Tag: Reine Élisabeth II

  • La Reine Élisabeth II, honorée à Viscri

    La Reine Élisabeth II, honorée à Viscri


    « Aujourdhui, dans un village au cœur de la Transylvanie, nous nous retrouvons à la lueur des bougies pour réfléchir sur la vie de la Reine Élisabeth II », a déclaré dimanche soir, un jour avant les funérailles nationales de lancienne souveraine britannique lambassadeur de Grande-Bretagne, Andrew Noble, à Viscri, devant la Maison Bleue, qui appartient au Roi Charles III.



    « La Reine a été une présence mondiale pendant 70 ans. Même si elle na jamais visité la Roumanie, je peux vous dire que la Reine savait très bien comment la Roumanie sest développée pendant ces 32 ans de liberté. Jai discuté avec elle de la Roumanie parce que cest un endroit très important pour le Roi Charles. Cette maison simple est un petit témoignage de la connexion entre nos familles royales et entre nos peuples, ainsi quentre nos pays. De plus, à lavenir, elle jouera un rôle important, car elle nous rappellera ce qui nous unit », a déclaré son excellence Andrew Noble.



    « Cest un moment extrêmement triste pour la population du Royaume-Uni, pour la population des pays où la Reine a été également chef dÉtat, dans les pays du Commonwealth et dans dautres pays où nous ne nous attendions pas à un impact si important. On pense au service quelle a rendu à nous tous, au devoir quelle ressentait pour nous, les gens simples. Je ne pense pas que ce souvenir seffacera vite, surtout dans ce jardin, dans cette maison où lon ressentira la présence de la Reine Élizabeth II et surtout la présence du Roi Charles III », a encore dit lambassadeur.



    Depuis sa première visite en Transylvanie, en 1997, le prince Charles, aujourdhui Roi de Grande-Bretagne, visite chaque année la région, qui abonde en édifices médiévaux. À la fin du XXe siècle, les descendants des colons saxons, amenés ici au XIIe siècle par les rois de Hongrie pour arrêter les invasions mongoles et ottomanes, ont émigré en masse de Transylvanie vers lAllemagne, laissant derrière eux des centaines déglises fortifiées et de maisons médiévales.



    Le Roi Charles a contribué à la préservation de ces édifices, tout en simpliquant dans la documentation et la préservation de la flore sauvage de Transylvanie, unique en Europe. Grâce à sa propre fondation, au mécénat et à la collaboration avec dautres organisations, des centaines dartisans ont été formés pour conserver lartisanat traditionnel de la région. Lactuel monarque britannique a lancé aussi des initiatives pour soutenir les agriculteurs et les fermiers de la région. Il a soutenu aussi les enfants orphelins de différentes régions de Roumanie.



    Entre les rois de Roumanie et de Grande-Bretagne il y a une connexion spéciale, car la Reine Victoria de Grande-Bretagne était la grand-mère de lancienne Reine de Roumanie, Marie. Par conséquent, le roi Michel I, lancien souverain de Roumanie, décédé en 2017, était cousin au troisième degré de la Reine Élizabeth II et du prince Philip.


    (Corina Cristea)




  • La semaine du 5 au 11 septembre 2022

    La semaine du 5 au 11 septembre 2022


    Une page de l’histoire se tourne




    La classe politique roumaine se joint
    à l’ensemble de la communauté internationale pour exprimer sa peine suite au
    décès de la Reine Elisabeth 2, qui s’est éteinte jeudi soir à l’âge de 96 ans.
    Son règne, qui a duré plus de 70 ans, le plus long de l’histoire anglaise, a
    marqué le destin de plusieurs générations de sujets, ainsi que notre Histoire à
    tous. Monarque constitutionnel, elle a régné sans gouverné, et a connu tout au
    long de sa vie 15 premiers ministres britanniques différents, du légendaire W. Churchil
    à la récente Liz Truss, ainsi que 14 présidents américains, de Harry Truman à
    Joe Biden. Toujours tendues, les relations entre Londres et Moscou ont été,
    tout au long de ses 70 ans de règne, gérées depuis le Kremlin par toute une
    série de dirigeants soviétiques et post-soviétiques, allant du tyran
    Bolchévique Joseph Staline au président imprévisible V. Poutine. Le décès de la
    Reine Elizabeth 2 marque la fin d’une ère. Son fils aîné monte sur le trône à
    l’âge de 73 ans, sous le nom de Charles III. La presse roumaine qualifie le roi
    Charles III de grand ami de la Roumanie, où le roi s’est régulièrement rendu au
    cours des vingt dernières années. Fasciné par les traditions du sud de la
    Transylvanie, aussi bien roumaines que saxonnes, le nouveau monarque britannique a largement
    contribué à leur conservation et leur popularisation. Il est d’ailleurs
    propriétaire des plusieurs maisons et terrains dans la région.










