Tag: recommandations

  • La grippe saisonnière, de retour en Roumanie

    La grippe saisonnière, de retour en Roumanie

    Voilà plus de deux ans, depuis l’apparition du premier
    cas de covid en Roumanie, que beaucoup ont constaté la disparition des termes « rhume »,
    virose, ou grippe, du discours public. Toute notre attention s’est concentrée,
    tout au long de cette période, sur un seul phénomène : celui du virus
    Sars-Cov-2.


    La dernière épidémie de grippe saisonnière en Roumanie
    date de février 2020, juste avant le début de la pandémie. Or, après cette
    funeste parenthèse de deux ans, ces maladies de notre quotidien d’autrefois
    reviennent sur le devant de la scène avec un nombre croissant de malades. Les
    désormais célèbres « chiffres du covid » ont été remplacés par une
    avalanche de cas de « viroses ». Les hôpitaux sont débordés et les
    chambres prévues pour les gardes de nuits sont remplies de malades fiévreux,
    toussant et frissonnant.


    Le virus du Sars-CoV-2
    cohabite désormais avec tous les autres virus, expliquent les médecins. Comment
    faire la différence ? Cătălin Apostolescu, médecin au sein de l’Hôpital
    des maladies infectieuses « Matei Balş » de Bucarest nous explique :






    « Toutes les maladies provoquées par un
    virus sont nommées « viroses ». Certaines ont toutefois des
    particularités permettant de les reconnaitre. Nous connaissons déjà le Sars-CoV.
    Il y a aussi la grippe, qui peut parfois prendre des formes plus graves voire
    mortelles, les infections par le virus respiratoire syncytial qui peut prendre
    des formes particulièrement graves chez les enfants, et enfin tous les autres
    virus de la coqueluche, comme le rhinovirus ou le coronavirus indigène, comme
    nous l’appelons. Nous avons souvent à faire à des patients très vulnérables
    appartenant à des tranches d’âges plus extrêmes je dirais, c’est-à-dire très
    jeunes, très âgés ou atteints d’une maladie chronique qui peut les fragiliser
    encore davantage face au virus. Par exemple les patients ayant des maladies
    cardiaques, respiratoires, du diabète ou encore des maladies
    auto-immunes. »





    Que faire
    face à ses virus dont la capacité de nuisance est renforcée par des
    températures actuellement largement supérieures aux normales
    saisonnières ? Les autorités ont communiqué une liste de recommandations
    encourageant la population à éviter les lieux bondés ou à porter un masque dans
    les espaces couverts, à aérer les pièces, à conserver une bonne hygiène, à
    rester chez soi en cas d’infection respiratoire et à consulter un médecin
    généraliste dès les premiers symptômes. Dans les hôpitaux, le gouvernement recommande
    cette fois de quotidiennement trier les patients, de limiter les visites et
    d’encourager le port du masque et des blouses de protection pour toute personne
    entrant en contact avec un patient.


    « Nous ne souhaitons pas imposer des restrictions,
    nous voulons travailler main dans la main avec la population, afin de maintenir
    sous contrôle ce phénomène naturel et saisonnier qu’est la grippe.
    » a
    déclaré le ministre de la Santé, Alexandru Rafila:




    « Nous préférons émettre des
    recommandations plutôt que d’imposer des restrictions. Et vous savez
    pertinemment que notre expérience avec la pandémie a démontré que nous avions
    raison – les choses se sont bien mieux déroulées quand nous avons fait des
    recommandations. Les gens ont beaucoup mieux réagis que pendant la période où
    nous avions tenté d’imposer des restrictions qui ont provoqué de fortes
    tensions au sein de la société. Nous préférons travailler main dans la main
    avec nos concitoyens, plutôt que de générer des tensions, surtout dans le
    contexte économique actuel qui reste compliqué.
    »




    Les élèves ayant repris le chemin de l’école le 9
    janvier, la ministre de l’Education Ligia Deca a précisé à son tour qu’elle
    n’encourageait pas les élèves à rester chez eux. Personne ne souhaite revivre
    l’expérience de la suspension des cours ou l’organisation d’horaires partiels
    en ligne vécue pendant la pandémie. Ligia Deca s’exprime:




    « Nous n’encourageons en aucun cas les
    élèves à ne pas se rendre en cours. Nous considérons qu’après deux ans de
    pandémie, il est primordial que les élèves conservent un rythme avec un taux de
    présence élevé en cours. Pour nous, comme nous l’avons discuté avec monsieur le
    ministre de la Santé, l’accent doit être mis sur la prévention. Il existe une
    série de recommandations. Par exemple, vérifier quotidiennement que personne
    dans sa famille n’a de symptôme, et rester chez soi si tel est le cas. La même
    vérification doit être faite chaque jour lorsque les enfants arrivent à
    l’école. Il est normal qu’en cas de symptômes les parents ou représentants légaux
    soient informés. De même, nous recommandons – et ce n’est pas obligatoire – le
    port du masque pour les élèves et enseignants. Nous souhaitons que tous les
    enfants aient accès à l’enseignement, et, dans le cas où ils présenteraient des
    symptômes, nous les encourageons à rester chez eux et à récupérer les cours
    ensuite.
    »

    De quoi
    2023 sera-t-elle faite pour les Roumains ? D’un retour à la normale ou
    d’un nouvel épisode pandémique comme celui de février 2020 ? Nul ne le
    sait.


    Une chose est certaine. La Roumanie a toujours connu des
    épisodes de grippe saisonnière, même avant la pandémie. La seule différence
    réside dans le fait que le pic s’observait généralement en février. Cette année, les choses se sont
    accélérées et les cas d’infections se sont surtout multipliés au mois de
    janvier. Cette situation
    particulière est aussi imputable à la pandémie, durant laquelle la circulation
    des virus a été plus réduite en raison des mesures de restriction draconiennes imposées
    par les gouvernements, mais aussi parce que, pour la même raison, la population
    a une plus faible immunité.


    En d’autres termes, conclut le ministère de
    la Santé, la situation actuelle n’est ni inhabituelle ni dramatique.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)



  • Nouvelle vague de Covid en Roumanie?

    Nouvelle vague de Covid en Roumanie?


    Le
    nombre d’infections au SARS-CoV-2 a doublé en Roumanie, en l’espace d’une semaine,
    tandis que le nombre d’hospitalisations et de décès a augmenté de manière
    significative. Près de 15 000 nouveaux cas de Covid ont été rapportés la
    semaine dernière et les chiffres ne cesseront de monter les quatre ou cinq
    prochaines semaines, estiment les experts de l’Institut national de santé
    publique.

    Le taux de positivité est actuellement de 12%, a précisé le ministre
    de la santé, Alexandru Rafila. Dans ce contexte, les autorités de Bucarest ont
    repris, mardi, la publication quotidienne du nombre de nouveaux cas de COVID, au
    bout d’un mois de communication hebdomadaire. De l’avis des spécialistes, le
    nouveau sous-variant Omicron, à l’origine de l’actuelle vague de contaminations
    internationale et identifié aussi en Roumanie, échappe largement à la protection
    apportée par le vaccin ou par une infection antérieure par le coronavirus, sans
    pour autant provoquer des formes graves de Covid. Le ministre de la santé
    considère qu’il faudrait remettre en place les mesures barrières, porter le
    masque et éviter les espaces bondés. Alexandru Rafila recommande aussi, à ceux
    qui ont des symptômes de la maladie, de: Se faire tester par le
    médecin de famille ou d’appeler, si c’est le cas, les services d’ambulance. Si
    le résultat du test est positif, il faut s’isoler chez soi et consulter le
    médecin de famille ; en cas de symptômes plus graves ou si une personne
    souffre également d’autres maladies, il faut prendre en compte l’hospitalisation.


    Pour
    ce qui est des tests de dépistage, une grande partie des centres dédiés ont
    fermé après la dernière vague de Covid. À présent, la population peut se faire
    tester dans quelque 4.300 tels centres, chez les médecins de famille, dans
    certaines pharmacies, dans des cliniques ou des hôpitaux. En même temps, les
    responsables de la santé cherchent les moyens de financer les centres
    d’évaluation et de traitement COVID-19, pour qu’ils soient aussi ouverts en fin
    de semaine, vu la nouvelle vague d’infections. 169 tels centres fonctionnent
    actuellement sur l’ensemble du pays. Selon le ministre de la santé, ces unités
    ne sont pas sous pression, pour l’instant, mais elles devraient être bien plus
    accessibles, dans le contexte de l’augmentation du nombre de nouveaux cas.

    Quant
    à la vaccination, le ministre Alexandru Rafila, qui est lui-même médecin,
    recommande de se faire vacciner à l’automne, lorsqu’une nouvelle formule du
    vaccin anti-COVID sera disponible, car, a-t-il dit sur un plateau de
    télévision, la formule actuelle n’a plus d’efficacité contre les variants de la
    famille Omicron. Nous traversons actuellement une deuxième vague
    Omicron, et le vaccin efficace contre ce variant est limité. Je crois qu’il
    faut faire preuve d’honnêteté justement pour renforcer la confiance des gens à
    l’égard de la vaccination. Si nous leur disons la vérité, alors nous devons le
    faire à chaque fois, si la situation est moins favorable, comme c’est le cas actuellement,
    ou si elle redevient favorable, comme ce sera le cas, nous l’espérons, cet
    automne.
    , a-t-il dit.


