Tag: récolte

  • 24.08.2024

    24.08.2024

    Ukraine – A l’occasion de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, le président roumain Klaus Iohannis a envoyé une lettre à son homologue Volodymyr Zelensky, le félicitant pour le courage et la résilience de l’armée et des civils ukrainiens dans leur lutte pour défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de leur pays. Il a aussi réaffirmé l’engagement ferme de Bucarest de poursuivre son appui constant, prédictible et pluridimensionnel jusqu’à la victoire finale de Kiev, et plus tard dans son processus de reconstruction et d’intégration européenne. “La signature de l’Accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre les deux pays, en juillet dernier, en marge du sommet de l’OTAN de Washington, témoigne du fait que l’appui de la Roumanie n’est pas dicté par les circonstances, mais qu’il est valable sur le long terme, étant prédictible et transparent”, a précisé le président roumain. Toujours pour marquer de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, les couleurs du drapeau ukrainien illuminent ce samedi soir le bâtiment du Palais de Cotroceni de Bucarest, siège de l’administration présidentielle roumaine.

     

     

    Congrès – Les membres du Parti Social-Démocrate (PSD) se sont réunis ce samedi pour un congrès extraordinaire afin d’élire leur nouvelle direction et désigner leur candidat à l’élection présidentielle. C’est leur leader actuel, Marcel Ciolacu qui a annoncé sa candidature à la fonction suprême du pays. Il propose également aux membres de son parti une équipe de direction comportant 21 postes. Egalement à l’ordre du jour des sociaux-démocrates : la campagne électorale et, aux dires de leur porte-parole, Lucian Romaşcanu, le PSD est capable de se mobiliser de sorte qu’en décembre, la Roumanie ait un président social-démocrate. A noter que la gauche n’a plus remporté d’élection présidentielle en Roumanie depuis l’an 2000. Précisons aussi que le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 24 novembre prochain, et le second, le 8 décembre.

     

    Pensions de retraite – A Bucarest, le Parti National Libéral (PNL), membre de la coalition gouvernementale, propose que nouvelle la Loi des pensions de retraite soit modifiée, de sorte à remédier à la situation des retraités qui ont reçu moins d’argent suite à la nouvelle formule de calcul appliquée à compter du 1er septembre. Selon le leader des Libéraux, Nicolae Ciuca, les normes de cette nouvelle loi n’auraient pas dû s’appliquer de manière rétroactive. Il a aussi confirmé le fait que les seniors qui ont vu leur pension de retraite diminuer sur papier, toucheraient la même somme qu’auparavant, mais ils ne pourraient plus bénéficier d’une augmentation de leur pension pendant plusieurs années. Selon les données officielles, plus de 700 000 retraités ont vu leurs sommes diminuer suite au nouveau système de calcul. Il s’agit notamment des personnes ayant travaillé dans des conditions spéciales, tels les mineurs, les mécaniciens de locomotives ou encore les employés de l’industrie nucléaire. Etant donné qu’ils ont eu le droit de prendre plut tôt leur retraite, et donc leur cotisation a été plus courte, leur pension a diminué. Même désavantage pour les personnes handicapées, dont certaines pensions ont diminué de 60 %, comme c’est les cas des personnes malvoyante, par exemple. Des centaines des retraités mécontents ont déjà pris d’assaut la Caisse nationale des pensions de retraite, demandant des explications. Ils peuvent contester le nouveau calcul jusqu’au 1er septembre, y compris en justice.

     

    Récolte – C’est à cause de la sécheresse et de la canicule qui ont frappé cette année la Roumanie, que la production nationale de maïs diminuera de 30 %, ce qui affecte aussi la récolte sur l’ensemble de l’UE. D’ailleurs, les perspectives pour la future récolte de maïs de l’UE ont baissé de 63 millions de tonnes comme prévu l’année dernière, à environ 60-61 millions de tonnes. Pourtant cette production est supérieure à celle de 2022, lorsque la sécheresse avait touché l’ensemble du Vieux Continent. En France par exemple, le niveau favorable d’humidité a été bénéfique pour cultures de maïs, et une récolte d’environ 14 millions de tonnes est attendue. Par contre, les cultures de maïs ont diminué en Pologne qui verra sa récolte baisser de 13 %. Celle de l’Allemagne devrait diminuer aussi de 2 %.

