Tag: restructuration

  • 21.02.2025

    21.02.2025

    Elections – Environ 1,2 milliard de lei (environ 240 millions d’euros) – c’est le budget approuvé par le gouvernement roumain pour la préparation, l’organisation et le déroulement des élections présidentielles des 4 et 18 mai prochain. L’argent provient du Fonds de réserve budgétaire dont dispose le gouvernement, prévu dans le budget de l’État pour 2025 – lit-on dans un communiqué de l’Exécutif. Le Cabinet de Bucarest a également établi des mesures pour l’organisation et le bon déroulement des scrutins. Pour rappel, ces élections présidentielles de mai prochain se tiendront dans le contexte où la Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé, en décembre dernier, les élections en cours pour la plus haute fonction de l’État, en invoquant l’ingérence extérieure dans le processus électoral. Elle a aussi décidé que le processus électoral devait être repris dans son intégralité.

       

    PNRR – La renégociation du Plan national de relance et de résilience (PNRR) ainsi que la situation sécuritaire mondiale et régionale ont été à l’ordre du jour des pourparlers, ce vendredi, à Bruxelles, entre le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le gouvernement de Bucarest souhaite pouvoir compter sur une absorption totale de fonds européens mis à sa disposition par le biais du mécanisme européen. Pour ce faire, le premier ministre roumain a annoncé une large mobilisation pour combler les lacunes dans l’attraction des fonds européens. Pourtant, à son avis, plusieurs aspects du PNRR doivent encore être adaptés aux réalités actuelles et les investissements dont le cofinancement est plus faible doivent être reprofilés. Il estime aussi que 2025 et 2026 sont des années cruciales pour que la Roumanie puisse bénéficier pleinement des financements alloués via le PNRR.

     

    Restructuration – 1 800 postes des fonctionnaires publics et contractuels seront supprimés au sein des institutions subordonnées ou coordonnées par le gouvernement, a fait savoir le premier ministre Marcel Ciolacu. Et d’expliquer qu’il s’agit d’une réduction massive de personnels, de 13,5 %. Ce sera en fait la réduction de dépenses en matière de fonctionnement la plus importante de l’histoire du gouvernement de la Roumanie, a-t-il encore précisé.

     

    Automobile – Les représentants de l’Association des constructeurs automobiles roumains ont proposé aux autorités une nouvelle forme du programme annuel de renouvellement du parc automobile roumain connue sous le nom de « Rabla/ Le Tacot ». Selon l’Association, un écobonus plus élevé pourrait encourager les gens à acheter davantage de voitures électriques, et si l’écobonus est financé par des sommes obtenues des certificats verts (certificats délivrés aux possesseurs de forêts entre autres et vendables), il est possible que sa valeur soit plus élevée que si elle était financée par le budget de l’État. Pour précision, l’année dernière, la baisse de l’écobonus pour les véhicules électriques de 10 000 à 5 000 euros a fait chuter le marché d’environ 32 %.

     

    Artefacts daces – La police néerlandaise a annoncé l’arrestation d’un 4e suspect, un homme de 26 ans, dans l’affaire du vol d’artefacts daces envoyés par le Musée d’histoire nationale de Roumanie au musée de Drenthe à Assen. Néanmoins les objets volés n’ont pas encore été retrouvés, a précisé la police néerlandaise. Pour rappel, le 25 janvier, 4 pièces archéologiques en or, d’une grande valeur, provenant du Trésor national roumain et exposées au musée de Drenthe ont été volées. Le musée accueillait l’exposition « La Dacie, royaume d’or et d’argent », qui devait fermer ses portes le jour d’après le vol.

     

    Allemagne – L’Allemagne organise ce dimanche des élections législatives fédérales cruciales, alors que l’extrême droite connaît une avancée considérable et que l’économie allemande entre dans sa troisième année de récession. Les élections se tiennent en fait plus tôt que prévu après l’effondrement de la coalition dirigée par le chancelier social-démocrate Olaf Scholz, à la fin de l’année dernière. Selon les sondages, les conservateurs devraient gagner ce scrutin. Mais comme l’extrême droite arrive en 2e position dans les sondages, les analystes estiment que ses représentants devront trouver un compromis avec les sociaux-démocrates ou les Verts pour pouvoir gouverner, tout en surmontant les divergences d’opinion qui les divisent.

     

    Football – L’équipe du club champion de football de la Roumanie, FCSB de Bucarest, s’est qualifiée dans les 8e de finale de l’Europa League après avoir éliminé l’équipe grecque du PAOK Thessalonique, entraînée par le Roumain Răzvan Lucescu, jeudi soir dans le match retour qui s’est tenue sur l’Arène nationale de Bucarest devant plus de 50 000 spectateurs. Les Bucarestois a ont eu raison des Grecs sur le score de 4-1 sur l’ensemble des deux matchs disputés, à savoir 2-1 à l’aller en Grèce et respectivement 2-0 au match retour de Bucarest. Le FCSB jouera le match-aller des huitièmes de finale, à domicile, le 6 mars et le match-retour, le 13 mars.

     

    Météo – Il fait très froid aujourd’hui, notamment dans le sud, l’est et partiellement dans le centre de la Roumanie. Il neige par endroits en montagne. Les maxima de ce vendredi iront de -6 à 7 degrés. Les météorologues annoncent du grand froid pour cette fin de semaine sur la plupart du territoire, avec des maxima qui ne dépasseront pas 0 degrés et des températures minimum qui chuteront jusqu’à -20°C par endroits. Il fait froid à Bucarest aussi, avec -13 degrés rapportés en début de matinée et -3 degrés à midi.

