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  • La semaine du 03 au 09 mars 2025

    La semaine du 03 au 09 mars 2025

    Le président par intérim de la Roumanie, présent au Conseil européen de Bruxelles

    Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a plaidé jeudi à Bruxelles pour le renforcement du rôle de l’Europe dans le maintien de la paix sur le vieux continent. Présent au Conseil extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement européens, le responsable de Bucarest a également soutenu la poursuite du soutien à l’Ukraine et la majoration des dépenses militaires. Réunis à Bruxelles, les alliés européens ont promis de soutenir l’Ukraine et de majorer les budgets alloués à la défense, dans le contexte de la nouvelle politique étrangère menée par le président américain Donald Trump. L’UE a mis au point un plan d’armement agréé par les leaders des Etats membres dont la priorité sera le renforcement du flanc est, entre la mer Baltique et la mer Noire. Les Etats communautaires disposeront de 150 milliards d’euros pour soutenir leurs dépenses militaires. Ilie Bolojan évoque ce plan :

    « Il est sûr et crtain qu’une bonne partie de ce financement européen sera dirigé vers le flanc oriental, tandis que la production et les consortiums destinés à produire des équipements militaires  seront repartis au sein de l’Union européenne. Je crois que ce sera une opportunité pour l’industrie nationale de défense, puisqu’une partie des équipements  seront assemblés dans des usines de Roumanie. Or cela suppose la création de nouveaux emplois » a déclaré Ilie Bolojan.

    Pour ce qui est de l’Ukraine, la Roumanie n’y déploiera pas de troupes, mais elle pourrait devenir un centre régional militaire, chargé de l’organisation et du soutien accordé aux troupes envoyées par les autres Etats. Ilie Bolojan:

    « La présence de la Roumanie sera nécessaire, en sachant par exemple, que les alliés utiliseront ses bases militaires, tout comme d’autres éléments d’infrastructure militaire, tels les ports ou les aéroports. » a déclaré le président roumain par intérim.

    A l’issue du sommet de Bruxelles, Ilie Bolojan a précisé que la Roumanie ne pourrait pas doubler ses dépenses militaires d’une année à l’autre. Il a rappelé que l’année dernière le budget d’Etat avait prévu une enveloppe de plus de 2,2% du PIB à la Défense, alors que la moyenne européenne s’était élevée à 1,9%.

     

    La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, s’est entretenu lundi par téléphone avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, auquel il a fait savoir que l’Alliance de l’Atlantique Nord restait le principal garant de la sécurité en Roumanie. Le leader de Bucarest a également insisté sur l’importance de la relation transatlantique et de la présence américaine en Europe, essentielles, à son avis, à la sécurité du continent. La Roumanie contribue toujours à la stabilité et à la sécurité du Flanc est de l’OTAN, aux côtés de ses partenaires et soutient la consolidation de la sécurité dans la région de la mer Noire, a souligné Ilie Bolojan. Il a précisé que Bucarest allouait déjà 2,5% de son PIB à la défense et a affirmé que le pays était prêt à augmenter les investissements dans le domaine. Au sujet de la situation en Ukraine, le président Bolojan a souligné le besoin d’une paix juste et durable ainsi que l’importance du maintien du soutien à ce pays. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié la Roumanie pour sa contribution au sommet, ainsi que pour le fait d’être un Etat membre qui agit d’une manière responsable en tant que facteur important de sécurité et de stabilité dans la région de la mer Noire et sur le flanc est.

     

    La Roumanie rejette les déclarations d’un service de renseignements russe.

    Les autorités de Bucarest ont catégoriquement rejeté les propos du service russe de renseignement extérieur, selon lequel l’Union européenne aurait soumis la Roumanie à un véritable chantage pour bloquer la candidature de Călin Georgescu aux élections présidentielles du mai prochain.  Sans apporter la moindre preuve, le service russe accuse la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, d’avoir demandé aux autorités de Bucarest d’interdire à Georgescu la participation aux prochaines élections, sous la menace que Bruxelles limite l’accès de la Roumanie aux fonds européens. Le ministère roumain des Affaires étrangères qualifie les accusations du service russe de renseignements de « ridicules et infondées». Et d’ajouter qu’elles font partie d’une campagne hybride visant à saper la démocratie et à diminuer la confiance des Roumains dans les autorités. Pour sa part, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qualifie d’intolérables les commentaires d’un service secret russe au sujet des décisions prises par les autorités roumaines. Entre temps, M Georgescu est toujours sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours, après que les juges ont rejeté sa demande de voir cette décision suspendue. Calin Georgescu est poursuivi pour plusieurs délits. Les procureurs l’accusent d’avoir mis au point un plan de déstabilisation de la Roumanie, à l’aide de mercenaires sous la commande de Horatiu Potra, suite à la décision de la Cour Constitutionnelle d’annuler l’intégralité du processus électoral en raison d’ingérences extérieures lors du premier tour des présidentielles.

     

    Dossier de trahison en Roumanie

    La Cour d’appel de Bucarest a décidé de placer en détention provisoire deux membres d’un groupement paramilitaire, accusés de trahison et de liens avec des agents russes. Quatre autres membres de ce groupe sont placés sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Parmi les suspects figurant dans le dossier figure aussi Radu Theodoru, un général-major à la retraite, âgé de 101 ans. Conformément au parquet roumain chargé de la lutte contre le crime organisé, le groupe visait à faire sortir la Roumanie de l’OTAN, à renverser l’ordre constitutionnel, dissoudre les partis politiques,  adopter une nouvelle Constitution, mais aussi changer le drapeau, l’hymne et même le nom du pays. Selon les hommes de la loi, les membres du groupe ont demandé le soutien de plusieurs dignitaires de l’ambassade de Russie à Bucarest et ils ont également rencontré des agents d’une puissance étrangère, tant en Roumanie qu’en Russie. Entre temps, les autorités roumaines ont décidé de déclarer persona non grata l’attaché militaire de la Russie à Bucarest, ainsi que son adjoint, qu’elles ont accusés d’une série d’actions violant la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, signée en 1961.

    Selon le service roumain de Renseignement, les deux diplomates russes auraient mené des actions pour collecter des informations d’intérêt stratégique et pour soutenir les démarches anticonstitutionnelles des six Roumains accusés de trahison. Qui plus est, le nom de l’adjoint à l’attaché militaire russe a figuré dans le dossier pénal qui vise l’ancien candidat aux élections présidentielles roumaines, l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu.

  • 22/02/2022

    22/02/2022

    Ukraine Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé mardi, dans un discours adressé à la nation, une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine après la reconnaissance de l’indépendance des deux républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk par Moscou. D’autre part, il a déclaré qu’il attendait pour son pays un soutien clair et efficace de la part des alliés occidentaux face à la Russie. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence cette nuit, sur la toile de fond de condamnations internationales suite à la décision du président russe, Vladimir Poutine. Le chancelier allemand Olaf Scholz, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron ont été d’accord, dans leurs consultations d’hier soir, que la Russie avait clairement violé l’accord de paix de Minsk pour l’est de l’Ukraine. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés occidentaux ont annoncé » pour aujourd’hui de nouvelles sanctions contre Moscou, alors que l’envoyé russe à l’ONU les a avertis d’y « réfléchir à deux fois » et de ne pas aggraver la situation.



    Roumanie/Ukraine — Le président roumain, Klaus Iohannis, a dénoncé la violation flagrante du droit international dans le cas de la reconnaissance par la Russie de l’indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk de l’est de l’Ukraine, affirmant que cet acte devait susciter la réponse la plus dure de la communauté internationale. A son tour, le gouvernement de Bucarest condamne toute tentative de remettre en cause l’intégrité territoriale de l’Ukraine et souligne que la remise en question du caractère étatique d’un membre de l’ONU est une approche révisionniste qui menace la paix en Europe et dans le monde. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré que la Roumanie pouvait accueillir un nombre assez important de réfugiés possibles, notant qu’il n’y a pas encore de demandes de rapatriement de Roumains d’Ukraine voisine, sachant qu’environ 400 000 y vivent. Le geste de la Russie a également été condamné par les dirigeants politiques de Bucarest. D’autre part, le ministère roumain des Affaires étrangères a élevé le niveau d’alerte pour l’Ukraine au maximum, soit « Quittez le pays immédiatement ! », dans le contexte de la grave détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays et dans la région de la mer Noire et de reconnaissance par le président russe, Vladimir Poutine, de l’indépendance des territoires de Donetsk et de Lougansk. Détails après le journal.



