Tag: rétrospective

  • La semaine du 23 au 28 mai 2022

    La semaine du 23 au 28 mai 2022

    Préparatifs pour la réunion
    extraordinaire du Conseil Européen





    Le président roumain, Klaus Iohannis,
    s’est entretenu jeudi par téléphone avec le président du Conseil européen,
    Charles Michel, en vue de la réunion extraordinaire du Conseil européen qui
    aura lieu lundi et mardi. L’aide humanitaire et financière pour l’Ukraine sera
    le thème central de ce sommet. S’y ajouteront d’autres aspects
    importants : la sécurité alimentaire, l’énergie, la sécurité et la défense
    – des sujet dont ont parlé aussi Klaus Iohannis et Charles Michel. En
    attendant, l’offensive des forces russes en Ukraine se poursuit, la situation étant
    toujours difficile. Les réfugiés ukrainiens continuent d’arriver en Roumanie.
    Selon l’Inspection générale de la police roumaine aux frontières, depuis le
    début de la guerre, le 24 février dernier, plus d’un million de ressortissants
    ukrainiens ont franchi des frontières de notre pays.




    La loi offshore entre en vigueur.




    La Roumanie peut démarrer officiellement
    l’exploitation du gaz en mer Noire, après la promulgation, mercredi, de la loi
    offshore. Cette nouvelle forme rend le domaine de l’exploitation gazière plus
    accessible aux investisseurs et devrait bénéficier aussi aux compagnies et à
    l’Etat roumain, affirment les responsables de Bucarest. A son tour, le ministre
    libéral de l’Energie, Virgil Popescu, a déclaré que la Loi de l’exploitation
    des sources d’énergie « offshore » comportait des mesures visant la
    stabilité du régime fiscal et un régime de redevances pour le pétrole marin,
    parallèlement à l’élimination de la taxation supplémentaire des bénéfices sur
    les prix de vente, dans le cas où il n’est pas question d’un surprofit pour les
    investisseurs. Tant que les accords de forage pétrolier « offshore »
    et « onshore » restent en place, leurs titulaires se voient accorder
    le droit de vendre librement les hydrocarbures produits dans les périmètres
    exploités, pour les prix et dans les quantités voulus, tout en respectant la
    loi nationale et européenne en vigueur. Aux termes de la même loi, l’Etat
    roumain bénéficiera de priorité dans l’extraction de ces ressources et devrait
    s’approprier 60% des profits, alors que les investisseurs obtiendront 40%. Les
    premières quantités de gaz devraient être extraites au mois de juin dans le
    cadre du projet déroulé à Midia par la compagnie Black Sea Oil&Gas. Selon
    les estimations, tout cela permettrait à la Roumanie de livrer un milliard de
    mètres cubes par an, couvrant ainsi 10% de ses besoins.




    Le prince Charles de Galles, en visite
    en Roumanie


    De retour en
    Roumanie après la période de pandémie, le prince Charles de Galles a rencontré
    mercredi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, le premier
    ministre, Nicolae Ciuca et la princesse Margareta, gardienne de la Couronne de
    Roumanie. Les discussions ont porté sur la crise des réfugiés ukrainiens et sur
    le soutien que la Roumanie offre à son voisin ukrainien dans le contexte de
    l’actuelle invasion russe. Une occasion pour le président roumain d’informer
    son interlocuteur britannique de la mise en place à Suceava, dans le nord-est, d’un centre humanitaire et
    des efforts coordonnés déployés par plusieurs pays européens au bénéfice de
    Kiev. Les discussions de Bucarest ont porté aussi sur les relations bilatérales
    et sur le Partenariat stratégique roumano- britannique, sur les solutions de
    lutte contre les changements climatiques afin de mieux protéger la biodiversité,
    tout comme sur l’opportunité de développer des projets éducationnels au sujet
    du réchauffement climatique. Lors de son entretien avec le premier ministre
    roumain, le Prince Charles s’est montré intéressé par les politiques roumaines
    dans le domaine des énergies vertes. Nicolae Ciuca a exprimé ouvertement le
    soutien que son gouvernement accorde aux investissements dans le domaine des
    énergies renouvelables, notamment de celles éoliennes, offshore, et a lancé une
    invitation aux entreprises britanniques de venir investir en Roumanie.
    Accompagné par la Princesse Margareta, le prince Charles de Galles a visité un
    centre pour les réfugiés ukrainiens de Bucarest, l’occasion d’échanger avec les
    Ukrainiens présents sur place et les bénévoles. L’héritier de la Couronne
    britannique est arrivé pour la première fois en Roumanie en 1998, et depuis il
    visite le pays presqu’annuellement. Durant cette période il a soutenu des
    fondations et des programmes de formation visant à protéger le patrimoine
    culturel et la biodiversité de la Transylvanie. Par le biais de sa fondation,
    le Prince de Galles a développé des programmes d’appui des petits fermiers et
    un programme spécial visant à soutenir les militaires roumains blessés sur les
    théâtres d’opération d’Afghanistan et d’Irak.




