Tag: relance

  • Un accord pour l’Europe

    Un accord pour l’Europe

    Fumée blanche, mardi matin, à Bruxelles : les leaders des 27 ont convenu d’un plan jugé historique, qui devrait remettre l’économie sur les rails, après la crise générée par le coronavirus. Il a fallu quatre jours et quatre nuits de négociations acharnées, démarrées vendredi, pour que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE scellent cet accord. « Deal ! » a twitté le président du Conseil européen, Charles Michel. « Jour historique pour l’Europe » a également posté sur Facebook le président français Emmanuel Macron, alors que la chancelière allemande Angela Merkel s’est déclarée « très soulagée ».

    Au centre d’amples débats entre le binôme franco-allemand et les soi-disant pays « frugaux », moins touchés par la pandémie et par conséquent moins déterminés à participer à l’effort général, ce plan de relance de 750 milliards d’euros, qui repose pour la première fois sur une dette commune, s’ajoute au budget pluriannuel, de 1074 milliards d’euros, de l’Union pour la période 2021 – 2027.

    C’est la Commission européenne qui empruntera les 750 milliards d’euros sur les marchés financiers. 390 milliards de subventions seront alloués aux Etats les plus touchés par la crise sanitaire et ce sont tous les 27 qui rembourseront la dette. Les autres 360 milliards d’euros constitueront des prêts accordés aux Etats qui en demandent et qui rembourseront individuellement leur dette.

    Selon le président roumain Klaus Iohannis, la Roumanie bénéficiera de près de 80 milliards d’euros de financements. « Nous allons utiliser ce montant de 80 milliards pour refaire l’infrastructure en Roumanie, pour construire des hôpitaux, des écoles, pour moderniser les grands systèmes publics. Il est également très important de savoir qu’une partie importante de cet argent sera utilisée à relancer l’économie. Je répète le montant : 79.917 millions, soit 80.000 millions d’euros, seront utilisés pour mettre en œuvre d’un côté le programme pour le budget pluriannuel 2021 – 2027, sur lequel nous travaillons déjà avec le gouvernement depuis janvier, et de l’autre côté le programme national de relance économique qui sera présenté à la Commission européenne. Voilà donc, que jusqu’ici nous nous sommes bien préparés et nous avons obtenu un très beau résultat », a déclaré Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que c’était un jour important pour le projet européen et pour la Roumanie, qui va progresser ainsi, puisque cet argent doit être utilisé pour reconstruire le pays.

  • La semaine du 29 juin au 5 juillet

    La semaine du 29 juin au 5 juillet

    Un plan de relance économique pour les dix années à venir
    Confrontées à une recrudescence des cas de contamination et contraintes de reporter la prochaine étape de déconfinement, les autorités roumaines annoncent la mise en place d’un nouveau plan de relance économique. De nouveaux kilomètres d’autoroute, de nouveaux hôpitaux régionaux, départementaux et municipaux, plus d’un millier de structures sanitaires en milieu rural, des centaines de maternelles, foyers et campus universitaires – le gouvernement libéral de Roumanie a des projets ambitieux pour les dix ans à venir dans le cadre d’un plan économique de plus de 100 milliards d’euros. Sur l’ensemble, 80% sera alloué à l’infrastructure de transport, sanitaire, scolaire et énergétique. Le plan prévoit des mesures de soutien visant tous les domaines touchés par la pandémie – financement pour les PME, renforcement de la numérisation, aide accordée aux salariés, meilleure occupation de la main d’œuvre. L’argent proviendra aussi bien du budget public que de fonds européens. Dans une déclaration, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a parlé « d’un projet d’importance majeure pour la Roumanie de demain ». L’opposition critique ce plan gouvernemental lequel, dit-elle, n’offre aucune solution réelle de relance économique, ne proposant que des idées anciennes, populistes et dépourvues de financement. Pour leur part, les experts de la Banque centrale de Roumanie appellent les autorités à faire d’un niveau élevé de réserves en devises leur principale cible. L’institution financière se donne pour tâche de maintenir la stabilité financière et celle des prix, avec une attention particulière accordée au taux de change. Selon les financiers, la Banque encourage aussi les économies en monnaie nationale, puisque c’est justement sur les dépôts bancaires en lei des Roumains et des entreprises de Roumanie que repose l’économie réelle.

