Tag: République de Moldavie

  • Philippe Marsan (France) – Les vins moldaves à l’honneur

    Philippe Marsan (France) – Les vins moldaves à l’honneur

    Bonjour à vous, chers Maryse et Philippe Marsan de Biganos, en France. Comment allez-vous ? Nous avons bien reçu vos derniers mails et nous sommes fort contents de vous savoir à l’écoute de nos émissions. Alors, dans un de vos messages, vous nous racontez une petite escapade à Bordeaux lors de laquelle vous avez découvert un vin moldave, de la République de Moldavie. Et vous dites, il est bon ce vin ! Et moi, je vous le confirme et je vais vous dire, cher ami, que la République de Moldavie a décroché cette année, le prix du meilleur rouge lors du Concours mondial de Bruxelles. Permettez-moi de vous en donner plus de détails. Déjà, pour commencer, il convient de vous rappeler que ce concours est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par des experts. Considéré comme un des plus importants évènements internationaux du genre, le concours s’est déroulé cette année en Calabre, plus particulièrement dans la Province de Cosenza qui a accueilli du 19 au 22 mai, la Session principale de la compétition consacrée aux Vins rouges et blancs. A cette occasion, près de 350 dégustateurs ont dégusté plus de 7300 vins d’une quarantaine de pays à travers le monde. Parmi les lauréats il y des vins de tous les cinq continents, dont tous les pays viticoles historiques du monde entier, mais aussi aux origines plus surprenantes comme la Chine, le Pérou ou encore le Kazakhstan. Alors, quels sont les meilleurs blanc et rouge en cette année 2022 ? Le vin blanc le mieux noté lors du Concours de cette année vient d’Espagne et il est le Mar de Frades Finca Valiñas 2017. Quant au rouge, eh oui, cher Philippe Marsan, il vient de République de Moldavie et il s’appelle Fautor Negre 2017, un assemblage des variétés locales Feteasca Neagra et Rara Neagra. Voilà ce qu’il faudrait choisir la prochaine fois lorsqu’on vous propose un verre de vin moldave.

    Quant à la France, car je sais que vous vous posez la question, elle a récolté le plus grand nombre de médailles, à savoir 445, notamment pour les vins de Bordeaux et du Languedoc-Roussillon. La deuxième position dans le classement par médailles revient à l’Espagne, avec 433 récompenses, dont la plupart attribuées à ses vins de Castilla et Leon et de Rioja. Troisième pays parmi les plus primés du monde pour la qualité des vins, l’Italie, bien sûr, qui s’est vu attribuer 351 médailles pour ses vins issus des régions de Sicile, Toscane et les Pouilles. Le top de cette année se complète par le Portugal, en quatrième position, 296 médailles, suivi de la Chine, 141 médailles.Le meilleur vin bio est originaire de Suisse.Il convient de savoir que parmi les régions ayant récolté le plus de récompenses pour les vins rouges, Bordeaux, Castilla et Leon et Rioja sont en tête, tandis que les meilleurs blancs proviennent de la Moravie, la Castille et Leon et Languedoc-Roussillon. C’est l’Espagne qui a dans son palmarès le plus de médailles d’or, à savoir 17.

    Quant aux pays producteurs de vin de l’Europe de l’Est, eh bien, c’est justement la République de Moldavie, ce petit pays le plus pauvre d’Europe qui a décroché 53 médailles pour la qualité de ses vins. Le classement dans cette partie du vieux continent se complète par la République Tchèque, 43 médailles, la Bulgarie, 38 et la Roumanie, 36 médailles. Selon les résultats du Concours mondial de Bruxelles, 12 pays de l’Europe centrale et de l’est ont été médaillés cette année. Une étude complète du Concours Mondial de Bruxelles montre qu’une médaille obtenue lors de la compétition peut augmenter les ventes jusqu’à 30 %.La prochaine Session vins rouges et blancs du Concours Mondial de Bruxelles se déroulera l’année prochaine, du 12 au 14 mai en Istrie, en Croatie où le concours fêtera sa 30e édition.

  • La Roumanie épaule la République de Moldavie

    La Roumanie épaule la République de Moldavie

    A la tête d’un pays si
    proche de la guerre en Ukraine et si dépendant des importations d’électricité
    de Roumanie, la cheffe de l’Etat moldave, Maia Sandu, s’est déplacée mardi, à
    Bucarest, pour demander aux autorités roumaines de continuer à soutenir
    Chisinau. Celles-ci l’ont assurée quand à l’appui que la Roumanie offrira à son
    voisin moldave afin qu’il surmonte la crise énergétique, mais aussi celle
    provoquée par les réfugiés ukrainiens. Lors des consultations politiques avec
    son homologue roumain, Klaus Iohannis, Maia Sandu a remercié la Roumanie pour
    les mesures adoptées, au terme desquelles, le pays livrera plus facilement à la
    Moldavie, de l’électricité, des gaz natures, du mazout et du bois de chauffage.
    Les deux chefs d’Etat ont examiné aussi le stade des projets bilatéraux d’interconnexion
    énergétique. L’occasion pour Iohannis de faire part du soutien de la Roumanie
    aux démarches déployées par les autorités moldaves pour moderniser le système
    énergétique du pays, selon les normes imposées par l’UE. Bucarest continuera à
    appuyer la République de Moldavie dans ses efforts de rejoindre la communauté
    européenne.


