Tag: retrait

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les forces armées russes ont utilisé des armes à sous-munitions, interdites par la législation internationale, au moins 24 fois, contre des zones peuplées dUkraine dans les cinq semaines qui se sont écoulées depuis le début de la guerre, a dénoncé mercredi la Haute commissaire de lONU aux Droits de lHomme, Michelle Bachelet, citée par lagence EFE. Des attaques ont également eu lieu sans discernement contre les hôpitaux, les écoles et dautres infrastructures, ce qui est « interdit par le droit national humanitaire et pourrait être des crimes de guerre », a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les signaux des discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie étaient positifs, mais lUkraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires. Il a souligné quil ne pouvait pas y avoir de compromis au sujet de lintégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que ses forces se regroupaient à proximité de la capitale ukrainienne Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts dans dautres zones-clé et finaliser ce quil a appelé « la libération » de la région séparatiste du Donbass.


    Les troupes russes ont procédé à un retrait partiel des environs de Kiev, mais elles se regroupent en vue de reprendre les opérations offensives centrées sur lencerclement des forces ukrainiennes dans lest du pays, a confirmé mercredi le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Au cours de sa première visite en Chine depuis linvasion de lUkraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.

  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Il y a des signaux positifs aux discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie, mais « l’Ukraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. A son avis, aucun compromis ne peut être fait au sujet de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Par ailleurs, le leader de Kiev s’est déclaré prêt à continuer les négociations avec Moscou. La délégation russe aux négociations de paix a annoncé que la Russie allait réduire drastiquement ses opérations autour de Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts sur leur principal objectif : la libération du Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Cette promesse a été reçue avec du scepticisme par les leaders occidentaux qui s’attendent aussi à des faits, plutôt qu’à des déclarations, vu que les correspondants de presse de Kiev annoncent la poursuite des bombardements autour de la capitale. L’état-major de l’armée ukrainienne affirme que l’annonce de la Russie sur le retrait de ses troupes de la région de Kiev ne serait qu’une ruse. Sur le terrain, les forces russes autour de Kiev ont commencé un repositionnement et non pas un retrait réel, et pourraient préparer une offensive majeure ailleurs en Ukraine, affirment aussi les responsables de Washington. Les unités russes qui ont subi de lourdes pertes ont dû rentrer au Belarus et en Russie pour se réorganiser et se ravitailler. L’invasion a été arrêtée sur la majorité des fronts par la forte résistance des forces ukrainiennes qui ont reconquis des territoires, même si des civils sont toujours bloqués dans des villes assiégées. Aux dires des analystes militaires, la Russie continuera à compenser sa faible capacité de manœuvre sur le terrain par des attaques massives d’artillerie et de roquettes. Au cours de sa première visite en Chine depuis l’invasion de l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.

  • 21/01/2022

    21/01/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relatif à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid – La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique sest aussi alourdi de 49 décès. Le taux doccupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer lactivité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas quen octobre, lorsquil y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a enocre précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A lheure où lon parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.




    Grèves – La grève déclenchée jeudi par les syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) se poursuit aujourdhui. Bien que le Tribunal de grande instance de Bucarest ait suspendu la grève jeudi, les bus, le trolleybus et les trams ne circulent toujours pas dans la capitale roumaine. Les juges doivent statuer ce vendredi si cette protestation est ou non légale. Le leader des syndicalistes du transport public de surface de Bucarest, Vasile Petrariu, affirme que la grève continuera tant que le directeur de la compagnie ne démissionne pas et tant que les salariés ne reçoivent pas une majoration salariale de 10 %. En réplique, le directeur de Société de transport public de Bucarest, Adrian Criţă, déclare avoir invité le syndicat à négocier la Convention collective de travail dès le début de lannée, une invitation restée sans réponse. La réaction du maire de la capitale, Nicusor Dan, na pas tardé. Il estime que cette grève est de nature politique et demande que la loi soit respectée.



    Ce vendredi encore, les syndicalistes de lindustrie de laluminium organisent une manif de protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils dénoncent la gravité de la situation de leur secteur, notamment suite à la flambée des prix de lélectricité et du gaz. La réduction de la production daluminium entraînera des licenciements de personnel dans le domaine et le chômage technique pour des milliers de salariés du secteur, mais aussi pour des dizaines de milliers de personnes travaillant dans les compagnies qui dépendent directement ou indirectement de cette industrie, mettent en garde les protestataires.



    Tennis – Le duo roumain formé de la Roumaine Jacqueline Cristian et de lAllemande Andrea Petkovic sest qualifié ce vendredi au 2e round de lépreuve de double dames à lOpen dAustralie, après avoir battu la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse. De même, le couple Raluca Olaru (Roumanie) – Anna Lena Friedsman (Allemagne) sest incliné devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang. Dans la compétition de simple dames, les seules Roumaines qui continuent leur parcours à lOpen dAustralie sont Simona Halep et Sorana Cîrstea.



    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, ce vendredi et lon signale de la neige sur le nord, le nord-ouest et sur les montagnes. Il y a des précipitations mixtes sur le sud-est. Les maxima de la journée iront de -5 à 6 degrés. 5 degrés à midi à Bucarest.




  • Après le Conseil OTAN-Russie

    Après le Conseil OTAN-Russie

    Quatre heures de pourparlers à Bruxelles et aucune mesure concrète pour résoudre la crise engendrée par les prétentions de Moscou de recevoir de soi-disant garanties pour sa propre sécurité. Telle est, très brièvement, la conclusion du Conseil OTAN-Russie de mercredi. La Russie nie avoir l’intention d’envahir l’Ukraine, mais dit vouloir, entre autres, l’arrêt de l’expansion de l’OTAN et le retrait des forces alliées des pays d’Europe centrale et orientale qui ont rejoint l’Alliance après 1997.



