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  • Le Gouvernement de Bucarest réduit les dépenses publiques

    Le Gouvernement de Bucarest réduit les dépenses publiques

    Le montant des
    recettes budgétaires de la première partie de l’année a été inférieur aux
    prévisions. C’est pourquoi le gouvernement doit recourir aux mesures visant la
    réduction des dépenses, afin de maintenir le déficit budgétaire dans les
    limites autorisées. Depuis l’année dernière déjà, suite à l’analyse de la
    construction budgétaire, les experts avaient mis en garde sur le risque de
    surestimation des recettes et de sous-estimation des dépenses.


    Cette semaine,
    l’Exécutif de Bucarest annoncera officiellement le paquet de réformes des
    dépenses publiques, qui vise à faire des économies de plusieurs milliards de
    lei d’ici à la fin de l’année. Les mesures se retrouveront dans le projet
    d’ordonnance d’urgence qui sera approuvé lors de la prochaine réunion du
    gouvernement. Le Premier ministre Nicolae Ciucă a de nouveau assuré que les
    mesures à prendre n’affecteront ni les salaires, ni les emplois, ni les
    investissements. Ce ne sont pas des mesures d’austérité mais des mesures
    d’efficacité, a déclaré le Premier ministre Nicolae Ciucă :


    « Par ces mesures fiscales que nous
    approuverons en vertu d’un consensus au sein de la coalition gouvernementale,
    nous nous assurons de ne pas dépasser l’objectif de déficit budgétaire. Il ne
    s’agit pas de mesures d’austérité, car nous avons vu ces dernières années que
    non seulement l’économie roumaine, mais toute économie ne se développe pas et
    ne fonctionne pas dans des paramètres normaux en raison des mesures
    d’austérité. Au contraire, je crois que les mesures d’austérité peuvent être
    discutées pour que la gestion des deniers publics puisse se faire de
    la manière la plus efficace. » a déclaré le chef de l’Exécutif de
    Bucarest.»


    Pour sa part, le
    ministre des Finances, Adrian Câciu, a expliqué qu’il s’agissait de
    rationaliser les dépenses publiques, afin de créer les ressources budgétaires
    nécessaires pour soutenir l’économie et la population. La presse a publié le
    projet de décret qui réduit les dépenses. Selon elle, les embauches dans le
    secteur public seront gelées en 2023 et toute augmentation de salaire sera
    annulée. Ainsi, les dépenses avec le personnel en 2023 ne dépasseront plus
    celles de 2022. L’ordonnance couvre également le secteur des marchés publics.
    L’achat, le crédit-bail ou la location de voitures, de mobilier et de matériel
    de bureau seront carrément interdits. Les autorités et institutions publiques
    nouvellement créées et les cibles d’investissement en sont exemptées.


    Le décret
    d’urgence prévoit également l’interdiction du cumul pension-salaire dans le
    secteur public, à l’exception des enseignants et du personnel médical des
    hôpitaux et des cliniques publiques. La mesure s’appliquerait également aux
    bénéficiaires des régimes spéciaux de retraites, c’est-à-dire y compris au
    Premier ministre, général à la retraite.



    Selon des sources politiques, le document n’a pas
    encore été approuvé au sein de la coalition gouvernementale. Sur fond de débats
    désormais rouverts sur la suppression nécessaire du gaspillage de l’argent
    public, les analystes se posent une question légitime : pourquoi la
    modération et la rigueur ne gouvernent-elles les dépenses de l’État qu’en
    période de crise budgétaire ?

  • 13.04.2023

    13.04.2023

    Conférence – La région de la mer Noire est essentielle pour la défense collective de l’OTAN, pour la sécurité européenne et pour la prospérité, a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. La Capitale roumaine accueille aujourd’hui la première conférence sur la sécurité de la mer Noire sous l’égide de la plateforme internationale Crimée et d’une nouvelle réunion trilatérale Roumanie – République de Moldova – Ukraine. La conférence organisée en partenariat avec l’Ukraine réunit plus de 250 délégués de plus de 30 Etats et organisations internationales, aux côtés d’invités qui participent en format virtuel. Parmi eux, le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, qui a affirmé dans une intervention vidéo que la paix réelle signifie la récupération des frontières de l’Ukraine internationalement reconnues. Attendu à Bucarest, Dmitro Kuleba n’a pas pu y participer physiquement à cause des évolutions les plus récentes de la guerre dans son pays. Enfin, Bogdan Aurescu a plaidé pour un engagement stratégique de l’UE et de l’OTAN dans la région de la mer Noire. Il a également réitéré l’appui de la Roumanie à l’Ukraine.

