Tag: relations diplomatiques

  • Les relations stratégiques roumano-israéliennes passées en revue à Bucarest

    Les relations stratégiques roumano-israéliennes passées en revue à Bucarest

    Le président israélien, Reuven Rivlin,
    vient d’effectuer sa première visite d’État en Roumanie, un événement qui met en exergue,
    selon l’Administration présidentielle roumaine, le fait que l’État hébreu est un partenaire clé, à
    portée stratégique, de la Roumanie au Moyen Orient. Les relations entre la
    Roumanie et Israël reposent sur des liens historiques solides, a souligné le
    président Klaus Iohannis lors de l’entretien avec son homologue israélien. Il a
    aussi rappelé que la Roumanie était un modèle en matière d’initiatives pour
    préserver la mémoire de l’Holocauste et combattre l’antisémitisme. Le chef de l’État roumain a également parlé des récentes
    violences qui ont fait des victimes aussi bien israéliennes que palestiniennes,
    estimant que les négociations directes devaient reprendre, pour déboucher sur
    la mise en place de la solution des deux États, dans le conflit israélo-palestinien. « La
    Roumanie considère qu’aussi bien les Israéliens que les Palestiniens ont le
    droit de vivre en paix et en sécurité, et elle milite, aux côtés de ses principaux
    partenaires internationaux pour faire avancer la solution des deux États dans les paramètres fixés par le
    droit international. »
    , a affirmé le chef de l’État roumain.


    Le président israélien, Reuven Rivlin,
    a rappelé que la Roumanie avait été le seul pays de l’ancien bloc communiste à
    n’avoir jamais rompu les relations avec Israël. Dans son allocution devant les
    deux Chambres réunies du Parlement de Bucarest, le président Rivlin a souligné,
    entre autres, combien il était important de prendre conscience des phénomènes d’antisémitisme,
    de xénophobie et de racisme, afin de les combattre ensemble. Dans le contexte,
    il a souligné le fait que la Roumanie soutient avec force la mise au point, le
    plus rapidement possible, d’une première stratégie de l’Union européenne contre
    l’antisémitisme. « Certes, nous n’oublions pas l’histoire. Dans le passé,
    l’antisémitisme violent, les pogroms, les meurtres, notamment durant l’Holocauste.
    Mais ce qui est le plus important c’est que les dirigeants de la Roumanie ont
    garanti que l’histoire ne sera pas oubliée et que la Roumanie luttera sans
    faille contre l’antisémitisme. »
    , a-t-il dit.


    La coopération économique entre la
    Roumanie et Israël a un potentiel extraordinaire de produire des bénéfices
    mutuels, a par ailleurs déclaré, le président Reuven Rivlin au Forum d’affaires
    Roumanie-Israël. Et lui d’ajouter qu’il existait d’importantes opportunités de
    collaboration bilatérale. Il a rappelé que la Roumanie était un des peu
    nombreux pays avec lesquels Israël partage son expérience militaire, et il a
    affirmé que le but devait en être d’intégrer les innovations israéliennes dans
    l’industrie et les capacités de la Roumanie, afin de créer des technologies
    militaires de pointe, que la Roumanie puisse exporter ensuite. Une telle
    coopération contribuerait au développement de l’économie, des forces de défense
    et de sécurité intérieures des deux pays, a affirmé le président d’Israël.

    La
    délégation israélienne au Forum économique a été composée de représentants de
    nombreuses compagnies actives dans des domaines tels la défense, les villes
    intelligentes, la sécurité informatique, la sécurité nationale, la santé, la
    production de logiciels, l’agriculture, le management de l’eau, ou encore l’élevage.
    Environ 8.300 compagnies israéliennes sont installées actuellement en Roumanie. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La Roumanie et ses partenariats stratégiques

