Tag: reine Elisabeth

  • 09.09.2022 (mise à jour)

    09.09.2022 (mise à jour)

    Reine– Charles
    de Galles, jusqu’ici connu sous le nom de prince Charles, devient roi
    d’Angleterre sous le nom de Charles III, après la mort de sa mère, la
    reine Elizabeth II, survenue le 8 septembre 2022. Le protocole veut que les 24
    heures suivant la mort d’un monarque, un nouveau souverain soit formellement
    proclamé dès que possible au Palais St James à Londres par le Conseil de
    l’Ascension. Ce conseil est composé d’officiers du Conseil privé qui comprend
    d’importants membres du cabinet, des juges et des dirigeants de l’Église
    d’Angleterre qui sont convoqués au palais pour une réunion. La reine est décédée à Balmoral en Écosse, à l’âge de 96 ans.
    Entre le mercredi 14 et samedi 17 septembre, sa dépouille sera exposée au
    palais de Westminster. Son cercueil reposera sur un catafalque, estrade
    funéraire surélevée, au milieu de Westminster Hall, qui sera ouvert au public
    23 heures par jour. Après les funérailles en présence de chefs d’Etat et de
    gouvernement du monde entier, la reine sera enterrée au château de
    Windsor, plus précisément au Mémorial du roi George VI, un caveau où reposent
    ses parents et sa sœur Margaret. Le président roumain a transmis un message de
    condoléances au prince Charles, fils aîné de la Reine Elisabeth II.






    Aides – La Commission européenne a
    autorisé une aide de 4 milliards d’euros à la Roumanie, visant à soutenir les
    entreprises de différents secteurs dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine
    par la Russie. Le régime a été autorisé sur la base de l’encadrement temporaire
    de crise en matière d’aides d’État adopté par la Commission le 23 mars 2022 et
    modifié le 20 juillet 2022, et reconnaissant que l’économie de l’UE est
    confrontée à une perturbation grave. Dans le cadre de cette mesure, l’aide
    prendra la forme de garanties de prêts, avec un budget maximal de 3,6 milliards
    d’euros et de subventions directes, avec un budget maximal de 390 millions
    d’euros pour compenser une partie des coûts liés aux prêts garantis. L’aide au
    titre du régime sera accordée au plus tard le 31 décembre 2022.


    Energie – Le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, a participé
    vendredi aux travaux du Conseil européen sur l’énergie, organisé à Bruxelles
    dans le contexte de la flambée des tarifs énergétiques dans le monde.
    L’occasion pour Bucarest de plaider en faveur aussi bien du plafonnement du
    prix du gaz russe, que de la mise en place d’une plateforme d’achats communs
    d’énergie de l’UE. La Roumanie soutient également la possibilité que la Banque
    centrale européenne accorde des lignes de crédit aux entreprises, tout comme la
    nécessité d’une distribution équitable des volumes supplémentaires de gaz via
    la Plateforme énergétique européenne. A Bruxelles, le responsable roumain a
    rencontré son homologue bulgare, Hristov Rossen. Les deux officiels ont discuté
    aussi bien de l’importance de la coopération régionale censée leur permettre
    d’acheter en commun, du gaz naturel que de la stabilité énergétique dans la
    région. Par ailleurs, à Bucarest, les opérateurs du secteur énergétique
    demandent au Gouvernement de revenir sur le décret émis la semaine dernière qui
    met en place non seulement le plafonnement et la compensation des prix des
    factures de gaz et d’électricité mais aussi la surtaxe des compagnies du
    domaine. Les représentants de l’Association des fournisseurs d’énergie mettent
    en garde contre le fait que l’acte normatif a été élaboré en l’absence de toute
    consultation préalable avec les acteurs du domaine, ce qui met en danger la
    sécurité de l’approvisionnement en gaz et électricité des consommateurs.