    La situation sécuritaire
    et la coopération énergétique régionale ont dominé les pourparlers que Maia
    Sandu a eus avec le chef du gouvernement roumain, Nicolae Ciuca. La présidente
    moldave a remercié la Roumanie pour sa réaction immédiate de soutien face au
    défit d’électricité auquel se confronte son pays. En fait, Bucarest a commencé à fournir de l’énergie électrique
    et des gaz naturels à son voisin moldave, après la suspension par l’Ukraine de
    ses exportations énergétiques suite aux dégâts subis par ses centrales.


    Maia Sandu a invoqué le
    sujet de l’approvisionnement énergétique de son pays dans un discours prononcé
    à Bucarest, lors d’une conférence internationale sur l’égalité des genres.


    « Je sais à quel
    point il est difficile d’offrir son aide quand on se confronte à ses propres
    difficultés. Mais, de nos jours, la situation s’avère vraiment dramatique et
    voilà pourquoi, nous avons besoin les uns des autres. La guerre nous a plongés
    dans une crise énergétique majeure et nous risquons de rester en hiver, sans
    gaz ou électricité. Les consommateurs
    moldaves sont obligés à payer des tarifs de gaz six fois plus élevés que
    l’année dernière et deux fois plus chers que ceux de Roumanie. La situation
    s’avère tout aussi dramatique en ce qui concerne l’électricité. Après les
    bombardements perpétrés par la Fédération de Russie contre les réseaux
    ukrainiens, Gazprom a réduit de 50% le volume de gaz destiné à la République de
    Moldavie. Entre temps, l’incertitude plane sur l’approvisionnement en
    électricité sur la rive gauche du Dniester, pour le mois de décembre. Assurer
    au pays son nécessaire énergétique est devenu un défi à relever chaque jour»



    La Roumanie n’est pas l’unique
    pays à soutenir la République de Moldavie. A l’issue d’une réunion du Conseil
    nordique déroulée mardi, à Helsinki, la Norvège, le plus grand fournisseur de
    gaz naturel en Europe, la Finlande, la Suède et l’Islande se sont engagés à
    aider l’Ukraine et la République de Moldavie à se doter de leur nécessaire
    énergétique pour cet hiver.









  • UE, attentive à l’évolution de la situation politique en Moldavie

    UE, attentive à l’évolution de la situation politique en Moldavie

    Tout le monde, à Chişinău, Bucarest et
    Bruxelles, a été soulagé de voir que le blocage politique hallucinant de
    République de Moldova a été résolu sans violence. Pendant cette semaine de
    crise, deux gouvernements parallèles avaient proclamé leur légitimité et s’étaient
    accusés réciproquement de coup d’Etat et la Cour constitutionnelle avait décidé
    la dissolution du Parlement et la suspension du président. Mais, soudainement,
    les fidèles du controversé oligarque Vladimir Plahotniuc ont renoncé au pouvoir
    et ont suivi leur leader hors du pays. Le précédent gouvernement, composé de
    membres du Parti démocrate de Plahotniuc et dirigé par Pavel Filip, a informé
    qu’il reprenait sa place dans l’opposition. La Cour constitutionnelle a annulé
    ses propres décisions. Le président socialiste pro-russe Igor Dodon a repris
    son poste. Et le cabinet dirigé par la pro-européenne Maia Sandu et soutenu par
    les socialistes, formé depuis le 8 juin, a enfin pu prendre ses fonctions
    exécutives.


    Parmi les premières déclarations de Maia Sandu
    il figurait la promesse que la Moldavie continuera l’application de l’Accord
    d’association avec l’Union européenne. Bruxelles a salué avec précaution l’engagement
    et la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a encouragé les
    autorités de Chişinău de mettre en pratique les reformes promises dans cet Accord,
    si elles veulent bénéficier du soutien entier de l’Union. « Nous restons très vigilants et nous encourageons les autorités d’être
    déterminées pour accomplir les reformes que le pays attend depuis
    longtemps »
    , a souligné Federica Mogherini. Le commissaire européen à
    l’élargissement, Johannes Hahn, a annoncé qu’il ira à Chişinău la semaine
    prochaine pour discuter des questions sensibles avec le nouveau gouvernement. La
    République de Moldavie, a-t-il rajouté, peut compter sur le soutien des
    européens une fois que les conditions sont remplies pour ce qui est de la
    suprématie de la loi, de la reforme judiciaire et de la promotion de la
    pluralité dans les médias.


