Tag: redevance

  • Les conséquences de la suppression de la redevance audiovisuelle

    Les conséquences de la suppression de la redevance audiovisuelle

    Considérant comme infondés les arguments avancés par le président Klaus Iohannis, le nouveau Parlement de Bucarest a décidé de supprimer la contribution à l’audiovisuel public, ainsi que 101 autres taxes non fiscales. C’est l’ancien Législatif qui l’avait décidé dans un premier temps, peu avant le scrutin du 11 décembre, qui allait ramener le Parti social-démocrate, au pouvoir, mais le chef de l’Etat avait refusé de promulguer la loi. Après que la Cour constitutionnelle eut rendu son verdict de constitutionalité, Klaus Iohannis a fait appel au dernier moyen disponible, à savoir le renvoi du texte au Parlement pour réexamen. Ce dernier a de nouveau donné son feu vert à la loi dans sa version initiale.



    Du haut de la tribune de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, chef de file des sociaux — démocrates et initiateur du texte, déclarait, après l’annonce du résultat du vote, que ladite loi venait en aide aux citoyens las d’être humiliés et obligés de faire la queue devant les guichets. Se référant à la Télévision et à la Radio publiques Liviu Dragnea affirmait que : « C’est à peine maintenant que les deux institutions peuvent s’affranchir de la politisation, de la dépendance à l’égard du politique. Sachant que désormais une enveloppe budgétaire annuelle bien définie par la loi leur sera destinée, elles n’auront plus à faire des courbettes devant le premier ministre, les parlementaires, le ministre des Finances ou n’importe quel autre leader politique influent du moment ».



    Les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates, membre de la coalition gouvernementale, aux cotés du PSD, a elle aussi voté en faveur de cette loi. Même cas de figure pour l’Union démocrate magyare de Roumanie, signataire d’un protocole de collaboration parlementaire avec les deux formations politiques mentionnées. Le seul bémol c’est que le leader de l’Union, Kelemen Hunor, avait soutenu le maintien de la redevance audiovisuelle, précisant que la situation contraire risquait de plonger les deux institutions dans l’incertitude : « Ce sont le statut budgétaire et le fonctionnement de ces deux institutions publiques qui changeront après l’élimination de cette taxe. Même les salaires seront révisés. Par ce vote, nous risquons de semer le chaos dans ces deux services publics ».



    Les députés des minorités nationales ont eux aussi été favorables à l’adoption de la loi dans sa version d’origine. En ce qui le concerne, le Parti national libéral, d’opposition, a voté contre la suppression de la redevance audiovisuelle. Voici ce que déclarait Raluca Turcan, président par intérim de cette formation politique : « Nous ne savons pas ce que deviendra le statut des employés de ces deux institutions. Le fait que les sources de revenus ne proviennent plus des taxes payées par les bénéficiaires, mais du budget public engendrera le risque de les transformer en simple annexes du financeur, le gouvernement en l’occurrence ».



    Le Parti du Mouvement populaire s’est lui aussi dit favorable au maintien de la contribution à l’audiovisuel public, affirmant que la Radio et la Télévision publiques devraient servir de modèle à bien des médias roumains quand il s’agit du regain de crédibilité. Enfin, l’Union Sauvez la Roumanie a décidé, elle, d’attaquer la loi devant la Cour Constitutionnelle. (trad. : Mariana Tudose)

  • 28.12.2016 (mise à jour)

    28.12.2016 (mise à jour)

    Gouvernement — Sorin Grindeanu est la nouvelle proposition du Parti social-démocrate au fauteuil de premier ministre roumain, après le rejet par le président de la République de la candidature de Mme Sevil Shhaideh. Cette nomination est également appuyée par l’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire des sociaux-démocrates dans la coalition majoritaire au sein du nouveau Parlement de Bucarest. L’annonce a été faite par le leader social-démocrate Liviu Dragnea, à la fin d’une réunion du Bureau exécutif de cette formation. Sorin Grindeanu, 43 ans, a été ministre des Communications au sein du gouvernement dirigé jusqu’en 2015 par le social-démocrate Victor Ponta, et il est actuellement président du Conseil départemental de Timis (ouest de la Roumanie). Selon Liviu Dragnea, la solution de la procédure de suspension du président roumain a été examinée par les membres de sa formation, mais les sociaux-démocrates ont tout de même convenu de faire une nouvelle proposition de premier ministre pour ne pas provoquer une crise politique dans le pays. En réaction, la présidente par intérim du Parti national libéral (opposition), Raluca Turcan, a estimé que la nouvelle proposition du PSD nétait quune solution “provisoire”.



    Redevance — La Chambre des députés du Parlement roumain a rejeté mercredi la requête de réexamen du président Klaus Iohannis visant la loi éliminant 102 taxes non-fiscales, dont la redevance audiovisuelle. Les députés, qui ont le dernier mot dans ce cas, ont entériné par ce geste la position similaire formulée mardi par le Sénat. Le 23 décembre, le chef de l’Etat avait demandé au législatif de revoir cet acte réglementaire, arguant que son impact sur le quotidien des Roumains est important. Dans le même temps, l’élimination de la contribution pour l’audiovisuel public a été largement critiquée par des organisations de défense des journalistes roumaines et internationales qui ont attiré l’attention sur la mise en question de l’autonomie éditoriale de la Radio et de la Télévision publiques de Roumanie, dont les journalistes deviendraient ainsi des fonctionnaires publics, payés par le budget de l’Etat.



    Météo — Le temps refroidit substantiellement en Roumanie, avec des nuits et des matins très frais, notamment dans le nord et le centre du territoire. Le ciel sera variable et des chutes de neiges sont à attendre sur l’est et les régions de montagne. Le vent sera plutôt fort en montagne, où il provoquera des tempêtes de neige, mais aussi dans l’est, le sud et le sud-est. Les minimales iront de -10 à -2 degrés, tandis que les maximales de l’air devraient s’encadrer entre -5 et 5 degrés.

  • La contribution à l’audiovisuel public roumain à un pas de la suppression

    La contribution à l’audiovisuel public roumain à un pas de la suppression

    Le nouveau Parlement de Bucarest a rejeté la requête du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui l’avait invité à revoir le projet de loi portant suppression de 102 taxes non fiscales, dont la contribution à l’audiovisuel public. « Les problèmes systémiques auxquels sont confrontées la Télévision et la Radio publiques ne datent pas d’hier et découlent surtout du cadre législatif qui sous-tend leur fonctionnement », a souligné le président Klaus Iohannis dans sa demande de réexamen de la loi en question. Selon lui, il faudrait adopter une approche plus large quand il s’agit de décider des sources de financement de ces services publics. Une approche qui prenne en compte la réforme authentique des deux institutions, car le débat ne peut pas se limiter à la simple question de savoir si oui ou non cette taxe est nécessaire, avait martelé le chef de l’Etat.