    Mines – Un dragueur de mines roumain a été légèrement endommagé
    jeudi soir suite à l’explosion d’une mine en mer Noire, à plus de 40 km du port
    de Constanta (sud-est), sans faire de victimes, a informé l’Etat-Major des
    Forces navales roumaines. Les 75 militaires de l’équipage ne sont pas en
    danger, la flottabilité du navire n’a pas été affectée et les dégâts à bord ne
    sont pas majeurs, précise-t-il encore. C’est la 3e mine de guerre
    qui explose dans la zone roumaine de la mer Noire depuis le déclenchement du
    conflit en Ukraine voisine. Depuis, février dernier, 28 mines marines ont été
    détruites dans l’ouest de la Mer Noire, dont 3 en Turquie, deux en Roumanie,
    une en Bulgarie et 22 en Ukraine.


    Cohésion – Le gouvernement roumain a adopté un paquet de mesures
    censé réglementer le versement d’une enveloppe de 16 milliards d’euros, soit un
    tiers du budget d’Etat, aux politiques de cohésion, a fait savoir le ministre
    roumain chargé des Investissements et des projets européens, Marcel Boloş.
    L’argent peut être utilisé pour accéder et développer des projets
    d’investissements dans l’infrastructure routière, sanitaire, de ravitaillement
    en eau ou encore dans la gestion des déchets, a expliqué le ministre. La
    Roumanie dispose d’un budget de 43 milliards d’euros à utiliser d’ici le 31
    décembre 2029 dans le cadre de la politique de cohésion, a encore précisé
    Marcel Boloş. Les projets visent notamment à faire construire 600 km
    d’autoroute et 3 hôpitaux régionaux des urgences, à Craiova (sud), Iaşi
    (nord-est) et Cluj-Napoca (nord-ouest).














    Economie – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie au
    cours de 7 premiers mois de cette année a augmenté de presque 6 milliards
    d’euros pour atteindre le 18,77 milliards, dans le contexte où les exportations
    ont augmenté de presque 24 % et les importations – de 29 %, constate l’Institut
    National de la Statistique. Les exportations se sont chiffrées à plus de 52 milliards
    et demi d’euros, alors que les importations se sont montées à plus de 71
    milliards d’euros, tout cela entre janvier et juillet 2022. Par ailleurs, les
    investissements nets réalisés dans l’économie nationale ont été d’un montant de
    57 milliards de lei (plus de 11 millions d’euros) au cours des 6 premiers mois
    de l’année, soit une baisse de 0,8 % par rapport à la même période de
    2021.




    Tennis – Les joueuses roumaines de
    tennis, Sorana Cîrstea et Irina Begu, 37ème et respectivement, 42ème
    dans la hiérarchie mondiale, seront présentes au tableau de la première édition
    du tournoi Ţiriac Foundation Trophy, qui aura lieu du 10 au 18 septembre, à
    Bucarest. Les places que les deux Roumaines occupent au classement WTA les
    rendent favorites de la compétition de Bucarest. Ţiriac Foundation Trophy est
    un tournoi WTA 125 organisé par la Fédération roumaine de tennis et soutenu par
    la Fondation Tiriac, avec le soutien du Ministère du Sport. 32 joueuses sont
    inscrites dans le concours de simples dames et 8 paires dans celui de double
    dames.




















    Météo – En Roumanie, le temps sera
    plutôt instable, avec un ciel couvert et de la pluie dans la plupart des
    régions. Le vent soufflera sur les sommets des Carpates et des phénomènes
    orageux risquent de se produire dans la majorité des régions. Les températures
    seront plutôt élevées dans le sud et le sud-est du pays et proches de la
    normale saisonnière dans le reste du territoire. Samedi, les températures
    maximales iront de 22 à 30 degrés.