    Très préoccupé par la situation de l’Etat voisin,
    où vivent trois millions de locuteurs de roumain, dont un million sont aussi
    citoyens roumains, Bucarest s’est aussi congratulé de la résolution pacifique
    de la crise. Le président Klaus Iohannis, la première ministre Viorica Dăncilă,
    le ministre des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, ont réitéré, sans exception,
    le soutien de la Roumanie pour l’amélioration de la situation à Chişinău et
    pour les aspirations européennes de la Moldavie. Néanmoins, les analystes ne
    cachent pas leur scepticisme sur le nouveau pouvoir de coalition gauche-droite.
    Qualifié par beaucoup comme étant « contre nature », l’association
    des socialiste pro-russes et des pro-européens évoque une alliance similaire, d’il
    y a 15 ans. A l’époque, l’ancien parti unique, communiste et pro-Moscou, avait invité
    au gouvernement ses adversaires les plus férus, les chrétiens-démocrates, antisoviétiques
    et promoteurs de la réunification avec la Roumanie. Après quelques années seulement,
    cette coalition déficiente a été enlevée du pouvoir par une révolte populaire
    violente. Aujourd’hui, ni les
    communistes, ni les chrétiens-démocrates ne sont plus représentés au parlement de
    Chişinău. (Trad. Elena Diaconu)

  • 23.02.2015 (mise à jour)

    23.02.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, effectuera mardi sa première visite en cette qualité dans la République de Moldavie voisine. Il doit s’entretenir avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, avec le nouveau chef du cabinet de Chisinau, Chiril Gaburici, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques représentées au Parlement. Klaus Iohannis est également attendu à une Université de la capitale moldave, où il tiendra un discours. Cette visite officielle à l’étranger, prévue être la première du président roumain après la prise de ses fonctions, avait dû être ajournée dans l’attente de la constitution et l’installation du nouvel Exécutif de Chişinău, issu de l’alliance minoritaire entre libéraux -démocrates et démocrates et soutenu par les communistes pro-russes. Antérieurement, Iohannis avait déclaré que la meilleure variante pour la poursuite du parcours européen de la République de Moldavie était celle d’un gouvernement formé des partis pro-européens, qui avaient recueilli la plupart des votes de l’électorat. Il faisait allusion aux libéraux, restés en opposition. Le président roumain Iohannis a pourtant précisé que la Roumanie, qui ne faisait qu’exprimer son option, ne saurait dicter ses choix au pays voisin. Toujours cette semaine, Klaus Iohannis est attendu à Berlin. Cette visite officielle, qu’il aurait dû effectuer à Berlin le 11 février, a été reportée en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral allemand, Richard von Weizsacker, prévues le même jour. A l’agenda de cette visite, figurent des entretiens avec son homologue allemand, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel. Pour le président Klaus Iohannis, roumain d’origine ethnique allemande, ce sera la première visite en Allemagne, depuis son élection à la tête de la Roumanie en novembre 2014.



    Diplomatie – En visite à Paris, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a réaffirmé lengagement de Bucarest en faveur du renforcement et de la promotion des valeurs de la francophonie. Lors dune entrevue avec la secrétaire générale de lOrganisation internationale de la francophonie, Michaëlle Jean, le responsable roumain a mis en exergue lattention particulière accordée par la Roumanie à la consolidation de la dimension régionale de la Francophonie, rappelant que la capitale roumaine accueille le Bureau régional de lOIF pour lEurope centrale et orientale et quelle a été lhôte du sommet de lOIF en 2006. Le ministre roumain des Affaires étrangères se trouve à Paris à linvitation de son homologue français, Laurent Fabius. Les deux hommes doivent évoquer la consolidation et la diversification du dialogue politique et diplomatique entre la Roumanie et la France afin de confirmer les engagements assumés par les deux pays dans le cadre du Partenariat stratégique bilatéral. Le responsable roumain doit également s’entretenir avec le commissaire général français à l’Investissement, Louis Schweitzer.



    Corruption — La Chambre des députés de Bucarest a donné lundi son aval pour le lancement par la Direction nationale anticorruption de la poursuite pénale et de la mise en détention provisoire d’Elena Udrea, ancienne députée et ministre du Développement et du Tourisme accusée de nouveaux actes de corruption. Elena Udrea est assignée à domicile depuis la semaine dernière après que le Tribunal eut remplacé la mise en détention provisoire par cette nouvelle mesure judiciaire dans un dossier de corruption.



    Vote — Nominé par le chef de l’Etat à la tête du Service roumain de Renseignement, l’eurodéputé Eduard Hellvig, sera auditionné mardi par la Commission spécialisée du Parlement de Bucarest. Sa nomination sera par la suite soumise au vote des deux Chambres du législatif où, pour obtenir l’investiture, Hellvig devrait obtenir la majorité des voix des sénateurs et députés. Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du PNL depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement de l’USL dirigé par Victor Ponta. Il a été un des membres de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. La fonction de directeur du SRI est vacante depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Antérieurement, Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer comme non constitutionnelle la loi de la cyber-sécurité.