    Toutefois, ses arguments ont été jugés infondés par les élus du Parti social-démocrate, de l’Alliance des libéraux et des démocrates et de l’Union démocrate magyare de Roumanie, qui forment la majorité au législatif. Ainsi, la loi a-t-elle été à nouveau adoptée dans sa version d’origine, avec un seul amendement — elle entrera en vigueur le premier jour du mois suivant sa publication au Journal officiel. Ce sera probablement le 1er février 2017, parce que le président dispose désormais de 10 jours pour la promulguer.



    Cet acte réglementaire rendra meilleure la vie des Roumains a estimé l’initiateur de cette loi, le leader social-démocrate Liviu Dragnea. Auparavant, son collègue Serban Nicolae, chef des sénateurs sociaux-démocrates, avait assuré que les ressources budgétaires nécessaires au fonctionnement de la radio et la télévision publiques étaient disponibles. « Cette taxe est collectée chaque mois tout au long de l’année. Il est hors de question que le budget de la Télévision et de la Radio publiques soit affecté, puisque l’on identifiera dans la loi du budget les ressources nécessaires pour que les deux institutions puissent fonctionner en dehors de toute dépendance politique », avait affirmé Serban Nicolae.



    Pour sa part, Vlad Alexandrescu, sénateur de l’Union Sauvez la Roumanie et ancien ministre de la Culture, a attiré l’attention sur le fait que l’élimination de la redevance audiovisuelle affecte l’autonomie de ces services publics. Ce qui plus est, elle risque de porter atteinte au droit des citoyens à l’information, souligne-t-il. « Au lieu de répondre devant les seuls citoyens, la Radio et la Télévision publiques devront rendre des comptes au gouvernement et à la classe politique qui proposeront et approuveront leurs budgets respectifs. Vu que la politisation de ces deux services publics a déjà atteint des niveaux alarmants, la mise en place d’un cadre légal de dépendance financière envers le gouvernement risque de mener à l’obéissance totale à l’égard du pouvoir, quel qu’il soit ».



    Votée à la va-vite par le Parlement pendant la campagne électorale, la loi portant élimination de 102 taxes non fiscales a suscité des controverses et de vifs débats parmi les politiques. La suppression de la redevance audiovisuelle a été critiquée par nombre d’organisations médiatiques roumaines et internationales, au motif qu’elle affecte l’autonomie éditoriale des deux institutions. (trad. : Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • La loi qui supprime une centaine de taxes, examinée par la Cour Constitutionnelle

    La loi qui supprime une centaine de taxes, examinée par la Cour Constitutionnelle

    Votée à la va-vite par le Parlement de Bucarest, le mois dernier, la loi portant suppression d’une centaine de taxes non fiscales n’a pas été promulguée par le président Klaus Iohannis. Initiée par le PSD, elle stipule entre autres l’élimination, à partir du 1er janvier 2017, du Timbre d’environnement, de la taxe pour la délivrance du passeport temporaire et du casier fiscal, ainsi que de la redevance audiovisuelle.

    Le chef de l’Etat a attaqué mardi cet acte normatif à la Cour Constitutionnelle, au motif qu’il ne respecte pas certains articles de la loi fondamentale. Dans la saisine des magistrats de la Cour, Klaus Iohannis soutient que la loi en question enfreint les normes constitutionnelles relatives aux principes de la séparation des pouvoirs et de légalité, aux rapports entre Parlement et gouvernement et au rôle de l’Exécutif.

    Klaus Iohannis affirme en outre que beaucoup de citoyens souhaitent l’élimination de certaines taxes, mais que cela devrait se faire de manière cohérente, efficace et responsable. Et lui d’ajouter que la hâte avec laquelle le Parlement a traité ce sujet a déterminé l’inconstitutionnalité de certaines mesures prévues dans le document: Pour des raisons que j’ignore, le Parlement a engagé une procédure très rapide, qui n’a pas permis – ou peut-être ne l’aurait-on pas souhaité – de respecter certaines exigences procédurales. Ceci étant, j’ai constaté que tous les aspects n’avaient pas été suffisamment clarifiés par le Parlement, du point de vue du fond et des procédures. Voilà pourquoi j’ai demandé une vérification du texte sous l’angle du respect de la Constitution. Certes, dans la mesure où la Cour Constitutionnelle trouve qu’il faut reformuler certaines parties du texte, le Parlement pourra le faire. Au cas où la loi me serait renvoyée, je déciderais, le moment venu, de la promulguer ou bien de la soumettre au Parlement pour la compléter ».

    Le président du pays a par ailleurs averti que par l’adoption de cette loi la Roumanie risquerait de dépasser la cible de déficit de 3%, assumée devant les organismes internationaux. Liviu Dragnea, initiateur du projet législatif mentionné et chef de file des sociaux-démocrates, dénonce le caractère exclusivement politique de la décision du chef de l’Etat de demander le contrôle de constitutionnalité. En ce qui les concerne, les libéraux sont d’accord avec la majeure partie des dispositions du texte, tout en estimant nécessaire de garder le Timbre d’environnement et la contribution à l’audiovisuel public. La suppression de cette dernière a suscité de vifs débats dans les milieux politiques.

    Les défenseurs de la redevance audiovisuelle – organisations médiatiques et experts du domaine- estiment que la suppression de cette taxe, ce qui se traduirait par le financement exclusif par le budget de l’Etat des chaînes publiques de radio et de télévision, est de nature à créer les prémisses d’une subordination politique. La Cour Constitutionnelle devrait examiner avant le 14 décembre la saisine du président de l’Etat. (trad. Mariana Tudose)

  • Débat sur la redevance audiovisuelle

    Débat sur la redevance audiovisuelle

    La contribution à l’audiovisuel et le statut des deux médias publics se sont retrouvés jeudi sur la table du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a examiné le sujet avec les représentants de la société civile et de la presse. L’homme fort de Cotroceni a voulu apprendre l’opinion des experts avant de décider de promulguer ou pas une loi censée supprimer une centaine de taxes non fiscales parmi lesquelles la redevance audiovisuelle. C’est d’ailleurs justement cette dernière qui pousse Klaus Iohannis à se dire réticent au sujet de ladite loi.