    Le
    ministre de la santé a informé que la nouvelle formule du vaccin devrait
    arriver en Roumanie au mois de septembre. (Trad. Ileana Ţăroi)





  • Recommandations sanitaires avant Noël

    Recommandations sanitaires avant Noël

    Noël et le Nouvel An approchent et les autorités de Bucarest appellent les citoyens à se conformer strictement aux mesures anti-Covid-19, afin que le nombre d’infections n’augmente pas par la suite. Dans une interview, le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, déclare que pour les fêtes, la recommandation, c’est que les gens n’accueillent personne, même pas les membres de la famille avec qui ils ne vivent pas constamment. Si, toutefois, les invités viennent, la recommandation est de porter des masques à l’intérieur de la maison, sauf quand le monde prend place table pour manger. Il est alors nécessaire pour les convives de rester à l’écart les uns des autres, et la pièce dans laquelle ils se trouvent doit être bien aérée, même s’il fait froid. Si la distanciation et le port du masque ne sont pas respectés, a expliqué le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus augmentera automatiquement, tout comme celui des personnes qui auront besoin d’hospitalisation et peut-être même de soins intensifs.



    Quant à la nouvelle souche du virus SARS-CoV-2, Raed Arafat affirme qu’elle ne conduit pas à une maladie plus grave, mais qu’en se propageant plus rapidement, elle peut générer un plus grand nombre d’infections, avec un impact accru sur le système de santé. Entre temps, des tests antigéniques rapides pour le nouveau coronavirus sont distribués sur l’ensemble du territoire national, et le résultat peut être connu dans un quart d’heure tout au plus. Les tests sont destinés aux hôpitaux, et sont dévolus aux personnes asymptomatiques. Ceci, en attendant les premières doses de vaccin anti-Covid-19 !



    La plupart des Roumains (47%) se disent préoccupés ou très inquiets (16%) par l’évolution de la pandémie de Covid-19. Cependant, ils ne semblent pas très impatients de se faire vacciner. Seuls 30% affirment qu’ils se feront immuniser contre le nouveau coronavirus l’année prochaine – dans le cadre de la campagne nationale visant à vacciner — dans un premier temps – le personnel hospitalier qui soigne les patients atteints du Covid-19. 29% des Roumains refusent la vaccination, tout autant sont indécis, et 10% ne répondent ou ne savent pas. Selon un sondage réalisé par Avangarde entre le 10 et le 20 décembre, sur un échantillon de 900 personnes, avec une marge d’erreur de 3,2%, 51 sujets questionnés sur 100 estiment que les politiques et les institutions de l’Etat sont responsables du grand nombre de cas de Covid-19. 70% des sondés n’accepteraient pas un nouveau confinement généralisé, avec lequel seuls 16% seraient d’accord. Enfin, 72% pensent que les églises ne devraient pas être fermées à Noël, comme c’était le cas à Pâques.


    (Trad. : Ligia)




  • 04.10.2020

    04.10.2020

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté dimanche
    1.835 nouveaux cas de Covid-19, mais aussi 56 décès en 24 h. 598 patients sont
    en soins intensifs, soit le plus grand nombre depuis le début de la pandémie. Jusqu’à
    présent, 5.003 personnes infectées au SARS-CoV-2 sont décédées, et le nombre
    total de cas est de 135.900. Cette évolution négative de l’épidémie de COVID-19 ne justifie pourtant pas un nouvel état d’urgence,
    affirment les autorités, qui insistent, en revanche, sur le respect des
    mesures-barrières: port du masque, distanciation physique et désinfection fréquente.
    Le chef du Département des situations d’urgence, Raed Arafat, a toutefois
    attiré l’attention que les restrictions pourraient être renforcées dans les
    zones où la hausse du taux d’incidence l’imposerait. Depuis le début de la
    pandémie, la Roumanie a effectué près de 2 millions et demi de tests de
    dépistage de l’infection au SARS-CoV-2 et enregistre actuellement un taux de positivité
    de 6,54%. Une valeur élevée de ce taux précis indiquerait le fait que les
    autorités ne testeraient que les malades graves. Dans le monde, le bilan de la
    pandémie de coronavirus a dépassé les 35
    millions de cas confirmés et plus d’un million de décès, selon le site worldometers.




    Réunion – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a convoqué le
    Conseil suprême de défense du pays, qui se réunira le 6 octobre. L’agenda de la
    réunion devrait comprendre des sujets de défense nationale et de sécurité
    nationale, mais des détails supplémentaires n’ont pas été fournis aux médias.
    Le Conseil s’était réuni à la fin mai, pour examiner la Stratégie nationale de
    défense pour la période 2020-2024.


    Recommandations
    – Le ministère des Affaires étrangères
    et l’Autorité électorale permanente (AEP) de Bucarest mènent une campagne d’information
    pour que les Roumains de la diaspora choisissent le vote par correspondance aux
    élections législatives prévues en décembre. Selon les données de l’AEP, il
    n’existe que 16 500 demandes d’enregistrement à ce jour. Le ministre roumain
    des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a exhorté les Roumains de la diaspora
    à s’enregistrer sur la plateforme votstrainatate.ro, avant le 22 octobre
    prochain. Il a expliqué cela par le fait que seuls deux Etats n’avaient pas
    autorisé le vote sur leurs territoires – Malte et le Nigéria, mais qu’il y a eu
    de nombreuses situations où les autorités locales avaient recommandé
    d’encourager le vote par correspondance. Bogdan
    Aurescu a exhorté les Roumains de la diaspora à s’enregistrer sur la
    plateforme votstrainatate.ro, affirmant que la sécurité des données
    personnelles n’était pas menacée.






    Chişinău – En
    République de Moldova, la campagne électorale du scrutin présidentiel du 1er
    novembre s’est ouverte dans un contexte fortement marqué par la recrudescence
    de l’épidémie de COVID-19. Sur les huit candidats en lice, deux se détachent :
    le président sortant, le socialiste Igor Dodon, perçu comme pro-russe, et la
    cheffe du Parti Action et Solidarité et ancienne première ministre Maia Sandu,
    considérée comme pro-européenne. Aux élections de 2016, Dodon avait vaincu Maia
    Sandu au second tour de scrutin, et les observateurs anticipent maintenant une
    lutte serrée entre les deux.

    Tennis – La
    Roumaine Simona Halep, (n°2 WTA et tête de série n° 1 à Roland Garros) a été
    éliminée aujourd’hui par la Polonaise Iga Swiatek (54
    WTA), dans les huitièmes de finale de l’Open français. Le score final a été
    sans appel, 6-1 6-2 pour la joueuse polonaise. Samedi, deux autres roumaines avaient quitté
    le tournoi parisien au troisième tour:Irina Bara (142 WTA),
    battue par l’Américaine Sofia Kenin (SUA) en deux manches, 6-2 6-0, et Patricia
    Ţig ( 59 WTA) vaincue par la Française
    Fiona Ferro (49 WTA), en trois manches, 7-6 , 4-6, 6-0.


    Météo – Les températures continuent de monter en
    Roumanie, dépassant les normales de saison. Les maximales de ce dimanche se situent entre 22 et 29°. A Bucarest, il y avait 24° à midi.

  • Soutien et recommandations de la part de la Commission européenne

    Soutien et recommandations de la part de la Commission européenne

    Le Conseil de lUE a approuvé un règlement qui mettra en œuvre le programme SURE, par lequel Bruxelles soutient les mesures actives demploi conçues par les gouvernements européens. Dans le cas de la Roumanie, il sagit dun montant entre trois et cinq milliards deuros, en fonction du mécanisme de répartition des fonds prévus, dune valeur totale de 100 milliards deuros. Pour ces fonds, Bucarest devra fournir une garantie allant jusquà 400 millions deuros, a précisé le premier ministre Ludovic Orban, qui a annoncé mercredi plusieurs mesures actives pour soutenir les compagnies et les salariés affectés par la situation économique engendrée par la pandémie de coronavirus :



    « Le chômage partiel sera remplacé par une mesure de soutien de la reprise dactivité par les employés, en allouant un pourcentage du salaire brut du travailleur allant jusquà 41,5% pour chaque salarié qui reprend son activité dans la compagnie. Nous accorderons un pourcentage allant jusquà 30% du salaire brut aux compagnies qui embaucheront des demandeurs demploi, pour une période dau moins trois mois. »



    Des instruments plus généreux de soutien seront également mis en place dans le cas des embauches pour certaines catégories. Il sagit des jeunes émoulus ou des personnes approchant lâge de la retraite, dont lembauche est plus difficile. Pour les domaines dans lesquels les restrictions seront maintenues au-delà du 1er juin, lEtat continuera dassurer le paiement du chômage partiel. Selon le premier ministre Orban, il sagit de près de 600.000 Roumains au chômage partiel et de près de 700.000 qui seront bientôt à la recherche dun emploi. Près de 350.000 personnes sont dans la situation où lemployeur a décidé de la rupture des rapports de travail, et tout autant de Roumains sont rentrés au pays et souhaiteront se faire embaucher.



    Les déclarations du premier ministre ont été faites le jour même où la Commission européenne a adopté les recommandations pour la Roumanie, en vertu des prévisions de printemps. Elles indiquent que, si les politiques en place sont maintenues, le déficit budgétaire de la Roumanie sera de moins 9,2% du PIB cette année, de moins 11,4% lannée prochaine et que la récession économique sinstallera.



    Bucarest se voit conseiller déviter ladoption de mesures permanentes de nature à mettre en danger la durabilité des finances publiques. La Commission recommande également à la Roumanie délargir les mesures de protection sociale et laccès aux services essentiels. Parmi les conseils pour atténuer limpact de la crise et pour occuper la main d’œuvre, on compte lappui pour consolider les compétences numériques et pour assurer laccès égal à léducation. Non dernièrement, le rapport recommande de soutenir les entreprises et les ménages – et notamment les PME et les travailleurs indépendants – par des liquidités.