    Un nouveau paquet de mesures sociales et
    économiques en place, en Roumanie




    Le
    gouvernement de Bucarest a approuvé lundi un nouveau paquet de mesures sociales
    et économiques décidé par la coalition au pouvoir, afin d’aider la population à
    lutter contre la flambée des prix. D’un montant de 1,1 milliards d’euros, le
    paquet entrera en vigueur à partir du 1 juillet. Ces mesures comprennent le
    report, pendant neuf mois, des mensualités bancaires pour les citoyens et les
    entreprises qui font face à des difficultés financières en raison des multiples
    crises de ces derniers temps. Il a également été décidé d’accorder un quart de
    la différence de salaire, conformément à la loi sur la rémunération unitaire
    due aux salariés du système public, ainsi que de fournir une aide unique de 700
    lei (140 euros) à tous les retraités dont la pension est inférieure à 2 000 lei
    (400 euros). Dans le même temps, le gouvernement prendra des mesures
    d’assainissement budgétaire et de respect des engagements en matière de déficit
    public. Il s’agit de réduire les dépenses budgétaires d’au moins 10 %, à
    l’exception des investissements, des salaires, des retraites et de l’assistance
    sociale, de suspendre les embauches dans le secteur public à partir du 1er
    juillet, et aussi d’accroître le taux de collecte des recettes du budget
    général rééquilibré de l’État de 10 milliards de lei (2 milliards d’euros).
    Lundi également, le ministre des Investissements et des Projets européens,
    Marcel Boloş, a annoncé que la grande majorité des tickets sociaux destinés aux
    personnes vulnérables seraient distribués à leurs bénéficiaires en juin, et le
    reste dans la première moitié de juillet. Rappelons que, le 9 mai, le
    gouvernement a approuvé la mesure relative aux tickets sociaux qui seront
    accordés à de nombreuses catégories de personnes à risque de privation
    matérielle et d’extrême pauvreté. Plus de trois millions de Roumains
    bénéficieront, tous les deux mois, d’un tel ticket social de 250 lei (50
    euros).

  • La rétrospective des principaux événements internationaux de 2019

    La rétrospective des principaux événements internationaux de 2019

    Vie politique agitée en République de Moldova



    2019 a été une
    année agitée sur la scène politique de la République de Moldova voisine. Fin
    février 2019, le Parti des Socialistes remportait les élections parlementaires,
    suivi par le bloc de droite ACUM et par le Parti Démocrate du sulfureux homme
    d’affaires Vlad Plahotniuc. Une crise politique éclatait tout de suite pour
    s’étaler sur 3 mois. En juin dernier, les socialistes et le bloc ACUM ont
    réussi à se mettre d’accord pour former un gouvernement dirigé par la
    pro-européenne Maia Sandu. Les dissensions ont pourtant rapidement refait
    surface au sein de cette coalition, les Socialistes ayant fini par quitter le
    pouvoir. En novembre, appuyés par les Démocrates, ils ont voté une motion de
    censure qui a entraîné la chute du gouvernement de Mme Sandu. Le président
    pro-russe Igor Dodon a nommé un nouveau premier ministre, en la personne de son
    ancien conseiller, Ion Chicu. Par ailleurs, pour la première fois depuis le
    début des années ’90, le fauteuil de maire de la capitale moldave, Chisinau, a
    été occupé par le représentant d’un parti de gauche, Ion Ceban.




    Elections européennes et Brexit



    Pour l’UE, 2019
    a été l’année de l’élection d’un nouveau Parlement Européen, qui a eu lieu du
    23 au 26 mai et qui a été remportée par les Populaires, suivis par les
    Socialistes et les centristes libéraux du groupe Renew Europe, créé sur le
    squelette de l’ancien groupe des Libéraux et des Démocrates européens. Puis, en
    juillet dernier, les 4 principales fonctions dirigeantes de l’UE étaient
    occupées par de nouveaux titulaires : Ursula von der Leyen devenait la
    cheffe de la Commission européenne, Charles Michel – le président du Conseil
    européen, Christine Lagarde occupait le fauteuil principal de la Banque
    Centrale Européenne, alors que Josep Borrell Fontelles devenait le Haut
    responsable aux affaires étrangères et à la politique de sécurité. Le PE a
    aussi élu un nouveau président : l’Italien David Sassoli. Le nouvel
    Exécutif communautaire d’Ursula von der Leyen a démarré son activité le 1er
    décembre dernier et son mandat s’annonce parsemé de nombreux défis, dont le
    Brexit.


    Et justement, la
    sortie du Royaume Uni de l’UE, décidée par référendum par les Britanniques et
    initialement prévue pour le 29 mars dernier, a été reportée 3 fois en l’absence
    d’un accord sur les conditions du divorce. Les députés de Londres ont rejeté le
    document conclu avec Bruxelles par la première ministre Theresa May, qui a dû
    quitter ses fonctions en juin, en faveur de Boris Johnson. L’accord négocié par
    ce dernier a lui aussi été rejeté à Londres. Boris Johnson a pourtant obtenu
    l’organisation d’élections législatives anticipées, remportées à la mi-décembre
    par les Conservateurs. Dans ces conditions, le Brexit devrait avoir lieu
    le 31 janvier 2020 au plus tard.




    La politique internationale de Donald Trump



    Début août 2019,
    le président américain Donald Trump annonçait que les Etats-Unis quittaient le
    Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaires conclu avec Moscou
    pendant la Guerre froide. D’ailleurs, sous le slogan « America First », le
    locataire de la Maison Blanche a fait plusieurs annonces surprenantes au cours
    de l’année dernière : le retrait des troupes américaines du nord-est de la
    Syrie, le retrait de Washington de l’accord sur l’environnement de Paris ou
    encore une guerre commerciale contre la Chine. Puis, fin septembre, les
    parlementaires démocrates américains ont démarré la procédure de destitution de
    Donald Trump, pour d’abus de pouvoir. Plus précisément, ils accusent l’homme le
    plus puissant de la Planète d’avoir exercé des pressions sur l’Ukraine pour
    reprendre une enquête concernant le fils de Joe Biden, un possible contre-candidat
    de Trump à l’élection présidentielle de 2020. Pour sa part, Donald Trump a nié
    ces accusations, les qualifiant de ridicules.




