Tag: ressources humaines

  • Santé et pandémie

    Santé et pandémie

    Le quotidien Ziarul financiar (le Journal financier) organise le débat ZF HEALTH & PHARMA SUMMIT chaque année. Coronavirus oblige, lédition 2020, qui a réuni des représentants importants de ces deux secteurs, a eu lieu en ligne, sous forme de vidéoconférence. Ligia a suivi les débats.





  • La crise du marché du travail roumain et les travailleurs étrangers

    La crise du marché du travail roumain et les travailleurs étrangers

    Aussi, le déficit croissant de la force de travail interne a mis le pays dans la situation de devoir faire appel aux travailleurs étrangers, ne fut-ce que pour essayer de combler ce manque de main d’œuvre. La Roumanie se situe ainsi en deuxième position dans l’UE, juste après la République Tchèque, dans le classement des pays demandeurs de travailleurs étrangers hors UE. Pour information, la majeure partie des travailleurs étrangers embauchés en 2018 en Roumanie proviennent du Vietnam (35%), suivi par la Turquie, le Népal, la Serbie, le Sri Lanka, la Chine et la Moldova. La crise de la force de travail frappe de plein fouet notamment les industries de l’Horeca, les constructions navales, les grossistes, l’industrie textile ou encore l’industrie du bâtiment… Hasard ou pas, c’est dans ces mêmes industries que travaillent les Roumains partis travailler à l’étranger, en Europe ou ailleurs, qu’il s’agisse de ceux partis depuis plusieurs années, ou plus récemment.

    Parmi les causes du déficit de main d’œuvre roumaine, il faut ajouter a l’émigration massive l’état du système roumain d’enseignement, selon Maria Grapini, eurodéputée sociale-démocrate roumaine, et femme d’affaire à ses heures perdues.Maria Grapini : « Ce qu’il faut savoir c’est que la crise de la force de travail existe au niveau de l’exécution, des jobs les moins qualifiés, cela ne touche pas vraiment ceux qui ont un niveau BAC + 5, par exemple. Malheureusement, l’on ressent là les conséquences de la suppression de l’enseignement technique il y a de cela plusieurs années. Entre temps, un nouveau système a été mis en place. La loi de l’apprentissage a été adoptée. Mais on est loin du compte. J’ai crée mes entreprises dans le domaine du textile. Dans ce domaine, on ressent la crise, en lien direct avec la suppression de l’enseignement technique, des écoles professionnelles. Il y a avait un enseignement pointu dans des domaines spécifiques tels que le tissage, la peinture. Quant à d’autres métiers, tels électricien, soudeur, tourneur, n’en parlons pas ».

    « On importe de la main d’œuvre peu qualifiée », soutiennent à l’unisson les consultants et les responsables RH, telle Dana Ionescu, global mobility manager, chez ADECCO România : « Importer de la main d’œuvre étrangère n’est pas bon marché. Il existe des barèmes salariaux qu’il nous faut respecter. Je vous donne un exemple. Un Roumain, on peut l’embaucher au salaire minimum, alors que l’ouvrier étranger, pour qu’il puisse obtenir le droit de travailler en Roumanie, doit bénéficier d’un salaire équivalent au salaire moyen. A cela, il faut évidemment ajouter les autres charges : les frais des agences d’Intérim, les taxes notariales, les traducteurs et ainsi de suite ».

    Les employeurs roumains continuent à faire croître la demande en main d’œuvre étrangère, ce qui oblige les autorités a délivrer de plus en plus de permis de travail. Dana Ionescu poursuit : « Selon les données centralisées par l’Agence nationale du Travail, 31.464 postes de travail disponibles mis à la disposition des demandeurs d’emploi bénéficiaires d’allocations de chômage, et ce de manière répétée. Mais ces 31.000 places n’ont jamais été occupées. C’est à cause de ce déficit patent de main d’œuvre que le contingent d’employés étrangers, approuvé chaque année par arrêté gouvernemental, croît constamment. Parfois même, le gouvernement est obligé d’approuver une nouvelle majoration de ce quota en cours d’année. »

    Durant cette année en cours, le quota approuvé pour les nouveaux arrivants a augmenté de 55% par rapport à la même période en 2017. En début d’année, seuls 7.000 travailleurs étrangers étaient autorises à travailler en Roumanie. Mais au mois d’août dernier, le gouvernement a changé radicalement d’orientation sous la pression du patronat : les quotas ont alors battu tous les records.