    La Roumanie et ses partenariats stratégiques

    Lancé en juillet 1997, à l’occasion de la visite à Bucarest du leader de la Maison Blanche de l’époque, Bill Clinton, le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis constitue un repère essentiel de la politique étrangère de Bucarest. C’est en même temps un instrument efficace pour appuyer les efforts internes dans le domaine des réformes politique, économique, militaire et administrative, explique le ministère roumain des AE. Sur toile de fond de lutte contre la pandémie de Covid-19, l’année 2020 a été marquée par de nouveaux moyens de consolider ce partenariat par l’appui réciproque que ces deux Etats se sont accordé mutuellement. La Roumanie s’est vu faciliter l’accès au transport aérien stratégique afin de pourvoir importer du matériel sanitaire au début de la pandémie, elle a eu la possibilité de rapatrier ses ressortissants plus facilement et a eu accès à un échange d’expérience important en déployant une équipe médicale de Bucarest dans l’Etat américain d’Alabama.

    « Ce fut également en 2020 que les deux pays ont célébré 140 années de relations diplomatiques bilatérales, un moment de réflexion et de projection vers l’avenir, fondé sur le fait que les liens entre nos deux pays étaient plus forts que jamais », a rappelé le président Klaus Ioannis lors de la cérémonie de remise de la Grande Croix de l’Ordre national « L’Etoile de la Roumanie » à l’ambassadeur Adrian Zuckerman, qui devrait finir prochainement son mandat à Bucarest après la passation des pouvoirs à la Maison Blanche.

    2021 marque une décennie depuis la ratification de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique du 21e siècle entre Bucarest et Washington et de l’accord visant l’emplacement du système de défense antimissile des Etats-Unis en Roumanie, a également noté le chef de l’Etat. Il a exprimé sa conviction qu’avec la nouvelle Administration américaine, le développement du partenariat et de la solide relation de confiance qui repose sur des valeurs et des intérêt communs continueraient entre les deux Etats. Le président a également rappelé les progrès enregistrés depuis une année et les projets bilatéraux importants des secteurs de la sécurité et de la défense, économique et de la coopération énergétique. « La Roumanie est un pays étonnant, un pays qui a un avenir lumineux et un potentiel illimité », a opiné l’ambassadeur Adrian Zuckerman, qui a aussi rappelé le fait qu’il était né en Roumanie.

    Un autre pont entre la Roumanie et d’autres Etats, cette fois-ci la France, a été consolidé ces jours-ci par le biais des pourparlers entre le premier ministre roumain Florin Cîtu et son homologue français, Jean Castex. « Je me suis félicité de constater la pérennité des relations bilatérales entre la France et la Roumanie, des relations qui ont une longue histoire à succès dans toute une série de domaines. Hormis les sujets relatifs à l’évolution de la pandémie et du processus de vaccination dans les deux pays, j’ai souligné combien les entreprises françaises sont importantes dans la relance économique de la Roumanie », a écrit le premier ministre roumain sur sa page Facebook, à l’issue de la discussion par téléphone avec son homologue français. Le responsable de Paris a également exprimé l’appui total que la France accordera à la Roumanie dans tous les projets communs.

  • Relations diplomatiques entre la Romanie et la RFA

    Relations diplomatiques entre la Romanie et la RFA

    A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne était divisée en deux Etats : la République fédérale d’Allemagne et la République démocratique allemande. Le nouvel Etat fédéral allemand a refusé de reconnaître l’existence de l’autre Etat, communiste, leurs relations se limitant, après 1961, à une compétition économique et à une propagande acerbes, d’un côté et de l’autre du Rideau de fer et du Mur de Berlin. Membres d’alliances militaires opposées et adeptes de modèles économiques contraires, la Roumanie et la RFA se sont ouvertes l’une vers l’autre dans la seconde moitié des années 1960. Un moment important des nouveaux rapports entre un pays capitaliste très développé et un pays communiste en voie de développement fut la visite en Roumanie, en 1967, du vice-chancelier de l’Allemagne occidentale, Willy Brandt.

    A cette époque-là, les relations internationales étaient en train de changer et les frontières entre les deux grands blocs économiques et militaires, le capitalisme et le communisme, n’étaient plus aussi rigides qu’auparavant. Chaque pays souhaitait avoir des relations économiquement profitables et chacun tentait de s’ouvrir aux zones géopolitiques qui l’intéressaient le plus. Suivant la tradition de ses liens avec l’espace allemand, la Roumanie opta pour des relations diplomatiques avec l’Allemagne Occidentale, le premier pays du bloc communiste à faire ce choix.