    Protestations de rue partout dans le monde



    2019 a été
    marquée aussi par d’amples manifestations de rue partout dans le monde. Parmi
    elles, celles de Hong Kong, déclenchées en juin dernier contre l’ingérence trop
    forte de Pékin dans la politique locale. Très violentes au début, les
    protestations de Hong Kong se sont atténuées suite à la victoire des candidats
    favorables à la démocratie lors des élections locales de novembre. La France a
    connu elle aussi les protestations violentes des Gilets jaunes, mécontents de
    la politique sociale et fiscale du président Emmanuel Macron et de son
    gouvernement.


    Réchauffement climatique et activisme
    environnemental



    Juillet 2019 a
    été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète, avec des
    températures record non seulement en Europe, mais aussi au Pôle Nord. En août,
    l’Islande a vu fondre sont premier glacier, alors que 400 autres risquent de
    disparaître aussi. En septembre, l’adolescente suédoise Greta Thunberg
    prononçait un discours extrêmement dur depuis la tribune de l’ONU, tirant la
    sonnette d’alarme quant aux risques encourus par la Planète, dont les incendies
    qui ont ravagé la Forêt amazonienne en 2019. Un discours qui a fait le tour du
    monde et qui a agité de nombreux esprits, suscitant l’admiration des activistes
    environnementaux et la contestation de ceux selon lesquels la jeune fille ferait
    mieux de se préoccuper de ses études. Finalement, en décembre, la jeune Greta a
    été désignée la Personnalité de l’année 2019 par le magazine américain Time.


    Toujours en 2019…




    On ne
    saurait clôturer cette rétrospective des principaux événements internationaux
    de 2019 sans mentionner l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, en
    avril dernier. Son toit et sa charpente en bois se sont écroulés sous les
    flammes. Heureusement, les sapeurs-pompiers ont réussi à sauver l’édifice, tout
    comme la quasi-totalité des chefs-d’œuvre d’une valeur inestimable se trouvant
    à l’intérieur. L’incident a suscité une émotion planétaire, les dons pour la
    reconstruction de la cathédrale dépassant les 900 millions d’euros. Enfin, en
    2019, nous avons dit adieux à l’ancien président français Jacques Chirac, au
    grand réalisateur italien de film Franco Zeffirelli, au fameux créateur de mode
    Karl Lagerfeld, à l’ancien pilote autrichien de Formule 1 Niki Lauda ou encore
    à l’Américaine Toni Morrison, la première femme de couleur récompensée du Nobel
    de Littérature. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    Le semestre roumain à la tête de l’Union européenne

    Membre de l’Union européenne depuis 2007, la Roumanie a assuré pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE au cours des six premiers mois de l’année 2019. Bucarest a réussi à clore 90 dossiers législatifs et géré quelque 2500 événements. Considéré un succès indéniable, le Sommet européen de Sibiu, dans le centre du pays, visant l’avenir de l’Union, a esquissé l’Agenda stratégique pour la période 2019 – 2024. Selon la première ministre roumaine de l’époque, Viorica Dăncilă, le concept de cohésion entre citoyens, communautés, régions et Etats membres a dominé la présidence roumaine. Le mandat roumain a également visé selon elle à approfondir la dimension sociale, la promotion de l’égalité de genre et la lutte contre l’antisémitisme, la xénophobie et le discours haineux.

    La défaite de la gauche au scrutin pour le Parlement européen

    En vertu du vote du 26 mai des électeurs roumains, la Roumanie a envoyé au Parlement européen des députés issus de six partis politiques. Le Parti National Libéral (PNL), à l’époque la principale force de l’opposition de droite, a obtenu la majorité des voix, soit 27%. Il fut suivi avec un écart de quelques pourcentages seulement par le Parti Social-Démocrate (PSD), numéro 1 de la coalition gouvernementale, et par l’Alliance USR (Union Sauvez la Roumanie) – Plus. Pro România, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire, qui ont décroché entre 5 et 6% des voix, ont envoyé chacun deux de leurs membres au Parlement européen. Les sept autres partis ayant participé au scrutin ont réussi des scores électoraux inférieurs au seuil électoral de 5%. Parmi eux, l’Alliance des libéraux et des démocrates, qui était à l’époque partenaire du PSD au gouvernement. Dans la diaspora, les Roumains ont dû patienter de nombreuses heures dans d’immenses files d’attente afin de pouvoir voter. Ils ont accusé le Ministère des Affaires étrangères d’avoir mal géré le vote des Roumains hors frontières. En parallèle, les Roumains ont également été appelés aux urnes dans le cadre d’un référendum sur la Justice, convoqué par le président Klaus Iohannis. Plus de 80% de ceux ayant exprimé leur option dans le cadre de cette consultation populaire se sont déclarés favorables à la lutte contre la corruption.

    Fin d’une époque pour le PSD

    Le lendemain des élections pour le Parlement européen, soit le 27 mai, l’homme fort de la coalition alors au pouvoir et chef du PSD, Liviu Dragnea, a été emprisonné en vertu d’une sentence de 3 ans et six mois de prison ferme prononcée par la Haute Cour de Cassation et de Justice pour des faits de corruption. Lorsqu’il était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays, M. Dragnea avait décidé de maintenir à leurs fonctions deux salariées de la Direction d’assistance sociale, alors que les deux femmes travaillaient en fait exclusivement pour la filiale locale du PSD. Liviu Dragnea avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale au référendum de 2012 sur la destitution de l’ancien président Traian Băsescu. Une fois Liviu Dragnea emprisonné, les fonctions de président du PSD et chef de la Chambre des députés ont été assumées par la première ministre Viorica Dăncilă et, respectivement, par le social-démocrate Marcel Ciolacu.