    Covid — Le variant Omicron devient quasi-dominant en Roumanie et plus de 95 % de tous les séquençages indiquent que les malades sont atteints par cette souche, a déclaré le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Selon lui, il pourrait y avoir de faibles niveaux d’infection dans environ trois semaines à l’échelle nationale, et les nouveaux cas de COVID quotidiens de pourraient se chiffrer par centaines, et non plus par milliers, comme c’est le cas actuellement. Il a exprimé l’espoir que les fêtes de Pâques puissent être célébrées sans restrictions sanitaires, et que la première mesure d’allègement des restrictions serait de renoncer à l’obligation de porter le masque à l’extérieur. Le ministre souligne toutefois que le nombre d’hospitalisations devrait être nettement moindre afin d’entamer le relâchement. En ce qui concerne le nombre de cas en soins intensifs, un premier objectif serait de réduire le taux d’occupation des lits en dessous de 50 %, c’est-à-dire à moins de 900 cas. Au cours des dernières 24 heures, la Roumanie a rapporté 14 775 nouveaux cas de personnes infectées au SARS–CoV–2 et 215 décès, dont 8 antérieurs à la période de référence.



    Chômage — Le taux de chômage au niveau national a connu une légère baisse, à 2,68 % fin janvier, moindre de 0,01 point de pourcentage et à la baisse de 0,66 % par rapport à janvier 2021. Selon un communiqué de l’Agence nationale pour l’emploi, le nombre total de chômeurs s’est chiffré à 234 072 personnes fin janvier, à la baisse par rapport à décembre. La plupart des chômeurs proviennent du milieu rural — plus de 162 000 personnes — sont quadragénaires et ont des études de niveau collège.



    Renseignement – Le directeur des services de renseignement roumains (SRI), Eduard Hellvig, est invité aujourd’hui à la réunion de la Commission parlementaire mixte de la Chambre des députés et du Sénat pour exercer le contrôle parlementaire sur l’activité des services de renseignement, pour des discussions sur la situation sécuritaire dans la zone étendue de la mer Noire et sur le flanc est de l’OTAN. Selon un communiqué, les parlementaires membres de la commission souhaitent être informés des développements actuels en matière de sécurité à la frontière ukrainienne et des questions d’intérêt pour la Roumanie.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian a obtenu une qualification spectaculaire au second tour du tournoi de Doha, au Qatar. La sportive roumaine a dépassé, lundi, la Kazakhe Elena Rybakina, tête de série n° 11, en deux sets. C’est la seule des quatre Roumaines qui reste dans la compétition, et elle rencontre aujourd’hui, au second tour, la Russe Daria Kasatkina (28e WTA). Cette dernière a vaincu Ajla Tomljanovic (Australie). Lundi, Simona Halep, Irina Begu et Sorana Cîrstea ont été éliminées.



    Météo — En Roumanie, le ciel est nuageux et il pleut, par endroits, dans le sud et l’est du pays. Des précipitations mixtes sont signalées sur le relief. Le vent est faible à modéré, plus intense dans les Carpates méridionales, surtout sur les sommets.

    Les températures, bien que légèrement moins élevées qu’hier, notamment dans les régions sises à l’intérieur des Carpates, continuent d’être au-dessus des moyennes pluriannuelles dans la plupart des régions. Les maximales vont généralement de 5 à 14°, avec 11° à Bucarest où nous avons de la grisaille.

  • 18.06.2018 (mise à jour)

    18.06.2018 (mise à jour)

    Motion — Les sénateurs roumains ont rejeté lundi la motion simple déposée par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, contre le ministre de l’économie, Daniel Andruşcă. Les signataires de la motion demandaient la démission du ministre, dont l’activité est qualifiée de catastrophique. Selon les initiateurs de la motion, les lois des redevances des mines et des eaux minérales ont été bloquées, malgré leur inclusion dans le programme de gouvernement. Les libéraux ont aussi annoncé leur décision de déposer, d’ici la fin de la semaine, une motion de censure contre le gouvernement Viorica Dăncilă, de la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux.



    Rencontre — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, rencontrera mardi les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest. Cette rencontre aura lieu dans le cadre d’un événement organisé par l’ambassade de la Bulgarie, pays qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union. Parmi les sujets à l’agenda de cette rencontre figure la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, éléments essentiels pour le futur parcours de la Roumanie, précise le communiqué de l’Administration présidentielle. Selon cette même source, les discussions porteront également sur les principaux thèmes à l’agenda de la réunion du Conseil européen qui se tiendra les 28 et 29 juin, dont la migration, la sécurité de l’UE, le marché intérieur, le cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 et les relations extérieures de l’Union. La question de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, sera également abordée pendant cette rencontre.



    Visite — La Roumanie est un symbole de la liberté à la frontière orientale et elle est devenue un point géopolitique très important. C’est ce qu’a déclaré lundi à Bucarest Wess Mitchell, adjoint pour l’Europe et l’Eurasie du secrétaire d’Etat américain. Dans le discours qu’il a prononcé à l’Université de Bucarest, l’officiel américain a affirmé que la Roumanie avait fait des progrès dans la direction d’un système judiciaire fort et qu’elle ne devait pas reculer. Wess Mitchell doit rencontrer en Roumanie de hauts responsables et des analystes indépendants, les entretiens étant consacrés à la sécurité régionale et à la coopération économique. Mardi, il sera aussi à la tête de la délégation américaine participante à la 6e réunion du Dialogue de partenariat stratégique Etats-Unis — Roumanie. Bucarest est la première étape d’une tournée européenne de l’officiel américain qui inclut également Zagreb, Prague et Bruxelles.



    Protocole — Le Service roumain de renseignement a déclassifié lundi le protocole de coopération avec la Haute Cour de cassation et de justice et le Parquet général, document signé en août 2009. Le Service roumain de renseignement précise que le protocole mentionné stipule que les trois institutions s’obligeaient à corréler leurs activités de collecte d’informations, à échanger des données et des documents. Selon la même source, la signature du document a eu lieu suite à une sollicitation à caractère obligatoire formulée par l’Office du Registre national pour les informations classées secret défense. Aux termes de cette sollicitation, le Service roumain de renseignement et le Parquet général devaient conclure un accord mutuel de sécurité, tandis que le Parquet était obligé d’acquérir un certificat d’accréditation dans le domaine de la sécurité. Le 4 mai dernier, le Conseil supérieur de la magistrature, la Haute Cour de cassation et de justice et l’Inspection judiciaire ont annoncé avoir signé des protocoles avec les services de renseignement de Roumanie.



    Renseignement — Le président serbe, Aleksandr Vucic, a reçu lundi, à Belgrade, Eduard Hellvig, directeur du Service roumain de renseignement, note l’agence de presse Tanjug, qui cite un communiqué de la présidence serbe. Aleksandr Vucic s’est félicité de la coopération entre les services de renseignement des deux pays, qui se reflète dans l’échange d’informations et dans la lutte commune contre le terrorisme, le crime organisé et autres risques à la sécurité. Il a également souligné la contribution des services de sécurité serbe et roumain au maintien de la paix et de la stabilité dans la région, précise encore le communiqué de la présidence serbe.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud. Le ciel sera variable et des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques sont attendues dans le sud-ouest, le nord et le centre du pays. Les quantités d’eau tombée pourront atteindre les 15 à 20 l/m2. Des chutes de grêle sont également possibles. Les températures maximales iront de 25 à 33°.

  • 04.04.2018 (mise à jour)

    04.04.2018 (mise à jour)

    SRI — Le Conseil supérieur de la magistrature, la Haute Cour de cassation et de justice et l’Inspection judiciaire ont conclu des protocoles avec les structures de renseignement de Roumanie, a-t-on appris ce mercredi. Les représentants du Conseil supérieur de la magistrature avaient signé un protocole avec le SRI en 2012 ; il a été dénoncé en 2017. L’Inspection judiciaire avait elle aussi un protocole datant de 2016, tout comme la Haute Cour de cassation et de justice. Ces précisions surviennent dans le contexte du scandale engendré par la publication, la semaine dernière, d’un protocole de 2009 aux termes duquel les Renseignements intérieurs avaient accordé, 7 années durant, de l’assistance aux procureurs du Parquet général.



    Motion – La Chambre des députés de Bucarest a rejeté ce mercredi la motion simple lancée par le Parti national libéral (dopposition) à ladresse du ministre de la Culture, George Ivaşcu. Les libéraux laccusaient de négligence dans la préparation des événements qui seront consacrés au Centenaire de la Grande Union et savouaient préoccupés par ce quils appelaient lincapacité du gouvernement dadministrer le bon déroulement de la fête du 1er Décembre. Ils considèrent en même temps quun débat public est nécessaire, afin de trouver des solutions pour reconsidérer un plan national consacré au Centenaire de la Grande Union. En réplique, le ministre George Ivascu a affirmé que l’organisation de ces événements constituaient sa préoccupation permanente.



