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  • Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Les incertitudes au niveau mondial, déterminées par la crise énergétique et
    la guerre en Ukraine, représentent un risque systémique grave et en hausse
    constante. Il s’agit du risque le plus important parmi les risques essentiels,
    identifiés par la Banque Nationale de la Roumanie, a déclaré Eugen Rădulescu,
    directeur de la BNR, lors de la présentation du « Rapport sur la stabilité
    financière – décembre 2022 ». Un autre risque à ne pas négliger – c’est la
    détérioration des équilibres macroéconomiques internes, notamment en raison des
    évolutions géopolitiques régionales et internationales. Même s’il est de
    moindre intensité, le retard des réformes et de l’absorption des fonds
    européens, notamment à travers le Plan National de Relance et de Résilience
    (PNRR), est un risque que la BNR inventorie parmi ceux à prendre en compte. Eugen
    Rădulescu, directeur de la direction de la stabilité financière au sein de la
    BNR précise :


    « Nous faisons partie des pays qui ont bénéficié de plusieurs milliards
    d’euros déjà absorbés du PNRR. Une partie de ces montants a déjà été distribuée,
    c’est-à-dire que l’argent qui a été envoyé dans les comptes de la Roumanie a
    déjà été utilisé par le gouvernement pour les domaines concernés. Mais nous
    sommes assez loin de remplir tous les critères demandés. La Banque Nationale n’est
    qu’un acteur secondaire et qui constate un risque, celui de ne pas pouvoir atteindre
    les objectifs du PNRR
    », explique Eugen Radulescu.


    L’analyse d’un groupe de travail sur la sécurité énergétique a montré qu’un
    retard de deux ans de la mise en œuvre des investissements dans le domaine des
    énergies vertes à travers le PNRR réduirait de plus d’un tiers l’efficacité de
    l’ensemble du projet. Les représentants de la BNR déclarent que le danger de
    cette matérialisation est réel, compte tenu de l’expérience de la Roumanie
    jusqu’à présent en ce qui concerne l’absorption et la mise à profit des
    ressources européennes. Selon la Banque Nationale, la Roumanie risque également
    de ne pas pouvoir rembourser les crédits contractés par le secteur non
    gouvernemental. Quant à la population, le rapport de la BNR indique qu’elle
    maintient sa capacité d’honorer ses dettes. Cependant, la Banque centrale exhorte
    les Roumains à être prudents en ce qui concerne les prêts immobiliers, afin de
    ne pas se retrouver dans la situation de ne pas pouvoir couvrir les échéances,
    en raison d’une inflation élevée. Eugen Rădulescu, directeur de la BNR ajoute
    :


    « La situation est
    compliquée. Nous avons un taux d’inflation assez élevé, pas le plus élevé
    d’Europe, mais le problème est que le taux a deux chiffres. Probablement
    jusqu’à la fin de cette année, nous ne pourrons pas le réduire en dessous des
    deux chiffres. Un logement c’est difficile à gérer, en ce moment. Certains
    analystes invitent les gens à analyser très attentivement leurs revenus, car la
    mensualité d’un crédit ne devrait jamais dépasser la moitié des revenus dont
    ils disposent. Alors, s’ils doivent payer plus de la moitié de leurs revenus
    pour le prêt, ils courent le risque de ne pas être en mesure d’honorer les
    paiements avant la fin de la période.
    », conclut Eugen
    Radulescu.



    Selon les représentants de la BNR, la meilleure
    solution est de négocier directement avec les banques, afin d’identifier les
    options acceptables.

  • Les risques économiques, sous la loupe de la Banque Nationale de Roumanie

    Les risques économiques, sous la loupe de la Banque Nationale de Roumanie

    Le rapport sur la stabilité financière du pays a récemment été présenté par le vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Liviu Voinea. Selon celui-ci, le pays a connu une des croissances économiques les plus importantes d’Europe.

    Liviu Voinea: « La Roumanie a une bonne situation macro-économique ; toutefois, les risques à l’adresse de sa stabilité financière, bien qu’ils soient à la baisse, sont significatifs. La croissance économique est soutenable, le risque d’une détérioration rapide de la confiance des investisseurs dans les économies émergentes est toujours élevé, enregistrant même une légère hausse depuis notre dernier rapport d’avril 2016, alors que les banques ont continué d’éliminer les crédits non performants ».

    Selon le même rapport, le risque de l’instabilité législative dans le secteur financier et bancaire a diminué suite à la décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie en ce qui concerne la loi des crédits hypothécaires, qui permet aux Roumains de rendre leur logement à la banque s’ils ne peuvent plus payer les mensualités. En octobre dernier, la Cour constitutionnelle a décidé que, pour les crédits hypothécaires contractés depuis 2011, c’était au tribunal de décider pour chaque cas individuel si la loi en question pouvait être appliquée ou non. Le risque associé à cette loi s’est donc estompé, tout comme celui associé à la conversion en lei des crédits en francs suisses, alors qu’en avril 2016 on estimait que ces deux lois présentaient des risques majeurs pour les banques roumaines, souligne le vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Liviu Voinea.