    Minorités — Le ministre délégué pour les Roumains de l’étranger, Angel Tîlvar, a exprimé son optimisme modéré à l’égard d’un possible règlement de la situation des Roumains de la Serbie voisine. Lors des discussions menées la semaine dernière avec les responsables serbes, les représentants de la communauté roumaine et du milieu associatif et religieux des régions de la Vallée du Timoc et de la Voïvodine, dans l’est de la Serbie, Tîlvar a plaidé en faveur de l’accès des ethniques roumains à l’enseignement dans leur langue maternelle. L’adhésion aux normes européennes implique aussi la nécessité de prêter attention aux minorités, a affirmé le ministre roumain, tout en rappelant que Bucarest a soutenu les efforts de la Serbie visant à intégrer l’UE. La Roumanie figure parmi les cinq pays communautaires qui n’ont pas reconnu l’indépendance de l’ancienne province serbe du Kossovo à population majoritairement albanaise. Bucarest a pourtant appelé Belgrade, à plusieurs reprises, à assurer aux minorités ethniques des droits conformes aux normes européennes.























  • Le flash 09.09.2014 (mise à jour)

    Le flash 09.09.2014 (mise à jour)

    Moldova — La Roumanie continuera à assister la République de Moldavie, voisine, dans la mise en place de la législation communautaire. L’annonce a été faite, mardi, à Chisinau, par le sous- secrétaire d’Etat au Ministère roumain des Affaires Etrangères, M. Razvan Horatiu Radu. Lors des discussions avec les responsables moldaves, l’officiel roumain a insisté sur la priorité d’intégrer l’ordre juridique de l’UE au droit national des Etats membres. Chisinau a conclu en juin des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles et le gouvernement moldave espère que la République de Moldavie intègre l’UE en 2020.




    Commissaires européens – Le président de la future Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pourrait annoncer mercredi la répartition des portefeuilles de son nouveau exécutif. Citée par la correspondante Radio Roumanie à Bruxelles, sa porte parole a précisé que la liste finale répondait aussi bien aux exigences qu’aux préférences des Etats membres. Après l’annonce faite par le président de la Commission Européenne, chaque candidat sera auditionné par les commissions spécialisées du PE avant le vote final en séance plénière. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen avant d’assumer ses atttributions à partir du 1 novembre. Rappelons que la Roumanie a avancé le nom de Corina Cretu, vice-présidente du Parlement européen. Députée européenne depuis 2007, Corina Cretu, 47 ans, a été conseillère de l’ex président roumain, Ion Iliescu. La presse roumaine affirme que malgré le souhait de la Roumanie de se voir attribuer le portefeuille du Développement régional, madame Cretu se verra attribuer le plus probablement celui de l’Aide humanitaire.



    Vote — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mardi la demande de réexamen formulée par le président Traian Băsescu au sujet de la loi de la baisse de 5%, à partir du 1er octobre, des contributions de l’employeur à la Sécurité sociale ; les élus ont ainsi adopté, article par article, le document tel qu’il avait été envoyé pour être promulguer. La ministre des finances, Ioana Petrescu, a affirmé que les sources de financement pour compenser le manque à gagner au budget de l’Etat existaient aussi bien pour la fin de cette année que pour l’année prochaine. En juillet dernier, le président Traian Băsescu avait fait connaître son soutien à cette mesure, mais aussi ses réserves quant à son financement, et renvoyé le texte au Parlement. Ce mardi encore, les députés roumains ont voté en faveur du projet de loi concernant l’amnistie fiscale des retraités et des mères de famille ayant touché des indemnités suite à des erreurs administratives. Quelque 20.000 mères, 50.000 retraités et 25.000 salariés bénéficieront, au total, des nouvelles prévisions.



  • 22.07.2014 (mise à jour)

    22.07.2014 (mise à jour)

    OTAN — La Roumanie souhaite que l’OTAN ne diminue pas les ressources militaires déployées sur le flanc oriental de l’Alliance, a déclaré le président roumain Traian Basescu, avant son départ pour Varsovie, où il participe à la réunion des chefs d’Etats d’Europe centrale et de l’est. Les principaux sujets à l’ordre du jour: la situation dans la région, avec un accent particulier sur la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN qui sera accueilli par le Royaume-Uni, les 4 et 5 septembre.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participait mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion a été dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles ont aussi examiné la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    FMI – Une délégation du FMI se trouve à Bucarest pour des discussions en marge du premier rectificatif budgétaire sur 2014, annoncé dès le mois dernier par le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta. A la fin de la semaine en cours, le ministère des finances devrait rendre publiques les données relatives à l’exécution financière du budget consolidé sur le premier semestre de l’année. Selon les données les plus récentes fournies par le ministère du domaine, le déficit du budget général consolidé a diminué jusqu’à 0,24% du PIB, au bout des cinq premiers mois de 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI tablent sur un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Notons aussi qu’à la fin de l’année passée, le déficit du budget général consolidé de la Roumanie représentait 2,5% du PIB.




