Tag: restriction

  • 09.03.2022

    09.03.2022

    Ukraine – L’Ukraine doit
    résister à l’attaque de la Russie pendant les 7 à 10 prochains jours afin que
    Moscou ne puisse prétendre à aucune victoire, a déclaré un haut responsable du
    gouvernement de Kiev. Selon Vadim Denisenko, conseiller du ministre ukrainien
    de l’Intérieur, les cibles les plus probables sont la ville de Marioupol et la
    capitale Kiev. « Ils ont besoin d’au moins une victoire avant d’être
    contraints aux négociations finales », a écrit Denisenko sur Facebook. La
    déclaration intervient à un moment où plus de deux millions d’Ukrainiens ont
    fui le plus grand assaut contre un pays européen depuis la Seconde Guerre
    mondiale, selon Reuters. D’autre part, le Fonds monétaire international doit
    approuver aujourd’hui un financement d’urgence de 1,4 milliards de dollars pour
    l’Ukraine, afin d’aider le pays à répondre à l’invasion de la Russie, comme l’a
    déclaré la directrice générale de l’organisation, Kristalina Georgieva. De plus
    en plus d’entreprises occidentales quittent le marché russe sous le coup de
    sanctions internationales. Mardi, la chaîne américaine McDonald’s a annoncé
    qu’elle fermait temporairement ses 850 restaurants en Russie et suspendait
    toutes ses activités dans le pays. En Russie, la vente de devises étrangères
    sera suspendue jusqu’au 9 septembre, a annoncé la Banque centrale, frappée par
    des sanctions occidentales sans précédent. Le retrait d’espèces des comptes en
    devises ouverts auprès des banques russes sera limité à 10 000 dollars, le
    reste ne pouvant être retiré qu’en roubles, au taux de change actuel. Le rouble
    a battu ces derniers jours de nouveaux records historiques de dépréciation par
    rapport aux devises occidentales. Mardi, l’économie russe a subi un nouveau
    coup dur après que le président américain Joe Biden a annoncé un embargo sur
    les importations de pétrole et de gaz en provenance de ce pays.


    Réfugiés -
    Quelque 320 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Roumanie depuis le
    déclenchement du conflit dans leur pays. Parmi eux, 235 000 ont déjà quitté la
    Roumanie vers d’autres destinations. Mardi il y a eu une légère baisse du
    nombre de ressortissants qui ont franchi les frontières de notre pays. Les
    autorités roumaines et la société civile continuent de se mobiliser pour venir
    en aide aux réfugiés en leur offrant notamment de l’hébergement, de la
    nourriture, des aliments, des vêtements et des médicaments. Les efforts des
    Roumains ont été appréciés par plusieurs personnalités politiques
    internationales ainsi que par la presse occidentale.


    USA -
    Le chef de l’Etat roumain aura vendredi, à Bucarest, des consultations
    politiques avec la vice-présidente américaine, Kamala Harris, qui fera une
    visite officielle en Roumanie. Selon l’administration présidentielle, la
    présence de la responsable américaine à Bucarest reconfirme la solidité du
    Partenariat stratégique bilatéral et l’engagement ferme de Washington de
    soutenir la sécurité de la Roumanie et des alliés sur le flanc Est de l’Otan, y
    compris par une présence militaire américaine et alliée en Roumanie. Il sera
    également question des nouvelles sanctions à imposer à la Russie dans le
    contexte la guerre en Ukraine et de coordonner la communauté transatlantique en ce
    sens. La visite démontre aussi l’appréciation des Etats-Unis envers Bucarest
    pour son approche responsable et impliquée dans le contexte des menaces
    actuelles à l’adresse de la sécurité européenne et pour sa manière de gestion
    des réfugiés. La visite de Kamala Harris à Bucarest intervient dans le contexte
    du 25ème anniversaire du Partenariat stratégique bilatéral.