    (Trad. : Ligia)

  • 20.11.2019 (mise à jour)

    20.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle — La campagne électorale se poursuit en Roumanie jusqu’à samedi matin à 7h heure locale. Le second tour de l’élection présidentielle aura lieu ce dimanche, le 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte lex-cheffe du gouvernement social-démocrate et présidente du PSD, Viorica Dăncilă. L’Autorité électorale permanente informe que le Registre électoral a été mis à jour, et le nombre total des électeurs inscrits sur les listes électorales permanentes est de 18.217.411 citoyens. Le nombre total de citoyens roumains à domicile à l’étranger et à droit de vote pour ce scrutin est de 715.064 personnes. Lors du premier tour du scrutin, qui a vu s’affronter 14 candidats, Klaus Iohannis a obtenu 37,82% des voix, et Viorica Dăncilă en a remporté 22,26%. Le taux de participation a été de 51,19%. A l’étranger, où les Roumains ont pu voter durant trois jours, la présence aux urnes sest chiffrée à plus de 675.000 personnes, un record dans lhistoire électorale de la Roumanie. Pour ce qui est du vote des Roumains vivant à l’étranger pour le second tour du scrutin, il se déroulera toujours sur trois jours : le vendredi de 12h à 21h, ensuite les samedi et dimanche de 7h à 21h, heures locales. Qui plus est, le programme des bureaux de vote pourra être prolongé dimanche jusquà minuit, sous certaines conditions. Le ministère des Affaires étrangères a déjà envoyé le matériel nécessaire aux bureaux de l’étranger. 4.608.175 bulletins, soit 100.000 de plus par rapport au premier tour, ont été envoyés dans les 835 bureaux ouverts à l’extérieur des frontières roumaines.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu, ce mercredi, une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de lOTAN, à Bruxelles. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, le ministre roumain a argumenté la nécessité d’accroitre la présence militaire américaine en Roumanie, dans le contexte sécuritaire volatile dans la région de la mer Noire. Il a aussi réitéré l’engagement ferme du nouveau gouvernement de Bucarest pour le partage équitable des responsabilités, confirmant que la Roumanie continuera d’allouer 2% du PIB à la défense, ainsi que sa participation à des missions militaires à l’étranger. A son tour, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a salué le rôle du peuple roumain dans le renversement du régime communiste, voici 30 ans, et dans la restauration de la démocratie — indique un communiqué du Département d’Etat américain. Ce mercredi, Bogdan Aurescu a également rencontré son homologue français, Jean-Yves Le Drian. A l’occasion, il a évoqué la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique signée en 2018 par les présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, qui a relancé les relations bilatérales.



    Recommandations — La Commission européenne a recommandé, mercredi, à la Roumanie, un ajustement structurel annuel de 1% du PIB en 2020, afin de s’assurer que le taux de croissance nominal des dépenses publiques primaires nettes ne sera pas supérieur à 4,4% l’année prochaine. La Roumanie est également invitée à utiliser tout gain exceptionnel afin de réduire le déficit, et que les mesures de consolidation budgétaire assurent une amélioration durable du solde structurel public afin de favoriser la croissance. En plus, il est recommandé à Bucarest de présenter au Conseil, avant le 15 avril prochain, un rapport sur les mesures prises.



    Foire du livre — La 26e édition de la Foire du livre Gaudeamus a ouvert ses portes ce mercredi à Bucarest. Organisée par Radio Roumanie, la foire accueille plus de 250 exposants, et près de 900 événements auront lieu dans les cinq jours à venir. Cette édition est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. Le poète Mircea Dinescu et l’acteur Ion Caramitru, deux visages emblématiques de la révolution, seront co-présidents d’honneur de Gaudeamus 2019.



    Intoxication — Le propriétaire d’une société qui avait effectué la dératisation de deux immeubles de Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, est en détention provisoire, pour 30 jours, depuis hier soir. Il est accusé d’homicide involontaire et de trafic de substances toxiques. Trois personnes sont décédées entre samedi et lundi, après lintervention de l’entreprise de dératisation dans leurs résidences : un nouveau-né dune semaine, un enfant de trois ans et sa mère. 40 personnes sont toujours hospitalisées, notamment des enfants. Les deux immeubles ont été évacués et les résidents sont allés passer quelques nuits chez leur famille, chez des amis ou dans les espaces mis à disposition par les autorités. La tragédie a semé la panique parmi les habitants de Timişoara, des dizaines de personnes allant aux services d’urgence de la ville pour des investigations et des analyses. Selon les résultats préliminaires de lenquête, les substances utilisées pour la dératisation avaient été achetées aue marché noir et contenaient une substance très toxique. De nouvelles décontaminations sont en cours dans d’autres immeubles de la ville, sous le contrôle d’une équipe du ministère de la Santé.

  • 09.07.2019 (mise à jour)

    09.07.2019 (mise à jour)

    Budget – La Roumanie doit prendre des mesures pour corriger les écarts significatifs de son objectif budgétaire sur le long terme, améliorer la collecte des impôts et garantir la durabilité du système public des pensions de retraite. Ce sont quelques recommandations formulées mardi par le Conseil de l’UE pour la Roumanie pour la période 2019-2020. Pour ce qui est de l’éducation, Bucarest doit en améliorer la qualité et le caractère inclusif, notamment en ce qui concerne les Roms et d’autres groupes défavorisés. Il faut aussi améliorer les compétences des élèves, notamment dans le numérique. S’y ajoutent le besoin de garantir un meilleur accès à l’assistance médicale et un secteur sanitaire plus efficace en matière de coûts, y compris en favorisant le traitement ambulatoire. D’autres recommandations de Bruxelles visent la justice. Le Conseil de l’UE se dit notamment inquiet de la modification des lois du domaine, qui à son avis, pourraient miner l’efficacité quotidienne de l’activité des juges et des procureurs tout en diminuant la confiance de la population dans le système judiciaire.  

    Election présidentielle – En Roumanie, l’élection présidentielle aura lieu le 10 novembre prochain. Cette date a été établie mardi, par décret gouvernemental. Un paquet de règlementations portant sur la mise en œuvre des récentes modifications de la loi électorale doit être adopté dans les jours à venir. Parmi les nouvelles mesures concernant les Roumains vivant à l’étranger, mentionnons une durée du scrutin de trois jours, la+ possibilité de prolonger l’horaire de vote après 21h et l’introduction du vote par correspondance.

    Défense – Le chef de l’Etat-major de la Défense de Roumanie, la général Nicoale Ciuca, participera du 10 au 11 juillet, à New York, à la conférence des responsables de la Défense consacrée à la participation aux missions et aux opérations de maintien de la paix déroulées sous l’égide de l’ONU. Cette réunion de haut niveau, qui en est à sa 3e édition, accueillera les représentants de 145 Etats membres de l’ONU en présence, entre autre du Secrétaire général de l’Organisation. L’objectif principal de la conférence est d’informer sur les récentes évolutions dans le milieu opérationnel des missions onusiennes ainsi que de mettre en évidence les domaines où le soutien des Etats membres est nécessaire. La participation à cette réunion internationale sera une bonne opportunité pour la Roumanie de réitérer ses engagements envers les efforts de l’ONU pour ce qui est du maintien de la paix et de la stabilité au niveau international.

    Moldova – Le Parlement de la République de Moldova a voté mardi un projet de décret qui constate que le procureur général Eduard Harujen, accusé d’avoir exécuté les commandes politiques de l’ancien cabinet de Chisinau, n’est pas éligible pour cette fonction. Le ministre moldave de l’Intérieur, Andrei Năstase, avait déjà sollicité le lancement de poursuites contre Harujen pour association à l’usurpation du pouvoir étatique, ingérence dans la Justice et corruption passive. Nommé dans ses fonctions en 2016, le procureur général de la République de Moldova aurait instruit des dossiers politiques sous commande de l’ancien gouvernement, contrôlé par l’oligarque Vladimir Plahotniuc. Le nouveau premier ministre, la pro-européenne Maia Sandu, a déclaré souhaiter qu’un procureur européen dirige le Parquet général, précisant qu’elle a lancé une invitation en ce sens à l’ex cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kovesi. Pour sa part, le président socialiste philo russe Igor Dodon n’agrée pas la présence d’un procureur européen à Chisinau. Rappelons que Mme Kovesi et le magistrat français Jean-Francois Bohnert se disputent le poste de chef du Parquet européen, qui devrait commencer son activité l’année prochaine.

    Football – Le club champion de football de la Roumanie, CFR Cluj, s’est incliné mardi devant FC Astana du Kazakhstan, dans un match-aller comptant pour le premier tour préliminaire de la Ligue des Champions. Par ailleurs, jeudi, dans le premier tour préliminaire de la Ligue Europa, l’équipe du club bucarestois FCSB (ancienne Steaua Bucarest) affrontera à domicile les Moldaves de Milami Orhei, alors que l’équipe CSU Craiova aura pour adversaire, FK Sabail d’Azerbaïdjan. Enfin, la détentrice de la Coupe de la Roumanie, Viitorul Constanta, ira directement au 2e tour de la Ligue Europa et jouera contre les Belges de FC Anvers, entraînés par l’ancien joueur roumain Ladislau Boloni.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 7 mondiale, s’est qualifiée mardi dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon, après avoir vaincu la Chinoise Shuai Zhang (n° 50 WTA).