    Liviu Voinea: « Pour les banques, les pertes s’étaleront sur plusieurs années, suite à la décision de la Cour constitutionnelle. Tant que les décisions seront individuelles, on ne peut plus considérer ces deux lois comme pouvant causer des pertes, dans le sens des normes européennes visant les provisions ».

    Pour sa part, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, ajoute : « Nous avons été parmi les premiers à dire que nous avions une très bonne situation macroéconomique. Tout le long de ma carrière, la Roumanie n’a jamais connu de situation macroéconomique meilleure. Jamais, ces 26 dernières années. Mais c’est toujours pour la première fois ces 26 dernières années que l’on a tant de risques. Et ce ne sont pas de petits risques, ce sont de grands. Parce que, plus on est haut, plus c’est dangereux, n’est-ce pas ? Si on tombe de haut, le risque est assez grand, c’est ce que la société roumaine doit comprendre. Nous vivons donc un paradoxe. La situation macroéconomique est bonne, mais le risques et les tensions macroéconomiques sont énormes aussi ».

    Sur cette toile de fond, il est essentiel de protéger les équilibres macroéconomiques et la stabilité du secteur financier, affirme Mugur Isarescu, parce que tout dérapage mène, tôt ou tard, à des corrections douloureuses. Il a souligné à nouveau l’importance des réformes structurelles, en vue de stimuler le potentiel de croissance économique de la Roumanie en tant qu’unique moyen viable pour assurer un développement soutenable du pays. Sur le plan mondial, la volatilité est le mot qui décrit le mieux la situation au niveau politique, économique et géopolitique, ont conclu les représentants de la Banque centrale roumaine. Les principaux défis auxquels se confronte l’Europe et non seulement l’Europe sont liés à la croissance trop rapide des crédits en Chine, au Brexit, aux élections de mai dans plusieurs pays européens et à la situation du système bancaire européen.

    L’économiste en chef de la Banque Mondiale à Bucarest, Catalin Pauna, affirme que le risque que la Roumanie soit confrontée à une procédure de déficit excessif est notable, si la tendance actuelle en termes de politiques est maintenue.

    Catalin Pauna : « Presque tous les pays ont promu ces derniers temps des politiques de réduction des déficits fiscaux. Les prévisions concernant la Roumanie vont dans une direction diamétralement opposée, dans le sens où la Commission européenne anticipe le risque d’un déficit supérieur à 3%, ce qui engendre automatiquement le déclenchement de la procédure de déficit excessif. Ce qui plus est, en 2017, notre déficit fiscal pourrait être supérieur à la moyenne de l’UE, ce qui ne s’est plus passé depuis longtemps. Donc dans les conditions des politiques actuelles, je dirais que ce risque de dépasser le seuil des 3% de déficit budgétaire est significatif. Ce que nous pouvons faire, c’est évidemment de corriger une série de politiques. »

    Et pourtant, Catalin Pauna affirme que si le gouvernement applique les mesures à sa disposition – améliorer la collecte des taxes et des impôts, accroître l’efficacité des dépenses publiques et réorganiser les priorités budgétaires – la Roumanie pourrait facilement éviter un déficit budgétaire supérieur aux 3% du PIB. D’ailleurs, les représentants du nouveau gouvernement, dirigé par le social-démocrate Sorin Grindeanu, prévoient cette année un déficit budgétaire inférieur à 3%. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • 07.04.2016 (mise à jour)

    07.04.2016 (mise à jour)

    Président – Le président roumain Klaus Iohannis rencontrera les représentants des partis parlementaires au sujet de la modification de la législation relative à la sécurité des citoyens, a déclaré le chef de l’Etat. Celui-ci a affirmé que la législation en la matière devrait être modernisée et améliorée, certains articles devant être entièrement remplacés puisqu’ils ne répondaient plus au contexte actuel de sécurité global et national. Klaus Iohannis a souligné que dans l’élaboration de cette législation il fallait surtout respecter les droits et libertés des citoyens.



    Visite — La commissaire européenne au Marché intérieur, à lIndustrie, à lEntrepreneuriat et aux Petites et moyennes entreprises, Elżbieta Bieńkowska, en visite de deux jours en Roumanie, a rencontré, jeudi, le premier ministre Dacian Ciolos, le ministre de l’économie Costin Borc. Les principaux thèmes de discussion ont visé l’objectif du gouvernement d’amélioration du climat d’investissements et les mesures envisagées pour assurer la prédictibilité, la transparence et la stabilité du milieu des affaires de Roumanie. M Cioloş et Mme Bieńkowska ont également discuté de l’amélioration du système de passation des marchés publics et du projet de numérisation de l’économie. M Cioloş a parlé de l’importance des facilités existantes en Roumanie pour la production de composantes automobiles et a réaffirmé l’intérêt pour l’activité de la Commission européenne concernant le Groupe de haut niveau pour l’industrie automobile GEAR 2030.