    Selon le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les discussions qui viennent de s’achever à Bruxelles ont été utiles, les deux parties en auront d’autres, mais les alliés rejettent tout compromis sur leurs principes fondamentaux, y compris celui lié à l’intégrité territoriale de chaque pays d’Europe. La Russie a donc été informée que toute négociation sur sa demande que l’Alliance arrête l’adhésion de nouveaux États est exclue. Elle a également reçu un « non » ferme quant à son souhait que l’OTAN retire ses troupes des États membres de l’Est, laissant pratiquement cette zone sans défense. Incidemment, l’Alliance, par l’intermédiaire de Jens Stoltenberg, a expliqué que tout le concept de défense et de dissuasion et donc les exercices et la présence militaire de l’OTAN dans la zone orientale de l’Alliance étaient et continuent d’être une réponse au comportement de plus en plus agressif de la Russie et à sa disponibilité évidente d’utiliser la force pour modifier les frontières des pays voisins. Dans ce contexte, le message transmis à Moscou a été que si elle entre de nouveau en Ukraine, en plus des sanctions politiques et économiques contre la Russie, les alliés apporteront également leur soutien à Kiev. C’est pourquoi l’OTAN a renouvelé son appel au retrait des soldats russes massés ces derniers mois aux frontières de l’Ukraine. La seule concession possible à Moscou serait de ne pas déployer certains types de missiles en Europe. L’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, le Roumain Mircea Geoană, a toutefois expliqué que les systèmes appelés boucliers de Roumanie et de Pologne ne relevaient pas de cette catégorie. Mircea Geoană :



    « Ils ne peuvent pas fonctionner comme des armes offensives contre la Fédération de Russie et ne pourront donc pas faire partie d’un tel accord potentiel. Dans le même temps, il existe une importante mobilisation de missiles de différentes capacités, y compris de dernière génération, de la Fédération de Russie à proximité du territoire de l’Alliance. C’est un sujet qui nous préoccupe. »



    En Roumanie, lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré que le renforcement de la présence militaire américaine dans ce pays restait un objectif important, face aux récents défis sécuritaires. Et aussi qu’il est évident que la Roumanie a besoin d’une action plus forte de dissuasion et de défense. Parallèlement, selon Klaus Iohannis, les récents développements en matière de sécurité qui peuvent affecter l’espace euro-atlantique ont réaffirmé l’importance cruciale des relations transatlantiques.


    (Trad. : Ligia)

  • Afghanistan, 20 ans plus tard

    Afghanistan, 20 ans plus tard

    Pour rappel, les troupes américaines et leurs alliés de l’OTAN étaient intervenus peu après et en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, et ont achevé leur retrait total fin août. Le retrait annoncé des troupes étrangères avait été accueilli dans la liesse par les militants islamistes, ce qui, avec la dégradation accélérée de la situation sur le terrain, continue de questionner sur l’avenir du pays. Cette évolution était-elle prévisible ? Décodage de la situation afghane avec l’analyste militaire Radu Tudor, invité sur les ondes de Radio Roumanie :



    « Elle était tout à fait prévisible. Cette mission, que je considère à succès pendant plus de 20 années, d’abord sous commande américaine, lorsqu’elle s’appelait Enduring Freedom, impliquant par la suite l’ONU et la coordination de l’OTAN, cette mission donc était parvenue à éliminer la présence d’Al-Qaïda sur le terrain. Elle était parvenue à éliminer le cerveau des attentats du 11 septembre, Oussama ben Laden. Et enfin, et c’est l’élément le plus important peut-être, elle était arrivée à offrir une certaine stabilité et prospérité, un certain accès aux bienfaits de la modernité à la société afghane. Eh bien, cette mission s’était finalement heurtée à un plan de retrait extrêmement mal ficelé. Il s’agit des décisions peu réfléchies prises par les deux dernières administrations américaines, tant celle de M Trump que celle de M Biden. Des décisions irréfléchies, et qui ont eu pour effet d’instiller un sentiment d’échec dans le chef de l’opinion publique. On constate l’émotion ressentie par l’opinion devant les images et les nouvelles en provenance d’Afghanistan. C’est la fin malheureuse d’une mission, certes très difficile, mais nécessaire, et avec un bon bilan pour la stabilisation de l’Afghanistan. Voyez-vous, l’effroi que la poussée des talibans inspire ne fait que réconforter l’idée qu’il s’était agi d’une guerre qu’il fallait mener. Mais la réalité, c’est qu’il fallait aussi y mettre un terme un jour. Il ne s’agit pas seulement du prix de cette mission, du coût en vies humaines, en termes militaires et financiers, mais aussi du fait qu’il fallait laisser l’Afghanistan prendre son sort entre ses propres mains ».



    Certes, des alternatives existaient à la formule de retrait choisie par l’administration américaine. Le président Biden aurait pu prolonger le mandat de ses troupes, par exemple jusqu’au mois de septembre 2022, et conditionner ce retrait par un accord scellé entre le gouvernement afghan et les talibans, comme l’affirme Nargis Nehan, ancienne membre du gouvernement de Kaboul, renversé par les talibans. Elle ne se prive pas de charger l’administration américaine, qualifiant d’« irresponsable » le plan de retrait mis en œuvre. Et de poursuivre, dans l’interview qu’elle avait donnée à l’AFP, 6 jours après s’être échappée d’Afghanistan, je cite : « Les Etats-Unis ont bien été capables d’y rester pendant 20 ans. Une année de plus ou de moins n’aurait pas eu d’impact, d’un point de vue financier et politique, pour les Américains ».



    Nargis Nehan déplore ce qu’elle appelle le gaspillage de plus de 2 000 milliards de dollars et de tant de vies humaines, qui représente le coût de l’opération payé par la communauté internationale en Afghanistan. Et de renchérir : « Le sentiment d’avoir été abandonnés, ignorés, trahis, tout cela ne fait qu’accroître la rancune envers la communauté internationale. Et je crains que cela ne renforce l’extrémisme en Afghanistan », avait-elle poursuivi.



    Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avertit : « Une catastrophe humanitaire pointe à l’horizon », tirant la sonnette d’alarme devant la menace d’un effondrement total des services de base dans le pays. Le patron de l’ONU rappelle dans le contexte que, je cite, « près de la moitié de la population afghane dépend de l’aide humanitaire pour sa survie », et que « les enfants, les femmes et les hommes d’Afghanistan ont besoin plus que jamais de la solidarité de la communauté internationale ».



    Quant aux talibans, ils s’étaient engagés à garantir la sécurité des équipes d’aide humanitaire dans le pays, ainsi que l’accès de l’aide humanitaire. Ils avaient par ailleurs clamé à cor et à cri vouloir fonder un régime qui soit reconnu tant par la communauté internationale que par le peuple afghan. Dans sa première intervention suivant la prise du pouvoir, un des porte-paroles des talibans a déclaré que la liberté de la presse et le droit des femmes seraient respectés, selon les préceptes de la loi islamique, sans plus de précisions sur ce que cela représentera dans les faits. Il est vrai que les restrictions imposées par les talibans aux femmes s’étaient relaxées dès 2001, alors même que la communauté internationale poursuivait toujours la guerre contre le pouvoir taliban de l’époque. Le droit des femmes, promu par ladite communauté, avait été consolidé par la suite dans les textes, durant ces 20 ans. En 2009, la législation visant l’élimination de la violence faite aux femmes avait mis hors la loi le viol, le mariage forcé, ouvrant grand aux femmes les portes des universités et du marché du travail. Mais aujourd’hui, les femmes afghanes craignent que les droits acquis durant ces 20 années ne soient jamais recouvrés, en dépit des déclarations des talibans selon lesquelles « les écoles seront ouvertes, et les filles et les femmes iront à l’école, en tant qu’enseignantes et en tant qu’élèves ».



    Entre temps, l’Europe s’attend à une migration afghane qui mettra à rude épreuve ses capacités d’accueil, mettant sous pression les systèmes publics. La crise de 2015, lorsque l’Europe a dû faire face à l’assaut des réfugiés clandestins chassés par la guerre de Syrie, est encore dans toutes les mémoires. Et même si les deux situations ne sont pas comparables, l’Europe doit s’organiser, demeurer vigilante face aux risques terroristes que la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan ne fait que renforcer.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Fin de mission en Afghanistan

    Fin de mission en Afghanistan

    Les États-Unis sont intervenus militairement en Afghanistan il y a près de 20 ans, juste après les attentats terroristes du 11 septembre, dirigés contre les tours jumelles de New York et le bâtiment du Pentagone de Washington. Accusés d’avoir offert refuge à Oussama ben Laden et au réseau djihadiste Al-Qaïda, responsables des attentats, les talibans ont rapidement été chassés du pouvoir par les Américains. Epaulée par lOTAN, la victoire éclair des Américains sur le front na cependant pas pour autant apporté la paix. En effet, durant les deux décennies écoulées, les forces de l’OTAN, actives sur le terrain par différentes missions, ont essuyé nombre dattaques, soldées par autant de victimes. Devant cette réalité, loccupant de la Maison Blanche, Joe Biden, disait en avril dernier : « Le moment est venu de mettre fin à la plus longue guerre américaine. Dans le contexte de la menace terroriste qui s’est maintenant étendue à plusieurs endroits, maintenir des milliers de soldats concentrés dans un seul pays, au prix de plusieurs milliards par an, semble manquer de sens de mon point de vue et de celui de nos dirigeants ».



    Les États-Unis travailleront donc de concert avec leurs alliés de l’OTAN pour un retrait coordonné de ce pays asiatique, selon le principe établi dès le départ : nous entrons ensemble, nous nous adaptons ensemble, et nous partons ensemble. Peu de temps après, l’Alliance de l’Atlantique Nord a annoncé que les conditions nécessaires pour mener à bien sa mission en Afghanistan, mission intitulée « Resolute Support », étaient réunies, et qu’il n’était dès lors plus nécessaire de maintenir la présence, dailleurs réduite entre temps, à un contingent de 9 600 soldats, originaires de 36 pays.



    Il est vrai que la Roumanie a été depuis le début partie prenante de la coalition scellée contre le terrorisme, un premier contingent de larmée roumaine étant déployé en Afghanistan peu de temps après les attentats du 11 septembre. La Roumanie ne sétait du reste pas démontée depuis, apparaissant constamment parmi les principaux contributeurs à la mission de l’OTAN en Afghanistan. Aujourdhui, cest en toute logique et en accord avec ses partenaires d’alliance que la Roumanie décide à son tour de retirer ses forces d’Afghanistan, en évidente coordination avec les autres membres, tout cela à compter du 1er mai 2021, selon la décision prise au Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    Nicolae Ciucă : « En tant que l’un des États contributeurs des plus importants en termes du nombre des troupes participantes à la Mission Resolute Support, comptant plus de 600 soldats déployés sur le théâtre d’opérations, la Roumanie agira conformément aux décisions alliées en ce qui concerne son calendrier de retrait. La Roumanie a pris la décision, il y a deux décennies, de faire partie de la coalition antiterroriste, et de rejoindre ainsi ses alliés stratégiques, dans l’effort international pour combattre un ennemi qui menace la paix et la sécurité de ses citoyens. Pendant près de 20 ans, des dizaines de milliers de soldats roumains ont rempli des missions sur le théâtre d’opérations afghan, contribuant en cela de manière significative à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région. »