    Dana Ionescu détaille : « Pour les CDI, le quota a doublé, passant de 4 à 8.000 contrats. En revanche, pour les travailleurs détachés, le quota a quadruplé, passant de 1.200 à 5.200. Et il reste encore à voir si on ne va pas assister à une nouvelle augmentation de ce quota, avant la fin de l’année ».

    Au-delà de l’évidente nécessité d’un meilleur ajustement entre les formations proposées par le système public d’enseignement et les besoins du marché du travail, au-delà des effets positifs attendus par la mise en application de la loi de l’Apprentissage, encourager les Roumains émigrés à revenir au pays demeure sans doute une solution-clé.

    L’eurodéputée Maria Grapini aborde le sujet, avec précaution : « Ceux qui sont partis se méfient. Les Roumains que j’ai rencontrés en Espagne par exemple, me disaient n’avoir pas confiance dans le maintien à long terme de leurs emplois en Roumanie. Ils ne parlaient pas tant du niveau des salaires, mais plutôt de la pérennité de leurs potentiels emplois, une fois rentrés au pays. Alors ils n’en veulent pas, ils se méfient, ils n’ont pas cette indispensable confiance dans la pérennité du marché du travail roumain sur le long terme. La Roumanie a besoin de mieux cibler ce besoin lorsqu’elle s’attache à concevoir ses politiques publiques. »

    D’ici là, l’importation de la main d’œuvre étrangère demeure une solution de facilité, et cette tendance ne fait que s’accentuer. Les dirigeants s’intéressent aux modalités de simplification de la législation en la matière. Eliminer la barrière du niveau salarial pour les ouvriers étrangers n’est plus tabou. Des voix s’élèvent pour protester contre la rigidité de ce niveau salarial : selon certains, il ne peut être décrété par la loi, puisqu’il dépend des lois du marché et de la négociation salariale.

    Mais tant qu’une loi ne tranche pas cette question, tous ces discours ne sont que vœux pieux. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 13.09.2017 (mise à jour)

    13.09.2017 (mise à jour)

    UE – Le président roumain Klaus Iohannis a salué mercredi dans un communiqué le message visant l’Unité de l’UE et la consolidation du projet européen prononcé par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker devant le Parlement européen, à Strasbourg. Le chef de l’Etat roumain a également salué la proposition du responsable européen d’organiser un sommet de l’UE le 30 mars 2019 à Sibiu, dans le centre de la Roumanie, durant la période quand Bucarest assurera la présidence tournante du Conseil de l’Union. Le sommet sera consacré à des affaires stratégiques sur l’avenir de l’espace communautaire. Le président Klaus Iohannis a également loué l’appui que la Commission accorde à la Roumanie dans ses efforts d’adhérer à l’espace Schengen. Jean-Claude Juncker a déclaré devant le Parlement européen que la Roumanie et la Bulgarie devraient être rapidement acceptées dans l’espace européen de libre circulation. Il s’est également prononcé en faveur de l’introduction de facilités pour les Etats de l’Union qui souhaitent adopter la monnaie unique. Le Brexit, le terrorisme, la migration illégale, la croissance économique et l’emploi ont également figuré parmi les thèmes évoqués par le chef de la Commission européenne qui n’a pas omis de souligner que la qualité des produits vendus dans les pays de l’est de l’Europe devraient être la même que celle des produits commercialisés à l’Ouest.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté la motion simple au sujet de la Justice déposée par les groupes parlementaires du Parti national libéral et de l’Union sauvez la Roumanie, d’opposition. Selon les initiateurs de la motion, les amendements aux lois régissant la justice, proposés par M. Toader, sont une tentative d’annuler les progrès enregistrés jusqu’à présent dans le domaine. Le ministre a répondu que ces modifications étaient nécessaires, vu que la législation en question datait de 2004 et que la Conseil supérieur de la magistrature avait demandé, en 2015, une mise à jour. Vivement critiqué aussi par la société civile et les médias, le projet avancé par le ministre de la justice stipule, entre autres, l’élimination du chef de l’Etat de la procédure de désignation des procureurs en chef des Parquets anticorruption et antiterrorisme, la subordination de l’Inspection judiciaire au ministère de la justice et une plus grande ancienneté professionnelle requise pour les magistrats nommés dans différentes fonctions. La tentative du gouvernement d’alléger par décret d’urgence, en début d’année, la législation pénale concernant les faits de corruption avait provoqué des manifestations de rue massives.

