Tag: réfugiés

  • A la Une de la presse roumaine du 16.09.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.09.2013

    Ce lundi, c’est la rentrée des classes en Roumanie et c’est donc le sujet fédérateur du jour pour les grands quotidiens de Bucarest ; à cela s’ajoute les inondations de la semaine dernière dans le comté de Galati, l’interview d’un ancien secrétaire d’Etat adjoint des Etats Unis, un dossier sur les trafiquants, y compris roumains, de réfugiés syriens et le portrait du dernier forgeron d’une petite ville du nord-est de la Roumanie.


  • A la Une de la presse roumaine du 28.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 28.08.2013

    Les premières réactions roumaines concrètes à la crise syrienne polarisent l’attention de la presse écrite roumaine du jour. Les journaux se penchent sur les conditions dans lesquelles la Roumanie pourrait renoncer à sa prudence dans ce dossier et s’intéressent également à la ville qui accueille le plus de réfugiés syriens. Egalement sous la loupe des journalistes – le feu vert du gouvernement de Bucarest à l’exploitation aurifère controversée de Rosia Montana.


  • La Syrie, un problème international

    La Syrie, un problème international

    La situation en Syrie empire d’un jour à l’autre. La semaine dernière une attaque chimique présumée près de Damas a fait des centaines de victimes, mettant la communauté internationale en alerte. Bien que toujours plus inquiète, celle-ci est pourtant divisée sur ce conflit éclaté il y a 2 ans et demi.



    L’UE, les Etats-Unis et une partie des Etats arabes qui soutiennent l’opposition syrienne ont averti qu’ils allaient réagir avec fermeté si l’enquête confirmait lutilisation darmes chimiques contre des civils.



    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que, si elle était prouvée, l’utilisation des armes chimiques constituait un crime contre l’humanité et aurait des « conséquences très graves ».



    En outre, selon l’opposition syrienne, le nombre des victimes de cette attaque attribuée aux autorités de Damas serait beaucoup plus grand, se chiffrant à plus de 1.300 morts. Les opposants apportent comme arguments des enregistrements vidéos diffusés sur Internet. Le gouvernement de Damas rejette, lui, ces accusations.



    Les Occidentaux affirment qu’il y a toujours plus de preuves que des armes chimiques avaient été utilisées dans l’attaque lancée à la périphérie de Damas. Ils ont demandé aux autorités syriennes de permettre une enquête des experts de l’ONU se trouvant dans ce pays, ce que, suite aux pressions internationales, le régime de Bashar Al-Assad a accepté.



    De l’autre côté de la barricade, pour ainsi dire, les alliés du régime de Damas — la Russie, la Chine, l’Iran et certains pays arabes — qui attribuent l’attaque à l’opposition syrienne, ont appelé les Occidentaux à faire preuve de retenue, à ne pas exercer de pressions sur Damas et à ne pas répondre aux provocations. Ils ont mis en garde les Européens et les Américains contre les “conséquences extrêmement graves” dune éventuelle intervention militaire en Syrie, plusieurs Etats de la zone — notamment l’Egypte, le Liban, la Libye et l’Irak — n’étant pas encore stabilisés.



    La Turquie, Etat voisin de la Syrie, confronté depuis 2 ans à un flux de réfugiés syriens, s’est déclarée prête à rejoindre une coalition contre Damas, même en l’absence d’un consensus à lONU, pour mettre un terme aux violences contre les civils dans ce pays.



    Selon le plus récent bilan des Nations-Unis, depuis le déclenchement du conflit en mars 2011, plus de 100 mille personnes sont mortes et un million et demi de Syriens se sont réfugiés dans les pays voisins.



    Le drame des réfugiés continue d’ailleurs. Ces derniers jours, un navire de la Garde côtière roumaine qui patrouillait dans le cadre d’une mission internationale en mer Méditerranée, a sauvé, pour la deuxième fois en un mois, une centaine d’immigrants syriens qui fuyaient la guerre. Les réfugiés, qui se trouvaient à bord d’un bateau de pêche à la dérive au large des côtes italiennes, souhaitaient se rendre dans des pays de l’UE pour y demander l’aide des autorités. (trad.: Dominique)