  • Réactions au décès d’Elisabeth II

    Réactions au décès d’Elisabeth II

    La nouvelle de la mort de la Reine Elisabeth II, survenue à l’âge de 96 ans et au bout de 70 ans de règne, a endeuillé toute l’Humanité. « La fin d’une ère » – c’est par ces mots que l’on pourrait décrire le décès du monarque au règne le plus long de l’Histoire du Royaume Uni. Elisabeth est devenue reine en 1952 à 25 ans, suite au décès de son père, le Roi George VI. Le premier ministre du Royaume Uni de l’époque était Winston Churchill, alors que l’Union Soviétique était encore dirigée par le généralissime Joseph Staline.

    Durant son règne, un des plus longs de l’histoire des monarchies européennes, la reine a rencontré 13 présidents américains sur 14 qui lui ont été contemporains et a été le témoin d’évènements à avoir marqué l’histoire de son pays et de l’Humanité, depuis l’alunissage et la fin de la Guerre Froide, aux attaques terroristes du 11 septembre et la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. « La reine Elizabeth II était le rocher sur lequel le Royaume-Uni moderne s’est construit. Notre pays a grandi et prospéré sous son règne. » a déclaré la nouvelle première ministre britannique, Liz Truss, qui avait été investie par la souveraine il y a quelques jours seulement.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement du Monde ont déploré le décès de la reine et ont évoqué sa personnalité. Selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la Reine a été admirée surtout pour la grâce, la dignité et le dévotement dont elle a fait preuve devant toute l’Humanité. Des réactions sont venues aussi depuis les Etats Unis, soit le partenaire le plus proche du Royaume Uni, d’où la Maison Blanche a transmis dans un communiqué que les cœurs et les pensées se dirigent vers la famille royale et le peuple britannique. Parallèlement, le président du Conseil européen, Charles Michel, a écrit que « nos pensées vont à la famille royale britannique et à ceux qui déplorent la disparition d’Elisabeth ». La Roumanie a rejoint le peuple et la famille royale britannique qui déplorent la mort de la Majesté, sa Reine Elisabeth II, ont transmis aussi les autorités de Bucarest. Dans son message de condoléances, le président Klaus Iohannis a souligné que le règne d’Elisabeth constituait un symbole exceptionnel de la loyauté et de l’engagement envers le service public.

    Le bureau de presse de la gardienne de la Couronne de Roumanie a également fait savoir que sa Majesté, Margareta et son altesse royale, le prince consort, aux côtés de toute la famille royale roumaine étaient chagrinés suite à la nouvelle du décès de sa majesté la Reine Elisabeth II. Le lien spécial entre les monarques de Roumanie et du Royaume Uni a commencé il y a près d’un siècle, puise que la grand-mère de la reine Marie de Roumanie était la reine Victoria du Royaume Uni. Elisabeth II et Michel Ier de Roumanie, l’ex souverain de Roumanie étaient cousins du 3e degré. Parallèlement, le Roi Michel de Roumanie et le prince consort Philip, celui qui a été aux côtés de la Reine pendant 74 ans étaient cousins nés le même jour.

    Le fils ainé de la Reine, celui qui est automatiquement devenu roi le Charles III, est tombé amoureux de la Transylvanie, dès sa première visite, faite en 1998. Dès lors, il est constamment revenu dans ce pays où il détient une dizaine de propriétés, dont la plus connue est à Viscri. Ce village transylvain qui est devenu célèbre à travers l’Europe, grâce notamment à Charles. Toute la région a désormais un potentiel touristique immense, surtout après la publication en 2011 du documentaire Wild Carpathia, dans lequel Charles – à l’époque prince héritier de la couronne britannique – était un véritable ambassadeur de Roumanie.

