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  • Encombrement aux douanes

    Encombrement aux douanes

    Comme chaque année, les Roumains de la diaspora commencent, à ce moment de l’année, à rentrer au pays pour les fêtes de fin d’année. C’est la deuxième année que les gens passent Noël et la Saint-Sylvestre dans des conditions pandémiques. Les nouvelles règles d’entrée en Roumanie, fixées par les autorités pour ralentir la propagation de la nouvelle variante africaine du coronavirus, Omicron, et en vigueur depuis le 10 décembre, encombrent les douanes encore plus que d’habitude. Beaucoup de Roumains ne sont pas vaccinés et ne connaissent pas les nouvelles restrictions. Ceux qui viennent de pays hors UE doivent présenter un test PCR négatif prélevé 48 heures auparavant tout au plus. S’ils n’ont pas été vaccinés contre la COVID ou s’ils n’ont pas eu la maladie, mais qu’ils ont un test négatif, ils seront mis en quarantaine pendant 10 jours, et s’ils ne présentent pas le test, la quarantaine sera plus longue, de 14 jours. Pour les voyageurs en provenance de l’UE, le certificat vert attestant de la vaccination, de la guérison de la maladie au cours des 180 derniers jours ou du résultat négatif d’un test PCR obtenu au plus tard 72 heures avant le voyage sera requis. Ces règles s’appliquent tant aux citoyens roumains qu’aux étrangers.



    Les policiers aux frontières soulignent qu’en raison de la méconnaissance de ces nouvelles règles, à la frontière occidentale de Nădlac 2 (ouest) par exemple, considérée comme la douane la plus bondée à l’entrée en Roumanie, en l’espace de huit heures, 1 400 personnes ont été placées en quarantaine. Certaines pour 10 jours si elles ont accepté le test, et le résultat était négatif, et pour ceux qui ne souhaitaient pas se faire tester – pendant 14 jours.



    Comme des documents de quarantaine doivent être effectués pour un si grand nombre de personnes, les temps d’attente en douane sont encore plus longs. Afin d’éviter la congestion, le nombre d’agents et de voies a été accru à la plupart des postes-frontières. Même ainsi, les temps d’attente en douane, sur le sens d’entrée en Roumanie, sont même de deux heures. Les temps d’attente pour les poids lourds qui entrent dans le pays sont longs aussi. Les douaniers et les policiers aux frontières affirment que leur nombre a augmenté depuis la mi-novembre dans un contexte d’augmentation des importations de fruits et légumes, mais que la capacité de traitement est la même. La Police aux frontières annonce que ces jours-ci, à la frontière sud avec la Bulgarie, les conducteurs de poids lourds transportant du fret vers la Roumanie ont également attendu deux heures. Dans l’ouest du pays, à la douane Borş 2, entre la Hongrie et la Roumanie, le temps d’attente est d’environ une heure, alors que dans le nord-est, le temps d’attente le plus long, de plus de deux heures, est enregistré à la douane de Siret avec l’Ukraine.


    (Trad. : Ligia)



  • 28.11.2019 (mise à jour)

    28.11.2019 (mise à jour)

    Elections – La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel déroulé dimanche dernier. Jeudi également,
    le Bureau
    électoral central a communiqué les résultats définitifs de l’élection. Après le décompte de tous les suffrages, le
    président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au
    gouvernement, a largement remporté le scrutin et recensé 66% des voix, soit le
    double par rapport à son adversaire, l’ex-première ministre sociale-démocrate,
    Viorica Dăncilă. Conformément aux
    chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs qui se sont
    rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour 54,46% du
    nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077 électeurs
    ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus Iohannis a
    recensé 94% des voix. Mardi, Viorica Dăncilă a démissionné de ses fonctions de
    présidente du Parti social-démocrate.






    Statistiques – Avec six ans de moins que la moyenne communautaire et malgré une
    progression constante depuis l’an 2000, l’espérance de vie à la naissance des
    Roumains est une des plus basses de l’Union européenne. Le grand nombre de
    décès causés par des maladies qui peuvent être traitées montre qu’il faut
    améliorer l’approche des facteurs de risque et l’efficacité des services de
    santé. Le financement insuffisant du système de santé affaiblit la capacité du
    pays de satisfaire aux besoins de la population, est-il dit dans un rapport de
    la Commission européenne, rendu public ce jeudi.


