Tag: Robert Serban

  • Internationales Literaturfestival „Westlich vom Osten/Östlich vom Westen“: Freiheit und Literatur

    Internationales Literaturfestival „Westlich vom Osten/Östlich vom Westen“: Freiheit und Literatur

    Während der 8. Auflage des Internationalen Literaturfestivals in Temeswar befassten sich die eingeladenen Schriftsteller mit Themen wie die Beziehung zwischen der historischen, sozialen, wirtschaftlichen Freiheit und dem literarischen Schaffen. Die Gespräche, an denen auch der polnische antikommunistische Dissident Adam Michnik und der rumänische Historiker Adrian Cioroianu teilgenommen haben, standen am Anfang der Literaturtage. Der Schriftsteller und Vorsitzende des Internationalen Literaturfestivals Timișoara, Robert Şerban:



    Es war ein gelungener Abend. Das Treffen dauerte drei Stunden, also eine Stunde mehr als ursprünglich geplant. Das Publikum wäre noch darüber hinaus geblieben. Seit langem habe ich keine so lebhaften Diskussionen erlebt und dies sage ich nicht als einer der Veranstalter, sondern als Journalist. E war fabelhaft. Adam Michnik erzählte viel, sprach über seine Treffen mit Wladimir Putin und dem ehemaligen Präsidenten Rumäniens, Ion Iliescu. Er sprach auch über die Jahre, die er im Gefängnis verbracht hat, denn wir sollten nicht vergessen, dass Adam Michnik ein Held war. Er war während der kommunistischen Diktatur sechs Jahre im Gefängnis, aber er gab nicht auf, er brachte die Kraft auf, sich gegen das Regime zu stemmen, zu protestieren, Freiheit zu fordern.“




    Am zweiten Abend wurde über den Frankenstein-Roman in drei Hypostasen debattiert. Robert Şerban, der Vorsitzende des FILMT:



    Eingeladen waren drei Schriftsteller, stellvertretend für drei unterschiedliche Literaturen. Einer von ihnen war der sehr bekannte und hierzulande sehr beliebte russische Schriftsteller Jewgeni Wodolaskin. Der Humanitas-Verlag hat seine Romane »Laur, der Pilot«, »Solowjow und Larionow« und »Brisbane« in Übersetzung veröffentlicht. Viele Leute haben uns aufgefordert, ihn einzuladen. Sie wollten ihn sehen. Aus Portugal kam José Luís Peixoto, ein fabelhafter Schriftsteller, der als der zweite Saramago angesehen wird. Seine Bücher wurden im Polirom-Verlag übersetzt. Die rumänische Literatur vertrat Lucian Dan Teodorovici — ein ausgezeichneter Prosaschriftsteller und einer der meistübersetzten zeitgenössischen rumänischen Schriftsteller. Er hat sich als Leiter des Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestivals in Iaşi (FILIT) und des Nationalen Literaturmuseums in Iaşi stark für die rumänische Literatur eingesetzt.“




    Ein besonderer Punkt im Programm des Internationalen Literaturfestivals Timişoara stellte der Abend dar, der den Temeswarer Schriftstellern Daniel Vighi, Viorel Marineasa und Petru Ilieşu vorbehalten war. Sie sprachen über Freiheit, Ausdrucksfreiheit und die Rolle des Schriftsteller in Temeswar, der ersten vom Kommunismus befreiten Stadt Rumäniens. Robert Şerban, Vorsitzender des Internationalen Literaturfestivals in Temeswar, fasst die Bedeutung dieser Tage zusammen:



    Literaturfestivals sind gegenwärtig sehr wichtig, weil wir, was den Bücherkonsum anbelangt, nicht sehr gut dastehen. Ich kann nicht sagen, ob sich diese langfristig positiv auswirken werden, aber es ist einfach wunderbar, zwei Stunden lang einem Schriftsteller im bezaubernden Barocken Saal des Temeswarer Kunstmuseums bei einer Lesung zuzuhören. Wenn die Statistiken nicht stimmen, müssen wir proaktiv werden, wir müssen unsere Kunst verteidigen. Es ist ermutigend, wenn Menschen aus anderen Städten kommen, um an Lesungen teilzunehmen. Auch während der diesjährigen Tage waren die Säle randvoll. Auf dem FILIT in Iaşi haben mich Gymnasialschüler mit ihren Fragen verblüfft. Ich sage dies als Journalist, der wei‎ß, was eine dokumentierte Frage ist. Diese Gymnasiasten hatten tiefe literarische Kenntnisse. Wir können also hoffen, dass solche Events ein immer breiteres Publikum erreichen können. Es ist unsere Pflicht, solche Veranstaltungen fortzusetzen.“




    Das erste Internationale Literaturfestival hat in Temeswar im Jahr 2012 stattgefunden.

  • Le Festival international de littérature de Timișoara

    Le Festival international de littérature de Timișoara

    Lors de la 8e édition du Festival international de littérature de Timișoaran un débat entre le dissident anticommuniste polonais Adam Michnik et l’historien roumain Adrian Cioroianu a ouvert une série de rencontres avec de grands écrivains contemporains. Le président du Festival, l’écrivain Robert Șerban : « C’était une soirée extraordinaire ! La rencontre a duré trois heures, soit une heure de plus par rapport à ce que l’on avait prévu, mais le public est resté avec nous. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant d’effervescence à un événement et je ne le dis pas en ma qualité de directeur, mais en tant que journaliste. Adam Michnik a raconté plein de choses, il a parlé des rencontres avec Vladimir Poutine et avec l’ancien président de la Roumanie, Ion Iliescu. Il a aussi parlé de ses années en prison. Il ne faut pas oublier, comme l’a rappelé l’écrivain Mircea Mihăieș lors de cette rencontre, qu’Adam Michnik est un héros. C’est un homme qui a fait plus de six ans de prison sous le régime communiste, mais il n’a pas faibli, il a eu la force de protester et de lutter pour la liberté. C’est une personne qui a compté énormément pour le moment 89. Je le répète : ça a été une soirée formidable. »



    La deuxième soirée au Festival international de littérature de Timișoara a proposé un débat sur le roman Frankenstein : trois états de la littérature qui voit le jour au cimetière de l’histoire. Robert Șerban, le président du Festival : « Nous avons invité trois écrivains de trois espaces littéraires distincts. L’un est très connu et très aimé en Roumanie, l’auteur russe Evguéni Vodolazkine. Quatre de ses romans sont sortis en Roumanie, aux éditions Humanitas : « Les Quatre vies d’Arséni», « L’Aviateur », « Soloviev et Larionov » et « Brisbane ». Beaucoup de monde à Timișoara nous a suggéré de l’inviter au Festival car ils voulaient le rencontrer. Y a participé aussi José Luís Peixoto, du Portugal, un écrivain formidable, considéré comme le nouveau José Saramago. Ses livres sont traduits en roumain aux Editions Polirom. Et le représentant de la littérature roumaine à cette rencontre a été Lucian Dan Teodorovici. Il n’est pas non seulement un excellent prosateur et un des auteurs roumains les plus traduits à l’étranger, mais c’est aussi quelqu’un qui contribue énormément à la littérature roumaine, en tant que directeur du FILIT, le Festival international de littérature et de traduction de Iași, et du Musée national de la littérature de Iași. J’étais présent à FILIT il y a un mois et cet événement est une vraie réussite. Les festivals comme FILIT arrivent à accomplir un exploit prodigieux : être l’intermédiaire entre ceux qui font la littérature et ceux qui la lisent. »