     

    Bourses scolaires – A compter de la rentrée du 9 septembre, de nouvelles normes sont prévues pour l’octroi des bourses de mérite pour les élèves roumains. Selon le nouveau Règlement du fonctionnement des écoles publié récemment au Journal Officiel, les collégiens et lycéens dont la moyenne générale est égale ou supérieure à la note 9,50 (sur 10) pourront bénéficier d’une bourse de mérite de 450 lei par mois (environ 90 euros). Des bourses dites de « résilience » sont prévues pour au moins 30 % des élèves de chaque classe de collège ou de lycée, y compris dans l’enseignement professionnel et dual. C’est le ministère de l’Education qui couvrira les sommes nécessaires pour l’enseignement pré-universitaire, à l’exception des lycées militaires dont les bourses sont fournies par le ministère de la Défense. Les conseils d’administrations des établissements scolaires peuvent supplémenter les bourses, selon les sommes qui leurs sont allouées par l’administration publique locale.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse ce samedi dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie, où la canicule s’installe de nouveau pour couvrir ainsi la plupart du territoire. Les maxima de la journée vont de 28 à 38 degrés. Il en va de même pour Bucarest, la capitale, où l’on attend une température maximale de 36 degrés. Il faisait déjà 31 degrés à midi.

  • La Roumanie a une récolte suffisante

    La Roumanie a une récolte suffisante

    Avec environ 300 000 hectares touchés jusqu’à
    présent par la sécheresse sur les 7 millions d’hectares de cultures
    céréalières, la Roumanie surveille de près l’évolution de la situation et se
    prépare à tout scénario possible. La récolte record de l’année dernière avait
    inclus, par exemple, 11,3 millions de tonnes de blé. Cette année, la météo
    difficile et les coûts de production élevés ont produit des effets indéniables.

    La Roumanie a récemment fini la moisson du blé et la récolte enregistrée est de
    15 à 18% inférieure à celle de 2021, a fait savoir le ministre de l’Agriculture,
    Petre Daea: « L’ensemble de la
    récolte vise à présent trois destinations – le stockage dans des dépôts et
    silos, pour que la production ne s’abîme pas chez les fermiers, le stockage
    dans les dépôts des fabricants de farine et enfin la fabrication du pain, afin d’en
    approvisionner la population et d’assurer aussi les exportations. »
    Selon le ministre de l’Agriculture, la
    quantité de blé couvre aussi bien les besoins internes, entre 2,5 et 3 millions
    de tonnes, de la Roumanie qu’un surplus pour le marché externe. En même temps,
    la qualité du blé récolté cette année est supérieure à celle de la récolte de l’année
    dernière, a ajouté M. Daea.


    Les statistiques officielles montrent que les
    températures élevées et la sécheresse prolongée ont abîmé les cultures, notamment
    de maïs et de tournesol, dans trois quarts des départements du pays, mais,
    selon les estimations, les quantités récoltées seraient en mesure de couvrir la
    demande du marché. La moisson a commencé
    plus tôt que l’année passée dans les zones affectées. « Il s’agit des terrains touchés par la sécheresse, où les
    plantes ont atteint leur maturité physiologique, pour éviter les pertes ;
    la récolte de tournesol est déjà en route vers les entreprises de
    transformation. »
    , a précisé Petre Daea.

    Par ailleurs, pour épauler les agriculteurs
    dont les terres souffrent à cause de la sécheresse agricole, le ministère de
    tutelle les a autorisé à changé la destination des cultures pour les
    transformer en nourriture pour les animaux. De plus, le ministère de l’agriculture
    met à la disposition des fermiers un guide de bonnes pratiques concernant les
    effets du changement climatique, qui
    devrait les aider à faire face à l’intensification du phénomène de sécheresse
    extrême. « Le changement climatique est une réalité, pas une invention, c’est
    pourquoi nous devons utiliser tous nos moyens pour que les quantités produites
    et leur transformation supérieure aient une influence positive sur le secteur
    économique de la Roumanie. »
    , a déclaré Petre Daea.