    Le Parlement a approuvé la nouvelle stratégie de défense du pays

    Approuvée fin mai par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, la Stratégie de défense nationale 2020-2024 vient de recevoir le vote du Parlement. Le document passe en revue le contexte international, les menaces à l’adresse de la Roumanie et les pas que le pays devrait entreprendre pour mieux se défendre. Ses fondements de politique étrangère et de sécurité sont représentés par l’appartenance européenne et euro-atlantique de la Roumanie et par son Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. De ce point de vue, la stratégie est correcte, affirme le député libéral Victor Paul Dobre. Divisé en cinq chapitres, le document a reçu aussi le feu vert du PSD, qui insiste pourtant sur la nécessite d’un débat au sein des commissions de politique étrangère, au sujet des menaces extérieures. Les parlementaires USR ont préféré s’abstenir, reprochant au document de ne pas faire une priorité de la lutte contre la corruption.

    La Fête nationale des Etats-Unis à Bucarest

    A l’occasion d’une réception organisée à Bucarest, pour célébrer le Jour de l’Indépendance des Etats-Unis, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’engagement de la Roumanie pour des relations transatlantiques fortes et solidaires. Tout en précisant que Bucarest sera toujours un allié stratégique et un ami digne de confiance des Américains, Klaus Iohannis a mis en évidence l’impact sur les partenaires transatlantiques de tous les défis majeurs qui existent à l’heure actuelle dans le monde.« Face à ces défis, la Roumanie n’a qu’une seule réponse : la solidarité. Solidarité au sein de son partenariat stratégique avec les Etats-Unis, solidarité au sein de l’UE, solidarité dans ses rapports transatlantiques. » Le premier ministre, Ludovic Orban, a pour sa part réitéré l’engagement du pays au service d’un renforcement de ses rapports avec les Etats-Unis afin de rester le même allié digne de confiance. Dans son allocution, l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a mis en évidence le fait que Washington continue d’encourager la Roumanie dans ses efforts de renforcer l’Etat de droit et d’offrir la possibilité aux Roumains de mener une vie prospère dans leur pays natal.

    La libéralisation du marché gazier en Roumanie

    A compter du 1er juillet, le marché du gaz de Roumanie est entièrement libre, ce qui devrait mener à une intensification de la concurrence et à une baisse des prix. L’ouverture du marché à la concurrence intervient à un moment où deux des fournisseurs concentrent à eux seuls 90% des abonnés. Du coup, les experts conseillent aux Roumains de lire attentivement les contrats, et surtout de comparer les tarifs avant d’apposer leur signature. La semaine dernière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, déclarait que la population devrait payer des factures moindres de 10% à 15%, suite notamment à la libéralisation du marché. Il a averti que si les grands fournisseurs ne baissaient pas les prix, la Loi de la concurrence permettait au gouvernement d’intervenir sur le marché pour une période de six mois. Le marché de l’énergie devrait lui aussi s’ouvrir à la concurrence au début de l’année prochaine.

    Le Gala des Prix Gopo

    « Les Siffleurs » du cinéaste roumain Corneliu Porumboiu a été la grande vedette de la 14ème édition du Gala des prix Gopo des meilleures productions cinématographiques de 2019. Le film a décroché neuf trophées dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Le prix du meilleur acteur dans un rôle principal a été attribué à Iulian Postelnicu pour sa prestation dans le film « Arest » « /Dépôt d’Andrei Cohn, tandis que Judith State a été sacrée meilleure actrice pour son rôle dans le film « Les Monstres » de Catalin Mitulescu. « La Distance entre moi et moi-même » de Dana Bunescu et Mona Nicoară s’est vu décerner le trophée du meilleur film documentaire.(Ioana Stancescu)

  • 30.06.2020

    30.06.2020

    Covid-19 – En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe
    de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19,
    dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans
    la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont
    guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à
    cause de la Covid-19. Depuis une dizaine de jours, on assiste à multiplication
    inquiétante des nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, à cause y compris du
    fait de nombreux Roumains ne respectent pas les gestes barrières. Sur cette
    toile de fond, les experts considèrent qu’il faudrait reporter la quatrième étape
    de relâchement des restrictions, qui devrait s’appliquer à partir du 1-er
    juillet. Les médecins épidémiologistes et infectiologues attirent l’attention sur
    le fait que les nouveaux cas de Covid-19 pourraient continuer à se multiplier,
    en l’absence des mesures-barrières. Les
    autorités roumaines recommandent trois gestes simples pour combattre l’infection:
    porter un masque dans les espaces clos et dans les zones bondées, même en plein
    air, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou les désinfecter avec des
    produits désinfectants, garder une distance physique de deux mètres entre les
    personnes.