    Réunion – La 26e Conférence annuelle des radiodiffuseurs publics du monde s’est achevée aujourd’hui à Sinaia dans les Carpates méridionales de Roumanie. Les débats du jour ont été consacrés à l’avenir de la radio, au service des communautés humaines et au rôle des médias dans la protection de la diversité culturelle. Les quelque 150 participants ont convenu, hier, que les médias publics devaient fonctionner, en prenant en compte trois éléments fondamentaux – l’information, l’éducation et le divertissement, quels que soient les moyens de financement et l’évolution des technologies.

    Collectif – Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi le premier collectif du budget 2017. Le budget rectificatif repose toujours sur un déficit de 2,95% du PIB. Ce collectif est positif a précisé le ministre des finances, Ionut Misa, soulignant que durant le premier semestre, la Roumanie avait enregistré une croissance économique supérieure aux estimations initiales de 5,8%, ce qui a produit une croissance du PIB d’environ 4,8 milliards d’euros. Conformément au gouvernement, toutes les institutions publiques disposent de l’intégralité des fonds nécessaires à leur fonctionnement. Ce qui plus est, les ministères de l’agriculture, de la santé, de l’intérieur ainsi que le ministère du milieu des Affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat recevront des fonds supplémentaires. Des coupes ont été opérées notamment aux ministères du développement régional, des transports et des communications.

    Ressources humaines – La Roumanie occupe la 42e place sur 130 Etats du monde pour ce qui est du développement du capital humain, selon rapport publié mercredi par le forum économique mondial. Avec un taux de développement de son capital humain de 66%, soit supérieur à la moyenne mondiale de 62%, la Roumanie traine toujours derrière des pays de sa région tels la Slovénie, l’Estonie et la République Tchèque. La Roumanie devance pourtant des pays tels le Portugal, l’Espagne et la Grèce. Le leader mondial du classement est la Norvège avec un score de plus de 77%. Les bons élèves du classement sont, outre les pays scandinaves, la Suisse (3eme), les Etats-Unis (4eme), l’Allemagne (6eme), voire la Russie qui figure au 16eme rang du classement, grâce au haut niveau de formation de ses habitants, héritage de l’ère communiste. L’indice calculé par le Forum reflète entre autres le niveau de formation de la population, le niveau de participation au marché du travail, ou la part de salariés hautement qualifiés dans l’emploi global.

    Syrie – Suite à des démarches complexes, le ministère roumain des Affaires Etrangères a achevé les procédures de rapatriement de la Syrie, via le Liban d’un groupe de 5 ressortissants roumains et d’un syrien membre de leur famille, lit-on dans un communiqué. Depuis le début des opérations d’évacuation des ressortissants roumains de Syrie, en 2011, 735 personnes ont pu quitter ce pays avec l’aide des autorités de Bucarest. A présent l’ambassade roumaine à Damas offre de l’assistance consulaire et de la protection non seulement aux citoyens roumains se trouvant sur le territoire syrien, mais aussi aux ressortissants de pays tels l’Australie, le Canada, la France, la République de Moldova et le Portugal.

  • A la Une de la presse roumaine 11.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 11.12.2015

    La presse roumaine s’attarde notamment sur une controverse médiatique à Bruxelles qui met en cause la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Creţu, pour son comportement jugé sans professionnalisme. A la Une également – une grande affaire potentielle de corruption sur le sol des Etats-Unis, impliquant deux hommes d’affaires roumains, de même que les propos de l’ex-ambassadeur de France en Roumanie, Philippe Gustin, qui appelle la Roumanie de mettre à profit sa véritable richesse, les ressources humaines.