    Lapport roumain sur le théâtre dopérations sétait en effet concrétisé à travers la participation à deux missions distinctes : la première, intitulée Force internationale d’assistance à la sécurité (la FIAS), suivie à compter de 2015 par Resolute Support, et qui visait à former, épauler et assister les Forces nationales de sécurité et de défense afghanes.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, Nicolae Ciucă, commandant du premier bataillon roumain en Afghanistan, explique la position roumaine, en brossant le tableau de la situation sur le terrain : « Pour l’armée roumaine, l’année 2002 a été une année charnière, une année pleine d’espoir et qui nous a vu déployer pas mal d’efforts pour pouvoir rejoindre lAlliance de lAtlantique Nord. Et, en effet, nos efforts se sont assez rapidement concrétisés, et nous avons été invités à rejoindre lOTAN lors de son Sommet de Prague de la même année. Et deux années plus tard, le 29 mars 2004, la Roumanie devenait officiellement membre à part entière de lAlliance. Pendant tout ce temps, l’armée roumaine a continué de remplir ses missions en Afghanistan, mais aussi en Irak. Notre engagement résolu aux côtés de nos alliés avait démontré notre volonté, l’enthousiasme, l’esprit de sacrifice dont nous sommes capables, la richesse en termes de ressources humaines et notre disponibilité à nous engager sur les théâtres dopérations. Cétait en fait démontrer le sérieux de notre démarche, la résolution de notre engagement. Cétait démontrer notre crédibilité au sein de cette alliance. Et parce que nous avons parlé de sacrifice, cest le moment de se souvenir, avec toute la gratitude que nous leur devons, des 27 militaires roumains qui ont perdu la vie en Afghanistan, ainsi que de près de 200 soldats blessés au front. Cela donne toute la dimension du sacrifice consenti par l’armée roumaine au cours de ces 20 dernières années. »



    À quoi ressemble l’Afghanistan aujourd’hui, dans quelle mesure les problèmes rencontrés au départ ont-ils été résolus ? L’Afghanistan n’est certes toujours pas un pays idéal, mais il est actuellement loin de cet Afghanistan cauchemardesque dil y a 20 ans, de cet Afghanistan endeuillé par les décapitations et les tortures. L’Afghanistan compte désormais des dizaines de missions diplomatiques dans le monde, son fonctionnement repose sur une Constitution, le président et lexécutif afghans peuvent se targuer davoir été élus à la suite d’élections démocratiques. L’Afghanistan daujourdhui compte un parlement élu, et des conseils provinciaux où les femmes sont représentées. Les partis politiques, les ONG et les organisations de la société civile ont rétabli leurs activités. La plupart des Afghans ont accès aux soins de santé de base et des millions d’enfants sont vaccinés contre les maladies épidémiques. Cependant, d’énormes défis demeurent en termes de gouvernance, de drogue, de pauvreté et de corruption. L’avenir est encore incertain.

    Liviu Mureşan, président de la fondation Eurisc : « Après deux décennies, il faut boucler la boucle, tourner la page. Mais cette opération, qui a coûté tant de vies et des milliers de milliards de dollars, laisse des problèmes non résolus. Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer même à brève échéance. Ce qui nous importe, cest de pouvoir rapatrier nos gars dans de bonnes conditions, les hommes et, si possible, le matériel déployé sur le terrain. LAfghanistan restera une leçon sur la manière dont l’infrastructure, le terrain, le relief déterminent le sort, non seulement dune mission militaire, mais le sort du pays. Un pays qui n’a pas accès à la mer est un pays qui ne peut pas être conquis, surtout avec la géographie de l’Afghanistan, il ne peut pas être contrôlé ni véritablement transformé. »



    Le président du Parlement afghan, Mir Rahman Rahmani, avait dailleurs tiré la sonnette dalarme, avertissant que le retrait des forces étrangères du pays dans le contexte actuel risquait de le mener à la guerre civile.


    (Trad. : Ionut Jugureanu)


  • Afghanistan, mission accomplie

    Afghanistan, mission accomplie

    Étendue
    sur dix-neuf ans, la présence ininterrompue des militaires roumains en Afghanistan,
    un des théâtres d’opérations les plus difficiles au monde, s’est achevée,
    ce weekend, par le retour au pays des derniers 140 hommes des 640 déployés par
    la Roumanie dans le cadre de la mission de l’OTAN. Le retrait des troupes de l’Alliance
    de l’Atlantique Nord a débuté au mois de mai, après que les des responsables
    otanniens avaient pris la décision de retirer toutes les troupes alliées d’Afghanistan avant
    le 11 septembre de cette année. La date choisie est particulièrement symbolique,
    puisqu’elle rappelle les attentats de 2001, suite auxquels Washington avait
    décidé d’envoyer les premières troupes dans le pays asiatique.

    Entre 2002 et
    cette année, plus de 32 000 militaires des forces terrestres, navales,
    aériennes, des structures de renseignement militaire et des opérations
    spéciales roumaines, ont participé à des missions et des opérations internationales
    sur le théâtre afghan. L’Armée roumaine a pris part à toutes les trois missions
    internationales menées par la coalition et elle a été un des plus importants
    partenaires de l’Armée américaine. Une affirmation soutenue par l’importance
    des missions confiées aux militaires roumains, qui ont assuré, entre autres, la
    sécurité de la base militaire de Kandahar, ou encore des missions de coopération
    civile et militaire. Le prix payé a été lourd, puisque 27 soldats de l’Armée roumaine y ont laissé
    leur vie et près de 240 ont été blessés, durant les dix-neuf années de présence
    sur le front afghan. Qui furent aussi une période de transformation continue
    des forces armées de la Roumanie, affirme le chef de l’État-major de défense,
    le général trois étoiles Daniel Petrescu. « Nous avons beaucoup appris dans ce théâtre d’opérations. Nous
    avons appris à consolider de nouvelles capacités. Nous avons été présents aux
    côtés des premiers contingents déployés en Afghanistan, dans les trois opérations
    – Enduring Freedom (Liberté immuable), Resolute Support (Soutien déterminé) et
    ISAF (La Force internationale
    d’assistance et de sécurité) – et nous faisons partie des
    derniers contingents à quitter la tête haute ce théâtre d’opérations. »
    , a déclaré le chef de l’État-major de défense.


    Le
    lieutenant-colonel Vasile Mironescu, commandant du bataillon de protection de
    la force Jderii (Les martres), déclarait à son tour : « Je n’oublierai jamais ce moment, nous
    étions le dernier détachement déployé de Kandahar à Bagram et, quand j’ai
    regardé l’avion, j’ai vu que nous étions tous en bon état. Je me suis donc
    tourné vers la base et je me suis dit : c’est ici que j’ai mûri en tant
    que militaire, durant tant de missions, mais en même temps, j’ai pensé aux
    Afghans, que Dieu leur donne la force de créer un État de droit et de jouir de
    toutes les libertés, comme nous le souhaitons tous. »
    , a dit le
    commandant du bataillon de protection de la force Jderii.


