    également la tête. Faites attention à ne pas déchirer la peau du brochet. Désossez
    la chair et procédez de la même façon avec l’alose fumée. Hachez en brunoise un
    oignon et faites-le sauter dans un peu d’huile de tournesol dans une poêle
    antiadhésive. Ajoutez le riz et mélangez-le aux oignons, avant de verser un peu
    d’eau, ou mieux un bouillon fait avec les têtes des brochets. Vous obtiendrez
    une sorte de risotto auquel vous devez ajouter la chair de poisson, du persil
    finement haché et les gousses d’ail écrasées. Laissez la farce reposer un peu
    avant d’ajouter les trois œufs battus. Salez et poivrez. Voilà, la farce est
    prête à être insérée dans la peau du brochet.

    A la fin vous devez la lier avec
    du fil de cuisine ou avec des tiges de persil. Huilez-la d’huile d’olive et
    parsemez-la de sel de mer. A la place de la tête vous pouvez mettre un
    couvercle fait d’une rondelle de pomme de terre. Dans une casserole plus
    petite, faites sauter une échalote et une ou deux gousses d’ail, avant de
    verser le coulis de tomates et un verre de vin et si besoin est un peu de
    bouillon de poisson. Salez et poivrez cette sauce avant de la porter à
    ébullition.

    Posez le poisson dans une cocotte qui va au four et recouvrez-le de
    la sauce avant de la mettre au four pendant trois quarts d’heure environ à feu
    moyen, 180 degrés maximum. Si vous choisissez de servir le brochet farci en
    tant que plat principal, vous pouvez également mettre à son côté dans la
    cocotte quelques pommes de terre. N’oubliez pas de prévoir un vin blanc
    demi-sec.

  • Collectif budgétaire à Bucarest

    En même temps que les discutions avec la mission commune du FMI et de la Commission européenne sur le budget d’Etat 2015, le gouvernement de Bucarest annonce un troisième et dernier collectif budgétaire de l’année. Ce sera, se félicitent les membres de l’exécutif, une nouvelle rectification positive due à l’excédent budgétaire enregistré en fin d’année. Le cabinet veut couvrir des dettes envers divers fournisseurs, accumulées en tant qu’arriérés dans les budgets des hôpitaux ou des autorités locales.



    Ce collectif va également couvrir les dépenses aptes à payer les différences de salaire gagnées en justice par les différentes catégories d’employés de l’Etat après l’amputation de leurs rétributions de 25% en 2010 lorsque la Roumanie était affectée par la pointe de la crise économique. Parmi les bénéficiaires des montants supplémentaires il y a le Ministère de la Justice et le Parquet, l’agriculture, les transports et l’éducation. Un plus, également, pour l’Autorité Nationale pour la Restitution des Propriétés pour payer les dédommagements fixés par des titres exécutoires. En échange, on va diminuer les budgets des Ministères du Travail, du Développement et de la Santé.



    Le premier ministre Victor Ponta déclare être convaincu que les émissaires des créditeurs internationaux de la Roumanie, FMI et CE, seront d’accord avec ce collectif budgétaire : “Ils ont constaté à leur tour que, non seulement nous avons la croissance économique mais qu’après 11 mois, nous avons un déficit de seulement 0,2% du PIB et par ce rectificatif on va payer avec anticipation une bonne partie de ce que nous devions payer l’année prochaine car notre gestion est bonne et que nos rentrées accrues excèdent les dépenses diminuées”.



    Le président du Conseil Fiscal Ionut Dumitru accuse, en échange, les engagements à caractère électoral assumés par le premier ministre avant le scrutin présidentiel qu’il a perdu le mois dernier : “Si les taxes n’augmentent pas, il faut réduire davantage les dépenses. Côté dépenses, on peut sans doute faire des économies dans les circonstances où on discute d’une grande inefficacité mais pour faire ces économies, les réformes sont nécessaires, il faut donc fixer la priorité des investissements et allouer l’argent selon des critères de coût-bénéfice, fondamentaux économiquement. Ceci n’arrive pas. Sans réformes profondes dans les zones visées on ne peut pas faire des économies car elles ne viennent pas d’elles-mêmes. Il faut trouver des mesures touchant la racine des problèmes. »



    A leur tour, les milieux d’affaires accusent la structure budgétaire qu’ils qualifient de non-transparente. Le secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie Cristian Pârvan se demande : “Quelles sont nos garanties que l’argent qu’on peut mobiliser en supplément du budget est utilisé aux dépenses intéressant la société, dans l’infrastructure, écoles, hôpitaux, etc. ? Nulle garantie !”