    A son avis, la contribution à l’audiovisuel ne pourrait être éliminée en urgence en l’absence d’un débat et sans consulter la Radio et la Télévision publiques. Bien que considéré plutôt comme une question d’ordre technique, ce problème est très sérieux, affirme le chef de l’Etat. A ses dires, il faut faire un choix entre des médias d’Etat ou au service de la population : « Se demander si on est pour ou contre la redevance audiovisuelle est comme si on se demandait si on veut des médias publics ou d’Etat. C’est une différence fondamentale qui renvoie à la façon dont on souhaite construire l’avenir du pays. Est-ce que l’on souhaite avoir une Télévision et une Radio d’Etat ou une Télévision et une Radio appartenant au public ? »

    De l’avis de Razvan Martin, représentant de l’organisation ActiveWatch pour la surveillance de la presse, il serait nécessaire d’organiser une consultation populaire afin de repenser les lois de fonctionnement de deux médias publics : « Selon ActiveWatch, aucun mécanisme de fonctionnement, quelque favorable qu’il soit à ces deux institutions, ne devrait être mis en place en l’absence des garanties légales portant sur la façon dont les ressources des deux médias seront administrées. Tout cela pour éviter une nouvelle crise comme celle que traverse actuellement la Télévision publique. »

    Liviu Dragnea, leader social-démocrate et initiateur de cette loi si controversée, n’avait pas été invité aux débats. Mécontent, il a envoyé une lettre au chef de l’Etat pour affirmer que le financement intégral des deux médias publics à partir du budget de l’Etat n’implique pas une baisse des fonds destinés à ces institutions. Le management de la Télévision et de la Radio publiques doit être dépolitisé et professionnel afin d’assurer l’indépendance éditoriale de ces institutions, a encore lancé Liviu Dragnea.

    Ce sera à Klaus Iohannis de décider d’ici le 15 novembre s’il promulgue ou non la loi censée supprimer plus de cent taxes parmi lesquelles celle portant sur la contribution à l’audiovisuel. Selon les analystes, cette loi, tout comme celle sur les majorations salariales dans la fonction publique récemment votée par le Parlement, feront partie des soi-disant cadeaux électoraux offerts avant les élections. (trad. Ioana Stancescu)

  • 10.11.2016

    10.11.2016

    Redevance — Le président roumain Klaus Iohannis participe aujourd’hui à un débat au sujet de la suppression de la redevance audiovisuelle. La rencontre est censée faciliter un dialogue entre le chef de l’Etat et journalistes, représentants de médias, membres de la société civile sur la situation de l’audiovisuel public. Ce débat intervient après l’adoption par le Parlement de Bucarest d’une loi qui élimine une centaine de taxes non-fiscales, y compris la redevance audiovisuelle. Les participants à un autre débat à ce sujet, qui a eu lieu lundi à la télévision publique roumaine, ont souligné que par la suppression de la contribution pour l’audiovisuel public et par le financement des deux médias exclusivement depuis le budget de l’Etat, le Parlement a coupé le lien direct entre le citoyen et ces deux services publics. Ce qui plus est, l’élimination de la redevance pourrait péricliter aussi le fonctionnement de la radio et de la télévision publiques à partir du 1er janvier.



    Serbe — Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos rencontre aujourd’hui à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, son homologue serbe Alexandar Vucic pour évoquer l’adhésion de la Serbie à l’UE et notamment la manière dont la Roumanie peut soutenir cette démarche. Les deux chefs de gouvernement parleront également de la manière dont sont respectés les droits des minorités roumaines de Serbie. Plusieurs accords seront signés, dont un sur le thème de la prévention et de la gestion des désastres. En vertu de celui-ci, les deux pays pourront s’entraider dans le cas des désastres dont les conséquences ne pourront pas être entièrement éliminées par les efforts et moyens de l’Etat dont le territoire est menacé ou touché.



    Justice — La ministre roumaine de la Justice Raluca Pruna, participe à Chisinau, en République de Moldova à la première édition d’un forum sur la réforme de la justice et la lutte contre la corruption, dans une perspective européenne. Selon un communiqué du ministère de la Justice de Bucarest, le forum est organisé par la ministre Pruna et par son homologue moldave Vladimir Cebotari, et l’évènement se propose de devenir la principale plate-forme de communication censée développer la coopération bilatérale dans ce domaine. Les participants, représentants des principales institutions du domaine de la Justice et de la société civile des deux pays évoquent également l’appui du parcours européen de la République de Moldova, par la poursuite des réformes et la lutte contre la corruption.



    Inflation — La Banque centrale de Roumanie maintient ses estimations relatives à l’inflation de cette année à 0,4%, mais l’institution a révisé à la hausse ses prévisions pour l’année prochaine de 2 % à 2,1%. Selon le rapport trimestriel sur l’inflation présenté aujourd’hui par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, des facteurs extérieurs parmi lesquels une incertitude sur les marchés financiers déterminée aussi par le résultat des élections américaines, les décisions adoptées par les pays exportatrices de pétrole ont contribué à la baisse de l’inflation. Par ailleurs, des facteurs intérieurs, telle la croissance de la consommation en Roumanie ont contribué à la progression de ce phénomène. Aux dires de Mugur Isarescu, la demande interne a été trop stimulée, ce qui a produit une progression des importations, vu que la production interne n’a pas eu le temps pour respecter les commandes.



    Foot — La sélection nationale de foot de Roumanie prépare son match de vendredi des préliminaires de la Coupe du monde 2018 en Russie. La Roumanie reçoit la visite de la Pologne. Dans les trois matchs précédents du groupe E, la sélection nationale a vaincu avec 5 buts à 0 l’Arménie, terminé à égalité contre le Monténégro (1 partout) et fait match nul contre le Kazakhstan. Avec 7 points, le Monténégro et la Pologne mènent le groupe, suivis par la Roumanie avec 5 points. Rappelons que c’est la première campagne de préliminaires de la Coupe du monde quant l’équipe nationale est dirigée par un sélectionneur étranger : l’Allemand Cristoph Daum.