    Changement de gouvernement

    C’est pour la première fois au cours des 30 ans de démocratie postcommuniste que la Roumanie est gouvernée par un cabinet libéral monocolore. Le 4 novembre, le Parlement a voté en faveur de l’investiture d’une équipe gouvernementale coordonnée par le président du PNL, Ludovic Orban. Ce ne fut pas une procédure sans suspense, puisque l’incertitude a plané sur la capacité de M. Orban de recueillir les 233 voix qui lui étaient nécessaires pour obtenir le vote d’investiture du Parlement. Cette majorité simple de la moitié plus un du nombre des élus nationaux a été dépassée de justesse avec 240 suffrages favorables, un véritable exploit vu que le PNL ne compte que pour 20% des membres de l’hémicycle de Bucarest. Le cabinet Orban remplace donc le gouvernement social-démocrate de la première ministre Viorica Dăncilă, renversé le 10 octobre dernier par motion de censure, initiée également par le PNL et signée par des élus nationaux de tous bords. Les auteurs de la motion ont accusé l’équipe Dăncilă d’être le gouvernement roumain le plus nocif des 30 dernières années. Les libéraux ont promis qu’après sa destitution, ils adopteraient un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et visant à créer une véritable prospérité pour chaque Roumain.

    Des Roumaines à la tête d’institutions européennes

    Le portefeuille des Transports dans la nouvelle Commission européenne qui a assumé ses prérogatives le 1er décembre est désormais occupé par l’eurodéputée roumaine Adina Vălean du groupe Parti national libéral – Parti populaire européen. Parmi les priorités qu’elle a assumées figurent un transport écologique et équitable. Cette ancienne prof de mathématiques, eurodéputée depuis 2007, a été vice-présidente du Législatif communautaire, a dirigé la Commission d’environnement et la Commission d’industrie de l’institution européenne. En avril, une étude réalisée par « VoteWatch Europe » a placé Adina Vălean en 4e position des eurodéputés les plus influents de l’ancienne législature. Elle est également le quatrième commissaire européen venu de Roumanie après Leonard Orban au Multilinguisme, Dacian Cioloş à l’Agriculture et Corina Cretu à la Politique régionale. Une autre Roumaine, Laura Codruța Kövesi, ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption, soit le Parquet roumain anticorruption, a été choisie pour diriger le futur Parquet européen, créé pour lutter surtout contre les fraudes aux fonds communautaires.

    Continuité à la présidence de la Roumanie

    Ce fut une victoire nette et sans équivoque au scrutin présidentiel pour le président sortant Klaus Iohannis, qui s’est adjugé son second mandat au 2e tour de la présidentielle du 24 novembre. Soutenu par le Parti national libéral, M. Iohannis a remporté au second tour plus de 66% des voix, le double par rapport à sa contre candidate, l’ex cheffe du cabinet roumain, Viorica Dăncilă. Deux jours après sa défaite, la plus sévère d’un candidat social-démocrate aux présidentielles, Mme. Dăncilă a démissionné de ses fonctions de présidente du PSD. Au cours de la cérémonie d’investiture pour le second mandat de cinq ans, le président Iohannis a promis de rester un défenseur ferme du respect des droits et libertés fondamentales des citoyens et des valeurs suprêmes consacrées par la Constitution, dans l’esprit des traditions démocratiques du peuple roumain et des idéaux de la révolution anticommuniste de décembre 1989, obtenus et défendus à prix de sang il y a trois décennies.

    Sport

    En juin, la Roumanie s’est qualifiée dans les demi-finales de l’Euro de foot des moins de 21 ans, organisé en Italie et au Saint Marin, décrochant aussi le billet d’accès aux JO de Tokyo. Les footballeurs roumains sont de retour aux Jeux Olympiques après une pause de pas moins de 56 ans. Dans les compétitions européennes, le club champion de Roumanie, le CFR Cluj, s’est qualifié aux seizièmes de finale de la Ligue Europa, pour affronter en février 2020 le FC Séville d’Espagne, quintuple gagnante de la compétition. En tennis, la Roumaine Simona Halep et la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu ont terminé l’année en 4e et, respectivement, 5e position du classement WTA. (Trad. Alex Diaconescu)

  • L’ambassadeur de Roumanie en France, S.E. Luca Niculescu

    L’ambassadeur de Roumanie en France, S.E. Luca Niculescu

    Pour la Roumanie, 2019 s’est avéré une année riche en événements politiques et diplomatiques. Et on pense aussi bien à la présidence roumaine de l’UE, qu’à la Saison France-Roumanie ou encore aux dernières élections présidentielles. Comment l’Ambassade de Roumanie en France a-t-elle véçu cet agenda si important, ce sera à notre ambassadeur à Paris de nous le dire.



  • L’année économique 2016 (deuxième partie)

    L’année économique 2016 (deuxième partie)

    Pas avant de vous rappeler que la semaine dernière, nous vous avons informés, entre autres, sur la croissance économique, estimée à environ 5%, sur la baisse de la TVA de 24 à 20% à compter du 1er janvier 2016 et sur le maintien par la Banque centrale de Roumanie de son taux directeur au niveau de 1,75%.