    Cependant, les
    représentants de l’ONU attirent l’attention sur l’évolution inquiétante de la
    situation sur place, au fur et à mesure que les troupes alliées se retirent d’Afghanistan.
    Dans un message au Conseil de sécurité, l’envoyé spécial des Nations Unies dit
    craindre que le pire reste à venir.(Trad. Ileana Ţăroi)



  • Les militaires roumains sur les théâtres d’opérations extérieures

    Les militaires roumains sur les théâtres d’opérations extérieures

    Dans une lettre
    envoyée au Parlement, le président Klaus Iohannis a informé les élus sur la fin
    de la participation des forces armées roumaines à la mission Resolute Support, dirigée par l’OTAN en Afghanistan, et du retour au pays, à commencer
    du 1-er mai, du contingent de l’armée roumaine, qui a mis fin à sa mission,
    conformément au calendrier convenu avec les alliés et les partenaires
    stratégiques. L’accord de paix de Doha, signé en février 2020 par le
    gouvernement des Etats-Unis et le mouvement taliban, a ouvert la voie au
    retrait des troupes américaines d’Afghanistan et, implicitement, à la fin
    de la mission, rappelle le chef de l’Etat roumain dans la lettre adressée au
    Législatif de Bucarest. Le président Iohannis y mentionne le fait que, suite à
    l’annonce de la décision de Washington de retirer ses militaires du territoire
    afghan à commencer du 1-er mai, le Conseil de l’Atlantique Nord a décidé d’autoriser
    le retrait des forces de l’OTAN, qui devrait prendre fin le 11 septembre de
    cette année.

    La mission Resolute Support a
    été lancée le 1-er janvier 2015, après
    l’achèvement de la mission de la Force internationale d’assistance à la
    sécurité (FIAS). Son objectif a été de poursuivre les activités de formation,
    de conseil et d’assistance au profit des forces et des institutions de sécurité
    afghanes. La Roumanie a participé
    à la mission en Afghanistan dès 2002, lorsque le premier bataillon d’infanterie
    roumain était déployé sur un théâtre d’opérations extérieures depuis la fin de
    la Seconde guerre mondiale. Les premiers 70 militaires roumains sont rentrés la
    semaine dernière. Le plan du retrait des quelque 600 militaires est mis en œuvre
    en coordination avec les commandants sur place, pour que l’action se déroule
    dans des conditions de sécurité maximale. Plus de 32 000 militaires de l’Armée
    roumaine ont été déployés, depuis 2002, sur le territoire afghan, les
    contingents se relayant tous les six mois. Les forces aériennes roumaines ont été
    en charge du commandement de l’aéroport international de Kabul pendant deux missions
    différentes. 27 militaires roumains ont perdu la vie et plus de 200 ont été
    blessés, au cours des 19 ans de présence sur ce théâtre d’opérations, indique
    le ministère de la défense de Bucarest.

    Par ailleurs, le président Klaus
    Iohannis a informé le parlement sur la participation de l’Armée roumaine, à
    partir du second semestre de cette année, à la mission élargie de l’OTAN en Irak,
    avec 150 hommes et des moyens techniques. Dans le contexte de la diminution de
    la présence américaine sur le territoire irakien et de l’intérêt de Bagdad
    de consolider le partenariat avec l’OTAN, le Conseil de l’Atlantique Nord a
    approuvé une majoration de ses effectifs déployés sur place jusqu’à environ 4 400
    militaires, dans le cadre de cette mission élargie, est-il précisé dans la
    lettre signée par le chef de l’Etat roumain.(Trad. Ileana Ţăroi)

  • 29.04.2021 (mise à jour)

    29.04.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – 1.850 nouveaux cas de Covid 19 ont été rapportés jeudi en Roumanie, sur plus de 35.400 tests effectués en 24 heures. Cela signifie un taux de testS positifs de plus de 5%. Les autorités ont également rapporté 138 autres décès liés à la Covid. 1.295 malades sont hospitalisée en soins intensifs. Bucarest, ainsi que les départements d’Ilfov (sud) et de Cluj (nord-ouest) figurent toujours en zone rouge avec un taux d’infection de plus de 3 cas pour mille habitants recensés ces 14 derniers jours. Toutefois, le taux d’incidence est à la baisse et approche le seuil en dessous duquel le scénario jaune pourrait entrer en vigueur. Par ailleurs le comité interministériel pour le retour à la normale à compter du 1er juin 2021 s’est réuni pour souligner la nécessité d’adapter les mesures de relâchement progressif aux particularités de chaque domaine d’activité. Les représentants de plusieurs associations et organisations ont mis en avant des projets concrets visant à organiser des événements culturels pilotes qui devraient se dérouler dans des conditions de sécurité sanitaire. Les discussions ont également porté sur la réouverture progressive du secteur de lhôtellerie et de la restauration au fur et à mesure de lavancée de la campagne de vaccination. Les propositions seront analysées par des groupes techniques de travail dédiés à différents domaines d’activité. Entre temps, les autorités redoublent d’efforts pour accélérer la campagne de vaccination.



    Mini-vacances — Avant les mini-vacances du 1er mai, qui coïncident cette année avec les vacances de Pâques orthodoxes, le premier ministre roumain Florin Cîţu a exhorté la population à respecter les règles sanitaires, même si la Roumanie est désormais sur une pente décroissante de la troisième vague de la pandémie. Le chef du cabinet de Bucarest a appelé les préfets et la police à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le respect de ces règles. Plus de 30.000 touristes sont attendus pendant ces mini-vacances dans les stations littorales à la mer Noire. Une centaine dhôtels seront ouverts. Beaucoup d’entre eux affichent déjà un taux d’occupation de 70% de leur capacité, soit le maximum autorisé. Les fêtes sur la plage seront interdites et le port du masque est obligatoire.