    Pandémie – A
    compter de ce mercredi, l’état d’alerte sanitaire a été levé en Roumanie et
    donc toutes les restrictions ont été annulées. Désormais, le port du masque de
    protection n’est plus obligatoire à l’intérieur comme à l’extérieur, mais il
    est recommandé. De même l’accès dans les différents espaces publics – magasins,
    salles de spectacle, institutions, etc – ne se fait plus sur la base du certificat
    vert numérique. Les hôpitaux continueront à recevoir les malades de Covid
    nécessitant un traitement. Le formulaire de localisation des passagers n’est
    lui non plus demandé à l’entrée en Roumanie à compter d’aujourd’hui. Le
    ministre de la Santé, Alexandru Rafila, appelle toutefois à la prudence et à la
    responsabilité, précisant que le coronavirus n’a pas encore disparu.




    Législation – La Roumanie doit
    transposer dans la législation nationale une directive européenne portant sur
    la protection des lanceurs d’alerte. Il s’agit d’une personne qui signale des
    pratiques illégales, incorrectes ou manquant d’éthique observées au sein de la
    compagnie où elle travaille, qu’elle soit publique ou privée. Un projet de loi
    en ce sens figure ce mercredi à l’agenda du gouvernement de Bucarest. S’y
    ajoute un autre acte normatif portant sur le paiement des cotisations de la
    Roumanie à l’Association européennes de d’échange d’organes et sur un programme
    réalisé par l’Organisation pour la coopération et le développement économique.
    Le gouvernement doit également fixer la limite maximum des financements
    remboursables octroyés par les unités administratives et territoriales dans les
    3 prochaines années.






    Retraites -
    En Roumanie, la contribution au 2e pilier des pensions de retraite
    sera majorée d’un point de pourcentage, soit jusqu’à 4,75 % à compter de janvier
    2024, selon un projet de décret d’urgence en débat aujourd’hui sur le site du
    ministère du Travail. Cette mesure figure dans le Plan national de redressement
    et de résilience et dans le programme de gouvernance. A présent, un salarié
    roumain verse 25 % de son salaire brut au système des retraites sous forme de
    contribution aux assurances sociales, dont 21,25 % arrivent dans le système
    public des retraites et le reste – au 2e pilier, celui privé.




    Météo – Nous avons une
    journée froide et morose ce mercredi en Roumanie. Il neige en montagne et
    à Bucarest aussi. Une alerte au froid est en vigueur pour la période du 9 au 12
    mars. Les maxima de la journée vont de -2 à 6 degrés. 0 degrés, du vent et de la
    neige à midi à Bucarest.

  • Le certificat vert est désormais obligatoire en Roumanie

    Le certificat vert est désormais obligatoire en Roumanie

    Le
    certificat vert numérique Covid est désormais nécessaire en Roumanie dans les
    localités où le taux d’infection est égal ou dépasse les 3 cas par
    mille habitants pour avoir accès aux restaurants, bars, salles de spectacles et
    autres événements privés. Il est obligatoire pour toutes les personnes âgées de
    plus de 12 ans, selon une décision gouvernementale annoncée ce jeudi.

    Une autre
    mesure permet aux agents économiques de fonctionner aussi après 18h, là où le
    taux d’infection se situe entre 3 et 6 cas par mille habitants. De même le
    couvre-feu de nuit sera mis en place en weekend dans les localités où le taux
    d’incidence dépasse les 7,5 cas de Covid par mille habitants.


    Enfin, dans les
    localités placées en quarantaine, les personnes vaccinées pourront quitter leur
    maison sans attestation, a fait savoir le premier ministre Florin Cîtu.

    Le
    décret d’urgence relatif au certificat vert numérique Covid a été adopté par le
    Sénat en tant que première chambre législative saisie et doit être maintenant
    débattu par la Chambre des députés en tant que chambre décisionnelle.