    Economie – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à
    Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre
    sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un
    mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines
    spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au
    taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons
    résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les
    investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record.
    Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain
    collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre
    du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie
    nationale.






    Parlement
    – Le Parlement de Bucarest
    pourrait décider aujourd’hui de la mise en place d’une commission d’enquête relative
    aux achats publics pendant la pandémie. C’est le groupe social-démocrate, en
    opposition, le plus nombreux groupe
    parlementaire, qui a proposé la création d’une telle commission, pour vérifier
    tous les achats de matériel sanitaire effectués par le Gouvernement libéral au
    cours de la crise sanitaire. La semaine dernière, le directeur général d’Unifarm,
    la compagnie d’Etat qui gère les achats de matériel pour les hôpitaux, avait
    été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption.


    Sondage – Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des
    baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération
    des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion
    auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie.
    Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des
    compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité
    a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus
    de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut
    miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de
    la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait
    passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très
    importante du sondage – 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital
    travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé
    pour l’intervalle février – avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce
    résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront
    tous les trois mois.
















    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu aujourd’hui une
    conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux
    hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la
    pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale
    et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont
    également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir
    la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la
    signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement
    des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes
    à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre
    roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement
    constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine
    et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.


    Cinéma – Le film « La Gomera »/ Les
    Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des
    Prix Gopo – qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma
    de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur
    film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi,
    un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée
    par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El
    Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix
    Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en
    partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e
    édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.

    Météo – Le ciel est
    plutôt clair en ce moment en Roumanie, mais des pluies à verse sont signalées
    dans les zones de montagne. Une alerte jaune à l’instabilité météo temporaire
    est en vigueur jusqu’à ce soir dans la moitié est du pays. Dans la moitié sud,
    il fait très chaud et les températures continueront à monter dans les deux
    semaines à venir dans la quasi-totalité des régions. L’instabilité
    atmosphérique sera également présente, notamment en montagne. Aujourd’hui, le
    thermomètre affiche entre 25° et 36°. A Bucarest, il y avait 32° à midi.

  • 04.06.2020

    04.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – La
    Roumanie a enregistré jusqu’à présent près de 20.000 cas d’infection au nouveau
    coronavirus. Environ 14.000 malades ont été déclarés guéris et ne sont plus
    hospitalisés, tandis que 1.299 personnes sont décédées. Parmi les Roumains
    établis à l’étranger, près de 3100 ont été dépistés positifs au SARS-CoV-2 et 114
    en sont décédés, principalement au Royaume Uni, en Italie et en France. Le
    ministre roumain de la santé, Nelu Tătaru, a déclaré, mercredi, que c’était le
    moment de démarrer des programmes de dépistage au sein de la population, afin
    d’établir le degré de propagation de l’infection Covid-19. Le dépistage aura
    lieu de juin à septembre et impliquera quelque 29 mille sujets. Selon le ministre,
    un vaccin contre le nouveau coronavirus pourrait être réalisé vers la moitié de
    l’année prochaine, mais pour introduire la vaccination obligatoire, il faudrait
    une période de tests de deux ou trois saisons.


    Gouvernement -
    Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour examiner de nouvelles
    mesures de relance économique et de préservation des emplois. L’Exécutif analysera,
    entre autres, un programme de soutien aux grandes compagnies par le biais des
    garanties des crédits commerciaux. Le premier ministre Ludovic Orban a annoncé
    l’intention de recourir à tous les instruments possibles pour soutenir les
    investissements, y compris la création d’un fonds d’investissements capitalisés
    de sources budgétaires ou de fonds européens. Le premier ministre a
    discuté mercredi avec les représentants de la Coalition pour le développement
    de la Roumanie de la mise en œuvre du programme « IMM Invest »
    destiné aux PME, des mesures de redressement de l’économie et pour attirer des
    sources de financement internes et externes.