    Le programme du Festival de littérature de Timișoara « A l’Ouest de l’Est « A l’Ouest de l’Est / A l’Est de l’Ouest » a compris des lectures publiques en première et des débats avec pour sujet de départ le thème de l’édition de cette année « La liberté. Entre histoire et littérature », choisie pour marquer les 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de 1989. Un autre moment à part a été cette soirée dédiée aux écrivains de Timișoara, Daniel Vighi, Viorel Marineasa et Petru Ilieșu, qui ont débattu de la liberté, de la liberté d’expression et du rôle de l’écrivain dans la cité, plus précisement à Timișoara, la première ville roumaine à s’être libérée du communisme. Le directeur de l’événement, l’écrivain Robert Șerban: « Les festivals de littérature ont un rôle très important en ce moment, surtout que la consommation de livres est très faible en Roumanie. Je ne me rends pas compte des effets à long terme, mais c’est déjà extraordinaire que l’on puisse écouter des écrivains dans la magnifique Salle baroque du Musée d’art de Timișoara. L’on peut participer aux débats, poser des questions, demander des dédicaces. C’est ce qu’il y a de plus beau pour quelqu’un qui aime la littérature. Même si les statistiques ne sont pas encourageantes, il faut être actif et défendre, en fin de compte, l’art auquel nous croyons. Et ce qui est encourageant, c’est justement de voir tous ces gens qui viennent à Timișoara pour rencontrer les écrivains, pour assister aux lectures publiques. Il y a eu des salles combles pour cette édition aussi, des personnes qui n’ont pas trouvé où s’asseoir et sont restées debout pour le seul amour de la littérature. J’avais participé à des rencontres avec des lycéens au Festival de littérature de Iași et ils m’avaient adressé des questions formidables. Je l’affirme du point de vue du journaliste qui sait ce qui implique de poser une question pertinente. Les interrogations de ces lycéens montraient leur curiosité profonde pour la littérature et l’écriture. Pour conclure, il faut vivre avec l’espoir que ce type d’événement fait s’élargir le public passionné de littérature et le fait continuer à croire au pouvoir des histoires. C’est de notre devoir, de ceux qui croyons en la littérature, de continuer à organiser ces rencontres. »



    Le Festival de littérature de Timișoara est un projet initié en 2012 qui continue, à destination du grand public, la tradition des études de littérature comparé initiées par la Fondation « La troisième Europe ». (Trad. Elena Diaconu)

  • Digitale Revolution: Bleibt das Lesen von Büchern auf der Strecke?

    Digitale Revolution: Bleibt das Lesen von Büchern auf der Strecke?

    Schon im zarten Alter gewöhnen sich die Kleinen an die Fernbedienung, das Tablet oder den Laptop und verbringen viel Zeit vor den Bildschirmen — zum Nachteil von Spielen im Freien oder später, wenn sie im Schulalter ankommen, zum Nachteil von Lesen. Welche Auswirkungen hat die Nutzung von Bildschirmen bei Kindern? Diana Mocanu, Leiterin des Verlags Gama“ in Iaşi, der hauptsächlich Bildungsprojekte durchführt, fasst zusammen:



    Nach europäischen Statistiken verbringen Kinder unter 5 Jahren etwa 3 Stunden pro Tag vor dem Bildschirm, was viel ist, zu viel sogar. Meines Erachtens muss ein Kleinkind seine Feinmotorik, sein Vokabular entwickeln, die Schaffung neuer neuronaler Verbindungen durch Interaktion mit realen Objekten, und nicht virtuell fördern. Aus diesem Grund muss ein 3-jähriges Kind von den Bildschirmen ferngehalten werden und einigen Regeln unterliegen. Mit dem Wachstum nimmt das Digitale in seinem Leben immer mehr Platz ein. Teenager müssen sogar ihre Computerkenntnisse entwickeln, denn das ist die Zukunft. Es ist jedoch ebenso wichtig, einen Geschmack für das Lesen zu entwickeln, und aus diesem Gesichtspunkt haben Eltern eine sehr wichtige Rolle zu spielen, da sie die richtigen Bücher bereitstellen und die Kinder zum Lesen anregen und motivieren können.“