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera variable en Roumanie, temporairement couvert sur le nord et le centre ainsi que sur le relief. Par endroits on attend des pluies de courte durée. Le vent sera plus fort en montagne et par endroits dans l’est, le centre et le sud-ouest. Les températures maximales iront de 19 à 28 degrés.

  • Critiques et recommandations de la Commission de Venise

    Critiques et recommandations de la Commission de Venise

    Les éléments problématiques de la réforme du système judiciaire en Roumanie, signalés dès l’année dernière, sont restés inchangés ou, pire encore, se sont aggravés en 2019. C’est le constat amer exprimé dans un document adopté lundi par la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’UE en matière de droit constitutionnel. La Commission formule de nouvelles critiques à l’égard des modifications apportées en 2018 à la législation dans ce domaine et exhorte les autorités roumaines à limiter de manière drastique les décrets d’urgence. Cet organisme européen conclut que la pratique des modifications des lois affaiblit la possibilité de vérifier l’activité du gouvernement, qu’elle contrevient au principe de la séparation des pouvoirs et perturbe la stabilité législative.



    En ce qui concerne la Section spéciale nouvellement constituée en charge de l’investigation concernant les infractions dans le système judiciaire, les experts de la Commission soutiennent que les raisons de la création de celle-ci restent floues. Ce qui pus est, ils attirent l’attention sur le fait que ladite Section risque de faire obstacle à la lutte contre la corruption et le crime organisé.



    A Bucarest, l’opposition et les associations des magistrats perçoivent cette Section comme un instrument d’intimidation des procureurs et des juges et estiment nécessaire son annulation. Les experts de la Commission de Venise constatent également que le ministre de la Justice continue de jouer un rôle décisif dans la procédure de nomination et de révocation des procureurs en chef. Et eux d’ajouter que le président du pays et le Conseil supérieur de la magistrature ne disposent pas des pouvoirs nécessaires pour faire le contrepoids à cela. Par ailleurs, la Commission de Venise précise qu’elle se tient à la disposition des autorités de Bucarest et de la Commission de suivi au sein de l’Assemblée parlementaire pour toute assistance supplémentaire.



    Pour sa part, le président Klaus Iohannis déclare que les constats de la Commission de Venise sont de nature à renforcer la conclusion selon laquelle le gouvernement a utilisé de manière abusive l’instrument des décrets d’urgence, en contournant aussi bien le débat authentique au sein du Parlement au sujet des mesures envisagées, que la consultation effective des représentants du système judiciaire.



    Les changements intempestifs opérés dans ce domaine tellement sensible et l’absence d’un contrôle réel de la constitutionnalité des décrets d’urgence risquent de bouleverser le système judicaire dans son ensemble et minent l’essence même de l’Etat de droit, à savoir la sécurité des rapports juridiques et la prévisibilité de la loi ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, souligne encore le président Iohannis. Et lui d’ajouter que le message transmis par la Commission de Venise est clair et net: les gouvernants se doivent de réparer le préjudice causé au système judiciaire, par la mise en place immédiate et dans leur intégralité des recommandations faites par les organismes européens du domaine.



    Rappelons que le président Iohannis a initié la tenue d’un référendum sur la Justice, au même jour que le scrutin européen. La majorité écrasante des Roumains s’est prononcée en faveur de l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour les délits de corruption et de l’interdiction des décrets d’urgence en matière d’infractions, de peines et d’organisation judiciaire. (Trad. Mariana Tudose)


  • La semaine du 03 au 09 juin

    La semaine du 03 au 09 juin

    Un pacte pour la consolidation du parcours européen de la Roumanie

    A l’issue des consultations, de ce mercredi, avec les leaders des partis parlementaires concernant le résultat du référendum sur la justice du 26 mai dernier, le président roumain Klaus Iohannis a annoncé qu’il invitait les formations politiques à signer un pacte pour la consolidation du parcours européen de la Roumanie. Le document porte sur l’introduction du résultat de la consultation populaire dans la législation ainsi que sur la révision des lois de la justice afin de prendre en compte les recommandations de la Commission de Venise et de la Commission européenne. Le chef de l’Etat a aussi fait savoir sa proposition que les signataires du pacte s’engagent à introduire dans la législation les mesures nécessaires pour assurer l’exercice effectif du droit de vote des citoyens roumains. Lors du scrutin européen du 26 mai, plus de18 millions de Roumains ont été aussi appelés à se prononcer sur les propositions du chef de l’Etat pour le domaine de la justice. Sur les plus de 7 millions d’électeurs à avoir voté au référendum, 6,5 millions se sont prononcés pour, rejetant donc la modification de la législation par le biais des ordonnances gouvernementales d’urgence, ainsi que l’amnistie et le pardon des délits de corruption.


    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Bruxelles

    Le respect de l’Etat de droit et l’indépendance de la justice ont fait partie des sujets abordés, à Bruxelles mardi, par la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, le président et le premier vice-président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et respectivement Frans Timmermans. Les discussions ont eu lieu dans le contexte des avertissements répétés de l’Exécutif communautaire, qui a fait savoir à la Roumanie qu’il n’hésiterait pas à prendre des mesures radicales en cas d’irrégularités opposées aux valeurs européennes. La première ministre roumaine a assuré les responsables européens que le gouvernement de Bucarest n’émettrait pas des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Elle a affirmé que l’Exécutif roumain souhaitait avoir un dialogue constructif et ouvert avec les leaders européens, pour, d’une part, défendre la position de la Roumanie et, d’autre part, ne pas déroger aux principes européens. Les responsables de Bruxelles ont salué l’engagement du gouvernement roumain de ne pas prendre des mesures controversées dans le système judiciaire ainsi que le souhait de reprendre immédiatement le dialogue dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, dans le but d’enregistrer des progrès en matière de réformes et de lutte contre la corruption. Le MCV permet à la Commission européenne de suivre l’évolution de la justice en Roumanie dès l’adhésion du pays à l’Union européenne en 2007. Par ailleurs, le président de la CE, Jean-Claude Juncker a remercié la première ministre Viorica Dăncilă pour l’excellente activité réalisée jusqu’à présent par la présidence roumaine du Conseil de l’UE, une centaine de dossiers ayant déjà été fermés, dont ceux concernant les Garde-frontières et les Garde-côtes communautaires, l’Autorité européenne du travail, la Directive droits d’auteur.

    Des modifications apportées à la législation électorale

    Des élections locales auront lieu en Roumanie dans un an, pour décider des maires, ainsi que de la composition des conseils locaux et départementaux. Les présidents des conseils départementaux seront, eux aussi, élus par suffrage direct, selon le décret gouvernemental adopté lundi par le pouvoir de Bucarest. Selon l’exécutif, la légitimité, la représentativité et, de ce fait, la responsabilité des présidents des conseils départementaux vont croître. A présent, ils sont nommés par les conseilleurs locaux, suite aux négociations entre les partis politiques. Pour justifier la mesure, le gouvernement de gauche, composé du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, a invoqué une requête que leur aurait été faite par 30 présidents de conseils départementaux sur les 41 que compte le pays, y compris des membres de l’opposition. Selon le président Klaus Iohannis, le présent changement de loi ne fait que favoriser les présidents actuellement en poste. C’est une concession faite par la première ministre Viorica Dăncilă aux barons locaux du PSD, selon les affirmations de la porte-parole de la Présidence, Mădălina Dobrovolschi.

    Les recommandations de la CE pour la Roumanie

    La Roumanie devrait adopter des mesures à même de corriger tout détournement des objectifs budgétaires qu’elle s’est fixés à moyen terme, tout en lui permettant de renforcer la collecte des impôts et de décider d’un niveau réaliste de son SMIC. Ce sont quelques-unes des recommandations que la Commission européenne a faites à la Roumanie pour 2019. L’exécutif communautaire plaide aussi en faveur d’une mise en place intégrale du cadre budgétaire. Dans son rapport, Bruxelles appelle Bucarest à privilégier les investissements dans le domaine des transports, de l’énergie à faible émission de carbone et de l’environnement, tout en prenant en considération les décalages entre les différentes régions. La Roumanie devrait améliorer la qualité de son éducation, l’insertion sociale et éducationnelle des Roms et d’autres catégories défavorisées dans le contexte où l’enveloppe budgétaire qu’elle attribue à ce domaine reste parmi les plus faibles d’Europe.


    La Roumanie touchée par les inondations

    Les pluies torrentielles qui ont touché dernièrement la Roumanie ont détruit des dizaines de logements, de jardins, de cours, de sous-sols, d’écoles, de routes nationales et départementales. Les sapeurs pompiers sont intervenus pour aider ou évacuer des centaines de personnes menacées par la crue des eaux. Le Ministère de la Santé a demandé aux représentants des Directions sanitaires de collaborer avec les autorités locales pour commencer à mettre en place le plan de mesures d’assistance médicale dans les régions touchées par les pluies des derniers jours.

  • La Roumanie sous la loupe de la Commission européenne

    La Roumanie sous la loupe de la Commission européenne

    La Commission européenne a exhorté la Roumanie à maitriser son déficit structurel et à corriger d’urgence les dérapages budgétaires, sinon l’Exécutif communautaire intensifiera les procédures de suivi.

    Dès 2017, la Roumanie fait l’objet d’une procédure européenne qui vise le non respect de ses objectifs à moyen terme, dont notamment le déficit structurel qui ne devrait pas dépasser le seuil de 1% du PIB. Alors que, selon la Commission européenne, ce déficit s’est chiffré à 3,3% à la fin de l’année dernière. « Nous sommes prêts à intensifier les procédures si les réactions ne sont pas celles escomptées », a mis en garde le commissaire européen aux affaires économiques et financières, Pierre Moscovici. Pour sa part, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, affirme qu’il n’y a pas de risques de soutenabilité à court terme.