    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



  • 22.07.2014

    22.07.2014

    Ukraine — La Russie est un partenaire des groupements terroristes une fois qu’elle appuie ceux de l’est ukrainien, a affirmé ce mardi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la Roumanie voudrait que l’OTAN ne diminue pas ses ressources militaires sur le flanc oriental de l’alliance. Traian Basescu a fait ces déclarations avant de s’embarquer à destination de Varsovie où il participera à une réunion de ses homologues d’Europe centrale et de l’Est. Au menu de la réunion figureront des thèmes tels la situation régionale avec un accent particulier sur la crise ukrainienne et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN prévu les 4 et 5 septembre, au Royaume Uni.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participe ce mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion sera dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles examineront aussi la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    FMI — Une délégation du FMI discute ce mardi, à Bucarest, avec des représentants du Ministère des Finances du premier rectificatif budgétaire sur 2014. La réunion survient dans le contexte où le Ministère susmentionné s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données visant la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Le rectificatif budgetaire a été annoncé le mois dernier par le premier ministre, Victor Ponta.

  • 29.04.2014

    29.04.2014

    Visas — La République de Moldavie s’est proposé de devenir membre à pleins droits de l’UE en 2019, lorsque la Roumanie assurera la présidence de l’UE, a déclaré le premier ministre moldave, Iurie Leanca. Pour sa part, le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta, a assuré que la Roumanie continuerait à soutenir inconditionnellement l’intégration européenne du pays voisin. Les deux officiels se sont entretenus mardi dans une localité située à la frontière roumano-moldave, un jour après la levée de l’obligation des visas européens pour les ressortissants moldaves. Victor Ponta et Iurie Leanca ont aussi discuter avec des citoyens de la République de Moldavie qui ont traversé sans visas la frontière avec la Roumanie. Les ressortissants moldaves munis d’un passeport bio métrique peuvent voyager sans visas dans l’UE depuis le 28 avril 2014. Ils peuvent se déplacer dans les Etats de l’UE seulement à des fins touristiques, leur voyage ne pouvant pas excéder 90 jours.



    Conférence — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, fait ces mardi et mercredi une visite à Washington où il doit participer à une conférence sur des thèmes européens. Y participent des officiels de l’administration américaine, de hauts responsables de l’UE, de l’Alliance nord-atlantique ainsi que des chefs de gouvernement, des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de plusieurs Etats européens. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, les pourparlers seront dominés par les événements importants ayant abouti à la création d’une communauté transatlantique solide et prospère, ainsi que par les perspectives stratégiques pour l’Europe de l’Est et du Sud. En marge de la conférence, le chef de la diplomatie roumaine rencontrera des officiels de l’Administration américaine, des représentants du Congrès des Etats-Unis et des membres de la communauté roumaine.



    Maison Royale — La princesse héritière Margarita et le prince Radu entament ce mardi une visite publique en Israël, la première que des membres de la Maison Royale de Roumanie font dans ce pays depuis la création de l’Etat hébreu. A l’agenda figurent entre autres des rencontres avec le ministre de la Santé, Yael German, le vice-président de la Knesset, Ruth Calderon, et le Patriarche orthodoxe de Jérusalem, Théophilos III. De même, la princesse héritière et le prince Radu doivent se rendre au mémorial Yad Vashem, où ils prendront part à une cérémonie de commémoration, ainsi qu’à l’Eglise orthodoxe roumaine de Jérusalem. Le prince Radu doit également donner deux conférences à l’Université hébraïque de Jérusalem et à l’Université de Tel Aviv. La visite qui doit s’achever vendredi ; elle sera faite à l’invitation de plusieurs représentants de la Knesset.



    Théâtre — Les meilleurs spectacles de théâtre et artistes roumains de l’année 2013 ont été primés lundi soir par l’Union théâtrale de Roumanie, lors d’un gala accueilli par le Palais de la Culture de Târgu Mures, au centre du pays. « Victor ou les enfants au pouvoir », mis en scène par Silviu Purcarete au Théâtre magyar d’Etat de Cluj Napoca a reçu le prix du meilleur spectacle. Corneliu Raileanu a été désigné le meilleur comédien et Alexandra Fasolà la meilleure comédienne dans un rôle principal.



    Sport — Au Championnat du monde de tennis de table à Tokyo, la sélection féminine roumaine s’est inclinée mardi devant la Corée du Nord. Aujourd’hui encore, la Roumanie doit rencontrer la Chine, championne du monde en titre. Dans le match de début, l’équipe roumaine s’est imposée devant la Slovaquie. Elle rencontrera l’Autriche, mercredi, et la Pologne, jeudi. A l’édition précédente des Championnats du monde, la Roumanie s’est classée 8e.

  • 24.04.2014 (mise à jour)

    24.04.2014 (mise à jour)

    Inondations — Plusieurs départements du sud de la Roumanie, déjà touchés par les crues risquent à nouveau d’être inondés. Les hydrologues ont prolongé jusqu’à vendredi l’alerte jaune aux pluies abondantes et au vent fort dans neuf départements du sud du pays. Dans ces régions, les quantités d’eau dépasseront les 15 à 20 l/m2 et la vitesse du vent sera de 50 à 60 km/h.