    Loi — La Chambre des députés, en tant qu’assemblée décisionnelle, a rejeté, mercredi, la demande du président roumain Klaus Iohannis de réexamen du projet de modification de la Loi du référendum, et a approuvé l’acte réglementaire sous sa forme initiale. Selon ses dispositions, le référendum national relatif à la révision de la Constitution aura lieu le dernier dimanche de la période de 30 jours à compter de la date d’adoption au Parlement de l’acte réglementaire de révision de la Loi fondamentale, et le gouvernement a l’obligation de présenter publiquement la date de la consultation populaire. Pratiquement, les députés ont maintenu la forme adoptée par le Sénat, qui avait également rejeté la demande de réexamen. De ce fait, le président de la Roumanie est pratiquement exclu de la procédure d’organisation d’un référendum de révision de la Constitution. Jusqu’ici, le parlement élaborait un projet de loi séparé à chaque fois qu’un référendum était organisé, que le chef de l’Etat promulguait ou pouvait renvoyer au parlement pour réexamen. L’USR a annoncé son intention de contester de nouveau le document sous la forme adoptée mercredi à la Cour constitutionnelle.



    Projet — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, mercredi, un projet qui complète la Loi de l’audiovisuel et par lequel les radios et les télévisions du pays ont l’obligation de diffuser deux nouvelles annonces d’intérêt public. Les voici : « Pour la santé de l’économie, achetez roumain ! » et « Pour un environnement sain, apprenez aux enfants à respecter la nature ! ». Ces deux messages devraient être diffusés gratuitement et sans compter dans le calcul de la durée légale allouée à la publicité. Les annonces sur les phénomènes météo dangereux diffusées par les autorités nationales en la matière figurent aussi dans la catégorie des annonces d’intérêt public. Le projet sera envoyé au Sénat, qui est l’assemblée décisionnelle.




    Politique monétaire — La Banque nationale de Roumanie a décidé, ce mercredi, de maintenir son taux directeur à 2,25% par an, contrairement aux attentes des analystes, qui anticipaient une hausse à 2,5% par an. La Banque centrale a également décidé de maintenir le taux d’intérêt pour la facilité de dépôt à 1,25% par an, et le taux d’intérêt afférent à la facilité de crédit à 3,25% par an. Les niveaux des réserves minima obligatoires applicables aux passifs en lei et en devises des institutions du crédit demeurent inchangés.



    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage était de 4,6% en février dernier, soit au même niveau qu’en janvier, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique. L’institution avait recensé 419.000 chômeurs au mois de février. Le taux de chômage parmi les hommes était de 0,8% plus élevé que celui parmi les femmes, soit de 4,9 et respectivement de 4,1%, précise encore l’Institut.



    Union — Une encyclopédie numérique consacrée aux personnalités et aux moments historiques qui ont contribué la réalisation de la Grande Union des territoires roumains en 1918 a été lancée à Bucarest. Elle comporte des centaines de photographie rares, clips vidéo et images en 3D des monuments historiques représentatifs de cette époque-là. Appelée « Romania 1918 », cette application peut être téléchargée gratuitement. Elle est disponible en roumain et en anglais ; une version en français sortira prochainement.

  • 07.03.2018 (mise à jour)

    07.03.2018 (mise à jour)

    Rapport — La Roumanie a fait des progrès limités pour mettre en oeuvre les recommandations de la Commission européenne pour la période 2017-2018, selon un rapport de l’Exécutif communautaire publié mercredi. Selon le document, cette année, Bucarest devra faire des efforts notables pour respecter les obligations fiscales et collecter les impôts, de manière à pouvoir atteindre son objectif budgétaire à moyen terme. La Roumanie devra également lutter contre le travail au noir. Une autre recommandation de la Commission et qui n’a pas trouvé d’écho, c’est l’adoption de la législation pour égaliser l’âge de départ à la retraite pour les hommes et les femmes. Selon Bruxelles, il est également nécessaire d’améliorer l’accès à un enseignement général de qualité, notamment pour les enfants des régions rurales ; Dans le domaine de la santé, la Roumanie devra continuer de combattre la pratique des paiements informels et favoriser les soins sans hospitalisation. Bruxelles organisera prochainement des réunions bilatérales avec chaque Etat membre et fera de nouvelles recommandations en mai, en fonction des conclusions.



    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, recevra ce jeudi, à Bucarest, son homologue serbe Aleksandar Vucic dans le cadre d’une visite officielle que celui-ci effectue en Roumanie. Selon l’Administration présidentielle, les deux chefs d’Etats évoqueront les moyens d’approfondir la coopération bilatérale au niveau politique, économique et sectoriel. Egalement à l’agenda de la réunion – l’appui que la Roumanie peut accorder à la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE, vu notamment que Bucarest assumera la présidence du Conseil durant le premier semestre de 2019. Les deux présidents évoqueront également la question des minorités nationales des deux pays, ainsi que des aspects d’intérêt commun relatifs à la coopération dans les Balkans de l’Ouest et les principales évolutions dans le dossier du Kosovo. La Roumanie est un des cinq Etats de l’UE qui n’a pas reconnu l’indépendance de l’ancienne province serbe du Kosovo, à population albanaise majoritaire, proclamée voici 10 ans.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, fait, jeudi et vendredi, une visite officielle en Croatie. A l’agenda, jeudi : inauguration du Consulat honoraire de Roumanie à Split, rencontres avec les pouvoirs locaux et avec le président de la Chambre d’économie de la Croatie, Luka Burilović. Vendredi, M Meleşcanu aura des discussions officielles avec le vice premier ministre et ministre croate des Affaires étrangères, Marija Pejčinović Burić, ainsi qu’avec la présidente Kolinda Grabar-Kitarović, avec le premier ministre Andrej Plenković et avec le président du parlement, Gordan Jandroković. Le programme comporte aussi une visite à l’Eglise orthodoxe roumaine de Zagreb, mise à la disposition de la communauté roumaine par l’Eglise catholique de Croatie, et aussi une rencontre avec les dirigeants de l’Association des Roumains de Croatie.




    Moldova — Le président socialiste philo russe Igor Dodon a accusé mercredi la Roumanie voisine d’alimenter le mouvement unioniste de République de Moldova, un fait qui présenterait des risques à l’adresse du caractère étatique de son pays, selon lui. Il a menacé de saisir l’ONU et le Conseil de l’Europe pour mettre fin à cet état de choses. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău, Dodon s’est également montré préoccupé au sujet des manifestations unionistes prévues à la fin du mois. Ses accusations surviennent après que le nombre des communes et des villes dans lesquelles les conseils locaux ont adopté des déclarations symboliques de réunion avec la Roumanie a dépassé la centaine ce mercredi. Récemment, Dodon a accusé le consul de Roumanie à Bălţi (nord), Mihail Baciu, d’avoir corrompu les élus locaux et aussi de parti pris politique. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a estimé que ces accusations étaient lancées dans un contexte électoral, vu que des élections législatives ont lieu à la fin de l’année. La République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains de l’est annexés, en 1940, par l’ancienne Union soviétique, suite à un ultimatum. La Roumanie a été le premier pays du monde à avoir reconnu, le jour même de sa proclamation, le 27 août 1991, l’indépendance de son nouveau voisin.



    Perquisitions — Les procureurs roumains ont opéré des perquisitions, mercredi à l’aube, dans les départements de Timiş et d’Arad (ouest) afin de démanteler un ample réseau de trafiquants de migrants. Selon le communiqué publié sur son site, la DIICOT (Parquet antimafia) a précisé que pour déstructurer le réseau, elle avait constitué un groupe d’enquête avec les organes habilités d’Allemagne. Ce réseau, organisé en 2017, opérait pour assurer le transit de migrants clandestins de Turquie en Allemagne, par la Bulgarie, la Serbie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Les personnes qui entraient illégalement de Serbie en Roumanie logeaient dans des pensions de Timişoara. Les migrants demandaient l’asile en Roumanie, et pendant le traitement de leurs dossiers par les autorités roumaines, ils étaient emmenés clandestinement en Hongrie.




    Justice — Le procureur général de Roumanie, Augustin Lazar, a présenté ce mercredi le rapport d’activité du ministère Public en 2017. L’activité des procureurs s’est distinguée par le volume accru de travail et par la complexité des dossiers, mais aussi par le grand nombre de personnes impliquées, a déclaré le procureur général. Selon les chiffres présentés par Augustin Lazar, les procureurs ont instruit un million 750 mille dossiers, dont 550 mille ont été solutionnés. Près de 60 mille mis en examen ont été déférés à la justice. 35% d’entre eux n’avaient pas respecté le code de la route à cause notamment de l’infrastructure routière précaire et du comportement des chauffeurs de Roumanie. M Lazar a également constaté une progression des cas de violence domestique et d’infractions commises par les mineurs. En effet, près de 4 mille mineurs ont été déférés à la Justice. Présent à cet événement, le président Klaus Iohannis a déclaré que, malgré les controverses circulant dans l’espace public, les procureurs se situaient du même côté de la barricade que ceux qui souhaitent que la loi soit appliquée.