    De plus, dans l’actuel rapport, le nombre des recommandations de la Commission européenne visant l’économie roumaine a baissé de huit en 2013, à 3 cette année, a précisé le ministre. Eugen Teodorovici a également présenté plusieurs mesures à adopter pour ajuster le déficit budgétaire structurel, dont l’amélioration de la collecte des accises appliquées aux carburants et au tabac. Ce qui plus est, le gouvernement a déjà adopté une série d’actes normatifs visant à réduire les dépenses publiques. Les responsables de Bruxelles ont également demandé aux autorités de Bucarest d’appliquer le cadre fiscal et d’améliorer la collecte des taxes. La Roumanie devrait s’assurer que le taux de croissance des dépenses gouvernementales ne dépasse pas la barre des 3,3% en 2018. Le rapport de l’Exécutif de Bruxelles identifie aussi des risques élevés de pauvreté et d’exclusion sociale Roumanie, notamment dans les cas des familles ayant des enfants, des personnes handicapées, mais aussi au sein de la communauté rom et dans l’espace rural.

    La Commission européenne recommande aux responsables de Bucarest d’assurer un mécanisme efficace visant à définir le salaire minimum conformément à des critères objectifs. Améliorer la formation et fournir un enseignement de qualité notamment pour les enfants rom et pour ceux qui habitent dans le milieu rural, sont d’autres les conseils formulés par les responsables de Bruxelles.

    La Roumanie doit fournir une réponse officielle aux recommandations de la Commission européenne avant le 15 octobre 2018. Mercredi également, l’Exécutif communautaire à publié un rapport de convergence pour l’année 2018 qui souligne le fait que la Roumanie remplit actuellement un seul critère économique sur les quatre nécessaires pour adopter la monnaie unique, l’euro ; à savoir les finances publiques. Par contre, Bucarest ne remplit pas les critères liés à la stabilité des prix, au taux de change et aux taux d’intérêt à long terme. En même temps, sa législation n’est pas entièrement compatible avec le Traité qui gère le fonctionnement de l’UE. (Trad. Alex Diaconescu)

  • L’économie roumaine sous la loupe de la Commission européenne

    L’économie roumaine sous la loupe de la Commission européenne

    La Commission européenne vient de publier le Rapport par pays de la Roumanie. Réalisé dans le cadre du système appelé le « Semestre européen », le document évalue principalement les progrès enregistrés par la Roumanie dans l’application des réformes structurelles, ainsi que dans la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques.

    Le Rapport commence par souligner le fait qu’en l’absence des réformes structurelles et d’une consolidation du budget et des finances, l’économie roumaine risque de se voir confrontée à un « atterrissage forcé ». Car la croissance enregistrée actuellement est notamment basée sur la seule consommation intérieure, alors que « l’investissement public est en baisse pour la deuxième année consécutive », selon la Commission. Si la croissance économique a maintenu un rythme soutenu en 2017, la Commission table sur une décélération en 2018. Ainsi, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel s’est-elle accélérée en 2017, atteignant son pic de la période post crise, sur fond de consommation des ménages effrénée, stimulée par les hausses salariales enregistrées d’abord dans le secteur public et ensuite dans le privé, et par les baisses d’impôts.

    La Commission constate la trajectoire ascendante du déficit public, à cause notamment de la réduction des charges patronales et de l’augmentation des retraites et des salaires. Les taxes indirectes ont baissé en 2017, alors que le taux d’imposition des revenus a diminué au mois de janvier 2018. Les dépenses publiques, la masse salariale et les dépenses pour financer les retraites du régime public ont en revanche augmenté de manière significative en 2017, et l’on estime des tendances similaires en 2018. D’où le constat d’une augmentation conséquente des déficits budgétaires, autant du déficit nominal que du déficit structurel. Lors de la présentation du Rapport, Angela Cristea, la représentante de la Commission européenne à Bucarest, a souligné que « le déficit approche dangereusement le seuil des 3%, alors que le déficit structurel poursuit sa tendance à la hausse, dépassant allègrement son objectif de 1%. Déjà en 2016, on le retrouvait à 2,2%, en 2017 il s’est élevé à 3,3%, alors qu’en 2018 on risque de le voir dépasser la barre des 4%. C’est la raison pour laquelle la Roumanie se voit soumise à la procédure de déviation significative de l’objectif de correction de son déficit structurel. »

    Lors de l’événement organisé par la Commission à Bucarest, à l’occasion du lancement de ce rapport, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, s’est exprimé sur le risque de voir la Roumanie dépasser le déficit de 3%, en affirmant que « Je suis bien obligé de regarder l’ensemble des chiffres. Déjà notre objectif assumé, celui de 2,97% pour 2018, était trop proche de la barre des 3%. Alors il s’agit d’une question de responsabilité et de bon sens que de faire attention à ce que les choses ne dérapent pas. Mais je suis intimement convaincu que, de ce point de vue, du moins pour ce qui est des objectifs assumés et des bases sur lesquelles le budget a été construit cette année, tout sera conforme aux prévisions. Et alors même si je suis persuadé que nous n’allons pas dépasser les 2,97% prévus de déficit, je prends mes responsabilités, en tant que ministre des Finances, et je ferai de mon mieux pour que les dépenses et le déficit baissent. C’est un souci de tous les jours de tout ministre des Finances et de tout gouvernement. »

    En outre, toujours en 2017, le taux d’occupation de la main d’œuvre a enregistré une hausse de 0,7%. Angela Cristea, la représentante de la Commission européenne en Roumanie, nous offre donc aussi de bonnes nouvelles, en affirmant que « nous avons ces bons chiffres du chômage qui enregistre une baisse record en Roumanie, et qui a atteint son plus bas niveau depuis 20 ans, bien en deçà de la moyenne européenne. Le corollaire de cette situation c’est que l’on voit apparaître un déficit de main d’œuvre, suite au vieillissement de la population et à un mix entre une mobilité interne réduite et une mobilité externe élevée. » Par ailleurs, la Roumanie a réalisé des progrès limités dans la mise en œuvre des recommandations adressées par la Commission, dans le précédent Rapport par pays. Il n’y a pas eu de progrès dans la mise en œuvre du cadre fiscal et budgétaire national, tandis que les progrès dans la consolidation de la conformité fiscale et dans l’amélioration de la collecte des impôts ont été très limités.

    Concernant la réforme du cadre fiscal, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, précise que « j’avoue que notre politique à l’égard des modifications apportées au code fiscal et au code de procédure fiscale pourrait paraître un peu incohérente. On a, en effet, enregistré un certain nombre de modifications l’année précédente et, dans une moindre mesure, cette année. Il s’agit néanmoins de modifications qui ont pleinement leurs raisons d’être, qui ont été attendues et souhaitées par les acteurs économiques. Pour ma part, j’avais proposé d’attendre jusqu’à la fin du premier semestre, pour lancer une analyse du Code fiscal et de celui de procédure fiscale, d’abord au ministère des Finances et ensuite avec tous les acteurs concernés, pour jauger ensuite les articles un par un, et proposer des modifications ou des simplifications, là où ce serait justifié. L’idée est d’avoir un cadre fiscal aussi efficace que celui des autres Etats européens. Donc, je proposerai de lancer ce débat public à partir du mois de juillet pour que, vers la fin de l’année, l’on puisse mettre la dernière touche et présenter une version finale de ces codes. Je souhaiterais qu’au 1er janvier 2019 l’on puisse disposer d’un cadre fiscal que les gens comprennent, acceptent et savent appliquer, et donc de mettre un terme, disons, à cette incohérence. »

    Le Rapport par pays note encore le niveau élevé de la pauvreté et l’absence d’un dialogue social réel, soulignant les défis qui attendent le système de protection et d’inclusion sociale. L’inégalité des chances demeure un problème sérieux, notamment dans les zones rurales. Les écarts salariaux restent trop élevés et l’effet de redistribution du système fiscal, via les prestations sociales, est inférieur à la moyenne européenne. La Commission enregistre en revanche certains progrès dans le système des acquisitions publiques, dans la lutte contre le travail au noir ainsi que pour combattre le système des pots-de-vin dans le secteur des soins de santé. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 07.03.2018 (mise à jour)

    07.03.2018 (mise à jour)

    Rapport — La Roumanie a fait des progrès limités pour mettre en oeuvre les recommandations de la Commission européenne pour la période 2017-2018, selon un rapport de l’Exécutif communautaire publié mercredi. Selon le document, cette année, Bucarest devra faire des efforts notables pour respecter les obligations fiscales et collecter les impôts, de manière à pouvoir atteindre son objectif budgétaire à moyen terme. La Roumanie devra également lutter contre le travail au noir. Une autre recommandation de la Commission et qui n’a pas trouvé d’écho, c’est l’adoption de la législation pour égaliser l’âge de départ à la retraite pour les hommes et les femmes. Selon Bruxelles, il est également nécessaire d’améliorer l’accès à un enseignement général de qualité, notamment pour les enfants des régions rurales ; Dans le domaine de la santé, la Roumanie devra continuer de combattre la pratique des paiements informels et favoriser les soins sans hospitalisation. Bruxelles organisera prochainement des réunions bilatérales avec chaque Etat membre et fera de nouvelles recommandations en mai, en fonction des conclusions.