    Et Pârvan d’affirmer que la Roumanie n’a pas de ressources budgétaires suffisantes et qu’en 2015 beaucoup de projets devront être co-financés de fonds européens. (trad.: Costin Grigore)

  • Michel Minouflet (France) – le “Cozonac”

    Michel Minouflet (France) – le “Cozonac”

    Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas du tout à quoi rime le cozonac, disons que ce pain sucré auquel on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs, des noix, du loukoum ou du cacao ressemble très bien au Panettone italien, à l’exception de la forme. Le cozonac roumain est rectangulaire à la différence du gâteau italien qui est rond. En fait, avant de commencer à vous dicter la recette proprement dite qui, attention, demande pas mal de patience, du temps et de la force, je voudrais vous dire que ce dessert qui ne s’absente jamais de la table des Roumains en toute période de fête, fut choisi pour représenter la Roumanie à l’initiative du Café Europe sous la présidence autrichienne pour la Journée de l’Europe, en 2006.



    En fait le cozonac n’est pas un gâteau quelconque. Il est le dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques, c’est-à-dire, il se prépare toujours au bout d’une période de carême. Du coup, la tradition dit que la maîtresse de la maison doive être pure de corps, la paix dans l’âme et le repos dans l’esprit. Ce n’est que de cette manière que le cozonac sera bon. En plus, puisque c’est un gâteau à base d’une pâte qui doit lever, il faut le préparer dans une cuisine bien réchauffée, où les portes ne doivent pas claquer et où il n’existe pas de courant d’air, sinon la pâte risque de ne plus lever. Et maintenant, voici les ingrédients :



    1 kilo de farine, 7 oeufs, 250 gr de sucre en poudre, 25 cl de lait, 50 gr de levure de boulanger, 180 gr de beurre, zestes dune orange, zestes dun citron, 1 cuillerée à café dessence de vanille, 2 cuillerée à soupe de rhum ambré, 1 pincée de sel.



    Pour la farce, cela dépend de ce que vous préférez : raisins secs, amandes décortiquées, chocolat, noix ou loukoum. Ou un peu du tout !



    Et maintenant, les pas à suivre :


    Commencez la veille par mélanger dans un bol la levure avec 1 cuillerée à soupe de sucre et 1 cuillerée à soupe de farine. Laissez gonfler la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume. Réserver.


    Dans un saladier mélanger les jaunes d’œufs avec la moitié du sucre et le sel. Y ajouter les zestes dorange et du citron. Bien mélanger et réserver.



    Faire fondre le beurre, ensuite chauffer le lait dans lequel ajoutez les 125 gr de sucre en poudre restant. Dans un autre récipient, mettre la farine et y ajouter le mélange d’œuf et sucre et la levure. Commencer à pétrir. Ajouter ensuite le lait sucré tiédi et 3 blancs d’œufs en neige. Mettre ensuite le rhum et la vanille. Pétrir 2 minutes. Ajouter le beurre fondu par petite quantité. Attendre que la pâte labsorbe avant den ajouter encore. Une fois le beurre terminé, continuez à pétrir un petit quart d’heure jusqu’à ce que la pâte se détache des mains et du pétrin. On en fait une grosse boule, on la parsème de farine et on la laisse reposer quelques heures, voir toute la nuit, recouverte dune vielle nappe propre et bien au chaud, loin de la porte et de la fenêtre. Votre pâte doit doubler de volume.



    Lorsque la pâte a levé et elle est prête à déborder, on enduit ses mains de beurre (chaud, naturellement), on prend des morceaux de la pâte quon tresse sur la planche enfarinée. On y ajoute des raisins secs sans pépin ou bien des amandes décortiquées ou de morceaux de loukoum et on place ces nattes dans des moules beurrés, ne les remplissant quà moitié. On laisse de nouveau lever.



    Lorsquils sont pleins à ras, on badigeonne la pâte doeuf fouetté et on met les moules au four où on les laisse à feu doux, une heure environ. Lorsquils sont prêts, ils doivent être légers. On les laisse tiédir dans leurs moules, toujours au chaud. On les sort lorsquils sont tièdes et on les laisse refroidir sur une planche avant de les entamer. Bon appétit !