    Justice Venise — A Bucarest, le groupe parlementaire des députés libéraux, d’opposition, demande au président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, de solliciter l’avis de la Commission de Venise au sujet de la modification des lois de la Justice et de suspendre les débats au sein de la Commission parlementaire spécialisée jusqu’à ce que cet avis soit émis. Les libéraux rappellent que leur demande repose sur la recommandation faite aux autorités de Bucarest dans le plus récent rapport de la Commission européenne relatif au Mécanisme de coopération et de vérification, ainsi que sur les récentes déclarations publiques des responsables de Bruxelles. Les élus libéraux rappellent aussi que les associations professionnelles de magistrats avaient soutenu une demande similaire visant un avis de la Commission de Venise. Le projet de modification des lois de la Justice a été renvoyé au Parlement par la Cour Constitutionnelle, qui a décidé que certaines propositions étaient partiellement inconstitutionnelles. Ces propositions ont suscité des critiques de la part de la société civile, des associations des magistrats et des responsables européens.



    Santé — La Fédération syndicale SANITAS attire l’attention du gouvernement qu’ignorer les demandes des syndicalistes de la santé pourrait mener à des protestations. Leurs représentants demandent au parlement, par une lettre ouverte, de soutenir les amendements déposés à la loi des salaires du personnel rémunéré de fonds publics et de mettre fin à la discrimination de certaines catégories professionnelles des secteurs de la santé et de l’assistance sociale. Ils affirment qu’au 1er mars, certains travailleurs de la santé, tels les pharmaciens, les biologistes, les psychologues ou les aides-soignants ne touchent plus certains des droits dont ils bénéficiaient auparavant. Selon les pouvoirs publics, à compter de la même date, les salaires de tous les médecins et les infirmières ont augmenté, pour atteindre le niveau maximum prévu par la grille pour l’année 2022. Par ailleurs, la Roumanie ne dispose plus d’aucune dose d’immunoglobuline humaine et pour les autorités de Bucarest l’unique solution à cette crise à été de demander l’aide des Etats membres de l’UE et de l’OTAN. La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a activé le Mécanisme européen de protection civile dans une tentative de couvrir le nécessaire de 10 mille doses pour les deux prochains mois. Les immunoglobulines sont des substances obtenues du plasma sanguin humain qui contiennent des anticorps censés protéger l’organisme humain contre des maladies telles la leucémie.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, ce mercredi, la motion simple déposée par la principale formation de l’opposition, le PNL, contre le ministre de l’Education, Valentin Popa. Les libéraux l’accusent de manque de professionnalisme dans la solution des problèmes du système. Le PNL attire l’attention, entre autres, aussi sur les retards dans le paiement des salaires et sur le manque d’argent pour les investissements, qui peut mener à des fermetures et des fusions d’écoles. Le ministre de l’Education a rejeté toutes les accusations.



    Statistique — La Roumanie a enregistré au 4e trimestre de 2017 l’avance la plus significative du PIB de tous les 28 Etats membres de l’UE, de 7% par rapport à la période similaire de 2016, selon une estimation révisée, publiée ce mercredi par l’Office européen de statistique Eurostat. Les données indiquent toutefois que le rythme de croissance de l’économie roumaine avait ralenti au 4e trimestre de 2017, jusqu’à 7%, après une percée à 8,5% les trois mois précédents. En dehors de la Roumanie, les plus fortes hausses de l’UE entre octobre et décembre 2017 ont été enregistrées par la Slovénie (6,2%), l’Estonie (5,3%) et la République tchèque (5,2%). L’institut national de statistique de la Roumanie a également confirmé la croissance économique de 7% enregistrée l’année dernière. L’industrie y a eu la plus grande contribution, suivie par le commerce et l’agriculture. L’avancée économique a reposé principalement sur la consommation des ménages, qui ont connu une hausse de 10%.



    Suppression — Le Collège national du renseignement de Bucarest, établissement d’enseignement subordonné au Service roumain de renseignement, va être supprimé, ont déclaré des sources concordantes du Service, reprises par les médias. Un communiqué de l’Académie nationale du renseignement, sous l’égide de laquelle le Collège fonctionnait, précise que pour le moment, son activité est suspendue. La décision de suspension a été engendrée par les conclusions d’une enquête interne, déclenchée après que, en octobre dernier, le ministre social-démocrate des Finances en exercice maintenant, Eugen Orlando Teodorovici, déclarait être titulaire d’un diplôme de fin d’études à ce Collège sans être passé par là « ni même une seule fois ». Le Bureau de presse de l’Académie du Service roumain de renseignement précise que le diplôme sera retiré à M Teodorovici. De nombreux politiciens de tous bords figurent parmi les diplômés du Collège, dont les anciens premiers ministres Sorin Grindeanu et Mihai Tudose.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes décédées à cause de la grippe saisonnière a progressé à 84, a annoncé le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Conformément à cette institution, les quatre dernières victimes, âgées de 59 à 93 ans n’avaient pas été vaccinées et souffraient aussi d’autres maladies. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé que l’on ne pouvait pas parler dépidémie de pour le moment.



    Economie — Les changements dans le milieu économique roumain influent sur la confiance des hommes d’affaires et risquent d’éloigner encore plus les entreprises, alors que la croissance de l’économie roumaine ne connait plus le rythme le plus élevé de l’UE, constate une analyse réalisée par Bloomberg. La baisse de cette confiance intervient alors que la Roumanie a besoin de davantage d’investissements de la part des multinationales pour compenser pour le coup de frein que connaitra la consommation. D’ailleurs, c’est justement la consommation qui a contribué d’une manière décisive à la croissance de 8,8% du PIB de la Roumanie. Vu que les sociaux-démocrates, qui mènent la coalition gouvernementale, ont acheminé toutes les dépenses gouvernementales vers la majoration des salaires dans le secteur public, tout en réduisant les taxes, le secteur privé est de moins en moins prêt à faire des investissements, affirme Bloomberg.



    Water-polo — L’équipe masculine de water-polo de la Roumanie a été répartie dans le Groupe D au Championnat d’Europe de baecelone, aux côtés de la titulaire du titre, la Serbie, de la Russie et de la Slovaquie, selon le tirage au sort qui a eu lieu mercredi dans la ville espagnole. Le tournoi final aura lieu du 14 au 28 juillet. Les sportifs roumains ont remporté la qualification après une double victoire face à la République tchèque dans les matchs de barrage, 20-5 à domicile et 17-6 en déplacement.

  • 27.03.2017 (mise à jour)

    27.03.2017 (mise à jour)

    Union — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué, lundi, la loi qui établit que le 27 mars, jour de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie, est un jour de fête nationale. Selon l’Administration présidentielle, la loi promulguée a une signification particulière, qui marque un moment important de l’histoire de la Roumanie. Lundi, des cérémonies consacrées aux 99 ans écoulés depuis l’union de la région de Bessarabie avec la Roumanie ont été organisées à travers le pays. Dimanche, à Chisinau, des centaines de personnes ont participé à une marche du Tricolore, durant laquelle elles ont étalé un drapeau long d’une centaine de mètres et scandé des slogans en faveur d’une union de la République de Moldova avec la Roumanie. Rappelons-le, ce fut le 27 mars 1918, sur la toile de fond de la dissolution de l’Empire des Tsars, que l’Assemblée représentative de Chisinau décida par majorité absolue de l’Union de la Bessarabie avec le Royaume de Roumanie, après 106 ans d’occupation russe. En 1940, suite à un ultimatum, l’Union soviétique a annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine, soit des territoires qui appartiennent à l’heure actuelle aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine.



    Entretien — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré qu’alors que le populisme et le nationalisme gagnent du terrain dans l’UE, les Etats membres doivent plus que jamais rester unis. Dans l’entretien accordé à la publication italienne La Repubblica, il a a affirmé que la Déclaration de Rome, adoptée par les leaders européens à la fin de la semaine dernière, a transmis un message de cohésion, qui prouve le désir de tous les Etats membres de poursuivre leur projet commun. Le but de la Roumanie, c’est une Union européenne solidaire dans ses actions internes et externes et capable d’avoir un rôle clé au niveau global, a-t-il encore affirmé. Au sujet du partenariat de l’Union européenne avec les Etats Unis, le président Iohannis a déclaré qu’il demeurait un pilier essentiel, même après l’installation de la nouvelle administration e Washington. Dans l’interview paru dans La Repubblica, le chef de l’Etat a estimé que les récentes protestations anticorruption qui ont eu lieu à travers le pays ont été une preuve de maturité de la société civile en Roumanie.