  • Une réduction historique des dépenses publiques

    Une réduction historique des dépenses publiques

    Le gouvernement roumain engage la plus grande réduction des dépenses de fonctionnement de son histoire, a annoncé le Premier ministre Marcel Ciolacu à Bucarest. Lors d’une réunion de l’exécutif, il a précisé que plusieurs institutions publiques seraient fusionnées ou supprimées, entraînant une diminution du personnel, y compris des postes de secrétaires d’État. Environ 1 800 postes de fonctionnaires et de contractuels dans 32 institutions subordonnées et coordonnées par l’exécutif seront supprimés. Marcel Ciolacu a justifié cette mesure en expliquant que cette initiative était attendue par l’opinion publique et, en particulier, par le milieu des affaires :

     

    « Nous supprimons et fusionnons des autorités et des institutions, nous réduisons le nombre d’employés et nous supprimons les postes de dignitaires. Au total, nous parlons d’une réduction massive de 13,5 % des postes. » a conclu le Premier ministre roumain.

     

    Des réformes qui s’inscrivent dans un cadre budgétaire strict

     

    Concernant les institutions dont l’organigramme a été approuvé par le Conseil suprême de défense du pays (CSAT), le chef de la Chancellerie du Premier ministre, Radu Oprea, a précisé que des décisions gouvernementales suivraient pour valider leur organisation et leur fonctionnement. Quant aux postes vacants, il a indiqué que ceux concernés par l’interdiction du cumul entre pension et salaire, décidée par la Haute Cour de Cassation et de Justice, seraient supprimés. Cette annonce de restructuration intervient alors que le Premier ministre a demandé aux ministres, lors de la réunion gouvernementale du 10 janvier, de proposer des réorganisations au sein de l’administration et des entreprises d’État. Ces mesures de réduction du personnel, qualifiées de prioritaires par Marcel Ciolacu, s’inscrivent dans le cadre des projections budgétaires pour 2025.

     

    Le Parlement se met au diapason

     

    Des initiatives similaires ont été adoptées par le Parlement. Début février, la Chambre des députés a voté la suppression de 240 postes, tandis que le Sénat a acté la suppression de 178 autres. Toutefois, des experts s’interrogent sur l’impact réel de cette restructuration sur les finances publiques. En janvier, les effectifs des institutions et autorités publiques roumaines s’élevaient à 1,3 million d’employés. Par comparaison, on en comptait 1,25 million en 2020, 1,26 million en 2021, 1,28 million en 2022 et 1,29 million en 2023. Malgré le gel des recrutements durant une grande partie de cette période, des dérogations ministérielles ont permis certaines embauches.

     

    Par ailleurs, à la fin de l’année dernière, le gouvernement de Marcel Ciolacu a adopté une ordonnance gelant les salaires des fonctionnaires et les pensions publiques. Toujours dans une logique d’économies budgétaires, plusieurs avantages fiscaux dans les secteurs de l’informatique, de la construction et de l’agriculture ont été supprimés. De plus, le seuil d’imposition des micro-entreprises a été divisé par deux et l’impôt sur les dividendes a été porté à 10 %.

  • Comment sauver TAROM ?

    Comment sauver TAROM ?

    Une aide doublée par la réorganisation économique

     

    L’aide accordée par la Commission européenne devrait arriver avant la fin avril, mais le bénéficiaire, la compagnie TAROM devrait entrer en une étape de réorganisation économique, a annoncé le ministre roumain des Transports, Sorin Grindeanu. La compagnie aérienne, détenue intégralement par l’Etat roumain est depuis plusieurs années confrontée à l’instabilité économique et les nombreux plans de sauvetage de celle-ci n’ont pas produit les résultats escomptés par le gouvernement. Selon les chiffres du premier semestre de l’année dernière, TAROM enregistrait des pertes de quelque 10 millions d’euros. Celles-ci étaient pourtant de beaucoup inférieures à celles enregistrées durant la même période de l’année 2022, qui s’élevaient à près de 42 millions d’euros.

     

    Poser Tarom sur des principes économiques solides

     

    Dans ce contexte, le ministre roumain des Transports a dit que le nouveau plan de sauvetage visait à « poser Tarom sur des principes économiques solides ». Sorin Grindeanu: « Parallèlement avec cette aide de la part de la Commission européenne, nous devons inaugurer chez Tarom une étape de réorganisation et nous sommes ouverts à tout type de proposition censé poser TAROM sur des principes économiques solides. Notre détermination de sauver cette compagnie est indiscutable, tout comme notre désir de trouver toute solution, y compris par le biais de partenariats, censés aboutir sur ce scénario heureux » a déclaré M Grindeanu.

     

    Licenciements collectifs

     

    Il a également suggéré que le plan de réorganisation de TAROM pourrait inclure le licenciement de la moitié du personnel, vu que le nombre de salariés de la compagnie n’est pas soutenable actuellement. Sorin Grindeanu:  « Une compagnie de la taille de TAROM, reposant sur des bases économiques correctes compte normalement quelque 500, voire 600 salariés, dont 90% pilotes et personnel naviguant commercial. Chez nous c’est le double. » a précisé Sorin Grindeanu.

     

    A la recherche d’investisseurs dans les pays du Golfe

     

    Le ministre des Transports a souligné que l’Etat roumain ne pouvait pas accorder d’aide directe à la compagnie TAROM puisqu’il transgresserait les lois de la compétition et les directives européennes relatives aux aides d’Etat. Il est d’avis que dans de telles conditions, il faut chercher des solutions alternatives pour pouvoir sortir de ce qu’il appelle « un cercle vicieux », et une de ces solution pourrait être d’identifier des investisseurs pour pouvoir acheter de nouveaux avions et pour améliorer les services qu’offre TAROM. Sorin Grindeanu a précisé que plusieurs solutions pour sauver TAROM ont été explorées aussi à l’occasion de la visite de 4 jours qu’une délégation gouvernementale roumaine dirigée par le premier ministre, Marcel Ciolacu a faite dans plusieurs Etats du Golfe.

     

    Fondée en 1954, TAROM est gérée par le ministère des Transports de Bucarest. La compagnie est membre de l’Association du transport aérien international depuis 1993 et de l’Alliance SkyTeam depuis 2010. TAROM détient une flotte constituée de 18 avions et compte 70 destinations opérées tant avec ses propres avions qu’en partage de code.

  • Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Lancé en décembre 2019, le Pacte vert se propose datteindre la neutralité carbone en Europe, et cela avant 2050. Par quels moyens ? Eh bien, par un certain nombre d’actions, qui vont des investissements dans les technologies durables et dans l’industrie, jusqu’au transport et à l’habitat écologiques, en passant par l’amélioration des normes environnementales au niveau mondial, ce qui n’est réalisable que via la conclusion d’accords avec les autres acteurs internationaux. Dans ce contexte, l’abandon de l’utilisation des hydrocarbures dans l’industrie énergétique constitue un objectif de choix du Pacte vert européen.



    La Roumanie, pays qui se targue d’une longue et riche tradition minière, continue d’utiliser le charbon, le transformer en électricité dans ses centrales électriques, et assurer ainsi son nécessaire en matière d’électricité. Deux capacités de production d’énergie, situées dans la région d’Olténie (sud) et à Hunedoara (centre), continuent de produire de l’électricité à base de charbon. Si avant 1989, le secteur minier de Roumanie employait près de cent mille personnes dans 450 mines, sa situation actuelle est loin d’être réjouissante. En effet, la plupart des mines ont dû fermer leurs portes, y compris la plus ancienne exploitation minière, celle de Petrila, ouverte en 1859. Selon les données officielles de 2017, le secteur minier ne comptait plus que 3 000 personnes toujours en activité. La situation est sans doute encore pire à l’heure où l’on parle, d’autres capacités de production ayant été fermées dans ce laps de temps. Le mauvais rendement économique du charbon est une conséquence de plusieurs facteurs, dont l’absence d’investissements dans les technologies d’exploitation, les coûts engendrés par les technologies vieillies, l’absence d’investissements nécessaires pour rendre la production efficace et pour respecter les normes en matière environnementale, et enfin la baisse de la demande interne de charbon. Tout cela mène inexorablement à la fermeture des mines, l’une après l’autre.



    Pis encore, Bucarest devrait bientôt proposer à la Commission européenne son plan de sortie définitive du charbon. La Roumanie dispose de fonds pour ce faire, martèle le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en précisant que la sortie du charbon pourrait devenir une opportunité pour la création de nouveaux emplois, mis à la disposition des mineurs licenciés, tout cela pour autant que l’argent disponible soit utilisé intelligemment. Quant aux perspectives de l’industrie extractive roumaine, écoutons Mihai Melczer, expert dans les problématiques des industries minières, et ancien directeur général du Complexe énergétique de Hunedoara :



    « Lorsque l’on constate que l’exploitation du charbon n’est plus rentable, que les coûts d’exploitation explosent, il faut y mettre un terme. On ne peut pas poursuivre indéfiniment la chose pour l’amour de l’art. Il faut se réorienter vers des secteurs qui offrent une marge, qui vous permettent de réduire les coûts d’exploitation et d’accroître les bénéfices. Le charbon de la Vallée de Jiu est difficile à exploiter. Il ne permet pas l’utilisation des technologies de pointe. On n’est pas en Pologne. Chez nous, les gisements de charbon sont plus difficiles à exploiter. Et s’entêter à poursuivre les activités minières, c’est tout simplement foncer dans le mur, jeter de l’argent par la fenêtre. »



    En effet, les fonds utilisés actuellement pour subventionner les activités minières pourraient certes être employés à meilleur escient, par exemple pour exploiter de nouvelles sources d’énergies renouvelables, qui garantissent la durabilité de l’entreprise. Une chose est sûre, selon Mihai Melczer, ancien conseiller du ministre de l’Energie : les jours du Complexe énergétique de Hunedoara sont bel et bien comptés :



    « Il s’agit d’un organisme qui se trouve carrément en mort cérébrale. Il ne survit que grâce aux perfusions des subventions gouvernementales. Or, d’après ce que j’ai compris, le ministère de l’Energie entend diviser l’actuel complexe en deux entités distinctes : d’une part, le futur Complexe énergétique de la Vallée du Jiu, avec 4 exploitations minières et la centrale électrique thermique de Paroşeni, et de l’autre – la centrale électrique thermique de Mintia. Mais avec la meilleure volonté du monde, ces deux entités seront déficitaires, et cela dès le premier instant de leur existence. L’Etat devra continuer à subventionner les activités minières, d’une manière ou d’une autre, car elles ne pourront pas fonctionner autrement. Et je crains que c’est ce qui va arriver. Pour ma part, cela peut continuer ainsi, mais pour autant que la poursuite de l’exploitation minière s’accompagne d’une diversification des activités. »



    Mihai Melczer met malgré tout en exergue les conséquences sociales engendrées par un éventuel plan de restructuration des activités minières. Car s’il est normal de remplacer une industrie en perte de vitesse par une autre, plus avenante, il ne faut pas perdre de vue que l’on parle de gens, des gens qui ont chacun leur droit à une vie décente. Parmi les projets censés venir en aide aux régions industriellement sinistrées, notons la création à Petroşani de la Renew Acad, institution qui développe des formations censées préparer les anciens mineurs à des emplois dans le domaine de l’énergie verte. Le projet devrait ouvrir aux habitants de cette région mono industrielle d’autres perspectives professionnelles que les seules carrières de mineur. Un autre projet, censé offrir des alternatives professionnelles destinées aux habitants de la région minière de la Vallée du Jiu, entend profiter des propriétés de l’hydrogène, que d’aucuns pressentent comme l’énergie de l’avenir. Mihai Melczer :



    « Un autre projet d’envergure, mais qui est à l’arrêt pour l’instant, est développé avec l’Institut de cryogénie de Vâlcea. Il s’agit d’un hub d’hydrogène installé à proximité de la centrale électrique thermique de Paroşeni. Parce que la Vallée du Jiu dispose d’une infrastructure énergétique très importante : la centrale de Paroşeni, des postes de transformation, des lignes de haute tension. Pour ma part, tout cela constitue des opportunités, et il faudrait continuer de mettre à profit cette infrastructure énergétique qui existe et fonctionne ».