    Le
    certificat Covid numérique a été créé au niveau de l’UE pour faciliter la libre
    circulation durant la pandémie. Le document peut être vérifié en scannant le
    code QR et il atteste la vaccination, le résultat négatif d’un test de
    dépistage ou bien l’immunisation naturelle suite à une infection par le passé. Il est disponible à l’adresse internet https://certificat-covid.gov.ro/

  • Fortes chaleurs et restrictions de circulation

    Fortes chaleurs et restrictions de circulation

    La Roumanie se confronte, ces derniers jours, à
    une nouvelle vague de fortes chaleurs, qui devrait se manifester jusqu’au début
    de la semaine prochaine. Les températures très élevées, de 40 degrés Celsius
    par endroits dans la journée, et d’au moins 20 degrés la nuit, accentuent l’inconfort thermique. Placé en
    vigilance orange, c’est le sud extrême du pays qui souffre le plus de la
    canicule et de l’inconfort thermique, l’indice température-humidité qui
    dépassera, selon les spécialistes, le seuil critique de 80 unités. Dans le même
    temps, une alerte jaune à la canicule est en vigueur, jusqu’à dimanche soir,
    dans toutes les autres régions de la Roumanie, à l’exception de l’extrême nord.
    Les météorologues s’attendent à des températures approchant les 39 degrés
    Celsius. Malheureusement, le début de la semaine prochaine et du mois d’août ne
    s’annonce pas meilleur. Il est fort probable que les températures restent très
    élevées, autour de 37 – 38 degrés, notamment dans le sud et le sud-est du pays.


    Dans ce contexte, la consommation d’électricité a
    atteint, mercredi, le niveau record de 8.865 MW. Vu les prévisions météo, le
    Dispatching national d’énergie estime des niveaux similaires pour les jours à
    venir. De son côté, le ministère de l’intérieur a autorisé ses structures
    des départements du pays en alerte jaune ou orange à prendre les mesures
    nécessaires pour combattre les effets négatifs des températures élevées. Les
    fonctionnaires épauleront les pouvoirs locaux dans la gestion des situations à
    risques pour la population.

    À son tour, la Compagnie nationale d’autoroutes
    et de routes nationales de Roumanie a introduit des restrictions de circulation
    sur l’ensemble du réseau routier, en vigueur de midi à 20 heures y compris
    samedi et visant les véhicules de plus 7,5 tonnes. Les départements de Harghita,
    Neamţ, Suceava et Botoşani, au centre et au nord-est du pays, n’en sont
    pourtant pas concernés, puisqu’ils ne font l’objet d’aucune alerte à la
    canicule. Ces restrictions s’expliquent par le souci de préserver et de
    conserver les secteurs de route bitumée, ainsi que d’éviter les dégradations du
    réseau routier produites par la circulation des poids lourds.

    La Compagnie
    nationale des chemins de fer a autorisé, jusqu’à la fin de la semaine, la
    réduction de 20 à 30 km/h de la vitesse des trains de voyageurs et de fret,
    pour que le trafic ferroviaire se déroule en sécurité dans les zones où les
    températures atteindront 39 degrés Celsius. Cette mesure sera appliquée lorsque
    la température dépassera 50 degrés au niveau des rails, entraînant un risque de
    dilatation du métal.

  • 15.05.2021

    15.05.2021

    Coronavirus – Plus de masque dans la rue et plus de couvre-feu à partir d’aujourd’hui en Roumanie. Suite à la baisse du taux d’incidence partout dans le pays, l’exécutif a décidé d’assouplir un certain nombre de restrictions. Le port du masque n’est plus obligatoire à l’extérieur donc, à l’exception des lieux très fréquentés, tels les marchés, les foires ou les arrêts des moyens de transport en commun. Les participants aux rencontres telles les rassemblements, les processions et les concerts sont eux aussi soumis au port du masque. A présent, c’est aux municipalités de décider si elles veulent élargir cette obligation – on attend notamment des précisions concernant les zones piétonnes et les parcs, généralement pris d’assaut durant les weekends. De surcroît, les magasins n’ont plus de restriction d’ouverture et les terrasses, les bars et les restaurants ont le droit d’ouvrir entre 5h du matin et minuit. Les compétions sportives en plein air peuvent se dérouler en présence de spectateurs – jusqu’à 25% de la jauge des stades ou des arènes sportives. Les événements culturels peuvent accueillir au maximum 500 personnes dans le public. D’autres levées de restrictions sont prévues pour les mois prochains, si le nombre de contaminations au nouveau coronavirus ne repart pas à la hausse. Pour cela, une seule solution, ne cessent de répéter les autorités : la vaccination. Hier, un nouveau record a d’ailleurs été enregistré en Roumanie – plus de 110.000 personnes vaccinées en 24 heures. Jusqu’à présent, 3,8 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid-19. Samedi, les autorités faisaient état de 729 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 sur 33.000 tests effectués. 72 personnes sont décédées des suites de l’infection dans les dernières 24 heures et 784 malades sont hospitalisés en soins intensifs.