    Plan — A Bucarest, les leaders de la coalition de droite au pouvoir ont approuvé le Plan national de relance et de résilience, dont les projets totalisent 29 milliards deuros. Le document sera présenté à Bruxelles à partir du 10 mai, date à laquelle sont prévues les négociations finales avec les représentants de la Commission européenne. Le premier ministre Florin Cîţu a précisé quaucun projet ne serait abandonné. A son tour, le ministre des Investissements et des Projets européens, Cristian Ghinea, a déclaré quil avait été décidé de réduire le financement de certains investissements, et que les budgets alloués avaient été ajustés en fonction des observations de la Commission européenne.



    Retrait – La Roumanie retirera ses forces engagées en Afghanistan, en coordination avec les autres membres de lOTAN, à partir du samedi 1er mai. Le transport des 615 soldats et des plus de 80 tonnes de matériels et déléments logistiques sera effectué avec des avions militaires roumains et de l’OTAN, a fait savoir lAdministration présidentielle de Bucarest. Le retrait va s’échelonner sur plusieurs mois. 27 soldats roumains ont péri en Afghanistan. La mission anti-terroriste en Afghanistan a démarré peu après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, lorsque la Roumanie nétait pas encore membre de lOTAN.



    Handball – Léquipe masculine de Roumanie de handball s’est inclinée à domicile devant la sélection suédoise, sur le score de 23 à 31. Le match comptait pour le Groupe 8 de la deuxième phase des préliminaires du Championnat dEurope 2022, dont la Hongrie et la Slovaquie seront les pays hôtes. Vice-championne du monde, la Suède est en tête du groupe, avec 8 points en 4 matchs, suivie de la Roumanie (3 points), du Kosovo (3 points), du Monténégro ( 2 points). Le Championnat dEurope 2022 sera le deuxième avec 24 participants. Les deux premières équipes de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleures équipes figurant en troisième place se qualifieront pour le tournoi final. La dernière participation de léquipe de Roumanie à un championnat dEurope remonte à 1996, en Espagne, lorsqu’elle s’est classée neuvième



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps continuera à se réchauffer, les températures devant se situer au-dessus de la normale de saison. Linstabilité atmosphérique se manifestera surtout en deuxième partie de la journée, dans le nord-ouest, le centre et le nord du pays et localement dans les montagnes. On y attend des pluies orageuses et même des chutes de grêle. La quantité deau tombée pourrait dépasser les 15 à 20 litres par m2. Dans le reste du territoire, le ciel sera variable et de courtes pluies seront signalées par endroits. Les températures maximales seront comprises entre 16° et 25°.

  • L’OTAN et les États-Unis se retirent d’Afghanistan

    L’OTAN et les États-Unis se retirent d’Afghanistan

    La décision est officielle: les États-Unis
    et leurs alliés de l’Alliance Atlantique retireront leurs troupes engagées en
    Afghanistan, d’ici quelques mois, justement lorsque le monde civilisé commémore
    deux décennies depuis les attaques terroristes contre l’Amérique. Les attentats
    du 11 septembre 2001 ont provoqué la réponse militaire immédiate et massive d’une
    coalition internationale menée par les États-Unis contre le réseau terroriste Al
    Qaeda et contre le régime fondamentaliste de Kabul.

    Au lendemain de l’annonce
    du retrait faite par Washington, le président Joe Biden déclarait que la
    présence américaine en Afghanistan devait avoir en vue la raison initiale de l’opération,
    qui était celle de s’assurer que ce pays ne servirait plus de base-arrière pour
    des attaques contre les États-Unis. Selon le chef de la Maison Blanche, l’objectif
    est atteint et les troupes américaines quitteront l’Afghanistan. Il a promis
    que ce ne serait pas un départ précipité et il a demandé aux talibans de tenir
    leur engagement de ne pas menacer les États-Unis. En février 2020, à Doha, au
    Qatar, l’administration Trump signait un accord historique avec les talibans,
    afin de mettre un terme à la plus longue guerre jamais menée par les États-Unis
    et qui a coûté la vie à plus de 2.000 citoyens américains et à des dizaines de
    milliers de citoyens afghans. Aux termes de ce document, les forces armées
    américaines et étrangères devaient se retirer avant le 1-er mai, à condition
    que tout groupe terroriste soit empêché à l’avenir d’agir depuis les
    territoires afghans contrôlés.

    L’OTAN commencera elle aussi à retirer ses
    troupes le 1-er mai, une action ordonnée, coordonnée et délibérée, est-il
    précisé dans le communiqué rendu public à l’issue d’une visioconférence des
    ministres des affaires étrangères et de la défense des trente États membres de
    l’Alliance. L’Organisation a par ailleurs averti que toute attaque lancée par
    les talibans contre les troupes alliées durant leur retrait recevra une riposte
    sur mesure. Les pays les engagés en Afghanistan sont les États-Unis, l’Allemagne,
    la Turquie, le Royaume Uni et l’Italie.

    La Roumanie a rejoint la coalition
    contre le terrorisme dès les premières heures, étant présente actuellement sur
    le terrain avec un contingent de plus de
    600 militaires. Les forces armées roumaines déplorent aussi vingt-sept morts
    dans les rangs des effectifs déployés en Afghanistan. Le chef de la diplomatie
    roumaine, Bogdan Aurescu, et le ministre de la défense, Nicolae Ciucă, ont
    apprécié l’approche américaine de la situation en Afghanistan, aussi bien au
    plan du dialogue et de la coordination avec les alliés, qu’au plan des
    négociations et du processus de paix inter-afghan. Les deux ministres ont
    souligné l’engagement de longue date de Bucarest pour la stabilité et la
    sécurité du pays asiatique, ainsi que la prise en compte des intérêts sécuritaires
    des alliés et de l’Afghanistan, tout comme l’importance de préserver la
    solidarité et l’unité de l’OTAN. Le ministre de la défense Nicolae Ciucă a mis
    en exergue l’importance de l’application de mesures substantielles pour assurer,
    prochainement, la protection des forces otanniennes déployées en Afghanistan,
    simultanément avec une approche coordonnée du retrait des troupes. Il a
    également salué le processus de planification déroulé par les autorités
    militaires de l’Alliance atlantique. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • A la Une de la presse roumaine ce 26.11.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 26.11.2018

    Forte présence à la consécration de lautel de la Cathédrale nationale de Bucarest, néanmoins, cest une cathédrale qui divise.