    Coronavirus dans le monde -
    Dans le monde, le nombre des cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus
    approche les 6,6 millions. Environ 3,2 millions de malades ont guéri, tandis
    que 388.000 sont décédés à cause de la Covid-19, selon les données rendues
    publiques par worldometers.info. La France, l’Allemagne, l’Italie et les
    Pays-Bas ont convenu de « s’allier » en vue de la mise au point d’un
    vaccin contre le SARS-CoV-2 en Europe, informent les autorités néerlandaises.






    Loi – Les enfants de Roumanie auront, dans leurs programmes
    scolaires, des classes d’éducation à la santé et non pas d’éducation sexuelle,
    auxquelles ils pourront participer uniquement avec l’accord de leurs parents. C’est
    ce qu’ont décidé les députés roumains qui ont modifié en ce sens la loi portant
    protection de l’enfance et des droits de l’enfant. La modification a été
    proposée par des élus du Parti social-démocrate (PSD, l’opposition de gauche)
    et du Parti national libéral (PNL, gouvernemental), mais elle a été critiquée
    par Union Sauvez la Roumanie (USR, troisième force parlementaire à Bucarest),
    qui a rappelé le fait que la Roumanie enregistrait le plus grand nombre d’avortements
    chez les jeunes filles mineures en Europe. L’obligation de l’accord des parents
    pourrait tout simplement bloquer la tenue de ces classes d’éducation à la
    santé, a averti l’USR. Une étude réalisée par l’organisation non
    gouvernementale Salvaţi Copiii/Sauvez les
    enfants
    indique le fait que six mères adolescentes sur dix n’ont jamais eu accès
    à des informations sur la santé de la reproduction et sur l’éducation sexuelle.


    Manifestations – Aux
    Etats-Unis, les manifestations antiracistes, provoquées par la mort d’un homme
    noir pendant son interpellation par la police, ont été bien plus calmes
    mercredi, après plusieurs nuits de protestations violentes. Le président Donald
    Trump a d’ailleurs menacé d’envoyer l’armée dans les états incapables de
    maîtriser la situation. La Haute Commissaire onusienne aux droits de l’homme,
    Michelle Bachelet, a déclaré que les revendications au cœur des manifestations
    aux Etats-Unis devraient être écoutées et résolues ». Par ailleurs, les
    manifestations de solidarité avec les protestations antiracistes d’outre-Atlantique
    se poursuivent en Europe.




    Météo – Le temps se
    réchauffe en Roumanie. L’instabilité atmosphérique est présente dans 15 départements
    du nord et du nord-ouest du pays, placés en vigilance jaune. Les températures de la mi-journée se
    situaient entre 18° et 28°, avec 22° à Bucarest à midi.

  • Plan de relance économique de l’UE

    Plan de relance économique de l’UE

    La pandémie de coronavirus a engendré dimmenses pertes au niveau mondial. En Europe, les hommes politiques se sont mobilisés pour trouver des solutions au choc subi par léconomie suite à cette situation critique sans précédent. Ainsi, la Commission européenne a proposé, mercredi, un plan de redressement mammouth, afin de contrecarrer les effets de la crise du nouveau coronavirus sur les économies des Etats membres. Lenveloppe proposée est de 750 milliards deuros, dont 500 milliards sont des aides non remboursables et 250 milliards sont des prêts. La Roumanie devrait toucher environ 33 milliards deuros. Ces fonds sajoutent à un budget de lUE sur le long terme qui a été revisité, de 1.100 milliards deuros, a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle a précisé que, dans son ensemble, le paquet dinitiatives de reprise économique se chiffrait à 2.400 milliards deuros.



    La Commission devrait emprunter le montant de lenveloppe proposée mercredi, les 750 milliards deuros, sur les marchés financiers, et le distribuer aux Etats membres les plus gravement touchés par la pandémie, sous forme de subventions et de crédits. Largent sera dirigé par lintermédiaire des programmes du budget commun et remboursé sur le long terme dans les budgets à venir, pas avant 2028 et pas plus tard que 2058. Pour que cela se réalise dans des conditions équitables, la Commission propose une série de ressources propres, telles quune taxe sur les services numériques ou des taxes carbone aux frontières de lEurope. « Cest une nécessité urgente et exceptionnelle pour une crise tout aussi urgente et exceptionnelle. Cet instrument de relance investira dans notre structure sociale, protègera le marché unique européen et aidera à équilibrer les bilans dans lUnion », a souligné Ursula von der Leyen. Elle a ajouté quil faut accélérer vers un avenir vert, numérique et résistant, parce que cest lavenir de la future génération. En même temps, la cheffe de la Commission européenne a fait appel aux Européens à « laisser les préjugés de côté » et à soutenir le plan de relance. « La crise que nous sommes appelés à affronter maintenant est énorme. Mais lopportunité pour lEurope est elle aussi énorme, et il en va de même pour notre responsabilité, celle de faire ce quil faut dans cette situation », a affirmé la présidente de lExécutif européen devant les eurodéputés, à Bruxelles.



