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  • Efforts to reduce the budget deficit

    Efforts to reduce the budget deficit

    The Economic and Financial Affairs Council (ECOFIN) approved, in Brussels, the budget deficit reduction plans for eight EU states, including Romania. The Romanian Finance Minister, Tánczos Barna, states that reducing the deficit over a period of seven years instead of four will bring many advantages to the country. First, it will allow the Romanian economy to maintain a high level of public investments, and Romania fares well in this regard among the EU states. It is at the same time a premise for avoiding imbalances and for sustainable economic growth. Apart from Romania, four other member states – Spain, Italy and Finland – requested the extension of the adjustment period. The European Commissioner for Economy, the Latvian Valdis Dombrolskis, explained that the first analyses will be published in the spring.

     

    On the sidelines of the Council meeting, he had a separate meeting with the Romanian Finance Minister to discuss the details of the plan. Tánczos Barna states that, throughout the seven years, Romania will receive financial and technical support to restore the macroeconomic balance. The parameters indicated by the European Commission aim to keep public expenses under control and to obtain economic growth through investments. Romania’s fiscal budgetary plan aims to stabilize the public debt and reduce the deficit to below 3% of the GDP, in the period 2025-2031. Romania will continue to develop, protecting essential investments and ensuring long-term financial stability, says, in turn, the Romanian Minister of Investments and European Projects, Marcel Boloş, in a Facebook post. In his opinion, the European Commission’s decision to approve Romania’s budget deficit reduction plan will allow the government to avoid the pressure of an accelerated adjustment or the adoption of dramatic measures to reduce the budget deficit. Massive spending cuts, blocking investments in hospitals and roads, massive tax increases, all these would have been the consequences of a tough adjustment imposed by the European Commission, Marcel Boloş said.

     

    On the other hand, the minister also points out, through this plan international credibility is maintained, in the context in which non-compliance with fiscal commitments would have led to a decrease in the country’s rating, which would have made loans more expensive and harder to access. The decisions show that European economies currently need time to achieve sustainable fiscal consolidation without sacrificing development. Without this plan, Romania would have risked losing what is being built now for future generations, Marcel Boloş emphasized. 2024 was difficult for Romania, with local, European Parliament, presidential and parliamentary elections. At the same time, it was a year in which pensions were recalculated, salaries were increased in several areas and investments were supported with unprecedented amounts. Romania ended 2024 with a budget deficit of 8.6% of the GDP. (LS)

  • Measures to lower fuel and energy prices

    Measures to lower fuel and energy prices


    The leaders of the ruling coalition have agreed on new measures to lower natural gas and electricity bills and to help slow down the rise in inflation seen early this year.



    A temporary 50% cut in the fuel excise is one of the measures prompted by the energy crunch. Data shows that in Romania, fuel costs account for 8% of the market basket, but for households with small and medium incomes the share may reach as much as 12%.



    With this measure validated on Tuesday by the ruling coalition comprising the Social Democratic Party, the National Liberal Party and the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania, the retail price of petrol and diesel is set to drop by more than RON 1 from around RON 7 per litre at present.



    The measure was backed by the Social Democrats, whose leader Marcel Ciolacu says the move is designed to put a stop to price rises.



    Marcel Ciolacu: “Weve seen the rise in oil prices but we are hoping to balance this by cutting the excise. We are thinking about the problems Romanians struggle with and about ways to stop this surge in prices.”



    The Liberals agree in principle with lowering taxes, excises, contributions and anything that would help ease the fiscal burden, the Liberal leader Florin Cîţu said. He warned however that if retail prices fail to drop, someone must take responsibility.



    Florin Cîţu: “Well see the figures from the finance ministry. I feel these scenarios are optimistic. I hope these measures are not just for the sake of the governments image, because they would cost RON 3-4 billion.”



    By giving up half the petrol and diesel excise for the next 6 months, the government is giving up a share of budgetary revenues, while citizens and companies see their current costs reduced.



    Talks will be held in the forthcoming period with the European Commission and major fuel suppliers to keep fuel prices at a manageable level for all household and corporate consumers, the finance minister Adrian Câciu said.



    The ruling coalition also decided to introduce an emergency order in April, to offset and put a cap on electricity and natural gas bills. (A.M.P.)