    ALDE — Le coprésident de l’Alliance des libéraux et des démocrates, ALDE, Daniel Constantin, a perdu l’appui politique de son parti pour les fonctions de vice-premier ministre et de ministre de l’Environnement, au sein du gouvernement de gauche dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. Ses fonctions seront assumées par Gratiela Gavrilescu, actuelle ministre chargée de la relation avec le Parlement. Daniel Constatin avait contesté la décision de plusieurs de ses collègues de parti d’organiser un congrès extraordinaire le mois prochain, a déclaré l’autre co-président de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu. Ce dernier a également critiqué Daniel Constantin pour sa récente activité politique. Pour sa part, Daniel Constantin a rejeté les accusations et affirmé que la décision n’était pas conforme aux statuts du parti. L’ALDE a proposé que les anciennes fonctions de Mme Gavrilescu, celles de ministre de la Relation avec le Parlement, soient assumées par Viorel Ilie. Le premier ministre social démocrate Sorin Grindeanu a déclaré ce lundi, à l’issue de la réunion de la coalition PSD-ALDE, que ces propositions seront communiquées au président Klaus Iohannis.



    Kövesi — La procureure en chef du Parquet national anticorruption de Roumanie (la DNA), Laura Codruta Kövesi, a déclaré, lundi, à l’issue de sa rencontre avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, que sa démission n’avait pas été demandée et qu’elle n’avait pas l’intention de démissionner. La rencontre a eu lieu alors que le ministre avait annoncé qu’il présenterait, mercredi, les conclusions de l’évaluation de l’activité de la cheffe de la DNA et du procureur général, Augustin Lazăr. Le ministre Toader a décidé de vérifier l’activité des deux après que la Cour constitutionnelle a établi l’existence d’un conflit constitutionnel entre la DNA et le gouvernement. La Cour a été saisie après que les procureurs de la DNA ont entamé une enquête relative à la manière dont le gouvernement a adopté le 31 janvier, par le célèbre Décret 13, ultérieurement abrogé, la modification des Codes pénal et de procédure pénale. Le décret controversé, qui décriminalise partiellement l’abus de fonctions, entre autres, s’est trouvée à l’origine des plus amples protestations de rue de la Roumanie post-communiste.



    Renseignement — Le Sénat de la Roumanie a adopté lundi, en tant que Chambre décisionnelle, la proposition que la direction du Service de renseignement extérieur (SIE) soit assurée par un directeur nommé par le parlement, réuni en séance commune, sur proposition du chef de l’Etat. A présent, selon la loi, le SIE est dirigé par un directeur nommé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, sur proposition du chef de l’Etat. La semaine dernière, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’il aurait des consultations avec la majorité parlementaire du PSD et de l’ALDE au sujet de la nomination d’un nouveau directeur du SIE. Le chef de l’Etat s’est déclaré satisfait de l’activité du directeur par intérim du Service, Silviu Predoiu, mais a estimé que l’institution avait besoin d’un chef civil. La semaine dernière, le plénum réuni du Parlement a pris acte de la démission de Mihai Răzvan Ungureanu des fonctions de directeur du SIE et a déclaré le poste vacant. Ungureanu, ancien premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a démissionné en septembre dernier.



    Négociations — Poursuite, ce lundi, des négociations entre les syndicalistes de la police et les représentants du gouvernement. Samedi, plus de deux mille policiers ont protesté à Bucarest, mécontents du niveau des salaires de la police par rapport aux autres catégories de salariés de l’Etat. La ministre de l’intérieur, Carmen Dan a déclaré qu’elle essaierait de trouver des solutions, aux côtés des représentants des syndicats, afin d’offrir aux policiers, un bonus de permanence de 40% et un autre de 100% s’ils travaillent pendant les week-ends et les jours fériés. En échange, le ministre de la Consultation publique et du dialogue social, Gabriel Petrea a souligné que les différences de rémunération et les autres problèmes du secteur pouvaient être solutionnés sans affecter le budget d’une manière signifiante.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 5 mondiale, affronte ce lundi l’Australienne Samantha Stosur (19e mondiale) dans les huitièmes de finale du tournoi de Miami, aux Etats-Unis. Dimanche, dans le troisième tour, la sportive roumaine a vaincu Anett Kontaveit d’Estonie 6-3, 6-0 pour obtenir sa meilleure victoire de cette année. Egalement dans le troisième tour de Miami, une autre Roumaine, Patricia Tig (n° 95 WTA) s’est inclinée face à l’Américaine Venus Williams (12e mondiale) : 6-3, 6-0.

  • 26.01.2017 (mise à jour)

    26.01.2017 (mise à jour)

    Budget — Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir que le projet de budget 2017 de la Roumanie serait parachevé vendredi en réunion gouvernementale et soumis au Parlement de Bucarest le même jour. Il a assuré que toutes les mesures prévues dans le programme de gouvernance de la majorité de gauche formée du PSD et de l’ALDE avaient été prises en compte. La majeure partie des fonds ira aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et aux PMEs. Par contre, les ministères de l’Education, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, ainsi que l’Administration présidentielle, le Service roumain de renseignement extérieur et les deux Chambres du Parlement se verront réduire leurs budgets, a encore précisé le premier ministre Grindeanu. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,2% et un déficit public estimé à 2,96% du PIB. Le président Klaus Iohannis critique la diminution des budgets pour les institutions dans le domaine de la sécurité nationale. Le chef de l’Etat a envoyé jeudi une lettre au premier ministre dans laquelle il qualifie la réduction de ces budgets non seulement d’injustifiée, mais aussi d’absolument inopportune.



    Justice — Le ministère roumain de la Justice a annoncé, jeudi, qu’il organiserait, le 30 janvier, un débat public en marge des projets gouvernementaux de décrets d’urgence portant grâce de certaines peines et modification des Codes pénal et de procédure pénale. Mercredi, le Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest a donné des avis négatifs aux deux projets. Les avis, demandés par le ministère de la Justice, a un caractère consultatif. Les projets prévoient, entre autres, de gracier entièrement les peines de prison ferme allant jusqu’à 5 ans compris, ainsi que celles soumises à une amende judiciaire. Les récidivistes et ceux qui ont commis une série d’infractions prévues par le Code pénal ou par des lois spéciales ne bénéficieraient pas de la grâce. Quant au projet de modification du Code pénal, il prévoit que l’abus de fonctions sera considéré infraction uniquement si le préjudice causé est supérieur à 200.000 lei, l’équivalent de 44.000 euros, et la limite maximum de la peine devrait passer de 7 années de prison à 3. Les deux projets ont été contestés de manière véhémente par l’opposition parlementaire de Roumanie, ainsi que par des dizaines de milliers de gens qui sont descendus dans les rues à la fin de la semaine dernière, et auxquels le président Klaus Iohannis s’est joint aussi. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le surpeuplement carcéral et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.



    Renseignement — Le Service roumain de renseignement adoptera un code d’éthique professionnelle à l’intention de ses employés et qui devrait bientôt paraître au Journal officiel, a annoncé le patron de l’institution, Eduard Hellvig. Selon ce dernier, le document clarifiera sans équivoque les éventuelles situations d’incompatibilité dans lesquelles pourrait se retrouver un agent de renseignement. Cette annonce survient après que la direction du Service roumain de renseignement eut été entendue mercredi par la Commission parlementaire chargée du contrôle de cette institution. A l’issue de ces auditions qui ont duré plus de sept heures, le patron des renseignements roumains a déclaré que l’institution qu’il dirige est, ces jours-ci, la cible d’attaques sans précédent. Il a toutefois assuré que le Service roumain de renseignement ne s’était impliqué et ne s’impliquerait pas dans les jeux de pouvoir.



    Perquisitions — Sous la houlette des procureurs de la Direction dInvestigation des Infractions liées au Crime Organisé et au Terrorisme –DIICOT-, les policiers roumains ont effectué des perquisitions aux domiciles des personnes soupçonnées de trafic de migrants, apprend-on dans un communiqué de la Police roumaine. L’action se déroule dans plusieurs comptés à travers le pays et dans la capitale. Selon les résultats des enquêtes, dans l’intervalle août-décembre 2016, un groupe criminel organisé, spécialisé dans le trafic de migrants sur la route Turquie-Roumanie-Hongrie, aurait introduit en Roumanie de façon clandestine et répétée une centaine de ressortissants siréniens, irakiens, turcs, afghans et marocains, qui devaient par la suite franchir la frontière roumano-hongroise, pour gagner l’Allemagne. Cinq transports de migrants ont été interceptés, dont un camion citerne où se cachaient 42 personnes, dont 18 mineurs. Rappelons que ces derniers mois la police roumaine aux frontières a été confrontée à de nombreuses tentatives de passage illégal des frontières du sud et de l’ouest du pays.