  • 08.11.2016

    08.11.2016

    OTAN – Les ministres des Affaires étrangères de neuf pays membres de l’OTAN situés sur le flanc oriental de l’Alliance se réunissent aujourd’hui à Bucarest à l’initiative des diplomaties roumaine et polonaise. Il s’agit des chefs des Défenses de Bulgarie, République Tchèque, Estonie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Hongrie. Les ministres doivent notamment analyser l’état de la mise en œuvre des décisions adoptées au sommet de l’OTAN de Varsovie de cet été. La nouvelle secrétaire adjointe de l’OTAN, Rose Gottemoeller, participe également à cette réunion. Lundi, la responsable de l’OTAN a rencontré le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu pour parler du système anti-missile installé à Deveselu et de l’activation d’une division multinationale au sein du commandement sud-est de l’Alliance Atlantique, censée appuyer la défense et la sécurité dans cette région d’Europe. L’OTAN apprécie et estime importante la contribution de la Roumanie aux activités et aux missions de l’Alliance, a affirmé Rose Gottemoeller. Durant une réunion avec le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc, la responsable de l’Alliance a évoqué l’importance de la Mer Noire pour la sécurité et la stabilité euro-atlantique. Mme Gottemoeller a également souligné l’intérêt pour maintenir l’unité, l’efficacité et la solidarité alliée dans le cadre de l’actuel contexte sécuritaire.

    Bruxelles – La ministre roumaine des finances, Anca Dragu participe aujourd’hui à Bruxelles au Conseil des Affaires économiques et financières de l’UE. La Commission européenne présentera une nouvelle série de propositions pour la mise en œuvre d’un nouveau système d’imposition des sociétés qui soit « correct, compétitif et stable ». Les responsables de l’Union sont censés avaliser aussi une modification des normes de gouvernance budgétaire, selon lequel les Etats membres de la zone euro devraient envoyer à Bruxelles tous les mois d’octobre leurs projets de budgets pour l’année suivante, apprend-on d’un communiqué de la Commission européenne. Autre sujet à l’agenda de la réunion : le projet d’une directive qui permettra l’accès des autorités fiscales aux bases de données des institutions chargées de la lutte contre le blanchiment d’argent. Les normes qui visent à aider les autorités nationales à prévenir l’évasion et la fraude fiscale s’appliqueront à partir de janvier 2018.

    Salaires – Le parlement de Bucarest a décidé de majorer les salaires des médecins et des enseignants de 15% à partir du 1er décembre 2016 et respectivement 1er janvier 2017. Le ministre de l’emploi, Dragos Pâslaru a déclaré que le budget d’Etat ne pouvait pas soutenir de telles majorations et que celles-ci devraient être octroyées en plusieurs tranches. Le PSD affirme pourtant que la Roumanie dispose de suffisamment de ressources pour mettre en oeuvre ces mesures, appuyées aussi par l’UDMR, l’Alliance des libéraux et des démocrates et par le Groupe des minorités nationales du Parlement de Bucarest. Par ailleurs, l’opposition libérale, qui n’a pas participé au vote finale souhaite attaquer cette loi à la Cour Constitutionnelle.

    Taxe – Le président roumain Klaus Iohannis participera jeudi à un débat consacré à l’élimination de la redevance audiovisuelle, organisé par l’association Activewatch. Celle-ci se propose d’assurer un dialogue entre le chef de l’Etat et les journalistes, représentants des médias et membres de la société civile au sujet de la situation de l’audiovisuel public, notamment suite à l’adoption d’une loi qui élimine plusieurs taxes, dont la redevance audiovisuelle. La radio et la télévision publiques roumaines ont déjà organisé ce lundi un débat commun à ce sujet. La directrice du Centre de journalisme indépendant, une ONG, Ioana Avadanei a souligné que par l’élimination de cette contribution, le Parlement coupe tout lien direct entre le citoyen et le service public, qui sera pourtant entièrement financé par le budget d’Etat.


    Elections – Les plus de 145 millions d’Américains inscrits sur les listes d’électeurs doivent décider aujourd’hui qui sera le 45e président du pays, après une année et demie de bataille électorale d’une violence sans précédent, commentent les agences de presse. Celles-ci rappellent entre autres que la candidature du magnat américain Donald Trump (70 ans) au camp des républicains a été une immense surprise et que la campagne de la démocrate Hillary Clinton (69 ans) a été marquée par le scandale des mails qu’elles a envoyées depuis un serveur privé alors qu’elle était secrétaire américaine d’Etat. Dans les sondages les plus récents, Hillary Clinton, qui pourrait devenir la première femme présidente de l’histoire des Etats-Unis, conserve une légère avancée de 3 à 4 %. Le gagnant sera décidé par les soit disant « swing states », soit les Etats indécis, tels l’Ohio, la Floride et la Caroline du Nord. Le successeur du démocrate Barack Obama déposera le serment d’investiture en janvier 2017.

    FMI – Le FMI a approuvé un programme de financement de la République de Moldova chiffré à 182 millions d’euros. Chisinau n’avait plus aucun accord avec le FMI depuis l’automne 2013. La signature d’un tel arrangement était nécessaire pour la relance des financements de la part de l’UE, de la Banque mondiale et de la Roumanie. Ces évolutions interviennent avant le deuxième tour du scrutin présidentiel de République de Moldova. Selon le plus récent sondage relatif aux intentions de vote, 55,6% des voix iront au candidat socialiste pro-russe Igor Dodon, alors que la candidate pro-occidentale Maia Sandu n’obtiendra que 44,4% des voix. Les auteurs du sondage mentionnent pourtant que celui-ci n’inclut pas les intentions de vote des nombreux ressortissants moldaves qui habitent au-delà des frontières du pays et dont la vaste majorité a voté en faveur de Maia Sandu.

  • Avec ou sans taxe audiovisuelle

    Avec ou sans taxe audiovisuelle

    Récemment votée par le Parlement roumain et jugée populiste par une partie des commentateurs politiques, l’élimination de la redevance audiovisuelle et d’une centaine d’autres taxes a provoqué des débats très enflammés en Roumanie. Et ce d’autant plus que le Sénat et la Chambre des Députés de Bucarest ont fait passer la loi en temps record, ce qui arrive plutôt rarement par ailleurs. Représentants de la vie culturelle roumaine, hommes politiques et responsables d’ONGs, ainsi que des médias et des organisations de presse roumains et étrangers ont critiqué cette mesure.

    Faut-il vraiment renoncer à cette taxe ? Les conséquences en ont-elles été bien estimées ? Quels sont les arguments en faveur de la suppression de la contribution audiovisuelle ? Quelle sera l’influence de cette décision sur l’indépendance des chaînes publiques de radio et de télévision ? Autant de questions ayant rythmé un débat public organisé à Bucarest qui a réuni représentants de la société civile, journalistes, leaders syndicaux, spécialistes en droit constitutionnel et autres personnalité publiques. Ils ont tous mis en garde contre les risques du contrôle politique des médias publics si les Sociétés de radio et de télévision allaient être financées exclusivement par le budget d’Etat.