    Les leaders des principaux groupes politiques du Parlement européen se sont déclarés satisfaits des propositions de la Commission. Les populaires et les socialistes ont critiqué lAutriche, la Suède, le Danemark et les Pays-Bas qui considèrent le plan de la Commission européenne avec réticence et sopposent à loctroi de subventions, préférant soutenir léconomie européenne uniquement par des crédits. Le projet de la Commission figurera à lordre du jour du Sommet européen des 18-19 juin prochains.


    (Trad. : Ligia)

  • Quand la relance économique se produira-t-elle?

    Quand la relance économique se produira-t-elle?

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le gouvernement libéral de Ludovic Orban se disent persuadés que le pays se remettra vite après l’actuelle crise économique provoquée par le coronavirus. Les responsables de Bucarest prévoient même une relance économique à la fin d’une brève période de contraction. Plusieurs domaines ont repris ces jours-ci leurs activités et, à en croire aux dires du ministre des Finances, Florin Cîtu, les mesures gouvernementales de soutien, telles celles à l’intention des PME, commencent à porter leurs fruits: A la différence de la crise de 2008, cette fois-ci, ce fut à notre gouvernement et non pas aux entreprises de financer la mise en activité partielle d’une grande catégorie de salariés. Du coup, les compagnies disposent d’un budget qu’elles peuvent utiliser autrement. On a mis en place deux mesures principales: le chômage partiel et le programme d’investissements à l’intention des PME et des grandes compagnies ayant conservé leurs capacités de production. Les emplois n’ont pas été supprimés, les gens peuvent reprendre leur travail, les entreprises continuent à fonctionner, elles n’ont pas été contraintes à fermer leurs portes comme ce fut le cas lors des crises économiques précédentes.

    Présent à une réunion avec les représentants du milieu des affaires, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est penché sur un plan de relance économique. L’occasion pour le leader roumain de plaider en faveur d’une croissance massive des investissements publics dans l’infrastructure, avec un accent particulier sur les produits autochtones.Parmi les priorités du projet de relance économique que le gouvernement essaie de mettre en place figure la croissance massive des investissements dans toutes les catégories d’infrastructure – énergétique, transport ou santé. On parle d’un projet de reconstruction économique du pays. Les produits autochtones de qualité représentent une ressource en soi qu’on se donnera la peine de mieux promouvoir. On soutiendra aussi des investissements significatifs dans des secteurs clé de l’économie tels l’agriculture, l’industrie alimentaire, la sécurité énergétique et sanitaire.

    La politique de relance économique n’a pas l’air de convaincre les représentants de l’opposition. Le porte-parole du PSD, Lucian Romascanu, affirme que: On voudrait rappeler à Monsieur le président Iohannis que le Parlement qu’il n’arrête pas de critiquer, a voté en faveur d’une série de mesures économiques et sociales, telles le report de paiement des mensualités bancaires sans percevoir des intérêt sur les intérêts, le report de paiement des factures d’électricité, d’eau et de gaz et des loyers ou bien la mise en place d’une série de facilités fiscales au bénéfice des entreprises. Sur l’ensemble de ces lois, certaines, M. Iohannis a choisi de les faire revenir sur la table du Parlement, d’autres, le PNL les a contestées auprès de la Cour Constitutionnelle et d’autres, le chef de l’Etat tergiverse leur promulgation.