  • La reine Elisabeth et le roi Carol I

    La reine Elisabeth et le roi Carol I

    Par leur mariage, célébré en 1869, le roi Carol I et la reine Elisabeth ont formé le premier couple royal de Roumanie. Leur union s’est passée plutôt dans le calme et l’affection jusqu’à la fin des années 1890, comme le témoigne leur échange de lettres que les Editions Humanistas a publié sous forme d’un recueil en deux volumes intitulé « Avec tendre amour, Elisabeth. Fidèle à jamais, Carol ». Née à Neuwied en 1843, Elisabeth s’est fait un devoir d’encourager les arts et les artistes de sa nouvelle patrie. Elle-même inscrite sur le chemin de la littérature, la reine allait signer plusieurs ouvrages littéraires sous le pseudonyme de Carmen Sylva. Son penchant artistique est devenu d’ailleurs son principal refuge après la mort prématurée de son unique enfant, la princesse Maria, décédée à l’âge de 5 ans, en 1874. Son affection maternelle, la reine Elisabeth allait l’offrir des années plus tard à sa demoiselle d’honneur, Elena Văcărescu. Descendante d’une illustre famille de boyards érudits et deux fois primée par l’Académie Française pour son talent littéraire, Elena Văcărescu a été, pour un bref laps de temps, la fiancée du futur roi Ferdinand, empêché par son statut politique de l’épouser. En fait, ce fut justement cet événement qui a déclenché la correspondance entre le roi et la reine, parue dans le second volume du recueil « Avec tendre amour, Elisabeth. Fidèle à jamais, Carol » L’historienne Alina Pavelescu nous en parle :

    « Dans ce volume, le côté humain des deux protagonistes est mis en valeur par leur correspondance, qui nous plonge dans un univers familier, à savoir celui des relations de couple. Le volume gravite autour du célèbre scandale déclenché par les fiançailles du prince Ferdinand avec Elena Văcărescu. C’est une histoire dont on a beaucoup parlé à l’époque, puisqu’elle a commencé par des séances de spiritisme dont la reine Elisabeth s’était passionnée et pendant lesquelles Elena Văcărescu avait servi de médium (…). Comme on le sait déjà, les choses ont mal tourné pour la reine, contrainte à s’exiler plusieurs années durant de la cour royale, sans droit d’y retourner. Or, cette correspondance a lieu justement pendant cet exil durant lequel ce mariage modèle, comme on se plaisait à qualifier à l’époque la relation entre le roi Carol et la reine Elisabeth, traverse sa crise la plus profonde. Peut-être plus profonde que celle provoquée par l’incapacité de la reine de donner un héritier à la Roumanie. On assiste à un remarquable déploiement de logique de la part du roi, qui s’efforce de faire comprendre à son épouse ce qui s’est passé en fait et en quoi elle était fautive (…). On retrouve donc un roi très calme et raisonnable, un époux patient qui passe l’éponge sur les moments les plus délicats et difficiles à pardonner de sa vie de couple. Il passe donc l’éponge sur un épisode qui équivaut à un véritable coup politique et il fait l’effort de pénétrer dans l’univers de sa femme. »

    Mais, qu’est ce – qui s’est passé en fait avec les fiançailles d’Elena Vacarescu et du prince Ferdinand? Romanița Constantinescu, figurant parmi les éditrices de ce deuxième volume de correspondance du couple royal, nous répond: « Je voudrais vous dire qu’à l’poque, ce mariage n’était pas aussi improbable qu’il en l’air aujourd’hui et que ce fut une situation effectivement sur le fil du rasoir. Cela se passait en 1890, une année spéciale pour le roi, puisque c’était le 25-e anniversaire de son arrivée à la tête de l’État roumain. Or, ces fiançailles ont eu lieu en mai 1891, à Bucarest, au lendemain des fêtes de Pâques. Le roi Carol, qui en est informé après coup par l’homme politique libéral Dimitrie Sturdza, a une discussion avec la reine Elisabeth et avec le prince héritier Ferdinand au sujet des intentions de celui-ci. Et le prince, très ému, lui demande la permission d’épouser Elena Văcărescu. (…) Tout de suite après, le 12 juin, le roi Carol I envoie une lettre inquiète à son frère Léopold, père du prince héritier Ferdinand, au domaine de Sigmaringen. Cette lettre explique la position du roi dans cette histoire. Dans une autre lettre du 18 septembre 1892, envoyée à la reine Elisabeth, le roi affirme ne pas avoir rejeté d’emblée l’idée du mariage de Ferdinand avec Elena Văcărescu, par amour et par respect pour la reine et pour son neveu et prince héritier, qu’il soutenait d’ailleurs. Il a cependant laissé le dernier mot au Conseil des ministres, présidé par le général Ioan Emanoil Florescu, qui n’a pas approuvé les fiançailles. »