    Par l’élimination de cette contribution, on coupe le lien direct entre le citoyen et les services publics, affirme aussi Ioana Avadanei, directrice du Centre de journalisme indépendant qui a néanmoins précisé que les Roumains continueraient bel et bien à payer pour l’audiovisuel public : « L’élimination de la taxe est un mythe. Elle ne disparaît pas, mais elle est intégrée au budget d’Etat qui est formé toujours par l’argent que nous versons. La seule chose qui change c’est le lien entre les contribuables et les médias, lien qui ne sera plus direct » a déclaré Ioana Avadanei.

    Pour sa part, l’académicien Razvan Theodeorescu a critiqué la décision du Parlement, soulignant que la suppression de la taxe pour l’audiovisuel public était tout simplement une vengeance politique. Razvan Theodorescu :« Je crois que le président roumain doit faire ce geste et rejeter cette stupidité, qui pourrait amener les deux sociétés publiques dans une situation difficile. »

    Evidemment, les PDGs des deux institutions publiques se sont également exprimés contre l’élimination de la redevance audiovisuelle. Le Président directeur général de la Société Roumaine de Radiodiffusion, Ovidiu Miculescu a affirmé que l’annulation de la redevance audiovisuelle mettait en danger le fonctionnement même des deux médias dès le 1er janvier 2017. La chef de la télévision publique, Irina Radu a pour sa part affirmé que sans la contribution directe du public, le radio et la télévision ne pourront plus fonctionner aux termes de la Loi n° 41 qui règle actuellement leur organisation et fonctionnement.

    Pour le moment la loi qui supprime une centaine de taxes, y compris la redevance audiovisuelle, attend d’être promulguée par le président roumain Klaus Iohannis. Ce dernier vient de déclarer que nombre de médias européens, syndicats et associations de professionnels du domaine lui ont déjà demandé de ne pas donner le feu vert à ce document dans sa forme actuelle pour éviter le risque d’un éventuel contrôle politique de la radio et de la télévision publiques. (trad. : Alex Diaconescu)

  • 02.11.2016

    02.11.2016

    Radio – Radio Roumanie a fêté mardi son 88e anniversaire. L’évènement a été marqué alors que le Parlement vient de voter la loi sur la suppression de la redevance à l’audiovisuel public. Le document, qui attend d’être promulgué, est vivement critiqué par la société civile et par des institutions médiatiques roumaines et étrangères. Elles en dénoncent le caractère populiste, vu que ce vote intervient avant les législatives de décembre, et mettent en garde contre le danger de subordination des deux médias par rapport au pouvoir politique.



    Croissance — Le rythme de croissance économique reste solide dans la plupart des pays d’Europe centrale, orientale et du sud-est, on assiste à la relance des crédits et les pressions inflationnistes demeurent faibles, révèle le Rapport économique d’automne du FMI. L’économie souterraine va s’amincissant depuis 2005, dans tous les Etats de la région, notamment en Lettonie, Lituanie et en Roumanie. Le document note également les progrès importants de certains pays, dont la Roumanie, pour ce qui est de la baisse des prêts non performants. Se référant à l’évolution des prix à la consommation, l’institution financière estime que la Bulgarie et la Roumanie se retrouveront sur les premières places quant à l’inflation moyenne annuelle négative, tout en précisant qu’en 2017 ces prix reviendront en territoire positif. Le FMI table sur un déficit du compte courant de la Roumanie inférieur à 2% en 2016 et de moins 2,8% en 2017, ainsi que sur une croissance du PIB de respectivement 5% et 3,8%, le taux de croissance économique le plus élevé d’Europe.



    Budget — Les députés membres des commissions chargées du budget et de l’emploi ont amendé mardi le décret gouvernemental portant sur la rémunération des salariés du secteur public. De nouvelles catégories de personnels de l’Education et de la Santé devraient bénéficier désormais de hausses salariales ou de bonus. Le vote final du plénum de la Chambre des députés de Bucarest est prévu la semaine prochaine. Le premier ministre roumain Dacian Cioloş a affirmé que les mesures proposées dernièrement par le Parlement, avant les élections législatives de décembre, allaient grever sérieusement le budget.



    Défense — Des militaires roumains et américains prennent part, jusqu’au 12 novembre, à l’exercice « Patriot Shock V », qui se déroule sur le polygone de tir de Capul Midia (sud-est de la Roumanie). L’utilisation de missiles Patriot est une première pour la Roumanie. Il s’agit d’un système de défense avancé, de type sol-air, qui intervient dans le cas d’une attaque aérienne menée par des avions ou des missiles balistiques et de croisière, capable de détecter une centaine de cibles et de guider les missiles. L’exercice en question vise à tester la vitesse de réaction en situation de crise. Les deux détachements militaires participants agissent selon un scénario fictif de défense antiaérienne. Une autre première en matière de défense a été la participation des avions F-16, dont l’armée roumaine s’est récemment dotée, à l’exercice multinational « Scorpions Fury », qui s’achève aujourd’hui, sur le polygone de tir de Cincu (au centre du pays). Ce dernier a réuni 1.300 militaires canadiens, roumains et moldaves et a impliqué 200 moyens techniques et 13 aéronefs des Forces aériennes roumaines.



    Foot — Deux équipes roumaines de foot doivent disputer ce mercredi des matches comptant pour la Ligue Europa. Dans le Groupe E, le champion de Roumanie Astra Giurgiu rencontrera à domicile Viktoria Plzeň de Tchéquie. Sur les premières places du groupe figurent AS Rome et FK Austria Vienne, avec 5 points chacun, le Viktoria Plzeň se situant en dernière position avec 2 points. Dans le Groupe L, le vice-champion de Roumanie, Steaua Bucarest, doit affronter, en déplacement, FC Zurich. Fort de ses 5 points, le Villareal, d’Espagne, est leader du groupe. Osmanlıspor et FC Zurich le talonnent, avec 4 points chacun, alors que le Steaua occupe la dernière position avec 2 points.