    Gouvernement – Tous les ministères roumains ont transmis au gouvernement des plans de réduction des dépenses budgétaires, a annoncé le porte parole de l’exécutif de Bucarest, Dan Carbunaru. Il a ajouté que durant la prochaine réunion du cabinet de Bucarest, les responsables gouvernementaux analyseront le paquet de coupes sollicité par le premier ministre et toutes les décisions nécessaires seraient adoptées. En début de semaine, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé aux ministres de lui présenter d’urgence des propositions de réduction de dépenses, étant donné que durant le premier trimestre de cette année, les recettes budgétaires ont été inférieures aux estimations. Le chef de l’exécutif a assuré pourtant que ces mesures n’impliqueraient pas de licenciements, ni réduction des salaires et des investissements.

    OTAN – Le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer, poursuit jusqu’à vendredi sa visite en Roumanie pour des pourparlers consacrés à la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, aux missions alliés de dissuasion et de défense de l’espace euro-atlantique, mais aussi aux événements majeurs d’instruction de cette année. Le responsable otanien a également rencontré le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu sur les préparatifs en vue du sommet de Vilnius au mois de juillet et sur l’implémentation des décisions de la réunion alliée à Madrid, alors qu’au siège du ministère roumain de la défense, il a rencontré le ministre Angel Tîlvăr et le chef de l’état major, le général Daniel Petrescu. L’agenda de la visite du président du Comité militaire de l’OTAN prévoir aussi des visites auprès des commandements alliés déployés à Bucarest, dans le sud et à Sibiu, dans le centre, au groupement de l’OTAN déployé à Cincu, dans le centre et sur la base aérienne Mihail Kogălniceanu (sud-est).

    Conférence – C’est aujourd’hui que s’achève à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie la conférence internationale Smart Diaspora 2023 – événement qui constitue un espace du dialogue et de la collaboration entre chercheurs roumains de tous les coins du monde. Le programme de la conférence a prévu 38 ateliers, réunissant en dehors de 500 participants de Roumanie, 400 autres de la diaspora roumaine et 300 issus des universités membres de l’Alliance Timisoara Universitaire. Quatre jours durant, les participants se sont penchés sur le rôle de la diaspora dans l’Education, la Science, l’Innovation et l’Entreprenariat. Présent à l’inauguration de la conférence, le premier ministre roumain Nicolae Ciuca a déclaré que le ministre de la recherche, de l’innovation et de la numérisation devrait identifier rapidement des solutions pour simplifier la bureaucratie et la gestion des financements à la recherche. Il a également demandé aux chercheurs de proposer cinq domaines scientifiques qui pourraient recevoir des financements en priorité. Smart Diaspora fait partie d’une série d’événements inscrits à l’agenda de Timisoara capitale culturelle de l’Europe 2023.

    Eoliennes – La Roumanie a rejoint l’Alliance mondiale éolienne en haute mer, qui promeut la production et l’utilisation de l’énergie éolienne, sous l’égide de l’Agence internationale pour l’énergie renouvelable. Le gouvernement de Bucarest a approuvé l’association qui a comme but la majoration du taux des sources renouvelables d’énergie dans la consommation finale et l’élimination progressive du charbon. Conformément à une étude de la Banque mondiale, le potentiel éolien en haute mer de la Roumanie s’élèverait à quelque 76 Gigawatts. Pour devenir membre de l’alliance, la Roumanie devrait établir une stratégie nationale relative à l’énergie éolienne en haute mer – lit-on dans un communiqué de l’exécutif de Bucarest.

    Energie – Le président roumain Klaus Iohannis visite aujourd’hui l’école internationale de compétences dans l’énergie renouvelable à Constanta, dans le sud-est. Les cours dispensés visent la qualification et la requalification des adultes, techniciens de l’industrie de l’énergie renouvelable, notamment l’énergie éolienne et solaire photovoltaïque. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, la formation de compétences pour la transition climatique et la coopération internationale en matière d’éducation pour le climat sont des objectifs importants qui font partie de la vision du président Iohannis pour un environnement plus propre. En 14 ans, l’institution a formé plus de 10 000 étudiants et plusieurs milliers de personnes de Roumanie et du monde suivent annuellement les cours et arrivent à travailler dans le secteur de l’énergie renouvelable à travers l’Europe.