    Les liens avec l’Allemagne capitaliste ont donc repris en 1967 par la visite à Bucarest du vice-chancelier Willy Brandt, futur chef du gouvernement allemand.

    Le ministre adjoint des AE de la Roumanie était à l’époque le diplomate Vasile Șandru. En 1994, il racontait pour le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine les préliminaires de cette visite.

    Vasile Șandru: « Cet acte de politique étrangère de la Roumanie était une manifestation de l’attitude indépendante de la Roumanie dans ses relations internationales. En voici le contexte : à l’été 1966, Bucarest avait accueilli la réunion du Comité Politique Consultatif du Traité de Varsovie, l’alliance militaire des pays du bloc communiste. Le document, adopté à cette occasion-là, lançait l’idée de convoquer une conférence européenne de coopération et de sécurité afin de normaliser les relations avec les deux Etats allemands. En suivant ce document, la Roumanie a initié, de son propre chef et sans consulter ses alliés, l’établissement de relations diplomatiques normales avec la RFA. Evidemment, cela a causé une vague de mécontentement, notamment de la part de l’Union Soviétique, mais aussi des autres pays membres du Traité de Varsovie. »

    Arrivé au pouvoir en 1965, le nouveau leader communiste de Bucarest, Nicolae Ceaușescu, était perçu par le peuple et par l’Occident comme l’adepte d’un communisme moins dogmatique. C’est lui et son équipe qui ont été les artisans de l’ouverture vers la République Fédérale d’Allemagne.

    Vasile Șandru : « Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies à l’occasion d’une visite à Bonn du ministre roumain des Affaires Etrangères, Corneliu Mănescu, une visite qui a suscité un grand intérêt dans la presse internationale, surtout en raison des réactions hostiles de l’Union Soviétique. Un journal allemand publiait d’ailleurs une carricature éloquente qui présentait Corneliu Mănescu et Willy Brandt dans une barque sur un lac d’Allemagne. Depuis la rive, des tireurs braquaient sur eux tout un arsenal. O n y voyait d’une part la réaction du Traité de Varsovie, de l’autre la réaction des milieux plus radicaux de la République Fédérale d’Allemagne. »

    La visite de Willy Brandt marquait une détente diplomatique et laissait espérer une nouvelle ère dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

    Vasile Șandru : Après son arrivée, Willy Brandt a eu tout d’abord un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Corneliu Mănescu. Il a été ensuite reçu par le premier ministre, Ion Gheorghe Maurer, avec lequel il a abordé des questions politiques, certes, mais aussi et surtout les relations économiques entre la Roumanie et l’Allemagne fédérale. Enfin, Willy Brandt s’est rendu au bord de la mer Noire, où il a été reçu par Nicolae Ceauşescu, avec lequel il a eu un long entretien de 5 heures. Les questions abordées avec Nicolae Ceauşescu avaient été pour la plupart politiques, les entretiens portant non seulement sur la situation politique en Europe, mais aussi sur les relations entre les partis communistes, socialistes. »

    La visite du haut responsable allemand a également eu une teinte personnelle et les Roumains ont été des hôtes très accueillants.

    Vasile Șandru : « Comment Willy Brandt a-t-il regardé sa visite ? Il est venu accompagné par sa femme et son fils, Lars, un garçon qui allait participer, plus tard, aux mouvements de gauche d’Allemagne. Brandt a donc envisagé cette visite d’un point de vue non seulement politique, mais aussi personnel, comme un rapprochement avec notre pays. Mme Brandt et leur fils ont bénéficié d’un programme spécial, sur le littoral ils ont eu un programme très intéressant. Ils ont pu assister à des spectacles de folklore et visiter des sites culturels. Ils ont été très contents de leur visite, dont le programme leur a permis de se faire une image de la Roumanie. Il faut dire qu’en établissant des relations diplomatiques avec la République Fédérale d’Allemagne, la Roumanie n’a pas freiner ses relations avec la RDA, afin de ne pas fournir – et elle n’a pas fourni – de prétexte pour se voir reprocher une quelconque préférence accordée à l’une ou l’autre des parties. La Roumanie a eu une approche équitable des relations avec les deux Etats allemands. »