    Le 12 mars a vu le lancement de la plate-forme intitulée « Transparence budgétaire » qui présente les recettes et les dépenses de toutes les institutions étatiques. A l’adresse www.transparenta-bugetara.gov.ro, les Roumains ont accès à toute l’activité financière des institutions publiques, ainsi qu’à leurs contrats. Le but, c’est de réduire les fraudes et la corruption.

    Une nouvelle apprise le 16 mars, c’est que la Roumanie continuera de bénéficier de l’expertise de la Banque européenne d’investissements, de la BERD et de la Banque Mondiale pour moderniser son administration publique, soutenir les réformes structurelles, préparer et mettre en œuvre les projets financés par les Fonds européens structurels et d’investissements. Cela afin d’accroître le financement dans l’exercice actuel, 2014-2020, et de préparer le futur exercice. Les accords avec les trois institutions sont valables jusqu’au 31 décembre 2023.

    Le 23 mars, le Parlement de la Roumanie a donné le vote final à la loi sur la création d’un Comité national de suivi dans le domaine de la macro-prudence. Un tel organisme existe aussi au niveau de l’Union européenne – le Comité européen du risque systémique -, étant le résultat des évolutions durant et après la crise. A son tour, ce dernier a émis la recommandation que chaque Etat se dote d’un comité similaire. Le Comité national de suivi dans le domaine de la macro-prudence évalue les risques pesant sur l’économie et fait des recommandations, y compris au gouvernement, pour les combattre. S’il ne tient pas compte de ces recommandations, le gouvernement engage sa responsabilité, sans pouvoir dire qu’il n’en a pas été averti, déclarait le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, à l’été 2015, sur la toile de fond des débats publics sur l’opportunité de créer un tel organisme.

    Le 22 mars, le constructeur automobile américain Ford a annoncé qu’il investirait 200 millions d’euros pour produire le modèle EcoSport de classe B à l’usine de Craiova (sud) en 2017. Les ventes de ce modèle, présentement fabriqué en Inde, sont à la hausse sur le marché européen. Le mini-SUV de ville EcoSport aura des accessoires et des paramètres de fonctionnement améliorés et sera le deuxième modèle de marque Ford fabriqué en Roumanie, après le modèle B-Max. Le 31mars, la compagnie américaine « 8×8, Inc. », basée dans la Silicon Valley, en Californie, et qui fournit des solutions de communications dans le cloud, a ouvert à Cluj-Napoca son premier centre opérationnel d’Europe de l’Est. La société a fait savoir qu’elle envisageait de créer une centaine d’emplois avant la fin de l’année.

    Le 4 avril, le groupe allemand Daimler a officiellement inauguré à Sebeş sa production de boîtes de vitesse de dernière génération pour les automobiles Mercedez-Benz. Ce projet, estimé à 300 millions d’euros, repose sur le travail de 500 personnes, employées dans la fabrique située dans le département d’Alba (centre). Star Transmission, la filiale roumaine du groupe allemand Daimler, a été créée en 2001, par l’ouverture, à Cugir, d’une unité de production de roues dentées, d’axes et de composants pour les moteurs, les boîtes de vitesse et les systèmes de direction. Ultérieurement, plus précisément en 2013, une autre unité allait être ouverte à Sebeş, spécialisée dans la fabrication des boîtes de vitesse automatiques.

    Toujours le 4 avril, le Conseil de l’Autorité de surveillance financière a approuvé le rachat de la compagnie d’assurances générales Credit Europe Assurances-Réassurances par le groupe allemand ERGO. C’est la première transaction réalisée par un investisseur de réputation internationale sur le marché roumain des assurances générales, après la crise économique de 2008, déclaraient à ce moment-là les représentants de l’Autorité de surveillance financière.

    Le 8 avril, l’agence de notation Standard&Poor’s a confirmé les notes pour les dettes de la Roumanie sur le court et long terme, contractées en devise étrangère et en monnaie locale, soit BBB – / A- 3, avec perspective stable. La note BBB -, qui entre dans la catégorie « investement grade », concerne les investissements. La Roumanie s’est vu accorder un Baa3 par l’agence de notation Moody’s et un BBB – par Fitch. Standard&Poor’s a précisé que le maintien de ses notes pour la Roumanie s’explique par le niveau modéré d’endettement extérieur, sur la toile de fond des perspectives stables de croissance économique.

    A compter du 1er août, la TVA sur les services agricoles, les graines de semence, les pesticides et les engrais chimiques a baissé de 20% à 9%. Cette mesure a eu des effets positifs sur les prix pratiqués par les fournisseurs, faisant aussi diminuer le nombre des services réalisés au noir.

    Le 13 septembre, Airbus Helicopters a inauguré en Roumanie une nouvelle usine où il construira l’hélicoptère à double rotor H215, un investissement de 52 millions d’euros. Le premier exemplaire doit sortir des lignes d’assemblage en 2018. L’usine Airbus Helicopters Industries est située à Ghimbav, près de Brasov, au centre du pays, et s’étale sur 10.000 m2.