    Economie -
    La majoration des retraites, aux termes de la nouvelle législation en vigueur,
    implique des risques budgétaires majeurs, mettent en garde les analystes
    économiques. La majoration du point de retraite, cet automne, a impliqué des
    dépenses supplémentaires de plus de 600 millions d’euros, selon l’économiste en
    chef de la Banque centrale, Valentin Lazea. Expliquant que l’impact négatif
    déjà ressenti se traduirait par une hausse du déficit budgétaire au cours des
    prochaines années, allant jusqu’à 6,5% en 2022, le responsable conseille au
    gouvernement de Bucarest de reporter la mise en application de la nouvelle loi
    des retraites. M Lazea affirme aussi qu’une majoration des revenus fiscaux ne
    devrait pas se traduire par une majoration des taxes et des impôts. Par
    ailleurs, le premier ministre Ludovic Orban a précisé que le budget de l’année
    prochaine devrait prendre en compte une majoration de 40%, ajoutant que tant
    qu’une loi est en vigueur, elle sera respectée. Le chef du Cabinet de Bucarest
    a exclu toute intervention par décret d’urgence dans un secteur aussi sensible
    que celui des retraites.
















    Environnement – A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le changement
    climatique COP25, qui aura lieu à Madrid, du 2 au 13 décembre, les députés
    européens ont adopté ce jeudi une résolution qui déclare la situation d’urgence
    en matière de climat et de protection de l’environnement en Europe et dans le
    monde. Ils y demandent aussi que toutes les propositions législatives et
    budgétaires de la Commission européenne prennent en compte l’objectif de
    limiter le réchauffement global à moins de 1,5°C, apprend-on par un communiqué
    officiel du Parlement européen. Les eurodéputés demandent aussi à la présidente
    de la nouvelle Commission, Ursula von der Leyen, d’introduire dans le Pacte
    écologique européen l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre
    de 55% d’ici 2030.




    OTAN – Les pays membres de l’OTAN ont convenu les sont entendus sur un
    texte d’accord qui permettra aux Etats-Unis de réduire leur contribution au
    budget du fonctionnement de l’Alliance Atlantique, ont fait savoir plusieurs
    responsables de l’organisation, cités par l’Agence France Presse, ce jeudi.
    Lors du sommet de 2018, le président américain Donald Trump avait demandé une
    réduction de la contribution de son pays à l’effort financier de l’OTAN.
    Washington fournit actuellement 22,1% du
    budget de l’Alliance, qui est de 2,37 milliards d’euros en 2019. Les 29 Etats
    alliés s’étaient engagés, en 2014, à augmenter leurs dépenses pour la défense à
    2% de leurs PIB respectifs, à l’horizon 2024. Ils en sont huit à le faire en
    2019, à savoir: les Etats-Unis, la Grèce, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la
    Roumanie, le Royaume Uni et la Pologne.




    Météo – Dans les prochaines 24 heures, les températures
    seront supérieures aux normales de saison partout en Roumanie. La pluie sera
    elle aussi au rendez-vous. Le thermomètre affichera entre 6° et 17° vendredi en
    milieu de journée.

  • 10.01.2019

    10.01.2019

    Présidence – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et les membres du Collège des
    Commissaires seront présents aujourd’hui à Bucarest pour la cérémonie
    officielle de lancement de la Présidence roumaine du Conseil de l’UE. A
    l’événement participeront également le président du Parlement européen, Antonio
    Tajani, et celui du Conseil européen, Donald Tusk. Le moment sera marqué par un
    concert donné à l’Athénée Roumain par l’Orchestre des jeunes de l’UE, qui interprétera la Rhapsodie roumaine n° 1 de
    George Enescu et l’Ode à la joie, de Ludwig van Beethoven, l’hymne européen
    depuis 1985. Des organisations civiques ont demandé l’accord de la mairie de
    Bucarest pour organiser au même moment un rassemblement anti-gouvernemental
    devant l’Athénée sous le slogan « Nous voulons l’Europe, non pas la
    dictature ! ». Un adjoint au maire de la capitale soutient que la loi
    ne permet pas l’organisation de deux événements au même endroit et que la
    présence des membres de la Commission européenne demande des mesures de
    sécurité renforcées. Les manifestants anti-gouvernementaux ont néanmoins
    maintenu le rassemblement, car ils s’estiment protégés par la Cour européenne
    des droits de l’homme qui garantit la liberté d’expression. Vendredi,
    Jean-Claude Juncker rencontrera le président roumain Klaus Iohannis et la
    première ministre Viorica Dăncilă, ainsi que les présidents des deux chambres
    du Parlement de Bucarest. Les responsables européens auront également des
    entretiens avec les ministres roumains qui mèneront, pendant les six prochains
    mois, des réunions de travail avec leurs homologues des Etats membres à
    Bucarest et à Bruxelles.