    Le mécontentement se fait sentir dans les rangs des partenaires sociaux aussi. Tout en saluant l’initiative du chef de l’Etat d’inviter pour des consultations les représentants du milieu des affaires, le Bloc National Syndical demande au chef del’Etat d’entamer un dialogue similaire avec les représentants des salariés également. (trad.Ioana Stancescu)

  • 02.05.2020

    02.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a confirmé jusqu’à présent plus de 12.700 cas de contamination au nouveau coronavirus, dont plus de 4.500 personnes ont guéri. Le nombre de décès des suites de l’infection au Sars-Cov-2 a atteint les 755, après 27 nouveaux décès rapportés vendredi et 11 autres ce samedi. A l’étranger, plus de 2.300 ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en Italie, alors que 93 d’entre d’eux ont perdu la vie. De même, à compter de ce 2 mai, les vols depuis la Roumanie vers l’Autriche, la Belgique, la Suisse, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Irlande du Nord, les Pays Bas, la Turquie et l’Iran restent suspendus jusqu’au 14 mai. Par ailleurs, un avion C-27J Spartan des Forces aériennes roumaines a transporté ce samedi, en Espagne, pays sévèrement touché par la pandémie de coronavirus, 90.000 masques de protection du type FFP 2. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, ces masques font partie de la réserve de contre-mesures médicales pour la pandémie de covid-19 constituée en Roumanie, des équipements rachetés par Bucarest sur base d’une allocation de 10 millions d’euros de la part de la Commission européenne, conformément à un document signé entre le Département pour les situations d’urgence de Roumanie et la Direction générale de protection civile et opérations humanitaires européennes.

    Education – La ministre roumaine de l’Education, Monica Anisie, a déclaré ne pas exclure la possibilité que les établissements scolaires roumains ne rouvrent pas à la rentrée de septembre. Son intention est que d’ici là, tout élève roumain ait accès à l’éducation assistée par la technologie. Dans une interview télévisée, la ministre a affirmé que des leçons vidéo seront préparées pour toutes les classes, bien que ce fut difficile de trouver des espaces pour les enregistrer toutes. Les cours ne reprendront pas durant cette année scolaire, ont décidé les autorités. Seule exception font les élèves des années terminales de collège et de lycée qui reviendront en classe en juin, dans des conditions spéciales, afin de se préparer pour les examens qui les attendent, à savoir l’évaluation nationale qui précède l’admission au lycée et le Baccalauréat.

    Banques – En Roumanie, les personnes physiques et les compagnies peuvent demander aux banques de reporter leurs mensualités, jusqu’à la mi-mai, conformément à un décret d’urgence émis par le gouvernement en ce sens. Ces demandes peuvent être transmises par email, par téléphone, sur papier ou bien en remplissant un formulaire en ligne. Selon les données de l’Association roumaine des banques, environ 260.000 personnes physiques et quelque 10.000 compagnies ont déjà déposé de telles demandes pour le report des mensualités. Toutefois, l’Institution attire l’attention sur le fait que cet ajournement doit être accepté uniquement pour ceux qui ont des difficultés financières en raison de la pandémie de coronavirus, pour ne pas affecter la liquidité et la solvabilité du système bancaire. Notons que les banques roumaines comptent environ 1 million et demi de clients personnes physiques et environ 100.000 sociétés.

    Tourisme – Le ministre roumain des Finances, Florin Cîţu, rencontrera la semaine prochaine les représentants des organisations les plus importantes du tourisme roumain, un secteur sévèrement touché par les mesures prises par les autorités afin de limiter la propagation du coronavirus. Hormis les facilités accordées par le programme IMM Invest (PME Invest), dont le paiement du chômage technique et le report des mensualités dues aux banques, les opérateurs du tourisme doivent bénéficier aussi de mesures spécifiques de relance des affaires, a précisé le ministre. Selon les représentants des agences de tourisme les pertes du domaine s’élèvent à quelque 60 millions d’euros rien que pour a fête du 1er Mai, journée où, normalement, démarrait officiellement la saison touristique sur le littoral roumain de la mer Noire. A comparer avec l’année dernière lorsque plus de 30.000 touristes se sont rendus dans les hôtels du littoral roumain pour fêter les mini-vacances du 1er Mai.

    Autisme – 150 personnes participent à l’Ultra-marathon Autisme 24 heures Mer Noire en courant au moins une centaine de km chacune, chez elles, à compter de ce samedi, ont fait savoir les organisateurs dans un communiqué de presse. Pour la première fois dans l’histoire de cette compétition, l’événement n’a pas lieu sur la plage de Mamaia, sur littoral de la Mer Noire, mais au domicile de chaque participant, évidemment sur toile de fonds de la crise sanitaire engendrée par le nouveau coronavirus. Ceux qui s’y sont inscrits courront jusqu’à dimanche pour soutenir financièrement les enfants touchés d’autisme qui sont confinés à domicile et ne peuvent plus continuer leur traitement.