    Um das Lesen unter jungen Leuten zu fördern, startete der Gama Verlag in Iaşi die Kampagne Der Tag, an dem wir Zeit haben“ für Kinder und Eltern. Diana Mocanu dazu:



    Die Kampagne begann mit Rundtischgesprächen. Eines davon fand auf der Buchmesse Gaudeamus in Bukarest, das andere in Iaşi statt. Für beide Rundtischgespräche haben wir Experten aus den Bereichen Bücher, Erziehung und Informatik eingeladen, um das Thema aus verschiedenen Blickwinkeln zu betrachten. Wir wollten Eltern helfen, die mit diesem Problem konfrontiert werde, und versuchen, praktische Lösungen zu finden.“




    Die Büchersammlungen, die von den Eltern gemeinsam mit den Kindern gelesen werden können, sind eine gro‎ße Hilfe. Das Kind kann ohne viel Aufwand leichter lesen. Diana Mocanu:



    Wenn wir das Buch mit dem Smartphone oder dem Tablet vergleichen, stellen wir fest, dass digitale Geräte attraktiver sind, mehr Spa‎ß machen und weniger Aufwand erfordern. Das Lesen ist dagegen eine komplexe Tätigkeit, die Anstrengung über mehrere Jahre voraussetzt. Im Wettbewerb mit dem Bildschirm wird das Buch nicht gewinnen, solange sich das Kind mit dem Lesen schwer tut.“




    Eine solche Kampagne ist jedoch nicht wirksam, wenn sie nicht gleichzeitig an die Eltern gerichtet ist, um sie zu erziehen — glaubt Dichter Robert Şerban, der an einem der unter dem Motto Der Tag, an dem wir Zeit haben“ organisierten Rundtischgespräche teilgenommen hat. Was antwortet er den Eltern, die besorgt sind, weil sie feststellen, dass ihre Kinder zu viel Zeit vor den Bildschirmen verbringen? Robert Şerban:



    Eltern vergessen, in den Spiegel zu schauen. Sie vergessen, den Fernseher auszuschalten; sobald sie zuhause sind, vergessen sie, ihre Laptops und Tablets beiseite zu legen. Mit anderen Worten, fordern sie die Kinder auf, das zu tun, was sie nicht selbst tun können, sie fordern von den Kindern Dinge an, die für sie selbst unmöglich erscheinen. Jetzt wissen wir es nur zu gut: Kinder übernehmen die Verhaltensweisen, die sie bei ihren Eltern sehen, bei Erwachsenen, die ihnen als Vorbilder dienen. Freunde, die Kinder haben, fragen mich seit Jahren, was zu tun ist, welche Strategien sie anwenden sollen, um ihre Kinder zum Lesen zu veranlassen. Und meine Antwort lautet immer: ‚Und was machen Sie, wenn Sie nach Hause gehen?‘, ‚Was ich mache? Ich setze mich aufs Sofa und schalte den Fernseher ein.‘, ‚Also, was erwartest du dann von deinem Kind? Sieht er dich oder deine Frau bzw. deinen Mann etwas lesen?‘ Das ist die Erklärung. Diese Kampagnen sind wichtig, aber damit es nicht nur bei Theorie oder guten Ansätzen und Slogans bleibt, müssen solche Kampagnen auch die Eltern und nicht nur die Kinder ansprechen.“




    Die Faszination des Internets und der elektronischen Spiele auf Kinder ist für Robert Șerban, selbst ein Elternteil, nicht unbekannt. Er wei‎ß nur zu gut, dass digitale Geräte gute Lernmittel sein können, wenn sie entsprechend eingesetzt werden. Robert Șerban:



    Wir benutzen diese nicht als Werkzeuge, sondern lassen uns von ihnen benutzen. Sie stehlen unsere ganze Zeit. Sie sind faszinierend, fabelhaft. Ich frage mich oft, was ich in den 70er–80er Jahren gemacht hätte, als ich noch ein Kind war, wenn ich solche Geräte in Reichweite gehabt hätte. Ich bin sicher, ich wäre genauso verführt worden wie meine Kinder jetzt. Ich habe einen 8-jährigen Jungen und ein 12-jähriges Mädchen. Auch ich muss mit den Werkzeugen kämpfen, zu denen sie Zugang haben. Ich versuche, sie zu schützen, und ich versuche zu verstehen, dass sie Werkzeuge sind, nicht mehr. Das Handy wird verwendet, um zu telefonieren, und nicht um den ganzen Tag am Bildschirm hängen zu bleiben. Wir sehen fern, wenn wir uns einen Film oder die Nachrichten anschauen wollen, wir wollen aber nicht süchtig werden. Das Lesen ist persönlichkeitsprägend. Egal, ob Sie einen Bildschirm, ein Blatt Papier oder ein Buch vor sich haben, es ist wichtig, dass Sie lesen. Es ist wissenschaftlich nachgewiesen, dass Lesen uns beim Konzentrieren hilft, es entwickelt unser Nervensystem, es entwickelt das Gehirn und die Vorstellungskraft.“




    Die Kampagne, die von dem Gama Verlag ins Leben gerufen wurde, endete mit einem Tag, an dem Eltern und Kinder elektronische Geräte — Computer, Tablets, Smartphones — beiseitegelegt und den Fernseher ausschaltet haben, um denjenigen, die sie lieben, näher zu kommen, in Begleitung eines Buches, eines Spiels oder bei einer Wanderung.

  • Festivalul Internaţional de Literatură de la Timişoara

    Festivalul Internaţional de Literatură de la Timişoara

    Peste 20 de scriitori din 10 ţări au venit în
    capitala Banatui, la cea de a VI-a ediţie a Festivalului Internaţional de
    Literatură de la Timişoara (FILTM). Au avut loc lecturi publice, dezbateri,
    dialoguri ale scriitorilor invitaţi cu cititorii, dar şi două formate noi în
    conceptul Festivalului: un amplu maraton de poezie, reunind autori din zona
    Europei Centrale şi de Sud-Est, şi Literary Death Match, adică pentru prima
    dată, la Timişoara, literatura intră în ring. Istoria, între memorie şi
    ficţiune a fost una dintre temele propuse de organizatori pentru ediţia recent
    încheiată. Poetul Robert Şerban, preşedintele FILTM: De fapt, cred că fiecare dintre noi, cei care scriem şi citim,
    avem de-a face cu istoria. Trebuie spus că acest festival se intitulează la
    Vest de Est/La Est de Vest. Or, în această zonă a Europei Centrale şi de
    Răsărit există o serie de poveşti pe care ar trebui să le cunoaştem. Sunt
    poveştile noastre, sunt poveştile vecinilor noştri, poveşti cu care am
    interacţionat şi interacţionăm în continuare, poveşti care ne-au format şi
    cultural, şi istoric, şi uman, până la urmă. De jur împrejur sunt ţări cu care
    România a interacţionat constant, România a intrat într-un permanent dialog cu
    ele şi este foarte important să ne cunoaştem partenerii de dialog. Şi tot
    foarte important este să-i cunoaştem pe oamenii de lângă noi, poate mai
    important decât a-i cunoaşte pe cei de pe alte continente.