    Transporteurs – Les transporteurs de Roumanie et d’autres pays
    d’Europe de l’Est protestent aujourd’hui devant le Parlement européen contre le
    changement des lois dans le domaine des transports, alors que les eurodéputés
    de la commission Transports sont en train de voter de nouvelles
    réglementations. Les manifestants déclarent que les propositions concernant la
    mobilité montrent un protectionnisme croissant des Etats de l’ouest de l’Europe
    et que ce sont les transporteurs de l’Est et du Sud-ouest du continent qui en
    seront affectés. Selon eux, les mesures proposées entraîneront une croissance
    significative des coûts de fonctionnement et elles restreindront les transports
    routiers internationaux dans l’espace communautaire. Par exemple, une des
    mesures interdit de passer la période de repos hebdomadaire dans la cabine du
    véhicule. Une autre vise à ce que les chauffeurs soient présents à leur
    domicile au moins toutes les quatre semaines.






















    Entretien – Le ministre roumain des affaires
    étrangères, Teodor Meleșcanu, s’est entretenu à Bucarest avec son homologue
    polonais, Jacek Czaputowicz. Les pourparlers ont porté sur la réalisation des
    objectifs communs aux niveaux bilatéral, régional, européen et multilatéral,
    ainsi que sur les principaux repères de la collaboration entre la Roumanie et
    la Pologne à court et moyen terme. Le chef de la diplomatie roumaine a affirmé,
    dans le contexte, que, pendant son mandat à la tête de l’Union européenne,
    Bucarest insistera pour mettre en avant de la cohésion en tant que valeur
    européenne commune, pour faire surmonter les divergences entre les différents
    membres de l’UE et pour identifier de nouvelles modalités pour consolider le
    rôle de l’Union. Par
    ailleurs, à l’occasion d’un siècle de relations diplomatique entre Bucarest et
    Varsovie, le ministre polonais des
    affaires étrangères, Jacek Czaputowicz, s’est vu remettre par son homologue
    roumain une copie numérique de 294 dossiers d’archives couvrant la période 1918
    – 1947.


    Visite – La
    ministre française chargée des affaires européennes, Nathalie Loiseau, fait une
    visite à Bucarest du 9 au 11 janvier. Ses pourparlers avec les responsables
    roumains porteront sur l’organisation du sommet de l’Union européenne de Sibiu
    (centre de la Roumanie) et sur le soutien accordé par la France à la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE. La ministre française est reçue aujourd’hui par la
    première ministre roumaine Viorica Dăncilă et s’entretiendra avec son homologue
    au gouvernement de Bucarest, George Ciamba. Selon l’ambassade de France en
    Roumanie, Mme Nathalie Loiseau « exprimera le soutien de la France à la
    réussite de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, qui aura à traiter
    d’enjeux majeurs ».


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina-Camelia Begu vient de
    perdre, 5-7, 5-7 devant la slovaque Anna Karolina Schmiedlova dans les quarts
    de finale du tournoi WTA de Hobart, en Australie. Irina Begu, accompagnée par Mihaela
    Buzărnescu, a aussi été vaincue dans les quarts de finale de double par la
    paire Anastasia Potapova de Russie – Daiana Iastremska d’Ukraine, score final
    4-6, 6-7. Toujours à Hobart, le double formé de la roumaine Monica Niculescu et
    la chinoise Zhaoxuan Yang s’est qualifié mercredi dans les demi-finales de
    l’épreuve de double, en s’imposant en deux sets, 6-1, 6-4, devant le double
    roumano-kazakhe Raluca Olaru-Galina Voskoboeva.








    Volley-ball – La sélection de volley-ball
    féminin de Roumanie s’est qualifiée aux Championnats européens de cette année,
    après une victoire dramatique, en 5 sets (25-17,
    19-25, 21-25, 25-17, 15-9), devant la sélection similaire de Bosnie-Herzégovine,
    dans son dernier match, en déplacement, du Groupe F de qualification. Les
    Roumaines, sous la direction du coach bulgare Nikolai Ivanov, ont terminé sur
    la deuxième position dans leur groupe, derrière les Espagnoles. Le tournoi
    final du Championnat européen sera organisé conjointement, du 23 août au 8
    septembre, par la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Turquie. Nous vous
    rappelons que la sélection de volley-ball masculin de Roumanie sera elle aussi
    présente, après 23 ans d’absence, au tournoi final du Championnat européen de
    2019, accueilli par la Belgique, la France, les Pays-Bas et la Slovénie.