    APCE — Le sénateur social-démocrate roumain Titus Corlăţean, ancien chef de la diplomatie de Bucarest, a été reconduit à la tête de la sous commission sur le Proche Orient et le monde arabe de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope (APCE). L’événement, auquel ont participé les délégués des Législatifs d’Israël et de Palestine, a eu lieu à Strasbourg, dans le cadre de la session ordinaire de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope. Selon un communiqué du Sénat de Bucarest, les intervenants ont mis en exergue la nécessité de poursuivre le processus de paix israélo-palestinien et ont débattu de sujets tels la solution à deux Etats cohabitant en paix et en sécurité, le Daesh et le terrorisme international. La sous – commission se penchera aussi sur d’autres thèmes d’intérêt pour la région du Proche Orient.

  • 26.01.2017

    26.01.2017

    Budget – Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a fait savoir que le projet de budget 2017 de la Roumanie serait parachevé vendredi en séance gouvernementale et soumis au Parlement de Bucarest le même jour. Il a assuré que toutes les mesures prévues dans le programme de gouvernance de la majorité de gauche formée du PSD et de l’ALDE avaient été prises en compte. La plupart de l’argent ira aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et aux PME. Par contre, les ministères de l’Education, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, ainsi que l’Administration présidentielle, le Service roumain de renseignement extérieur et les deux Chambres du Parlement se verront diminuer les budgets, a encore précisé le premier ministre Grindeanu. Le projet de budget table se base sur une croissance économique de 5,2% et un déficit public estimé à 2,96% du PIB.

    Renseignement – Le Service roumain de renseignement adoptera un code d’éthique professionnelle à l’intention de ses employés et qui devrait paraître bientôt dans le Journal Officiel, a annoncé le patron de l’institution, Eduard Hellvig. Selon ce dernier, le document clarifiera sans équivoque les éventuelles situations d’incompatibilité dans lesquelles pourrait se retrouver un agent de renseignement. Cette annonce survient après que la direction du Service roumain de renseignement eut été entendue mercredi par la Commission parlementaire chargée du contrôle de cette institution. A l’issue de ces auditions qui ont duré plus de sept heures, le patron des renseignements roumains a déclaré que l’institution qu’il dirige est, ces jours-ci, la cible d’attaques sans précédent. Il a toutefois assuré que le Service roumain de renseignement ne s’était impliqué et ne s’ impliquerait pas dans les jeux de pouvoir.

    Chisinau – Le président de la République de Moldova le socialiste pro russe Igor Dodon, a fait savoir qu’il préparait la tenue d’un référendum sur la révision de la Constitution, censée élargir ses pouvoirs et lui permettre de dissoudre le Parlement. Selon les journalistes et les experts en droit constitutionnel, Dodon, élu en novembre dernier, essaierait de mettre en place un régime dictatorial et aurait démarré la lutte pour s’emparer complètement du pouvoir. Aux termes de la loi fondamentale du pays, le président n’a pas le droit d’initier un référendum sur la révision de la Constitution. Seuls les citoyens, le gouvernement ou un tiers des députés ont ce droit.

    Proche Orient – Le sénateur social-démocrate roumain Titus Corlăţean, ancien chef de la diplomatie de Bucarest, a été reconduit à la tête de la sous commission sur le Proche Orient et le monde arabe de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). L’événement, auquel ont participé les délégués des Législatifs d’Israël et de Palestine, a eu lieu à Strasbourg, dans le cadre de la session ordinaire de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Selon un communiqué du Sénat de Bucarest, les intervenants ont mis en exergue la nécessité de poursuivre le processus de paix israélo-palestinien et ont débattu de sujets tels la solution à deux Etats cohabitant en paix et en sécurité, le Daesh et le terrorisme international. La sous – commission se penchera aussi sur d’autres thèmes d’intérêt pour la région du Proche Orient.

    Perquisitions – Sous la houlette des procureurs de la Direction d’Investigation des Infractions liées au Crime Organisé et au Terrorisme -DIICOT-, les policiers roumains ont effectué des perquisitions aux domiciles des personnes soupçonnées de trafic de migrants, apprend-on dans un communiqué de la Police roumaine. L’action se déroule dans plusieurs comptés à travers le pays et dans la capitale. Selon les résultats des enquêtes, dans l’intervalle août-décembre 2016, un groupe criminel organisé, spécialisé dans le trafic de migrants sur la route Turquie-Roumanie-Hongrie, aurait introduit en Roumanie de façon clandestine et répétée une centaine de ressortissants siréniens, irakiens, turcs, afghans et marocains, qui devaient par la suite franchir la frontière roumano-hongroise, pour gagner l’Allemagne. Cinq transports de migrants ont été interceptés, dont un camion citerne où se cachaient 42 personnes, dont 18 mineurs. Rappelons que ces derniers mois la police roumaine aux frontières a été confrontée à de nombreuses tentatives de passage illégal des frontières du sud et de l’ouest du pays.

  • Jeux de (services) secrets et de politique

    Jeux de (services) secrets et de politique

    Après le scandale au sommet de l’institution, le général Florian Coldea, premier adjoint du patron des services secrets roumains, a été libéré de ses fonctions. Dans un message adressé à la nouvelle majorité parlementaire, le président du pays, Klaus Iohannis, a déclaré que la preuve de la maturité de celle-ci serait la manière dont elle entend envisager les changements législatifs dans les domaines de la sûreté nationale et de la justice.



    Le chef de l’Etat a souligné la nécessité des négociations entre le pouvoir et l’opposition, en ajoutant qu’il restait à voir ce que deviendrait cette majorité parlementaire. Selon lui, il ne serait pas souhaitable qu’elle impose la loi de la majorité, quel que soit le thème en débat, et qu’elle « blanchisse » les dossiers des personnes qui ont maille à partir avec la justice. Klaus Iohannis : « Ou bien nous pourrons avoir une majorité mûre, capable de comprendre que nous n’avons qu’un seul et même pays et prête à œuvrer aux côtés du président pour garantir la sécurité nationale, l’Etat de droit et démontrer que la Roumanie est un pays sûr pour ses citoyens et une nation puissante. Moi personnellement, je voudrais bien une telle majorité et je l’attends! »



    L’évincement de Florian Coldea, celui qui 12 années durant fut le numéro deux des services secrets, fait suite aux allégations lancées publiquement par l’ex député social-démocrate Sebastian Ghita, en cavale et poursuivi dans plusieurs dossiers. Ce dernier a affirmé entre autres avoir passé de luxueuses vacances ces dernières années à létranger avec M. Coldea et sa famille. Même si les conclusions de la commission d’enquête interne navaient révélé dans son activité aucun élément susceptible de représenter des violations de la législation ou des normes internes du Service roumain de renseignement, Coldea a décidé de quitter son poste. Le patron du Service, Eduard Hellvig, a demandé au président du pays d’approuver le passage à la réserve de celui-ci.



    En réaction aux déclarations du président Klaus Iohannis, le président du Sénat et leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a voulu savoir si, par le biais de quelque décision secrète, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait confié de nouvelles attributions à certaines institutions judiciaires — allusion au Parquet national anticorruption — ce qui, à son avis, aurait entravé, voire même violé, les droits et libertés des citoyens. Călin Popescu-Tăriceanu estime que le chef de l’Etat se doit également de préciser quels sont les pouvoirs accrus conférés aux services de renseignement, où s’arrête l’influence qu’ils exercent sur les magistrats et si des agents sous couverture étaient infiltrés dans les institutions de justice.



    Un premier éclaircissement dans l’affaire Coldea est attendu le 25 janvier prochain, lorsque le directeur du Service roumain de renseignement (SRI), Eduard Hellvig, sera auditionné par la Commission parlementaire chargée du contrôle de l’activité de cette institution. Les directeurs adjoints et le chef de la commission d’enquête interne du SRI sont également attendus au Parlement la semaine prochaine, a précisé le chef de la commission parlementaire mentionnée. (trad. : Mariana Tudose)

  • 12.08.2016 (mise à jour)

    12.08.2016 (mise à jour)

    Reine — Journée de deuil, le samedi 13 août, en Roumanie et en République de Moldova voisine, à la mémoire de la reine Anne, épouse du dernier souverain de Roumanie, Michel Ier. Les funérailles auront lieu à la nécropole royale de Curtea de Arges (sud), après que la dépouille eut été exposée, deux jours durant, dans la Salle du trône du Palais royal de Bucarest, où plusieurs milliers de personnes sont venues rendre un dernier hommage à la reine. Agé de 94 ans et gravement malade, le roi Michel ne peut pas assister aux obsèques de son épouse, décédée le 1er août, des suites d’un cancer, dans un hôpital suisse. Née à Paris en 1923, la princesse Anne de Bourbon-Parme a rencontré le roi Michel à Londres, en 1947. La même année, à un moment où le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste marionnette, le roi Michel a été contraint dabdiquer et de sexiler. Le souverain a pu revenir au pays uniquement après 1989 et a recouvré la nationalité roumaine – qui lui avait été retirée par les communistes – ainsi quune partie de ses propriétés. En 2004 et en 2007, le roi Michel a promu, en tant quambassadeur spécial, ladmission de la Roumanie à lOTAN et respectivement à lUE auprès des grandes chancelleries occidentales. Sa première née de ses cinq filles est sa successeure à la tête de la Maison royale et gardienne de la Couronne.