    În prima seară a festivalului, iubitorii de
    literatură din Timişoara au avut şansa de a se întâlni cu doi dintre cei mai
    importanţi scriitori români ai momentului: prozatoarea Gabriela Adameşteanu,
    cea mai tradusă autoare română contemporană, şi Ion Vianu, scriitor care îşi
    împarte destinul între Elveţia şi România – unul dintre cei mai buni medici
    psihiatri români din a doua jumătate a secolului XX, şi una dintre cele mai
    plăcute surprize ale literaturii anilor 2000. Robert Şerban, preşedintele
    FILTM: Am adus laolaltă scriitori consacraţi în prima seară. După cum se
    ştie, Gabriela Adameşteanu este una dintre cele mai traduse scriitoare din
    România. Ea a debutat la mijlocul anilor 70, a fost foarte activă în media
    românească a anilor 90, imediat după Revoluţie, conducând Revista 22 şi făcând
    parte din Grupul pentru Dialog Social. Cât despre Ion Vianu, el a fost printre
    puţinii oameni curajoşi din România în timpul dictaturii ceauşişte, a fost
    printre cei foarte puţini care s-au solidarizat cu disidentul Paul Goma, după
    care s-a exilat în Elveţia pentru că urmau represalii. A fost o seară dedicată
    acestor scriitori care au vorbit despre istorie şi cele mai recente ale lor, o
    seară moderată de scriitoarea Adriana Babeţi, unul dintre oamenii de cultură cu
    care se mândreşte Timişoara .



    În cea de-a doua seară a Festivalului,
    organizatorii FILTM i-au aşezat faţă în faţă pe: Serhii
    Jadan, cunoscut poet ucrainean, un veteran al Euromaidanului, alături de
    prozatorul german de origine poloneză Matthias Nawrat, Tatiana Ţîbuleac
    (Republica Moldova) – autoarea unuia dintre cele mai bune romane apărute în
    2016, şi pe Dan Lungu, cel mai tradus scriitor român din noua generaţie.
    Înainte de a participa la FILTM, unde a fost prezentată ca o revelaţie în
    literatura română contemporană, Tatiana
    Ţîbuleac a participat, în calitate de invitată şi la Festivalul Internaţional
    de Literatură şi Traducere Iaşi – FILIT. Tatiana Ţîbuleac Şi
    Festivalul de la Iaşi, şi cel de la Timişoara au fost două sărbători pentru
    mine. Pe lângă surpriza neaşteptată de a fi invitată, a fost şi o mare bucurie
    să întâlnesc atâta lume pe care o cunoşteam doar din scris şi să particip
    pentru prima dată în calitate de scriitoare, pentru că la astfel de festivaluri
    am fost până acum doar în calitate de jurnalistă. Festivalul de la Timişoara,
    unde a fost mai puţină lume faţă de FILIT, mi-a plăcut foarte mult pentru felul
    în care a fost organizat. Discuţiile la care am asistat şi la care am
    participat au fost importante pentru mine, ca scriitor, pentru a şti unde mă
    aflu. La fel şi discuţiile de după festival, cu Ion Vianu, cu Gabriela
    Adameşteanu. Aceşti oameni au scris nişte cărţi care pot fi considerate
    adevărate lecţii de literatură. Citind-o recent pe Gabriela Adameşteanu, am
    constatat că ea scria în urmă cu ani buni nişte lucruri care nouă ni se par
    acum noi. De aceea, este foarte important să fii conectat la literautură şi la
    context şi să îţi dai seama că temele se repetă, doar scriem diferit despre
    ele.



    Scurt si intens, romanul splendid al Tatianei
    Ţîbuleac impune o prozatoare de la care am cele mai mari asteptări ,
    scrie Radu
    Vancu despre Vara în care mama a avut ochii verzi, roman apărut la editura
    Cartier. Tatiana Ţîbuleac :Când am început să scriu, nu m-am gândit
    că va ieşi o carte. Am început să scriu povestea unei femei care m-a
    impresionat vara trecută. Însă am văzut că pe măsură ce scriu nu mă mai pot
    opri şi că foarte multe lucruri din mintea mea, care erau pe nişte rafturi mai
    ascunse, încep să transpire în această poveste. Şi atunci m-am gândit că
    trebuie să merg mai departe, să văd ce iese. Şi la un moment dat mi-am dat
    seama că în cartea asta trebuie să merg până la capăt. Erau multe lucruri pe
    care îmi dorisem să le spun, însă nu găsisem forma sau ocazia sau momentul. Iar
    cartea asta mi-a oferit acest moment, acest spaţiu. Şi după ce am scris-o,
    mi-am dat seama cât de mult bine mi-a făcut şi mie să spun aceste lucruri.