    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, recevra ce jeudi, à Bucarest, son homologue serbe Aleksandar Vucic dans le cadre d’une visite officielle que celui-ci effectue en Roumanie. Selon l’Administration présidentielle, les deux chefs d’Etats évoqueront les moyens d’approfondir la coopération bilatérale au niveau politique, économique et sectoriel. Egalement à l’agenda de la réunion – l’appui que la Roumanie peut accorder à la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE, vu notamment que Bucarest assumera la présidence du Conseil durant le premier semestre de 2019. Les deux présidents évoqueront également la question des minorités nationales des deux pays, ainsi que des aspects d’intérêt commun relatifs à la coopération dans les Balkans de l’Ouest et les principales évolutions dans le dossier du Kosovo. La Roumanie est un des cinq Etats de l’UE qui n’a pas reconnu l’indépendance de l’ancienne province serbe du Kosovo, à population albanaise majoritaire, proclamée voici 10 ans.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, fait, jeudi et vendredi, une visite officielle en Croatie. A l’agenda, jeudi : inauguration du Consulat honoraire de Roumanie à Split, rencontres avec les pouvoirs locaux et avec le président de la Chambre d’économie de la Croatie, Luka Burilović. Vendredi, M Meleşcanu aura des discussions officielles avec le vice premier ministre et ministre croate des Affaires étrangères, Marija Pejčinović Burić, ainsi qu’avec la présidente Kolinda Grabar-Kitarović, avec le premier ministre Andrej Plenković et avec le président du parlement, Gordan Jandroković. Le programme comporte aussi une visite à l’Eglise orthodoxe roumaine de Zagreb, mise à la disposition de la communauté roumaine par l’Eglise catholique de Croatie, et aussi une rencontre avec les dirigeants de l’Association des Roumains de Croatie.




    Moldova — Le président socialiste philo russe Igor Dodon a accusé mercredi la Roumanie voisine d’alimenter le mouvement unioniste de République de Moldova, un fait qui présenterait des risques à l’adresse du caractère étatique de son pays, selon lui. Il a menacé de saisir l’ONU et le Conseil de l’Europe pour mettre fin à cet état de choses. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău, Dodon s’est également montré préoccupé au sujet des manifestations unionistes prévues à la fin du mois. Ses accusations surviennent après que le nombre des communes et des villes dans lesquelles les conseils locaux ont adopté des déclarations symboliques de réunion avec la Roumanie a dépassé la centaine ce mercredi. Récemment, Dodon a accusé le consul de Roumanie à Bălţi (nord), Mihail Baciu, d’avoir corrompu les élus locaux et aussi de parti pris politique. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a estimé que ces accusations étaient lancées dans un contexte électoral, vu que des élections législatives ont lieu à la fin de l’année. La République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains de l’est annexés, en 1940, par l’ancienne Union soviétique, suite à un ultimatum. La Roumanie a été le premier pays du monde à avoir reconnu, le jour même de sa proclamation, le 27 août 1991, l’indépendance de son nouveau voisin.



    Perquisitions — Les procureurs roumains ont opéré des perquisitions, mercredi à l’aube, dans les départements de Timiş et d’Arad (ouest) afin de démanteler un ample réseau de trafiquants de migrants. Selon le communiqué publié sur son site, la DIICOT (Parquet antimafia) a précisé que pour déstructurer le réseau, elle avait constitué un groupe d’enquête avec les organes habilités d’Allemagne. Ce réseau, organisé en 2017, opérait pour assurer le transit de migrants clandestins de Turquie en Allemagne, par la Bulgarie, la Serbie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Les personnes qui entraient illégalement de Serbie en Roumanie logeaient dans des pensions de Timişoara. Les migrants demandaient l’asile en Roumanie, et pendant le traitement de leurs dossiers par les autorités roumaines, ils étaient emmenés clandestinement en Hongrie.




    Justice — Le procureur général de Roumanie, Augustin Lazar, a présenté ce mercredi le rapport d’activité du ministère Public en 2017. L’activité des procureurs s’est distinguée par le volume accru de travail et par la complexité des dossiers, mais aussi par le grand nombre de personnes impliquées, a déclaré le procureur général. Selon les chiffres présentés par Augustin Lazar, les procureurs ont instruit un million 750 mille dossiers, dont 550 mille ont été solutionnés. Près de 60 mille mis en examen ont été déférés à la justice. 35% d’entre eux n’avaient pas respecté le code de la route à cause notamment de l’infrastructure routière précaire et du comportement des chauffeurs de Roumanie. M Lazar a également constaté une progression des cas de violence domestique et d’infractions commises par les mineurs. En effet, près de 4 mille mineurs ont été déférés à la Justice. Présent à cet événement, le président Klaus Iohannis a déclaré que, malgré les controverses circulant dans l’espace public, les procureurs se situaient du même côté de la barricade que ceux qui souhaitent que la loi soit appliquée.



    Justice Venise — A Bucarest, le groupe parlementaire des députés libéraux, d’opposition, demande au président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, de solliciter l’avis de la Commission de Venise au sujet de la modification des lois de la Justice et de suspendre les débats au sein de la Commission parlementaire spécialisée jusqu’à ce que cet avis soit émis. Les libéraux rappellent que leur demande repose sur la recommandation faite aux autorités de Bucarest dans le plus récent rapport de la Commission européenne relatif au Mécanisme de coopération et de vérification, ainsi que sur les récentes déclarations publiques des responsables de Bruxelles. Les élus libéraux rappellent aussi que les associations professionnelles de magistrats avaient soutenu une demande similaire visant un avis de la Commission de Venise. Le projet de modification des lois de la Justice a été renvoyé au Parlement par la Cour Constitutionnelle, qui a décidé que certaines propositions étaient partiellement inconstitutionnelles. Ces propositions ont suscité des critiques de la part de la société civile, des associations des magistrats et des responsables européens.



    Santé — La Fédération syndicale SANITAS attire l’attention du gouvernement qu’ignorer les demandes des syndicalistes de la santé pourrait mener à des protestations. Leurs représentants demandent au parlement, par une lettre ouverte, de soutenir les amendements déposés à la loi des salaires du personnel rémunéré de fonds publics et de mettre fin à la discrimination de certaines catégories professionnelles des secteurs de la santé et de l’assistance sociale. Ils affirment qu’au 1er mars, certains travailleurs de la santé, tels les pharmaciens, les biologistes, les psychologues ou les aides-soignants ne touchent plus certains des droits dont ils bénéficiaient auparavant. Selon les pouvoirs publics, à compter de la même date, les salaires de tous les médecins et les infirmières ont augmenté, pour atteindre le niveau maximum prévu par la grille pour l’année 2022. Par ailleurs, la Roumanie ne dispose plus d’aucune dose d’immunoglobuline humaine et pour les autorités de Bucarest l’unique solution à cette crise à été de demander l’aide des Etats membres de l’UE et de l’OTAN. La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a activé le Mécanisme européen de protection civile dans une tentative de couvrir le nécessaire de 10 mille doses pour les deux prochains mois. Les immunoglobulines sont des substances obtenues du plasma sanguin humain qui contiennent des anticorps censés protéger l’organisme humain contre des maladies telles la leucémie.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, ce mercredi, la motion simple déposée par la principale formation de l’opposition, le PNL, contre le ministre de l’Education, Valentin Popa. Les libéraux l’accusent de manque de professionnalisme dans la solution des problèmes du système. Le PNL attire l’attention, entre autres, aussi sur les retards dans le paiement des salaires et sur le manque d’argent pour les investissements, qui peut mener à des fermetures et des fusions d’écoles. Le ministre de l’Education a rejeté toutes les accusations.



    Statistique — La Roumanie a enregistré au 4e trimestre de 2017 l’avance la plus significative du PIB de tous les 28 Etats membres de l’UE, de 7% par rapport à la période similaire de 2016, selon une estimation révisée, publiée ce mercredi par l’Office européen de statistique Eurostat. Les données indiquent toutefois que le rythme de croissance de l’économie roumaine avait ralenti au 4e trimestre de 2017, jusqu’à 7%, après une percée à 8,5% les trois mois précédents. En dehors de la Roumanie, les plus fortes hausses de l’UE entre octobre et décembre 2017 ont été enregistrées par la Slovénie (6,2%), l’Estonie (5,3%) et la République tchèque (5,2%). L’institut national de statistique de la Roumanie a également confirmé la croissance économique de 7% enregistrée l’année dernière. L’industrie y a eu la plus grande contribution, suivie par le commerce et l’agriculture. L’avancée économique a reposé principalement sur la consommation des ménages, qui ont connu une hausse de 10%.



    Suppression — Le Collège national du renseignement de Bucarest, établissement d’enseignement subordonné au Service roumain de renseignement, va être supprimé, ont déclaré des sources concordantes du Service, reprises par les médias. Un communiqué de l’Académie nationale du renseignement, sous l’égide de laquelle le Collège fonctionnait, précise que pour le moment, son activité est suspendue. La décision de suspension a été engendrée par les conclusions d’une enquête interne, déclenchée après que, en octobre dernier, le ministre social-démocrate des Finances en exercice maintenant, Eugen Orlando Teodorovici, déclarait être titulaire d’un diplôme de fin d’études à ce Collège sans être passé par là « ni même une seule fois ». Le Bureau de presse de l’Académie du Service roumain de renseignement précise que le diplôme sera retiré à M Teodorovici. De nombreux politiciens de tous bords figurent parmi les diplômés du Collège, dont les anciens premiers ministres Sorin Grindeanu et Mihai Tudose.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes décédées à cause de la grippe saisonnière a progressé à 84, a annoncé le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Conformément à cette institution, les quatre dernières victimes, âgées de 59 à 93 ans n’avaient pas été vaccinées et souffraient aussi d’autres maladies. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé que l’on ne pouvait pas parler dépidémie de pour le moment.