    Corruption – L’ancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Bogdan Olteanu, a été arrêté pour 16 jours, selon une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Auparavant, le responsable de la Banque centrale avait été assigné à résidence dans un dossier où il est accusé de trafic d’influence. Selon les procureurs de la DNA, entre juillet et novembre 2008, M Olteanu a demandé et reçu un million d’euros et de l’appui électoral de la part d’un homme d’affaires en échange de la nomination d’un journaliste proche de ce dernier aux fonctions de gouverneur du delta du Danube, Réserve de la Biosphère. Bogdan Olteanu est le premier responsable de la Banque centrale à être arrêté par les procureurs. L’institution a précisé que l’enquête visait l’activité que Bogdan Olteanu a déroulée avant de devenir vice-gouverneur en 2009.



    Statistiques — L’économie roumaine a enregistré, au deuxième trimestre de l’année en cours, le rythme de croissance le plus rapide depuis 2008, qui dépasse de beaucoup les prévisions des analystes. Selon l’agence de presse Bloomberg, cela s’explique par le boom de la consommation, survenu sur la toile de fond de l’allègement fiscal et de la majoration des salaires. Au deuxième trimestre 2016, le PIB a progressé de 6%, par rapport à la même période de l’année dernière, révèlent les estimations rendues publiques ce vendredi par l’Institut national de la statistique. Dans les prévisions économiques du printemps, la Commission européenne tablait sur une croissance de l’économie roumaine de 4,2% en 2016, soutenue par une demande interne robuste. Pour 2017, elle prévoit un ralentissement du rythme, la croissance devant s’élever à 3,7%. La Commission européenne a par ailleurs averti que les mesures d’allègement fiscal risquent de mettre en danger les cibles budgétaires de l’année prochaine, même si elle avait estimé que la Roumanie allait connaître en 2016 le deuxième plus fort taux de croissance économique sur l’ensemble de l’UE, après l’Irlande.



    Rapatriement – Cinq ressortissants roumains, dont quatre mineurs, ont été évacués, à leur demande, de Syrie, via la Turquie — informe le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, dans un communiqué de presse, rendu public vendredi. Selon la même source, le rapatriement a eu lieu par voie terrestre et aérienne, avec l’aide des ambassades de Roumanie à Damas et à Ankara, du Consulat général d’Istanbul et de l’Organisation internationale pour les migrations. Les cinq personnes sont arrivées jeudi en sécurité à Bucarest. La diplomatie roumaine rappelle que depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie, en 2011, elle a prêté assistance et protection consulaire et facilité l’évacuation et le rapatriement de 722 ressortissants roumains. L’ambassade de Roumanie accorde aussi l’assistance et la protection consulaire aux ressortissants australiens, canadiens, français et moldaves qui se trouvent en Syrie, leurs pays respectifs n’ayant pas de représentations diplomatiques à Damas.



    Renseignement — Les évolutions du phénomène terroriste à travers le monde et les nouveaux défis en matière de cyber-sécurité sont deux des sujets abordés par le directeur du Service roumain de renseignement, Eduard Hellvig, lors de son entretien vendredi, à Bucarest, avec James R. Clapper, le patron de la communauté du renseignement américain. A l’agenda des discussions ont également figuré la question de la sécurité européenne et le rôle des services de renseignement dans l’élaboration, par les décideurs, de politiques adéquates, est-il précisé dans le communiqué paru sur le site web du Service roumain de renseignement et repris par la presse. Alliés au sein de l’OTAN, la Roumanie et les Etats-Unis sont également liés par un partenariat stratégique.



    JO — Le président Klaus Iohannis a félicité l’équipe d’épée féminine de la Roumanie pour la médaille d’or décrochée aux JO de Rio. “Grâce à leur talent, à leur force de caractère et aux milliers d’heures d’entraînement, Simona Gherman, Ana Maria Popescu, Simona Pop et Loredana Dinu ont réussi à monter sur la première marche du podium. Leur performance fait la fierté de tout le pays”, écrivait le chef de l’Etat sur sa page Facebook, vendredi. C’est la première médaille obtenue par la délégation roumaine à cette édition des JO et la 16e médaille de l’escrime roumaine dans les compétitions olympiques.



    Enquête — La police de Bucarest mène une enquête sur l’activité du fournisseur de l’équipement sportif pour la délégation de Roumanie aux JO, soupçonné de contrefaçon de marque. Les policiers ont opéré vendredi des perquisitions au siège du Comité olympique et sportif roumain (COSR), d’où ils ont saisi de l’équipement sportif. Aucune personne n’est pour l’instant appelée pour être entendue. Selon certains médias, les sportifs de la délégation olympique roumaine se seraient plaints de la qualité de leur équipement, qui s’est abîmé au bout de seulement quelques jours. Selon la même source, la firme Pax Creative, qui a livré l’équipement, a été fondée par l’ex-président du Comité olympique et sportif roumain, Octavian Morariu – actuellement membre du Comité international olympique – et par le secrétaire général en exercice du COSR, Ioan Dobrescu.





  • A la Une de la presse roumaine 11.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 11.03.2016

    “Ce nest pas la fin du monde”, ont réagi les représentants Cour Constitutionnelle roumaine aux prises de position politiques et médiatiques après que cette instance a décidé que les preuves obtenues par les procureurs suite aux écoutes réalisées par le Service roumain de renseignements étaient contraires à la loi fondamentale. Mais elle pourrait savérer une manne inattendue pour nombre de personnes, outre les grands corrompus. Et à ce sujet, la presse bucarestoise est allée voir comment la lutte anti-corruption se déroule dans les petites villes. Résultats surprenants…


  • A la Une de la presse roumaine 29.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 29.12.2015

    Argent ou conflit social? Cest la question posée indirectement par la plupart des quotidiens roumains de ce mardi à propos du sort du salaire minimum en Roumanie, objet de dispute entre syndicats et gouvernement. Par ailleurs, la presse bucarestoise analyse le renforcement de linfluence des services secrets roumains et leur ” tentation de linformation absolue” ou encore les conséquences de la doctrine “néo-ottomane” dAnkara, dans le sud-est de la Roumanie, où est concentrée la plupart de la communauté musulmane du pays.


  • La semaine du 16 au 21 février 2015

    La semaine du 16 au 21 février 2015

    Priorité zéro : la lutte anticorruption



    Encore un ministre roumain accusé de corruption est passé cette semaine derrière les barreaux. Il s’agit de Monica Iacob Ridzi, ancienne ministre de droite de la Jeunesse, condamnée à 5 ans de prison pour abus de fonction. Selon les procureurs anticorruption, Mme Iacob Ridzi a été condamnée pour avoir approuvé des paiements pour des services fictifs à des sociétés organisatrices d’événements occasionnés, le 2 mai 2009, par la Journée de la Jeunesse. De plus, après le déclenchement de l’enquête, elle aurait disposé la suppression des preuves des archives électroniques du ministère.



    Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des Députés de Bucarest a approuvé mercredi les demandes de démarrer les poursuites pénales et de placer en détention provisoire l’ancienne ministre du Développement et du Tourisme, Elena Udrea, élargissant ainsi la liste des accusations à son encontre dans une des deux enquêtes de corruption dont elle fait l’objet.



    Enfin, l’homme d’affaires Iulian Hertanu, le beau-frère du premier ministre social démocrate Victor Ponta, a été placé en détention provisoire pour 30 jours dans une affaire de fraude aux fonds européens. Dans le même dossier, un entrepreneur soupçonné dappartenir à un groupe criminel organisé a été lui aussi placé en détention provisoire, alors quun ancien conseiller du département de Prahova fera lobjet dune enquête sous contrôle judiciaire, aux côtés des députés Sebastian Ghita et Vlad Cosma, ainsi que du père de ce dernier, Mircea Cosma, président du Conseil départemental de Prahova. Le préjudice est estimé à 1,7 millions deuros environ auxquels sajoutent 555.000 euros provenant de lévasion fiscale.