    Succes de public şi de
    critică, romanul Tatianei Ţîbuleac va
    apărea anul trecut la editura franceză
    Syrtes.

  • Kultursender Radio România Cultural zeichnet künstlerische Leistungen aus

    Kultursender Radio România Cultural zeichnet künstlerische Leistungen aus

    Der Kultursender des Rumänischen Rundfunks, Radio România Cultural, hat auf der Bühne des Bukarester Odeon-Theaters die Persönlichkeiten und Projekte, die sich letztes Jahr besonders hervorgetan haben, ausgezeichnet. Unter den Gewinnern der diesjährigen Gala befanden sich Radu Afrim für die künstlerische Leitung der Gala des jungen Darstellers (HOP), der Regisseur Radu Jude für seinen Spielfilm Aferim!“ und Mircea Cărtărescu für seinen Roman Solenoid“. Robert Şerban wurde zudem für seinen Gedichtband Puţin sub linie“ (Knapp unterm Strich“) ausgezeichnet. Es wurden auch drei Sonderpreise vergeben. Einen solchen Preis bekam auch der Künstler Dan Perjovschi, der sich über die Auszeichnung besonders freute:



    Es ist sehr angenehm, einen Preis für bildende Kunst von einem Radiosender zu bekommen. Als ich mir die Kandidaten-Liste anschaute, dachte ich, dass sich in diesem Land wirklich etwas verändert hat. Ich betreue etwa drei‎ßig Kultur-Projekte im Jahr, bis vor ein paar Jahren wickelte ich alle im Ausland ab. Seit ein paar Jahren hat sich die Lage verändert, die Hälfte der Projekte findet jetzt in Rumänien statt. Meine Arbeit brachte mich von Newcastle nach Hong Kong, von Frankfurt nach Sathmar, von Jassy nach Craiova. Überall in Rumänien sehe ich erfreuliche Entwicklungen in der Kultur. Es ist vielleicht einer der wenigen Bereiche, in denen wir erfolgreich sind. Der Regisseur Radu Afrim sprach zuvor von der Zukunft dieser Kultur, von der Jugend, die ausgebildet ist, aber über keine angemessenen Bedingungen verfügt und keine Unterstützung erhält. Wir müssten unsere kulturelle Zukunft pflegen.“




    Die beiden anderen Sonderpreise gingen an den Historiker Neagu Djuvara und an die Pianistin Raluca Ştirbăţ. Die letztere bekam den Preis In Memoriam Iosif Sava“, der den Namen eines bekannten, 1998 verstorbenen rumänischen Musikwissenschaftlers und Künstlerförderers trägt. Raluca Ştirbăţ:



    Ich merke, dass in solchen Momenten die Gefühle viel schwieriger unter Kontrolle zu halten sind als bei einem Konzert. Es schmeichelt mir. Der Preis IN MEMORIAM Iosif Sava hat für mich eine besondere Bedeutung, weil ich die gro‎ße Chance hatte, die gro‎ße kulturelle Persönlichkeit, die Iosif Sava war, ein paar Mal zu treffen. Er spielte sogar eine entscheidende Rolle in meiner musikalischen Entwicklung, er wirkte in meiner Bildung ab meinem 9. Lebensjahr mit. Meine Eltern konnten sich damals nicht entscheiden, mich diesen Weg gehen zu lassen, er hat sie überredet, mich unter allen Umständen Musik studieren zu lassen. Er hat mich die ganze Zeit unterstützt. Vor ein paar Tagen ging ich an sein Haus in Jassy vorbei, ich bin sehr stolz, dass auch er, so wie ich, aus Jassy stammte. Vielen Dank, Radio România Cultural, für diesen Preis und für den Professionalismus, den ihr täglich zeigt.“




    Bei der Gala konzertierten Luiza Zan und die Big Band des Rundfunks unter der Leitung von Ionel Tudor.