  • Radio Roumanie – 88 ans, avenir incertain

    Radio Roumanie – 88 ans, avenir incertain

    C’est le 1er novembre 1928 que la Société de Diffusion Radiotéléphonique de Roumanie faisait entendre sa voix, pour la première fois sur les ondes. « Allo, ici Radio Bucarest ! » furent les premières paroles prononcées à l’antenne par le premier président de cet organisme, le physicien Dragomir Hurmuzescu.



    88 ans sont passés depuis, avec les hauts et les bas des différentes périodes historiques que la société roumaine, et par conséquent Radio Roumanie aussi, ont traversées jusqu’à nos jours. Malgré les aléas des époques, la Société Roumaine de Radiodiffusion a tenté de garder inchangée une de ses mission, la promotion de la culture roumaine. De nos jours, Radio Roumanie est, sans conteste, le média le plus puissant du pays et cela se reflète dans le volume du public qui choisit ses programmes de même que dans les différents projets culturels d’envergure que cette compagnie propose. Aux quatre chaînes nationales — « Actualités », « Culture », « Musique », « Antenne des villages » – s’ajoute la quinzaine de stations régionales, des chaînes en ligne, ainsi qu’une grande station internationale. RRI est la plus importante chaîne internationale d’Europe du sud-est, avec des programmes en roumain et en 11 autres langues étrangères.



    Elettra Marconi, la fille de l’inventeur italien de la radio, Guglielmo Marconi, a tenu à marquer les 88 ans de Radio Roumanie : « Je vous fais parvenir mes meilleurs vœux pour une longue existence. Mon père a créé la transmission sans fil, la radio, notamment pour sauver des vies humaines, pour aider les gens à avoir accès aux informations, où qu’ils se trouvent dans le monde. La radio représente la vérité et la liberté ».



    Toutefois, cette liberté de la radio publique roumaine est désormais mise en question par les derniers développements législatifs intervenus dans le pays. Radio Roumanie et la Télévision Roumaine, les deux médias directement financés par les Roumains même durant le régime communiste, se retrouvent dans une situation sans précédent. Un acte réglementaire, proposé par le Parti social-démocrate, supprime la redevance audio-visuelle et lie les deux organismes au budget de l’Etat. Le leader social-démocrate Liviu Dragnea estime que la radio et la télévision publiques auront de ce fait un parcours financier prévisible.



    En réaction, de nombreuses voix de Roumanie et de l’étranger ont contesté cette mesure arguant que ce changement établit un rapport de subordination politique et éditoriale directe entre les deux médias et le pouvoir politique. « La redevance audiovisuelle n’est pas une taxe, mais une contribution des citoyens qui ont le droit à une information libre, livrée par des institutions publiques indépendantes », affirmait mardi le premier ministre Dacian Ciolos, à l’occasion des 88 ans de Radio Roumanie. La redevance est la première source de financement des médias publics dans la plupart des pays européens, tels la France, l’Allemagne, l’Italie ou le Royaume-Uni, a encore précisé Dacian Ciolos.



    La loi initiée par le PSD supprime aussi bien la contribution audiovisuelle qu’une centaine d’autres taxes et elle a été rapidement avalisée par le Parlement, la semaine dernière. La balle est désormais dans le camp du président Klaus Iohannis, qui doit la promulguer ou la renvoyer au législatif. Les commentateurs mettent pourtant en cause la dimension populiste de cette loi passée, sans aucun débat public, à quelques semaines des élections législatives de décembre. (trad. : Andrei Popov)

  • 27.10.2016 (mise à jour)

    27.10.2016 (mise à jour)

    OTAN — Les défis actuels en matière de sécurité réclament des liens très solides et durables entre l’OTAN et l’UE, a souligné le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, jeudi, dernier jour de la réunion des ministres des Etats membres de l’Alliance, qui s’est tenue à Bruxelles. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait déclaré que, face à la menace russe, 13 Etats devraient prendre part aux concentrations de troupes en Pologne et dans les Pays baltes, tandis que 6 autres contribueraient avec des forces terrestres, aériennes et navales dans la région de la mer Noire. Les participants à la réunion de Bruxelles ont également discuté de la brigade multinationale qui sera accueillie et dirigée par la Roumanie. Le Royaume-Uni a déjà fait savoir qu’il enverrait des avions de combat Typhoon en Roumanie, pour les missions de patrouille.



    Patriot – Un système de défense antimissile Patriot de l’armée américaine sera temporairement transféré d’Allemagne en Roumanie, en vue d’un exercice militaire conjoint roumano- américain prévu pour début novembre, le transport devant être opéré par voie ferrée. C’est ce qu’a déclaré le général Timothy McGuire, adjoint au commandant des forces terrestres américaines déployées en Europe, dans un entretien téléphonique avec l’agence Reuters. La décision a été prise lors de la réunion des chefs d’Etats-majors de 38 pays, qui s’est tenue mercredi à Wiesbaden, en Allemagne. Le transfert du système de défense antimissile Patriot interviendra peu après le déploiement par la Russie de systèmes de défense antimissile Iskander, dans l’enclave de Kaliningrad, toujours dans le cadre d’un exercice militaire.



    Taxes — La loi qui prévoit l’élimination, à partir de l’année prochaine, d’une centaine de taxes non fiscales en Roumanie, y compris de la redevance audiovisuelle, a été critiquée par le président Klaus Iohannis et par le premier ministre Dacian Cioloş. Le projet d’acte réglementaire, lancé par le PSD, est passé à la Chambre des députés — assemblée décisionnelle dans ce cas – et sera avancé au chef de l’Etat pour être promulgué. Ce dernier est pourtant d’avis que pour développer une Roumanie prédictible, les investisseurs doivent savoir comment les taxes et impôts vont évoluer les 10 prochaines années. Klaus Iohannis considère que c’est une erreur de changer toute l’architecture des taxes sans organiser un débat avec le milieu des affaires, les syndicats et la société civile, et ce avant les élections législatives du 11 décembre. Concernant la suppression de la taxe pour les chaînes publiques de radio et de télévision, le président Iohannis a estimé que cette question ne pouvait pas être solutionnée en une semaine, sans une évaluation et un plan sur le long terme. A son tour, le premier ministre Dacian Cioloş a déclaré considérer la possibilité d’attaquer la loi à la Cour constitutionnelle.



    Investiture — Ce jeudi a eu lieu, à Bucarest, la cérémonie d’investiture de Dragos Cristian Dinu au poste de ministre des Fonds européens. Dragos Cristian Dinu, qui occupait la fonction de secrétaire d’Etat au même ministère, succède à Cristian Ghinea. Ce dernier a démissionné pour se porter candidat aux élections législatives de décembre.