  • 02/11/2021 (mise à jour)

    02/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus La Roumanie a enregistré ce mardi un nouveau record de décès liés à la Covid-19 — 586 patients en l’espace de 24 h, auxquels s’ajoutent cinq autres, décédés antérieurement. Au cours du même laps de temps, 11 073 nouveaux cas de COVID ont été dépistés. Selon le Groupe de communication stratégique, depuis le début de la pandémie, 1 666 097 cas de personnes infectées au nouveau coronavirus ont été confirmées en Roumanie. 1 429 157 patients ont guéri, et 48 664 Roumains sont morts des suites de la maladie. Un record noir a également été enregistré en Bulgarie voisine : 310 décès en 24 h, pour une population trois fois moindre qu’en Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Sofia, 94 % des personnes décédées n’étaient pas vaccinées contre le Covid-19. Depuis l’été dernier, la Bulgarie et la Roumanie ont les taux d’immunisation contre le coronavirus les plus faibles de tous les 27 Etats de l’Union.



    Gouvernement — Le premier ministre désigné, Nicolae Ciucă, membre du PNL, a déposé ce mardi son mandat, attribué par le président Klaus Iohannis pour former un nouveau gouvernement. La décision a été adoptée par la direction de son parti, suite à l’échec de sa tentative d’obtenir le soutien parlementaire pour un cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’UDMR. Il aurait dû demander le vote d’investiture du Législatif mercredi. La procédure fait que le chef de l’Etat doive déclencher une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires, afin de désigner un autre premier ministre potentiel. Le chef de file de libéraux, Florin Cîţu, a fait savoir que son parti allait négocier avec toutes les forces démocratiques du Parlement pour former une majorité censée soutenir un gouvernement doté des pleins pouvoirs. Par ailleurs, le coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains (l’opposition nationaliste), George Simion, a annoncé avoir lancé les procédures de suspension du président Iohannis. Il a précisé que l’AUR avait commencé à collecter des signatures des sénateurs et députés censés soutenir cette démarche et a affirmé que des parlementaires de plusieurs bords avaient promis de signer. Selon la Constitution, la procédure de suspension doit être signée par au moins un tiers de l’ensemble des sénateurs et députés, donc 156 signatures sont nécessaires. Accusé de ne pas exercer son rôle constitutionnel de médiateur et perçu, dernièrement, non pas comme une solution, mais comme une partie du problème, la cote de popularité de M Iohannis est arrivée à 14 %, selon un récent sondage commandé par l’opposition sociale-démocrate.



    COP26 — La Roumanie a un des taux d’émissions de gaz à effet de serre « les plus faibles » de l’UE par habitant, a déclaré mardi, à Glasgow, le président roumain Klaus Iohannis. Il a ajouté que notre pays s’engage à accroître, à l’avenir, le pourcentage d’électricité provenant de sources renouvelables. De 1989 à 2019, les d’émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 64 %. Et de souligner que la Roumanie soutient pleinement les efforts de l’UE dans le domaine des changements climatiques et s’engage à contribuer à la réduction des émissions de l’UE de 55 % jusqu’en 2030. Plus d’une centaine de leaders mondiaux, réunis à Glasgow au sommet COP26 sur le climat, se sont engagés à arrêter et à inverser le défrichement et la dégradation des terrains jusqu’à la fin de la décennie. Une promesse soutenue par 19 milliards de dollars de fonds publics et privés à investir dans la protection et la réfection des forêts.



    Exercice — Un millier militaires roumains et étrangers, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals participent jusqu’au 12 novembre à l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). L’exercice a démarré le weekend dernier par un entraînement à Mangalia (sud-est) des militaires roumains et portugais en suivant un scénario fictif associé à la guerre hybride. Y participent aussi des militaires des Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni République de Moldova et de Pologne. Lundi, la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu a accueilli un exercice démonstratif de la police du ciel renforcée effectué par des militaires roumains et canadiens.

  • Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    En Roumanie, les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques seront compensés d’ici la fin mars, selon une ordonnance d’urgence adoptée lundi par le Sénat. À l’unanimité, les sénateurs de tous les groupes parlementaires ont décidé qu’au cours de la période d’application de la loi, les tarifs de l’électricité seraient plafonnés à un maximum d’un leu le kilowatt et pour le gaz – à 0,37 lei le kilowattheure. Les consommateurs domestiques devraient bénéficier également d’une compensation de la facture d’électricité de 29 bani le kilowattheure et d’une réduction de la facture de gaz pouvant aller jusqu’à 33 % par mois. Sur demande, les consommateurs vulnérables pourront également reporter de six mois le paiement de leurs factures. Pour les petites et moyennes entreprises, la TVA a été réduite de 19 à 5 % et il a été décidé qu’elles seraient dispensées de payer les certificats verts et la contribution à la cogénération. Le sénateur Toma Petcu (PNL), explique :



    « Nous avons accru le niveau de compensation de 25 à 33 %, ce qui est vraiment important. Nous avons également relevé les plafonds jusqu’auxquels l’État peut accorder ces subventions, jusqu’à 1 500 Mégawatts pour l’électricité et jusqu’à 1 000 Mégawatts pour le gaz. Je pense qu’il est très important de donner au consommateur vulnérable la possibilité de reporter ses factures jusqu’à six mois. Nous avons tous déterminé qu’un plafond était nécessaire. La différence entre ce qui est plafonné jusqu’aux prix de référence est compensée et nous arrivons essentiellement aux valeurs que nos collègues du PSD ont proposées. Toutes les personnes morales peuvent avoir accès à ce régime de soutien. »



    Même s’il s’est prononcé en faveur d’un plafonnement des prix de l’énergie, le sénateur Daniel Zamfir (PSD) estime que dans sa forme actuelle, l’ordonnance d’urgence n’est pas applicable. Lors des débats en session plénière, il a noté que les propositions législatives des sociaux-démocrates, précédemment rejetées par un vote, auraient mieux résolu le problème de la hausse des prix de l’énergie :



    « Vous avez choisi, avec un orgueil incompréhensible, d’étouffer une bonne initiative, la nôtre, uniquement parce qu’elle vient du PSD ; vous n’avez plus le courage de reconnaître que cette compensation sera très difficile à appliquer et que les gens ne pourront pas en bénéficier. »



    La Roumanie enregistre la plus forte hausse des prix de l’électricité et du gaz de l’UE, a également déclaré le sénateur. Le prix du gaz a augmenté de 344 % ; une simple compensation était insuffisante. Le fait que tous les partis aient accepté notre initiative de plafonnement est une bonne chose, mais nous pensons que le niveau de ces plafonds est élevé. Nous espérons que la loi, une fois à la Chambre des députés, subira des changements au niveau de ces plafonds, a ajouté Daniel Zamfir. Le document prévoit également qu’il y aura une surimposition de 80 % des bénéfices des producteurs d’énergie, mais aussi un plafonnement à 5 % des coûts de transport et de distribution des bénéfices des fournisseurs. Conçu pour tempérer les hausses de prix dans le secteur de l’énergie, le projet d’ordonnance va maintenant à la Chambre des députés, pour le vote décisionnel.


    (Trad. : Ligia)


  • 31.05.2015 (mise à jour)

    31.05.2015 (mise à jour)

    Diaspora — Ce dimanche était la Journée des Roumains du monde. A l’occasion, le président Klaus Iohannis a transmis un message affirmant qu’il serait toujours le garant de l’assurance et de l’observation des droits et libertés fondamentales de tous les Roumains. Il a précisé qu’un projet de création d’un Conseil consultatif des Roumains de la diaspora était en cours. En plus, l’adoption d’une loi censée offrir la possibilité à tous les Roumains de la diaspora d’exprimer leur droit de vote reste une priorité et une obligation constitutionnelle de la classe politique — a ajouté le chef de l’Etat roumain. D’autre part, le vote pour la diaspora est le thème principal de la motion de censure que l’opposition libérale a l’intention de déposer le 5 juin contre le gouvernement. Rappelons qu’aux élections présidentielles de l’année dernière, à cause d’une organisation défaillante, des milliers de Roumains de la diaspora n’ont pas pu exercer leur droit de vote.