    Education – 90% des élèves roumains iront physiquement à l’école lundi prochain – il s’agit des 2,6 millions d’élèves vivant dans les communes où le taux d’incidence est inférieur à un pour mille habitants. Cela concerne 2.527 communes précisément, a informé le ministre de l’Education nationale Sorin Cîmpeanu. Les cours se feront en ligne dans les autres 654 communes du pays, dont Bucarest, où le taux d’infection dépasse un pour mille habitants. Selon le ministre Cîmpeanu, le contenu des examens de cette année a été adapté au fait que la plupart des cours ont été délivrés à distance, mais le niveau de difficulté des tests reste inchangé par rapport aux années précédentes.

    Corruption – Le maire de la capitale roumaine, Nicuşor Dan, a porté plainte auprès des procureurs anti-corruption au sujet d’un préjudice estimé à plusieurs millions d’euros. Elu en septembre dernier en tant qu’indépendant, mais soutenu par le Parti national libéral et l’Union sauvez la Roumanie, Nicuşor Dan affirme que la municipalité de Bucarest a subi ce préjudice durant le mandat de sa prédécesseur, la socio-démocrate Gabriela Firea, vaincue lors des élections municipales de 2020 et sénatrice à présent. Le modèle infractionnel est d’autant plus cynique car il s’agit des cimetières de la ville – assène Nicuşor Dan, qui a refusé d’offrir davantage d’informations à ce stade, par souci du respect de la procédure juridique et du fait de l’implication dans le dossier de plusieurs institutions publiques.

    Volley-ball – L’équipe de Roumanie masculine de volley-ball rencontre aujourd’hui, à Ploieşti, dans le sud du pays, l’équipe de Suisse, dans un match du deuxième tour du groupe E des qualifications pour le Championnat d’Europe 2021. Dans le même groupe et toujours à Ploieşti, l’Albanie rencontre la Slovaquie. Hier, la Roumanie a vaincu l’Albanie 3-1. Le tournoi final aura lieu du 1er au 19 septembre en Pologne, République tchèque, Estonie et Finlande.

    Météo – Beau temps en Roumanie ce samedi, qui tourne progressivement à l’orage. Averses, vents forts, éclairs et tonnerres sont attendus dans la deuxième partie de la journée, notamment dans le sud du pays et en montagne. Les températures maximales iront de 18 à 27 degrés. 21° et de belles éclaircies à midi à Bucarest.

  • New Covid restrictions in place in Romania’s

    New Covid restrictions in place in Romania’s

    Only one month and a few days after reopening for business indoors,
    Bucharest’s restaurants, cafes and bars had to close again Sunday midnight for
    the next 14 days, as the capital city saw its coronavirus infection rate hit 3
    cases per 1,000 inhabitants in recent days. The spokeswoman for the Bucharest
    prefecture Mariana Stancu explains:




    This activity is not allowed indoors. It is only allowed outdoors or on
    terraces with no more than a roof, a ceiling and one wall, with tables located within
    at least 2 metres of each other and with no more than six persons sitting at one
    table if they are from different households. Bars, clubs and discos are not
    allowed to operate.




    Unlike in similar situations in the past, pre-school and primary school children
    will continue to attend in-person classes in school, while final-year pupils
    will be attending a combination of remote and in-person learning. Cinemas, theatres,
    performance and music venues are also closed from Monday, and all outdoor
    cultural activities are banned.