    Météo – Le temps est assez instable ce samedi en Roumanie, notamment sur le nord, le centre et l’est où des pluies à verse sont signalées et des phénomènes orageux. En revanche, il fait beau et chaud dans le sud. Les températures maximales de la journée vont de 17 à 27 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Plan de relance de l’économie européenne

    Plan de relance de l’économie européenne

    Le monde est confronté, à présent, à l’une des crises sanitaires les plus graves des dernières dizaines d’années, engendrée par le virus SARS-CoV-2, qui a bouleversé l’économie européenne, mais aussi l’économie mondiale. La fermeture des frontières, les restrictions de voyage, la suspension temporaire de l’activité, la baisse des ventes, les mesures de distanciation physique adoptées pour limiter la propagation du nouveau coronavirus ont eu des répercussions sur de nombreux secteurs de l’économie. Afin de contrecarrer les effets en cascade de la pandémie, des leaders européens ont fait appel à la solidarité dans la prise de mesures censées atténuer l’impact du coronavirus, qui suscite de plus en plus de préoccupation. Le Fonds monétaire international prévoit une baisse record du PIB de l’Union européenne, de 7,1% cette année, alors que la crise qui menace les 19 Etats de la zone euro risque d’être la plus grave de l’histoire de la monnaie unique, lancée en 1999.



    Jeudi, lors d’un sommet en visioconférence, les 27 leaders de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de préparer un plan de sortie de crise. Il devrait comprendre une proposition budgétaire pour la période 2021-2027, et aussi un fonds de redressement de l’économie communautaire après les dispositifs d’isolement adoptés pour limiter la pandémie de Covid-19. Le plan devrait être présenté en mai. Même si aucun montant n’a été fixé, les responsables avancent des chiffres entre 1 et 1,5 trillions d’euros. Le président français Emmanuel Macron a avoué qu’il n’existait pas de consensus entre les pays du bloc communautaire au sujet des transferts budgétaires vers les régions et les secteurs les plus touchés par la crise. Il a plaidé pour un vaste plan de relance, censé inclure non seulement des crédits, mais aussi ces transferts financiers, estimant que si l’on renonce à une partie de l’Europe, toute l’Europe allait s’effondrer. Profondément affectés par la pandémie, les pays du sud de l’Europe tels l’Italie ou l’Espagne ont plaidé, de nouveau, en faveur d’une dette commune, ce qui leur permettrait de bénéficier du taux d’intérêt bas des pays nordiques. Dans un esprit de solidarité, la chancelière allemande Angela Merkel a promis des contributions beaucoup plus importantes de son pays au budget de l’Union pour une période limitée.



    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la création d’un fonds de redressement économique dont puissent profiter tous les Etats membres, soit un instrument complémentaire aux mesures de soutien déjà prises au niveau européen, et dévolu aux besoins sectoriels réels tels que les domaines économique et médical, les plus affectés par la pandémie. D’autre part, Klaus Iohannis a annoncé qu’il soutiendrait fermement, à l’avenir aussi, la politique de cohésion et la Politique Agricole Commune, qui ne perd pas de sa pertinence dans ce contexte compliqué.


    (Trad. : Ligia)

  • A la Une de la presse roumaine 23.01.2015

    A la Une de la presse roumaine 23.01.2015

    Plusieurs sujets font débat ce vendredi dans la presse bucarestoise. Les journalistes roumains se penchent sur la décision des procureurs de classer un dossier impliquant lancien président roumain, Traian Basescu, de même que sur un discours de lactuel chef de lEtat, Klaus Iohannis, sur léradication de la corruption généralisée de Roumanie. Enfin, la presse écrite locale sinterroge sur la manière dont la Roumanie pourrait bénéficier du programme européen de relance économique.