    C’est bien dans cette optique qu’avait été imaginé le projet du hub d’hydrogène, censé intégrer à terme les capacités de production du complexe énergétique de la Vallée du Jiu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • Débats sur le budget de l’Etat

    Débats sur le budget de l’Etat

    Le projet de budget de l’Etat pour l’année en cours est conçu sur un déficit d’environ 7% du PIB et, selon le gouvernement de coalition du Parti national libéral, de l’Alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS et de l’Union démocrate magyare de Roumanie, il favorisera la reprise économique et mettra fin aux dépenses excessives et non justifiées de fonds publics. Le Premier ministre libéral Florin Cîtu promet de remettre l’économie sur de nouvelles bases, de réparer ce qu’il appelle les anomalies introduites dans la législation au cours des quatre dernières années par les anciennes administrations sociales-démocrates et de maintenir la confiance de la Commission européenne, des investisseurs étrangers et des agences de notation. Il déclare également attendre des rapports détaillés sur l’état des entreprises étatiques, y compris des plans de restructuration pour celles qui travaillent à perte.



    Dans le système public, ajoute le chef du gouvernement, les dépenses avec les primes s’élèvent à environ 600 millions de lei, soit l’équivalent de 120 millions d’euros. Dans des conditions de pandémie, avec des coûts très élevés en matière de santé, c’est justement la coupe de ces primes qui bloquerait l’hémorragie de fonds, selon les gouvernants. Ils donnent l’exemple de la prime dite informatique ou de la prime COVID, perçues par les employés des préfectures, et équivalentes à 30% du salaire de base. Le paquet de mesures d’austérité prévoit également que les allocations familiales restent au même niveau, que les retraites n’augmentent qu’à partir du 1er janvier 2022, que cette année, les chèques vacances ne soient plus accordés, et que les étudiants ne bénéficient plus d’un transport ferroviaire gratuit.



    Le Parti social-démocrate, d’opposition, et qui compte le plus grand groupe parlementaire, annonce déjà qu’il déposera des amendements pour tous les chapitres importants de la construction budgétaire. Les sociaux-démocrates accusent le pouvoir de manque de vision et de solutions aux problèmes. C’est un budget d’austérité, de coupes budgétaires, il n’est pas orienté vers les gens, et il ne donne pas de bons signaux à l’économie – accusent les dirigeants de gauche.



    Au-delà des différends entre politiciens, les mesures d’austérité menacent d’amplifier les tensions dans la société. Depuis le début de l’année, des piquets de grève sont organisés aux sièges de l’exécutif, des ministères ou des partis au pouvoir, pratiquement tous les jours, par des syndicalistes mécontents. Les infirmiers, les aides-soignants, les policiers ou les gardiens de prison, les conducteurs de train ou les fonctionnaires demandent tous des salaires décents, des retraites équitables, des services publics de qualité. Les leaders de l’une des confédérations syndicales les plus importantes du pays, Cartel Alfa, affirment que c’est un budget pour le développement de la Roumanie qui est nécessaire, et pas un budget d’austérité.



    Les opérateurs de l’industrie d’hôtellerie-restauration, déjà touchés par les mesures restrictives prises en raison de la pandémie, sont eux aussi mécontents de l’annonce que les chèques vacances ne sont plus accordés cette année. L’Organisation patronale de l’hôtellerie et de la restauration de Roumanie parle de manques à gagner d’environ 7 milliards d’euros en 2020, dans un domaine qui emploie 400 000 personnes, soit 7% de la main-d’œuvre active du pays, et qui apporte 5% au Produit intérieur brut.


    (Trad. : Ligia)

  • Le gouvernement roumain entre restructuration et motion de censure

    Le gouvernement roumain entre restructuration et motion de censure

    En Roumanie, la bataille politique se livre désormais au Parlement, avec pour enjeu le cabinet minoritaire dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dăncilă. Le sort de ce gouvernement est incertain après que l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) eut quitté la coalition au pouvoir.


    Suite aux pressions du président du pays et de l’opposition, laquelle, en invoquant la Constitution soutient que le changement de la donne impose le vote de confiance du Législatif, le Parti social-démocrate (PSD) a décidé de s’y conformer. Ainsi Viorica Dăncilă a-t-elle fait savoir qu’elle envisageait de demander le vote de confiance du Parlement, tout en assurant ne pas craindre que celui-ci soit négatif. La première ministre a également précisé que le parti n’avait pas pour l’instant décidé si l’Exécutif serait restructuré ou remanié. Selon la variante de la restructuration, la nouvelle formule gouvernementale devrait être plus souple, avec seulement 19 portefeuilles ministériels et le poste de premier ministre.


    Une preuve de plus que la Loi fondamentale n’offre pas de solutions claires aux crises politiques c’est le fait souligné par Viorica Dăncilă, à savoir que même si elle souhaite obtenir le vote de confiance du Parlement, au cas où cela n’arriverait pas, le gouvernement ne tomberait pas. Le vote contre la restructuration ne conduit pas à la démission du cabinet. Ce vote devrait être renforcé et complété par une motion de censure, a attiré l’attention Raluca Turcan, premier vice-président du Part national libéral (PNL), principale formation politique de l’opposition.”Ce cabinet manque de légitimité. Il ne sait ni ne peut gouverner et il a de graves problèmes liés à l’intégrité et à la performance des ministres. Voilà pourquoi il faut faire en sorte que son activité cesse”, a-t-elle déclaré. Et elle d’ajouter qu’il y a un engagement ferme en ce qui concerne la signature de la motion de censure que le PNL promet d’initier.


    Les libéraux en ont discuté avec l’Union Sauvez la Roumanie (USR), le Parti du mouvement populaire(PMP), avec l’ALDE, avec Pro România, avec l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) ainsi qu’avec les représentants des minorités nationales. Toutes ces formations politiques ont donné des signaux favorables, déclarent les libéraux. L’USR et son allié non parlementaire, PLUS (Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité), dirigé par l’ex premier ministre technocrate Dacian Cioloş, trouvent que le gouvernement social-démocrate n’a plus la crédibilité ni la légitimité lui permettant de proposer des changements de structure ou de composition. Cioloş et le président de l’USR, Dan Barna, insistent sur la nécessité d’organiser des élections anticipées. Ils précisent que cela serait possible vers le milieu de l’année prochaine, en même temps que les élections locales, dans les conditions où les législatives sont prévues à l’automne 2020.