    Economie — Les changements dans le milieu économique roumain influent sur la confiance des hommes d’affaires et risquent d’éloigner encore plus les entreprises, alors que la croissance de l’économie roumaine ne connait plus le rythme le plus élevé de l’UE, constate une analyse réalisée par Bloomberg. La baisse de cette confiance intervient alors que la Roumanie a besoin de davantage d’investissements de la part des multinationales pour compenser pour le coup de frein que connaitra la consommation. D’ailleurs, c’est justement la consommation qui a contribué d’une manière décisive à la croissance de 8,8% du PIB de la Roumanie. Vu que les sociaux-démocrates, qui mènent la coalition gouvernementale, ont acheminé toutes les dépenses gouvernementales vers la majoration des salaires dans le secteur public, tout en réduisant les taxes, le secteur privé est de moins en moins prêt à faire des investissements, affirme Bloomberg.



    Water-polo — L’équipe masculine de water-polo de la Roumanie a été répartie dans le Groupe D au Championnat d’Europe de baecelone, aux côtés de la titulaire du titre, la Serbie, de la Russie et de la Slovaquie, selon le tirage au sort qui a eu lieu mercredi dans la ville espagnole. Le tournoi final aura lieu du 14 au 28 juillet. Les sportifs roumains ont remporté la qualification après une double victoire face à la République tchèque dans les matchs de barrage, 20-5 à domicile et 17-6 en déplacement.

  • 21.07.2016 (mise à jour)

    21.07.2016 (mise à jour)

    Délégation — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a reçu, jeudi, à Bucarest, une délégation du Congrès américain. A l’occasion, M Ciolos a déclaré que la Roumanie était un facteur de stabilité, dans une région assez turbulente, marquée par des incertitudes. Les parties ont discuté, entre autres, du Partenariat stratégique bilatéral, de la facilité militaire de Deveselu (sud), qui accueille des éléments du bouclier américain antimissile en Europe, et de l’inclusion de la Roumanie dans le Programme Visa Waiver. La délégation américaine, formée de 11 membres de la Chambre des représentants et dirigée par le président du Comité pour le contrôle et la réforme gouvernementale, Jason Chaffetz, entreprend une tournée internationale, précise le gouvernement de Bucarest.



    Londres — Le statut des Roumains habitant au Royaume-Uni constitue un sujet prioritaire pour les autorités de Bucarest, a affirmé l’ambassadeur de Roumanie à Londres, Dan Mihalache, lors d’une audition devant la Commission Affaires Intérieures de la Chambre des Communes consacrée au Brexit. Dan Mihalache s’est déclaré inquiet du débat public relatif au maintien à moyen et à long terme des droits dont bénéficient actuellement les ressortissants communautaires au Royaume-Uni. Ceux-ci ont besoin de certitudes, a insisté l’ambassadeur de Roumanie, qui a également précisé qu’il rejetait tout traitement discriminatoire des Roumains, en fonction de la date à laquelle ils sont arrivés au Royaume-Uni.



    Condamnations — En Roumanie, une centaine de personnes mises en examen ont été définitivement condamnées en juin pour corruption, dans des dossiers instruits par le Parquet national anticorruption (la DNA). Selon cette institution, l’on compte un président de conseil départemental, un préfet et un juge. Les peines prononcées vont de six mois de réclusion avec sursis jusqu’à 15 ans et huit mois de prison ferme, précise la DNA.



    Fonds européens – La Commission européenne a approuvé la réassignation de 265 millions d’euros de fonds communautaires dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement de la compétitivité économique. L’argent, qui n’avait pas été utilisé entre 2007 et 2013, a été redistribué à des projets performants du domaine des PMEs et de la recherche. La commissaire européenne Corina Cretu a précisé que la Roumanie disposait ainsi d’une opportunité supplémentaire de financer les domaines à succès de ce programme opérationnel sectoriel. Selon la responsable communautaire, la Commission européenne et les autorités de Bucarest redoublent d’efforts pour que les fonds alloués durant l’exercice budgétaire 2007 – 2013 soient utilisés au maximum en Roumanie.



    Recommandations — Le ministère roumain des Affaires étrangères a précisé, ce jeudi, que l’état d’urgence de Turquie n’a pas pour effet direct des restrictions à la liberté de circulation de la population civile, ni des touristes étrangers. Le ministère roumain des Affaires étrangères recommande aux Roumains qui souhaitent voyager en Turquie de se renseigner en permanence au sujet des évolutions dans ce pays et de vérifier la disponibilité des moyens de transport vers ou de cette destination. Vu que la situation sécuritaire de Turquie reste instable, les autorités roumaines recommandent aux ressortissants roumains d’éviter de s’impliquer dans toute manifestation ou autres événements publics qui pourraient dégénérer en violences. tournée internationale, précise le gouvernement de Bucarest.




  • 19.05.2016 (mise à jour)

    19.05.2016 (mise à jour)

    Santé — Le président roumain Klaus Iohannis a annoncé jeudi, dans une conférence de presse, avoir inclus un point consacré à la santé à l’agenda de la réunion du Conseil suprême de défense nationale prévue le 27 mai. Le chef de l’Etat a indiqué avoir pris cette décision après le dernier scandale public, celui des désinfectants dilués, qui a montré quels dégâts immenses peuvent se faire jour à cause de l’indolence et de la corruption dans le système de santé publique. Il a mentionné que la santé avait été incluse dans la Stratégie nationale de défense du pays. D’autre part, le chef de l’Etat a annoncé, jeudi, avoir promulgué le paquet de lois portant attribution des marchés publics, récemment approuvé par le Parlement. M Iohannis a déclaré qu’il renverrait à l’assemblée législative la loi portant doctorats parce qu’il souhaite qu’il soit mis fin au phénomène de plagiat, et la variante votée par le Parlement ne fixe pas le cadre légal censé encourager l’excellence.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, participe jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN. A cette occasion, le responsable roumain a signé aux côtés de ses homologues de l’Alliance Atlantique, le Protocole d’adhésion du Monténégro à l’OTAN. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, la réunion est un repère important dans le cadre des préparatifs en vue du sommet de l’Alliance à Varsovie (prévu les 8 et 9 juillet 2016), et le Protocole d’adhésion du Monténégro constitue un moment censé réaffirmer l’importance de la politique des « portes ouvertes » de l’OTAN. Lagenda de la réunion inclut également des aspects relatifs à la consolidation de la défense collective et la réponse de l’Alliance aux évolutions sécuritaires dans son voisinage oriental et méridional, à son rôle dans la projection de la stabilité, ainsi qu’à son appui aux Etats partenaires.



    Exercices — Les forces navales roumaines participent à compter de ce jeudi à une série d’exercices militaires en mer Noire, aux côtés de la frégate française Jean Bart. C’est une frégate antiaérienne de type F 70 qui peut intervenir à travers le monde aux côtés d’autres plates-formes militaires alliées ou internationales.



    Rencontre — En visite officielle à Londres, le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, a rencontré, jeudi, le secrétaire britannique à la Défense, Michael Fallon. Les discussions ont visé l’intensification de la coopération militaire bilatérale et la coopération au niveau allié afin de préparer l’agenda du futur Sommet de l’OTAN de juillet prochain. Les deux officiels ont souligné le rôle essentiel que joue, dans le contexte actuel de sécurité, le Partenariat stratégique entre le Royaume Uni et la Roumanie. MM Motoc et Fallon ont discuté des possibilités de soutien mutuel, en vue des décisions qui seront adoptées au Sommet de l’Alliance de Varsovie. A l’occasion, le ministre roumain a souligné l’importance stratégique de la mer Noire, en tant que partie de la sécurité euro-atlantique, et la nécessité de renforcer la présence des forces de l’OTAN sur l’ensemble du flanc Est de l’Alliance.



    Economie — La Commission européenne a publié mercredi le paquet de recommandations aux les Etats membres de l’UE, y compris à la Roumanie pour le semestre européen 2016. Les recommandations faites à la Roumanie visent notamment le rapport de suivi, publié par la Commission européenne en février 2016, la politique fiscale et budgétaire, la stabilité financière, la politique sociale et l’occupation de la main d’œuvre, l’éducation, la santé, l’administration publique et l’infrastructure. Dans un communiqué, l’exécutif de Bucarest souligne que « le programme national de réforme et celui de convergence de la Roumanie contiennent des mesures qui répondent à ces recommandations, des mesures conformes au programme de gouvernance et aux priorités stratégiques assumées au niveau gouvernemental ». Les recommandations de la Commission européenne seront discutées au niveau ministériel au mois de juin dans le cadre d’un conseil de l’UE avant d’être formellement adoptées en juillet 2016.



    Cannes — « Baccalauréat», le plus récent film du réalisateur roumain Cristian Mungiu, a été présenté en première au Festival de Cannes. A sa 3e participation à la compétition officielle, Cristian Mungiu a obtenu la Palme dor en 2007, pour son film 4 mois, 3 semaines et 2 jours. Un autre de ses films, Par-delà les collines, a été récompensé en 2012 des prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine. Ce jeudi, le film Baccalauréat a été projeté aussi à Bucarest, où les spectateurs ont l’occasion de le visionner en même temps que la première sur la Croisette. Cette année, un autre film roumain est en lice pour la Palme dor : « Sieranevada», de Cristi Puiu. Projeté la semaine dernière, il a été très bien reçu par la critique. Le film « Dogs» (Chiens) de Bogdan Mirică fait partie de la section Un certain regard.