    Justice — Les citoyens israéliens Iahr Giora et Azouri Oren Avraham ont été condamnés définitivement, jeudi, par la Haute Cour de Cassation et de Justice. Accusés de piratage informatique du système bancaire de Roumanie et de tentative d’espionnage, ils se sont vu infliger des peines de prison de respectivement 9 ans et 8 mois et 9 ans. Leur complice, le citoyen roumain George Tohăneanu, a été condamné à 9 mois de prison avec sursis, avec obligation d’accomplir 120 jours de travail d’intérêt général. C’est en juillet 2015 que les procureurs de la Direction nationale anti – corruption ont renvoyé devant les juges les deux ressortissants israéliens.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (4e WTA) a essuyé, jeudi, une défaite en deux sets devant la Slovaque Dominika Cibulkova (8e WTA), dans le Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour, ratant ainsi la qualification pour les demi-finales. Dans l’autre match du même groupe, Angelique Kerber (d’Allemagne, n° 1 mondiale) a vaincu en deux sets l’Américaine Madison Keys (7e WTA). Suite à ce résultat, Angelique Kerber et Dominika Cibulkova se sont qualifiées pour les demi-finales. Dans le Groupe blanc, l’Espagnole Garbine Muguruza (6e WTA) a quitté la compétition après s’être inclinée devant la Polonaise Agnieszka Radwanska (3 WTA), la tenante du titre. En même temps, la Russe Svetlana Kuznetsova (9e WTA) a vaincu la Tchèque Karolina Pliskova (5e WTA). Avec deux victoires, Kuznetsova est mathématiquement déjà qualifiée pour les demi-finales.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable et il fera plus froid que d’habitude à cette période de l’année, notamment dans la moitié sud-est du pays. Des pluies éparses sont attendues sur le sud-ouest et l’est, tandis que sur le reste du territoire il fera de la bruine. Les températures maximales s’étaleront entre 6 et 13 degrés.


  • 27.10.2016

    27.10.2016

    Défense — Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré mercredi soir que plusieurs pays contribueraient au renforcement du flanc est de l’Alliance, devant les menaces de la Russie. Il a précisé que 13 Etats prendraient part aux concentrations militaires de Pologne et des pays baltes, alors que six contribueraient au niveau terrestre, naval et aérien dans la région de la mer Noire. A la réunion de l’OTAN de Bruxelles, qui se poursuit aujourd’hui, les discussions ont également porté sur la brigade multinationale qui sera accueillie et dirigée par la Roumanie. Le Royaume Uni a déjà annoncé qu’il enverrait en Roumanie des avions de combat Typhoon, pour des missions de patrouille. Bucarest est représenté à la réunion par le ministre de la Défense, Mihnea Motoc.



    Taxes — La loi qui prévoit l’élimination, à partir de l’année prochaine, d’une centaine de taxes non fiscales en Roumanie, y compris de la redevance audiovisuelle, a été critiquée, mercredi, par le président Klaus Iohannis et par le premier ministre Dacian Cioloş. Le projet d’acte réglementaire, lancé par le PSD, est passé, un jour avant, à la Chambre des députés — assemblée décisionnelle dans ce cas, et sera avancé au chef de l’Etat pour être promulgué. Ce dernier est pourtant d’avis que pour développer une Roumanie prédictible, les investisseurs doivent savoir comment les taxes et les impôts vont évoluer les 10 prochaines années. Klaus Iohannis considère que c’est une erreur de changer toute l’architecture des taxes sans organiser un débat avec le milieu des affaires, les syndicats et la société civile, et ce avant les élections législatives du 11 décembre. Concernant la suppression de la taxe pour les chaînes publiques de radio et de télévision, le président Iohannis a estimé que cette question ne pouvait pas être solutionnée en une semaine, sans une évaluation et un plan sur le long terme. A son tour, le premier ministre Dacian Cioloş a déclaré considérer la possibilité d’attaquer la loi à la Cour constitutionnelle.



    Fonds européens — Le président roumain Klaus Iohannis a signé aujourd’hui le décret de nomination de Dragos Cristian Dinu aux fonctions de ministre des Fonds européens. Selon l’Administration présidentielle, la cérémonie d’investiture aura lieu aujourd’hui également, en présence du chef de l’Etat et du premier ministre roumain Dacian Ciolos. Dragos Cristian Dinu, secrétaire d’Etat au ministère des Fonds européens, succède à Cristian Ghinea, qui a démissionné pour se porter candidat aux élections législatives de décembre.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (4e WTA) a essuyé une défaite en deux sets aujourd’hui devant la Slovaque Dominika Cibulkova (8e WTA), dans le Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour et a raté la qualification dans les demi-finales. Dans l’autre match du même groupe, Angelique Kerber (d’Allemagne, n° 1 mondiale) affronte l’Américaine Madison Keys (7e WTA). Avec deux victoires dans les deux premiers matchs, Angelique Kerber n’a besoin que d’un seul set pour se qualifier dans la demi-finale. Dans le Groupe blanc, l’Espagnole Garbine Muguruza (6e WTA) a quitté la compétition après s’être inclinée devant la Polonaise Agnieszka Radwanska (3 WTA), la tenante du titre. En même temps, la Russe Svetlana Kuznetsova (9e WTA) a vaincu la Tchèque Karolina Pliskova (5 WTA). Avec deux victoires, Kuznetsova est mathématiquement déjà qualifiée dans les demi-finales.

  • 24.10.2016

    24.10.2016

    Armée – Les manifestations consacrées à la Journée de l’Armée roumaine commencent aujourd’hui au comté de Satu Mare (nord-ouest), par deux marches de commémoration des soldats roumains qui ont lutté pour la réintégration territoriale du pays. Le président Klaus Iohannis et le ministre de la Défense Mihnea Motoc participent, à l’occasion, à la table ronde « L’Armée – institution fondamentale et source de confiance nationale ». Les cérémonies se poursuivront demain, à Carei (nord-ouest), devant le Monument au Soldat roumain, où a eu lieu, voici 72 ans, la dernière étape de libération du territoire roumain. La Journée de l’Armée roumaine sera marquée tant au pays qu’à l’étranger. Des événements seront organisés dans toutes les localités accueillant des unités militaires, dans les pays où des attachés de défense sont accrédités et dans les bases militaires sur les théâtres d’opérations dans lesquels des militaires roumains sont disloqués. A l’occasion, des dépôts de couronnes de fleurs seront organisés aux cimetières et monuments aux héros roumains d’Autriche, de Bosnie, d’Herzégovine, de Bulgarie, de Tchéquie, de Russie, de République de Moldova et d’Ukraine. A Rossochka, dans la région de Volgograd en Russie, aura lieu la cérémonie de ré inhumation des militaires roumains tombés dans les combats de Stalingrad.