    La Roumanie est un des plus importants
    exportateurs de céréales de l’UE, ainsi qu’un exportateur actif au Moyen Orient,
    avec l’Égypte comme principal importateur. Les céréales roumaines quittent le
    pays par Constanţa, le plus grand port maritime du pays, qui sert aussi de route
    alternative pour aux exportations ukrainiennes, suite au blocus imposé par la
    Russie en mer Noire.(Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    En effet, la récolte du pays est jugée « exceptionnelle », la Roumanie étant le seul Etat à avoir obtenu cette notation pour toutes ses cultures, selon le rapport GEOGLAM de fin juillet dernier, portant sur les cultures au niveau mondial. GEOGLAM (Group on Earth Observations Global Agricultural Monitoring) est un programme lancé voici une dizaine dannées par les ministères de lAgriculture des Etats du G20, visant à utiliser lobservation de la Terre afin de démarrer des actions et délaborer des politiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et de lagriculture durable. Ses prévisions de récoltes reposent sur un système de satellites au niveau planétaire.

  • 02.01.2021

    02.01.2021

    Covid-19
    – La Roumanie a rapporté près de 1.200 nouvelles infections par le SARS-CoV-2 identifiées
    en 24 heures, sur un total de plus de 4.400 tests de dépistage, informe le
    Groupe de communication stratégique de Bucarest. Depuis le début de la
    pandémie, la Roumanie a rapporté plus de 637.000 cas d’infection au nouveau
    coronavirus. Le Groupe de communication stratégique a aussi annoncé 78
    nouveaux décès enregistrés en 24 heures, le bilan tragique dépassant ainsi 15.900 morts. 1.117
    malades graves sont hospitalisés en réanimation-soins intensifs. Près de 12.000 Roumains se sont fait immuniser avec le vaccin Pfizer-BioNTech,
    le seul autorisé par l’Union européenne jusqu’à présent. Depuis le 27 décembre
    dernier, date de début de la vaccination du personnel soignant, l’on a rapporté
    26 cas d’effets secondaires mineurs. Les autorités roumaines ont à nouveau
    exhorté la population à s’informer de sources officielles au sujet de la
    campagne de vaccination anti-COVID, attirant l’attention sur la prolifération
    de fausses informations à ce sujet.


    Dans le monde, le nombre d’infections au virus SARS CoV-2 a dépassé les 84,4 millions,
    selon worldometers.info. Plus de 1,8 millions de personnes sont décédées des
    suites de la maladie Covid-19. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec
    plus de 20 millions de personnes contaminées.








    Education
    – La Roumanie a soumis au débat public, jusqu’au 15 février, le projet de
    stratégie de numérisation de l’éducation nationale, mis en page par un groupe d’experts.
    Le document envisage, entre autres, qu’à l’horizon 2027, 90% de la population
    de la Roumanie soit numériquement alphabétisée et capable d’utiliser un
    ordinateur à un niveau moyen. Un autre objectif est d’équiper tous les
    établissements scolaires d’infrastructure et de moyens technologiques adaptés
    aux changements. A l’heure qu’il est, les compétences numériques sont
    enseignées au collège. Le projet de stratégie de numérisation de l’éducation
    nationale est affiché sur les sites edu.ro et smart.edu.ro, du ministère de l’éducation
    nationale.












    Agriculture
    – La Roumanie a enregistré l’année dernière une production de céréales grain
    inférieure de la moitié à celle de 2019, à cause de la sécheresse pédologique
    extrême qui a touché plusieurs zones agricoles du pays. Selon le ministère de l’agriculture
    de Bucarest, la récolte a été d’un peu plus de 17 millions de tonnes, par
    rapport aux 30 millions de tonnes en 2019. C’est le maïs qui a accusé la baisse
    la plus forte, d’environ 45%, tandis que le recul a été de près de 41% dans le
    cas du blé. Seule la récolte de seigle a dépassé de 26% les chiffres de 2019.