    Nouveau chef au Service roumain de renseignement intérieur



    Estimant qu’il était essentiel d’avoir un civil à la tête du Service roumain de renseignement intérieur, le président roumain Klaus Iohannis a proposé, jeudi, l’eurodéputé libéral Eduard Hellvig pour occuper le poste de chef de l’institution. Né en 1974, Eduard Hellvig est diplômé en sciences politiques. Il est membre du PNL depuis 2008. En 2012, il a été ministre du Développement régional et du Tourisme dans le gouvernement de Victor Ponta. Si la semaine prochaine les sénateurs et députés de Bucarest donnent leur aval à la proposition du président Iohannis, Eduard Hellvig sera le 5e directeur du Renseignement intérieur, succédant ainsi à George Maior qui a démissionné le mois dernier.



    En attendant l’avis du Parlement, Eduard Hellvig a déjà mentionné sur son profil Facebook que le développement des capacités de défense de la sécurité nationale et la lutte contre la corruption seraient ses priorités en tant que chef de l’institution. Par ailleurs, les juges de la Cour Constitutionnelle de la Roumanie ont depuis mercredi une nouvelle collègue en la personne de Simona Maya Teodoroiu, qui remplace Toni Grebla, actuellement sous enquête pour corruption.




    Propositions pour un allègement fiscal



    Le gouvernement roumain a annoncé un allègement fiscal majeur qui devrait entrer en vigueur lannée prochaine. Parmi les modifications envisagées figure la réduction de la TVA de 24% actuellement à 20% en 2016 et à 18% en 2018. Pour les aliments de base — viande, poisson, fruits et légumes — le projet propose une TVA de 9% à partir de l’année prochaine.



    Par ailleurs, à partir de 2017, les contributions au système de sécurité sociale devraient baisser jusquà 7,5% du salaire brut de chaque salarié, par rapport à 10,5% actuellement, tandis que la part de lemployeur dans cette taxe ne devrait se monter quà 13,5%, contre 15,8% actuellement. Pour relancer les investissements, le gouvernement propose déliminer les impôts sur les constructions et sur les dividendes. Le taux dimposition unique sera maintenu et même réduit à 14% à partir de 2019. Le ministère des Finances propose également une diminution des accises sur les carburants et l’alcool.



    Par ailleurs, selon le nouveau Code fiscal, toutes les personnes ayant un revenu seront obligées à payer des contributions à la sécurité sociale et à lassurance maladie. Enfin, les impôts appliqués aux micro-entreprises, aux logements et aux terrains augmenteront. Pendant un mois, le projet du nouveau Code Fiscal fera lobjet dun débat public, au bout duquel il sera soumis au Parlement.




    Dialogue consulaire avec la diaspora roumaine



    « Dialogue consulaire avec la diaspora roumaine » — c’est le titre du programme lancé en début de semaine par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest à l’intention notamment des Roumains de l’étranger, pour qu’ils puissent s’informer correctement et utiliser des services consulaires modernisés sous tous les aspects, lit-on dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Le document parle aussi d’ouverture, amabilité, promptitude, bon sens et intérêt à l’égard des besoins de chaque individu, des principes sur lesquels devrait reposer la conduite du Corps Consulaire roumain.



    Le programme se déroulera dans la première moitié de l’année en cours. Pratiquement, une équipe du ministère des Affaires étrangères se déplacera dans les pays les plus sollicités d’un point de vue consulaire — Italie, Espagne, France, Allemagne, Royaume Uni, Autriche, Belgique et Grèce — pour présenter aux Roumains qui y vivent le système de services informatisés E-Cons.




    La Roumanie et ses voisins



    Le Parlement de la République de Moldova a peiné pour voter un gouvernement, après le scrutin législatif de novembre, aucun parti ou alliance ne disposant de la majorité nécessaire pour imposer un premier ministre. Suite à un vote de la dernière chance, cette semaine, l’indépendant Chiril Gaburici et son équipe ont reçu le vote de confiance du parlement de Chisinau. A Bucarest, le ministère des Affaires Etrangères s’attend à ce que le nouveau cabinet moldave poursuive les efforts d’approfondir les réformes démocratiques et de consolidation du parcours européen du pays, qui a un accord d’association avec l’UE.



    Par ailleurs, sur la toile de fond de la crise en Ukraine, la Roumanie et son voisin du sud, la Bulgarie, ont des intérêts communs de diversifier les sources d’alimentation en énergie, de développer les voies de communication par la construction de nouveaux ponts sur le Danube ou encore dans la coordination des efforts pour adhérer à l’espace Schengen.



    Tous ces sujets ont été évoqués jeudi à Bucarest par les ministres des affaires étrangères roumain et bulgare, Bogdan Aurescu et respectivement Daniel Mitov, et ensuite vendredi par les présidents roumain Klaus Iohannis et bulgare, Rosen Plevneliev. (trad: Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • 03.10.2014 (mise à jour)

    03.10.2014 (mise à jour)

    Campagne électorale — Coup d’envoi aujourd’hui de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de ce novembre. Jusqu’au 1er novembre, les 14 candidats qui briguent un mandat de président essaieront de gagner les voix des plus de 18 millions d’électeurs roumains. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre. 18500 bureaux de vote seront mis en place en Roumanie et 294 à l’étranger.


    Démission Le directeur du Service roumain de renseignement, George Maior, a fait savoir, ce vendredi, qu’il présenterait sa démission au chef de l’Etat issu de l’élection présidentielle de novembre. La décision finale appartiendra au futur président qui procédera à une évaluation de l’activité de M. Maior à la tête du Service, a encore précisé le directeur du Renseignement intérieur roumain. Ancien homme politique social-démocrate, George Maior a été nommé à ce poste en 2006 par le président de centre-droit sortant, Traian Basescu ; celui-ci affirmait à l’époque qu’il allait installer à la tête des services spéciaux des gens de l’opposition afin d’éviter tout soupçon de politisation. Le directeur du Service d’Informations extérieures, Teodor Melescanu (ancien adhérent du PNL), a démissionné lui aussi le mois dernier, pour se lancer dans la course présidentielle.


    Gaz — La Roumanie dispose d’une quantité suffisante de gaz assurée par la production intérieure, et la baisse des livraisons de gaz russe ne l’inquiète pas, a déclaré le ministre roumain de l’économie Constantin Nita. Ces déclarations interviennent alors que le géant pétrolier russe Gazprom vient de réduire de 13% ses livraisons de gaz vers la Roumanie. A son tour, le ministre de l’énergie, Razvan Nicolescu, a déclaré que les stocks de gaz existants à l’heure actuelle couvraient la consommation estimée pour cet hiver.



    Mer Noire — A Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean, a plaidé ce vendredi, lors de la 5e édition du Sommet de la Mer Noire, en faveur d’une collaboration sur tous les plans, en vue du renforcement de la solidarité et du développement économique dans la région. Les sujets à l’agenda de la réunion ont visé le contexte politique tendu dans la région, mais aussi l’impact des traités d’association avec l’UE de la Géorgie, de la République de Moldova et de l’Ukraine. Le ministre Corlatean a également déclaré que la consolidation du potentiel de la région du Danube, en tant que corridor censé relier les marchés européens à la Mer Noire, à la Caspienne et à l’Asie Centrale, figurait également parmi les objectifs principaux de la Roumanie. La Roumanie développe déjà des projets concrets dans le cadre d’une stratégie du Danube, des projets qui ont un impact direct sur la Mer Noire, comme c’est le cas de la protection de l’environnement maritime, a ajouté l’officiel roumain.



    Agriculture — Le vice-premier ministre roumain et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, rencontre aujourd’hui à Chisinau le premier ministre moldave Iurie Leanca et ses homologues d’Allemagne, Christian Schmidt, et de la République de Moldova, Vasile Bumacov. Principaux sujets à l’agenda : la coopération entre Bucarest et Chisinau au sujet du plan conjoint d’actions dans le secteur agroalimentaire pour la période 2014 — 2015. Les pourparlers viseront aussi l’évolution des échanges commerciaux de produits alimentaires sur la toile de fond de la signature de l’Accord de libre échange entre l’UE et la République de Moldova, ainsi que la collaboration dans le secteur phytosanitaire.



    Foot — Les deux équipes roumaines de foot présentes dans les groupes de la Ligue Europa ont perdu les matchs joués ce mardi. Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest perdu 1 but à 3 face au Dinamo de Kiev. Les vice-champions de Astra Giurgiu ont perdu à domicile le match contre les Autrichiens de Red Bull Salzburg, sur le score de 1 but à 2. Steaua est 2e dans le Groupe J, aux côtés des Danois d’Aalbord et des Portugais de Rio Ave. Dans le groupe D, Astra Giurgiu est dernière après les Ecossais de Celtic Glasgow et les Croates de Dinamo Zagreb.