    Météo – Le temps est couvert partout en Roumanie, où la neige
    tombe dans presque toutes les régions. Les températures maximales vont de -6° à
    7°. A midi, il y avait 0° dans la capitale, Bucarest.

  • Election présidentielle en Roumanie

    Election présidentielle en Roumanie

    Le candidat de l’Alliance Chrétienne – Libérale, le maire de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, a bouleversé tous les calculs sur papier et remporté le tour décisif du scrutin présidentiel, infligeant un revers à son rival Victor Ponta, candidat de la coalition Parti Social Démocrate — Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie – Parti Conservateur. Ce fut le résultat du vote massif des indécis du premier tour de scrutin, un vote de blâme à l’encontre des sociaux-démocrates et de la manière dont le gouvernement a organisé l’élection présidentielle à l’étranger.



    “Le peuple a toujours raison”, a déclaré avec résignation le candidat de la gauche, Victor Ponta, à l‘issue du second tour du scrutin présidentiel de dimanche. Faisant preuve de fair-play, il a félicité le maire de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis pour sa victoire.



    Victor Ponta : Tout d’abord, je veux remercier tous les Roumains qui se sont présentés aux urnes. Le peuple a toujours raison. J’ai appelé Monsieur Iohannis pour le féliciter. Tous mes collègues et moi, nous accomplirons notre tâche envers le pays, tant que nous occuperons des positions publiques”.



    Le peuple a interdit à Victor Ponta de faire le grand saut de sa carrière, depuis le fauteuil de premier ministre à celui de président, lequel revient désormais à Klaus Iohannis, à celui que l’on percevait comme un outsider, un modeste apprenti en matière de politique, appuyé par l’Alliance Chrétienne — Libérale, pas tellement convainquant et orateur médiocre. Un homme que l’infréquentable leader nationaliste et populiste Corneliu Vadim Tudor, partisan de Ponta lors du second tour du scrutin présidentiel, étiquetait d’étranger à son peuple et à la loi”. Il faisait allusion à l’origine ethnique allemande et à la confession luthérienne du futur président.



    Au premier tour de scrutin, le leader social-démocrate était le grand favori, grâce aussi bien aux plus de 40 % des voix qu’il s’était adjugé, qu’au soutien que lui accordaient certains candidats perdants. Pourtant, le dimanche 16 novembre allait connaître un véritable tsunami électoral, qui a balayé les résultats du premier tour de scrutin et les espoirs des sociaux-démocrates de donner au pays un deuxième président, après le déjà légendaire Ion Iliescu.



    Selon les analystes roumains, il faut voir dans la présence massive des électeurs aux bureaux de vote la réaction de l’organisme social à l’hypothèse qu’un parti encore loin de triompher de ses propres corrompus s’approprie le pouvoir. Un catalyseur de la participation massive à la présidentielle, soit 64%, un chiffre inégalé depuis 18 ans, a été la solidarité avec les Roumains de l’étranger. La manière pour le moins discutable dont le cabinet de Bucarest a organisé le vote au sein de la diaspora leur a fait subir de longues heures d’attente, ce qui n’a pas été sans renvoyer à l’expérience humiliante des queues au temps du communisme.



    Voilà pourquoi Klaus Iohannis a tenu à rendre hommage à tous ceux qui se sont mobilisés : 25 ans après la révolution de Roumanie, les gens sont sortis de chez eux pour défendre leur droit de vote. La façon dont on a organisé les élections pour la diaspora confirme la nécessité de changer la législation en la matière. C’est au gouvernement d’assumer l’organisation des élections”.



    A Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, ce fut la liesse pour la victoire de Klaus Iohannis. Celui qui promettait la normalité, des actions à la place des paroles et qui s’est présenté comme l’adepte du travail bien accompli, est obligé maintenant d’opérer, comme annoncé, les changements dans la manière de faire de la politique : sans transaction compromettante et en respectant l’Etat de droit et l’indépendance de la justice. (Trad. Mariana Tudose)