    The western city of Timişoara, where the infection rate has long since passed
    6 cases per 1,000 inhabitants, as well as several villages in Timiş county have
    gone into lockdown for the next 14 days. A night-time curfew is in place, with
    movement only allowed for justified reasons and for work, with everyone having
    to carry a written declaration stating the purpose and destination of travel.
    Schools are also closed in these areas, shops have shorter working hours, with
    the exception of pharmacies and petrol stations, and church services can only be
    held outdoors. In this area, unlike in Bucharest, cafes and restaurants are
    also closed for business outdoors.




    The Timiş county prefect Nemeth Laszlo says the lockdown was the last
    resort, given that Timişoara has been in the red scenario for many weeks:




    There are no more beds in intensive care in Timişoara and we’re now
    trying to send our Covid patients to other counties or cities. This shows how
    serious the situation is right now. Timişoara has the highest infection rate in
    the country. We’ve had a surge in cases since mid January and this trend continues.




    The mayor of Timişoara Dominic Fritz has warned that not complying with
    the measures will affect everyone, by extending the lockdown or causing the
    loss of human lives. Unhappy with the new restrictions imposed by the authorities
    and a new draft legislation on mandatory vaccination which Parliament is
    debating, hundreds of people protested on Sunday in Timişoara and in Bucharest,
    while similar smaller scale protests took place in Oradea, in the north-west,
    and in Sibiu, in the centre. (CM)

  • Conditions pour retrouver la normalité

    Conditions pour retrouver la normalité

    « Nous sommes au début d’une année
    extrêmement importante pour le développement futur de la Roumanie », a déclaré
    le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de sa première conférence de
    presse de 2021. Deux directions majeures sont visées : arrêter la pandémie
    et redémarrer en force tous les secteurs économiques, en parallèle avec la mise
    en œuvre des réformes promises, a-t-il expliqué. Tous ces aspects sont profondément
    liés, puisque le succès de la vaccination se traduira par la capacité de
    reprendre toutes les activités économiques et sociales sérieusement affectées
    jusqu’ici :






    Klaus Iohannis : « Après une année
    extrêmement difficile, marquée par de nombreux sacrifices, une année où beaucoup
    de gens ont dû lutter contre cette maladie, et, malheureusement, ils sont trop
    nombreux à avoir perdu cette lutte, voilà que 2021 nous offre des raisons
    réelles d’espoir. Les vaccins anti-Covid sont le fruit des efforts des
    scientifiques et une confirmation des immenses progrès réalisés dans cette véritable
    course contre la montre face à un nouveau virus, si contagieux et létal en
    égale mesure. La vaccination en masse est la seule solution pour retrouver la
    normalité au plus vite et pour reprendre en toute sécurité toutes nos activités
    qui nous ont tellement manqué cette dernière année. Et c’est aussi du succès de
    la campagne de vaccination que dépend la relance économique de la Roumanie et
    notre capacité d’éviter des crises dont les effets peuvent laisser des traces
    profondes dans la société, l’éducation et l’économie. Il est essentiel que
    cette campagne de vaccination réussisse, pour que nous puissions obtenir l’immunisation
    de la population au niveau national. »






    Le président a aussi annoncé qu’il se ferait
    vacciner publiquement le vendredi 15 janvier, au début de la 2e étape
    de la campagne qui vise les personnes de plus de 65 ans et celles touchées de
    maladies chroniques, ainsi que les personnels travaillant dans les secteurs considérés
    comme essentiels. Pour rappel, la première étape était destinée aux personnels
    du domaine médical et social. Le président et le premier ministre n’ont pas été
    vaccinés lors de cette première étape, pour ne pas être accusés d’avoir profité
    de leur position préférentielle, a ajouté Klaus Iohannis.