    Plan directeur – Le Premier ministre Dacian Cioloş a annoncé aujourd’hui qu’un plan directeur d’actions prioritaires pour préparer, du point administratif et technique, la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE en 2019 était presque finalisé. Présent à Bucarest à la Conférence « Start 2019 : La Roumanie à la Présidence du Conseil de l’UE », M Cioloş a déclaré que l’évaluation des ressources humaines de l’administration publique avait commencé pour trouver des professionnels avec une formation solide, qui seront chargés de former le corps d’élite de l’administration roumaine sur la problématique européenne. Il a souligné que plusieurs milliers de réunions de groupes e travail et de différentes commissions techniques de spécialité devront être gérées dans le cadre du Conseil de l’UE durant la présidence roumaine. Le premier ministre a ajouté que des débats sur ce thème seraient organisés très bientôt.

    Audiovisuel – Le projet de loi qui prévoit la suppression de certaines taxes, dont celle sur l’audiovisuel est avancée aujourd’hui à la Chambre des députés de Bucarest, l’assemblée décisionnelle. L’initiative des sociaux-démocrates est passée au Sénat et doit être examinée par la Commission de budget, et sera votée mardi par les députés. Le document a généré de nombreuses réactions de la classe politique, de la société civile, des représentants de médias publics qui considèrent essentiellement que l’élimination de la taxe sur l’audiovisuel affecterait de manière significative l’autonomie et l’indépendance de la Radio et de la Télévision publiques. Nous reviendrons à ce propos.

    CETA – Aujourd’hui c’est la date limite de l’ultimatum fait par l’UE au Canada et à la Belgique pour décider s’ils soutiennent le partenariat UE-Ottawa, sinon la signature de l’accord sera annulée. Le traité, dont les négociations se déroulent depuis plus de 7 ans, est bloqué par le Parlement Wallon, qui demande des clauses censées visant la protection des droits de l’homme et de l’environnement, ainsi que des fermiers européens, y compris le maintien de l’interdiction de la viande de bœuf aux hormones, qui pourrait être importée du Canada. Le gouvernement fédéral belge a besoin de l’avis de toutes les entités régionales pour signer l’accord de libre-échange avec le Canada. Le document avait été longtemps bloqué aussi par la Roumanie et la Bulgarie qui le conditionnaient par la levée des visas pour leurs ressortissants. Récemment, le Canada a accepté de lever graduellement les visas pour les Roumains et les Bulgares à partir de l’année prochaine.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep est leader du Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour, après une première victoire décisive contre l’Américaine Madison Keys. Simona Halep est suivie par Angelique Kerber d’Allemagne (nr 1 mondiale) qui a vaincu la Slovaque Dominika Cibulkova. Mardi, Simona Halep jouera contre Angelique Kerber. C’est la 3e participation de la Roumaine au Tournoi des Championnes. Rappelons-le, en 2014, elle a disputé la finale contre Serena Williams, alors qu’en 2015 elle n’a pas dépassé la phase des groupes.

    Météo – Le temps est morose en ce début de
    semaine en Roumanie notamment dans les régions extra-carpatiques, où des pluies
    faibles sont signalées. Sur le reste du territoire il fait un peu plus chaud
    que la normale saisonnière. Le vent est plus fort sur le sud-ouest et le
    sud-est. Les températures maximales de ce lundi vont de 6 à 20 degrés. 11
    degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Sur le financement des services publics de radio et de télévision

    Sur le financement des services publics de radio et de télévision

    Approuvé la semaine dernière par le Sénat, le projet de loi prévoyant l’élimination de plusieurs taxes, y compris celle sur l’audiovisuel se trouvera à partir de mardi sur la table de la Chambre des députés. Avancé par les sociaux-démocrates, le document révolte des représentants de la classe politique, de la société civile et des médias roumains.

    Ensemble, ceux-ci affirment que la suppression de la redevance radio-télévision portera sérieusement atteinte à l’autonomie et à l’indépendance des médias publics. Le Conseil d’administration de la Radio nationale affirme pour sa part que l’institution perdra son statut de service public, ce qui la rendrait vulnérable face aux influences politiques et du coup, en perte de crédibilité. Une position partagée aussi par la Télévision roumaine.

    En visite ces jours-ci à Bucarest, le directeur juridique de l’Union européenne de radio et de télévision, Richard Burnley, a affirmé que le financement des services publics de radio et de télévision du budget de l’État serait la pire des solutions possibles. J’appelle le Parlement roumain à rejeter le document, a-t-il lancé: Je suis très inquiet de ce qui se passe actuellement en Roumanie. L’abonnement pour la radio et la télévision n’est pas une simple taxe, mais c’est une contribution très importante de la société au financement des services publics de l’audiovisuel. Or, toute tentative de l’éliminer inquiète profondément dans le contexte où l’expérience montre qu’il reste la meilleure solution pour assurer aussi bien le financement que l’indépendance de ces deux médias dont le propriétaire est le public.


    Le directeur de la BBC, Dennis Nowlan, a insisté à son tour sur les avantages de la redevance audiovisuelle
    : «Cela fait plus de 90 ans que la BBC est financée par une telle taxe qui garantit notre indépendance. C’est d’ailleurs grâce à ce financement que l’on réussit à préserver notre indépendance face aux différentes pressions, que ça soit celle du Gouvernement, commerciale ou autres».

    C’est le financement public qui se porte le garant de l’indépendance éditoriale, a pour sa part lancé Vincent Lemaire de RFI: « On ne saurait oublier que c’est le public qui est l’investisseur direct des services publics de radio et de télévision. On lui doit beaucoup, puisque c’est lui qui paie et on est profondément consacrés à cette cause».

    La plupart des médias européens publics sont financés par des contributions de la part des citoyens. Dans les pays où une telle redevance n’existe pas, l’indépendance des médias en souffre. En Roumanie, la taxe radio-télévision représente 67,56% des recettes de la télévision publique et 49% de celles de la Radio. Son montant, le plus bas d’Europe, est de 0,8 centimes d’euros par mois pour la Télévision et de 0,6 centimes d’euros par mois pour la Radio.