  • Le Festival “One World Romania”

    Le Festival “One World Romania”

    La 7e édition du Festival du film documentaire consacré aux droits de l’homme, One World Romania, a apporté à Bucarest, du 17 au 23 mars, un programme riche en films du genre. Une cinquantaine de films, projections spéciales, matinées pour lycéens, un atelier de film documentaire, des spectacles de théâtre, des débats, une masterclass du cinéaste polonais Marcel Lozinski et même un circuit touristique à part, dans le centre de Bucarest. Les cinq sections principales de cette année ont été : « 25 années après », « Rebelles pour des causes », « Mauvaise posture », « L’amour est aussi un droit de l’homme » et « Clinique médiatique ». Adina Brădeanu est chercheuse DocWest à l’Université de Westminster de Grande Bretagne et a réalisé avec Alexandru Solomon, directeur du festival, la sélection des films de cette année. « La sélection des films est fortement influencée par ce qui se passe aux plans social et politique aussi bien en Roumanie que dans le monde. Par exemple, on a décidé de créer une section ciblée sur les médias, suivant ce qui s’est passé dans la presse roumaine ces dernières années. Il s’agit plus précisément de cette tentative des différents oligarques de contrôler la manière dont on écrit, on parle et on communique dans la Roumanie actuelle. Ce fort besoin d’une presse non asservie en Roumanie nous a amené à proposer un programme spécial destiné aux médias. »



    La section « 25 années après » comporte 6 documentaires récents qui revisitent la période communiste, mais contient un programme de 5 courts métrages roumains réalisés entre 1963 et 1983 au studio de cinéma « Sahiafilm ». « Rebelles, pour des causes » attire l’attention du Bucarestois, qui vient de découvrir la révolte, sur plusieurs exemples d’activisme non conventionnel de l’espace ex-soviétique, mais aussi sur deux films roumains présentés en première : « Automne roumain », de Mihai Budeş, et « Bucarest, où es-tu ? », de Vlad Petri, qui viennent compléter le tableau de l’activisme contemporain. Vlad Petri a couvert les mouvements sociaux de Bucarest de 2012 et 2013, publiant régulièrement des témoignages vidéo et des photos pris sur place. Il est intéressé par les différentes manières d’investiguer la réalité immédiate, personnelle, mais aussi les transformations sociales dont il est partie prenante. « Mon point d’intérêt le plus fort est la place publique en tant qu’espace de débats, de propositions, de protestations. Je veux voir la transformation de cet espace, son impact social. L’étude des gens me passionne, les formules qu’ils utilisent, la construction et la transmission des messages. Je me suis proposé d’aller sur la Place le plus souvent possible et de diffuser mes films exclusivement en ligne, essayant de prendre le rythme de la dynamique des événements », affirme le réalisateur. Le documentaire « Bucarest, où es-tu ? », sélectionné aussi au Festival international du film de Rotterdam, est né aussi de cet intérêt.



    Vlad Petri : «La sélection a porté sur 50-60 heures dont on a choisi 80 minutes, soit la durée finale du film. Ce fut assez difficile, on regrette toujours de devoir renoncer à beaucoup de choses et de ne pas pouvoir montrer qu’une partie de ce que l’on a pu observer. Mais durant cette heure et demie on s’est attaché à raconter une histoire aussi structurée et exhaustive que possible et que notre position par rapport à ce matériel soit elle aussi très sincère. De même, on a essayé que ce que l’on a filmé dans la rue amène les spectateurs à une certaine histoire et non pas nous, les auteurs. Ce fut une période de recherche, de découverte et la période de montage nous a permis de voir l’événement en son ensemble aussi d’un autre point de vue. »



    « L’automne roumain », le film de Matei Budeş présenté dans la section « Rebelles pour cause » fait l’éloge discret des Roumains qui sont descendus, l’automne dernier, dans la rue pour protester contre le projet minier de Roşia Montana, de leur cause et de leur unité d’action mise à l’épreuve. Le réalisateur Matei Budeş. « Je n’ai pas voulu faire une étude exhaustive, une radiographie des protestations et de ce qui s’est passé en automne. C’est plutôt un mélange des tendances que l’on a pu saisir dès le début, le besoin d’en débattre, de s’organiser mieux. Je dirais que le film comporte une série de moments remontant à la période septembre-octobre 2013. Comme chez la majeure partie de mes compatriotes, l’esprit civique ne coule pas dans mes veines. Pourtant, j’ai fini par m’en contaminer pour avoir côtoyé certaines gens impliquées dans cette protestation. Autrement dit, ces rencontres et les moments que j’ai vécus m’ont changé, m’ont déterminé à porter un regard plus attentif sur le monde, à sentir le désir de m’y investir. Bref, le sens civique, ce besoin de s’impliquer dans la vie de la cité, c’est le résultat d’une contamination. Il va de soi que si je n’avais pas participé à ces protestations ni parlé aux gens impliqués, je n’aurais pas été tellement intéressé à réaliser un film. Par ailleurs, je suis originaire de Bârlad, ville proche de Pungeşti, la localité où les gens ont manifesté contre l’exploitation le gaz de schiste, j’ai dû faire attention à ce qui se passe autour ».



    La rétrospective « One World Romania » 2014 a été dédiée au réalisateur Marcel Lozinski. Intitulée « Marcel Lozinski — le maître du hasard », elle a inclus 10 de ses films, dont « Happy End », « Une visite », « Collision frontale », « Essai de microphone », « Exercices d’ateliers », ou encore « 89 mm d’écart ». Pendant ses 40 années de carrière, Lozinski s’est affirmé comme un des réalisateurs les plus innovants de sa génération et un des critiques les plus sévères de la société communiste. Cela lui a beaucoup coûté ; sur la douzaine de films tournés entre 1972 et 1980, seulement 4 sont sortis en salle…(trad.: Ligia Mihaescu, Ileana Taroi, Alexandra Pop, Mariana Tudose)


  • L’année sportive 2013 – seconde partie

    L’année sportive 2013 – seconde partie

    La première partie de cette rétrospective sest achevée sur le début de la série dexcellentes évolutions de la joueuse de tennis Simona Halep. Après les victoires enregistrées dans les tournois de Nürnberg et de s’Hertogenbosch, Simona est allée à Wimbledon, mais elle ny a pas résisté longtemps, étant éliminée au deuxième tour par la Chinoise Na Li, numéro 6 mondial. Simona Halep a réussi ensuite à sortir victorieuse du tournoi de Budapest, où elle a battu en finale, en trois sets, lAutrichienne Yvonne Meusburger.