    Par la suite, les relations économiques de la Roumanie avec la République Fédérale d’Allemagne ont connu une évolution ascendante. Pourtant, dans les années ’80, elles se sont détériorées à un rythme accéléré, la crise au sein du système communiste ayant prouvé que celui-ci ne pouvait pas entretenir des relations correctes avec des Etats qui mettaient les droits de l’homme à la première place. (Trad. Valentina Beleavski, Dominique)

  • 25.06.2017 (mise à jour)

    25.06.2017 (mise à jour)

    Justice – Le ministère roumain de la Justice ouvre la semaine prochaine les débats publics sur la modification de la législation pénale portant sur l’abus de fonction, des modifications demandées par la Cour Constitutionnelle. Le 28 juin aura lieu le débat avec les représentants de la société civile et du milieu des affaires, le 3 juillet est prévue la discussion avec les représentants des institutions du système judiciaire, des associations professionnelles des magistrats, du milieu académique et des professions juridiques libérales. Rappelons-le, mercredi dernier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé que les dispositions pénales en vigueur portant sur l’infraction d’abus de fonction étaient formulées au sens large et de manière trop ambigüe. La Cour a également jugé qu’un article sur la prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption dans le cas de l’abus de fonction était non constitutionnel.

    Diplomatie – La Roumanie et la Géorgie ont marqué dimanche 25 ans de relations diplomatiques bilatérales. Selon le ministère des AE de Bucarest, la Roumanie est un des partisans les plus constants et les plus fermes des aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie. Ces 7 dernières années les deux pays ont eu un très bon dialogue politique, dont témoignent les contrats bilatéraux signés dans un rythme soutenu, tant au niveau des ministres qu’au niveau des experts, précise encore le ministère roumain. Notons aussi que la Roumanie a reconnu en août 1991 l’indépendance de la Géorgie, ancienne république soviétique, les rapports diplomatiques bilatéraux ayant été établis en juin 1992.

    Energie – En Roumanie, le prix de l’énergie est resté assez élevé au cours de la première moitié de cette année et il n’y a pas de chances que les tarifs baissent, a déclaré le président de l’Association des fournisseurs d’énergie électrique de Roumanie, Ion Lungu. Cette situation n’est pas valable uniquement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de la région, étant causée par l’absence des ressources d’énergie bon marché, à savoir de hydro – énergie et d’énergie éolienne, sur la toile de fonds de la croissance de la consommation, a expliqué Ion Lungu. Par ailleurs, l’Autorité Nationale de règlementation dans le domaine de l’énergie a annoncé vendredi une augmentation d’environ 8% de tarifs d’électricité pour les consommateurs domestiques, à partir du 1er juillet.

    Météo – Les météorologues annoncent des journées de caniculaires dans le sud et l’est de la Roumanie en début de semaine. Le ciel sera temporairement couvert et l’on attend de la pluie à verse dans le nord, le nord-est le centre et le sud-est. Les températures maximale iront jusqu’à 37 degrés

  • 14.06.2015

    14.06.2015

    Déclaration — Le leader de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), membre de la coalition gouvernementale de Bucarest, Gabriel Oprea, a averti, dans une interview télévisée, que l’Union pourrait quitter l’Exécutif si les sociaux-démocrates du premier ministre Victor Ponta introduisaient des modifications aux Codes pénal et de procédure pénale. M. Oprea a fait ces déclarations deux jours après le rejet, par le Parlement, d’une motion de censure contre le gouvernement déposée par l’opposition libérale. La semaine dernière, la Direction nationale anticorruption avait annoncé l’ouverture de poursuites pénales contre le chef du gouvernement, accusé de faux en écriture, évasion fiscale et blanchiment d’argent — des faits qui remonteraient à l’époque où il était avocat – ainsi que de conflits d’intérêts dans l’exercice de ses fonctions actuelles.