    L’Alliance USR – PLUS propose au chef de l’Etat, au PNL, à l’UDMR, au groupe des minorités nationales, à Pro România et à l’ALDE un pacte pour les élections anticipées, a fait savoir Dan Barna. Les cabinets PSD — ALDE qui se sont succédé en l’espace de près de trois ans, ont résisté devant toutes les motions de censure déposées par l’opposition. Par un geste politique sans précédent dans la démocratie post-communiste, le PSD a limogé son propre cabinet au motif qu’il désobéissait à l’ancien leader autoritaire Liviu Dragnea, lequel purge actuellement une peine de prison ferme pour corruption.


    Un simple calcul montre que les chances du cabinet Dăncilă de s’en sortir sont minimes, mais rien n’est sûr quand il s’agit de la politique roumaine. (Trad.Mariana Tudose)

  • Disputes politiques au sein de l’Exécutif

    Disputes politiques au sein de l’Exécutif

    Fortement véhiculée depuis la fin 2017, l’idée de restructurer le cabinet de Bucarest, continue à agiter les esprits et de diviser le Parti Social Démocrate (PSD). Pour sa part, le premier ministre Mihai Tudose plaide pour un gouvernement ayant moins de ministères, estimant que les 28 qui existent actuellement sont trop nombreux et trop coûteux. Au fil du temps, une multitude de structures appartenant au même ministère ont vu le jour à travers le pays et il faudrait les réunir afin de réduire la bureaucratie, explique encore Mihai Tudose. Il ne se dit pourtant pas mécontent de l’activité de ses ministres, à l’exception de la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qu’il souhaite remplacer, l’accusant de lui avoir menti. La ministre a nié ces accusations rappelant la nature politique de l’Exécutif, dont les ministres sont nommés et validés et même retirés du gouvernement par les responsables de la coalition gouvernementale et non pas par le premier ministre.

    Les dissensions entre le premier ministre et la ministre de l’Intérieur, qui bénéficié du soutien du leader social-démocrate Liviu Dragnea, accentue davantage l’idée des tensions au sommet du PSD. Bien qu’infirmées par les personnes visées, ces tensions se laissent entrevoir dans le fait que Liviu Dragnea s’oppose à l’idée du premier ministre d’entreprendre une ample restructuration du gouvernement. Récemment, questionné à ce sujet à la fin de la réunion du Comité Exécutif national du PSD, le chef du parti a répondu: «Je suis d’accord avec ce que j’ai dit. Nous avons décidé il y a quelques mois déjà, qu’en janvier, après avoir finalisé l’année 2017, nous allions évaluer le fonctionnement du flux de décision au sein des ministères, afin d’améliorer l’acte de gouvernance par rapport à 2017. Qu’il s’agisse d’une restructuration, qu’il s’agisse d’un remaniement, ou ni de l’un ni de l’autre, ou encore qu’il s’agisse d’une amélioration du flux de décision dans le cadre d’un ministère, on verra bien ».

    La restructuration du cabinet a figuré cette semaine à l’agenda de la réunion du Comité Exécutif national du PSD, mais la décision finale devrait être prise vers la fin du mois, dans le cadre d’une nouvelle réunion des poids lourds sociaux-démocrates.

    En analysant les déclarations des leaders du PSD, on pourrait conclure qu’il existe deux courants d’opinion à ce sujet au sein du parti. L’un qui soutient l’urgence de repenser l’administration centrale et l’autre qui reste favorable à l’actuelle formule gouvernementale, estimant qu’il est important d’avoir de la continuité au niveau de l’Exécutif. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Eventuelle restructuration gouvernementale à Bucarest

    Eventuelle restructuration gouvernementale à Bucarest

    Depuis quelques jours, l’idée d’une restructuration du gouvernement est évoquée de plus en plus souvent à Bucarest. Cette éventualité ne fait pourtant pas l’unanimité parmi les sociaux-démocrates : une partie d’entre eux soutiennent l’idée d’un cabinet comptant moins de portefeuilles, d’autres la rejettent entièrement. L’appareil central est très lourd et doit être rendu plus efficace pour que le Parti Social Démocrate (PSD) puisse accomplir son programme de gouvernance — affirment les premiers ; il faut de la continuité au niveau du cabinet, pas d’affrontements, pas de compétitions — estiment les autres. Le premier ministre, Mihai Tudose, souhaite opérer une restructuration ; à son avis 28 ministères, c’est trop.



    Interrogé par les journalistes, le président du PSD, Liviu Dragnea, a adopté une position équivoque, qui traduit, en fait, les avis divergents au sein de son parti. Il rappelle, entre autres, que pour prendre une décision finale, le PSD doit consulter ses partenaires juniors au sein de la Coalition. Liviu Dragnea: « Ça peut être une restructuration du gouvernement, comme je l’ai déjà mentionné. Ça peut être un remaniement gouvernemental, comme je l’ai également mentionné. Ou peut-être ni l’un ni l’autre ; on réexaminera éventuellement la dynamique décisionnelle au sein des ministères, c’est aussi une possibilité. En fait, nous lancerons un ample débat à l’occasion de la prochaine réunion du Comité exécutif. Et puis, nous devons consulter aussi, quand même, nos partenaires de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE), car une restructuration du gouvernement doit être votée au Parlement. »



    Les déclarations de l’actuel ministre de la Défense, Mihai Fifor, sont similaires à celles de Liviu Dragnea: « Le premier ministre Mihai Tudose a le droit d’envisager une telle restructuration du gouvernement, si, en tant que chef du cabinet, il en ressent le besoin. Pourtant, ce sont là des questions qu’il faut aborder et dont nous devons décider au sein de la coalition, car nous ne sommes pas seuls à gouverner, il y a aussi nos partenaires de l’ALDE. Ces questions doivent également être abordées au sein du Comité exécutif du parti, qui est l’organisme de décision du PSD. »