    En août, les escrimeurs roumains décrochent trois médailles aux mondiaux descrime de Budapest. Tiberiu Dolniceanu, dans le concours individuel de sabre, et léquipe féminine dépée ont remporté le bronze. Dans le concours des équipes masculines de sabre, la Roumanie est devenue vice-championne du monde. Aux championnats du monde dathlétisme de Moscou, les 15 sportifs roumains ne se sont pas fait remarquer. Aucune médaille au palmarès, la meilleure performance étant la sixième place occupée dans la finale du triple saut – messieurs par Marian Oprea, avec 16,82 m. Ce même mois daoût, Simona Halep fait son entrée au top 20 des meilleures joueuses de tennis du monde. La victoire au tournoi de New Haven, aux Etats Unis la propulse à la 19e place du classement WTA. A New Haven, Simona a battu en finale la Tchèque Petra Kvitova.



    Le mois de septembre sest paré de médailles. En Corée du Sud, aux championnats du monde daviron, léquipage féminin de deux sans barreuse, formé de Nicoleta Albu et Roxana Cogianu, a terminé la finale sur la deuxième place, derrière les Britanniques, gagnantes du titre. Même couleur de médaille pour les huit avec barreuse, Cristina Ilie, Nicoleta Albu, Cristina Grigoraş, Ioana Crăciun, Camelia Lupaşcu, Andreea Boghian, Roxana Cogianu, Ionelia Zaharia et Daniela Druncea. Le titre est allé aux Etats Unis. Egalement en septembre, les handballeuses de HCM Baia Mare, vice-championnes de Roumanie, se sont qualifiées dans la Ligue des champions, après avoir remporté le tournoi de qualification qui les avait opposées aux Danoises de Viborg et de Holstebro, et aux Néerlandaises de Dalfsen.



    Le mois doctobre a débuté avec les championnats du monde de gymnastique artistique, déroulés à Anvers, en Belgique. La délégation de la Roumanie na réussi quune seule médaille de bronze par Larisa Iordache, à la poutre. En tennis, au tournoi ATP de Pékin, le double Horia Tecău (Roumanie) – Max Mirnîi (Belarus) a vaincu en finale les Italiens Fabio Fognini – Andreas Seppi, en deux sets 6-4, 6-2. Ensuite, à Moscou, Simona Halep a remporté le cinquième tournoi WTA de sa carrière, grâce à la victoire dans la finale qui la opposé à lAustralienne Samantha Stosur, 7-6, 6-2. Et puis, le Roumain Florin Mergea et le Tchèque Lukas Rosol simposent dans la finale du tournoi de double de Vienne, au bout de deux sets, 7-5, 6-4, contre lAustralien Julian Knowle et le Canadien Daniel Nestor. Pour Florin Mergea, cétait la première victoire ATP de sa carrière.



    Novembre a offert une nouvelle victoire à Simona Halep, qui a gagné le tournoi des championnes de la capitale bulgare Sofia. Sa victoire, en finale, sur lAustralienne Samantha Stosur laide à boucler lannée sur la 11e place du classement WTA. Le même mois de novembre met fin au parcours européen de léquipe championne de Roumanie en handball féminin. Dans la phase des poules de la Ligue des champions, HCM Baia Mare a perdu, à Györ, en Hongrie, le match contre léquipe locale Audi ETO, sur le score final de 26 à 28. Dernière dans son groupe A, Baia Mare a été éliminée de la compétition.



    Lévénement sportif le plus important du mois de décembre a eu lieu en Serbie – les championnats du monde de handball féminin. Les tricolores roumaines ont dû quitter trop tôt la compétition, suite à la défaite infligée par les Polonaises en huitièmes de finale.



    Chers auditeurs, nous sommes arrivés à la fin de cette rétrospective de lannée sportive 2013. Espérons que 2014 sera une année bien meilleure pour nous tous. (trad. : Ileana Taroi)

  • L’année économique 2013 – deuxième partie

    L’année économique 2013 – deuxième partie

    Cette édition de notre volet économique continue la rétrospective des événements économiques les plus importants de l’année qui finit.



    Au mois d’avril on a annoncé que le groupe britannique de bricolage KINGFISTER a acheté de la compagnie française BRESSON les 15 magasins BRICOSTORE de Roumanie pour 76 millions d’euros, la société britannique tablant sur la hausse de l’affaire à long terme à environs 50 magasins. Au niveau du marché roumain de bricolage fonctionnent, également, des compagnies telles AMBIENT, BAUMAX, DEDEMAN, HORNBACH, Mr. BRICOLAGE, OBI et PRACTIKER.