    Rencontre — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu, dimanche après-midi, à Bucarest, le prince Charles, héritier de la couronne britannique. Il vient souvent en Roumanie où il détient plusieurs propriétés. Le prince est passionné par l’architecture médiévale saxonne du centre du pays — citadelles, églises fortifiées et maisons construites par les colons allemands venus en Transylvanie au Moyen Age – dont le président Iohannis compte parmi les descendants.



    TVA — A partir du 1er juin, la TVA sur les aliments baisse en Roumanie de 24 à 9%. Cette mesure s’appliquera aussi aux boissons non alcoolisées et aux services d’alimentation publique. Les autorités estiment que l’impact budgétaire sera, cette année, de 5 milliards de lei, soit 1,1 milliards d’euros. Jusqu’ici, seuls le pain et les produits de panification avaient une TVA de 9% depuis septembre 2013. Les analystes estiment que, sur le court terme, la réduction de la TVA aura des conséquences positives dans la stimulation de la consommation, principal moteur de l’économie. Pourtant, sur le long terme, ils attirent l’attention qu’une augmentation progressive pourrait se faire jour, engendrée par de possibles hausses de prix pour les services communaux et les carburants.



    « Liste noire » — Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a l’intention de rencontrer, lundi, l’ambassadeur de Moscou auprès de l’Union européenne, afin d’obtenir des explications sur la soi-disant « liste noire » d’Européens frappés d’interdiction d’entrer sur le territoire russe. Selon notre correspondant à Bruxelles, Martin Schulz a qualifié d’inacceptable la démarche des autorités russes, qui entravent ainsi encore plus les efforts de dialogue constructif pour trouver une solution pacifique et durable à la crise géopolitique actuelle. La liste comporte 89 noms, y compris ceux d’anciens chefs de gouvernements, officiels de haut rang de la défense et parlementaires européens qui ont critiqué la politique des autorités russes depuis le début de la crise d’Ukraine et après l’annexion illégale de la Crimée par Moscou. Sur les 89, 5 sont de Roumanie. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a déclaré qu’il demanderait des explications au sujet des Roumains qui y figurent.



    Pentecôte — Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite oriental du monde entier, y compris de Roumanie, pays orthodoxe majoritaire, fêtaient ce dimanche la Pentecôte, qui marque la création de l’Eglise chrétienne. C’est la célébration de la venue du Saint-Esprit, 50 jours après Pâques, sur les apôtres de Jésus-Christ, qui ont pu ensuite transmettre la parole du Seigneur dans des langues qu’ils n’avaient jamais parlées auparavant. Le même jour, suite au discours inspiré de St Pierre, environ 3000 personnes se sont converties au christianisme, qui ont créé la première communauté chrétienne, le noyau de l’Eglise, à Jérusalem.



    Aviron — La Roumanie a remporté deux médailles de bronze aux Championnats européens d’aviron pour les seniors, suite aux finales qui ont eu lieu dimanche à Poznan, en Pologne. A l’épreuve féminine de deux de couple rames, l’équipage roumain s’est classé 3e, la victoire allant aux Britanniques, suivies par les Néerlandaises. L’équipage féminin de huit avec barreur a occupé, à son tour, la 3e place dans la finale, la médaille d’or étant conquise par la Russie, et l’argent par les Pays-Bas.

  • Réduction de TVA en Roumanie

    Réduction de TVA en Roumanie

    Le gouvernement a décidé, mardi, de réduire la TVA six mois avant l’entrée en vigueur du nouveau Code fiscal. Le chef de l’exécutif, Victor Ponta, pense que cette mesure encouragerait les producteurs roumains à pratiquer des prix compétitifs. Un argument en faveur de l’application anticipée de cette mesure a été qu’en Roumanie, le poids des dépenses liées aux denrées alimentaires est le plus important de toute l’UE, a expliqué le premier ministre. Victor Ponta : « Les prix des aliments sont les mêmes que dans le reste de l’Europe, pour des revenus moindres, et alors 32% du budget d’une famille normale sont réservés à l’alimentation. Dès lors que cette baisse de 24 à 9% – soit une diminution de 15% – entre en vigueur le 1er juin, elle doit se retrouver quasiment à 100% dans le prix ».