    République de Moldavie – La situation en Ukraine et dans toute la région représente un danger à l’adresse de la Moldavie, mais aussi une opportunité pour celle-ci d’intégrer plus vite l’UE, a déclaré jeudi le premier ministre roumain, Victor Ponta, pour la chaîne de radio publique. Et lui d’ajouter que c’est notamment la Roumanie suivie par l’UE et les Etats-Unis qui devrait soutenir la Moldavie voisine dans ses efforts d’intégrer l’espace communautaire. D’autre part, le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius et son homologue allemand Frank Walter Steinmeier ont déclaré, mercredi soir, à Chisinau, que l’UE accordera à la République de Moldova, de l’appui technique et financier après la signature de l’accord d’association afin de pouvoir poursuivre les réformes. La Moldavie a paraphé l’accord dassociation au sommet du Partenariat oriental de lUE a Vilnius en novembre et s’apprête à le signer fin juin.



    Elections européennes — Pour les candidats roumains aux élections européennes, jeudi fut le dernier jour avant le début officiel de la campagne électorale. Selon les chiffres rendues publiques par le Bureau électoral central, au total 15 alliances et coalitions et huit candidats indépendants se sont inscrits au scrutin prévu le 25 mai.



    Enquête – 64% des travailleurs roumains considèrent que les conditions de travail prévalant dans leur pays sont mauvaises, tandis que 32% soutiennent le contraire, d’après une enquête Eurobaromètre publiée jeudi qui examine limpact que la crise a eu sur la qualité du travail. Sur l’ensemble des sujets questionnés, 55% pensent que les conditions de travail se sont détériorées au cours des 5 dernières années. Bien que la plupart des travailleurs européens soient satisfaits de leurs conditions de travail (77 % en moyenne dans l’UE), il existe de très grandes disparités entre les États membres (de 94 % au Danemark à 38 % en Grèce). Par ailleurs, 58% des Roumains considèrent le stress comme étant le principal facteur susceptible de porter atteinte à leur santé et à la sécurité au travail. La moyenne européenne est de 53%.

  • 23.04.2014

    23.04.2014

    Intempéries — 11 départements du sud et du sud-ouest du pays sont jusqu’à jeudi soir en vigilance jaune aux pluies abondantes. Dans les régions signalées, les quantités d’eau dépasseront les 25-30 litres par m², et par endroits, même 50 l/m². Le vent souffle fort, avec des vitesses supérieures à 50-60 km/h. Les maximales de température devraient grimper néanmoins jusquà 24 degrés. Les pluies abondantes des derniers jours ont causé des crues dans le sud du pays, suite auxquelles au moins 4 personnes ont perdu la vie et quelques centaines ont été évacuées.



    Corruption – Le Parquet roumain anticorruption a confirmé mercredi avoir demandé à la Chambre des députés de permettre larrestation préventive dun élu, accusé de trafic dinfluence pour obtenir de largent et des biens. Selon les procureurs, en 2012, alors quil était président de la filiale de Dâmbovita du Parti Démocrate Libéral, Florin Popescu aurait demandé à ladministrateur dune société spécialisée de lui fournir quelque 70 tonnes de viande de poulet, dont la valeur approchait les 100 mille euros, pour les distribuer durant la campagne électorale.


    Et toujours mercredi, le parquet anticorruption a engagé des poursuites pénales à lencontre dun ex-ministre de lagriculture, Stelian Fuia. Celui-ci est accusé davoir aliéné illégalement des terrains entre 2005 et 2007, alors quil occupait le poste de directeur dun centre de recherches agricoles. Le préjudice a été estimé par les procureurs à quelque 370 mille euro. Stelian Fuia avait été ministre de lagriculture durant trois mois seulement, en 2012.



    Relations – Lambassadeur de France de Roumanie, Philippe Gustin, sest vu décerner mercredi le titre de Docteur Honoris Causa de lAcadémie de technique militaire de Bucarest. Cette distinction honore la France et vient prouver la qualité des relations bilatérales en matière de défense.


    Notons également que lambassadeur Philippe Gustin, qui conclut son mandat le 30 avril, sera présent ce jeudi dans les studios de RRI pour sa dernière interview en cette qualité. Il répondra aux questions dIleana Taroi, en direct à 10H TU.



    Diplomatie – Les chefs des diplomaties française et allemande, Laurent Fabius et respectivement Frank Walter-Steinmeier, se sont rendu mercredi à Chisinau, en République de Moldavie, dans le cadre dune tournée qui comporte aussi la Géorgie, a-t-on appris dun communiqué du Quai dOrsay. Les deux hommes ont rencontré le premier ministre Iurie Leanca et des députés de la coalition au pouvoir en Moldavie. Le pays ex-soviétique doit signer cet été lAccord dassociation à lUE, un rapprochement appuyé tant par Bruxelles que par Washington dans le contexte de la crise ukrainienne.