    Financement
    – Les Roumains, qui ont travaillé à l’étranger et rentrent en Roumanie, peuvent
    obtenir 40.000 ou 50.000 euros de fonds
    européens via le programme de financement « Soutien à l’installation des
    jeunes fermiers ». L’Agence pour le financement des investissements dans
    le milieu rural ouvre officiellement une nouvelle session de projets pour la
    période du 4 janvier au 4 mai, l’enveloppe financière allouée en étant de 20 d’euros.




    L’après-Brexit
    – Le gouvernement roumain a lancé la plateforme en ligne brexit.gov.ro, où sont
    affichées les informations concernant les changements intervenus dans la
    relation avec le Royaume Uni, qui n’est plus membre de l’Union européenne. Il y en a cinq chapitres :
    milieu des affaires, transports, mobilité, réglementations douanières et
    justice. Parmi les changements les plus importants et les plus
    coûteux, l’on compte ceux concernant les ressortissants européens qui veulent
    travailler ou faire des études au Royaume Uni. Les deux catégories auront
    besoin de visas de travail ou d’études, qui seront payant et accordés sur la
    base d’un nombre de points liés à plusieurs critères, dont un contrat de
    travail en bonne et due forme, un salaire minimum annuel de 25.600 livres
    sterling et une bonne maîtrise de la langue anglaise. Les étudiants européens,
    donc les Roumains aussi, devront payer des taxes d’études beaucoup plus élevées
    qu’avant. Les touristes de l’Union européenne n’auront
    pas besoin de visas pour se rendre en Grande Bretagne, pour des séjours de 6
    mois maximum. Les personnes ayant fait l’objet de condamnations à plus d’un an
    de prison pourraient se voir refuser l’entrée sur le territoire britannique.






    Météo – Il fait beau et bien plus chaud que d’habitude à
    cette époque de l’année en Roumanie.
    Les températures de la mi-journée vont de 7° à 13°. A Bucarest il y avait un
    beau soleil et 8° à midi.

  • La sécheresse affecte l’économie roumaine

    La sécheresse affecte l’économie roumaine

    La canicule et l’absence de pluies ont pour résultat une chute des réserves d’eau du sol, avec des répercussions importantes sur les principales cultures agricoles. Le maïs est le plus affecté, mais d’autres plantes s’en ressentent aussi — le soja, le blé, le colza, le tournesol, ainsi que les légumes. Le système national d’irrigation est détruit à 90%, ce qui se traduit par seulement 300 mille hectares de terrain agricole irrigués actuellement, contre 3 millions 300 mille en 1989. A cela s’ajoutent les fontaines qui ont séché dans les communes rurales.



    Les fermiers roumains estiment leurs pertes à plus de 2 milliards d’euros, mais cette somme pourrait augmenter si la pluie manque toujours à l’appel et les températures restent élevées. Cela entraînera, sans aucun doute, une hausse des prix des fruits, légumes et céréales, avertissent-ils.



    La circulation des bateaux sur le Danube souffre, elle aussi, des effets de la sécheresse. Les eaux du fleuve ont fortement baissé, atteignant un niveau inquiétant, et des restrictions de navigation sont actuellement en vigueur. A hauteur de la ville-port de Galaţi, le fleuve mesure environ 1 mètre de profondeur, au lieu des 3,5 mètres habituellement à cette époque de l’année ; les îlots de sable apparus au milieu du lit du Danube augmentent le risque d’accidents et obligent les transporteurs maritimes à réduire au maximum leur vitesse de déplacement.



    D’ailleurs, il y a des endroits où le rétrécissement du chenal navigable retarde la marche des bateaux qui doivent se mettre en file d’attente pour traverser une telle zone. C’est le segment compris entre le port de Zimnicea, en Roumanie, et celui de Belene, en Bulgarie, qui pose actuellement les plus gros problèmes.