    Le premier ministre a demandé au ministère de l’Agriculture et au Fisc de vérifier si à partir du 1er juin la réduction de la TVA se reflète effectivement dans le prix à l’étalage. Pour ce qui est de savoir si la mesure est soutenable, le chef du cabinet de Bucarest estime que l’impact annuel d’environ 1,1 milliards d’euros peut être couvert par les recettes supplémentaires collectées au budget étatique au premier trimestre. En dehors des prix moindres, le gouvernement considère que la réduction de la TVA contribuera à combattre l’évasion fiscale et à créer un environnement concurrentiel correct. En plus, la réduction des prix pourrait relancer la consommation, et cela rapporterait des recettes supplémentaires au budget de l’Etat.



    L’opposition libérale soutient la mesure, mais estime que le gouvernement n’est pas prêt à l’appliquer. Le PNL met en exergue la faible collecte des recettes, l’activité défaillante des organismes fiscaux, qui bloquent les petites affaires, mais aussi l’absence d’une étude d’impact au sujet des politiques prévues du gouvernement pour les prochains mois. Le vice président du PNL, Cătălin Predoiu : « Ce que nous souhaitons, c’est que de telles mesures économiques produisent des effets positifs. Or, selon tous les signaux de ces derniers jours, il y a des points d’interrogation quant à la capacité du gouvernement de mettre en œuvre cette mesure en ce moment. J’ai vu l’opinion très bien argumentée du Conseil fiscal, le signal de prudence transmis par le gouverneur de la Banque nationale, qui a dit, et je cite de mémoire : Introduire une mesure positive et y renoncer après, si elle n’est pas bien préparée, c’est pire que de ne pas l’introduire du tout”. J’ai vu des signaux très clairs et tranchants du FMI et de la Commission européenne ».



    Le gouvernement a annoncé qu’il maintenait sa décision de ramener aussi le taux de TVA de 24 à 20% pour le reste des produits et des services, à partir du 1er janvier 2016. Rappelons que la TVA sur le pain est à 9% depuis septembre 2013. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 07.04.2015 (mise à jour)

    07.04.2015 (mise à jour)

    TVA — Le cabinet de Bucarest a décidé aujourd’hui de réduire la TVA de 24% à 9% pour les denrées alimentaires, les boissons non alcoolisées et la restauration à partir du 1er juin, soit six mois avant l’entrée en vigueur du nouveau Code fiscal. Le taux de TVA baissera de 24 à 20% pour tous les produits, à partir du 1er janvier. Dans le cas du pain, la TVA avait baissé à 9% en septembre 2013. Selon les spécialistes, en 2010, en raison de la crise économique, la majoration de la TVA de 19 à 24% n’a fait progresser les recettes au budget que de 1,5%. Le gouvernement affirme que la mesure stimulerait la consommation et par voie de conséquence la croissance économique, mais il existe aussi des économistes selon lesquels la baisse de la TVA conduirait à une majoration du déficit budgétaire. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, le budget de l’Etat peut couvrir une telle mesure.



    Statistiques — L’Institut national des statistiques de Bucarest a révisé à la baisse son estimation de croissance économique de la Roumanie pour l’année 2014, de 2,9%, selon les chiffres publiés en mars, à 2,8%. Par contre, l’Institut a revu à la hausse l’estimation relative à la progression du PIB durant le dernier trimestre de l’année dernière à 0,7%, par rapport à l’estimation du trimestre antérieur qui était de 0,5%. L’industrie et les communications demeurent les plus importants contribuables à la progression du PIB. Selon les chiffres de l’INS, les nouvelles commandes de l’industrie ont augmenté pendant les deux premiers mois de l’année de 1,4% par rapport à la même période de l’année 2014, en raison notamment de l’activité de l’industrie des biens durables et des biens intermédiaires.