    Tennis — Dans la compétition de double du tournoi de tennis BRD Năstase Ţiriac Trophy de Bucarest, doté de prix de 420.000 deuro, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer se sont qualifiés mercredi dans les quarts de finale de cette compétition. Ils ont eu raison du couple français Nicolas Mahut-Adrian Mannarino. En revanche, le joueur roumain Victor Hănescu sest incliné devant le Français Gilles Simon au deuxième tour du. Gilles Simon, tête de série n° 4 et triple gagnant de ce même tournoi bucarestois, sest imposé en en deux sets.

  • 16.04.2014 (mise à jour)

    16.04.2014 (mise à jour)

    Développement — Les pays du groupe de Visegrad, rejoints par la Roumanie et la Bulgarie, ont convenu de mettre en place une stratégie commune visant à promouvoir des projets de développement et à mieux défendre leurs intérêts au sein de l’UE. Lors d’une réunion à Budapest, les ministres du développement de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Roumanie et de la Bulgarie ont fait savoir que cette stratégie devrait mener à terme à une mise à niveau des six pays tout en améliorant la compétitivité dans la région. Rappelons-le, le groupe de Visegrad a été créé en 1991 et il est censé renforcer la coopération entre les pays participants et accélérer leur intégration européenne.



    Finances — Pour subvenir à ses besoins, la Roumanie s’est assurée les fonds lui étant nécessaires jusqu’à la fin de cette année, sur les marchés internationaux et à des taux d’intérêt très intéressants, se mettant à l’abri des éventuels effets négatifs de l’instabilité politique provoquée par la situation en Ukraine, a annoncé le premier ministre Victor Ponta. La Roumanie a emprunté mardi un milliard 250 millions d’euros sur les marchés internationaux, grâce à une émission d’euro-obligations sur 10 ans, pour 3,75% de taux d’intérêt annuels. A la mi-janvier, la Roumanie avait attiré deux autres milliards de dollars par des émissions d’obligations sur 10 et respectivement sur 30 ans, à des taux d’intérêt de 5,02% et de 6,25%.



    Séparatisme — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a demandé à la présidence de l’OSCE de s’impliquer « d’urgence » après que le parlement de Transnistrie eut demandé mercredi a la Russie et aux Nations unies de reconnaître lindépendance et ensuite le rattachement à la Fédération de Russie de ce territoire, qui compte officiellement 500.000 habitants et ou sont stationnés environ 1.500 soldats russes. Le responsable roumain a annoncé que Bucarest appuie, en ce sens, la position du gouvernement de la République de Moldavie qui a qualifié cette décision de « provocation directe » à l’adresse de l’intégrité territoriale de cet ex-pays soviétique. La décision du législatif de Tiraspol est contraire au principe fondamental de réglementation par des moyens politiques du problème transnistrien, dans le format 5+2, regroupant, la République de Moldavie, la Fédération de Russie, l’Ukraine, l’OSCE, l’UE et les Etats-Unis. Une délégation de cette région doit d’ailleurs se rendre jeudi à Moscou pour remettre au président du Parlement russe cette demande de reconnaissance et de rattachement. Une sollicitation similaire a été envoyée aussi à l’UE.



    e-VIZA — Le ministère roumain des Affaires étrangères a lancé mercredi le portail e-VIZA, dédié aux ressortissants étrangers souhaitant obtenir un visa d’entrée en Roumanie, un projet financé par le Fonds social européen. Les ressortissants des pays ayant besoin d’un tel document pour voyager en Roumanie pourront, ainsi le décrocher en utilisant Internet, ce qui raccourcit substantiellement les temps d’attente et de traitement des informations. Le portail sera opérationnel à compter du 17 avril.



    Enquête — Le Parquet de la Haute Cour de cassation et de justice a entamé une enquête pénale pour conflit d’intérêts, abus de fonction, faux et usage de faux dans les documents officiels dans une affaire visant un terrain acheté par une des filles du président de la République, Traian Basescu. Une commission parlementaire avait enquêté, à son tour, en janvier, la légalité de cet achat, après que Ioana Basescu est entrée en possession d’un terrain agricole dans la commune de Nana (département de Calarasi, dans le sud-est de la Roumanie). Mardi, le chef de l’Etat avait estimé que la création de cette commission était abusive, ajoutant que ce n’était pas au Parlement d’analyser des transactions privées, telle celle faite par sa fille.



    Décès — Nina Cassian, une des poètes roumaines les plus importantes du 20e siècle, est décédée mardi à New York, à l’âge de 89 ans. Avec une activité multidisciplinaire, allant de la création littéraire en vers ou en prose à la traduction ou à la composition de lieder ou de musique de chambre. En 1985, suite à un conflit avec le régime de Nicolae Ceausescu provoqué par ses vues anticommunistes, elle fuit la Roumanie et s’installe à New York. Son appartement de Bucarest est confisqué par l’Etat et ses livres sont interdits jusqu’à la révolution de 1989. Le président roumain, Traian Basescu, et le premier ministre, Victor Ponta, ont envoyé des messages de condoléances, à cette occasion.