  • Crédits et économie durable

    Crédits et économie durable

    Le prix du logement a atteint aux Etats-Unis son plus haut niveau depuis 7 ans, ce qui confirme que les Américains refont confiance à leur économie et aux banques. Les analystes estiment une hausse des prix à l’avenir aussi, selon la correspondante de Radio Roumanie à Washington, Ani Sandu : « Le prix des logements a augmenté de dix pour cent, estime un rapport de l’agence de notation Standard and Poor’s. De telles majorations sont à signaler dans toutes les vingt localités américaines prises en compte par le document, notamment à Los Angeles, Seattle, Charlotte en Caroline du Nord et Tampa en Floride. Parallèlement, l’on constate que le taux de confiance des consommateurs se trouve à son plus haut niveau des 5 dernières années et que les mesures d’austérité adoptées depuis le début de l’année n’ont pas freiné les dépenses et la consommation. Autant d’indices, selon les analystes, que l’économie pourrait s’inscrire finalement sur une voie ascendante. Sur l’ensemble des facteurs de la croissance économique, notons la relance du marché de l’emploi, la diminution des taux d’intérêt et un nombre limité de logements neufs sur le marché ».



    Aux États-Unis, lactivité devrait progresser de 1,9% cette année et de 2,8% en 2014, selon un rapport de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique, organisme qui joue un rôle d’assemblée consultative auprès des gouvernements des grandes puissances économiques. Par ailleurs, lagence de notation financière Moodys a relevé la note du système bancaire américain, quelle juge désormais « stable » et non plus « négative », citant une amélioration de léconomie aux Etats-Unis depuis la crise. Lagence de notation financière sattend en effet à ce que la croissance américaine se situe entre 1,5% et 2,5% en 2013 et 2014, accompagnée dun recul du chômage autour de 7%.



    Les taux d’intérêt réduits amélioreront les performances du système bancaire américain les 12 à 18 prochains mois, affirment les spécialistes de l’agence d’évaluation financière. Ces taux d’intérêt sont censés stimuler la diminution du taux de chômage et amélioreront le niveau du capital des banques. Les 18 grandes banques américaines sont beaucoup mieux préparées à résister face à une récession sévère aux Etats-Unis et à une baisse de l’activité économique mondiale, qu’au début de la crise en 2008, fait savoir aussi la Réserve Fédérale américaine, la FED. Et pourtant, les nouvelles ne semblent pas aussi bonnes dans le cas de l’Europe. Le rapport de l’Organisation pour la coopération et le développement économique prévoit une contraction de 0,6% des économies de la zone euro. La relance n’est prévue que pour 2014, lorsque la zone euro devrait progresser de 1,1%. Les risques concernant les perspectives de l’économie ont finalement commencé à baisser, mais un ralentissement du rythme de l’adoption des réformes pourrait aggraver la crise des dettes dans la zone euro, font savoir les auteurs du rapport.



    La relance demeure confuse et inégale parmi les différents pays et régions. De l’avis de l’Organisation pour la coopération et le développement économique, les banques centrales devraient redoubler d’efforts afin de stimuler les banques à accorder des crédits. Cette activité est actuellement bloquée en raison du surendettement de la population et des effets de la crise sur les revenus et le comportement financier des entreprises et des citoyens. C’est pourquoi l’octroi de crédits demeure bloqué en l’absence d’une croissance économique soutenable, affirment les banquiers roumains. Par contre, les analystes économiques et le public affirment que sans crédits, il est impossible d’obtenir une croissance solide. Les prévisions les plus récentes concernant la croissance économique de la Roumanie tournent autour de 2%.



    Le vice-président de l’Association roumaine des banques, Petre Bunescu, observe une augmentation des dépôts bancaires. Ecoutons-le : « La tendance d’économiser l’argent est de plus en plus visible depuis deux ans. Sans aucun doute, face à la crise, les citoyens ne sont plus aussi prêts à dépenser qu’auparavant. C’est ainsi que s’explique cette tendance, qui est positive et très visible. Malheureusement, le montant de l’épargne de la population et des sociétés demeure très bas. A mon avis, la Roumanie, dont l’économie connaîtra sans aucun doute la relance, ne pourra pas s’appuyer uniquement sur des ressources internes. »



    Par ailleurs, un des plus importants projets de l’Association roumaine des banques est celui de trouver des moyens d’impliquer les banques commerciales dans l’accès aux fonds européens, a déclaré le président de l’association Radu Gratian Ghetea : « Entre le désir et la mise en pratique, la voie n’est pas du tout simple. Nous, la communauté bancaire, nous ne voulons pas imposer à toutes les banques le même système, mais créer un cadre auquel les banques puissent adhérer afin de s’impliquer dans les étapes qui précédent le financement des projets déroulés avec des fonds européens. »



    Une commission d’experts de l’Association roumaine des banques travaille sur ce sujet avec des experts de la Banque centrale et du ministère des Finances. (trad. : Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)