  • 30.06.2014 (mise à jour)

    30.06.2014 (mise à jour)

    Ratification – La Chambre des députés et le Sénat de Bucarest se réunissent cette semaine en sessions extraordinaires pour ratifier le traité d’association et de libre échange que la République de Moldova a signé vendredi à Bruxelles avec l’UE. La Roumanie a déjà annoncé qu’elle souhaitait être le premier Etat membre de l’UE à ratifier l’accord. Le geste revêt une importance symbolique censée mettre en exergue le soutien constant de Bucarest à l’intégration européenne de l’Etat voisin, ex-soviétique, à majorité roumanophone. Pour entrer en vigueur l’accord doit être ratifié par les Parlements des 28 Etats membres de l’Union.



    Négociations — Un nouveau round de négociations en vue d’une fusion entre les principaux partis de centre-droit de Roumanie, le PNL et le PDL, a eu lieu ce lundi à Bucarest. Les discussions interviennent après l’élection à la tête des libéraux lors du congrès extraordinaire de samedi, de Klaus Iohannis, actuel maire de la ville de Sibiu. Par ailleurs, le Comité exécutif du PSD, premier parti au sein de la coalition au pouvoir, doit décider du calendrier d’actions pour la désignation du candidat social-démocrate à la présidentielle de novembre. Le nom le plus véhiculé en ce sens est celui du premier ministre Victor Ponta.



    Remerciements — Les Etats-Unis remercient la Roumanie pour le courage et l’engagement dont elle a fait preuve en Afghanistan. Dans un communiqué rendu public ce lundi, Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest, affirme que durant les 12 années de présence dans ce pays, les soldats, les gendarmes et les policiers roumains ont aidé au démantèlement d’un réseau terroriste et à l’instruction des forces locales de sécurité, en défendant ainsi le peuple afghan contre les rebelles talibans. L’officiel américain a également rendu hommage aux 23 militaires roumains qui ont péri en Afghanistan. La Roumanie a démarré dimanche le retrait des ses troupes déployées dans ce pays.



    Visas — Le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques, Bogdan Aurescu, s’est entretenu ce lundi au Ministère des affaires étrangères de Bucarest avec Loretta Sanchez, co-président du Groupe d’amis pour la Roumanie du Congrès des Etats-Unis. L’officiel roumain lui a demandé de soutenir l’adoption avec célérité de la législation permettant d’inclure la Roumanie au programme Visa Waiver. Par la même occasion, il a présenté les progrès de la Roumanie dans l’accomplissement des critères prévus par la législation américaine et rappelé les attentes des autorités de Bucarest et des citoyens roumains concernant la suppression des visas pour les Etats-Unis. Bogdan Aurescu a également fait connaître les démarches de Bucarest visant à appuyer le parcours européen de la République de Moldova, de l’Ukraine et de la Géorgie et a plaidé en faveur de l’engagement conséquent de Washington à soutenir les efforts visant à relever les défis actuels qui se posent devant cette région. Le secrétaire d’Etat roumain a par ailleurs souligné la nécessité de la nomination, au plus vite, d’un nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest.



    Voisinage — Stefan Füle, le commissaire européen chargé de lélargissement, compte sur l’appui de la Roumanie au développement des politiques de voisinage de l’UE. Il a apprécié la position de principe de Bucarest concernant la politique de la Russie à l’égard de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie. Selon le correspondant de Radio Roumanie, Stefan Füle a également précisé à Bruxelles que dans la déclaration au sujet de la poursuite du processus d’élargissement, rendue publique la semaine dernière par la presse en ligne, il n’avait pas un instant mis en doute la crédibilité de la Roumanie et de la Bulgarie, comme certains médias l’avaient affirmé.



    Francophonie – Une école mastérale francophone d’été a ouvert ses portes à Bucarest, ce lundi. Pendant une semaine, étudiants, chercheurs, enseignants et journalistes vont échanger des idées sur des thématiques diverses, telles « francophonie et communication interculturelle », « la francophonie dans l’Europe centrale et orientale », « journalisme et solidarité » ou encore « migration, santé, communication ». Organisée par la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de l’Université de Bucarest, l’Institut de recherche en communication de l’Université Lyon 2 et le Bureau Europe centrale et orientale de l’Agence universitaire de la Francophonie, l’école mastérale d’été de Bucarest s’inscrit dans un programme de master « mass médias, développement, société » ; dans l’espace universitaire roumain, il introduit une dimension européenne en terme de contenu et d’acteurs impliqués.



    Statistiques — Les Roumains d’Espagne forment la principale communauté étrangère, malgré la diminution de 5% enregistrée en 2013 sur la toile de fond de la régression générale du nombre des ressortissants étrangers dans ce pays ibérique, relèvent les données de l’Institut espagnol des statistiques. Au 1er janvier 2014, on recensait 730.340 Roumains résidant en Espagne, tandis que le nombre des étrangers en général avait baissé de 7,82% en 2013, Les autres communautés étrangères importantes d’Espagne sont celles des Marocains, des Britanniques et des Equatoriens. Début 2014, l’Espagne dénombrait 46.507.760 habitants.



    Rapid — Dans la saison 2014-2015, l’équipe roumaine de football Rapid Bucarest va évoluer dans la première ligue après avoir gagné l’appel auprès du Tribunal arbitral du sport de Lausanne. En situation d’insolvabilité, selon des critères sportifs, le club avait gagné son droit d’évoluer en première ligue, mais il n’avait pas reçu de licence. A la fin de la saison 2012-2013, Rapid avait rétrogradé au deuxième échelon, en raison des difficultés financières. Trois fois champions nationaux, Rapid Bucarest détient aussi 13 Coupes de la Roumanie.