  • 31.03.2014 (mise à jour)

    31.03.2014 (mise à jour)

    Accise — Le président roumain, Traian Basescu, a de nouveau exhorté le chef du Cabinet de Bucarest, Victor Ponta, à renoncer à la majoration de l’accise sur le gas-oil et l’essence, estimant qu’il s’agit d’une mesure « inutile » et avec « des conséquences négatives multiples » pour la population. Le président craint que la hausse de cette taxe n’entraîne une majoration des prix qui mène à une chute de la consommation. En réaction, le premier ministre a qualifié de « populistes » les propos du chef de l’Etat, soulignant que les prix de l’essence et du gas-oil avaient augmenté de 70% et respectivement de 90% durant les mandats des gouvernements appuyés par le président.


    Par ailleurs, Victor Ponta a déclaré que son cabinet allait reverser aux transporteurs de marchandises quatre des sept centimes d’euros de majoration, à partir du 1er avril, de l’accise par litre de carburant. Cette meure, précise-t-il, permettra aux transporteurs roumains de rester compétitifs par rapport à ceux des pays voisins. L’Union nationale des transporteurs routiers souhaite que le remboursement du supplément d’accise soit accordé aux transporteurs de personnes aussi, sinon le transport de passagers reviendra plus cher.



    Accidents — La Roumanie mène le classement des pays membres de l’UE pour ce qui est du nombre d’accidents mortels de la route, selon les chiffres rendus publics lundi par le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas. En 2013, la Roumanie a connu 92 décès des suites d’un tel accident pour chaque million d’habitants du pays. Néanmoins, toujours l’année dernière, le taux des décès routiers a diminué de 9% par rapport à 2012. Dans ce classement noir, la Roumanie est suivie par la Pologne, le Luxembourg, la Lettonie et la Croatie. Les pays les moins touchés par ce fléau sont le Royaume Uni, la Suède et les Pays Bas.



    Coopération — La Roumanie souhaite être le premier Etat de l’UE à ratifier l’Accord d’association de la République de Moldavie à la communauté, a fait savoir lundi le chef de la diplomatier roumaine, Titus Corlăţean, en visite à Chisinau. Aux côtés de son homologue moldave, Natalia Gherman, le ministre roumain a dirigé les travaux de la Commission intergouvernementale Roumanie – République de Moldavie, ciblés sur l’intégration européenne de cette dernière. Les deux responsables ont par ailleurs signé aussi plusieurs accords de coopération bilatérale visant la justice, les médias et la sécurité alimentaire. En outre, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu aussi avec le président moldave Nicolae Timofti et son premier ministre Iurie Leancă, devant lesquels il a réaffirmé l’appui de Bucarest au parcours européen de la Moldavie ex-soviétique voisine.



    Corruption — L’ex-ministre roumain de l’Economie, le conservateur Codruţ Şereş, a été condamné lundi par la Haute Cour de cassation et de justice à quatre ans de prison ferme pour complicité à l’abus de fonction. Codruţ Şereş a été mis en examen pour des faits survenus alors qu’il était ministre entre 2005 et 2006. Il avait alors dissimulé les activités illégales de la société Hidroelectrica, directement subordonnée au ministre, le préjudice porté à l’Etat se chiffrant à quelque 165 millions de dollars. Six autres membres de l’ancienne ou de l’actuelle direction de Hidroelectrica ont également été condamnés dans ce dossier, toujours pour abus de fonction. La décision des juges n’est pourtant pas définitive et peut être contestée.



    Nomination — Ancien député, ministre et chef de la filiale roumaine du groupe bancaire néerlandais ING, Mişu Negriţoiu a fait lundi un pas supplémentaire vers le fauteuil de président de l’Autorité roumaine de suivi financier. Sa nomination a été avalisée par les commissions pour le budget, les finances et l’économie du législatif roumain, mais sa candidature doit encore recevoir le feu vert de tous les sénateurs et députés roumains réunis en séance plénière. Mişu Negriţoiu doit remplacer à ce poste le libéral Dan Radu Ruşanu, placé en détention provisoire début mars pour association de malfaiteurs et complicité à l’abus de fonction.



    Football — L’ancien capitaine de la sélection nationale roumaine de foot, Cristian Chivu, a rompu son contrat avec l’équipe italienne Internazionale Milano, dont il est membre depuis 2007, mettant ainsi fin à sa carrière de joueur professionnel aussi. Dans un communiqué, le club milanais remercie le Roumain pour sa fidélité envers cette équipe, avec laquelle il a remporté trois titres de champion, deux coupes et deux supercoupes d’Italie de foot. Agé de 33 ans, Cristian Chivu a eu un parcours international très riche, évoluant également au cours de sa carrière à l’équipe Ajax d’Amsterdam et au club AS Rome. Aux côtés de la sélection nationale roumaine, il avait été présent dans les étapes finales de la Coupe européenne de football de 2000 et 2008.