    Ler 16 avril, l’agence FITCH a confirmé la note de crédit à long terme en devises fortes de la Roumanie à « BBB — moins » avec une perspective stable estimant la consolidation des finances publiques et la stabilisation de la situation politique ainsi que la perspective de croissance économique, les carences structurelles et l’exposition à la crise de l’euro. L’agence estime que la dette d’Etat de la Roumanie va atteindre un pic de 38,39% du PIB vers 2015 suivi par une baisse. En matière de secteur bancaire, FITCH a remarqué qu’il n’y a pas de risques dans le sens de la détérioration de la note nationale du moment ou la plupart des banques ont un actionnariat étranger et sont bien capitalisées. La note nationale pourrait être soutenu par l’amélioration du processus des reformes et de croissance du taux d’absorption des fonds européens ayant pour résultat une hausse économique plus forte et plus soutenable — précise FITCH.



    Fin avril, le groupe allemand DAIMLER a annoncé l’investissement de plus de 300 millions d’euros en Roumanie pour amplifier sa production de boîtes à vitesses destinés aux autos Mercedes-Benz dans sa subsidiaire locale STAR TRANSMISSION de Sebes, au département de Alba (centre-ouest). STAR TRANSMISSION a été fondé en 2001 et a 800 salariés dans ses fabriques de Cugir et de Sebes où l’on produit des pièces pour les moteurs et boîtes de vitesses Mercedes Benz tant pour les modèles actuels que pour les modèles anciens assurant les pièces de rechange. La compagnie allemande a l’intention d’assembler à Sebes à partir de 2016 une nouvelle génération de boîtes de vitesses automatiques si elle obtient l’appui du gouvernement roumain pour pouvoir élargir sa capacité de production.



    Le 29 avril, le producteur américain de composantes auto TRW AUTOMOTIVE a inauguré une nouvelle unité de production à Baia Mare (nord) employant 300 salariés qui produit des volants destinés principalement aux voitures AUDI. Baia Mare est une location optimale à l’égard de l’infrastructure et des réseaux de transport et consolidera la position de TRW comme un des plus grands employeurs de Roumanie dans le secteur des fournisseurs de l’industrie auto — a déclaré Ovidiu Ambrus manageur d’opérations TRW en Roumanie. La compagnie américaine est présente en Roumanie depuis 2004 lors du début de l’activité de Timisoara et détient, encore, des facilités de production à Oravita (département de Caras Severin), Lupeni (Hunedoara, centre) et Marghita (Bihor, ouest) employant quelques 3400 personnes en Roumanie.



    UNICREDIT TIRIAC BANC a signé le 30 avril un contrat avec RBS (Royal Bank of Scotland) Roumanie pour l’acquisition du portefeuille de détail des britanniques qui comprend des actifs de 315 millions d’euros et des passifs de 230 de millions d’euros. La partie « retail » est importante pour nous et cette acquisition convient très bien à notre stratégie de développement à moyen et long terme et nous continuerons l’approche de banque européenne de top sur le marché roumain : a déclaré pour ZIARUL FINANCIAR Ràsvan Radu, directeur général de UNICREDIT TIRIAC BANK.



    Le conglomérat allemand BOSCH a inauguré le 8 juin à Blaj (centre ouest) une nouvelle unité de production pour les composantes auto, un investissement se montant à presque 50 millions euros créant 300 nouveaux emplois. On y fabrique des senseurs de rotation pour les systèmes de contrôle du châssis. Actuellement le groupe allemand BOSCH détient à Blaj deux autres unités de production où sont employées 570 personnes.



    Le producteur américain de composantes électroniques PLEXUS a inauguré à titre officiel le 13 juin une fabrique à Oradea, investissement de 30 millions de dollars qui emploie dans une première phase 330 personnes , leur nombre croissant à environs 1000 .Cette compagnie américaine est présente à Oradea depuis 2009.



    Le 14 juin on a inauguré le deuxième pont enjambant le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie entre les localités Calafat et Vidin. Y étaient présents le premier ministre roumain Victor Ponta, son homologue bulgare Plamen Oresarski et le commissaire européen à la Politique Régionale Johannes Hahn. Le pont entre Calafat et Vidin est cofinancé par le Fonds de Cohésion de l’Union Européenne est une partie du corridor paneuropéen de transport reliant la ville allemande de Dresde de la ville turque de Istanbul. Ce pont est long d’approximativement deux kilomètres, deux fils routiers par sens, une ligne de voie ferrée, deux trottoirs et une piste pour cyclistes. Les coûts se sont élevés à quelques 250 millions d’euros.



    La compagnie américaine LUFKIN a inauguré le 19 juin la fabrique d’outillage pétrolier à Aricesti-Rahtivani dans le département de Prahova (sud), un investissement de 140 millions de dollars et bénéficiant d’une aide de l’Etat de 78 millions d’euros.



    Fin juin, le Conseil Directeur du Fond Monétaire International a avalisé les deux dernières évaluations de l’accord de type préventif conclu avec la Roumanie en 2011 et a donné le feu vert la lettre d’intention transmise par les autorités roumaines. L’accord de la Roumanie avec le FMI et l’Union Européenne s’est monté à 4 millions d’euros et Bucarest n’a pas utilisé les fonds mis à sa disposition. Pour achever cet accord, le Fond Monétaire International a avalisé trois dérogations à l’égard de la Roumanie portant sur les actifs extérieurs nets de la Banque Nationale, sur les dettes anciennes au budget de l’Etat — les ainsi dits arriérés — et sur le solde du budget général. Les autorités roumaines ont démarré la hausse graduelle des prix du gaz et de l’électricité et jeter les bases d’un marché de l’énergie plus compétitif tout en avoir besoin de plus pour réformer les compagnies d’Etat inefficaces et pour une participation accrue du secteur privé.



    La semaine prochaine, le troisième et dernier volet de la rétrospective de l’année économique 2013.