    Marius Luigi Giubrei, directeur de l’Administration des ports sur le Danube maritime de Galaţi, explique ces problèmes: «Les navires qui transportent des marchandises de Constanta en Serbie, Autriche et même dans le sud de la Roumanie, sont affectés par la baisse inattendue des eaux du Danube. Ils doivent être moins chargés afin de pouvoir passer. »



    Une partie des marchandises est même transférée sur des bateaux de moindres dimensions, capables de traverser les zones peu profondes. Des problèmes existent aussi dans le sud de l’Allemagne, où la navigation a été bloquée sur le Danube, mercredi, lorsqu’un cargo roumain s’est échoué. D’ailleurs, un grand nombre de navires sont bloqués tout le long du fleuve, importante route pétrolière et céréalière entre l’est et l’ouest de l’Europe. Malheureusement, il n’y pas de signes d’amélioration prochaine de la situation, les prévisions indiquant un Danube en baisse pour au moins une autre semaine. (trad.: Ileana Ţăroi)

  • L’agriculture roumaine actuelle

    L’agriculture roumaine actuelle

    La production de céréales et d’oléagineux de la Roumanie s’est approché cette année du niveau de 23,5 millions de tonnes, excédant un peu le niveau de 2011 lorsqu’on a récolté quelques 23,5 millions de tonnes. La production de 2013 est, donc, de 70% plus grande qu’en 2012, année de sécheresse, la récolte n’étant que de 14 millions de tonnes.



    Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constatin détaille: «Le fait que le Ministère de l’Agriculture, l’Agence Nationale d’Améliorations Foncières ont fait cette année les préparatifs à temps, depuis le mois de décembre-janvier, pour venir en aide aux agriculteurs qui veulent faire des irrigations à des prix beaucoup moins élevés, a déterminé, je pense, les agriculteurs à cultiver des superficies beaucoup plus amples qu’auparavant. Une deuxième raison importante est celle que cette année, contrairement au nombreux années antérieures, nous avons pu disposer largement avant terme, des subventions qui leur étaient dues. Pendant les mois de mars et d’avril six milliards de lei (quelques 1,3 milliards d’euros) ont été attribués aux agriculteurs. »



    Le journaliste Ion Banu, directeur du magazine « Lumea satului » (Le monde du village) offre des explications concernant cette récolte : « Je dirais qu’à hauteur de 60%- 65% jusqu’à 70%, ce serait le mérite des agriculteurs, 20%-30% ce serait le mérite de la nature car nous avons eu une bonne année côté pluviométrie, du moins pour les céréales semées en automne et ce qui reste , ce serait le mérite du gouvernement par les mesures prises. Par ailleurs, moi, du moins, j’ai sillonné en long et en large le territoire de la Roumanie et je sais ce qui est arrivé, il y a eu des calamités, certes, il y a eu des périodes de sécheresse, il y a eu des erreurs technologiques, tout cela menant à la diminution de la production. »



    Les premières estimations selon les prix de vente sur le marché local montrent que la valeur de la production de céréales et oléagineux de la Roumanie ne va pas excéder cette année 4 millions d’euros, les profits des agriculteurs n’étant pas au niveau de leurs attentes, en dépit de la bonne récolte, copte tenu des prix beaucoup plus basses de l’année précédente. Si en juin 2013, le prix d’une tonne de blé était en Roumanie de 227 euros , au mois de septembre, la tonne de blé ne se vendait que contre 140 euros tandis qu’au niveau du marché européen le prix d’acquisition d’une tonne de blé n’était pas descendu à moins de 180-200 euros.