    Commémoration — Des associations civiques ont commémoré, samedi soir, à Bucarest, 25 ans depuis les événements des 13-15 juin 1990, qui ont mis fin à la plus ample manifestation contre le pouvoir de gauche installée en Roumanie après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. Des incidents violents, éclatés dans la capitale roumaine, avaient été maîtrisés par l’armée, mais le président de l’époque, Ion Iliescu, a invoqué une tentative de putsch d’extrême droite et exhorté la population à défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée de Jiu à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis politiques d’opposition et des rédactions de presse indépendantes, s’est soldée par un nombre officiel de six morts, des centaines de blessés et un millier de personnes arrêtées abusivement. L’année dernière, un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme a obligé la Roumanie à continuer l’enquête dans le cas de la descente des mineurs de juin 1990.


    Proposition — Les Etats Unis sont préparés à positionner de l’armement lourd, y compris des chars de combat, ainsi que jusqu’à 5 mille militaires en Roumanie, dans les pays baltes et dans d’autres Etats est-européens, afin de contrecarrer une éventuelle agression de la Russie, affirme le quotidien américain “The New York Times“. Si le gouvernement de Washington accepte la proposition du Pentagone, ce sera pour la première fois depuis la fin de guerre froide que les Etats Unis installent de l’armement lourd dans les pays mentionnés. Le feu vert devrait être donné après une réunion des ministres de la défense des Etats membres de l’OTAN, prévue ce mois à Bruxelles.


    Diplomatie — Les USA et la Roumanie marquent en ce 14 juin, 135 ans de relations diplomatiques. Pendant tout ce temps, les deux pays ont œuvré pour construire, préserver et consolider leur relation bilatérale, et se félicitent aujourd’hui d’un partenariat florissant — est-il précisé dans un communiqué de l’ambassade américaine en Roumanie. Washington souhaite continuer à collaborer avec Bucarest pour « édifier une économie de niveau mondial » et pour s’assurer que « l’Etat de droit signifie une justice égale pour tous les citoyens », affirme le communiqué. Les USA ont l’intention de garder « un des meilleurs partenariats militaires actuels », afin de défendre la liberté face aux menaces régionales et globales, ajoute la même source. A son tour, le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré que la Roumanie continuait son engagement ferme pour la consolidation de l’alliance privilégiée avec les USA, qu’elle considère comme une preuve de confiance mutuelle et comme une garantie de sécurité, développement et prospérité pour les deux pays.


    Football — La nationale de football de Roumanie a terminé sur un score blanc son match en déplacement contre l’Irlande du Nord, dans les qualifications à l’Euro 2016. Avec quatre victoires et deux égalités sur six matchs joués, les Roumains continuent d’occuper la première position dans leur Groupe F, avec 14 pts, suivis par les Nord-irlandais avec 13pts et par la Hongrie avec 11pts. Cet automne, la Roumanie devra affronter la Hongrie et les Iles Féroé en déplacement, la Finlande et la Grèce à domicile. La dernière participation de la Roumanie à un tournoi final européen remonte à 2008.


    Handball — La nationale masculine de handball de Roumanie affronte aujourd’hui à domicile (la ville de Reşiţa), la sélection italienne, dans un match comptant pour les qualifications au Championnat d’Europe de 2018. Mercredi, les Roumains avaient gagné devant les Italiens, en déplacement, sur le score de 28 à 22, et occupent la première place dans leur poule dont fait également partie l’équipe du Kosovo. Hier soir, à Cluj, la nationale tricolore féminine a perdu, 24 à 28, devant la sélection de la Serbie voisine, vice-championne du monde, mais s’est qualifiée au tournoi final du Championnat du monde de décembre prochain grâce à la victoire en déplacement obtenue la semaine passée. La nationale de Roumanie est la seule équipe du handball féminin à avoir été présente à toutes les éditions des Championnats du monde.