    Les membres de l’Association des libéraux et des démocrates pour l’Europe affirment ne pas avoir été directement informés de la décision du premier ministre de remanier le gouvernement et ils appellent Mihai Tudose à s’occuper de la prospérité du pays, pour que les Roumains puissent ressentir les bénéfices de la croissance économique. Călin Popescu-Tăriceanu, chef de l’Alliance: « Les gens, ça ne les intéresse pas combien de fois nous nous réunissons par semaine, combien de fois se réunit le cabinet ou combien de ministres compte le gouvernement… Ce qui les intéresse, eux, c’est la qualité de la gouvernance et de l’activité politique au sein du Parlement. Et c’est ce qui doit focaliser notre attention et non pas les disputes que, des fois, je qualifierais de stériles, inutiles et même nocives. Je ne suis en possession d’aucune information provenant du premier ministre sur son intention d’opérer un remaniement. L’actuelle formule gouvernementale, reposant sur une coalition politique PSD-ALDE, a fait l’objet d’un protocole convenu et approuvé par les deux partis en décembre 2016, après les élections. »


    Le PSD discutera d’un éventuel remaniement gouvernemental au sein de son Comité exécutif, qui se réunira du 29 au 31 janvier, à Iaşi.


    (Trad. : Dominique)

  • 03.07.2014 ( mise à jour)

    03.07.2014 ( mise à jour)

    Ratification – Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué le vote jeudi du Sénat roumain qui a approuvé les lois de ratification des Accords dassociation avec lUE de la République de Moldova, de la Géorgie et de l’Ukraine. Les documents avaient été adoptés auparavant par la Chambre des députés de Bucarest. Le vote témoigne de l’engagement solide, constant et sans couleur politique de la Roumanie au parcours européen des trois Etats partenaires et à leurs aspirations légitimes visant leur pleine intégration européenne — précise la diplomatie de Bucarest. Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle que le Parlement de Roumanie devient le premier Législatif de l’UE à finaliser la procédure de ratification des Accords d’association et exprime son espoir d’une ratification rapide des trois documents aussi par les 27 autres Etats membres de l’Union.



    Enquête – Les procureurs du Parquet anti-corruption ont ouvert une enquête à lencontre de lancien chef de lAgence Nationale dAdministration Fiscale de Roumanie, Sorin Blejnar, accusé, aux côtés dautres personnes, de complicité à lévasion fiscale et dinitiation à une association de malfaiteurs. Le préjudice dans cette affaire a été estimé à 56 millions deuros. Selon les procureurs, Sorin Blejnar a soutenu un groupe de crime organisé qui a initié un ample mécanisme dévasion par lequel nont pas été payés les impôts des transactions visant environ 90.000 tonnes de diesel, commercialisées comme des produits pétroliers inférieurs.



    Diplomatie – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest condamne lassassinat dun adolescent palestinien, mardi, à Jérusalem, possible geste de vengeance contre lenlèvement et le meurtre de trois adolescents israéliens, le 12 juin en Cisjordanie. Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette “sans équivoque” les violences et les pertes de vies des deux côtés, exhortant les parties impliquées à éviter des gestes qui pourraient engendrer de nouvelles escalades.



    Licenciements – En Roumanie, 2500 salariés de la compagnie publique de fret ferroviaire CFR Marfa seront licenciés dans son programme de restructuration et de réorganisation. Selon lancienneté, les personnes concernées recevront des compensations se montant à léquivalent de 12 à 14 salaires dun maximum de 1625 lei (soit 370 euros) par mois. Cette restructuration est censée rétablir léquilibre entre le volume des transports et le nombre des travailleurs et renforcer la compétitivité de la société. CFR Marfa est lopérateur national de fret ferroviaire, leader du marché avec 54,8% de parts de marché en 2013 et avec un chiffre daffaires de 922,5 millions de lei (soit 210 millions deuros) lannée dernière, en baisse de 5% par rapport à 2012.



    Industrie automobile – Les représentants dune trentaine de producteurs français déquipements automobiles et des filières roumaines de grandes compagnies françaises, allemandes, américaines, italiennes et japonaises du domaine se sont penchés jeudi à Bucarest sur la coopération dans le secteur automobile Lévénement a été organisé en coopération avec le groupe Renault – Dacia, la compagnie ayant eu le plus grand chiffre daffaires de Roumanie en 2013. Selon le président de Dacia, Nicolas Maure, le gouvernement roumain soutient activement l’industrie automobile, soit par des aides d’Etat soit par des fonds structurels. En même temps, on devrait développer l’infrastructure de transport et simplifier les procédures administratives. Pour sa part, le président de l’Association des constructeurs automobiles de Roumanie, Constantin Stroe, a souligné qu’en l’absence d’investissements étrangers directs, l’industrie automobile ne pourrait pas poursuivre son développement. En 2013, la Roumanie a fabriqué près de 411 mille automobiles, l’industrie dans ce domaine enregistrant un chiffre d’affaires de près de 17 milliards d’euros.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, 3e mondiale a raté la qualification pour la finale du Grand Chelem de Wimbledon après s’être inclinée, au bout de deux sets, devant la Canadienne Eugénie Bouchard, tête de série numéro 13. Pour avoir accédé dans les demi-finales du tournoi de Londres, Simona recevra 780 points WTA et un chèque de 440 mille livres sterling.

  • 03.07.2014

    03.07.2014

    Ratification – Le Sénat roumain se réunit ce jeudi en session extraordinaire pour ratifier lAccord dassociation avec lUE de la République de Moldova. Mercredi, le document a été adopté par la Chambre des députés de Bucarest. Signé la semaine dernière à Bruxelles, laccord a été ratifié par le Législatif de Chisinau et doit être adopté par tous les 28 Etats membres de lUE. Pour la Roumanie, lassociation de la République de Moldova avec lUE est “un moment historique”, ayant des conséquences positives pour léconomie et la société du pays voisin.