    Parlement — A Bucarest, les sénateurs et les députés ont modifié mardi larticle du statut des élus parlementaires visant la levée de leur immunité. Le document a ainsi mis en accord avec la Constitution de sorte que désormais une décision de placer un élu en détention provisoire est adoptée par le vote secret de la majorité simple des parlementaires présents dans la salle au moment du vote. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle de Roumanie devrait débattre le 8 avril des contestations déposées, y compris par le président Klaus Iohannis, après le rejet par le Sénat de Bucarest de la demande du Parquet anti-corruption de placer en détention provisoire l’ex ministre des Transports Dan Sova, accusé de complicité d’abus de fonction. La demande des procureurs a été votée par la majorité des sénateurs présents, mais elle a été rejettée en l’absence d’un quorum. Aux dires du président Klaus Iohannis, l’attitude du Parlement dans des cas tels celui du sénateur Sova a provoqué un blocage institutionnel parce qu’elle a bloqué le déroulement des procédures judiciaires et la réalisation de l’acte de justice. Le Parti national libéral d’opposition a également contesté la décision du Sénat.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 3 mondiale, a été nominée pour la distinction de meilleure joueuse du mois de mars du circuit WTA, aux côtés de l’Américaine Serena Williams et de l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Halep (23 ans) a déjà été votée meilleure joueuse au mois de février dans une enquête organisée sur le site de la WTA, après avoir remporté son premier trophée Premier Mandatory de sa carrière à Indian Wells. En 2015, Simona Halep remportait les tournois d’Indian Wells, de Shenzhen et Dubaï.



    Météo — Le temps saméliore en Roumanie, même sil reste plutôt frisquet pour la saison. Les pluies reculent et se font éparses – elles ne devraient plus arroser que le sud-est, le centre et le nord du pays. Durant les prochaines 24 heures, les maximales devraient sencadrer entre 6 et 15 degrés.

  • 25.08.2014 (mise à jour)

    25.08.2014 (mise à jour)

    Solidarité – La Roumanie est solidaire avec les décisions prises au niveau de l’UE et du partenariat transatlantique en ce qui concerne la crise en Ukraine ; elle soutient parfaitement et inconditionnellement la souveraineté et l’intégrité territoriale de cette ancienne république soviétique. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le premier ministre roumain Victor Ponta. Selon lui, Bucarest rejoint la communauté internationale et soutient les sanctions adoptée contre Moscou, demandant que l’intervention de la Russie du côté des séparatistes de l’est de l’Ukraine cesse, pour que ce pays puisse décider librement son futur parcours démocratique et européen. Sur place, les combats entre l’armée ukrainienne et les rebelles se poursuivent. Kiev a accusé lundi, Moscou de vouloir ouvrir un nouveau front de combats dans le sud-est de l’Ukraine après qu’une colonne de blindés eut franchi la frontière depuis la Russie et se fut engagée dans des combats contre les troupes gouvernementales. Par ailleurs, la Russie a fait part de son intention d’envoyer un nouveau convoi humanitaire en Ukraine. L’annonce survient suite après que l’Occident et Kiev ont durement critiqué Moscou pour l’envoi d’un premier convoi humanitaire, la semaine dernière, en l’absence de l’autorisation des responsables ukrainiens et sans escorte de la Croix Rouge.



    Sécurité sociale — Le Sénat de Bucarest, réuni en session extraordinaire, a rejeté lundi la demande de réexamen du chef de l’Etat concernant la loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur, à partir du 1er octobre. Elle sera également débattue par la Chambre des députés. La loi a été renvoyée au Parlement par le président Traian Băsescu, parce que les sources qui serviraient à couvrir le manque à gagner au budget de l’Etat n’étaient pas indiquées. Si le Parlement vote de nouveau la loi sous la forme rejetée par le chef de l’Etat, ce dernier ne peut plus la rejeter, mais il peut saisir la Cour constitutionnelle.



    Justice – George Copos, un des hommes d’affaires les plus connus de Roumanie et ancien vice premier ministre, a été condamné définitivement ce lundi par le Tribunal de Bucarest à 4 années de prison ferme dans un dossier d’évasion fiscale. Les juges ont maintenu la décision prononcée en première instance, en janvier 2013. Ministre du cabinet dirigé par le libéral Calin Popescu Tariceanu, il y a une dizaine d’années, George Copos a causé un préjudice à l’Etat de plus d’un million d’euros, par des transactions réalisées avec la Compagnie Nationale de la Loterie Roumaine. Il est détenu depuis mars dernier, lorsqu’il avait été condamné à 3 ans et 8 mois de réclusion, en tant que patron de l’équipe de football Rapid Bucarest, dans une affaire retentissante de transferts illégaux de joueurs, impliquant plusieurs patrons de clubs, financeurs et imprésarios.