    Une situation pareille est rencontrée dans le cas du maïs où le prix local d’une tonne coûtait en juin 208 euros pour ne pas dépasser 119 euros en septembre. Les agriculteurs roumains estiment que les prix de 0,50-0,60 lei le kilo de blé et de maïs et de 1 leu le kilo de tournesol sont, effectivement, dérisoires et totalement insuffisants pour récupérer les investissements et pour reprendre le cycle agricole. Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos estime que : « Ce problème des prix très bas est, en quelque sorte, isolé dans cette partie de l’Europe et en Roumanie et je pense que le problème n’est pas celui de l’absence de la demande sur le marché mais, probablement, de l’incapacité ou, d’une capacité encore insuffisante des producteurs de céréales de Roumanie de négocier les prix partant du marché européen et non pas nécessairement du marché local. Si vous allez chez ceux qui détiennent des silos et des capacité de stockage , vous pouvez voir qu’ils non pas été obligés de vendre contre ces prix — je suis, moi, persuadé que dans un délai non pas très long les prix reviendront, en Roumanie aussi, au niveau européen. Les problèmes se pointent surtout chez ceux qui ne disposent pas des capacités de stockage, qui sont obligés de vendre tout de suite pour rembourser leurs crédits et qui peuvent devenir une proie relativement facile pour ceux qui se permettent de spéculer leurs atouts ayant des capacités de stockage. Car, si nous regardons quelques kilomètres autour de la Roumanie, nous allons constater que les prix sont différents. Je pense qu’une des solutions serait les investissements dans des capacités de stockage contrôlés par les producteurs. »



    A son tour, le journaliste Ion Banu estime que l’Etat devrait intervenir et imposer un prix minimum garanti qui existe dans d’autres pays européens: « Ce prix minimum garanti donnerait de l’assurance aux producteurs, aux fermier, de continuer leur activité pendant les années suivantes. L’absence de ce prix minimum garanti favorise en grande mesure les spéculations ce qui, à coup sur, affecte sérieusement les budgets des fermiers. Je vous dis que cette année , le fait que le niveau des prix a baissé de jusqu’à 50% et continue de baisser aux autres espèces — par exemple, au maïs et au tournesol — ceci va affecter sérieusement les revenus des fermiers dont beaucoup vont effectivement faire faillite. »



    La production de maïs de cette année excède les 10,5 millions de tonnes, ce qui veut dire une valeur d’environs 1,1 milliards d’euros et, pour les grains de tournesol, la production est de plus de 2 millions de tonnes. Quant à la production de blé obtenue en 2013, celle-ci a atteint 7,3 millions de tonnes étant la plus grande des derniers huit ans, pour l’orge la récolte excédant 1,511 millions de tonnes. Au mois de juillet, le Fonds Monétaire International a révisé à la hausse l’estimation de croissance économique de la Roumanie pour l’année courante à 21% compte tenu des exportations plus massives dans la première moitié de l’année ainsi que de la production agricole.



    Les exportations de céréales sont devenues ces dernières années toujours plus profitables pour la Roumanie, le blé et le maïs roumains continuant d’être les plus recherchés sur le marché extérieur.



    Rien que pendant l’année dernière on les a exporté en Egypte, en Arabie Saoudite, en Iran ainsi que vers l’Italie et l’Espagne à hauteur de 5 millions de tonnes de céréales, surtout du blé et du maïs. Les analystes apprécient que la Roumanie avec ses quelques 15 millions de hectares de terrain agricole et 10 millions de terrains arables et cultivés à cette date, a toutes les chances de devenir un joueur important sur la marché des céréales , non pas seulement dans le bassin de la Mer Noire que dans l’Europe entière si elle améliore le rendement de production , augmente la capacité de stockage et réduit la dépendance vis-à-vis des conditions d’environnement… (trad. : Costin Grigore)



  • A la Une de la presse roumaine du 22.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.08.2013

    Bonne récolte, mais recettes en baisse pour les fermiers roumains. Les parcs photovoltaïques, une meilleure affaire pour les propriétaires de terrain ? et la recherche roumaine serait en chute libre, selon la revue britannique « Nature ». Ce ne sont que quelques-uns des sujets figurant dans les pages des quotidiens nationaux.


  • 09.08.2013

    09.08.2013

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin, a annoncé, pour cette année, une récolte de 7,3 millions de tonnes de blé et de seigle, la plus grande du pays depuis 8 ans et la deuxième depuis 43 ans. Des productions records d’orge, d’avoine et de colza ont été également enregistrées. Le ministre Daniel Constantin a précisé que ces récoltes sont aussi dues à l’implication des autorités, les agriculteurs ayant reçu les subventions pour les superficies cultivées bien avant les délais annoncés. Les producteurs de céréales affirment à leur tour que les entrepôts sont en nombre insuffisant, que le prix des céréales est en chute libre et qu’ils risquent la faillite.