    Lors de la même conférence de presse,
    le chef de l’Etat a également parlé du budget de la Roumanie pour 2021, qui
    sera ciblé sur les investissements, sur le développement de l’infrastructure routière
    et sur l’aide accordée au milieu des affaires, sans oublier l’accès si
    important aux fonds européens. Il faut aussi réformer les grands systèmes, à savoir
    celui de l’Education et de la Santé, estime encore le président. Il a également
    mentionné les salaires des personnels publics, qui seront gelés dans le
    contexte des défis économiques engendrés par la pandémie de coronavirus, précisant
    que des fonds sont disponibles cette année uniquement pour maintenir les
    salaires à leur niveau actuel, pas pour des hausses salariales.






    Enfin, Klaus Iohannis a fait référence
    aux restrictions mises en place dans le contexte de la pandémie. Elles ne
    seront pas allégées pour l’instant, surtout que le nombre des cas d’infection
    et celui des décès sont toujours élevés. « On ne peut vaincre la pandémie
    qu’en respectant les restrictions et par le vaccin », a conclu le président
    roumain à la fin de sa première conférence de presse de cette année. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La pandémie se répand, les autorités appellent à la prudence

    La pandémie se répand, les autorités appellent à la prudence

    Cette
    semaine, le président roumain Klaus Iohannis a fait un nouvel appel à la
    prudence et à la responsabilité en ce qui concerne l’application des mesures censées
    limiter la propagation du nouveau coronavirus. Le pays traverse un moment
    délicat, en raison de la hausse des cas de contamination et notamment des cas
    graves, qui nécessitent des soins intensifs. La pression sur le système
    sanitaire s’accroît aussi, avertit le chef de l’Etat.






    Klaus
    Iohannis: « On est déjà dans une étape difficile, ce que l’on appelle la 2e
    vague de la pandémie, et il est impératif de renverser cette tendance négative.
    Cela ne vaut pas dire céder à la panique, mais communiquer avec un maximum de
    transparence tous les aspects qui déterminent les plus réticents d’entre nous à
    devenir conscients de la gravité de la situation », a insisté Klaus Iohannis.






    Il
    n’est pas nécessaire pour l’instant de décréter à nouveau l’état d’urgence,
    a-t-il ajouté. Le président attire quand même l’attention sur le fait que cette
    hypothèse sera prise en compte en fonction de l’avis des spécialistes. Pour le
    moment, la Roumanie reste en état d’alerte, alors que les experts estiment
    qu’il est nécessaire de multiplier les restrictions et de les mettre en place à
    une échelle plus large.






    Ceci
    dit, le port du masque de protection sera obligatoire dans les lieus publics
    extérieurs, dans les zones où l’incidence des contaminations au coronavirus
    dépasse les 3 cas par mille habitants. Tant que le nombre des cas est à la
    hausse, l’organisation d’événements privés en plein air et dans les espaces
    clos est interdite. L’interdiction concerne des événements tels les mariages,
    les baptêmes, les fêtes d’anniversaire et les repas festifs. Là où l’incidence
    est de 1,5 cas de Covid-19 par mille habitants, les salles de cinéma et de
    théâtre, les cafés et les restaurants pourront fonctionner à 50% de leur
    capacité. Si le taux de 1,5 est dépassé, leur capacité sera réduite à 30% et
    ils devront fermer à 23h. Si le taux d’incidence dépasse les 3 cas par mille
    habitants, tous ces endroits seront fermés.






    Il
    existe déjà des normes pour la future campagne électorale du scrutin législatif
    de décembre. Par exemple, les événements tenus dans les espaces clos ne
    pourront réunir plus de 20 personnes, alors qu’en plein air il sera possible
    d’en rassembler une cinquantaine.






    De
    son côté, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, rappelle à la population les
    règles simples qui aident à limiter le risque de tomber malade : porter le
    masque de protection, garder la distance sociale, bien se désinfecter les mains.
    « On mène une vie active et on veut la continuer. La multiplication des
    cas entraîne la hausse de l’indice cumulé en 14 jours rapporté par mille
    habitants. L’augmentation du nombre de cas entraîne la mise en place de
    restrictions. Cela ne dépend que de nous, de chacun d’entre nous, de respecter
    ces mesures de précaution et ces normes pour avoir une croissance limitée et
    non pas exponentielle », a expliqué le ministre de la Santé. (Trad. Valentina
    Beleavski)