    La classe politique roumaine a préféré cette issue de l’histoire pour éviter une guerre intestine, d’influence sur la couronne, notamment entre les familles de boyards auxquelles Elena Văcărescu était apparentée. Cette décision a non seulement fait souffrir les jeunes fiancés, elle a aussi eu des effets pour la reine Elisabeth, qui a dû s’exiler dans plusieurs pays européens, avant de rentrer à Bucarest en 1894. C’est Silvia Irina Zimmermann, également éditrice de la correspondance royale, qui décrit cet épisode. « Ce que nous avons sous nos yeux sont les lettres d’une reine, mais surtout les lettres d’une écrivaine et d’une artiste plasticienne, détail peu connu d’ailleurs de sa personnalité. Nous y découvrons de très nombreux détails sur son activité littéraire, et ça c’est une surprise, car l’on avait pensé qu’elle avait mis son activité littéraire entre parenthèses durant l’exil. Or les lettres décrivent une tout autre réalité. Le reine Elisabeth a vécu d’abord en Italie, à Venise entre juillet et septembre 1891, ensuite à Palanzza entre septembre 1891 et juin 1892, et ensuite à la résidence de sa mère, à Neuwied, de juin 1892 à la fin du mois de juillet 1894. Qu’est-ce que la correspondance du couple royal roumain nous dit ? Eh bien, nous apprenons qu’une Elisabeth mécontente de l’exil, imposé par le roi après la rupture des fiançailles d’Elenei Văcărescu, confie à son époux royal que le chagrin et la maladie l’avaient éloignée de toute inspiration poétique. (…) Nous constatons pourtant que l’exil de la reine Elisabeth a été une période particulièrement riche en créations littéraires et d’art décoratif, dont certaines pièces sont, aujourd’hui encore, exposées dans des musées de Roumanie. Pendant son exil, entre 1891 et 1893, la reine a publié, sous le nom de plume Carmen Sylva, cinq ouvrages – trois recueils de poèmes et deux pièces de théâtre, dont deux ont été justement le fruit de cette période particulière. »

    Également durant cette période d’exil, la reine a écrit plusieurs textes, ramassés ensuite dans des volumes de mémoires et de contes, publiés après sont retour en Roumanie. La reine Elisabeth a donc su transformer la douleur de l’exil en source de création artistique. (Trad. Ioana Stăncescu, Ileana Ţăroi)

  • 31.08.2018 (mise à jour)

    31.08.2018 (mise à jour)

    Journée de la langue roumaine — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a rejoint les autres institutions roumaines qui marquent ce 31 août la Journée de la langue roumaine. « La fête de cet élément fondamental du profil identitaire du peuple roumain obtient des valences symboliques à part durant l’année du Centenaire de la Grande Union, exhortant à la diversification des moyens visant à cultiver et à enrichir notre héritage linguistique parmi la jeune génération et parmi ceux qui aiment la langue roumaine partout dans le monde », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La journée de la langue roumaine est marquée par les pouvoirs publics et les établissements publics, par les représentations diplomatiques et les Instituts culturels roumains ainsi que par d’autres établissements roumains à l’étranger par des programmes et des événements culturels, éducatifs, à caractère évocateur ou scientifique, consacrés à la langue roumaine. Les représentations de l’Institut culturel roumain organisent, à cette occasion, différents événements consacrés à la langue roumaine, aux sièges des Instituts ou en coopération avec d’importants partenaires locaux. La plupart des projets ont lieu autour du 31 août, déclaré Journée de la langue roumaine en 2013, et célébrée aussi en République de Moldova.