    Enquête – Les procureurs du Parquet anti-corruption ont ouvert une enquête à lencontre de lancien chef de lAgence Nationale dAdministration Fiscale de Roumanie, Sorin Blejnar, accusé, aux côtés dautres personnes, de complicité à lévasion fiscale et dinitiation à une association de malfaiteurs. Le préjudice dans cette affaire a été estimé à 56 millions deuros. Selon les procureurs, Sorin Blejnar a soutenu un groupe de crime organisé qui a initié un ample mécanisme dévasion par lequel nont pas été payés les impôts des transactions visant environ 90.000 tonnes de diesel, commercialisées comme des produits pétroliers inférieurs.



    Diplomatie – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest condamne lassassinat dun adolescent palestinien, mardi, à Jérusalem, possible geste de vengeance contre lenlèvement et le meurtre de trois adolescents israéliens, le 12 juin en Cisjordanie. Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette “sans équivoque” les violences et les pertes de vies des deux côtés, exhortant les parties impliquées à éviter des gestes qui pourraient engendrer de nouvelles escalades.



    Licenciements – En Roumanie, 2500 salariés de la compagnie publique de fret ferroviaire CFR Marfa seront licenciés dans son programme de restructuration et de réorganisation. Selon lancienneté, les personnes concernées recevront des compensations se montant à léquivalent de 12 à 14 salaires dun maximum de 1625 lei (soit 370 euros) par mois. Cette restructuration est censée rétablir léquilibre entre le volume des transports et le nombre des travailleurs et renforcer la compétitivité de la société. CFR Marfa est lopérateur national de fret ferroviaire, leader du marché avec 54,8% de parts de marché en 2013 et avec un chiffre daffaires de 922,5 millions de lei (soit 210 millions deuros) lannée dernière, en baisse de 5% par rapport à 2012.



    Industrie automobile – Les représentants dune trentaine de producteurs français déquipements automobiles et des filières roumaines de grandes compagnies françaises, allemandes, américaines, italiennes et japonaises du domaine se penchent aujourdhui à Bucarest sur la coopération dans le secteur automobile, lors dune réunion présidée par le ministre roumain de lEconomie, Constantin Niţă, et par lambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul. Lévénement est organisé en coopération avec le groupe Renault – Dacia, la compagnie ayant eu le plus grand chiffre daffaires de Roumanie en 2013. Avec une contribution estimée de 8 à 10% au PIB, lindustrie automobile est non seulement un pilier stratégique de léconomie roumaine mais aussi un des ses principaux moteurs de croissance économique. Le marché automobile roumain a baissé de plus de 70% pendant la crise économique de 2009 et 2010, entraînant le ralentissement du flux des investissements directs, étrangers notamment.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, 3e mondiale, joue ce jeudi contre Eugenie Bouchard du Canada, dans les demi-finales du Grand Chelem de Wimbledon. Mercredi, dans les quarts de finale, la joueuse roumaine a vaincu Sabine Lisicki dAllemagne. Si elle arrive en finale, Simona Halep occupera la deuxième position mondiale.

  • 21.02.2014 (mise à jour)

    21.02.2014 (mise à jour)

    Accord – Le Ministère Roumain des Affaires étrangères (MAE) a salué vendredi la signature de l’accord pour la solution de la crise en Ukraine. MAE de Bucarest apprécie que la Roumanie, en sa qualité d’Etat membre de l’UE, continuera de s’impliquer activement dans le processus de faciliter la solution intégrale de la crise tout en exprimant sa conviction que l’implémentation durable et constante de cette attitude peut assurer la stabilité et la prospérité au peuple ukrainien. A la lumière des événements tragiques des derniers jours, les parties impliquées dans l’actuelle crise doivent déployer tous leurs efforts pour éviter à l’avenir l’escalade des violences sans justification qui affectent profondément le peuple ukrainien — dit-on encore dans le communiqué de la diplomatie roumaine.



    Visite – Les premiers ministres roumain et de la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone), Victor Ponta et respectivement Iurie Leancà ont signé vendredi à Kichinev deux accords: dans le domaine de l’éducation et des situations d’urgence médicale. A l’occasion de cette visite le premier ministre Ponta a réitéré l’idée que la Roumanie continue de soutenir sans réserves le processus de rapprochement de la République de Moldova de l’UE initié par la coalition pro-européenne qui est au pouvoir à Kichinev. L’officiel roumain a continué pour dire que le Gouvernement de Bucarest est préparé à offrir son expérience aux autorités moldaves en matière d’accession des fonds européens. L’agenda du premier ministre Ponta a aussi compris des rencontres avec le chef de l‘Etat, Nicolae Timofti et avec le président du parlement de Kichinev, Igor Corman.



    Justice – Les procureurs roumains anti-corruption ont annoncé vendredi avoir entamé la poursuite pénale contre Dan Radu Rusanu, président de l’Autorité de Surveillance Fiscale (ASF) pour constitution et appui d’un groupe infractionel ainsi que pour abus en service. Rusanu aurait exercé des pressions sur plusieurs société d’assurances et aurait fait des démarches pour adopter un arrêt d’urgence par la Gouvernement qui offre un caractère de norme et obligatoire à ses propres intérêts et de groupe. Dans ce dossier on examine aussi plusieurs hommes d’affaires roumains.




    Tennis – Suite à son succès la semaine dernière qu tournoi de Doha, la joueuse roumaine de tennis Simona Halep est devenue la 12e joueuse de l’histoire du tennis féminin à remporter sept finales consécutives du circuit WTA. A 22 ans, Simona Halep fait partie de l’élite du tennis mondial féminin et à partir de lundi elle occupera la 7e place au classement WTA.