    Nouvelle année scolaire, mêmes problèmes




    Près de trois millions d’écoliers et de lycéens de Roumanie
    sont de retour aujourd’hui dans les bancs des écoles. La nouvelle année scolaire propose plusieurs nouveautés,
    décidées par le ministère de l’Education nationale. Les deux semestres seront
    remplacés par cinq modules d’enseignement, qui alterneront avec cinq périodes
    de vacances. Les évaluations de fin de semestre ne seront plus obligatoires et
    les moyennes semestrielles à chaque matière seront remplacées par une seule moyenne
    annuelle. Une autre modification adoptée cette année vise l’élimination des
    règles gérant le processus d’élimination des élèves des écoles, vu que
    l’enseignement primaire et secondaire est obligatoire en Roumanie. Cette
    mesure demeure valable dans le cas de l’enseignement supérieur, qui est
    facultatif. Ces nouveautés ne constituent qu’une partie du paquet de réformes
    promues par Sorin Cîmpeanu, ministre libéral de l’éducation du gouvernement de
    la coalition composée par le Parti social démocrate, le Parti national libéral
    et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Ce dernier est contesté par les
    professionnels du système, des académiciens jusqu’aux enseignants des petites
    villes et des présidents des universités jusqu’aux associations d’élèves. Des
    pétitions qui lui demandent la démission ont réuni assez rapidement des
    dizaines de milliers de signatures. A
    cause de la pauvreté, 35% des adolescents ne se permettent pas de s’acheter
    toutes les fournitures scolaires et les livres qui leur sont nécessaires. Un parent
    sur dix est obligé à retirer au moins un enfant de l’école, temporairement ou
    définitivement, afin de pouvoir boucler ses fins de mois. La moitié des
    enseignants affirment être découragés par le manque d’implication des parents
    dans l’éducation de leurs enfants. 65% d’entre eux exigent l’allocation de
    fonds supplémentaires pour les laboratoires scolaires et pour les espaces
    consacrés aux activités sportives.










    Blue Air dans le rouge




    5 millions de lei, soit un million d’Euros, c’est le budget
    alloué par le gouvernement de Bucarest pour couvrir les dépenses du
    rapatriement avec l’aide de la compagnie aérienne nationale Tarom des Roumains qui
    étaient bloqués à l’étranger suite à la décision de mardi de la compagnie low
    cost Blue Air de suspendre temporairement ses vols. Une somme qui devra être
    intégralement récupéré par l’opérateur, a précisé le Premier ministre Nicolae
    Ciuca. Près de 3000 voyageurs ont fait appel aux services consulaires pour
    obtenir l’appui de l’Etat roumain. Le ministère des Transport a mobilisé la
    compagnie aérienne nationale Tarom afin de pouvoir rapatrier ceux qui le
    souhaitaient. Blue Air a décidé la suspension de ses vols jusqu’au lundi 12
    septembre suite à la décision de l’Administration du fond de l’environnement du
    gouvernement roumain de bloquer ses comptes à cause d’une dette s’élevant a
    plus de 28 millions de lei. Selon Blue Air, la suspension des vols pendant
    une semaine implique l’annulation de plus de 400 vols, totalisant 54 000
    billets d’avion. L’institution a sanctionné la compagnie a plusieurs reprises
    cette année, provoquant ainsi l’annulation de nombreux vols.






    La motion contre Virgil
    Popescu enfin rejetée




    Le parti d’opposition Union Sauvez la Roumanie a critiqué l’activité du
    ministre de l’Energie, Virgil Popescu contre lequel il avait annoncé une motion
    simple. Motion qui a été rejetée par le Chambre des députés de Bucarest. Le
    dirigeant du parti USR, Cătălin Drulă, estime que les mesures de
    plafonnement et de compensation du prix du gaz et de l’électricité mettent en
    difficulté les entreprises roumaines, menacent des milliers d’emplois et
    affaiblissent la sécurité énergétique de la Roumanie, le tout dans un contexte
    international difficile. « Popescu manque d’énergie dans son ministère
    depuis trois ans », a-t-il ajouté avec sarcasme. Le Ministre en question a
    rejeté toute accusation et a qualifié la démarche de l’USR de populiste. Il
    soutient que le nouveau mécanisme permettra d’éviter la spéculation dans le
    domaine.




    Pourparlers au sommet roumano-
    hongrois




    En visite
    officielle à Bucarest, la cheffe de l’Etat hongrois, Katalin Novac a assuré du
    soutien de son pays aux efforts déployés par la Roumanie pour intégrer l’Espace
    Schengen. Nous sommes voisins et souhaitons apaiser les tensions, non pas les
    amplifier, a affirmé la présidente hongroise. Et elle d’avouer que même si la
    Roumanie et la Hongrie ne partagent toujours les mêmes opinions, l’important est
    de pouvoir dialoguer et s’écouter réciproquement. Pour sa part, le chef de
    l’Etat roumain a fait part de la disponibilité des autorités de Bucarest de
    collaborer avec celles de l’Etat voisin. La Roumanie respecte les droits de
    toutes les minorités nationales qui ont des représentants au Parlement, a
    précisé Klaus Iohannis. Concentrée dans le centre et l’ouest du pays, la
    minorité magyare de Roumanie recense quelque 1 million 200.000 personnes, soit
    6% de la population roumaine. L’UDMR a fait partie depuis 1996 et jusqu’à
    présent dans de nombreux gouvernements de coalition, aussi bien de gauche ou de
    droite.