    Forum d’affaires – Un forum d’affaires Serbie – Roumanie se déroule aujourd’hui à Belgrade. Organisé par la Chambre économique de la Serbie, l’événement réunit 31 entreprises roumaines et 43 serbes. Les sociétés roumaines sont actives dans les domaines du BTP, des TIC, de l’énergie et des transports. Les présidents des chambres économiques des deux Etats signeront à cette occasion un accord visant à définir les prochaines relations entre les deux communautés d’affaires dans le domaine de la promotion de la coopération commerciale et des investissements, de l’échange d’informations d’affaires et du programme des participations aux foires organisées en Serbie et en Roumanie. En 2022, la valeur des échanges commerciaux entre les deux Etats s’est élevée à 2,3 milliards d’euros. La Roumanie est le 5e partenaire d’exportation de la Serbie.

    INS – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a baissé de 15,5% en février à 14,53% en mars, alors que les produits alimentaires ont connu une progression des prix de 21,56%, les prix des marchandises non-alimentaires ont augmenté de 11,06%, alors que dans le cas des services les prix ont été majorés de 10,83%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. La Banque nationale de Roumanie table sur une baisse plus rapide qu’anticipée du taux d’inflation, notamment à commencer par le 3e trimestre de l’année en cours, sur la toile de fond de la prolongation des schémas de plafonnement et de compensation des tarifs énergétiques jusqu’au 31 mars 2025 et de la redéfinition de leurs caractéristiques à commencer par le 1er janvier 2023.

    Météo – Il fait généralement beau aujourd’hui, avec des maximas qui tournent autour des moyennes pluriannuelles, légèrement plus élevées sur le sud et le sud-ouest. Selon les météorologues, les maximas iront de 13 à 21 degrés. 14 degrés et un superbe soleil à Bucarest.

  • Le déficit budgétaire en légère baisse

    Le déficit budgétaire en légère baisse

    Fin novembre dernier, le déficit budgétaire général consolidé de la
    Roumanie avait atteint les 4,2 % du PIB, par rapport aux 3,4 % – sa était la
    valeur du mois précédent. Selon le ministre des Finances, il s’agit d’une
    diminution de 0,5 % par rapport à la par rapport à la même période de 2021, lorsque
    sa valeur était de 4,7 % du PIB. Sa valeur absolue est de 58,70 milliards de
    lei, soit l’équivalent de 12 milliards d’euros. Pour l’année actuelle, la cible
    de déficit est de 5,8 % du PIB.


    Selon les représentants du ministère des Finances, l’évolution des recettes
    budgétaires a été particulièrement influencée par la dynamique des recettes non-fiscales,
    celles issues de la TVA et des contributions à la sécurité sociale, des
    recettes supplémentaires provenant du domaine de l’énergie et aussi par les
    fonds européens.


    Les dépenses du budget général consolidé ont approché les 475 milliards de
    lei, en hausse de plus de 19 % par rapport à la même période de l’année
    précédente. Les dépenses des 11 premiers mois de 2022, dont la valeur a atteint
    les 34 % du PIB, ont enregistré une hausse de 0,5 % par rapport à la période
    analogue de 2021.


    Les dépenses les plus importantes, de plus de 100 milliards de lei, ont concerné
    la main d’œuvre. Ce qui plus est, l’inflation et les incertitudes causées par
    la guerre en Ukraine ont déterminé l’augmentation des taux d’intérêt pour la
    dette publique. Les dépenses en matière d’aide sociale ont augmenté aussi de 18
    %. Leur évolution a été influencée principalement par l’augmentation de 10 % du
    point de retraite à partir du 1 janvier 2022, ainsi que par la majoration de la
    pension minimale et par l’aide financière destinée aux retraités du système
    publique qui ont des pensions de retraite de 1 600 lei maximum (soit l’équivalent
    de 325 euros).


    Les dépenses concernant les projets financés de fonds externes non
    remboursables, y compris les subventions pour l’agriculture, offertes par
    l’Union Européenne, ont enregistré une hausse de 31 % par rapport aux premiers
    11 mois de 2021.


    Quant aux investissements, y compris les dépenses de capital et les programmes
    de développement financés de sources intérieures et extérieures, le
    gouvernement a dépensé plus de 56 milliards de lei, soit une hausse de 27 % par
    rapport à la période analogue de l’année précédente.


    Pour l’année prochaine, la Roumanie aura à sa disposition un budget basé
    sur une croissance économique de 2,8 % et un déficit de 4,4 % du PIB. La
    construction budgétaire n’est pas fondée sur de nouvelles taxes et sera
    structurée en tenant compte d’une inflation de 9,6 %. Le budget prévoit même de
    l’argent pour la protection de la population vulnérable.



    Notons pour terminer, qu’au début de l’année 2023, les
    revenus des retraités augmenteront grâce à la majoration de 12,5 % du point de
    retraite et grâce aux différents types de support financier qui leur seront
    accordés. (trad. Andra Juganaru)