  • 21.02.2014

    21.02.2014

    Réaction – Le ministre roumain des affaires étrangères Titus Corlatean, a fermement condamné les violences qui ont fait des victimes en Ukraine voisine. M Corlatean a souligné que c’était au pouvoir politique ukrainien de se délimiter des actions perpétrées par des groupes radicaux. Pour la Roumanie la stabilité de l’Ukraine est essentielle, vu que le pays voisin est habité par un demi-million de personnes d’origine roumaine, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Par ailleurs, le ministère roumain des affaires étrangères recommande fermement aux ressortissants roumains d’éviter les déplacements sur le territoire ukrainien s’ils ne sont pas absolument nécessaires. Les citoyens roumains confrontés à des situations délicates peuvent demander l’appui de l’ambassade de Roumanie à Kiev ou des consulats de Cernauti, (ouest) et d’Odessa (sud). Le ministère roumain des affaires étrangères a annoncé qu’il n’envisageait pas un retrait du personnel diplomatique roumain de Kiev et que l’ambassade, y compris la section consulaire déroule, ses activités « en conditions quasi-normales ». A Bucarest, des participants à la révolution anticommuniste roumaine de 1989 ont participé à une manif de solidarité avec les protestataires pro-européens de Kiev.



    Restructuration – Crin Antonescu, le coprésident libéral de l’Union sociale-libérale, l’alliance gouvernementale de Bucarest, a réaffirmé jeudi soir lors d’un débat télévisé que si lundi le premier ministre social-démocrate Victor Ponta refusait de confirmer la nomination des ministres du Parti national libéral et de soumettre au parlement un projet de restructuration du cabinet, les libéraux quitteraient le gouvernement et demanderaient la démission du premier ministre. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration de l’exécutif durent depuis plus de deux semaines et menacent l’intégrité de l’Union sociale-libérale.



    Visite – Le projets prioritaires de développement de la République de Moldova, son agenda d’intégration européenne et les relations bilatérales comptent parmi les principaux sujets des réunions à Chisinau du premier ministre roumain Victor Ponta avec plusieurs hauts-responsables moldaves. Le chef du cabinet de Bucarest participe également à l’inauguration d’un forum consacré à la participation conjointe aux programmes européens. M Ponta doit également rencontrer son homologue de la République de Moldova Iurie Leanca. Le premier ministre roumain a dit au président du parlement de Chisinau, Igor Corman que Bucarest était prêt à aider les autorités moldaves à accéder les fonds européens et à lui offrir des informations sur ce qu’est l’intégration européenne.



    Tennis – Suite à son succès la semaine dernière qu tournoi de Doha, la joueuse roumaine de tennis Simona Halep est devenue la 12e joueuse de l’histoire du tennis féminin à remporter sept finales consécutives du circuit WTA. A 22 ans, Simona Halep fait partie de l’élite du tennis mondial féminin et à partir de lundi elle occupera la 7e place au classement WTA.




  • 28.02.2013

    28.02.2013


    Mesures – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean a déclaré mercredi à Rome que la communauté internationale devrait entreprendre des mesures fermes pour lutter contre le terrorisme et souligné l’importance du Partenariat Oriental dans la politique de voisinage de l’UE. Le chef de la diplomatie roumaine a également participé à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’OTAN et de l’UE à laquelle ont également été présents la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton et le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, et John Kerry, secrétaire américain d’Etat. La situation en Afghanistan et en Syrie, le dossier nucléaire iranien, la lutte contre le terrorisme international et à la non prolifération des armes nucléaires ont également figuré à l’agenda de la réunion.






    Annonce – Le président roumain, Traian Basescu souhaite poursuivre sa carrière politique après la fin de son mandat présidentiel en 2014. L’annonce a été faite ce mercredi à Vienne, où le chef de l’Etat roumain a participé au Forum mondial de l’Alliance des civilisations, organisé par l’ONU. A l’occasion d’une rencontre avec les citoyens roumains à l’ambassade de Roumanie à Vienne, M. Basescu a également évoqué les problèmes de l’actualité roumaine, dont la réorganisation territoriale de la Roumanie, qui ne se fera pas sur des critères ethniques, a également assuré le président roumain.






    Protestations – Des milliers de salariés de la Poste roumaine ont protesté aujourd’hui à Bucarest et en province pour demander la protection de leurs emplois et des majorations salariales. La Poste a annoncé la mise en œuvre d’un plan de restructuration prévoyant la réduction d’environ 50% du nombre de bureaux de poste de Roumanie. Avec des pertes chiffrées à plus de 100 millions d’euros, accumulées ces trois dernières années, la poste roumaine est en plein processus de restructuration et sera privatisée.




    Schiste – Environ 8.000 personnes ont manifesté mercredi a Bârlad, une ville de lest de la Roumanie, contre lexploration et lexploitation des gaz de schiste, jugées “dangereuses” pour lenvironnement, a rapporté lagence de presse Mediafax. Cette manifestation intervient alors que le géant américain de lénergie Chevron compte débuter lexploration dans cette région au cours du deuxième semestre de cette année. Les autorités roumaines ont accordé fin janvier des permis ouvrant la voie a lexploration dans lest de la Roumanie par Chevron. Le groupe américain compte investir des dizaines de millions de dollars dans le développement et lexploitation, si des gisements importants sont découverts.




    Timbres – La compagnie Romfilatelia a lancé une émission de timbres consacrée aux couronnes des monarques roumains. Les trois timbres présentent les symboles de la monarchie roumaine sur la toile de fond des évènements ayant marqué l’indépendance de la Roumanie.




    Audience – Au cours de sa dernière audience générale, mercredi, le pape Benoît XVI s’est adressé aussi en roumain aux pèlerins venus de Roumanie, leur souhaitant que de ramener de leur voyage de bons fruits pour leurs communautés, a annoncé Radio Vatican. Ce jeudi est une journée historique au Vatican puisque le pape Benoît XVI abandonne sa charge, laissant a son successeur une Eglise catholique et ses “eaux agitées” dans un monde en pleine mutation. En fin de matinée, les cardinaux de la curie, qui participeront a lélection de son successeur, adresseront a portes closes un dernier salut au pape démissionnaire. Lex-pape prendra comme titre officiel “Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite”. Un nouveau Souverain Pontif sera élu par les 117 cardinaux électeurs entre le 15 et le 20 mars.