    Gymnastique – Au Championnat du monde d’aérobic accueilli par la ville de Cancun, au Mexique, la Roumanie a remporté 5 médailles. Trois médailles d’or ont été décrochées dans les catégories Duo mixtes, Trio et Groupe. Le palmarès de la Roumanie a été complété par deux médailles d’argent, l’une dans la catégorie des individuelles femmes et l’autre dans la compétition par équipes.

  • 28.02.2014 (mise à jour)

    28.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – Le président roumain Traian Bàsescu s’est déclaré vendredi profondément inquiet par la situation en Crimée et par le mouvement séparatiste qui s’amplifie dans cette région autonome russophone dans le sud de l’Ukraine. Le chef de l’Etat a fait un appel à tous les acteurs internationaux de ne pas soutenir ou encourager le séparatisme puisque la statalité, la souveraineté , l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine sont des valeurs conformes au droit international publique que tous les Etats qui ont reconnu l’indépendance de l’Ukraine en 1991 doivent respecter. La Roumanie — dit encore le président roumain Traian Bàsescu dans ce communiqué — est ouverte pour répondre à toute demande du nouveau gouvernement installé à Kiev qui bénéficiera de tout l’appui pour stabiliser la reconstruction et la solution des problèmes graves avec lesquels ils se confrontent afin de liquider l’actuel vide de pouvoir. (trad. Costin Grigore)



    Retrait – Les Etats Unis ont inauguré vendredi en Roumanie une base qui sera utilisée pour le transit des militaires américains qui se retirent d’Afghanistan. Des dizaines de milliers de soldats, pour la plupart en route vers chez eux , aux Etats Unis, vont passer par la base aérienne de Mihail Kogàlniceanu, dans le sud-est du pays, à la Mer Noire. Selon le général de division américain, John O’Connor, si en 2010 le Koweït était le centre du poids du retrait d’Irak, en 2014 la Roumanie le sera pour l’Afghanistan. Cette année, la base de Mihail Kogàlniceanu sera transitée par 20 à 30 milliers de soldats, y compris avec l’armement et les automobiles lourds utilisés dans le théâtre d’opérations. (trad. Costin Grigore)



    Gouvernement – L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, d’opposition, examine l’offre du Parti Social Démocrate, premier parti au pouvoir, d’intégrer le futur gouvernement, dont feront partie les sociaux-démocrates et leurs alliés, le Parti Conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Une décision en ce sens pourrait être prise lundi. Mardi, le 4 mars, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, souhaite présenter au Parlement la nouvelle formule gouvernementale, qui poursuivra, selon lui, le programme de l’USL, gagnante des élections de 2012. Rappelons que le PNL, ancien deuxième parti de l’USL, s’est retiré du gouvernement, en début de semaine, en raison des divergences avec le PSD.



    Visite – Le chef de l’exécutif de Bucarest, Victor Ponta, s’est entretenu ce vendredi à Rome avec son homologue italien, Matteo Renzi, sur la coopération politique et économique dans le cadre du partenariat stratégique. L’occasion aussi de faire le point sur des sujets d’actualité à l’agenda européen, avec un accent sur les priorités de la présidence italienne au deuxième semestre de l’année. La rencontre intervient trois jours après l’installation de Matteo Renzi à la tête de l’exécutif italien qui en est à sa première rencontre avec un homologue européen. Samedi, le premier ministre roumain sera reçu en audience privée par le Pape François. De même, Victor Ponta, qui est aussi président du Parti Social Démocrate, participe à Rome aux travaux du Congrès du Parti des Socialistes européens, qui doit aboutir à la désignation d’un candidat commun à la fonction de président de la Commission européenne.



    Syndicats – En Roumanie, le Bloc National Syndical (BNS) envisage d’organiser début mars des protestations dans la rue au niveau national. Il souhaite ainsi dénoncer les problèmes sérieux qui touchent des secteurs–clé de l’économie et que le gouvernement n’a pas voulu ou su résoudre. Le BNS réclame la finalisation des travaux de construction de l’autoroute Pitesti (sud) — Sibiu (centre). Laquelle s’avère essentielle pour les Usines Dacia Renault et Ford Craiova afin qu’elles puissent garder leur compétitivité sur le marché et assurer la stabilité de plus de 150 mille emplois. Les syndicalistes sont également mécontents de la gestion défectueuse de la Poste roumaine, de l’intention des autorités de privatiser l’Administration du Port de Constanta et du non-respect des engagements sur la modification de la législation sur l’emploi et les relations industrielles.



    Rapport – Abus de la police et de la gendarmerie contre des détenus et des Roms, conditions précaires dans les prisons, discriminations des Roms, des minorités sexuelles et des personnes atteintes du VIH – autant de problèmes majeurs de la Roumanie en matière de respect des droits de l’homme signalés dans le rapport sur 2013 du Département d’Etat américain. S’y ajoutent certaines déclarations antisémites, l’absence des mesures prises par les autorités en vue de la rétrocession des églises grecques-catholiques ainsi que les menaces à l’adresse des journalistes. Selon le rapport, la corruption institutionnelle a constitué en 2013 aussi un vrai problème en Roumanie, ayant touché tous les secteurs de la société. Par ailleurs, le Parquet national anti-corruption a annoncé que 2013 a été une année difficile pour l’institution qui s’est confrontée aussi bien à des modifications législatives et d’organisation qu’à une montée des pressions publiques et politiques sur les procureurs.



    Chômage – En janvier 2014, le taux de chômage en Roumanie a stagné par rapport à décembre dernier, à 7,3% mais augmenté de 0,2% par rapport à janvier 2013, a annoncé aujourd’hui l’Institut National de la Statistique. En janvier 2014, 730 mille personnes étaient au chômage. Le nombre des chômeurs âgés de 25 à 74 ans représente 73,6% du total des chômeurs.