    Sculpture — Le gouvernement roumain et le ministère de la Culture ont lancé jeudi officiellement la campagne de soutien à la souscription nationale pour l’achat de l’œuvre « La Sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. La campagne se déroulera jusqu’au 30 septembre. L’œuvre, qui fait partie d’une collection privée, coûte 11 millions d’euros, dont l’Exécutif paiera 5 millions d’euros, le reste de la somme devant être collecté par cette campagne. Réalisée en 1907, « La Sagesse de la terre », aux côtés de sculptures telles « Le Baiser » et « Prière », marquent la période de création la plus appréciée de Constantin Brâncuşi.



    Tennis — Encore deux Roumaines, Sorana Cârstea (n° 99 au classement WTA) et Andreea Mitu (qui occupe la 114e position mondiale), sont présentes au tableau principal de simple de Roland Garros, deuxième de Grand Chelem de l’année. Au dernier round de qualifications, Cîrstea a dépassé Jana Cepelova (de Slovaquie, 134e WTA), tandis que Mitu a disposé de la Chinoise Jia – Jing Lu (208e WTA). Simona Halep (6e mondiale), Irina Begu (28e WTA), Monica Niculescu (n° 35 WTA) et Alexandra Dulgheru (n° 129 au classement WTA) sont déjà qualifiées au tableau principal de simple dames. Au masculin, le Roumain Adrian Ungur (n° 204 ATP) est arrivé au tableau principal de simple après sa victoire jeudi contre l’Américain Frances Tiafoe (188e ATP).









  • 14.11.2015

    14.11.2015

    Attentats à Paris – Le président français François Hollande a décrété un deuil national pendant trois jours et accusé samedi le groupe Etat islamique d’être responsable de la vague d’attaques perpétrées vendredi soir a Paris, fait savoir l’AFP. Au moins 128 personnes ont perdu la vie dans 6 attentats terroristes, perpétrés quasi simultanément vendredi soir dans plusieurs zones de Paris. Il y a plus de 250 blessés, dont une bonne partie sont en état grave. Des dizaines de personnes ont perdu la vie lors d’une prise d’otages dans une salle de spectacles pendant un concert de rock. Au moins deux explosions ont eu lieu près du Stade de France, pendant le match entre les sélections de la France et de l’Allemagne. En même temps, les terroristes ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur des restaurants, bars et cafés au centre ville de Paris.Par la suite, l’état d’urgence a été décrété en France et les contrôles aux frontières ont été réintroduits. Les attaques ont été revendiquées par le groupe terroriste Etat Islamique. Les 8 terroristes ont été tués, 7 s’étant fait exploser. La communauté internationale a condamné les attentats de Paris, les qualifiant de lâches et de barbares. Le président François Hollande appelle les Français à l’unité et au sang-froid, assurant que « La France sera impitoyable ».

    A Bucarest, le ministère roumain des Affaires Etrangères a activé une cellule de crise, précisant qu’un ressortissant roumain figurait parmi les personnes légèrement blessées dans ces attaques. Pour l’instant il n’y a pas de Roumains sur la liste provisoire des victimes qui sont décédées. En même temps, le Service roumain de renseignements intérieurs fait savoir que la Roumanie ne modifie pas son niveau d’alerte terroriste.

    Réactions – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a réagi aux attentats terroristes de Paris, par un message posté sur Facebook. Le chef de l’Etat roumain y exprime sa solidarité avec le peuple français, victime d’attaques qu’il qualifie de barbares : J’ai appris avec tristesse et consternation les attaques terroristes sanglantes qui ont eu lieu à Paris et ont endeuillé le monde entier. J’exprime, en mon nom et au nom du peuple roumain la solidarité avec les autorités et la nation françaises. Ces attaques barbares qui ont emporté des dizaines de vies innocentes doivent constituer un signal pour toute la communauté internationale : montrons une détermination encore plus grande à combattre le terrorisme et à défendre les valeurs de l’Humanité. Que Dieu recueille les disparus et veille sur les blessés!, lit-on dans le message du président roumain. En réaction, l’ambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul, a remercié le chef de l’Etat roumain et les Roumains pour leur solidarité avec la France: Dans ces moments tragiques, les plus sincères remerciements à la Roumanie et à son Président pour la solidarité exprimée avec la nation française. Comme l’a dit le Président François Hollande, face à l’effroi il y a une Nation qui sait se défendre et qui saura faire face », a affirmé l’ambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul.

    Recommandations pour les Roumains – Le ministère roumain des AE recommande aux Roumains se trouvant à Paris ou dans ses alentours de respecter les avertissements de sécurité transmis par les autorités françaises et d’éviter si possible tout déplacement. Au cas où ils détiennent des informations sur d’autres compatriotes qui se trouvent en Etat d’urgence généré par un tel événement, ils sont invités à contacter l’Ambassade de Roumanie à Paris. En même temps, le ministère roumain des AE recommande aux Roumains qui souhaitent sortir ou entrer en France ces jours – ci de présenter leurs passeports à part leurs cartes d’identité et d’utiliser l’application « Calatoreste in siguranta » (Voyage en sécurité) qui leur offrira des informations et des conseils de voyage et qui peut les alerter en cas de situations spéciales.

    Conflit syrien – Les représentants d’une vingtaine de pays de l’organisations internationales se réunissent ce Samedi à Vienne dans une tentative d’arriver à un accord sur le cadre d’une transition politique en Syrie et sur un éventuel armistice entre le régime de Damas et les différentes factions de l’opposition. Washington et Moscou ont des points de vue différents en ce qui concerne la crise syrienne. La Russie et l’Iran soutiennent Damas, alors que les Etats – Unis et leurs alliés européens et arabes soutiennent différents groupes de l’opposition et exigent le départ du président syrien Bachar Al Assad. Un premier round de négociations sur la situation en Syrie a déjà eu lieu à Vienne fin octobre, lorsque Moscou a proposé un plan comportant entre autres un processus de réforme constitutionnelle de 18 mois suivi par les élection. Le plan a été rejeté par l’Occident.

    Gouvernement – Le premier ministre désigné de la Roumanie, Dacian Ciolos, a annoncé présenter la composition de son gouvernement et son programme de gouvernance ce dimanche au plus tard. Les auditions des futurs ministres auront lieu lundi et mardi. Et c’est toujours mardi que devrait avoir lieu le vote du Parlement. Le premier ministre désigné Dacian Ciolos n’a pas exclu nouvelle série de consultations avec certains partis parlementaires, avant de finaliser sa liste. Lors des premiers discussions, le PNL, l’UNPR et le groupe des minorités nationales ont assuré M. Ciolos de leur soutien inconditionnel, tandis que le PSD, l’ALDE et l’UDMR ont dit attendre de voir d’abord les noms des nouveaux ministres et le programme de gouvernance.


    Incendie – 14 blessés dans l’incendie meurtrier survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest sont toujours en état critique, alors que le bilan des personnes qui y ont perdu la vie s’élève à 55. A l’heure actuelle, plus de 60 victimes de l’incendie se trouvent dans les hôpitaux de Bucarest, et une trentaine ont été transférés en Grande Bretage, en Belgique, en Autriche, en Israël et aux Pays Bas. Rappelons – le lors d’un feu d’artifices pendant un concert de rock, l’isolation phonique de la discothèque a pris feu se répandant en quelques secondes sur tout le plafond. La plupart des jeunes présents aux concert ont eu des brûlures, mais le nombre important de décès a été causé aussi par le mélange de gaz extrêmement toxique inhalé.

    Statistiques – La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique de l’UE au 3e trimestre de cette année, par rapport au trimestre précédent – a informé ce vendredi l’Office européen de la statistique (Eurostat). Avec une croissance trimestrielle de 1,4%, la Roumanie occupe la première place parmi les 28 ; elle est suivie par la Pologne et la Slovaquie, avec une croissance de 0,9%. Par rapport à la même période de 2014, le PIB de la Roumanie a enregistré une augmentation de 3,6%, la deuxième dans l’UE, après celle de 4,3% de la République tchèque. Par ailleurs, les investissements étrangers directs dans l’économie roumaine ont enregistré une hausse de 215 millions d’euros au mois de septembre, dépassant les 2,5 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de l’année, un milliard de plus par rapport à la même période de l’année dernière, a informé vendredi la Banque nationale de Roumanie .

    Tennis – Le Master de tennis débute dimanche, à Londres. Il regroupe 8 des meilleurs sportifs de la saison 2015 et 8 des meilleurs paires de double. La Roumanie y est représentée en première par Horia Tecau qui évoluera aux côtés du Néerlandais Jean-Julien Roger, tandis que Florin Mergea fera équipe avec l’Indien Rohan Bopanna. Tecau et Roger se retrouvent dans le groupe B, tout comme la paire croato- brésilienne Ivan Dodig/Marcelo Melo, celle française Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut et celle serbo- polonaise Nenad Zimonjici/ Marcin Matkowski. Par ailleurs, Mergea et Bopanna joueront dans le groupe A aux côtés des Américains Mike Bryan/Bob Bryan, de la paire britannico-australienne Jamie Murray/John Peers et des Italiens Simone Bolelli/Fabio Fognini. Le leader mondial Novak Djokovic est le principal favori de ce tournoi doté de prix d’un montant total de 7 millions de dollars.

    Météo – Il fait beau en Roumanie en cette fin de semaine, les températures sont plus élevées que la normale saisonnière, avec des maximales qui iront de 10 à 19 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.