    Peste porcine — De nouveaux cas de peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie, ce qui porte le nombre des foyers à près de 800. Les pouvoirs publics continuent de prendre des mesures afin de prévenir la prolifération du virus. Dans les régions où il a été confirmé, soit un quart des départements du pays, les cochons sont euthanasiés. Les autorités ont imposé à titre préventif des restrictions de vente de la viande de porc aux marchés d’animaux, alors que des contrôles routiers ont été mis en place aux frontières des départements où la présence du virus a été confirmée. Le gouvernement a assuré que les propriétaires des cochons sacrifiés seraient dédommagés. L’opposition de droite de Bucarest a déposé à la Chambre des députés une demande de création d’une commission parlementaire d’enquête sur la manière dont les autorités ont géré ce problème. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a de nouveau appelé les gouvernants à agir de manière efficace pour stopper la propagation du virus et à accélérer le dédommagement des personnes affectées par cette épidémie.



    Démission — Le ministre de la Recherche et de l’Innovation du Cabinet de Bucarest, Nicolae Burnete, a démissionné vendredi. C’est la première démission d’un membre du cabinet Dancila. Dans le communiqué de presse paru sur le site du ministère, le professeur Nicolae Burnete affirme l’irrévocabilité de son geste, sans toutefois préciser ce qui l’avait motivé. La décision survient à la veille de la réunion du Comité national exécutif du Parti social — démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir. Cette réunion abordera les priorités législatives et évaluera l’activité des ministres du gouvernement. Toujours vendredi, la première — ministre, Viorica Dancila, a déclaré qu’à l’agenda des débats ne figurerait pas un éventuel remaniement gouvernemental.



    Immigrants — 19 personnes de nationalité étrangère, dont deux mineurs, ont été retenues lorsqu’elles tentaient de franchir illégalement la frontière entre la Roumanie et la Hongrie, près du point de passage frontalier de Nadlac. Ils s‘étaient cachés dans des boîtes en carton, à l’arrière d’un véhicule. Selon la police aux frontières, les 19 ressortissants étrangers, provenant du Yémen, de Somalie, d’Afghanistan et d’Irak, ont déclaré avoir voulu aller en Europe de l’ouest.



    Invitation — La reine Elisabeth II du Royaume-Uni a convié le président roumain, Klaus Iohannis, à la réception qui sera organisée à l’occasion du 70e anniversaire du prince Charles de Galles. La réception aur lieu au palais de Buckingam, le 14 novembre prochain. A l’événement, suivi d’un dîner de gala, participeront des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants des familles royales européennes. Le prince Charles est un ami de longue date de la Roumanie et a rencontré à plusieurs reprises le président Iohannis.



    Réunion — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a déclaré vendredi, à Vienne, que la meilleure solution dans le dossier Kosovo était une entente bilatérale avec la Serbie. Un tel accord aiderait les pays qui n’ont pas reconnu la déclaration d’indépendance du Kosovo à prendre une « décision finale », a ajouté le chef de la diplomatie de Bucarest. Ce dernier a fait ces déclarations lors de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, organisée par la présidence autrichienne du Conseil de l’Union. Cinq pays communautaires (Roumanie, Espagne, Grèce, Slovaquie et Chypre) n’ont pas reconnu la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo vis-à-vis de la Serbie.



    Météo — Il fera beau et chaud les 24 prochaines heures dans la plupart du territoire de la Roumanie. Le ciel sera couvert localement. Des pluies à verse sont attendues dans l’ouest, le nord-ouest et au centre du pays. Le mercure grimpera jusqu’à 36°.