    Sécurité — Le ministre roumain de l’Intérieur, Petre Tobă, et son homologue polonais, Mariusz Blaszczak, ont discuté, jeudi, à Bucarest, de la sécurisation des frontières extérieures de l’UE. Tant la Roumanie que la Pologne sont responsables de la protection des frontières extérieures de l’UE. Elles sont donc fournisseurs de sécurité non seulement pour les citoyens des deux pays, mais pour l’ensemble de l’Union européenne, a déclaré le ministre de l’Intérieur de Varsovie. A son tour, le ministre Tobă a déclaré que la Pologne était pour la Roumanie un partenaire européen majeur, un allié traditionnel aux intérêts stratégiques communs dans le cadre de l’UE et de l’OTAN, ce qui implique un renforcement des relations bilatérales, y compris dans le domaine sécuritaire.



    Défense — Ce jeudi à Bucarest, le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc a analysé, avec son homologue géorgien Tinatin Khidasheli, les plus récentes évolutions de l’environnement régional de sécurité, ainsi que les initiatives de coopération en mer Noire. Mihnea Motoc a affirmé que la Géorgie était un partenaire essentiel de la Roumanie dans la région de la mer Noire et un des partenaires les plus importants de l’OTAN et de l’UE. Les deux ministres ont également examiné les possibilités de coopération dans le domaine de l’enseignement militaire, des renseignements militaires et des forces spéciales. Pour sa part, Tinatin Khidasheli a affirmé que les défis sécuritaires tels les attaques de Bruxelles, Ankara, Istanbul et Paris prouvaient le besoin d’intensifier la coopération dans le domaine sécuritaire.



    Finances – La Roumanie reste stable du point de vue financier, mais les risques qui pourraient conduire à la détérioration de cette situation sont plus importants par rapport à l’année précédente, indique le rapport sur la stabilité financière, présenté jeudi par la Banque nationale. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, a attiré l’attention sur la fait que la Roumanie se confronte, pour la première fois, à un risque systémique sévère, qui porte sur le cadre législatif incertain et imprédictible dans le domaine financier et bancaire. Selon Mugur Isărescu, ces six derniers mois, les initiatives législatives qui se proposent de réguler le domaine financier et bancaire, par l’intervention rétroactive dans les contrats conclu entre les banques et les clients, sont plus fréquentes. D’autres risques signalés dans le rapport concernent la modification possible de la confiance des investisseurs dans les marchés émergents et la crise des réfugiés.



    Sondage — Le Parti social démocrate obtiendrait 38% des voix si un scrutin parlementaire était organisé dimanche prochain en Roumanie. Il serait suivi par le Parti national libéral, selon un sondage d’opinion INSCOP Research et rendu public ce jeudi. Les seuls partis qui pourraient dépasser le seuil électoral sont l’Alliance des libéraux et des démocrates, le Parti du mouvement populaire et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, crédités, chacun, d’environ 5% des intentions de vote. A présent, un gouvernement technocrate fonctionne en Roumanie, où des élections municipales sont prévues en juin, suivies à l’automne par un scrutin parlementaire. l et Paris prouvaient le besoin d’intensifier la coopération dans le domaine sécuritaire.



    Visas — La Commission européenne examinera la possibilité de réintroduire des visas de voyage dans l’espace communautaire pour les ressortissants des Etats Unis et du Canada. Selon Reuters, qui cite une source européenne, cet aspect sera discuté par la Commission mardi prochain, alors que les deux pays refusent d’éliminer l’obligation des visas pour cinq Etats de l’Union, dont la Roumanie. La Bulgarie, la Croatie, Chypre et la Pologne figurent également sur la liste. L’analyse de l’exécutif communautaire aura lieu une semaine avant le déplacement du président Barack Obama en Europe, où il défendra le Traité transatlantique pour le commerce et les investissements. Les analystes sont d’avis que les négociations commerciales entre l’UE et les Etats Unis pour la conclusion de cet ample accord de libre échange pourraient devenir tendues suite à ce sujet. Les négociations sont dans un point crucial, les parties estimant qu’il y a de fortes chances qu’il soit adopté avant la fin du mandat du chef de la Maison Blanche, en janvier 2017.




    Water-polo — La sélection nationale de water-polo de Roumanie s’est qualifiée jeudi dans les quarts de finale du tournoi préolympique de Trieste, en Italie, après avoir terminé à égalité avec la Russie, 8 à 8, dans son dernier match du groupe A. Dans les matchs précédents, les Roumains ont eu raison des Slovaques, ont fait match égal avec le Canada, mais se sont inclinés devant la Hongrie et la France. Les quatre équipes les mieux classées des deux groupes de ce tournoi iront dans les quarts de finale, tandis que les demi-finalistes participeront aux JO de Rio, prévus cet été.