    Investissements – Le bon rapport entre les coûts et la productivité détermine les sociétés allemandes à investir en Roumanie. C’est la conclusion d’un questionnaire proposé par la Chambre de commerce et d’industrie roumano-allemande. La plupart des sociétés allemandes — soit 83% des personnes interrogées – affirment que si c’était à refaire, c’est toujours la Roumanie qu’elles choisiraient pour leurs investissements. Plus d’un tiers affirment souhaiter investir davantage et embaucher du personnel. 14% seulement envisagent de réduire leurs personnels, ce qui prouve que les hommes d’affaires allemands continueront d’investir en Roumanie, contribuant à la création d’emplois. Fondée en septembre 2002 et comptant à présent 530 sociétés, la Chambre roumano-allemande est la plus grande chambre de commerce bilatérale de Roumanie.



    Gazoduc – Le contrat pour la construction d’un gazoduc entre la Roumanie et la République de Moldova, qui doit connecter les villes roumaine de Iaşi et moldave de Ungheni, vient d’être signé. La construction démarrera le 27 août et durera 17 mois. Le but du projet est d’assurer une plus grande sécurité énergétique pour la République de Moldova et pour l’Est de la Roumanie, en diversifiant les sources d’alimentation en gaz. Le gazoduc s’étendra sur 16 km en territoire roumain et sur 10 km en territoire moldave. La capacité prévue est de 1,5 milliards de m3 de gaz — supérieur à la consommation de gaz en République de Moldova, qui se chiffre à 1,3 milliards de mètres cubes.



    Exercice – Un millier de militaires de Roumanie et quelque 600 autres de Bulgarie, de Macédoine et des Etats-Unis ont participé, depuis février, à un ample exercice multinational – Black Sea Rotational Force 2013. L’exercice s’est déroulé sur les territoires de plusieurs Etats de la zone de la Mer Noire, des Balkans et du Caucase, engageant toutes les catégories de forces: terrestres, navales et aériennes. Arrivé à sa 4e édition, l’exercice Black Sea Rotational Force a été dirigé par le Corps de marines des Etats-Unis déployé en Europe et il sera repris en 2014 avec d’autres unités militaires.



    Festival – Arrivé à sa Xe édition, le festival international du film indépendant « Anonimul » – « L’Anonyme » – débute aujourd’hui à Sfântu Gheorghe, dans le Delta du Danube. Des créations cinématographiques d’Afghanistan, de Russie et du Kazakhstan sont en lice cette année. L’unique film roumain de la compétition de longs métrage, c’est « Matei, l’enfant des mines », d’Alexandra Gulea. Le réalisateur hongrois oscarisé Istvan Szabo sera l’invité d’honneur de cette édition et recevra le trophée Anonimul pour toute sa carrière.



    Spectacle – Le Cirque du Soleil présentera à Bucarest en septembre prochain un de ses spectacles les plus applaudis et les plus émouvants: Alegria. En 2013, la compagnie canadienne propose ce spectacle pour la dernière fois. Présentée en première il y a 20 ans à Montréal, cette production comporte 55 artistes de 15 pays et des numéros fascinants. Depuis août 2011, lorsque Alegria a commencé sa tournée européenne, les camions du Cirque du Soleil se sont arrêtés dans plus de 200 villes d’une quarantaine de pays. Après le spectacle de Bucarest, le cirque se dirigera vers Bratislava et vers 12 autres villes.



    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucuresti, rencontrera le Polonais Legia Varsovia, dans le tour éliminatoire de la Ligue des champions. Le tirage au sort a décidé que le match aller ait lieu à Bucarest le 21 août, et le retour à Varsovie, une semaine plus tard. Trois autres équipes roumaines seront présentes dans le tour éliminatoire de l’Europa League – Astra Giurgiu, Pandurii Târgu Jiu et Petrolul Ploiesti, dont les adversaires seront, respectivement, Maccabi Haifa (Israël), Sporting Braga (Portugal), et Swansea City (Pays de Galles).